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02/02/2009 23:41
Message
#1
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Légende Groupe : Modérateurs Messages : 18,719 Inscrit : 26/12/2008 Lieu : Poissy Membre no 17 Tribune : Non précisée |
Citation Bryan Mavinzi rejoint le PSG Le jeune Bryan Mavinzi intégrera le centre de préformation du PSG pour les saisons 2009-2010 et 2010-2011. Source : PSG.fr |
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13/04/2010 19:32
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#2
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Légende Groupe : Rédacteurs Messages : 20,217 Inscrit : 11/01/2009 Membre no 491 Tribune : Non précisée |
Citation PARIS, LA FORMATION DE COMBAT Souvent raillé pour avoir laissé échapper nombre de futurs grands joueurs passés par l'ïle-de-France, le Paris-SG a appris à se défendre. Par Vincent Villa. En juillet dernier, les dirigeants parisiens se sont parés d'une vertu propre aux gardiens de but, l'anticipation, en faisant parapher un premier contrat professionnel de trois saisons à un jeune portier de seize ans et quatre mois. Il s'agit d'Alphonse Aréola, ultime rempart de la sélection française des moins de 17 ans, seulement battu en matière de précocité par un attaquant, Eden Hazard, qui avait un mois de moins au moment de signer son premier engagement avec le LOSC. Sa réputation de futur crack, qui a déjà alléché les recruteurs étrangers, a sans doute obligé le PSG à l'attraper au plus vite au lasso, pour le retenir. Ce natif du XVe arrondissement pourrait donc découvrir l'élite sous les couleurs du club de la capitale, qui détient avec Alexandre Letellier (19 ans) un autre élément d'avenir à un poste jusque-là très chichement pourvu par le centre de formation. De fait, créer une équipe avec des footballeurs en activité qui ont débuté parmi l'élite sous les couleurs du PSG, c'est se heurter principalement à la quête d'un gardien. Il faut aller débusquer jusqu'à Châteauroux Vincent Fernandez, âgé de trente-cinq ans, pour composer un onze qui possède une certaine allure mais paraît bien pâle face à la constellation de joueurs ayant évolué en Île-de-France sans être happés par le PSG. Entre les deux équipes, il n'y a pas vraiment de match, comme l'indique le résultat si l'on comptabilise les internationaux A: 10-1. "C'est vrai que Paris ne forme pas forcément des éléments qui vont en sélection, admet Patrice Lecornu, ancien responsable du centre de formation. Mais il souffre d'une fausse réputation, car on dit de lui qu'il n'a jamais sorti de joueurs. Entre L1 et L2, ils sont nombreux. Après, même s'il existait quatre grands clubs au sein de la capitale, ce ne serait pas suffisant pour retenir tous les joueurs de la région." De plus en plus de moyens financiers. Bertrand Reuzeau partage le même constat, plus teinté de réalisme que de fatalisme. "Si l'on regarde la génération née en 1989, sur quatre-vingt-neuf pros, il y en a vingt-cinq à trente originaires d'Île-de-France, affirme l'actuel patron du centre de formation. On ne peut pas prendre tout le monde tous les ans. En outre, tous les clubs de L1 sont représentés dans la région. Généralement, sur une année, il y a environ vingt-cinq très bons joueurs, parmi lesquels cinq ou six sortent du lot. Les gros clubs de province vont chacun faire l'effort sur un élément, alors qu'on aimerait les avoir tous. On est le club le plus attaqué dans le domaine du recrutement, qui devient très, voire trop précoce." Des chercheurs de talents mandatés par des équipes de L1 pour assister à des rencontres de moins de 13 ans, voire moins de 11 ans, symbolisent cette bataille permanente face à laquelle le PSG organise désormais une certaine résistance. Il est en effet devenu, avec Rennes, un des deux clubs français qui sollicitent le plus leur portefeuille pour aimanter les jeunes, alors que les moyens financiers étaient inexistants voilà dix ans, lorsque la chasse aux talents précoces a débuté. "Je suis arrivé au PSG en 2000, un an après François Gil, alors responsable du centre de préformation, raconte Patrice Lecornu. La toute première chose qu'on ait faite est de mettre des joueurs