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[Centre de formation] Revue de presse, Uniquement les articles de la presse, aucun commentaire
Dubdadda
posté 29/03/2012 18:28
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Le PSG pour 3 ans au NextGen Series !

Le PSG vient de signer un accord pour faire participer son équipe U19 aux trois prochaines éditions du NextGen Series, un prestigieux tournoi international réunissant chaque année les futures étoiles du ballon rond, à Londres.

Le PSG pour 3 ans au NextGen Series !

Après les Blues de Chelsea il y a quelques jours, le club de la capitale s’engage donc dans cette épreuve, qui verra s’opposer la saison prochaine 16 à 24 clubs européens de premier plan. Paris sera donc de l’autre côté de la Manche l’un des deux représentants du football tricolore, en compagnie de l’Olympique de Marseille.

Les futures générations prometteuses Rouge et Bleu se frotteront donc à d’autres ténors continentaux, tels que le FC Barcelone, ou autre Manchester City. Et bien sûr l’Inter Milan, récent lauréat en finale de l’édition inaugurale face à L’Ajax d’Amsterdam, sur la pelouse du Matchroom Stadium de Leyton Orient.

Mark Warburton, co-fondateur de l’évènement en août 2011, a tenu à saluer l’arrivée du PSG dans ce tournoi rassemblant le gotha européen : « Le PSG est reconnu pour la qualité de son travail et son développement auprès des plus jeunes. Certains des meilleurs éléments européens sortent de leur centre de formation. Nous sommes donc enchantés d’accueillir un club aussi prestigieux. »

Une satisfaction partagée par Bertrand Reuzeau, Directeur du centre de formation parisien : « Nous serons très fiers de représenter le football français avec l’OM. Ce sera un bon test et une belle expérience pour nos jeunes d’avoir l’occasion d’être confrontés aux meilleurs clubs européens. On souhaite donc que le club fasse meilleure figure possible au cours de cet évènement. »

Rendez-vous donc la saison prochaine, pour la première sortie des espoirs Rouge et Bleu dans la compétition…


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GI JOE
posté 18/04/2012 19:24
Message #142


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Bon ce n'est pas une nouveauté.

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Les jeunes en NextGen Series

Sorte de Ligue des champions des jeunes, les NextGen Series vont passer de 16 à 24 clubs la saison prochaine. Quatre nouvelles équipes sont déjà connues : Arsenal, Chelsea, l'Olympiakos et le PSG. Le 25 mars dernier, l'Inter avait battu l'Ajax en finale d'une première édition à laquelle Marseille avait participé (demi-finale).


lequipe.fr
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paseric
posté 14/05/2012 11:02
Message #143


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A l'école du FC Barcelone

Le PSG version Qatar projette de développer son centre de formation et d'en faire une référence en Europe. On sait déjà qu'il sera regroupé avec la section pro sur le nouveau site du futur centre d'entraînement. Ce week-end, Alain Roche, le responsable de la cellule recrutement, et Bertrand Reuzeau, le patron du centre de formation parisien, se sont rendus à la Masia, le centre de formation du FC Barcelone d'où sont sortis Messi, Xavi ou Iniesta ... Au programme de leur visite de travail : des rencontres avec les responsables locaux et une découverte approfondie de leurs méthodes de détection et de formation qui leur permet de renouveler régulièrement leur effectif professionnel.
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Noreaga
posté 22/05/2012 18:32
Message #144


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Laurent Bonadéi : « On est devenus une référence »

| Publié le 22.05.2012, 07h00


Laurent Bonadéi espère boucler sa première saison au PSG par un nouveau titre de champion de France U17, un an après le premier succès du club. | (LP/ÉRIC BALÉDENT.)

Ils sont logiquement favoris à leur propre succession. Un an après leur sacre national, les U17 du PSG, après avoir survolé leur groupe F cette saison, affronteront demain (17h30) à La Rochelle leurs homologues de l’OGC Nice pour le compte de leur premier match des phases finales. Leur entraîneur, Laurent Bonadéi, passé justement par le club azuréen, revient sur les performances de son groupe et recentre l’objectif final.
Entretien.

Quel regard portez-vous sur la saison régulière de votre équipe?
LAURENT BONADÉI. Sur le plan des résultats, le bilan est très satisfaisant. Avec 91 points, on n’est pas loin du record d’il y a deux ans (NDLR : 96 points). On a aussi une meilleure attaque avec les 24 buts de Moussa Dembélé. C’est par exemple 5 de plus qu’Ongenda ou 9 de plus que Bahebeck au même âge. Au-delà de ça, cette saison a été extrêmement enrichissante pour un groupe jeune, où tous les joueurs ont eu du temps de jeu pour pouvoir s’exprimer et progresser. Et puis, il faut également souligner le bon état d’esprit de tous ceux qui ont pu redescendre des U19 et qui ont su à chaque fois apporter leur contribution.

Et, à titre personnel, que retenez-vous de cette première année au PSG?
J’ai été extrêmement bien accueilli au club. J’y ai trouvé des joueurs réceptifs au discours, même si la fin de saison est difficile pour eux entre les études et le foot puisqu’on ne relâche pas la pression. Il y a ici un environnement favorable où les coachs tentent d’être complémentaires.. Après, les résultats aident forcément. Mais au PSG, on sait aussi qu’on n’a pas le droit de s’endormir sur nos lauriers.

Ce titre de champion de France est-il désormais l’objectif décrété?
Oui, forcément. On ne s’engage pas dans une compétition pour finir cinquième. On joue pour gagner, qui plus est quand on est à Paris. On a un titre à défendre. Mais cela ne veut pas dire qu’il faudra défendre sur le terrain, bien au contraire. Maintenant, il faut rester humble et mesuré car le groupe sera composé essentiellement de joueurs 1re année. Et il faudra savoir enchaîner trois matchs en quatre jours.

En tant que tenant du titre, vous serez forcément attendus au tournant…
On l’est déjà depuis un moment. Je l’ai senti dès notre retour du Qatar (NDLR : victoire de la Al Kass Cup au mois de janvier). On sent que nos adversaires cherchent à s’étalonner face à nous. Quelque part, on est devenus une référence. Mais c’est tant mieux, cela nous permet de disputer des matchs âpres face à des équipes motivées et à hisser notre niveau de jeu.

Le premier match vous opposera demain à Nice, votre ancien club. Que cela vous inspire-t-il?
Cela me fait d’abord plaisir de retrouver Manuel Pires (NDLR : directeur du centre de formation et entraîneur des U17) qui est un excellent formateur qui a mis en place un projet de jeu intéressant et qui dispose de plus en plus de jeunes internationaux. Ce match ne décidera pas tout de suite de la place de finaliste mais il est déjà extrêmement important.


