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Averell
posté 04/03/2019 16:53
Message #19621


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C est depuis mon changement de pseudo ca



ESSEPTIONNEL


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Raptor39
posté 04/03/2019 17:00
Message #19622


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Citation (NewYorkSup @ 04/03/2019 16:38) *
Ah, il est de ta ligne politique, il etait favori pour devenir president mais tu ne revais pas de le voir president, ok champion. Et tout le monde savait que c'etait un predateur sexuel, juste que tout le monde la fermait parce qu'il avait une chance de gagner. Soit exactement ce que tu reproches (et a raison pour le coup) aux JC. Mais bon, quand c'est dans ton camp, la c'est pas la meme chose. Mais bon on a compris, si on est coco, on est pour l'augmentation de la pauvrete, pour affamer les enfants et donc maintenant apparemment pour le viol. Cool story.


C'est quoi les aspects posiitfs des pokemon?


ben ça fait se bouger le cul ph34r.gif
sortir de chez soi, rencontrer d'autres personnes (marrant de voir que des jeunes comme des vieux y jouent)
découvrir de nouveaux lieux, etc

mais je parlais pas de pokemon en particulier, tous les objets connectés sont intéressant, sinon personne ne les achèterait. Je vais bientôt me prendre des thermostats connectés pour mes radiateurs parce que j'en ai ras-le-cul de les allumer et éteindre chaque jour à heure fixe, si on peut automatiser des trucs je le fais sans hésiter.
l'année dernière j'ai pris les ampoules connectés (moquées dans l'article), mais c'est top de les programmer pour s'allumer à la tombée de la nuit.
il faut encadrer l'utilisation des données, la RGPD a été créé pour ça
le reste c'est que du plaisir

(je sais toujours pas allumer ma télé à la voix comme le dit l'article grr)


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Valdo
posté 04/03/2019 17:18
Message #19623


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Accessoirement, automatiser, ce n'est pas être connecté

Donc de ce que tu dis, il est impossible de créer des thermostat programmables sans être connecté pour autant ?

Même problème avec les ampoules, automatiser un allumage et une extinction, ce n'est pas être connecté


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Tain, Jl'aime pas ! PIERRE GUY LUYINDULA *DULA*
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Raptor39
posté 04/03/2019 17:25
Message #19624


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Citation (Valdo @ 04/03/2019 17:18) *
Accessoirement, automatiser, ce n'est pas être connecté

Donc de ce que tu dis, il est impossible de créer des thermostat programmables sans être connecté pour autant ?

Même problème avec les ampoules, automatiser un allumage et une extinction, ce n'est pas être connecté


dans l'idée tu as raison mais c'est pas pratique
j'ai une caméra bébé, je l'avais choisi parce que outre le mode de connexion habituel (la caméra se connecte au routeur qui permet au smartphone de voir de n'importe où), elle avait un mode connecté direct (caméra au smartphone), sauf que dans ce cas, le wifi du téléphone est utilisé exclusivement pour la connexion directe à la caméra)

donc faisable oui, il aurait fallu inventer une autre façon de se connecter ou mettre deux cartes wifi dans les téléphones
mais pas pratique et pas utilisable en dehors de l'accès proche

l'intérêt du contrôle extérieur est également très intéressant
exemple dont on a beaucoup parlé sur ce topic, le vol de maison quand t'es en vacances
là tu peux mettre une caméra qui t'envoie un mms vidéo quand elle détecte quelqu'un
tu peux lui faire jouer un scénario (mets telle musique, allume telle lumière) pour faire croire qu'on est présent
et l'accès extérieur te permet de répondre à quelqu'un qui sonne à ta porte depuis ton transat en bord de plage.

bref, tout ça, ça a du bon
l'article du monde diplo est très partial et dirigiste, il ne montre que le mauvais côté et veut même laisser penser que c'est le seul côté. Quand il parle de thermo anal connecté, c'est carrément pour faire peur ph34r.gif



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Ashura
posté 04/03/2019 17:29
Message #19625


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Caméra bébé, putain LE truc de l'angoisse par excellence. Si c'est piraté (et ça l'a déjà été) qui sait les conséquences que ça peut avoir sur ta vie privée.

