Topic Actualités, Faits divers & débats interminables |
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#27461
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 16,136 Inscrit : 23/06/2011 Membre no 7,961 Tribune : Non précisée ![]() |
C'est l'exemple du secteur aérien américain dans l'article ou t'as soit disant une situation de monopole privé et je pense que Miam ne serait pas ravis si tu lui faisais dire qu'une situation de monopole lui va sous prétexte qu'il est privé. J'espère même qu'au fond, il trouverait ça pire. Au niveau de l'efficacité, pareil. Pire au niveau de la gouvernance (pas de beaucoup dans un pays comme le notre malheureusement). Après il faut différencier le monopole parce que les concurrents sont dans l'incapacité d'apparaître (loi, manoeuvres illicites, ...) et monopole à la google où il sont simplement meilleurs que les autres. Mais il y a des lois pour les abus de position dominante, sont-elles suffisamment et correctement appliquées ? On peut en douter. Mais ce qui me fait un peut rire dans les critiques sur BlackRock (largement fantasmée pour la loi actuelle), c'est qu'on se demande de quoi on a peur ? De perdre le contrôle "collectif" sur les pensions de retraites ? Mais on se rend bien compte qu'on ne l'a pas puisque que 3 technocrates peuvent décider de filer le pognon à qui ils veulent quand ils le veulent. C'est même ce qui est réellement critiqué quand on parle de BlackRock. On est encore dans le fantasme où l'état veut le bien des citoyens. Mais c'est bien un fantasme. Une boîte privé roule pour sa gueule, c'est établit. C'est la mise en concurrence de ces boîtes (ou d'éventuelles boîtes à créer) qui permet d'éviter toute sorte d'abus. Mais l'état roule aussi pour sa gueule. Et pour éviter ça, il faut des contre pouvoirs, de la concurrence institutionnelle, ce genre de choses. La même chose que pour le privé en fait. Sauf que l'un des deux a le pouvoir législatif entre les mains en plus et peut se permettre d'avoir des clients capitfs ou de prendre la thune de l'école pour la mettre dans les retraites. Charge à chacun de penser qu'il est plus facile de limiter les abus de pouvoirs et les situations de monopoles dans le privé ou dans le public. C'est finalement le seul critère qui va déterminer l'efficacité et la justice du système. En attendant j'aimerais autant qu'on (européens) ait des alternatives à Vanguard et BlackRock en la matière. Tant qu'à faire je préfèrerais qu'on file nos droits de votes à des PDGs de boîtes qui sont loin de Washington (et Pékin). J'aurais préféré cet angle pour l'article en question d'ailleurs, surtout de la part du Monde diplo. Dommage aussi de pas évoquer la créations de ce genre de service sous forme de mutuelle ou coopérative. Dommage aussi de pas mentionner le fait qu'une retraite par capitalisation permet aussi et justement à tout le monde de prendre part dans la gouvernance des grandes sociétés... |
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#27462
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![]() Bobo ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 33,752 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 39 Tribune : Non précisée ![]() |
Qassem Soleimani mort ça va créer un nouveau cercle de violences partout dans la région avec un nombre jamais vu de gogoles belliqueux. L’Arabie Saoudite va probablement bien manger pour les autres. Les irakiens aussi vont bien payer de s’être soumis aux iraniens, c’est jamais sans conséquence de laisser sa souveraineté à des étrangers, les syriens et les libyens l’ont toujours pas compris ![]() Mais qu’est ce que c’est bon de voir les iraniens et surtout cette salope de Qassem Soleimani pris à leur propre jeu de provocs ![]() Le retour de Jean-Michel Sunnite ![]() ... Voilà je disais pas qu’il allait s’en féliciter mais ne pas comprendre pourquoi les gens ont peur d’un monopole privé alors qu’est en plein monopole d’état qui fait ce qu’il veut sans rendre de compte à personne. Les milieux d’affaires ont infiltré le pouvoir donc au final le résultat est le même désormais. |
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#27463
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 16,136 Inscrit : 23/06/2011 Membre no 7,961 Tribune : Non précisée ![]() |
Le retour de Jean-Michel Sunnite ![]() Voilà je disais pas qu’il allait s’en féliciter mais ne pas comprendre pourquoi les gens ont peur d’un monopole privé alors qu’est en plein monopole d’état qui fait ce qu’il veut sans rendre de compte à personne. Les milieux d’affaires ont infiltré le pouvoir donc au final le résultat est le même désormais. Non, c'est le pire cas. Tu files le pouvoir à des intérêts privés sans qu'ils n'aient à recruter ni conserver des clients. Dans ce cas les mecs roulent pour leur gueule mais n'ont ni contrainte ni compte à rendre. C'est le cas où l'état roule pour sa gueule, mais est corrompu. |
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#27464
