[Ambiances] Tribunes du monde entier, Chants, chorés, affrontements, nostalgie... Options

[Babou1]

J'en peux plus de ces deux publics de mimis de merde.

YNWA chant de merde d'ailleurs.

+1

Et pourquoi les 70 000 allemands le chantent en anglais d'ailleurs?

[Philo]

J'en peux plus de ces deux publics de mimis de merde.

YNWA chant de merde d'ailleurs.

+1, insupportable, ils me dégoûtent

[Varna]

J'en peux plus de ces deux publics de mimis de merde.

YNWA chant de merde d'ailleurs.

+1000

[P.O.M.]

https://twitter.com/AwayDays_/status/723929872956047360

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[Miles]

Ouais enfin, ils vont juste les retrouver l'an prochain quoi

[psgmat92i]

Trabzonspor-Fenerbahçe

https://twitter.com/vatskenayduu/status/724310412871774208/video/1

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

https://twitter.com/NoLaughingMata/status/724318173034602497

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[Miles]

C'est vraiment des baisés les turcs, incroyable qu'ils aient pas évacué le terrain plus tôt

[Homer]

Chaud, le type se fait dégommer par les flics derrière assez salement.

[Vasco]

Chaud, le type se fait dégommer par les flics derrière assez salement.

j'ai une larme...

C'est vraiment des baisés les turcs, incroyable qu'ils aient pas évacué le terrain plus tôt

Y a pas à dire, le foot, ça rend vraiment con.

[11G]

[Carlton]

Pas trouvé meilleur topic :

Le classement subjectif des 50 plus gros derbies au monde par le site "FourFourTwo".

http://www.fourfourtwo.com/features/fourfo...:ziHctOFSen1WnA

[jp.sorin]

Pas trouvé meilleur topic :

Le classement subjectif des 50 plus gros derbies au monde par le site "FourFourTwo".

http://www.fourfourtwo.com/features/fourfo...:ziHctOFSen1WnA

Bien sympa et vraiment mondial (ex derby de Teheran ou en Inde). Pas (plus) de psg om


Oh merde

[Varna]

Le tifo de CSKA cree juste pour faire la une des sites ultra

[Carlton]

Bien sympa et vraiment mondial (ex derby de Teheran ou en Inde). Pas (plus) de psg om

Si, il est 11ème

[jp.sorin]

Si, il est 11ème

Effectivement Pas tres a jour le texte d ailleurs...

[Varna]

[HHA]

Gros gros regret ce match la...

[noa]

HHA un CR de l'Italie?

[Panenka]

https://twitter.com/Football__Tweet/status/731811866012463104

— CulturePSG (@CulturePSG) November7, 2011

[HHA]

Je copie le très bon CR d'un pote sur notre petit périple italien (on était 4 avec noa et Alexinho notamment) et rajoute quelques photos au truc :


Bologna FC – Milan AC / Stadio Renato Dall’Ara


En route, départ de l’appart pour dix bonnes minutes de voiture direction le Stadio Communale Renato Dall’Ara pour un sympathique Bologna FC – Milan AC.

A l’approche du secteur du stade, beaucoup de monde en voiture, on cherche donc rapidement à se garer. Difficile de trouver une place, déjà des bouchons et on finit par se mettre sur un terre-plein central comme déjà pas mal d’autres personnes.

On marche quelques minutes et on arrive devant le stadio. 1h30 avant le coup d’envoi et déjà pas mal de monde aux abords du stade. Ca y est, on sent le football qu’on aime à plein nez !!

On se cherche un truc à manger ainsi qu’à boire. A défaut de frites et pas tenté par leurs sandwichs, on file se poser face à l’entrée de notre Curva Bulgarelli, antre des Ultras Bolognese, pour humer un peu l’atmosphère avant d’entrer. Premier constat, notamment observé chez les ultras locaux, beaucoup de mecs assez âgés, quarantaine passée voire cinquantaine pour un bon nombre d’entre eux. Bref, tu sens que le mouv là-bas ne date vraiment pas d’hier.

Arrivée du bus des joueurs de Bologne acclamé par les supps présents.

Une petite heure avant le coup d’envoi, on décide donc d’entrer dans le stade. Double présentation du billet et également vérification (pour nous tout du moins) de la CNI avec le billet. Fouille faible voire anecdotique et on rentre en Curva. On hésitera un bon moment sur l’endroit où nous poser en tribune. En haut, en bas sur le côté, à gauche, à droite… On finira finalement par nous séparer, Alexis et Kev se poseront en bas à droite de la Curva tandis qu’HHA et moi nous caleront au-dessus d’une porte au-dessus de la zone la plus active du virage. La suite dépend donc de notre vécu du match en plein dans la Curva.