Mais sinon évidemment qu'il y a des bons côtés, tu leur ouvres sciemment une porte sur ta vie privée le service derrière a intérêt à être réel.
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Raptor39
posté 04/03/2019 17:41
Message #19626


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Citation (Ashura @ 04/03/2019 17:29) *
Caméra bébé, putain LE truc de l'angoisse par excellence. Si c'est piraté (et ça l'a déjà été) qui sait les conséquences que ça peut avoir sur ta vie privée.

Mais sinon évidemment qu'il y a des bons côtés, tu leur ouvres sciemment une porte sur ta vie privée le service derrière a intérêt à être réel.


étonné que tu parles pas des ondes, wifi et autres, dont on ne sait pas les conséquences sur le cerveau d'un nourrisson
ph34r.gif

on est entouré de risques, on l'a toujours été
ils mutent et se résolvent comme les anciens
tu peux te payer un parefeu (pour les familles) en box qui sécurise ta caméra bébé et le reste

en technophile, je vais de l'avant
les gens qui payent pas par internet parce que utiliser sa carte bancaire c'est dangereux (j'en ai connu tellement)
qui veulent pas utiliser alexa ou google home parce que ça écoute tout ce qu'on dit
la polémique (légitime) sur la xbox qui enregistrait en vidéo en permanence pour détecter quand on faisait le geste pour allumer sa console ph34r.gif (légitime car pas d'indicateur de quand ça enregistre ou non et qui a permis d'améliorer l'usage ensuite).



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Averell
posté 04/03/2019 17:56
Message #19627


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QUOTE (Raptor39 @ 04/03/2019 17:41) *
étonné que tu parles pas des ondes, wifi et autres, dont on ne sait pas les conséquences sur le cerveau d'un nourrisson
ph34r.gif

on est entouré de risques, on l'a toujours été
ils mutent et se résolvent comme les anciens
tu peux te payer un parefeu (pour les familles) en box qui sécurise ta caméra bébé et le reste

en technophile, je vais de l'avant
les gens qui payent pas par internet parce que utiliser sa carte bancaire c'est dangereux (j'en ai connu tellement)
qui veulent pas utiliser alexa ou google home parce que ça écoute tout ce qu'on dit
la polémique (légitime) sur la xbox qui enregistrait en vidéo en permanence pour détecter quand on faisait le geste pour allumer sa console ph34r.gif (légitime car pas d'indicateur de quand ça enregistre ou non et qui a permis d'améliorer l'usage ensuite).

C est beau


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RegardZehef
posté 04/03/2019 18:02
Message #19628


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Citation (NewYorkSup @ 04/03/2019 17:38) *
Ah, il est de ta ligne politique, il etait favori pour devenir president mais tu ne revais pas de le voir president, ok champion. Et tout le monde savait que c'etait un predateur sexuel, juste que tout le monde la fermait parce qu'il avait une chance de gagner. Soit exactement ce que tu reproches (et a raison pour le coup) aux JC. Mais bon, quand c'est dans ton camp, la c'est pas la meme chose. Mais bon on a compris, si on est coco, on est pour l'augmentation de la pauvrete, pour affamer les enfants et donc maintenant apparemment pour le viol. Cool story.


T'essaies de raisonner avec le mec le plus sectaire et petri de certitudes jamais vu ici, une sorte de BHL de Tizi Ouzou, et qui reussit l'exploit de faire l'unaminite contre lui quelque soit le sujet.
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ikki
posté 04/03/2019 19:18
Message #19629


ikki c'est Paris
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Citation (Raptor39 @ 04/03/2019 16:23) *
merci pour les articles du monde diplo

sur le second, c'est quand même une idée de génie pokemon
c'est tout ce que je retiens smile.gif
je préfère pas voir le mal dans tout ça
et je suis un fan des objets connectés. Je veux bien parler du négatif associé comme le montre bien l'article, mais faut pas omettre non plus tous les aspects positifs ; ou pour le dire autrement, c'est pas que de l'enculage

Je suis aussi plutôt geek/technophile.
Mais je me déconnecte autant que je peux. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les dangers sont bien réels et ce qui relevait de la science fiction il y a 15 ans est maintenant dans nos quotidiens.
Nous ne sommes même plus clients, nous ne sommes plus des producteurs (exploités ou non, là n’est même plus la question), pour les capitalistes nous sommes une ressource au même titre que le pétrole ou le bois.