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![]() Bobo ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 33,752 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 39 Tribune : Non précisée ![]() |
Non, c'est le pire cas. Tu files le pouvoir à des intérêts privés sans qu'ils n'aient à recruter ni conserver des clients. Dans ce cas les mecs roulent pour leur gueule mais n'ont ni contrainte ni compte à rendre. C'est le cas où l'état roule pour sa gueule, mais est corrompu. Bof, dans tellement de cas le privé prefere gruger le client et le système plutot que de lui rendre service honnêtement (je parle évidemment des grosses boites pas du boulanger en bas de chez moi), pour ca que le résultat est le même. Des corrompus qui se foutent partout conne des métastases. |
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#27465
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 16,136 Inscrit : 23/06/2011 Membre no 7,961 Tribune : Non précisée ![]() |
Bof, dans tellement de cas le privé prefere gruger le client et le système plutot que de lui rendre service honnêtement (je parle évidemment des grosses boites pas du boulanger en bas de chez moi), pour ca que le résultat est le même. Des corrompus qui se foutent partout conne des métastases. Non, là c'est pire puisque dans le cas présent t'es dans ce que tu décris sauf que le mec utilise en plus les ressources de l'état pour te niquer encore plus, ou t'empêcher d'éviter de te faire niquer. |
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#27466
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,738 Inscrit : 19/01/2016 Lieu : Londres Membre no 10,371 Tribune : Non précisée ![]() |
c’est jamais sans conséquence de laisser sa souveraineté à des étrangers C'est pas comme s'ils avaient le choix, c'est pas ou l'Iran ou être libre et indépendant, d'ailleurs leur souveraineté elle est au moins autant laissée aux Etats unis. D'ailleurs en extrapolant, qui est vraiment souverain à part les usa ? Même nous on ne fait que se prendre des vexations, et on continue à dire que ce sont nos alliés et à faire carpette. -------------------- Top top top.
Entraîneur pas top, président pas top, joueurs pas top. |
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#27467
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![]() Membre accro ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 6,845 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : 78 Membre no 151 Tribune : Viré du stade ![]() |
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#27468
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![]() Membre habitué ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 4,738 Inscrit : 19/01/2016 Lieu : Londres Membre no 10,371 Tribune : Non précisée ![]() |
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#27469
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![]() Coup de fusil dans ton cul, cousin ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,340 Inscrit : 01/05/2013 Lieu : 78 Membre no 9,271 Tribune : Viré du stade ![]() |
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#27470
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![]() Bobo ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 33,752 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 39 Tribune : Non précisée ![]() |
Non, là c'est pire puisque dans le cas présent t'es dans ce que tu décris sauf que le mec utilise en plus les ressources de l'état pour te niquer encore plus, ou t'empêcher d'éviter de te faire niquer. Parfois des états finissent par légiférer pour empêcher le privé de faire n’importe quoi afin de protéger la population (souvent de manière trop lente et insuffisante en raison des lobby) Je regardais un reportage y un certain temps, je sais plus le sucre, la malbouffe ou les additifs, et quelqu’un disait un truc très juste. Les libertariens refusent que l’état vienne s’occuper de leur assiette. Ce qui a première vu s’entend. Mais c’est considérer que le consommateur se bat a armes égales avec l’industrie agroalimentaire, ce qui est faux. Bref comme je dis toujours c’est un peu plus du cas par cas, mais on était clairement mieux quand l’état roulait que pour sa gueule et n’était pas sous l’influence du privé, on va dire qu’il y avait une sorte de balance même si ca pouvait être mauvais des deux côtés. La c’est trop souvent l’union de la peste et du choléra. |
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#27471
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![]() ikki c'est Paris ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,718 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris, 75 Membre no 50 Tribune : Canapé ![]() |
Ce n'est pas l'état qui gère la sécurité sociale. L'opposition État vs privé n'a pas grand sens. C'est le privé qui utilise dorénavant les ressources de l’État. Directement (c'est la nouveauté du gouvernement Macron). Et il les utilise pour sortir d'une gestion de l'argent non pas par l’État mais par les partenaires sociaux.
