Topic du whisky, Pas de Coca dans ce topic! Options

[Papa Crocodile]

Je suis passé à la maison du whisky pour acheter mon fameux whisky au seigle.

J'explique la situation à jean marc, on discute malt et houblon. Finalement on arrive a la conclusion que le whisky de seigle est de la merde, meme pour mes besoins d'extraction.

Au final je repars avec une bouteille de vodka au seigle distillée en France en Isère a partir de 100% de graines de seigle bio. J'arrive chez moi, je travaille la vanille, j'ouvre la bouteille... Tain le truc de ouf. Je suis sur le cul mais violent. On sent le seigle, son côté biscuité légèrement épicé dans une vodka a 47°.

Ca va envoyé du bois.

Elton

[yo_yo]

Je suis passé à la maison du whisky pour acheter mon fameux whisky au seigle.

J'explique la situation à jean marc, on discute malt et houblon. Finalement on arrive a la conclusion que le whisky de seigle est de la merde, meme pour mes besoins d'extraction.

Au final je repars avec une bouteille de vodka au seigle distillée en France en Isère a partir de 100% de graines de seigle bio. J'arrive chez moi, je travaille la vanille, j'ouvre la bouteille... Tain le truc de ouf. Je suis sur le cul mais violent. On sent le seigle, son côté biscuité légèrement épicé dans une vodka a 47°.

Ca va envoyé du bois.

Elton

Quel nom la bouteille de Vodka ?

[Papa Crocodile]

Quel nom la bouteille de Vodka ?

Organic woska

Climat les Gabert - moisson 2011 - triple distillation à feu nu - pur seigle bio.

C'est une étiquette blanche sûrement faite sous Word

[Yessod]

non mais jean marc Elton>>>>>


edit: tu es passé quand par contre? aujourd'hui??? parce que c'est les dimanche de decembre ca commence à être une cohue de dingue le samedi après midi!

Organic woska

Climat les Gabert - moisson 2011 - triple distillation à feu nu - pur seigle bio.

C'est une étiquette blanche sûrement faite sous Word

[Papa Crocodile]

edit: tu es passé quand par contre? aujourd'hui??? parce que c'est les dimanche de decembre ca commence à être une cohue de dingue le samedi après midi!

Ce matin, il n'y avait personne mais ca annonçait la couleur avec des poteaux guide files façon disney (mais en velour rouge)

[Yessod]

Ce matin, il n'y avait personne mais ca annonçait la couleur avec des poteaux guide files façon disney (mais en velour rouge)

J'en viens parce que je cherchais le port charlotte en version scottish barley et qu'il était épuisé chez Juhlès, mais c'est la même à LMDW

[bloblo]

Ouais moi non plus mais c'est ce genre de verre qu'on fournit au whisky live. pas les cool avec leur petite démarcation mais des verres tulipes. Finalement assez pratique pour faire tourner le whisky et l'oxygéner, pour le passer à la lumière et regarder les larmes et la couleur du sky.

Enfin bon, j'ai les pure glass depuis 1à ans et j'en suis très content.

Hier j'ai bu chez un mec un Kilchoman servit dans un tumbler dégueulasse, le nez était complètement évaporé mais en bouche ça reste très très bon.

J'ai enfin testé les pure glass et effectivement ça change complètement le whisky. J'ai essayé les verres sur le dalmore 12 ans et 15 ans et vraiment j'ai eu l'impression de découvrir 2 nouveaux whisky.

Par contre au nez j'ai l'impression de sentir que l'alcool

[ManoCornuta]

Putain Miam c'etait vraiment pas terrible Glenfarclas .... Meme le 40 ans a 450 boules c'est a mille lieux d'un single cask glendronach. Et le 25 en dessous d'un revival par exemple. Le reste (15,17) bof bof .....

Par contre Bruichladdich

[Alain Miamdelin]

Oh

Hâte de voir ce que vous avez kiffé là bas du coup

[Yessod]

J'ai enfin testé les pure glass et effectivement ça change complètement le whisky. J'ai essayé les verres sur le dalmore 12 ans et 15 ans et vraiment j'ai eu l'impression de découvrir 2 nouveaux whisky.