doués dans le centre de préformation: on a voulu avoir les meilleurs à l'âge de douze ans pour les préparer très tôt et gommer d'entrée leurs défauts. L'approche était très pointue." Mais une méthode qui vise à planter des graines de qualité supérieure dans ses serres n'est féconde que si l'équipe première peut proposer la récolte sur son étal. Sous l'ère Canal +, la vitre parisienne, garnie de stars, n'offrait guère de produits maison au regard des chalans. "Le projet de Canal n'était pas de faire jouer les jeunes et, du coup, c'était aisé pour les autres clubs de leur dire qu'ils avaient très peu d'opportunités d'intégrer le groupe pro, constate Bertrand Reuzeau. C'est devenu possible grâce au changement opéré avec Colony Capital: la porte a été ouverte pour qu'on ne se contente pas de sortir des jeunes de CFA ou de former pour d'autres clubs. Les entraîneurs ont adhéré à ce projet: Guy Lacombe a lancé la génération 87, puis Paul Le Guen a pris le relais." Du coup, le paysage de l'équipe première à été bouleversé par l'intrusion de petits hommes encore verts: enfantés pour la quadi-majorité par la préformation, Mulumbu, Mabiala, Chantôme, Sakho, Arnaud, Sankharé, Boli, Ngoyi, Makonda, Maurice ou Ngog ont profité des restrictions budgétaires pour tenter leur chance à la Bourse des valeurs montantes. De plus en plus de jeunes en sélection. L'énumération de leurs noms induit cependant un constat mitigé, car seul Sakho s'est immiscé dans le onze titulaire. De plus, pour l'instant, on ne sent pas venir un crack qui aurait sa place dans l'équipe d'étoiles qui a échappé à la galaxie du PSG. "On n'a pas sorti de Messi, c'est vrai, juge Lecornu. Mais Ngog évolue à Liverpool, quand même. Il y a Chantôme, aussi. Et puis, Sakho a un plus que les autres ne possèdent pas." Mais le défenseur central des Espoirs a souvent montré des moins au cours de cette saison dont le déroulement ne facilite sans doute pas l'assimilation des plus jeunes. Si l'on met de côté l'exercice 2008-2009, les mauvais résultats sont d'ailleurs une constante depuis 2006, ce qui n'offre pas un contexte idoine à ce travail de formation qui n'a sans doute pas livré toutes ses pépites. "Entre les équipes de 15, 16 et 17 ans, on compte seize internationaux, souligne Reuzeau. Il n'y en avait pas autant avant. Le changement de cap du club l'explique. Pour l'instant, au niveau de l'équipe première, on n'est pas aussi mal que ça, car il n'y a pas beaucoup de joueurs de moins de vingt-trois ans titulaires en L1. A nous de trouver une osmose entre stars et jeunes, pour que ces derniers s'intègrent. Il y a eu de la postformation avec Lacombe et Le Guen. Avec Kombouaré, ça commence, quelques jeunes s'entraînent avec le groupe pro depuis janvier. Il fallait une transition. On essaie de trouver le bon fonctionnement." Coincée entre un centre qui désire légitimer sa politique et un entraîneur soumis à l'impératif des résultats, la formation parisienne se cherche encore une voie et un visage: celui d'un grand joueur appelé chez les Bleus. Citation Dribblé par Ben Arfa et Obertan Parmi les nombreux joueurs qui ont filé entre les doigts des formateurs parisiens figure Hatem Ben Arfa, prodige de Clairefontaine courtisé par la France entière. "On a reçu le joueur, sa famille et son conseiller, se souvient Patrice Lecornu. On a fait des efforts comme rarement. Mais il a signé à Lyon." L'OL a ainsi capturé ce natif des Hauts-de-Seine venu au football dans le sud-ouest de Paris, à l'opposé de la banlieue nord-est d'où est issu Gabriel Obertan. "Lui aussi était sollicité de tous côtés, ajoute Lecornu. On avait passé un "deal" avec ses parents, car il ne voulait pas venir si on appliquait la clause l'obligeant à ne plus pouvoir partir sans l'accord du club dès lors qu'il signait en tant qu'aspirant. Alors on lui a dit: "Tu viens pendant deux ou trois ans et, si tu ne veux pas signer de contrat, on s'engage à te laisser partir." C'est ce qui s'est passé, car il a fini par rejoindre Bordeaux. On ne l'a pas bloqué, alors qu'on en avait le droit." La parole donnée a prévalu contre le règlement. V.V. France Football |
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