--------------------
Bamboula ça reste à peu près convenable
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Alain Miamdelin
posté 04/03/2019 19:21
Message #19630


Légende
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Citation (ikki @ 04/03/2019 19:18) *
Je suis aussi plutôt geek/technophile.
Mais je me déconnecte autant que je peux. Le jeu n’en vaut pas la chandelle. Les dangers sont bien réels et ce qui relevait de la science fiction il y a 15 ans est maintenant dans nos quotidiens.
Nous ne sommes même plus clients, nous ne sommes plus des producteurs (exploités ou non, là n’est même plus la question), pour les capitalistes nous sommes une ressource au même titre que le pétrole ou le bois.


Quels ont été les impacts sur ta vie jusqu'ici ?
C'est quoi les capitalistes ? Des entreprises ? Toutes ?
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Ashura
posté 04/03/2019 19:27
Message #19631


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Citation (Raptor39 @ 04/03/2019 17:41) *
étonné que tu parles pas des ondes, wifi et autres, dont on ne sait pas les conséquences sur le cerveau d'un nourrisson
ph34r.gif


Sauf que les ondes ça reste défendu essentiellement par des types avec des chapeaux en papier alu sur la tête, et qu'il y a aucune preuve.

Les soucis liés à des appareils connectés dont le dispositif se sécurité a été codé avec le cul c'est en revanche pas les exemples qui manquent, et c'est pas un pare feu (qui soit dit en passant ne devrait jamais faire partie de l'équation: t'achètes un produit cher, invasif et en plus on devrait tolérer qu'il soit pas sécurisé ?) qui arrêtera un type un minimum déterminé.
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Maboune
posté 04/03/2019 19:30
Message #19632


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Surtout quand tu te lances dans le tout connecté il faut s'y connaître et/ou s'y intéresser un minimum pour sécuriser ça correctement. Quand madame Michou achète un réfrigérateur connecté parce que le vendeur lui a dit que c'était l'avenir mais qu'elle sait même pas ce qu'il fait réellement et qu'elle laisse les réglages d'usine, c'est la porte ouverte à un peu tout.
Après, la plupart du temps ça sera juste des données persos collectées à ton insu et ça t'empêchera pas de vivre.
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Alain Miamdelin
posté 04/03/2019 19:38
Message #19633


Légende
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Citation (Ashura @ 04/03/2019 19:27) *
Sauf que les ondes ça reste défendu essentiellement par des types avec des chapeaux en papier alu sur la tête, et qu'il y a aucune preuve.

Les soucis liés à des appareils connectés dont le dispositif se sécurité a été codé avec le cul c'est en revanche pas les exemples qui manquent, et c'est pas un pare feu (qui soit dit en passant ne devrait jamais faire partie de l'équation: t'achètes un produit cher, invasif et en plus on devrait tolérer qu'il soit pas sécurisé ?) qui arrêtera un type un minimum déterminé.


Quel rapport avec un pare-feu ? C'est juste fait pour choisir ce que tu veux laisser passer sur internet ou pas (je simplifie). Aucun constructeur ne peut te vendre un truc à connecter sur un réseau et s'assurer pour toi de la sécurité du réseau.

La sécurité absolue n'existe pour ainsi dire pas vraiment en informatique. Maboune a raison de dire que ça s'adresse à des gens qui ont un minimum de connaissances, c'est pas un jouet.
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Tourista-chan
posté 04/03/2019 19:42
Message #19634


Rabiobeauf - Débats claqués sur commande
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Citation (Alain Miamdelin @ 04/03/2019 19:38) *
La sécurité absolue n'existe pour ainsi dire pas vraiment en informatique. Maboune a raison de dire que ça s'adresse à des gens qui ont un minimum de connaissances, c'est pas un jouet.


Ah, ça serait bien de prévenir alors.
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Alain Miamdelin
posté 04/03/2019 19:47
Message #19635


Légende
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Citation (Tourista-chan @ 04/03/2019 19:42) *
Ah, ça serait bien de prévenir alors.


Je me suis jamais intéressé à ces conneries, donc je sais pas s'ils le font. Mais ils devraient, c'est certain.
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iscfa
posté 04/03/2019 21:38
Message #19636


Débutant
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Citation (Ashura @ 04/03/2019 19:27) *
Sauf que les ondes ça reste défendu essentiellement par des types avec des chapeaux en papier alu sur la tête, et qu'il y a aucune preuve.