Par contre au nez j'ai l'impression de sentir que l'alcool

Ne fais pas de trop grandes inspirations, fait tourner le whisky dans le verre pour qu'il s'oxygène, laisse lui un peu le temps.
respire ailleurs et reviens sur le verre, tu vas finir par distinguer les arômes.
Il arrive aussi (surtout avec le premier whisky d'une dégustation) qu'il y ai tout simplement trop d'alcool. Après la première toute petite gorgée, quand tu auras eu un peu d'alcool en bouche, ça devrait s'équilibrer et tu devrais réussir à sentir le whisky sans que la forte teneur en alcool te pose problème.

[Yessod]

Salon du Whisky Juhlès de décembre.

Je retrouve les joyeux compères CL et Manocornuta, il y a un monde de dingue c'est une arrière salle derrière la fromagerie Juhlès. On repère vite les lieux. Balvenie, Benriach, Houdson, Glenmorrangie, Ardbeg, Glendronach, Bruichladdich , Glenfarclas, Glenlivet, the compass box, Laphroaig, couvreur était remplacé au dernier moment par distiller art un tout nouvel embouteilleur indépendant.

En hommage à CL je commence par l'honorable distillerie Balvenie, sont présents un 12 ans single barrel, un 15 ans Sherry et un 17 ans "double wood"
Connaissant déjà le 12 et en ayant un très bon souvenir, je passe directement au 15 ans.
Entièrement maturé en fût de sherry, une belle couleur. Un nez très expressif, de la vanille et beaucoup de fruit,, le sherry apporte des épices en fond de bouche, c'est très équilibré, un whisky riche, gourmand!

Mes compagnons sont en arrêt devant le stand de Compass Box. Je pense que CL va tenter un vertical. Il y a un Great king's, le Spice tree, le Juveniles et le Lost Blend. Belle présentation avec les deux nouveautés et un grand standard, et leur entrée de gamme.
Je lui conseille de commencer par le Juveniles, de poursuivre avec le spice tree et de terminer sur le Lost Blend. Le mec qui nous présente et nous fait gouter les bouteilles n'est pas de cet avis! CL devra tout goûter et commencer par le great king's qui est à mon avis sans grand intérêt.
Je prends moi un Juveniles pour me le remettre en bouche, j'ai le lost blend à la maison que j'ai bu il y a peu, j'avais gardé un bout souvenir de ce Juveniles. C'est frais léger printanier, très floral, on a de l'agrume, une pointe d'acidité, du citron... une finale faiche et assez herbacée, assez longue pour un whisky de ce type. Je suis franchement assez charmé.
Je note en haut de langue une petite touche un peu écoeurante comme de l'amande amère.

Un de mes amis se joint à notre petit groupe, je lui conseille d'aller faire les glenmorrangie pendant qu'il a encore le palais frais.
On discute entre nous, certaines distilleries jouent clairement le jeu et font découvrir une belle part de leur distillerie, d'autres ont amené deux bouteilles pour faire la blague.
Mano et Cl me disent tellement de bien du Balvenie 12 ans que je me laisse tenter.

Balvenie 12 ans encore cette vanille incroyable chez Balvenie, extrêmement fruité, de la pomme de la poire lentement confite. En bouche les fruits deviennent confitures on sent le sucre, le caramel des fruits qu'on a fait compoter. J'ai l'impression de manger de la tarte tatin

On file chez Glenlivet.

Je suis un peu trop loin de la charmante demoiselle qui nous parle des deux cask strenght qu'on va goûter mais ManoCornuta complètera même si ça n'en vaut pas vraiment la peine. J'ai trouvé le premier nez intéressant, la bouche un peu plate... et une finale qui reprend un peu, en partie parce que c'est un cask strenght.
Le deuxième a un nez plus fade, une bouche un peu plus onctueuse je trouve.
Je suis globalement assez déçu mais je ne m'attendais pas à grand chose. Notons qu'avec 4 bouteilles dont 2 cask strenght Glenlivet joue le jeu et ne prend pas les visiteurs du jour pour des cons.