C'est la richesse produite par les gens qui est en partie cotisée et redistribuée aux mêmes gens, sans passer par la case capitaliste. L’État est un allié de l'une ou l'autre partie dans le cadre d'un rapport de force. Les gens n'ont plus ce rapport de force en leur faveur depuis 40 ans maintenant. La gestion de leur système de retraite et de toute la sécurité sociale (et sur d'autres sujets comme le fait justement remarquer Parisian), leur échappe peu à peu, non pour des raisons économiques et rationnelles, mais pour des raisons de rapport de force défavorable dans un cadre d’hégémonisation (processus en cours et non linéaire) culturelle néolibérale. Le Monde Diplomatique - Janvier 2020 Citation Un statut nommé désir
En dépit de toutes les attaques qu’il a subies depuis trois décennies, le régime de retraite français reste pensé comme un droit au salaire continué. Une logique qui mériterait d’être non seulement préservée, mais étendue. Un conflit séculaire oppose deux visions de la retraite. La première, née en 1853 dans la fonction publique, envisage la pension comme la poursuite du salaire : les retraités sont des travailleurs libérés du marché de l’emploi. La seconde, mise en œuvre en 1850 avec la caisse nationale de retraites pour la vieillesse, fait de la pension une contrepartie des cotisations. Aujourd’hui, la première approche est largement majoritaire. Avec la création en 1946 du régime général unifié de la Sécurité sociale géré par les travailleurs (1), le système de retraite de la fonction publique s’est étendu au privé. À un âge donné, la pension remplace un salaire de référence en fonction des trimestres validés, dès lors qu’a été perçu un minimum de rémunération ; on ne tient aucun compte du montant des cotisations versées par l’intéressé. Les retraités du régime général ont droit au salaire dans la limite d’un demi-plafond de la Sécurité sociale, soit 1 688,50 euros en 2019 ; ceux de la fonction publique ou des régimes statutaires, à 75 % de leur meilleur salaire brut pour une carrière complète. Ainsi, les trois quarts des pensions (240 sur 320 milliards d’euros par an) représentent du salaire continué. Tel n’est pas le cas de la pension complémentaire des salariés du privé, généralisée en 1961 à travers l’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (Arrco). Cette institution prend comme modèle l’Association générale des institutions de retraite des cadres (Agirc), qui, créée par le patronat en 1947 en réponse au régime général, verse à ses assurés une pension complémentaire calculée sur la base d’un cumul de points. Les retraités ne sont pas des travailleurs, mais des inactifs qui ont droit au différé de leurs cotisations de carrière, consignées dans un compte. Malgré cet accroc, la retraite fonctionne encore largement comme un droit au salaire lorsque, au début des années 1990, débutent les « réformes ». Le taux de remplacement du dernier salaire net par la première pension nette pour les salariés du privé à carrière complète nés en 1930 s’élève alors en moyenne à 84 %, selon une fourchette allant de 100 % pour une dernière rémunération égale au salaire minimum à 60 % pour un dernier salaire supérieur à 3 000 euros (2). On mesure là l’incontestable réussite de l’affirmation du droit au salaire des retraités, que les conservateurs de droite comme de gauche combattent avec le même acharnement. En 1991, le premier ministre Michel Rocard préconise de modifier le calcul de la pension en portant la durée d’assurance au-delà de quarante annuités et en prenant en compte les vingt-cinq meilleures années de salaire au lieu des dix meilleures (3). M. Édouard Balladur s’empressera d’imposer ces mesures en 1993, et les gouvernements ultérieurs les durciront au point que le taux de remplacement moyen a baissé depuis lors de dix points. Après trente ans de réforme, le président Emmanuel Macron estime que le fruit est mûr pour en finir avec le droit au salaire des retraités : il s’agit non plus seulement de baisser les pensions, mais de remplacer le droit au salaire continué par un versement différé des cotisations. En somme, d’organiser le régime général, le régime des fonctionnaires et celui des salariés à statut sur le modèle de leur opposé, l’Agirc-Arrco. Comment sortir de la défaite des trente dernières années ? Certes, la retraite a majoritairement été conquise comme un droit au salaire continué, mais avec