La tribune est bien remplie à 30 minutes du coup d’envoi et le tifo prévu est un grande voile qui doit recouvrir la Curva. Un jeune supp se pose à côté de nous deux et nous nous mettons à papoter un peu avec lui. Il a seulement seize ans mais a déjà bien le sens du supp’ et nous apprend que le voile prévu est le plus grand jamais réalisé par les mecs de Bologne. On tombe donc bien pour cette animation. On lui parle de notre passé à Paris, lui montrons quelques photos de notre Parc et le match arrive.

Descente de la voile et les chants raisonnent bien. La voile est tenue un bon moment jusqu’à l’entrée des joueurs sur la pelouse. Quelques fumis semblent être craqués en bas de la tribune.

On essaye de suivre les chants au maximum malgré notre non connaissance de la langue de Verdi… On se débrouille plutôt pas mal.

Le début du match est assez sympa même si le niveau footballistique n’est plus ce qu’il était, notamment pour les milanais… Rapidement les esprits s’échauffent et Bologne se voit bêtement infliger un carton rouge. On se dit là déjà que ce sera compliqué de voir l’équipe à domicile l’emporter ce soir. Qu’importe, les chants locaux prennent ce rouge avec ironie.

Un peu plus tard, pénalty accordé pour les milanais. Ca siffle bien mais but malgré tout. 0-1 et l’ensemble de la tribune (du stade ?) applaudit le but par ironie. Très bonne dérision j’ai trouvé.

Les chants anti-milaniste sont repris de plus belle dont le fameux : « Milanista pezzo di merda : clap clap clap clap clap clap clap clap clap » !! On le reprend en chœur avec HHA comme la quasi-totalité des chants depuis le début et l’italien à côté de nous nous regarde et, ayant vu que nous étions français, nous lâche un grand sourire du genre « c’est çaaaa les mecs J !!!!!! ». Très bon.

Pas mal de bons chants durant cette première mi-temps, une ambiance très correcte malgré le score.

Côté organisation de la tribune, pas mal de groupes espacés sur la largeur de la Curva. La partie haute ne suit que sur les grosses poussées. Aucune sono mais un méga dans chaque groupe ce qui ne favorise pas du tout les chants massifs. Conséquence, les chants sont parfois bien repris mais ne tiennent pas du tout. On est en fait à l’opposé du type d’ambiance « à la polonaise » où tu sens que tout est militaire. Ici, comme en Italie en général, beaucoup plus de place à l’impro’, à la spontanéité. Ca vit le football, ils ne sont pas latins pour rien !!

Mi-temps, on va pisser et essayer de trouver une table de groupe pour choper une écharpe de groupe. Sans succès, rien à nous mettre sous la dent. On parcourra la coursive et on profitera des nombreux jolis graphs aux couleurs du BFC et des groupes.

Deuxième MT passée au dernier rang de la tribune, assis à contempler le match, à papoter à moitié. Moins folichon et un match qui devient presque chiant tellement on sentait que même avec 180 minutes de jeu, le score ne bougerait plus. On a déjà presque la tête au lendemain et au fameux derby de Gênes !! En fin de match, fausse joie. But refusé pour Bologna. On aura quand même eu droit à l’explosion de joie…

Quelques minutes avant la fin, on quitte la tribune et allons dehors attendre Kev et Alexis.

Match pas dingue du tout mais une ambiance plus que correcte et un stade atypique que j’ai beaucoup aimé. La tour au milieu de la tribune latérale, le côté « monument » du stade m’a vraiment bien plu. L’ambiance était pas mal malgré tout et même si ce n’était pas le Legia ou Belgrade, c’était quand même une soirée sympa, un tifo avec un bon rendu et une agitation quasi constante de drapeaux.

Côté Milaniste, rien à signaler à part quelques torches craquées au moment du coup d’envoi. Bâche Curva Sud Milano présente mais très faible numériquement parlant. Parcage clairsemé par les touristes au-dessus de la zone Ultra. Aperçu quelques belles gestuelles mais rien d’intéressant.





--------

UC Sampdoria – Genoa FC / Stadio Luigi Ferraris

On approche du stade, on traverse deux/trois rues pour arriver à notre tribune latérale. Beaucoup de drapeaux aux couleurs des deux clubs suspendus aux fenêtres. Ca ça plait naturellement à Kev J ! Faut reconnaître que ce truc donne un réel sentiment d’être dans une ville qui vit autour du foot. Toujours plus de monde, on aperçoit malgré tout quelques matos du Genoa et on ne ressent aucune animosité entre les fans lambdas des deux clubs.

Face à notre tribune, la rue est blindée et tout le monde est déjà là à faire la queue. Le soleil tape, on entend déjà la clameur du stade : c’est boooon !!!!!!!!!!

