Le mec a quand meme avoué avoir inventé des phrases de zlatan. Ibra l'aurait rencontré et lui aurai dit qu'est fe que c'est que cette merde j'ai jamis dit ca, et le type lui aurait repondu et argumenté qu'en fait Ibra etait plus un mythe qu'un footballeur tu vois.

Sinon erreur ce topic c'est 33% sf fantasy 33% autres et 33% lorant deutsch.
Bon et depuis 3 pages 1% nem

Je suis un peu moins "politique" que toi mais tout le passage dans Altur'Rang c'était horrible à lire !
Une grosse propagande non déguisée. J'avais du mal à avancer avant, mais ce passage fut le point de non retour.

Edit : Je viens de voir que c'était le tome 6. Je pensais que ça arrivait plus tard. J'ai donc eu plus de persévérance que je ne le croyais.

Putain les nems alors?? C'est facile à faire à la maison?

Oui. Enfin je vais me lancer en rentrant mais j'en ai deja fait deux fois ici c'est easy.

Merci

J'en suis à la moitié, sur une plage turque le bouquin se lit particulièrement bien. Les descriptions des paysans anatoliens marchent fort quand t'as leur petits enfants à côté de toi. Vraiment très bon, style simple et sans fioritures mais très bien écrit, un vrai plaisir.

Sinon avant de partir j'ai fini ce qui va être mon bouquin français préféré de l'année : Le club des incorrigibles optimistes. Le Paris des années 60 à travers le regard d'un gamin de la classe moyenne vivant rive gauche. Au-delà de ses pérégrinations parisiennes et sentimentales il traine dans un club d'échec au fond du Balto, club qui réunit tout ce que Paris compte de réfugiés politiques des pays communistes. Il s'attache à eux et racontent leurs histoires perso.

Je sais pas si quelqu'un l'a lu, c'est vraiment très très bon, un "feel good" bouquin où malgré que s'enchaînent les emmerdements (divorce, guerre d'Algérie, déboires amoureuses, exils...) le ton est résolument optimiste. On est entraîné dans le bouquin, les 800 pages s'avalent très rapidement.

Pas idiot ou niais pour un sou malgré le titre, un nom d'auteur sudiste (Guenassia) mondee couverture poche présentant deux cons qui se bécotent, je pourrais le conseiller à tout le monde, ma mère prof de Français et complètement intransigeante sur le style à adoré, c'est mon juge de paix .

+1
Très bon.

Les saisons de la solitude de Joseph Boyden

Très beau livre sur les indiens du Canada, face à la drogue, le succès, les blancs, l'alcool et la résignation

Très joli bouquin Le Club des Incorrigibles optimistes.
La magie du premier essai réussi, parce que le second, fresque historique avec Ernesto Guevarra, je me suis poliment fait chier.

Faudrait que j'essaye son troisième pour voir si son premier était un coup de bol ou si l'auteur maîtrise pas si bien tous les ingrédients, mais trop de livres à lire avant, c'est désespérant.

Alerte polemica
La vie rêvée d'Ernesto G. c'est très très bon; peut être pas aussi bon que le club des incorrigibles optimistes, mais très bien quand même.

Sinon toujours de Guenassia, j'avais lu dernière donne, très différent du reste car c'est plutôt une nouvelle et celu-ci je ne le recommande pas spécialement.

Pareil que Sukercop, je vais me lancer un jour ou l'autre dans son dernier roman paru, trompe la mort

Je peux comprendre.
Le style reste le même, accessible mais suffisamment riche pour se laisser happer, ça aurait pu le faire, mais la magie n'opère plus. Le personnage principal est effacé, tu ne t'y identifies plus, ça ne peut pas marcher pour moi.

Et puis l'impression qu'il "force" la fresque historique et passe à côté de son sujet, c'est-à-dire raconter avant tout une histoire, intime comme dans son premier, plutôt que vouloir donner une ampleur factice à son récit. Trop ambitieux et même présomptueux.

Je suis d'accord avec toi, le personnage principal n'est pas dépeint avec autant d'intimité et de finesse que dans le club des incorrigibles optimistes et je comprends que ça puisse manquer pour toi. Mais personnellement ça ne m'a pas empêché de rentrer dans l'histoire, même si elle est moins tournée vers l'humain finalement.

Ensuite, j'ai commencé à me laisser vraiment prendre à partir de son retour au pays et comment des mecs ont pu se laisser tenter sans penser à mal puis de voir à quel point la machine à pu devenir omniprésente et comment des mecs à fond dans le délire coco ont pris la choses.

Et puis ça apporte un autre point de vue sur la vie des mecs du club des incorrigibles optimistes, point de vue tout à fait superficiel mais le petit clin d'oeil est sympa et pas inutile.

Sinon je disutais avec un pote mercredi soir, il m'a recommandé tous les hommes sont frères de Gandhi et la désobéissance civile de Thoreau, je pense que ça peut t'intéresser car le mec qui me l'a recommandé, c'est un mec vraiment très gentil, et je le soupçonne en plus d'être assez futé.