deux limites qu’il s’agit aujourd’hui de dépasser. D’une part, la pension ne peut plus progresser. D’autre part, le remplacement du salaire de référence varie en fonction de la durée de carrière, ce qui pénalise fortement les travailleuses. Avec le système actuel, l’écart des rémunérations de vingt-cinq points entre hommes et femmes se transforme en un gouffre de quarante points de leur pension de droit direct — sans les réformes, la différence serait tout de même de trente points, signe qu’il faut en changer la structure (4). En outre, l’idée de conditionner les retraites à une durée d’activité contredit le projet fondamental porté par le droit au salaire : les retraités sont des travailleurs libérés de l’emploi, et leur pension exprime leur contribution présente, et non passée, à la production de valeur (5). Cinquante ans, le moment adéquat pour libérer les salariés Assumer sans complexe le droit au salaire lié à la personne supposerait d’en avancer l’âge, à 50 ans par exemple. Ce seuil d’entrée en retraite qui avait été conquis pour une partie des marins, des mineurs ou du personnel de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) ou de la Régie autonome des transports parisiens (RATP) (6) correspond à un moment de la carrière où le risque de licenciement et la difficulté de retrouver un emploi s’accroissent. C’est aussi un âge où l’on a parfois fait le tour de son métier, où les travaux pénibles et les horaires décalés pèsent sur la santé, où la tournure mortifère que le management impose même aux activités les plus appréciables exaspère ; mais où, le salaire étant lié au poste, on n’a pas d’autre choix que de rester… Ainsi 50 ans apparaît-il le moment adéquat pour libérer les salariés du marché de l’emploi. Sitôt cet âge atteint, chacun percevrait jusqu’à la mort un salaire au moins égal au salaire moyen (2 300 euros net aujourd’hui) et plafonné par exemple à 5 000 euros net par mois. Il serait un droit politique, avec une progression possible jusqu’à la mort par des épreuves de qualification. Nulle référence aux annuités ou aux trimestres n’entrerait plus alors dans le calcul de la pension : la retraite ne marque pas l’entrée dans l’inactivité, mais l’engagement dans une activité libre, rémunérée par un salaire lié non plus à l’emploi mais à la personne, et payé non plus par l’entreprise mais par les caisses de sécurité sociale. Cette utopie concrète s’attaque, en termes de droit comme de responsabilité, à l’un des piliers du capitalisme : sous ce régime, le travail productif est extérieur aux travailleurs. En effet, ces derniers ne sont pas reconnus comme producteurs en tant que personnes, mais en tant que vendeurs de force laborieuse. Ils n’exercent aucune responsabilité sur le travail productif qu’organise la bourgeoisie capitaliste. Bien entendu, la conquête de cette prérogative suppose celle de la propriété de l’outil de travail. Mais un régime unique de droit au salaire à 50 ans contribuerait à faire sauter le verrou de la séparation entre, d’un côté, les travailleurs et, de l’autre, les fins et les moyens de la production. La valeur anthropologique du travail ne découle pas seulement de l’utilité des biens et des services produits, mais aussi de la valeur économique que ces derniers engendrent. L’amputer de cette dimension en sonnant la fin du travail productif à la retraite revient à appliquer la même violence sociale — au nom de l’âge — que celle exercée traditionnellement au nom du genre (le travail public comme privé assigné aux femmes et considéré comme « certes utile mais non productif »). Poser les retraités comme travailleurs, récuser la légitimité d’un temps de vie « après le travail », représente également un pas décisif pour rendre illégitime l’existence d’un temps adulte « avant le travail », ce funeste parcours d’insertion vécu par la majorité des salariés nés depuis le début des années 1970. C’est donc une étape vers le droit politique au salaire dès 18 ans. Sous ce régime esquissé dans l’immédiat après-guerre et qu’il nous incombe aujourd’hui de généraliser, tout adulte reçoit à 18 ans non seulement le droit de vote, mais également les inséparables droits à la propriété de l’outil de travail et au salaire qui le reconnaissent comme producteur de valeur. Être citoyen ne consisterait plus à payer des impôts et à abandonner la création de valeur à la logique prédatrice du capital, mais à