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Dubdadda
posté 21/06/2012 10:38
Message #145


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Football National : le point aux SR Colmar Louisy-Daniel a signé, Dufrennes au PSG

Le Beauvaisien Wilfried Louisy-Daniel sera l’avant-centre colmarien pour la saison à venir. Photo archives DNA
Les SR Colmar ont bouclé leur recrutement avec la signature de l’avant-centre Wilfried-Louisy Daniel (Beauvais). Dans le même temps, Franck Dufrennes signe pro… au PSG pour encadrer la CFA.

Les discussions entamées il y a une quinzaine de jours avec Wilfried Louisy-Daniel (DNA du 6 juin) ont finalement abouti hier.

L’ancien avant-centre de Beauvais était hier à Colmar où il a déjeuné avec les dirigeants des Verts et paraphé son contrat qui le lie une saison avec le club alsacien.

Louisy-Daniel (26 ans) est un avant-centre puissant au gabarit impressionnant (1,87 m, 84 kg) dont Damien Ott, l’entraîneur des SRC, compte bien faire son point d’appui en attaque.

Dufrennes encadrera les jeunes

L’ancien Beauvaisien s’est révélé il y a trois saisons à Poissy en CFA 2 en inscrivant 23 buts en 28 matchs. Il a ensuite enchaîné sur une superbe saison en National avec Beauvais (32 matchs, 11 buts) puis une autre un peu plus mitigée (35 matchs, 4 buts) dans une équipe qui, il est vrai, tournait beaucoup moins bien.

Avec l’arrivée de Louisy-Daniel, les SRC ont bouclé leur recrutement pour le groupe National.

En sens inverse, le meilleur buteur colmarien de la saison écoulée, Franck Dufrennes, s’est finalement engagé avec… le Paris Saint-Germain.

« Sochaux était ma priorité. Ils me proposaient deux ans plus un, mais cela ne s’est finalement pas fait. J’ai ensuite eu des offres de Cherbourg et Créteil mais le PSG m’a contacté, raconte Franck Dufrennes. Ils m’ont proposé un contrat pro d’un an pour encadrer les jeunes de CFA. Ils ont recruté trois ou quatre joueurs de mon âge (24 ans) pour aider les jeunes à se maintenir. Ce sera l’objectif. »


En plus de cela, le joker colmarien de la saison écoulée aura la possibilité de s’entraîner avec le groupe professionnel. « Côtoyer des joueurs d’envergure internationale, un entraîneur comme Ancelotti, plus profiter des installations du Camp des Loges et avoir un pied dans le monde professionnel, c’est un rêve. »

Toujours dans le domaine du rêve, il y a cette possibilité d’intégrer épisodiquement le groupe de l’équipe une.

« Je ne suis pas naïf, ce sera très compliqué. Et même beaucoup plus que ça : il suffit de voir l’effectif du PSG. Je ferai de mon mieux et on verra… »

L’assemblée générale extraordinaire qui doit conduire à l’élection de Christophe Gryczka à la présidence des SRC aura lieu mardi 26 juin à 19h30 au Colmar Stadium.

DNA
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paseric
posté 26/06/2012 13:40
Message #146


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Quatre amicaux pour le PSG.
La réserve du PSG (CFA), qui reprend l'entraînement le 16 juillet, jouera tous ses matchs de préparation à l'extérieur : le 25 juillet à Caen ( b ) (CFA), le 28 juillet à Orléans (N), le 1er août à Poissy (CFA) et le 4 août à Compiègne (CFA).
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Dubdadda
posté 26/06/2012 16:31
Message #147


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Formation : Le calendrier de la Coupe Gambardella

La FFF a annoncé ce lundi le calendrier de la prochaine édition de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole. Découvrez le programme complet de cette épreuve à laquelle participeront les U19 parisiens.

Après avoir chuté en 8es de finale lors de cet exercice 2011-2012 face à Troyes (1-4), les jeunes talents Rouge et Bleu tenteront dans les prochains mois de s'offrir une belle aventure dans l'une des compétitions phares de la catégorie.

Le calendrier de la Coupe Gambardella-Crédit Agricole 2012-2013 :

Dimanche 18 novembre 2012
Finales régionales

Dimanche 9 décembre 2012
1er tour fédéral

Dimanche 13 janvier 2013
64es de finale

Dimanche 10 février 2013
32es de finale

Dimanche 10 mars 2013
16es de finale

Dimanche 31 mars 2013
Huitièmes de finale

Dimanche 21 avril 2013
Quarts de finale

Dimanche 12 mai 2013
Demi-finales

Samedi 1er juin 2013
Finale, au Stade de France

Source : fff.fr


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patou
posté 09/07/2012 07:07
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Tribune : Tribune Francis Borelli



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Adrien Rabiot : « Quelque chose de grand »

A17 ans, Adrien Rabiot vient de signer un premier contrat professionnel de trois ans avec le PSG. Depuis l’Autriche, où les Parisiens étaient hier en repos, le milieu de terrain a évoqué son parcours singulier depuis l’US Créteil, en passant par Manchester City.

Qu’est-ce que ça fait d’être le premier joueur à signer un contrat professionnel depuis que le PSG a été racheté par les Qatariens ?

Adrien Rabiot. C’est quelque chose de grand.
On dit que le centre de formation ne va plus servir à rien. Ma signature prouve que c’est faux.

A 13 ans, vous avez passé six mois à Manchester City avant de rentrer en France. Que s’est-il passé ?

Lors du dernier stage d’entrée à Clairefontaine, les recruteurs de Manchester City étaient présents. Ils ont dit à ma mère que mon profil les intéressait. On a pris la décision de partir en Angleterre. Tout se passait bien, mais après six mois, le club n’a pas respecté certains accords. Donc ma mère a dit stop et on est rentré.

Quel type de joueur êtes-vous ?

Je suis plutôt un milieu relayeur. J’aime bien être au cœur du jeu et toucher beaucoup de ballons. Sur le terrain, j’ai mon propre caractère, j’ai parfois tendance à m’emporter.

Votre mère gère vos intérêts. C’est assez rare dans ce milieu…

Depuis tout petit, elle m’a suivi partout, en Angleterre, dans le sud de la France. Elle a une place importante. Les agents, ce n’est pas trop son truc et pour l’instant, elle estime que ce n’est pas nécessaire. A chaque fois qu’il y en a un qui appelle, elle lui fait la même réponse. C’est elle qui était en face de Leonardo pour négocier mon contrat pro.
Votre père est atteint du locked-in syndrome (NDLR : maladie neurologique rare qui provoque une paralysie générale sauf des yeux et des paupières).

Comment gérez-vous votre relation ?

C’est compliqué, parce que mon papa est hospitalisé à Auxerre et je suis à Paris. La saison dernière, quand j’avais quelques trous dans le calendrier, on allait le voir avec ma famille. Mais c’est difficile. Tant qu’on ne vit pas cette maladie, on ne se rend pas compte. C’est un sentiment très frustrant. Depuis son accident en 2007, je me bats sur le terrain pour lui aussi.


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Poupou70
posté 10/07/2012 00:20
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Efficacité des centres de formation : le FCSM numéro un

Le classement des centres de formation français pour 2012 a placé pour la première fois le FC Sochaux-Montbéliard en tête. Plusieurs critères permettent d’établir ce classement, dont le nombre de matches disputés par des joueurs formés au club.