On se décide pour un vertical GlenFarclas
Je parlais des distilleries qui ont joué le jeu et on doit rendre hommage à Glenfarclas qui nous présente ses versions 12, 15, 17, 25 et 40 ans. Je dois avouer que je ne suis pas un grand fan des produits de la distilleries que je trouve un peu trop plats, je vais essayer de porter un regard objectif sur cette distillerie que je n'ai pas gouté depuis un certain temps.
On commence par le 15, parce que le mec qui nous fera la visite nous dit que le 12 manque un peu d'intérêt.

le 15, une odeur de gaz au nez que j'ai du mal à identifier. C'est herbacé, on retrouve un peu le speyside et le sherry avec une note de fruit, et des épices qui poussent vers le caramel. Franchement c'est pas ouf.
Le 17 j'ai mis qu'il y avait un nez un peu plus prononcé mais ça ne me touche aps franchement non plus.
le 25 on se rend compte tout à coup que Glenfarclas est bien une distillerie des highlands, on va retrouver en bouche le coté floral herbacé de ces distilleries. l'équilibre commence à s'opérer avec le sherry qui écrasait complètement le whisky jusqu'à présent.
le 40 j'ai encore noté un nez plat, je note pour la première fois un bel équilibre le coté herbacé et les épices du sherry. Le sherry est vraiment fin il n'écrase pas les notes florales et minérales.
C'est pas mal mais c'est le premier whisky buvable de ce vertical et franchement c'est beaucoup trop cher pour ce que c'est.

Concrètement avec Glenfarclas on a une distillerie assez ancienne qui travaille sur le sherry mais c'est vraiment plat. un peu typique de ces distilleries qui ont leurs clients, leurs amateurs, qui vont racheter le produit d'année en année. Ils ne seront jamais déçus, mais ils ne seront jamais surpris non plus.
On a pas été chez Glendronach parce qu'on connaissait déjà les produits présenté, Glendronach est une distillerie qui comme Glenfarclas travaille le vieillissement intégral en fût de sherry, mais c'est une distillerie vivante, qui tente des choses et bouleverse un peu les codes en sortant des versions CS et en essayant différentes finitions. Glendronach prend à mon avis plus de soin à la confection de ces whiskys et prend des risques. Je ne suis pas déçu parce que ça confirme ce que je pensais de Glenfarclas.



L'heure tourne, les notes sont de plus en plus difficiles à prendre, il faut dire qu'on manque d'eau et que les crachoirs sont posé bien loin de nous. il faut finir tous les verres et croyez moi c'est pas facile.

Notre sympathique blogueur de la chaine du whisky vient nous rejoindre plusieurs fois au cours de l'après midi. Il a amené ces fioles vides dans les poches mais il n'ose pas trop les remplir ici.
Le type est sympathique tant qu'on ne parle pas de redbreast 21, il arrive même à dire du bien de quelques embouteilleurs indépendants.

Je ne sais plus ou on en est ni ce que fait notre ami, qui fait des allers retours. On est 4 à se diriger vers Bruichladdich Distillerie qui elle aussi joue le jeu puisqu'il donne accès à leur version laddie scottish barley, le même en version Islay Barley. Un port Charlotte scottish barley, et les deux versions d'Octomore 6.1 et 6.3


Je continuerai demain par contre.

[visclo]

Merci pour les retours

[guiclay]

Merci pour les retours

+1.

Je ne prends pas le temps de le mettre à chaque fois mais merci, surtout à Yessod et Mano pour les retours et les explications.

[Kirk]

L'un de vous a t-il bu le spice tree et pourrait en faire une brève note ?

J'attends des paragraphes plein d'amour sur les Octomore, fais ça bien Yessod.

[CL]

L'un de vous a t-il bu le spice tree et pourrait en faire une brève note ?

J'attends des paragraphes plein d'amour sur les Octomore, fais ça bien Yessod.

Le Spice Tree, je l'ai goûté. J'ai testé 22 whiskys je crois, et pas pris de notes, donc je n'ai qu'un souvenir vague. Je me souviens juste que je l'ai trouvé quelconque. Le seul que j'ai aimé de chez Compass Box, c'est le Lost Blend.