Quelqu'un aurait un livre du style il tranquillité de pessoa? Un livre de citations, de pensées, pas un roman, thème métaphysique plus ou moins.


Bon je sais c'est complètement barré comme demande

Je découvre Shelby, particulier quand tu enchaînes après L'usage du monde

Les scènes de viol ou de touze sous codéine dans le métro, tu sens qu'il faut cacher les pages. Pas mal, un mix Bukowski / Easton Ellis, c'est complètement vain mais ça permet de fermer le cercle de la Beat Generation, voilà l'autre côté de la vie des marginaux, moins de poésie et plus de merde. Ça casse pas trois pattes à un canard mais intéressant à connaître. Je verrais si je me ferais également le bouquin qui a donné Requiem for à Dream.

Sinon L'usage du monde comme attendu c'est vraiment un beau bouquin. T'as envie qu'il continue, de le suivre en Inde et plus loin mais ces images qui te restent. Les images de l'Iran et l'Afghanistan, le mec a du devenir fou en voyant le bordel que c'est devenu. Une écriture vraiment simple, sans effet et qui se contente de raconter ce qu'il voit, pas un mix merdeux entre bouquin d'histoire et choc des civilisations.

M'a donné le goût des romans de voyage, je vais me prendre Sylvain Tesson, son bouquin en Sibérie sur les bords du lac Baykal ou Berezina qui retrace la débâcle de Russie de Napoléon en side-car. Quelqu'un connait ?

Autre envie sur les trucs à lire, La montagne magique, beaucoup entendu parler, envie de retrouver l'atmosphère d'un Steppenwolf de Hesse. La encore preneur de retour.

Il est mort en 98 je crois donc pas vraiment le temps de voir quelle "merde" c'était devenu. A la fin de sa vie il écrit dans les gares pour garder l'esprit du voyage même s'il ne eut plus voyager pour des raisons de santé.
Un intégral est paru, je l'ai avalé. Il raconte aussi Ceylan, l'inde, le japon, la corée, la chine, l'ile d'aran...

Ravi que ca t'aies plu, c'est un très bon bouquin.

Diantre, ça parle de fantasy et j'ai loupé ça Vais devoir rattraper ça (mais juste au passage, L'épée de vérité, c'est une pure daube )

Le traditionnel retour des lectures estivales :

J'ai déjà parlé de Pierre Pevel et de sa (très bonne) trilogie de Wielstadt ci dessous :



Au tour de son cycle Haut Royaume, actuellement constitué de deux tomes : Le Chevalier et L'héritier (on notera le bel effort d'imagination pour les titres ).

Le petit pitch :

Un homme, un royaume, un destin.
Il avait nom Lorn Askariàn. Certains disent que le malheur arriva par lui et d’autres qu’il fut celui par qui tout fut sauvé. Dans ses veines coulait le sang noir des héros condamnés.
Le Haut-Royaume connaît sa période la plus sombre. Le roi est affaibli et la rébellion gronde aux frontières du territoire. En dernier recours, le souverain libère Lorn de ses geôles et le nomme Chevalier du Trône d’Onyx, chargé de protéger l’autorité royale. Héros valeureux et juste, Lorn est une figure d’espoir pour le peuple, mais il poursuit également un but secret : retrouver ceux qui l’ont maintenu en captivité, les uns après les autres… et leur faire sentir le goût de la vengeance.

Et les couvertures que je trouve très classes :



Bon déjà, je me suis fait avoir, pensant avoir affaire à un cycle complet, or, ce n'est visiblement pas le cas (et si c'est le cas, l'auteur s'est bien foutu de notre gueule).
Quoiqu'il en soit, les deux tomes racontent une histoire "complète" mais il y a tellement de pistes en cours et les deux se terminant par des twists sympathiques, qu'on peut réellement les considérer comme le début d'un cycle.

Pevel abandonne ses uchronies et univers inspirés de notre propre histoire pour développer son propre monde de fantasy qui, s'il ne brille pas par son originalité, semble disposer d'un solide background qui semble plutôt intéressant.

On a affaire à du médiéval fantastique assez classique, plutôt dans l'esprit du Trône de Fer. La magie est présente mais plutôt très discrète, semblant être l'apanage d'un seul pays qui n'est quasiment pas abordé dans les deux tomes. Pour faire bref, ce monde a été marqué par une guerre dévastatrice il y a 500 ans, guerre qui a opposé les Dragons d'Ombre et d'Obscurité aux humains soutenus par d'autres Dragons. Visiblement, les Dragons étaient les seigneurs de ce monde, bienveillant ou malveillant. Aujourd'hui, il ne semble n'en rester plus qu'un seul en activité (méchant bien sûr) et qui continue à diriger l'un des royaumes protagonistes. De cette guerre, est issue le Haut Royaume, fondé par le héros qui a vaincu le Dragon de la Destruction et fondateur de la dynastie en cours.