Il est publié chaque année par la Direction Technique Nationale de la FFF. Le classement des centres de formation français pour 2012 a apporté une bonne nouvelle au FCSM. Après six années consécutives d’hégémonie du Stade Rennais FC, le club sochalien termine sur la première marche du podium, qui plus est avec une avance plus que confortable sur son dauphin rennais (4.502 points contre 3.851,5 points). Derrière, on trouve l’Olympique Lyonnais (3.703 points), l’AS Monaco FC (3.682) et le RC Lens (3.401,5).

Si le total général de points obtenus par le centre de formation sochalien ne constitue pas un record historique, il s’en approche. Le FCSM poursuit par ailleurs une progression régulière. Classé dixième en 2005, le club a terminé sixième en 2007. Si, l’année suivante, le FCSM était tombé à la treizième place, il a été parmi les meilleurs ces quatre dernières saisons. Avec tour à tour une quatrième place en 2009 et en 2010 puis un troisième rang en 2011.

Chaque année, la DTN établit son classement en tenant compte de différents critères. Notamment le nombre de joueurs formés au club ayant signé un contrat professionnel, les matches que ces derniers ont disputés en Ligue 1 lors de la saison de référence ainsi que les sélections nationales honorées par les joueurs formés au club.

Entrent également en ligne de compte, pour rapporter des points, le taux de réussite aux examens scolaires et le niveau de diplôme des éducateurs du club. Autant de paramètres qui concourent à donner au FCSM ce premier rang au classement général, conforme à ses objectifs de formation des jeunes.

Le club récolte 2.304 points (loin devant le Stade Rennais FC qui totalise 1.634 points pour ce critère) au titre du nombre de matches joués en Ligue 1 par les jeunes issus de sa formation. Ce qui démontre parfaitement, si besoin était, l’émergence des jeunes au sein de l’équipe-fanion.

Classé sixième pour le nombre de contrats professionnels signés la saison dernière, le club est premier en terme de nombre de matches disputés par les joueurs issus de la formation. Le club est par ailleurs troisième au nombre des sélections nationales, deuxième sur le plan de la réussite scolaire et se classe au même rang pour le niveau de diplômes des éducateurs. Un impressionnant bulletin de fin d’année !

Le classement :
1. FC Sochaux avec 4502 points
2. Stade Rennais 3851,5
3. Olympique Lyonnais 3703
4. AS Monaco 3682
5. RC Lens 3401,5

fc.sochaux.fr et l'Equipe.fr


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Dagoberto
posté 11/07/2012 14:50
Message #150


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Les Gavroches du PSG

Mamadou Sakho et Clément Chantôme, deux produits de la formation parisienne, agitent la case transferts du mercato. La donnée la plus importante de l'équation étant, bien entendu, le fait que le PSG arrive à façonner des joueurs de football. Ou comment, après avoir été pendant très longtemps la risée de la formation française, le PSG s'est découvert une âme de formateur.


Un mec du quartier de la Goutte-d'Or capitaine du PSG, ça a de la gueule, mine de rien. C'est un peu l'histoire de Mamadou Sakho, un titi parisien comme les aimait Thierry Roland, feu le commentateur sportif au verbatim à la Audiard. Dans le sillage du grand Mamad', Clément Chantôme, moins en phase avec le quartier de Sakho et de la Scred Connexion, a également fait ses gammes au sein du club de la capitale. Deux blases que l'Olympique Lyonnais aimeraient coucher sur son effectif en cet été 2012. Deux produits de la formation parisienne. À ces deux joueurs, on peut ajouter les jeunes Neeskens Kebano, Loïck Landre et Jean-Christophe Bahebeck, qui ont commencé à traîner leurs guêtres avec les pros du PSG l'an dernier. Un refrain qui devient à la mode.

Actuellement en stage en Autriche, le PSG de QSI a emmené dans ses bagages une pléthore de jeunes issus du cru : Mike Maignan, Adrien Rabiot, Abdallah Yaisien, Jordan Ikoko, Alvin Arrondel et Younes El Baillal. Preuve que le PSG mise sur la formation. Et ça, c'est une nouveauté. L'arrivée de QSI n'a pas bouleversé cette donnée. Les Qataris ont d'ailleurs réaffirmé par le biais de Nasser Al-Khelaïfi, le président du club, que la formation faisait partie des priorités. « En venant à Paris, on savait que l’argent ne ferait pas tout, opinait-il dans L'Équipe. On n’est pas venus juste avec l’idée d’investir des millions et des millions. (…) Mais je suis convaincu qu’on peut trouver le nouveau Messi à Paris ou autour de Paris. Ce sera l’une des missions de notre centre de formation. »

Les rendez-vous manqués : Diaby et Évra

Car, avouons-le sans sourciller, pendant très longtemps, la formation parisienne s’approchait du néant. Le seul Nicolas Anelka ne pouvait occulter un gouffre sidéral en matière de formation et, surtout, de détection, notamment dans la liste des joueurs que le club francilien avait raté : Diaby ou Évra, pour ne citer qu'eux. Le déclic a eu lieu avec la génération Chantôme. Une promotion dans laquelle se trouvait également Youssouf Mulumbu, qui s'amuse aujourd'hui en Premier League, Larrys Mabiala (porté disparu en Turquie) ou encore Loris Arnaud (toujours au club). C'est le début de quelque chose. D'une prise de conscience sans doute. Depuis, Paname s'est efforcé de lancer chaque année ses meilleurs jeunes dans le grand bain (Sankharé, Ngoyi, Makonda, N'Gog, Sakho), tout en continuant à en rater certains, malgré une présence, en jeunes, au sein de la formation parisienne. C'est notamment le cas de Steven N'Zonzi (Blackburn), Johan Martial (Brest) ou Brice Dja Djédjé (Évian). Rien ni personne n'est parfait.

Areola, Rabiot et Ongenda, les crackinettes

Quoi qu'il en soit, le PSG s'efforce de ratisser l'Île-de-France autant que faire se peut. Un vivier de douze millions d'habitants où tous les autres clubs du pays, et même d'ailleurs, ont des bases avancées. Alors oui, il faut jouer des coudes. Et oui, le PSG a raté des jeunes et en ratera encore. Mais il y a un mieux. Notamment dans l'esprit. Il suffit de regarder les différentes sélections de France, des U15 aux U19, pour s’apercevoir de l'avancée francilienne en ce domaine. Paname fournit les sélections. Un postulat nouveau. Inédit. Révélateur. Dans les prochaines pépites, on peut d'ores et déjà citer Alphonse Areola, le grand gardien originaire des Philippines (comme Billy Crawford, aucun rapport), actuellement à l'Euro des U19 avec Jean-Christophe Bahebeck. En privé, le portier - une montagne - impressionne. Encore trop tendre pour être lancé dans le grand bain (19 piges), il fait partie des espoirs à surveiller au sein du club. Un mec que l'on couve.