[...]


C'est un tout petit peu plus complexe que ça quand même...
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Parisian
posté 04/03/2019 23:10
Message #19637


Bobo
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Citation (RegardZehef @ 04/03/2019 18:02) *
T'essaies de raisonner avec l’un des mecs les plus sectaires et petri de certitudes jamais vu ici,et qui reussissent l'exploit de faire l'unaminite contre lui quelque soit le sujet.


FYP, y a quand même une forte concurrence cosmoschtroumpf.gif
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ikki
posté 05/03/2019 10:00
Message #19638


ikki c'est Paris
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Le Monde Diplomatique - Fevrier 2019
Citation
Lutte de classes en France


Serge Halimi & Pierre Rimbert

Au mouvement des « gilets jaunes » le chef de l’État français a répondu en lançant un « grand débat national ». Ce genre d’exercice postule que les conflits sociaux s’expliquent par des problèmes de communication entre le pouvoir et ses opposants, plutôt que par des antagonismes fondamentaux. Une hypothèse hasardeuse…

La peur. Pas celle de perdre un scrutin, d’échouer à « réformer » ou de voir fondre ses actifs en Bourse. Plutôt celle de l’insurrection, de la révolte, de la destitution. Depuis un demi-siècle, les élites françaises n’avaient plus éprouvé pareil sentiment. Samedi 1er décembre 2018, il a soudain glacé certaines consciences. « L’urgent, c’est que les gens rentrent chez eux », s’affole la journaliste-vedette de BFM TV Ruth Elkrief. Sur les écrans de sa chaîne défilent les images de « gilets jaunes » bien déterminés à arracher une vie meilleure.

Quelques jours plus tard, la journaliste d’un quotidien proche du patronat, L’Opinion, révèle sur un plateau de télévision à quel point la bourrasque a soufflé fort : « Tous les grands groupes vont distribuer des primes, parce qu’ils ont vraiment eu peur à un moment d’avoir leurs têtes sur des piques. Ah oui, les grandes entreprises, quand il y avait le samedi terrible, là, avec toutes les dégradations, ils avaient appelé le patron du Medef [Mouvement des entreprises de France], Geoffroy Roux de Bézieux, en lui disant : “Tu lâches tout ! Tu lâches tout, parce que sinon…” Ils se sentaient menacés, physiquement. »

Assis à côté de la journaliste, le directeur d’un institut de sondage évoque à son tour « des grands patrons effectivement très inquiets », une atmosphère « qui ressemble à ce que j’ai lu sur 1936 ou 1968. Il y a un moment où on se dit : “Il faut savoir lâcher des grosses sommes, plutôt que de perdre l’essentiel” (1) ». Lors du Front populaire, le dirigeant de la Confédération générale du travail (CGT) Benoît Frachon rappelait en effet qu’au cours des négociations de Matignon, consécutives à une flambée de grèves imprévues avec occupation d’usines, les patrons avaient même « cédé sur tous les points ».

Ce genre de décomposition de la classe possédante est rare, mais il a pour corollaire une leçon qui a traversé l’histoire : ceux qui ont eu peur ne pardonnent ni à ceux qui leur ont fait peur ni à ceux qui ont été témoins de leur peur (2). Le mouvement des « gilets jaunes » — durable, insaisissable, sans leader, parlant une langue inconnue des institutions, tenace malgré la répression, populaire malgré la médiatisation malveillante des déprédations — a donc provoqué une réaction riche de précédents. Dans les instants de cristallisation sociale, de lutte de classes sans fard, chacun doit choisir son camp. Le centre disparaît, le marais s’assèche. Et alors, même les plus libéraux, les plus cultivés, les plus distingués oublient les simagrées du vivre-ensemble.

Saisis d’effroi, ils perdent leur sang-froid, tel Alexis de Tocqueville quand il évoque dans ses Souvenirs les journées de juin 1848. Les ouvriers parisiens réduits à la misère furent alors massacrés par la troupe que la bourgeoisie au pouvoir, persuadée que « le canon seul peut régler les questions [du] siècle (3) », avait dépêchée contre eux.

