Ils sont entrain de travailler en sous marin là, Léo fait son debriefing.

EXCLUSIF. Succession à venir au Qatar

Le chef de l'État le plus en vue du moment s'apprête à passer la main. À son fils... Une transition en douceur en faveur d'un "ami de la France".

L'émir du Qatar, cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, est en train d'organiser le passage de relais à son fils Tamim. Au pouvoir depuis 1995, l'émir actuel semble fatigué et souhaite prendre du recul. Sous son règne, le petit pays a vu son PIB multiplié par vingt, sans parler de sa visibilité... Né en 1980 et héritier officiel depuis 2003, Tamim Ben Hamad al-Thani est diplômé de l'Académie royale militaire de Sandhurst, au Royaume-Uni. Il est président du conseil d'administration de QIA, le fonds d'investissement du royaume, mais aussi du Comité olympique qatarien.

Il est l'homme de la politique sportive de l'émirat, du PSG à la Coupe du monde de football 2022. Son influence a grandi dans les affaires du Qatar ces derniers mois. Il s'agit donc d'une transition douce, au cours de laquelle le Premier ministre, Hamad Ben Jassim al-Thani, devrait quitter son poste. Par ailleurs, l'émir aurait entamé la transmission de son patrimoine immobilier français à l'une de ses filles.

Le Qatar veut s’installer au Portugal

Les investisseurs qataris lorgnent des clubs de seconde zone de la Liga portugaise, nouvelle étape d’un processus de coopération économique entre les deux pays.


Les Qataris n’ont pas fini d’investir la planète foot. Après le clinquant Paris SG, les pétro-gazo-dollars veulent se placer au Portugal. "Un agent m’a appelé il y a quelques jours pour me dire que des investisseurs du Qatar étaient intéressés par le Gil Vicente", a révélé Antonio Fiuza. Le président du club de Barcelos confie encore : "Je n’en sais pas plus sur l’identité de ces personnes." Loin des "Grands" Porto, Benfica ou Sporting, le Golfe cherche un club en terres lusitaniennes. Une aubaine, à première vue, dans un Portugal rongé par la crise économique. Le Gil (13ème de Liga en 2012/13) affichait un budget de 3,6 millions d’euros. Mais Fiuza prévient : "Je suis disposé à écouter ce qu’ils ont à me proposer mais le club n’est pas à vendre. Nous ne sommes pas opposés à la venue d’un investisseur à la condition que ce soit pour le bien du club." Les Qataris se heurtent à un nouveau régime: celui des socios. Fiuza martèle : "On veut préserver le pouvoir des socios." Ils sont 2500 affilés à la formation du Minho. Les clubs portugais sont, pour l’immense majorité, gérés par leurs abonnés. Le président est ainsi leur élu. Un modèle démocratique et donc sans certitudes, loin des habitudes du Qatar, "Etat patrimonial", comme le qualifie Mohammed El Oifi, maître de conférences à Sciences-Po. "Les traits patrominaux de l’Etat qatari se dévoilent à travers la domination traditionnelle qui fait de l’administration et de ses agents les propriétés du détenteur du pouvoir. Celui-ci jouit alors d’un droit personnel absolu", décrit-il, tout en évoquant "la faible institutionnalisation de la vie politique, l’absence de contre-pouvoirs". Rien à voir avec les coutumes de la plupart des clubs ibériques.