Pierpoljak avec les pieds de Bodmer

Un peu comme la dernière trouvaille, Adrien Rabiot. Le grand échalas affole les scouts européens depuis sa puberté (à 13 ans, il a été recruté par l’académie de Manchester City avant de quitter l'Angleterre au bout de six mois, Ndlr). À seulement 17 ans, le PSG vient de lui faire signer son premier contrat pro et place de gros espoirs en lui. Un milieu élancé, chevelu et raffiné. Pierpoljak avec les pieds de Bodmer. Enfin, reste la petit merveille du millésime 1995 : Hervin Ongenda. Un buffle tout en muscles qui a mené (avec Rabiot, Arrondel et Yaisien) les U19 de David Bechkoura à une troisième finale en trois ans dans la catégorie (champions en 2010 et 2011, finalistes cette saison contre l'AJ Auxerre). Une manière d'attaquer l'avenir sereinement.

Rien ne dit que les jeunes cracks feront tous carrière. Mais la matière est plus sexy qu'il y a peu. On est bien loin des Gaël Hiroux, Fabrice Kelban ou Sébastien Vaugeois. Au PSG, le virage du pognon a été pris. Avec fracas. Celui de la formation a été négocié dans la discrétion et les premières récoltes sont plutôt bonnes. Que Sakho ou Chantôme restent au club, ce n'est pas le fond du problème - si problème il y a -, cela montre avant tout que le club francilien a rationalisé son vivier. Si même le PSG se met à former des joueurs, où va-t-on ?


http://www.sofoot.com/les-gavroches-du-psg-159267.html
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paseric
posté 12/07/2012 10:33
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Paris forme aussi des bleus
Le PSG ne se contente pas d'animer le marché des transferts. Ce soir, en demi-finales de l'Euro des moins de 19 ans, trois de ses joueurs (Areola, Bahebeck et Samnick) seront titulaires face à l'Espagne.

Avec tous les grands noms qui se succèdent au rayon des possibles arrivées, on oublierait presque que le PSG possède un centre de formation. Et pourtant, de ce côté-là, cela va plutôt pas mal. Au mois de mai, à l'Euro des moins de 17 ans, trois titulaires venaient du Paris-SG (Maignan, Bambock et Ongenda). Dans cet Euro estonien des moins de 19 ans, ils sont aussi trois à s'être imosés. Il y a d'abord le "fantasque" attaquant Jean-Christophe Bahebeck, "capable de tout, d'éliminer, de faire la différence seul, mais aussi de faire les auvais choix", selon le sélectionneur Pierre Mankowski. Il y a ensuite le "très rassurant" Alphonse Areola, "son énorme présence dans le but", un mec "très calme, posé mais pas timide". Et puis il y a son compagnon de chambre, Richard Samnick, qui a profité de l'opération du Stéphanois Kurt Zouma. "Lui, c'est le beau bébé, qui te regarde dans les yeux, très puissant et très sobre", raconte le technicien à propos du défenseur central. Etre trois Parisiens, ça aide pour se sentir à l'aise dans un groupe. "C'est sûr que ça facilite les choses", explique Areola, pendant que ses équipiers se moquent gentiment de la petite voix qu'il prend au téléphone, peu en adéquation avec son gabarit '1,91 m). "On se connaît depuis qu'on a quatorze ans, abonde Bahebeck. En ce moment, notre délire commun, c'est Call of Duty (un jeu vidéo en réseau)."

Malgré cette présence dans toutes les sélections de jeunes, le PSG n'apparaît cette année encore qu'au 14e rang du clasement des centres de formation établi par la Direction technique nationale. "C'est parce qu'il y a des critères franco-français", explique Bertrand Reuzeau, responsable de la formation à Paris. Pour la génération 1992, on a deux joueurs qui sont partis en Belgique, un au Danemark (...). Ce qui ne nous rapporte rien dans ce classement. Même si on forme pour l'Europe entière, on ne sera jamais premiers." Car figure, notamment, parmi ces critères le nombre de matches disputés dans l'équipe première. Et dans ce PSG version Qatar, difficile pour les jeunes de se faire une place. En fin de contrat stagiaire, Samnick espère un contrat pro. Bahebeck envisage un prêt dans un club de L1. Quant à Areola, il a reçu des propositions de clubs de L 2 pour un prêt, mais il s'est heurté à la volonté du club, qui souhaite le voir continuer à s'entraîner avec les pros tout en évoluant avec la CFA.
Romain Lafont

Espagne - France
19h, en direct sur Eurosport.
FRANCE : Areola (Paris-SG) - Foulquier (Rennes), Samnick (Paris-SG), Umtiti (Lyon), Digne (Lille) - E. Ba (Le Havre, L 2), Veretout (Nantes, L 2), P. Pogba (Manchester United, ANG), Kondogbia (Lens, L 2)- Vion (FC Porto, POR), Bahebeck (Paris-SG).
L'Équipe
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Dubdadda
posté 12/07/2012 16:00
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Focus sur 6 jeunes en Rouge et Bleu

Ils sont six. De 17 à 21 ans, six jeunes talents à avoir intégré le groupe professionnel parisien au cours de ce stage de pré-saison autrichien. Entretien groupé, depuis le camp de base du Paris Saint-Germain, à Stegersbach.

Focus sur 6 jeunes en Rouge et Bleu

Quelles sont vos premières impressions après ces premiers jours de stage au sein du groupe de Carlo Ancelotti ?

Abdallah Yaisien (milieu offensif, 18 ans) : « C’est forcément fort de travailler au quotidien avec les pros, on progresse beaucoup plus vite. Au cours des entraînements, c’est plus physique sur le terrain que dans nos catégories, tout va plus vite. C’est donc une belle expérience et on va en tirer très vite des enseignements. »

Alvin Arrondel (défenseur central, 18 ans) : « Je pense que ce stage ne peut être que bénéfique pour la suite de notre progression individuelle et également sur le plan collectif. On travaille tous dans un bon état d’esprit. »

Youness El Baillal (milieu offensif, 21 ans) : « Je suis tout nouveau au club. J’ai fait ma formation au Havre, où je suis resté 6 ans, et la saison passée je jouais à Mantes, d’où je suis originaire. Ensuite, j’ai signé au Paris Saint-Germain il y a peu, à l’origine pour évoluer avec la CFA mais me voilà avec l’équipe première depuis quelques jours. Etre ici, c’est déjà très bien. On est là pour apprendre au maximum et si l’on a l’occasion de faire des apparitions, on prendra bien sûr ! »


Qu’en est-il de votre intégration dans l’effectif ?

Jordan Ikoko (latéral, 18 ans) : « En ce qui me concerne, l’intégration a été réussie car j’avais déjà eu l’occasion de côtoyer l’effectif professionnel au cours de séances, la saison dernière. Les joueurs m’ont bien accueilli, on communique souvent. J’ai appris dernièrement que j’allais être du voyage, ici en Autriche, j’ai donc dû écourter mes vacances, mais ça en vaut la peine. ..»