L'histoire s'attache au destin de Lorn, un chevalier, ami d'enfance, voire frère de lait, de l'un des héritiers du trône. Promis à un beau destin et à un beau mariage, il est accusé de trahison et envoyé en prison. L'histoire révèlera au compte-goutte les détails de cet évènement. La prison est imbibée de l'Obscure, une sorte de substance maléfique, peut-être les "restes" de l'un des Dragons tués pendant la guerre, qui prendra une importance grandissante au cours de l’histoire (ce concept d’ Obscure constitue d’ailleurs une des originalités du récit). Lorn sera marqué par cette substance en plus d'être bien abîmé psychologiquement.
Trois ans plus tard, le Haut Roi, à l'agonie et se transformant peu à peu en cadavre ambulant, le fait sortir, l'innocente et le nomme Premier Chevalier du royaume, titre qui n'a pas été donné depuis longtemps et qui, en gros, en fait le représentant du Haut Roi. Et voilà notre chevalier qui repart de quasi rien qui doit se refaire sa place dans le game, game dominé par la reine qui n'est pas sans rappeler Cersei du TdF.

Le premier tome est intéressant mais peut-être un poil long à démarrer.
Le personnage de Lorn apparaît un peu fadasse, effacé mais révèlera son caractère progressivement. Il faut dire qu'il a été marqué dans tous les sens du terme par son passage en prison. On découvre un personnage aigri, tourmenté, parfois cruel et insensible, voire carrément psychopathe mais aussi guidé par un certain honneur et bonnes intentions.
Pevel distille des informations au compte-goutte, ouvre de nombreuses pistes intrigantes mais, et c'est certainement un défaut, ne nous fournit que peu de révélations. Bref, on reste sur notre faim bien qu'habilement appâtés par un menu qui semble alléchant.
Les seconds rôles sont plutôt bien brossés même si on pourra reprocher le classicisme de certains (le forgeron bourru et ivrogne, le prince charismatique et drogué, le vétéran, etc...). Pevel réussit toutefois à leur donner une certaine ampleur et une certaine classe. D'ailleurs l'auteur ne se prive pas au niveau des effets spéciaux et décors grandioses (une sacrée forteresse, un palais flottant, etc...).

Au niveau de l'histoire, l'auteur prend son temps. Trop peut-être même si la création de la Garde d'Onyx est plutôt bien réjouissante. Et puis tout s'accélère d'un coup pour aboutir à un final éblouissant et à une très belle scène, bien cinématographique. Et alors qu’on croyait le « final » passé, ce premier tome s’achève par un épilogue livrant une révélation assez étonnante et un cliffhanger sympathique (même si relativement cousu de fil blanc, il n’en est pas moins solidement construit puisque le fin mot de l’histoire n’apparaîtra qu’à la fin du second tome).

Je vais faire bref sur le second tome pour ne pas spoiler. Je l’ai trouvé un poil en-dessous du premier même si les enjeux progressent de manière dramatique et que les pistes ouvertes sont alléchantes. L’évolution des persos s’avère aussi être un point fort, tout comme l’univers qui s’étoffe progressivement pour acquérir sa propre identité.
La principale critique résidera dans le rythme, avec un début laborieux, une multiplication de points de vue, dont certains peu passionnants. L’ensemble évolue sur une sorte de faux rythme un peu laborieux jusqu’au dernier tiers qui, une fois de plus s’emballe pour proposer une succession de scènes épiques, de révélations, de dénouements et de scènes tragiques. Là encore, la fin est particulièrement alléchante.

Au niveau de l’écriture, le style est fluide, de qualité sans pour autant atteindre des sommets. L’auteur semble relativement à l’aise dans tous les types de scènes, des dialogues aux combats.

En conclusion, malgré quelques problèmes de rythme et une mise en place un peu laborieuse de l’intrigue et de l’univers, je trouve que ces deux premiers tomes sont très prometteurs. Je me suis un peu renseigné et il semble que l’auteur a l’intention de se lancer dans un cycle au long cours. En termes d’intrigues, je m’en réjouis car Pével a déjà démontré sa capacité à produire d’excellents scénarios. En revanche, pour l’heure, le potentiel de son univers me paraît limité même s’il reste beaucoup de choses non exploitées.

Bref, je vous le conseille, ça reste une bonne lecture et c’est du français, faut donc en manger

Sinon, j'ai continué ma relecture de Gemmell, avec Waylander et Le Lion de Macédoine. Je vous en ferai un petit retour ce tantôt.

Trop long, j'ai pas lu ©

A la fin, les puissants terminent pendus par les couilles, ça te plaira

La nuit de l'apocalypse :

la fin est décevante et c'est bien dommage. Bon en gros, des arabes sont pris en otage par un fanatique chrétien lors d'une réunion en Irlande. Plusieurs narrateurs, beaucoup de morts.