Décrivant le dirigeant socialiste Auguste Blanqui, Tocqueville en oublie alors ses bonnes manières : « L’air malade, méchant, immonde, une pâleur sale, l’aspect d’un corps moisi (…). Il semblait avoir vécu dans un égout et en sortir. Il me faisait l’effet d’un serpent auquel on pince la queue. »

Une même métamorphose de la civilité en fureur s’opère au moment de la Commune de Paris. Et elle saisit cette fois de nombreux intellectuels et artistes, progressistes parfois — mais de préférence par temps calme. Le poète Leconte de Lisle s’emporte contre « cette ligue de tous les déclassés, de tous les incapables, de tous les envieux, de tous les assassins, de tous les voleurs ». Pour Gustave Flaubert, « le premier remède serait d’en finir avec le suffrage universel, la honte de l’esprit humain ». Rasséréné par le châtiment (vingt mille morts et près de quarante mille arrestations), Émile Zola en tirera les leçons pour le peuple de Paris : « Le bain de sang qu’il vient de prendre était peut-être d’une horrible nécessité pour calmer certaines de ses fièvres (4). »

Autant dire que le 7 janvier dernier, M. Luc Ferry, agrégé de philosophie et de science politique, mais aussi ancien ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, pouvait avoir en tête les outrances de personnages au moins aussi galonnés que lui lorsque la répression des « gilets jaunes » (lire « Des violences policières aux violences judiciaires »), trop indolente à ses yeux, lui arracha — sur Radio Classique… — cette injonction aux gardiens de la paix : « Qu’ils se servent de leurs armes une bonne fois » contre « ces espèces de nervis, ces espèces de salopards d’extrême droite ou d’extrême gauche ou des quartiers qui viennent taper du policier ». Puis M. Ferry songea à son déjeuner.

D’ordinaire, le champ du pouvoir se déploie en composantes distinctes et parfois concurrentes : hauts fonctionnaires français ou européens, intellectuels, patrons, journalistes, droite conservatrice, gauche modérée. C’est dans ce cadre aimable que s’opère une alternance calibrée, avec ses rituels démocratiques (élections puis hibernation). Le 26 novembre 1900 à Lille, le dirigeant socialiste français Jules Guesde disséquait déjà ce petit manège auquel la « classe capitaliste » devait sa longévité au pouvoir : « On s’est divisé en bourgeoisie progressiste et en bourgeoisie républicaine, en bourgeoisie cléricale et en bourgeoisie libre-penseuse, de façon à ce qu’une fraction vaincue pût toujours être remplacée au pouvoir par une autre fraction de la même classe également ennemie. C’est le navire à cloisons étanches qui peut faire eau d’un côté et qui n’en demeure pas moins insubmersible. » Il arrive cependant que la mer s’agite et que la stabilité du vaisseau soit menacée. Dans un tel cas, les querelles doivent s’effacer devant l’urgence d’un front commun.

Face aux « gilets jaunes », la bourgeoisie a effectué un mouvement de ce type. Ses porte-parole habituels, qui, par temps calme, veillent à entretenir l’apparence d’un pluralisme d’opinions, ont associé d’une même voix les contestataires à une meute de possédés racistes, antisémites, homophobes, factieux, complotistes. Mais surtout ignares. « “Gilets jaunes” : la bêtise va-t-elle gagner ? », interroge Sébastien Le Fol dans Le Point (10 janvier). « Les vrais “gilets jaunes”, confirme l’éditorialiste Bruno Jeudy, se battent sans réfléchir, sans penser » (BFM TV, 8 décembre). « Les bas instincts s’imposent au mépris de la civilité la plus élémentaire », s’alarme à son tour le roturier Vincent Trémolet de Villers (Le Figaro, 4 décembre).

Car ce « mouvement de beaufs poujadistes et factieux » (Jean Quatremer), conduit par une « minorité haineuse » (Denis Olivennes), est volontiers assimilé à un « déferlement de rage et de haine » (éditorial du Monde) où des « hordes de minus, de pillards » « rongés par leurs ressentiments comme par des puces » (Franz-Olivier Giesbert) donnent libre cours à leurs « pulsions malsaines » (Hervé Gattegno). « Combien de morts ces nouveaux beaufs auront-ils sur la conscience ? », s’alarme Jacques Julliard.