Pour l'Octomore, on a testé le 6.1 et le 6.3, et le dernier est largement au dessus du premier. On l'a trouvé relativement décevant. Par contre, le 6.3 est un véritable délice. C'est fin, la tourbe est tout en délicatesse, le nez est une tuerie. Je pense que c'est le meilleur whisky qu'on ait bu hier.

[Yessod]

Je te trouve un peu sévère avec le spice tree et en même temps la seule bouteille que j'ai bu était une version brute de fût qui allait franchement plus loin que la version classique. De plus mon palais ayant évolué depuis je serais peut être un poil déçu.
Je suis assez fan de l'esprit e cette distillerie et je la goutte donc avec un palais très bienveillant.

ManoCornuta qui est un véritable puits de science m'expliquait hier que pour le vieillissement du spice tree, pour renforcer le coté boisé et épicé du whisky ils avait tenté de mettre des planches de bois noble fixé à l'intérieur du fut pour augmenter la surface de contact et ainsi permettre une maturation plus rapide et renforçant le coté boisé.
Ce procédé ayant été interdit il n'y a plus que les têtes et les culs de fûts qui soient en bois noble.

Voilà c'était pour l'anecdote...

[Yessod]

Bruichladdich nous attend donc, le gentil accompagnateur va nous proposer de goûter à tous ses produits. Il en parle avec simplicité, cherchant à décoder pour nous la démarche de Bruichalddich. ManoCornuta le connaît mieux que moi et pourra vous parler de cet écossais jovial qui respire l’amour des bonnes choses.

On entame donc le laddie scottich barley, mélange de plusieurs orges venant de plusieurs fermes. On sent au nez une note de céréales. C’est assez fin, on est obligé de se concentrer pour distinguer de l’herbe fraiche, un coté floral. C’est assez vif, ça évolue en bouche. Pendant la dégustation l’ami écossais continu la visite et l’exploration, il nous parle du choix délibéré de ne réduire les whiskys qu’à 48° ou même 50°. C’est un peu jeune mais ça promet de belles choses.
On passe au laddie Islay Barley. L’orge maltée est ici issue d’une seule ferme, d’un seul champ. Une volonté de mettre en valeur le terroir de l’Ile. Ce whisky à 7 ans vu qu’il a été distillé en 2007. Très plaisant, il reste léger en bouche et son nez est plus prononcé sur la céréale. Ces 50° lui vont bien et lui assurent une très belle présence. On distingue un peu du sucre présent dans l’orge, des épices très légères qu’on a du mal à saisir. Ce whisky reste jeune et la maturation pourrait aller plus loin et renforcer les arômes et les parfums qu’on perçoit en filigrane mais c’est déjà un très beau produit.
On passe à la nouvelle distillerie ouverte par Bruichladdich qu’ils ont nommé Port Charlotte en référence au petit village dans lequel ils ont remonté la distillerie (pierre par pierre mon con !!!) Petit village dans lequel notre guide du jour est né à deux ou trois kilomètres prêt.
Ce Port Charlotte scottish barley est encore à 50° qui lui vont divinement bien. C’est un choix très judicieux de marquer par une plus haute présence alcoolique les arômes qui n’ont pas encore pus s’affirmer. Un nez plein d’une fumée légère qui dissimule du fruit rouge, on sent encore la céréale mais la fumée et la tourbe s’additionnent et en font un whisky bien plus complexe que les deux précédents. A 57 euros c’est pour moi l’un des meilleurs rapport qualité prix de toute la dégustation du jour.
J’avais déjà eu un véritable coup de cœur pour cette distillerie au whisky live et j’y étais pourtant arrivé bien tard dans la journée, le palais complètement ravagé et le nez plein de café. Ici Mon palais est encore assez frais pour distinguer la richesse de ces whiskys. Jim Mc Ewan je t’aime!
On passe à l’Octomore le 6.1 et le 6.3 sont disponibles à la dégustation.
Monument érigé à la gloire de la tourbe, j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de ces deux bouteilles au whisky live.
Le 6.1 affiche ses 167 ppm au compteur et c’est déjà bien plus que la plupart des whiskys du Islay. Il se présente comme le whisky le plus tourbé du monde, c’est plus ou moins vrai parce que les chiffres et notamment le niveau de ppm ne font pas tout, mais si c’est une question de sensation et que ça se tire un peu la bourre avec Ardbeg, reconnaissons que ce whisky est très très tourbé !
De la tourbe partout donc, surtout présente au nez, un parfum de céréales léger derrière qui va caractériser cette distillerie au final. En bouche l’Octomore évolue et la tourbe lutte et se fait plus discrète. On sent un déferlement d’épices, du poivre blanc de la réglisse peut être, le whisky est très huileux en bouche, les céréales reviennent. Sur la finale retour de la tourbe c’est long en bouche. On se regarde et l’impression générale est mitigée. Cette version est belle et très prometteuse mais à mon sens elle n’est pas aboutie. La bouche est en devenir mais elle manque d’expressivité. Un peu comme si les éléments étaient encore trop agités et n’avaient pas encore trouvé leur place.
Un de mes potes qui avait fait la dégustation avec nous Mercredi chez moi avec son rhum et son bowmore, m’a annoncé depuis qu’il avait craqué et acheté cet Octomore 6.1 j’aurais donc l’occasion de le goûter dans de bonnes conditions, j’affinerais ma note de dégustation à ce moment là, mais revenons à nos whiskys !
On ne va pas se détourner du chemin alors qu’on aperçoit le sommet. On ne se laisse pas abbattre et on va goûter cet Octomore 6.3 qui affiche lui pas moins de 258ppm pour une sortie à 64°. Vous vouliez de la tourbe ? Vous allez être servit.
De la tourbe au nez, très présente des relents d’hydrocarbures, on parvient à distinguer un coté herbacé et iodé derrière cette déferlante de tourbe grasse. En bouche la tourbe vient exhausser tous les arômes, on distingue du chocolat, du poivre. Des épices et du fruit rouge ça bouge ça change et ça tourne. Fumée et terre en bouche, un caractère marin, j’ai du mal à tout saisir. La finale un retour de tourbe et comme des traces d’épices et de bois qui s’efface. C’est long, on vient de me passer le palais au carsher. Quand je pense que ce whisky n’a que 5 ans ! La version 6.3 dont on aurait pu croire que la tourbe allait tout écraser est en fait la plus aboutie puisque la tourbe vient mettre du relief et mettre en avant les autres arômes. Quelle maitrise !