Entrée dans le stadio côté quart de virage collé aux entrées de la Gradinata Sud de la Sampdoria. Fouille tout aussi légère pour moi que la veille à Bologne, et on entre. Tout de suite, on sent la grosse ambiance à venir, le stade est déjà très bien rempli, les Curva bien pleines aussi.

On est placé à l’équivalent de la tribune J bleu bas au Parc, proche donc de la Curva Doriani. En face, la tribune présidentielle est dotée de deux parcages comme dans d’autres stades italiens du fait du partage du stade par deux clubs. On a donc en face de nous le parcage utilisé lors de la réception du Genoa (« tribune A ») et l’autre, côté Genoani, en équivalent tribune F. Chacun est rempli par les fans de la même obédience que la Curva accolée (putain elle en jette cette phrase !!).

On prend des photos, on observe, bref on profite avant le coup d’envoi. Dans notre tribune, une grande voile aux couleurs de la Samp doit être déployée. On décide donc pour le coup d’envoi de nous caler debout juste à gauche pour pouvoir profiter des tifos des deux tifoserias.

Composition des équipes : grosse bronca de l’ensemble des fans de la Samp. Puis composition de l’équipe receveuse et la, sifflets massifs de l’ensemble de la Gradinata Nord située à l’opposée de nous. Bref, l’ambiance est vraiment au top au moment du coup d’envoi.

Côté Sud, le tifo se déploie dans la partie basse : bandes aux couleurs de la Sampdoria avec au milieu cette fameuse croix d’origine britannique. Partie haute, aucune animation particulière : grands étendards aux couleurs du club pour un ensemble propre mais pas exceptionnel vu le potentiel et le contexte.
Côté Nord, aucun tifo organisé. Tribune recouverte par les fameux gros drapeaux ainsi que par de nombreux drapeaux plus modestes, souvent apportés personnellement par les fans. Du classique mais un effet vraiment bon et massif !

Le match débute, vocalement ça pousse dur des deux côtés mais je ressens tout de suite une supériorité côté Genoa. Le contexte, à l’extérieur mais en même temps chez soi doit être particulier et doit sûrement jouer sur cette envie de bien figurer.

Sur le terrain, l’engagement est bon mais physiquement uniquement. Côté football, le niveau est loin d’être terrible et notamment côté Sampdoria qui se prend un but au bout de 5 minutes de jeu… Ca commence fort à Marassi !! Explosion de joie et gros chaos en Gradinata Nord, grosse colère côté locaux. La passion s’observe au mieux dans ces moments là.

Le match continue, la Sampdoria ne réagit pas et à l’image de son Antonio Cassano cramé, encaisse un second but au bout d’environ vingt minutes. Là on sent que c’est chaud côté Sampdoria et les joueurs du Genoa viennent en plus fêter leur but juste devant la Gradinata Sud. Il n’en fallait pas moins pour enrager tous les mecs de la Samp qui se mettent à balancer tout et n’importe quoi en direction des joueurs. Là une hampe de drapeau finit sa course en plein dans la tronche d’un photographe situé derrière le panneau publicitaire le long de la ligne de but. Le malheureux se met à pisser le sang et sans aide autour de lui à sûrement ressentir un grand moment de solitude voyant qu’il est sérieusement blessé. Quelques stadiers arrivent (enfin) auprès de lui, suivi sûrement du chef de la sécurité en chemise blanche qui vient aider le photographe très mal en point. Le gars finit par s’écrouler de malaise et le mec de la sécurité a sa chemise blanche entièrement mouchetée !! Le pauvre homme sera évacué par civière dans une forme d’indifférence assez folle : le mec au sol, mal en point devant la tribune et derrière, les mecs continuant à insulter, balancer des trucs, presque surréaliste. J’ai quand même eu mal pour le mec…

Le match reprend dans une ambiance donc particulière, Sampdoria 0 – 2 Genoa au bout de trente minutes de jeu. En face, l’ambiance est au top et les Genoani prennent largement l’ascendant sur l’ambiance.

Nous concernant, on est en plein soleil et ça chauffe dur tout au long de cette première mi-temps. On a tous soif et Alexis, par peur de cuir définitivement du visage, finira par se recouvrir la tête avec son écharpe tel Donatello des Tortues Ninja !

Mi-temps, on s’en va recharger le bidon d’eau bien fraîche avec HHA. Rien de spécial à part ça. Petite photo tous ensemble avec la Gradinata Sud. Photo qui s’avèrera inexistante par la suite… Merci au photographe.

Le match reprend, la Sampdoria sait donc ce qu’il lui reste à faire. Côté tribune, ça pousse pas fortement côté Blucerchiato. Dommage car le Genoa pousse alors moins sur la pelouse. Le match s’endort un petit peu mais pas en Nord ou les Genoani enchaînent de sacrées belles poussées à base de : chants massifs, de QNSPEB (qui ne saute pas est blucerchiato), de battimani, de gestuelles, le tout, toujours animé par l’agitation constante de nombreux drapeaux qui colorent très bien cette tribune.