Inquiet lui aussi des « détestations nues et aveugles à leur propre volonté », Bernard-Henri Lévy condescend cependant à signer dans… Le Parisien une pétition, agrémentée des noms de Cyril Hanouna, Jérôme Clément et Thierry Lhermitte, pour inviter les « gilets jaunes » à « transformer la colère en débat ». Sans succès… Mais, Dieu soit loué, soupire Pascal Bruckner, « la police, avec sang-froid, a sauvé la République » contre les « barbares » et la « racaille cagoulée » (5).

D’Europe Écologie - Les Verts (EELV) aux débris du Parti socialiste, de la Confédération française démocratique du travail (CFDT) aux deux animateurs de la matinale de France Inter (un « partenariat de l’intelligence », au dire de la directrice de la station), tout un univers social s’est retrouvé pour pilonner les personnalités politiques bienveillantes envers le mouvement. Leur tort ? Attenter à la démocratie en ne se montrant pas solidaires de la minorité apeurée. Comment contrer de tels gêneurs ? User d’une vieille ficelle : rechercher tout ce qui pourrait associer un porte-parole des « gilets jaunes » à un point de vue que l’extrême droite aurait un jour défendu ou repris. Mais, à ce compte-là, devrait-on aussi encourager les violences contre des journalistes au motif que Mme Marine Le Pen, dans ses vœux à la presse, voit en elles « la négation même de la démocratie et du respect de l’autre sans lequel il n’est pas d’échange constructif, pas de vie démocratique, pas de vie sociale » (17 janvier) ?

Jamais le sursaut du bloc bourgeois qui forme le socle électoral de M. Emmanuel Macron (6) ne s’est dévoilé aussi crûment que le jour où Le Monde a publié le portrait, empathique, d’une famille de « gilets jaunes », « Arnaud et Jessica, la vie à l’euro près » (16 décembre). Un millier de commentaires enragés ont aussitôt déferlé sur le site du journal. « Couple pas très futé… La vraie misère ne serait-elle pas, dans certains cas, plus culturelle que financière ? », estimait un lecteur. « Le problème pathologique des pauvres : leur capacité à vivre au-dessus de leurs moyens », renchérissait un second. « N’imaginez pas en faire des chercheurs, des ingénieurs ou des créateurs. Ces quatre enfants seront comme leurs parents : une charge pour la société », tranchait un troisième. « Mais qu’attendent-ils du président de la République ?, s’insurgeait un autre. Qu’il se rende chaque jour à Sens pour veiller à ce que Jessica prenne bien sa pilule ?! » La journaliste auteure du portrait chancela devant ce « déluge d’attaques » aux « accents paternalistes » (7). « Paternalistes » ? Il ne s’agissait pas, pourtant, d’une dispute de famille : les lecteurs d’un quotidien réputé pour sa modération sonnaient plutôt le tocsin d’une guerre de classes.

Clarification sociologique

Le mouvement des « gilets jaunes » marque en effet le fiasco d’un projet né à la fin des années 1980 et porté depuis par les évangélistes du social-libéralisme : celui d’une « République du centre » qui en aurait fini avec les convulsions idéologiques en expulsant les classes populaires du débat public comme des institutions politiques (8). Encore majoritaires, mais trop remuantes, elles devaient céder la place — toute la place — à la bourgeoisie cultivée.

Le « tournant de la rigueur » en France (1983), la contre-révolution libérale impulsée en Nouvelle-Zélande par le Parti travailliste (1984) puis, à la fin des années 1990, la « troisième voie » de MM. Anthony Blair, William Clinton et Gerhard Schröder, ont paru réaliser ce dessein. À mesure que la social-démocratie se lovait dans l’appareil d’État, prenait ses aises dans les médias et squattait les conseils d’administration des grandes entreprises, elle reléguait aux marges du jeu politique son socle populaire d’autrefois. Aux États-Unis, on s’étonne à peine que, devant une assemblée de pourvoyeurs de fonds électoraux, Mme Hillary Clinton range dans le « panier des gens pitoyables » les soutiens populaires de son adversaire.