Un mot sur le contenu des séances auxquelles vous participez chaque jour, au Stegersbach Stadion.

Mike Maignan (gardien de but, 17 ans) : « D’habitude lors des préparations de pré-saison, il y a plus de courses sans ballon. Mais me concernant je passe la grande majorité de mon temps au contact de Gilles Bourges, en charge des gardiens, et les spécifiques restent les mêmes sur la forme. Mais sur le fond, beaucoup de choses changent, car nous sommes ici dans le monde professionnel. Ce n’est plus de la formation, mais de la performance. »

Comment jugez-vous les infrastructures sur place ?

Alvin Arrondel : « Ici, les conditions sont idéales. Nous sommes dans un bel hôtel, presque coupés du monde extérieur et c’est parfait pour se reposer et récupérer. Le climat change aussi, car il fait beau et très chaud depuis notre arrivée, ce qui peut être difficile parfois. Le terrain d’entrainement est un vrai billard donc on a tout à disposition pour bien travailler. »

En ce qui concerne la vie de groupe ici, quelles activités animent votre temps libre, passé hors de la pelouse ?

Alvin Arrondel : « On se retrouve souvent, notamment avec Mike (Maignan) ou Adrien (Rabiot) pour faire une partie de console ou de billard dans la salle de vie du groupe, située dans l’hôtel. »

Mike Maignan : « Je tiens à préciser qu’en ce qui concerne les parties de console il n’y a pas de favori, c’est souvent serré mais je pense que l’on est plus fort que le reste des joueurs pros (rires) ! Finalement il n’y a que Youness qui ne joue pas trop, même si sa dernière prestation n’était pas si mauvaise ! »

Et sur le terrain cette fois, comment décrieriez-vous vos relations ?

Adrien Rabiot (milieu de terrain, 17 ans) : « La saison passée, on a tous joué ensemble, sauf Youness, qui vient de rejoindre le Paris Saint-Germain. Nous sommes arrivés au club à des moments différents mais nous avons évolué côté à côte ces derniers mois. Du coup, ça facilite la cohésion, on s’entend tous bien, et donc sur le terrain ça crée un lien entre nous, ce qui facilite la compréhension et permet d’aller chercher des résultats. »


Si vous deviez citer un joueur de l’équipe première qui pourrait faire office de modèle à vos yeux…

Mike Maignan : « Je dirais Maxwell, car même s’il a joué il y a peu au FC Barcelone, le meilleur club du monde pour moi à l’heure actuelle, il ne lâche jamais, même dans la difficulté. »

Jordan Ikoko : « Moi, ce serait Alex. Je le trouve calme, gentil et très marrant parfois ! Pour un joueur qui a évolué à Chelsea ou encore au PSV Eindhoven, il est abordable et s’investit tous les jours à l’entrainement. »

Le fait d’avoir quasiment tous été retenus en Equipe de France dans les différentes catégories de jeunes vous aide-t-il à vous construire ?

Abdallah Yaisien : « Oui, cette expérience nous sert. Pour ma part, j’ai été sélectionné avec les Bleuets en U16, U17 et U18, et je trouve qu’il y a des similitudes avec le monde professionnel. Le cadre de vie et le quotidien sont rythmés par des rituels comme la sieste, le déjeuner par exemple. Ici, c’est encore plus poussé bien sûr en terme d’encadrement et de suivi, du fait du prestige du club, mais il y a des parallèles. C’est toujours un avantage d’être appelé en sélection, on progresse plus vite. »

Dans quelques heures maintenant, Paris va entamer sa campagne de matches amicaux face au club local de Stegersbach. Comment abordez-vous ce premier rendez-vous ?

Youness El Baillal : « Ce premier match de préparation va permettre au groupe de renouer avec la compétition. Je pense que l’on aura tous envie de gagner, car nous sommes animés par un esprit compétiteur. Il faudra donc commencer par une victoire. »

Mike Maignan : « Cette rencontre en sera pas pour nous un match d’entraînement, car on peut marquer des points. Ce sera comme un match de championnat, on va donc faire tout notre possible pour donner le meilleur de nous-mêmes, si l’on fait appel à nous. »

Pour finir, que peut-on vous souhaiter pour cet exercice 2012-2013 qui se profile ?

Alvin Arrondel : « Je pense que l’on peut nous souhaiter de réaliser une très belle saison. Pour le moment rien de précis, on verra, mais juste d’emmagasiner du vécu pour l’avenir. »


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stoner_man
posté 15/07/2012 06:25
Message #153


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Moussa Dembélé, 16 ans, attaquant de l’équipe U 17 du PSG et de l’équipe de France, a signé vendredi un contrat pro de 3 ans avec Fulham (L 1 anglaise).

source: Le Parisien


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BiBi
posté 15/07/2012 10:54
Message #154


J'aime bien quand ça fait craque...
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Youness El Baillal

Jeune espoir du football français, Youness El Baillal a fait parler de lui cet été, lui qui vient de s'engager en faveur du Paris Saint-Germain. Pour Foot Mercato, le joueur vous raconte son parcours.


Le Paris Saint-Germain version QSI vise de grandes stars sur le marché des transferts, mais pas seulement. Le club de la capitale a en effet renforcé sa réserve, avec notamment l’arrivée de Youness El Baillal. Contacté par nos soins, le joueur vous raconte son parcours : « J’ai commencé petit à Mantes la Jolie, avant de partir au Havre à l’âge de 14 ans. J’ai fait six ans là-bas, jusqu’à l’année dernière où j’étais à Mantes en CFA. Et puis là, je viens de signer pro au Paris Saint-Germain. Je dirais que mes qualités sont la technique, la percussion, le un contre un, tout l’aspect individuel. J’ai pour modèle Cristiano Ronaldo, Messi, les joueurs de très haut niveau ».

Le milieu de terrain explique sa décision de rejoindre le Parc des Princes, non sans avoir une pensée pour Le Havre, club avec lequel il a fait une bonne partie de sa formation : « J’ai fait une bonne formation là-bas, même si c’est dommage que je n’ai pas signé pro. Ça a été un mal pour un bien on va dire, puisque je me retrouve à Paris. J’ai fait une grosse saison à Mantes, avec beaucoup de buts et de passes décisives. Automatiquement, beaucoup de clubs sont arrivés, dont Paris. Pour moi, Paris c’est le plus grand club de France, et puis c’est à côté de la maison aussi, ce qui me permet de rester avec la famille ».

Désormais au PSG, le joueur se veut mesuré quant à ses ambitions, commençant peu à peu à se faire à ce rêve éveillé : « Sur le coup, j’ai été surpris, mais je me dis que c’est dans un premier temps pour partir avec la réserve, je suis donc content. Pour l’instant, ça se passe bien, le groupe m’a bien accueilli. Personne ne se prend la tête. Au début, les deux premiers jours, c’était bizarre. Mais finalement, on prend l’habitude et ça devient normal. J’espère faire de mon maximum avec la CFA, et si on fait un jour appel à moi en pro je serai là ! S’il y a moyen de faire une apparition, je serai là, pas de souci ! » C’est tout le mal qu’on lui souhaite.


