Les joueurs n'y sont pour rien. Les dirigeants n'y peuvent pas grand-chose. Les supporteurs sont pris en otages (quand il ne s'agit pas du contraire)

Ah ben si personne n'est responsable...
OM victime...

Chère Margarita, je trouve que vous avez bien du courage. De l'argent aussi. Embrassez vos enfants, et notamment votre fils Kyril. On le dit passionné de l'OM. Attention, c'est parfois une maladie mortelle.

Ce qui est dingue avec ce club de déchets, c'est que tout le monde sait qu'il est pourrit jusqu'à l'os, qu'il y a de la magouille de tous les sens, que les meilleurs moments sportifs du club coïncident avec des histoires de corruption, que les joueurs se font régulièrement emmerder/cambrioler, mais il y a toujours des connards pour les supporter, et encore plus con, pour les rejoindre.

Pour moi c'est une énigme ce club, comme tous les suceurs qu'il traine, comme ces médias qui s'offusquent du moindre pet de travers d'un club ou d'un joueur mais qui sucent jusqu'au sang le club le plus crade qui soit.

Je n'arrive toujours pas a comprendre ce qui peut attirer qui que ce soit.

Tout simplement il représente pour une bonne partie de provinciaux l'anti-Paris.
C'est avant tout l'esprit de haine de la capitale qui pousse à les rejoindre.

Le PSG symbolise de plus en plus le fric et le bling bling malheureusement. Deja avant c'etait le cas (Hechter, les people dans la corbeilles, etc) mais maintenant c'est 100 fois pire. C'est un peu le peuple contre la bourgeoisie, le fric et le pouvoir.

Bizarrement, c'est pas vraiment un club apprécié par les provinciaux. Lyon, Sainté ou Lille sont plus anti-OM qu'anti-PSG. Sur la côte d'Azur à partir de Toulon, c'est pas vraiment ça. En Corse non plus. A Toulouse ça s'en bat les couilles.

Enfin pour l'instant c'est pas bien méchant, des choses troubles niveaux transferts le PSG en a aussi sur les mains, non ?

Par contre José Anigo a la place de philippe corty dans Mafiosa, voilà la grande idée ratée .

Le PSG symbolise de plus en plus le fric et le bling bling malheureusement. Deja avant c'etait le cas (Hechter, les people dans la corbeilles, etc) mais maintenant c'est 100 fois pire. C'est un peu le peuple contre la bourgeoisie, le fric et le pouvoir.

Il y a je pense une différence à faire entre les vrais supporters provinciaux qui peuvent pas blairer l'OM et le lambda moyen qui a une affection pour l'OM.

C'est a mon avis le post le plus pertinent, et je partage ses doutes:
- la ville est un repaire de voyous (dixit Laburne lui-meme)
- c'est la 250e affaire montrant que le club est completement gangrene des dirigeants aux supporters
- ils n'ont jamais rien gagne sans tricher ehontement

Je n'arrive toujours pas a comprendre ce qui peut attirer qui que ce soit.

Je ne crois pas que ce soit par rapport à Paris. Tu aimes ou signes à l'OM comme tu joues à GTA je pense. Tu te prends pour un rebelle, un bandit, un Che Guevara à 3 sous.
Suffit de voir par exemple l'attitude des joueurs qui signent chez eux et se transforment sur le terrain en vulgaire lascar prêt à s'embrouiller au moindre truc.
Après il y a des gens du coin et c'est le club de leur ville mais bon, même les plus sensés n'arrivent pas à lâcher leurs titres de 93 malgré tout.
En même temps, même médiatiquement on continue de sucer cette époque, de faire des reportages ou célébrations.
Un mec comme Anigo présenté comme le chic type du coin, Bernès revient en fanfare, Tapie pourrait faire de même ça enchanterait pas mal de monde alors qu'on aurait dû les radier à vie du foot.
C'est comme en politique, les mecs ont des casseroles à la pelle mais ça continue de voter...

"Ça me rend fou", résume auprès de l'AFP Bruno, abonné du club depuis quinze ans. Surpris' "Oui et non", répond le jeune homme, estimant que les "problèmes de fric" n'étaient pas nouveaux autour du club.

"Les juges ont raison", estime de son côté Rukan, veste de survêtement du Real Madrid sur le dos. "Il n'y a pas de garde à vue pour rien, on sait qu'il y a de la mafia autour de tous les clubs de toute façon...", assure ce supporter du club phocéen, dans une rue commerçante à deux pas du Vieux Port et de la Canebière.

Regrettant la "mauvaise image" que l'affaire donne au club, Mahmoud, un employé de La Poste, s'interroge toutefois sur le "moment" où ont lieu ces gardes à vue: "C'est bizarre, c'est au moment où le club est premier, alors que ça fait des années qu'il n'y a plus eu d'affaires et alors que l'enquête date de 2011...".

Même son de cloche chez Bruno: "Pourquoi cette affaire sort maintenant, et pas l'année d'avant, alors que ça date de 2011'" s'interroge-t-il pourtant, suggérant qu'on tente "de casser l'ambiance qu'il y a dans le groupe", actuel leader de Ligue 1, avec un point d'avance sur l'ennemi intime, le Paris-Saint-Germain.

- "jamais on ne va voir ce qui se passe ailleurs" -

"C'est toujours l'OM, jamais on ne va voir ce qui se passe ailleurs, à Lyon, à Paris...", poursuit Bruno, tout en regrettant que l'ambiance autour du club soit nuisible à l'OM, évoquant notamment les "rackets des joueurs" dont "tout le monde est au courant".

Plusieurs anciens joueurs ont raconté que les pensionnaires du club faisaient souvent l'objet de chantages ou de cambriolages. En 2006, pas moins de six plaintes avaient été déposées pour vols de voitures ou home-jacking par des joueurs, dont Fabien Barthez et Mamadou Niang.

D'éventuelles rétrocommissions sur les transferts, tout comme le racket, "ça peut faire fuir ou partir les joueurs", estime Bruno, ou même faire fuir l'actionnaire principale du club Margarita Louis-Dreyfus: "Elle a hérité de son mari, un passionné de l'OM", rappelle-t-il, mais "elle perd de l'argent chaque année".

"Le club est connu quand même, si elle part, quelqu'un d'autre la remplacera", veut croire de son côté Mahmoud, qui, après s'être rendu au Vélodrome mardi pour France-Suède, doit y retourner dimanche pour OM-Bordeaux. Rukan, lui aussi, reste optimiste: l'affaire, à ses yeux, ne gâchera rien à la saison du club sur le plan sportif.

Les responsables des associations de supporters contactés par l'AFP ont refusé de commenter la situation actuelle du club.

L'OM se trouvait toujours mercredi au coeur d'une tempête judiciaire, avec le placement en garde à vue depuis mardi de plusieurs de ses dirigeants passés et actuels dans un dossier explosif, mêlant business sportif et banditisme.