exercer sa coresponsabilité dans la production. Les retraités pourraient devenir l’avant-garde d’une telle conquête. Disposant à 50 ans de leur salaire comme d’un droit politique, ils décideraient de quitter leur entreprise ou d’y demeurer. Dans le premier cas, ils seraient encouragés à intégrer ces entreprises alternatives aujourd’hui très nombreuses dans l’artisanat, l’agriculture et les services (maraîchers bio, coopératives…). L’expérience des jeunes retraités contribuerait à la viabilité économique de ces sociétés, qui n’auraient pas à leur payer de salaires, mais dont les cotisations alimenteraient le dispositif. Au lieu du bénévolat où se trouvent aujourd’hui confinés des millions de retraités tenus pour improductifs, ce modèle dynamiserait un secteur communiste, c’est-à-dire où les travailleurs décident quoi, pourquoi et comment ils produisent. Les retraités choisissant de poursuivre l’activité au sein de leur entreprise bénéficieraient d’une protection contre le licenciement, analogue à celle des délégués syndicaux aujourd’hui, et exerceraient une responsabilité dans l’organisation du travail concret. Les entreprises alternatives ne peuvent rester les seules porteuses d’une production maîtrisée par les travailleurs eux-mêmes. Dans les grands groupes comme au sein des services publics prisonniers d’un mode de gestion capitaliste, les travailleurs doivent conquérir la responsabilité de l’auto-organisation. Il faut pour cela des salariés d’expérience, protégés par leur salaire à vie et non licenciables. Le syndicalisme trouverait dans ces quinquagénaires retraités les acteurs d’une bataille frontale contre des directions au service des actionnaires et le management déshumanisant. Qui aurait dit qu’un conflit sur les retraites raviverait tant d’espoir et de désirs ? Nicolas Castel & Bernard Friot Sociologues, auteurs respectivement des ouvrages La Retraite des syndicats et Le Travail, enjeu des retraites, La Dispute, Paris, respectivement 2009 et 2019. ------------- (1) Lire Bernard Friot et Christine Jakse, « Une autre histoire de la Sécurité sociale », Le Monde diplomatique, décembre 2015. (2) « Retraites : renouveler le contrat social entre les générations », Conseil d’orientation des retraites, La Documentation française, Paris, 2002. (3) « Livre blanc sur les retraites. Garantir dans l’équité les retraites de demain », Commissariat général du Plan, La Documentation française, 1991. (4) Cet ordre de grandeur s’appuie sur un article — à actualiser — de Carole Bonnet, Sophie Buffeteau et Pascal Godefroy, « Les effets des réformes des retraites sur les inégalités de genre en France », Population, vol. 61, no 1, Paris, 2006. (5) Lire Bernard Friot, « Retraites, un trésor impensé », Le Monde diplomatique, septembre 2010. (6) Les militaires, les danseurs de l’Opéra de Paris et les fonctionnaires parents de trois enfants pouvaient même sous certaines conditions liquider leur retraite avant cet âge. -------------------- Bamboula ça reste à peu près convenable
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#27472
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![]() #TeamZemmour ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 48,903 Inscrit : 25/02/2009 Lieu : Berlin, Zion Membre no 813 Tribune : Autre club ![]() |
Tu crois vraiment à tout ce que tu racontes ?
-------------------- J'en suis au même niveau.
Sauf que moi je peux pas enchaîner 2 jours de suite :ph34r: 1970 - 2010 |
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Message
#27473
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![]() Bobo ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 33,752 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 39 Tribune : Non précisée ![]() |
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#27474
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![]() ikki c'est Paris ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,718 Inscrit : 30/12/2008 Lieu : Paris, 75 Membre no 50 Tribune : Canapé ![]() |
![]() -------------------- Bamboula ça reste à peu près convenable
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Message
#27475
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![]() Élite consanguine ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 9,956 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 32 Tribune : Canapé ![]() |
Un article de Bernard Friot maintenant.