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paseric
posté 23/07/2012 10:40
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Pourquoi le PSG perd ses pépites
Deux jeunes talentueux du centre de formation, Moussa Dembélé et Ilan Boccara, ont quitté le club parisien pour tenter l’aventure à l’étranger. Explications.

Désireux de voir émerger le Messi parisien au camp des Loges, les investisseurs qatariens du PSG viennent pourtant d’assister à la fuite de deux jeunes talents. A l’image du sélectionné olympique marocain Abdelaziz Barrada, parti en 2010 car « on ne m’a pas donné ma chance alors qu’à Getafe (NDLR : L1 espagnole où il évolue actuellement), on m’a donné les clés du camion », Moussa Dembélé (16 ans) et Ilan Boccara (19 ans) ont choisi de s’exiler.
Le premier, attaquant qui compte 14 sélections (4 buts) en équipe de France U16, a rejoint Fulham (L1 anglaise), le second, international U19 néerlandais, l’Ajax Amsterdam (L1 hollandaise).
Impatience ou angoisse ?
Comme tous les clubs formateurs, le PSG reçoit régulièrement la visite de recruteurs des grands clubs européens au bord de ses terrains du camp des Loges. Et à chaque fin de saison, certains enrôlent des jeunes sur lesquels le club fondait beaucoup d’espoirs. Cette saison n’a pas échappé à la règle. « On sait que d’autres sont contactés par des clubs européens, cela prouve que le PSG devient un symbole d’excellence au niveau de la formation, confie le responsable de la formation, Bertrand Reuzeau. Mais globalement, ils sont contents de rester au PSG, ils savent que la formation va y être boostée. »
Une promesse des investisseurs qatariens qui n’a, a priori, pas suffi à retenir Dembélé. « Il était chez nous depuis les poussins, rappelle Reuzeau, il a refusé de rester, ce sont des histoires entre agents, c’est compliqué. Il part à l’étranger, avec tous les risques que cela comporte alors que sa formation est loin d’être finie. Il y a peut-être un peu d’impatience. » Impatience ou angoisse de se retrouver en concurrence avec Ibrahimovic ou Lavezzi pour une place au soleil? Quoi qu’il en soit, avec seulement deux départs, le recrutement de grands joueurs en Ligue 1 n’a pas créé une inquiétante fuite des talents. « Parce que pour le talent, il y a toujours de la place », conclut Bertrand Reuzeau.
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paseric
posté 02/08/2012 09:46
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Chez les filles, Paris aura aussi sa dream team

Après avoir modifié le visage de la L 1, le PSG version Qatar s’attaque maintenant au Championnat de France féminin. Et, là encore, le changement de dimension est aussi soudain que spectaculaire. Le club de la capitale, désormais entraîné par Farid Benstiti (45 ans) — quatre fois champion avec Lyon (2007 à 2010) —, ne lésine pas sur les moyens pour mettre sur pieds une dream team capable de rivaliser avec l’OL, double champion d’Europe et sextuple champion de France.


Certes, Louisa Necib, la meneuse de jeu des Bleues, a finalement préféré prolonger à Lyon. Mais plusieurs pointures internationales se sont laissé séduire par le projet : l’internationale costaricienne Shirley Cruz-Trana (27 ans, ex-Lyon), grande artisane du succès rhodanien en Ligue des champions, et deux joueuses allemandes mondialement reconnues : la défenseur Annike Krahn (27 ans, 81 sélections) et la milieue Linda Bresonik (28 ans, 69 sélections). L’Américaine Lindsey Horan (18 ans, ex-Colorado Rush), considérée comme l’un des plus grands espoirs outre-Atlantique, a aussi accepté de relever le défi. Et d’autres noms devraient suivre à l’issue des JO.

De grandes ambitions

« Si on veut être ambitieux, il faut renforcer encore ce groupe. Je veux ce qu’il y a de mieux », assure Benstiti. Le PSG, qui a reçu mardi le renfort de la latérale lyonnaise Aurélie Kaci (22 ans), a voulu conserver un noyau dur existant de sept ou huit joueuses au « profil professionnel » dont Laure Boulleau, actuellement aux Jeux. Toutes sont désormais engagées par le biais d’un contrat fédéral, ce qui change la vie de certaines. « On n’a plus à penser au boulot le dimanche soir après les matchs, c’est un vrai confort, explique l’une d’elles. Devenir pro, on en rêvait. »

En termes d’objectifs, pas de demi-mesure non plus. « L’ambition est d’être européen, explique Benstiti. Mais je veux que le PSG aille chercher le titre de champion, si possible dès cette année. » L’idée est bel et bien de marcher dans les pas d’Ibrahimovic et consorts. « Toutes proportions gardées, on se sent investis du même projet que les garçons, conclut Benstiti. On est dans une logique identique. Et il est formidable que Paris se donne aujourd’hui les moyens d’avoir une équipe féminine au plus haut niveau. »
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paseric
posté 06/08/2012 09:44
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« Un autre monde »
Youness El-Baillal, arrivé de Mantes (CFA) cet été pour renforcer la réserve parisienne, revient sur ses premiers pas avec les pros.


Il aurait pu signer trois ans à Saint-Etienne (L1) mais, pour des raisons personnelles, il a finalement préféré s’engager pour deux saisons au PSG en tant que cadre de la réserve. Un statut qui ne l’a pas empêché d’être immédiatement retenu par Carlo Ancelotti pour le stage de présaison des pros en Autriche. Youness El-Baillal (21 ans) en garde des souvenirs précieux et l’ambition de remonter d’un cran dès que possible.
Entretien.

Pensiez-vous être appelé chez les pros dès votre arrivée au club ?
YOUNESS EL-BAILLAL. Non, je ne m’y attendais pas et je ne l’ai appris que trois ou quatre jours avant le départ. Mais je me suis tout de suite dit que c’était du bonus. Au total, j’ai passé presque quinze jours avec eux. c’est un autre monde. Ça met évidemment l’eau à la bouche et ça me donne encore plus envie de bosser pour y retourner.

Comment avez-vous été accueilli par Pastore et les autres ?
Super bien. Sincèrement, ils sont tous hyper gentils, il n’y a vraiment eu aucun souci. Au niveau de l’ambiance, c’est encore mieux que ce qu’on peut s’imaginer de l’extérieur.

Et par Carlo Ancelotti ?
On n’a pas eu de discussion particulière avec le coach. Il nous a juste dit, à nous les jeunes, qu’il était content de ce qu’on faisait. Mais rien de plus.

Racontez-nous votre bizutage…
C’était après une sortie karting et un barbecue. Il fallait chanter une chanson devant tout le monde, j’y suis passé aussi. J’ai choisi un rap de Rohff. Ça va, ça s’est bien passé, c’était plutôt bon enfant (rires).

