Edouard va signer finalement d'apres l'Equipe, pour 3 ans, et integrera le groupe l'an prochain.

Ah cool.

Reste plus qu'Ikoné.

Doucouré je comprends à la limite mais Ikoné a du talent. Ce serait dommage de ne pas le signer.

ba moi sur doucoure, je vous trouve un peu dur sur le forum

Pour être clair, si je décidais, je signerais tous les jeunes prometteurs, donc Doucouré aussi.

Après Noreaga a bien résumé le truc, c'est un bon joueur, mais il n'y a pas de domaine où il se détache spécialement, et c'est en plus un poste où la maturité vient plus tard avec l'expérience.

On ne va peut-être pas s'"encombrer" de plusieurs DC de 17 ans pour lesquels il va falloir attendre 5 ans avant qu'ils ne puissent s'intégrer vraiment à l'équipe. D'autant qu'on ne semble pas avoir de responsable capable de goupiller des prêts "évolutifs" même si au final ça finit souvent par s'arranger.

Tiens en parlant de ça, je me demande comment ça se passe pour Upamecano à Salzburg.

Doucouré est un des meilleurs centraux chez les jeunes, et globalement l'un des joueurs les plus fiables, mais ce qui joue peut-être en sa défaveur, c'est qu'il n'y a peut-être pas un domaine dans lequel il est très au dessus du lot. Il a une bonne présence dans les duels, une bonne lecture du jeu, un bon sens de l'anticipation, un bon pied gauche, une belle détente , une sérénité dans son jeu, mais c'est vrai qu'il est peut-être "bon dans pas mal de domaines" sans être très dominant dans l'un d'eux. Après les évolutions de jeunes restent difficiles à évaluer, il fera sans doute une carrière pro vu ses qualités et sa maturité (Kimpembe était bien moins en vue au même âge) mais il faut aussi prendre en compte la concurrence en haut, et au PSG, c'est compliqué. D'autant plus que je pense que le profil d'un Zagadou sera privilégié.

Zagadou est droitier ?

Si paris s'est positionne sur Kylian MBAPPE LOTTIN c est justement car il y a gros doute sur la signature de nos attaquants Edouard et Ikone sinon pourquoi insister pour ce MBAPPE qui a l air tres bon mais a t il un plus gros potentiel qu Edouard ?

Je comprends toujours rien a la politique du club pour les jeunes, on se positionne sur un 98 qui a l air tres bon mais on fait pas signer les 98 de chez nous ...

On a soit disant un logiciel de folie et des scouts a travers le monde et on a signer qui ? kurzawa et stambouli et aucune sigature importante chez les jeunes genre un super yougo ou une pepitte portuguaise ou meme un grand espoir danois....

Et pas de news sur le travail de Carles Romagosa......

Je comprends toujours rien a la politique du club pour les jeunes, on se positionne sur un 98 qui a l air tres bon mais on fait pas signer les 98 de chez nous ...

Je suis globalement d'accord avec toi mais tu ne peux pas d'un côté critiquer le fait qu'on s'intéresse à Mbappé par opposition à nos 98 et d'un autre réclamer une pépite yougo ou portuguaise.

En gros si Mbappé s'appelait Zoltan Mbappic et était né à Zagreb, ça t'irait nickel ?

Tout le monde est d accord sur Ikone

Ligue des champions : « Ni parisien, ni rien », par Jean-Jacques Vanier





Je vais vous faire un aveu : je ne suis jamais allé au stade voir courir des sportifs, je n’ai jamais suivi aucun championnat, je ne me suis jamais senti supporteur d’un club, et quand les résultats étaient annoncés le dimanche soir je les recevais comme on lit du Perec. Ainsi, Brive allait s’imposer à Marmande, Sochaux obtenait le nul dans les arrêts de jeu, un panier de Tassin ­privait Limoges du titre, et le Petit Poucet ­dévoreur d’ogres imposait sa loi à Marseille.

Sans club attitré, paré pour le voyage, je me laissais guider et les mots m’emportaient vers d’improbables contrées sportives, terra incognita. Sans attaches précises, j’embarquais pour ces villes étrangères espérant un éden où plonger des racines. Pour vous dire quel fut mon choc quand, il y a un an, l’un de mes enfants me déclara avec la même poésie barbare :

« Ça va être chaud cette semaine, on se ­déplace à Barcelone mardi.

–Tu vas à Barcelone, tiens donc ! Je n’étais pas au courant. C’est organisé par le lycée ? La ­Sainte-Famille, Gaudi, vous allez vous régaler. »

J’ai fait comme si je n’avais pas saisi mais tout mon être avait capté le dévastateur, ­l’irrémédiable « on ».

« Je ne vais pas à Barcelone, papa. On ­affronte le Barça en quarts.

– “On” ? Ne me dis pas que tu dis “on” pour le Paris-Saint-Germain. Ils vont. Le Paris-Saint-Germain va. Mais “on” va : non ! Jamais de la vie : toi, tu ne vas nulle part, c’est eux qui y vont, pas toi. Flûte ! N’insiste pas, parce que c’est dans ta chambre que tu vas aller. “On se déplace à Barcelone”… Je rêve ! Qu’est-ce que j’ai fait au Bon Dieu ? J’ai un fils supporteur du PSG.

– Mais, papa, c’est mon club. En plus, on va être quatre fois champions : la Coupe, la Ligue, le championnat et…

– Il suffit ! Je t’interdis, je t’enferme à la cave six mois à l’eau et au pain sec. Ce n’est pas ton club. Tes origines sont bretonnes. Ton club c’est Guingamp, c’est Rennes si tu préfères, c’est ­Lorient à la limite, c’est même Nantes si tu veux. Oui, Nantes est bretonne. Si !… Quoi ? Il y a bien des Bretons à Paris. Eh bien, il y a une Bretonne en Loire-Atlantique, c’est comme ça.

– Papa, arrête le délire, je suis né à Paris ; tu es breton, je suis parisien, tu es au courant. »

Faire ça à son père ! Je l’ai nourri à la galette jambon-œuf-fromage depuis qu’il a des dents, je l’ai bercé avec du Gilles Servat. ­Supporteur du PSG, je ne le supporterai pas.

« C’est mon club ! Avoir un club, c’est être de quelque part. Avoir des racines. Tu comprends, papa, mes racines c’est le bitume, c’est Bastille, c’est Paname.

– Ce n’est pas ton club. Non ! »

Mais, papa… Pendard… Mais enfin… Coquin… Ecoutez-moi… Je te rosserai de la belle ­manière… Mais je vous dis… Je te baillerai sur le nez… Ecoutez… Plus un mot… Un ­instant… Hors de ma vue, Parigot. Tu n’es plus mon fils. Nenni.

« Mais regarde-toi, papa. C’est quoi tes ­racines ? T’as même pas un club préféré. Si un homme qui n’a pas de travail n’est personne, un homme qui n’a pas de club n’est pas un homme, il n’est rien. T’as rien. T’es ni parisien ni rien. T’es rien.

– Fiche-moi le camp dans ta chambre. ­Fumier !

– Peut-être mais on est quatre fois champions. Champions de France, on a la coupe de France, on a la coupe de….

– Oh, ça va ! »