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La conclusion de leproux... Elle est pas du journaliste, elle est de Leproux, et elle permet de faire douter de tout le reste de l'article avec notre "double discours". Et elle lui laisse le dernier mot.


Ca donne l'impression d'un journaliste incapable de prendre position, et qui ressent le besoin d'équilibrer les comptes, alors qu'il n'y a pas lieu de le faire.


Je retiendrais la même phrase que Fabrice. 80%...
Quand je pense que nombreux sont les IAS à ne pas avoir fait de recours

Sinon dommage qu'il y ait cette formule malheureuse et absolument ridicule, "ceux qui sont morts pour le club". J'espère que c'est une erreur de transcription.

Selon les informations du Monde, il y a eu cent treize recours en annulation devant l'ensemble des tribunaux administratifs du pays depuis le 16 janvier 2007, date de la première décision. Soixante-douze cas ont été jugés au fond (le reste en référé) : cinquante-six ont été annulés, seize rejetés. Près de 80 % des interdictions administratives de stade sont cassées pour manque de preuve. "Les faits ne sont pas suffisamment caractérisés et individualisés, souligne Brigitte Kadri, avocate spécialisée dans le droit du football, c'est l'arbitraire." Peu importe ! "Le temps du recours, coûteux et qui peut prendre des mois, le supporteur est éloigné du stade, explique François Gilbert, un avocat qui a annulé quelques IAS, c'est ce qui compte." Ce qui expliquerait pourquoi l'Etat n'interjette pas appel quand il perd.

" Les supporteurs sont les boucs émissaires rêvés, ils sont jeunes, ils font peur aux bourgeois, personne ne va les soutenir, ajoute M. Gilbert. Rien ne dit que dans l'avenir ce genre de mesures ne soit pas appliqué à d'autres catégories de personnes. Tout y est : le blocage d'une partie du territoire, les rétentions administratives et ça passe, personne ne dit rien." Même l'ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet (PCF), s'alarme de cette dérive sécuritaire et rappelle que " la chasse aux hooligans relève de la justice à cent pour cent".

Malgré ces mises en garde, les législateurs ont choisi de renforcer la sanction administrative. C'est la Loppsi 2, votée récemment à l'Assemblée nationale, qui prévoit de porter les IAS à douze mois, voire vingt-quatre en cas de récidive, et qui a durci les "interdictions de déplacement individuel ou collectif de supporters lors d'une manifestation sportive". Jeudi 10 mars, le Conseil constitutionnel a d'ailleurs validé ce dernier dispositif si décrié.

Merci Le Monde, ça fait du bien de lire un article long et équilibré sur le sujet. Autant j'en ai plus rien à foutre de Auteuil/Boulogne, autant le flicage et les atteintes aux libertés fondamentales de personnes ciblées pour leur origine ou leur passion c'est un putain de scandale dans notre République.
C'est un peu noyé dans l'article mais ça mériterait d'être enfin davantage soulevé. Il manque une mention du scandale des IDS de Sainté aussi.

Sinon dommage qu'il y ait cette formule malheureuse et absolument ridicule, "ceux qui sont morts pour le club". J'espère que c'est une erreur de transcription.

je confirmer, les gens bien l'avoir relevé; domage, dur parce que ça pas desservir notre cause, tant pis mais dur

fuck, le fond y et pas la forme, ais ça resteé, domage cte formulation parce que les gens vont voir ça, ça fait rtop geurere , pas asé spporter pacifique

biz

Ça me fait penser (attention, toutes proportions gardées) aux premières mesures antisémites dans l'Allemagne Nazie des années 30 (j'ai bien dit toutes proportions gardées!), avec une opinion publique peu réactive, et un prélude à des mesures de plus en plus radicales...

Le Monde dans toute sa grandeur...C'est pas un journal de merde pour rien...Pour une fois qu'y avait une tribune dans un canard, c'est dommage...

Ça me fait penser (attention, toutes proportions gardées) aux premières mesures antisémites dans l'Allemagne Nazie des années 30 (j'ai bien dit toutes proportions gardées!), avec une opinion publique peu réactive, et un prélude à des mesures de plus en plus radicales...

Complètement hors de propos, aucune comparaison possible. Tu parles d'un période où les gens crevaient de faim., les juifs devenant la cause de tout leur malheur. Je comprends pas qu'on puisse en arriver à penser ça

Laisse, Robin Leproux c'est le nouveau Adolf...

Complètement hors de propos, aucune comparaison possible. Tu parles d'un période où les gens crevaient de faim., les juifs devenant la cause de tout leur malheur. Je comprends pas qu'on puisse en arriver à penser ça

Laisse, Robin Leproux c'est le nouveau Adolf...

Complètement hors de propos, aucune comparaison possible. Tu parles d'un période où les gens crevaient de faim., les juifs devenant la cause de tout leur malheur. Je comprends pas qu'on puisse en arriver à penser ça

LOPPSI 2 est un renforcement du droit administratif... Droit qui puisse sa source sur des règlements du régime de Vichy.

LOPPSI 2 est un renforcement du droit administratif... Droit qui puisse sa source sur des règlements du régime de Vichy.

Contrairement à la Pologne, l'Allemagne au début des années 30 n'étais pas plus antisémite que ça (mis à part la théorie du coup de poignard de 1918 par les juifs et les soviétiques).. Après voila on va pas refaire l'histoire et débattre et tout, j'ai bien insisté sur le fait que c'était à peine comparable (et je sais de ce que quoi je parle..).

Après c'est surtout le mécanisme qui m'a fait penser à ça, le processus, et bien sûr j'aurais bien du le préciser , on en est pas au même point que l'Allemagne Nazie (on rale tout le temps mais on le dit pas assez, on a quand même pas mal de chance d'habiter en france!).

Fin du HS pour moi

Je mettrai quand même un bémol sans aller jusqu'au point godwin.

Avec la loi LOPPSI 2 on a pour des sujets très diverses un même objectif qui pour moi est très important (Un fondement de notre démocratie) et qui est la remise en question de notre équilibre des pouvoirs avec des prérogatives du pouvoir judiciaire qui passent vers le pouvoir exécutif. Plutôt que d'attendre une décision de justice qui serait indépendante du pouvoir en place avant de mettre en application une décision, on a une décision prise directement par l'exécutif sans le moindre contre-pouvoir et la justice agit à postériori. On voit ça aussi avec HADOPI où une structure inféodée au pouvoir en place peut priver un foyer d'internet ou du téléphone (reconnus comme droits fondamentaux par l'Europe) ou sanctionner avec des amendes ahurissantes.

On peut raisonnablement sans tomber dans l'excès se demander si l'on veut que des décisions de justice touchant aux liberté fondamentales le soient par des autorités administratives controlées par le pouvoir exécutif plutôt que par des juges et si ce ne sont pas là les prémices du ou d'un totalitarisme quand le préfet remplace le juge.