Vous vous êtes également illustré en match amical avec une passe décisive à Guillaume Hoarau…
Oui, et ça fait bizarre. Quand il avait réussi sa grosse saison avec Le Havre (NDLR : 28 buts en 2007-2008, meilleur réalisateur de L2), j’étais en formation là-bas et je le regardais avec de grands yeux. Aujourd’hui, c’est moi qui le fais marquer…

Avez-vous le sentiment que la porte des pros reste ouverte ?
Je ne me prends pas la tête avec ça. Je vais faire mes matchs avec la CFA et si les pros ont besoin de moi, je serai là. Mais je ne veux pas trop y penser, sinon ça va me retourner l’esprit.

Quelles sont vos ambitions avec la CFA dont la saison débutera samedi à Auxerre ( b )?
L’objectif, c’est le maintien. Mais le coach souhaite qu’on produise du jeu, tant mieux. Je vais essayer de soigner un peu mes stats (sourire), mon total de passes décisives. Mais je ne me suis pas vraiment fixé de chiffre. Tant que je peux faire marquer les autres, je le fais.
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paseric
posté 13/08/2012 09:59
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Malik Rouag et le PSG reprennent leur histoire
Formé au PSG, l’attaquant n’y a pourtant signé son premier contrat pro qu’à l’âge de 29 ans pour encadrer les jeunes. L’épilogue d’une histoire riche en apprentissages dans un milieu sans pitié.


En proposant cet été à Malik Rouag un contrat pro d’un an, les dirigeants du PSG cherchaient autant un buteur capable de ramener des points à la CFA qu’un guide pour les jeunes pousses de la formation. Avec son doublé inscrit samedi à Auxerre dès la 1re journée (3-3), le joueur de 29 ans répond déjà présent sur le terrain.
Il compte mettre à profit une expérience qui n’a pas toujours été heureuse.

Un pur produit maison. « Le PSG je l’ai dans le sang, je ne sais pas comment l’expliquer. Déjà petit, j’étais supporteur, alors quand je suis arrivé là-bas pour ma formation, c’est vraiment devenu ma maison, mon cocon. » A 16 ans, Malik y signe un contrat espoir de cinq ans. Il s’entraîne successivement sous les ordres de Bernard Guignedoux, Rachid Khendek, Antoine Kombouaré et Laurent Fournier. « Avec des coachs comme ça, tu ne peux qu’avancer », savoure-t-il. Les sélections en équipe de France jeunes commencent d’ailleurs à tomber, et le rêve est presque à portée de main quand il rejoint l’entraînement des pros dirigés par Luis Fernandez, où il sert de plot à Ronaldinho ou Okocha. « Ces mecs-là, tu ne peux pas jouer avec, tu les regardes! »

La grande désillusion. En janvier 2004, il est prêté à Gueugnon (L2), mais son passage chez les Forgerons tourne au vinaigre. D’autant qu’il est laissé libre par le PSG à son retour. « J’écoutais les gens, je me voyais déjà arrivé alors que c’était faux, reconnaît-il. Derrière, cela a été dur. Car quand tu te retrouves seul, sans rien, il n’y a bizarrement plus personne pour te tendre la main. Tu rappelles vingt fois des agents qui te disent : Pars tranquillement en vacances, on va te trouver un club. Et pas de réponse. » Une remise en question s’impose. Pendant un an, il laisse même les crampons au placard.

Une vie d’itinérant. Remis en selle à Quevilly (CFA), Rouag passe ensuite six années à vagabonder aux quatre coins de la France, de Pau (N) à Beauvais (N) en passant par Albi (CFA). Une vie d’itinérant qui, selon lui, fait partie des risques du métier. « Ce n’est pas facile de déménager tous les ans, de vivre au milieu des cartons sans avoir ni d’attache ni d’assurance sur le futur, mais j’avais la chance d’avoir ma femme Rabha à mes côtés. On s’est connus quand j’étais en formation au PSG, et elle m’a toujours suivi partout. Il lui fallait aussi travailler en tant que vendeuse pour arrondir les fins de mois. Elle a toujours été là dans les moments difficiles. Aujourd’hui, on a deux enfants, Shayna (3 ans) et Kaïss (9 mois). J’arrive à faire vivre ma famille et à payer mes factures grâce au foot, mais il ne faut pas croire qu’on gagne énormément d’argent, loin de là. Je suis pro en CFA, pas en Ligue 1. »

« Etranger » en Algérie. Le contrat était intéressant, le challenge sportif motivant. En 2010, il accepte ainsi de rejoindre Blida (L1 algérienne). Mais là encore, il finit par tomber de haut. Bien que d’origine algérienne, le joueur n’est jamais vraiment accepté par des coéquipiers qui le considèrent comme « l’étranger ». « C’est une drôle de mentalité, explique-t-il. Tu entends des trucs assez violents, il faut être fort. Ce n’est pas un hasard si beaucoup de joueurs qui tentent ce genre d’aventure reviennent rapidement. » Pour lui, l’expérience dure six mois. Le retour précipité dans les Yvelines est un véritable soulagement.

Un retour comme grand frère. Le temps de régler sa situation administrative, Malik Rouag doit attendre le début de l’année 2012 pour s’engager au FC Mantois (CFA). Six mois plus tard, son compteur personnel affiche 16 réalisations, et les contacts se renouent. « J’avais des propositions en National, mais quand j’ai su que le PSG pensait à moi — Pascal Fraboulet (NDLR : dirigeant de la CFA) y est d’ailleurs pour beaucoup — je n’ai pas hésité. J’ai dit oui sans même savoir ce qu’on me proposait. » S’il est encore tôt pour parler de préretraite à 29 ans, l’attaquant « aimerait finir [sa] carrière ici, là où tout a commencé ». « Il y a tout ici, un super staff entre Franck Rizzetto et Bertrand Reuzeau, qui sont des personnes posées, et de très bons jeunes, qui espèrent réussir comme leur pote Adrien Rabiot. C’est un super exemple pour eux. Si je peux juste les aider à garder les pieds sur terre et à éviter certains pièges… »
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truite38
posté 16/08/2012 14:13
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Atlan, le Marseillais du PSG.

Engagé pour deux saisons par le club parisien afin de muscler son équipe réserve, le défenseur natif de la cité phocéenne a effectué toute sa formation sous les couleurs de l’OM.

Son accent aiguisé trahit immédiatement ses origines méridionales. Ce qui lui vaut d’ailleurs les railleries de ses jeunes coéquipiers parisiens. « Il paraît que je l’ai gardé, ils me refont (sic) avec ça. Certains me disent qu’ils aimeraient bien avoir le même, mais je ne suis pas sûr que ce soit vrai », rigole Sébastien Atlan, âgé de 27 ans, pur produit du centre de formation de l’OM recruté par celui… du PSG pour amener un peu d’expérience sur le flanc gauche de la défense.
« C’est sûr, je ne m’attendais pas à porter les deux maillots dans ma carrière. Quand je l’ai annoncé à certains de mes amis, ils ne me croyaient pas », s’amuse encore le joueur, surnommé l’Ancien par la jeune classe.