Mais la situation française est à peine meilleure. Dans un livre de stratégie politique, M. Dominique Strauss-Kahn, un socialiste qui a formé nombre de proches du président français actuel, expliquait il y a déjà dix-sept ans que la gauche devait dorénavant reposer sur « les membres du groupe intermédiaire, constitué en immense partie de salariés, avisés, informés et éduqués, qui forment l’armature de notre société. Ils en assurent la stabilité, en raison (…) de leur attachement à l’“économie de marché” ». Quant aux autres — moins « avisés » —, leur sort était scellé : « Du groupe le plus défavorisé, on ne peut malheureusement pas toujours attendre une participation sereine à une démocratie parlementaire. Non pas qu’il se désintéresse de l’histoire, mais ses irruptions s’y manifestent parfois dans la violence » (9).

On ne se préoccuperait donc plus de ces populations qu’une fois tous les cinq ans, en général pour leur reprocher les scores de l’extrême droite. Après quoi, elles retourneraient au néant et à l’invisibilité — la sécurité routière n’exigeant pas encore de tous les automobilistes la possession d’un gilet jaune.

La stratégie a fonctionné. Les classes populaires se trouvent exclues de la représentation politique. Déjà faible, la part des députés ouvriers ou employés a été divisée par trois depuis cinquante ans. Exclues également du cœur des métropoles : avec 4 % de nouveaux propriétaires ouvriers ou employés chaque année, le Paris de 2019 ressemble au Versailles de 1789. Exclues, enfin, des écrans de télévision : 60 % des personnes qui apparaissent dans les émissions d’information appartiennent aux 9 % d’actifs les plus diplômés (10). Et, aux yeux du chef de l’État, ces classes populaires n’existent pas, l’Europe n’étant pour lui qu’un « vieux continent de petits-bourgeois se sentant à l’abri dans le confort matériel (11) ». Seulement voilà : ce monde social oblitéré, décrété rétif à l’effort scolaire, à la formation, et donc responsable de son sort, a resurgi sous l’Arc de triomphe et sur les Champs-Élysées (voir « Une carte qui dérange »). Confondu et consterné, le conseiller d’État et constitutionnaliste Jean-Éric Schoettl n’eut plus qu’à diagnostiquer sur le site Internet du Figaro (11 janvier 2019) une « rechute dans une forme primitive de lutte des classes ».

Brouillage idéologique

Si le projet d’escamoter du champ politique la majorité de la population tourne à la bérézina, un autre chapitre du programme des classes dirigeantes, celui qui visait à brouiller les repères entre droite et gauche, connaît en revanche une fortune inespérée. L’idée initiale, devenue dominante après la chute du mur de Berlin, en 1989, consistait à repousser aux marges discréditées des extrêmes toute position mettant en cause le « cercle de la raison » libérale — une expression de l’essayiste Alain Minc. La légitimité politique ne reposerait plus alors sur une manière de voir le monde, capitaliste ou socialiste, nationaliste ou internationaliste, conservatrice ou émancipatrice, autoritaire ou démocratique, mais sur la dichotomie entre raisonnables et radicaux, ouverts et fermés, progressistes et populistes. Le refus de distinguer droite et gauche, un refus que les professionnels de la représentation reprochent aux « gilets jaunes », reproduit en somme au sein des classes populaires la politique de brouillage poursuivie depuis des décennies par le bloc bourgeois.

Cet hiver, les revendications de justice fiscale, d’amélioration du niveau de vie et de refus de l’autoritarisme du pouvoir occupent bien le devant de la scène, mais la lutte contre l’exploitation salariale et la mise en accusation de la propriété privée des moyens de production en sont largement absentes. Or ni le rétablissement de l’impôt de solidarité sur la fortune, ni le retour aux 90 kilomètres à l’heure sur les routes secondaires, ni le contrôle plus strict des notes de frais des élus, ni même le référendum d’initiative citoyenne (lire « Qui a peur de l’initiative citoyenne ? ») ne remetttent en cause la subordination des salariés dans l’entreprise, la répartition fondamentale des revenus ou le caractère factice de la souveraineté populaire au sein de l’Union européenne et dans la mondialisation.

Bien évidemment, les mouvements apprennent en marchant ; ils se fixent de nouveaux objectifs à mesure qu’ils perçoivent des obstacles imprévus et des occasions inespérées : au moment des états généraux, en 1789, les républicains n’étaient en France qu’une poignée. Marquer sa solidarité avec les « gilets jaunes », c’est donc agir pour que l’approfondissement de leur action continue à se faire dans le sens de la justice et de l’émancipation. En sachant toutefois que d’autres œuvrent à une évolution inverse et escomptent que la colère sociale profitera à l’extrême droite dès les élections européennes de mai prochain.