En Gradinata Sud, quelques gros chants sortent malgré tout du fait sûrement de l’orgueil et de cette volonté de ne pas se faire violer à domicile. C’est très poussif. Le chœur ultra‘ de la tribune étant les UTC situés en partie haute, plus petite et juste sous le toit, l’ambiance n’en est pas favorisée. Sur la partie basse, plus grande, on a un autre poumon au centre qui donne de la voix mais le reste de la Curva reste suiveuse plus que véritable douzième homme : dommage.

Fin de match, le Genoa plante un dernier clou et mène donc 3-0. Match plié : énorme chaos en tribune Nord et là, ambiance folle de ce côté du stade. On a droit au meilleur. Chants massifs, gestuelles splendides… Tout ce qu’on aime. La fin approche et comme le font notamment les romanisti, entame du fameux « hhoooooooo… » Ininterrompu jusqu’au coup de sifflet final avant l’explosion de joie.

Le match se termine, et notre tribune s’est déjà un peu vidée. La Gradinata Sud après une grosse bronca et la venue de leurs joueurs face à la Curva, s’en va rapidement.

En face c’est la fête, revanche prise après le match aller, victoire contre le frère ennemi, dernier match à domicile en vue la semaine suivante… bref, une belle fin de saison pour les Rossoblu.


Les joueurs viendront célébrer ce derby de la Lanterne face à la tribune pendant bien cinq minutes. Des choses qu’on aime voir. On quittera nous trois autres le stade dans les derniers après avoir profité un maximum de ce lieu emblématique du football italien.








-----------

Torino FC – SSC Napoli / Stadio Olimpico Torino


On arrive à Turin, quartier du stade Olympique pas très folichon. On se gare assez loin du stade sur une grande avenue et entamons une course folle pour ne pas rater le coup d’envoi. Double présentation du billet et de la CNI une fois.

Entrée dans le stadio, il est plein. On est en tribune latérale (Paris) basse, au troisième rang, enfin, faut-il encore le trouver. Deux-trois fumis craqués par-ci par-là dans les deux Curva. Aucune animation hors mis un beau tendu d’écharpes et quelques grands étendards côté Ultras Granata.

On s’en fout, on se cale à l’arrache sur quelques places libres puis bougeons à nouveau…

On passera avec HHA la première partie de mi-temps à côté de plusieurs lambdas pro-Napoli. Assez insupportables à sucer Higuain à tout bout de champ et à gueuler « vaii vaiii ».

Nous vivrons une belle minute de solitude avec Julien lorsque sur une action, le Torino ouvre le score avant que le but ne soit refusé pour hors-jeu. La femme napolitaine à côté de nous commence à me parler en italien sûrement pour brancher un peu et je me fous complètement de ce qu’elle me raconte. Dans la foulée, ouverture du score du Napoli. Joie des personnes à côté de nous qui nous regardent un peu avec un air moqueur. Moment terrible mais bien marrant au final.

Tellement saoulés par ces italiens que nous quittons ces places pour nous poser debout plus en hauteur et attendons la mi-temps. Le Napoli est clairement au-dessus de toutes les autres équipes vues sur le week-end. Le Torino encaisse un second but et la mi-temps arrive.

On se retrouve tous les quatre.

Deuxième mi-temps, on prend nos réelles places tous ensemble et matons le match paisiblement. Ambiance pas folle côté locaux. A noter malgré tout, un bon petit groupé de motivés dans le virage situé côté parcage (en face des Ultras ).

Pour les napolitains, parcage rempli de lambdas et sûrement de sections locales. Je crois que les mecs de la A et de la B sont non-tesseratti, ceci expliquant cela. On entendra donc le parcage seulement de façon sporadique.

A environ une quinzaine de minutes de la fin de la rencontre, le Torino réduit la marque. Les quelques anciens à nos côtés sont surexcités et se lèveront à chaque fois que l’arbitre sifflera contre leur club. Ca aussi c’est football : 50 ans passés, casquette vissée sur la tête, et ça vit le match comme un réel douzième homme. Génial. « Vaffancuuuuuuuulo !! » « Como la Juve » !!!!!

Malgré les quelques poussées, le Torino ne parvient pas à revenir au score et perd donc 1-2. Un moindre mal tant on a quand même senti à quel point le Napoli jouait bien au ballon.

La Juve a perdu et cela fait tout de même plaisir aux grenats italiens. Fin du match côté parcage, chant de très bonne facture avec le mythique « Un giorno all’improvvisso » !!!