Il faut dire que certains de ses nouveaux partenaires n’avaient même pas vu le jour quand le Marseillais de naissance, qui a tapé ses premiers ballons à Château-Gombert, au nord-est de la cité phocéenne, a enfilé pour la première fois le maillot de l’OM, à l’âge de 9 ans, l’année de son premier titre de champion de France poussins.

C’est le début d’une formation qui durera près de dix ans, aux côtés notamment du Milanais Mathieu Flamini et au contact d’un certain José Anigo, son entraîneur en 18 ans Nationaux et en CFA. « Mais j’ai beau avoir été formé à l’OM et avoir vu pas mal de matchs au Vélodrome, je n’ai jamais été un fanatique du club », balaye le joueur, inconditionnel du Barça ou de Manchester United, qui se dit avant tout « adepte du beau jeu ». Laissé libre par le club phocéen à l’âge de 19 ans, Sébastien Atlan a vite rebondi — « au contraire de certains de mes copains qui ont carrément arrêté le foot » — en éclusant plusieurs clubs du sud de la France : Manosque (CFA2), Gap (CFA), Evian Thonon (N) et Cassis-Carnoux (N).

En 2010, c’est Amiens qui lui fait signer son premier contrat pro. Mais après une bonne première saison et la montée en L2 à la clé, l’histoire tourne au vinaigre quand, blessé à une épaule, il devient l’un des « lofteurs » de Ludovic Batelli. Malgré quelques touches exotiques (Etats-Unis, Roumanie), Sébastien, père de deux petites filles, Lyna (3 ans) et Eva (6 mois), opte alors « pour la sécurité » en signant pour deux ans en faveur d’un PSG en quête de renforts pour sa réserve.

« On est encore dans les cartons, je n’ai pas vraiment eu le temps de sortir mais j’ai fait mon baptême au Parc des Princes pour la venue de Barcelone, c’était impressionnant, explique-t-il. Même certains Marseillais envient ce stade et cette ambiance. » Le PSG, c’est aussi une bonne école pour ce joueur qui a déjà en tête l’idée de devenir formateur au terme de sa carrière. « Ici, je découvre une autre génération avec ses propres délires, mais j’apprends beaucoup au contact des jeunes. Ils ne se rendent pas tout le temps compte de la chance qu’ils ont d’être là, équipés de la tête aux pieds dans un club de prestige, mais ils sont respectueux et il y a une écoute mutuelle entre eux et nous, les anciens. » Une sorte de cure de jouvence sous le maillot de l’éternel rival, en somme.

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Dubdadda
posté 31/08/2012 19:05
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Le beau sort de Dufrennes

Il n’avait jamais rêvé d’être footballeur professionnel, il était déjà heureux comme animateur auprès des jeunes, à taper la balle pour le club de sa ville, Les Ulis. Aujourd’hui, l’ancien Colmarien est au Paris SG où il a signé le premier contrat professionnel de sa carrière à… 24 ans.

Il est né dans une famille de footballeurs entre un père CTR (Jean-Luc) et un grand frère (Grégory) qui fait carrière. « Il joue aujourd’hui à Dubaï après avoir été à Cannes, Amiens, Sète, Valenciennes », énumère tout sourire Franck Dufrennes.

Mais lui était du genre tranquille à préférer « l’Olympique de Marseille au PSG » ( sleep.gif ) dans ses jeunes années, à grandir tranquillement, presque sagement.

Et, comme il ne court alors pas très vite, on lui imposera des gants de gardien de but pendant une saison.

Ça aurait dû être Vannes, mais une mauvaise blague le dévie vers Colmar

Après seulement, il se vengera en empilant les réalisations, devenant rapide en… prenant des centimètres en hauteur ! 186 exactement, désormais.

« J’étais heureux avec mes potes du quartier. J’avais 20 ans, je jouais en Promotion d’Honneur le dimanche. J’encadrais des gamins dans un centre le reste de la semaine. J’étais bien chez papa-maman. J’ai vraiment un parcours atypique », note l’attaquant.

Les choses s’étaient ensuite accélérées. Sannois Saint-Gratien (National) le repère, il signe à… Dunkerque (CFA). Luzenac le suit ensuite, le fait venir et signer, mais son contrat n’est pas homologué et il se retrouve à Raon-l’Étape un étage plus bas en CFA.

Et puis, ça aurait dû être Vannes, mais une mauvaise blague (des promesses non tenues) le dévie vers Colmar.

« Là-bas, je me suis bien plu à écouter parler des mecs comme Liabeuf », s’enthousiasme Franck Dufrennes. Il sera le meilleur buteur du club en National la saison passée (dix réalisations), son meilleur agent d’ambiance aussi, paraît-il. Bref, il n’a laissé que de bons souvenirs.

« Au Paris SG, mon rôle a un peu changé puisqu’il n’y a que des jeunes dans l’équipe. Je ne dis pas les mêmes choses dans le vestiaire », rigole-t-il avant de bien préciser les choses.

« D’ailleurs, je ne suis pas un donneur de leçons. S’ils ont besoin d’un conseil, je suis là. C’est tout. On m’a fait venir pour les encadrer sur la pelouse, pour aider le PSG à maintenir la réserve en CFA. Et je continue à mettre de l’ambiance, mais différemment. »

Et si Franck Dufrennes a été la première recrue du Paris SG devançant des deux pieds… “Ibra”, il a surtout signé son premier contrat professionnel à 24 ans.

« C’est une fierté de porter ce maillot, surtout quand tu es de la région. Et puis, se lever le matin et se dire qu’on va passer sa journée à ne faire que du foot, c’est magique. C’est difficile de faire la gueule. Ça, je le montre aux jeunes du Centre de formation, pas besoin de leur en parler. »

Quant aux stars du PSG, il ne les croise qu’en allant à la cantine du club, « comme des collègues de bureau, bonjour - au revoir », même s’il a quelques idées en tête. « Je suis un compétiteur. Alors, j’espère être un jour appelé par Carlo Ancelotti pour m’entraîner avec le groupe de L1. »

« On se méfie »

Lui est déjà satisfait d’être avec celui de Franck Rizetto, estime y « avoir été très bien accueilli » et tout autant satisfait d’avoir des résultats satisfaisants.

« On a fait un bon début de championnat, comparable à celui de… Sarre-Union dont on se méfie énormément. »

Lui a déjà inscrit deux buts et joue un peu partout… « comme milieu de terrain axial ou excentré, parfois deuxième attaquant. Du moment que je suis sur le terrain, tout me convient », souffle-t-il avec bonne humeur.

En attendant la réfection du Camp des Loges, c’est au stade Montbauron de Versailles que la réserve parisienne évolue. Et affrontera ces Alsaciens contre lesquels il n’a jamais joué.

Là où ce “bougeur” de défenses excelle désormais, là où sa taille en impose enfin…


DNA
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