Un tel aboutissement serait favorisé par l’isolement politique des « gilets jaunes », que le pouvoir et les médias s’emploient à rendre infréquentables en exagérant la portée de propos ou d’actes répréhensibles mais isolés. L’éventuelle réussite de cette entreprise de disqualification validerait la stratégie suivie depuis 2017 par M. Macron, qui consiste à résumer la vie politique à un affrontement entre libéraux et populistes (12). Une fois ce clivage imposé, le président de la République pourrait amalgamer dans un même opprobre ses opposants de droite et de gauche, puis associer toute contestation intérieure à l’action d’une « Internationale populiste » où, en compagnie du Hongrois Viktor Orbán et de l’Italien Matteo Salvini, se côtoieraient selon lui des conservateurs polonais et des socialistes britanniques, des Insoumis français et des nationalistes allemands.

Le président français devra néanmoins résoudre un paradoxe. Appuyé sur une base sociale étroite, il ne pourra mettre en œuvre ses « réformes » de l’assurance-chômage, des retraites et de la fonction publique qu’au prix d’un autoritarisme politique renforcé, répression policière et « grand débat sur l’immigration » à l’appui. Après avoir sermonné les gouvernements « illibéraux » de la planète, M. Macron finirait ainsi par en plagier les recettes…

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(1) « L’info du vrai », Canal Plus, 13 décembre 2018.

(2) Cf. Louis Bodin et Jean Touchard, Front populaire, 1936, Armand Colin, Paris, 1961.

(3) Auguste Romieu, Le Spectre rouge de 1852, Ledoyen, Paris, 1851, cité dans Christophe Ippolito, « La fabrique du discours politique sur 1848 dans L’Éducation sentimentale », Op. Cit., no 17, Pau, 2017.

(4) Paul Lidsky, Les Écrivains contre la Commune, La Découverte, Paris, 1999 (1re éd. :1970).

(5) Respectivement : Twitter, 29 décembre 2018 ; Marianne, Paris, 9 janvier 2019 et 4 décembre 2018 ; Le Point, Paris, 13 décembre 2018 et 10 janvier 2019 ; Le Journal du dimanche, Paris, 9 décembre 2018 ; Le Figaro, Paris, 7 janvier 2019 ; Le Point, 13 décembre 2018 ; Le Parisien, 7 décembre 2018 ; Le Figaro, 10 décembre 2018.

(6) Lire Bruno Amable, « Majorité sociale, minorité politique », Le Monde diplomatique, mars 2017, et, du même auteur, avec Stefano Palombarini, L’Illusion du bloc bourgeois. Alliances sociales et avenir du modèle français, Raisons d’agir, Paris, 2017.

(7) Faustine Vincent, « Pourquoi le quotidien d’un couple de “gilets jaunes” dérange une partie de nos lecteurs », Le Monde, 20 décembre 2018.

(8) Lire Laurent Bonelli, « Les architectes du social-libéralisme », Le Monde diplomatique, septembre 1998.

(9) Dominique Strauss-Kahn, La Flamme et la Cendre, Grasset, Paris, 2002. Lire Serge Halimi, « Flamme bourgeoise, cendre prolétarienne », Le Monde diplomatique, m5728502.

(10) « Baromètre de la diversité de la société française. Vague 2017 » (PDF), Conseil supérieur de l’audiovisuel, Paris, décembre 2017.

(11) « Emmanuel Macron - Alexandre Duval-Stalla - Michel Crépu, l’histoire redevient tragique (une rencontre) », La Nouvelle Revue française, no 630, Paris, mai 2018.

(12) Lire « Libéraux contre populistes, un clivage trompeur », Le Monde diplomatique, septembre 2018.

Lire aussi le courrier des lecteurs dans notre édition de mars 2019.


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Bamboula ça reste à peu près convenable
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Oyé Sapapaya
posté 05/03/2019 11:45
Message #19639


Dieu tout-puissant
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Hugo Clément toujours dans les bons coups.


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NeoSeb35
posté 05/03/2019 12:31
Message #19640


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Ça change de le propagande "bien-pensante" habituelle de Konbini, surprenant.
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