La peur du bide

Du coup, les Qataris visent une équipe peut-être moins fière que les Coqs de Barcelos. Ils sondent quelques équipes à l’agonie. Fiuza alerte encore : "Quand on voit comment les choses se passent au Beira-Mar depuis l’arrivée de Madjid Pishyar, on se dit qu’il faut faire attention." La formation d’Aveiro collectionne les arriérés. En mai dernier, le club s’est fait saisir les droits de ses joueurs et ses recettes futures pour la deuxième fois en un mois. L’homme d’affaires canado-iranien ne tient pas ses promesses et son équipe non plus. Le Beira-Mar a terminé dernier de la Liga… Le Gil Vicente s’interroge sur les motivations de ces potentiels acheteurs dont les motivations ne semblent pas simplement sportives. Les plein-pouvoirs qu’exigent ces repreneurs effraient les "démocrates du football". Le Qatar n’a pas attendu l’avènement du foot portugais pour glisser quelques billets là-bas. Début 2011, le Gouvernement portugais de José Socrates avait signé deux protocoles de coopération avec le Qatar, dans les domaines du tourisme et des énergies renouvelables. En quête de soutiens pour oxygéner son économie, le Premier-Ministre portugais déroule le tapis à l’Emir Hamad bin Khalifa Al Thani : "Nous avons discuté du programme de privatisations et ils sont attentifs à ces opportunités". Dès l’été 2011, le Qatar acquiert un peu plus de 2% de Energias de Portugal (EDP) pour 160 millions d’euros. Anciennement publique, EDP est la deuxième plus grosse société cotée en bourse du pays. Un joli pied de nez à l’histoire. Au XVIè siècle, bien avant les Britanniques, les Portugais furent les premiers Européens à occuper le Qatar. Leur but : optimiser leurs revenus commerciaux. Chacun son tour…

Adolf l' a fait en plus brutal, mais le but est le même !

Ils veulent pas racheter l'Equipe de France ?

http://fr.sports.yahoo.com/news/liga-portu...-123447813.html

Désolé pour le h.s., mais c'est si faible que ça au Portugal, pour que le 13ème n'est que 3,6 M € de budget ?

Jer me rappelle que l'année où Braga est allé en finale de la Ligue Europa, les commentateurs parlaient d'un budget de 12M€. Donc les 3,6M€ pour le 13ème, c'est tout-à-fait possible.

ça fait tout drôle tout de même quand on compare avec les "performances" européennes de nos clubs de clochards avec des budgets 6 à 7 fois supérieurs

Voilà la France et le football français a réussi à faire peur aux qataris, bien joué. Sochaux ou Marseille aurait pu être racheté bah non, quel dommage.

Sans parler du budget d'une bonne équipe féminine, PSG ou ol (il me semble que ça chuchotait pour du +- 10M). bref il faut que j'aille faire un tour sur le "forum Portugal"

Merci.

Ça représente quoi le budget de lesuipe féminine du PSG? Les salaires?

Les qataris peuvent faire passer tous les frais de gestion annexe ou autres du PSG sur lequipe féminine?
(Vis a vis du FPF ? Ou c'est dérisoire?)

L'arrivée de Laurent Blanc est pour moi la 1ère grosse erreur stratégique des qatariens depuis qu'ils sont au psg.

Jusqu'alors, ils m'ont assez impressionné par leur justesse d'analyse et leur perspicacité dans la prise de décision.
- Mise en place d'organigramme clair et constitué de personnes compétentes à tous les niveaux (directeurs sportif et financier, entraîneur et staff).
- Recrutement constitué à la fois de stars confirmées et de jeunes à fort potentiel, avec une colonne vertébrale de haut niveau sur laquelle on peut s'appuyer.
- Etablissement d'un projet de long terme avec une vraie réflexion sur les infrastructures, contrairement à C+ (centre de formation, centre d'entraînement, stade).
Si on met de côté le pb des supporters, la démarche est à citer en exemple.

Et là, patatraque.
- Recrutement d'un coach loin du standing de son prédécesseur et qui a tout à prouver.
- Recrutement pour un an a priori, laissant à penser qu'il pourrait s'agir d'une année de transition faute de mieux, alors que la dynamique actuelle nécessite au contraire un coup d'accélérateur.
- Refus de plusieurs coaches, renvoyant l'image aux yeux du monde entier d'un psg bien moins attractif que les plus grands clubs historiques.

Gros échec. Que s'est-il passé? se sont-ils vus trop beaux, persuadés que les coaches se battraient pour le poste? Ont-il tout misé sur un type sans avoir de plan B fiable (ce qui paraît incroyable dis comme ça) ? Ont-il été pris de cours par Ancelotti ?