![]() C'est parfois intéressant d'écouter quelqu'un qui pense complètement autrement mais bon... Là on est sur la réforme d'un système à plusieurs dizaines de régimes vers un système unique. C'est de la technique avec un peu d'idéologie derrière. La plupart des discussions que j'y vois associé sont malheureusement surtout des excuses pour servir un agenda politique à tous les révolutionnaires. Sur la réforme elle même, on en apprend finalement bien peu et ça préfère parler idéologie... Si t'as envie de parler d'alternative au capitalisme, on s'éloigne un peu de cette putain de réforme... Et franchement, tu voudrais vraiment que toutes les lubies de Friot soient mises en application un jour ? Sur un plateau TV c'est sympa et ça permet parfois de réfléchir autrement mais dans la pratique, pas certain que beaucoup aient vraiment envie de sauter le pas. En attendant tu l'as trouvé intéressant cet article sur BlackRock ou t'es d'accord pour dire qu'il est bâclé voir trompeur ? |
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Message
#27476
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![]() Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Adhérents CulturePSG Messages : 16,136 Inscrit : 23/06/2011 Membre no 7,961 Tribune : Non précisée ![]() |
Parfois des états finissent par légiférer pour empêcher le privé de faire n’importe quoi afin de protéger la population (souvent de manière trop lente et insuffisante en raison des lobby) Je parlais pas d'une situation générale, mais une situation ou une entreprise se sert de l'état pour justement légiférer à son avantage (exemple) ![]() Enfin c'est ce que j'ai compris de ce que tu disais au moins. Je regardais un reportage y un certain temps, je sais plus le sucre, la malbouffe ou les additifs, et quelqu’un disait un truc très juste. Les libertariens refusent que l’état vienne s’occuper de leur assiette. Ce qui a première vu s’entend. Mais c’est considérer que le consommateur se bat a armes égales avec l’industrie agroalimentaire, ce qui est faux. Bref comme je dis toujours c’est un peu plus du cas par cas, mais on était clairement mieux quand l’état roulait que pour sa gueule et n’était pas sous l’influence du privé, on va dire qu’il y avait une sorte de balance même si ca pouvait être mauvais des deux côtés. La c’est trop souvent l’union de la peste et du choléra. Les libertariens se battent aussi pour une transparence totale de ce qu'il y a dans les produits alimentaires (pour ce cas précis), les origines, les intrants, etc. Tu peux pas analyser une facette sans l'autre. Et même si chacun n'est pas capable de déterminer ce qui est bon ou pas (en imaginant que ce soit faisable de manière absolue), il compte sur la création d'entreprises et d'associations qui pourront fournir se service. Parce que compter sur l'état pour le faire c'est prendre un certain nombre de paris risqués : - Qu'il en ait quelque chose à foutre réellement - Qu'il soit capable de le faire comme pour tous les autres sujets pour lesquels il n'est pas spécialistes (pas autant que les mecs de l'industrie agro en tout cas) - Qu'il n'y ait pas de corruption/conflit d'intérêt Tu prends l'exemple de l'alimentation, les conseils des nutritionnistes changent tous les 10 ans et t'as encore du tout au tout en partant du vegan au cétogène. Tout ça sans compter que s'il met plus d'argent que nécessaire ce sera encore ça de gâcher et pas disponible ailleurs. Bref, comme toujours. Le sujet est compliqué et il n'y a pas de solution immédiate ou simple. Même si la tentation de croire qu'avec l'état ce serait possible est sexy. |
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Message
#27477
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![]() Coup de fusil dans ton cul, cousin ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 23,340 Inscrit : 01/05/2013 Lieu : 78 Membre no 9,271 Tribune : Viré du stade ![]() |
-------------------- Champion Comunio 2019
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Message
#27478
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 1,397 Inscrit : 06/09/2017 Membre no 11,596 Tribune : Non précisée ![]() |
Qassem Soleimani mort ça va créer un nouveau cercle de violences partout dans la région avec un nombre jamais vu de gogoles belliqueux. L’Arabie Saoudite va probablement bien manger pour les autres. Les irakiens aussi vont bien payer de s’être soumis aux iraniens, c’est jamais sans conséquence de laisser sa souveraineté à des étrangers, les syriens et les libyens l’ont toujours pas compris ![]() Mais qu’est ce que c’est bon de voir les iraniens et surtout cette salope de Qassem Soleimani pris à leur propre jeu de provocs ![]() Quel message débile... -------------------- - Qui est cet homme ? Et pourquoi son enthousiasme n'est-il pas puni ? -
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Message
#27479
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![]() Ouh ah Banlieue rouge ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 13,096 Inscrit : 09/01/2009 Membre no 91 Tribune : Non précisée ![]() |
https://www.lemonde.fr/police-justice/artic...tions&embed
Quelqu'un qui a un compte Le monde pourrait mettre en ligne l'article svp? Ça a l'air assez abominable... |
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Message
#27480
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Débutant ![]() Groupe : Members Messages : 304 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 321 Tribune : Viré du stade ![]() |
https://www.lemonde.fr/police-justice/artic...tions&embed Quelqu'un qui a un compte Le monde pourrait mettre en ligne l'article svp? Ça a l'air assez abominable... Spoiler :
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Version bas débit | Nous sommes le : 05/05/2025 10:28 |