On discutera encore avec notre guide du jour, j’ai envie de l’embrasser tellement ce moment a été magique.


On se regarde et on se demande un peu ce qu’on va faire, on pourrait partir sur Laphroaig mais on a surtout des versions entrée de gamme et ça risque d’être fade après tout ça. Le blogueur aux poches de pantalons qui tintent pour annoncer sa venue nous indique qu’une jeune maison de négoce propose 4 whiskys en dégustation. Il nous la présentera comme assez équilibré précisant même qu’il a été bluffé par l’un des whiskys.

Cette jeune maison est nommé Distillers art, elle est là en remplacement de Couvreur dont j’aurais bien fait une exploration de gamme, même si je connais déjà la plupart des produits. Qu’a cela ne tienne, on est partis pour la découverte.

Force est de constater que mes notes sont assez succinctes à ce stade et je ne peux donc pas en dire grand chose.
Le premier whisky est un Craigellachie, que j’ai trouvé assez subtil et équilibré, un fruité simple des fruits blancs, de la fleur. ManoCornuta a finit par en acheter une bouteille, il pourra peut-être vous en dire un peu plus.
Le deuxième est Tullardmore je crois, j’ai noté : « mouaif » je pense qu’il ne devait pas être ouf.
Troisième un talisker, j’ai trouvé le nez et la bouche assez peu expressif mais la finale intéressante.
Quatrième un caol Ila que j’ai trouvé intéressant un bon mélange de fruité et de tourbe sans que l’un prenne vraiment le pas sur l’autre. Les Caol Ila IB sont décidément assez équilibrés.
Ce qui est surtout appréciable c’est que le type qui nous fait la visite parle vrai, il ne se touche pas sur des aromes qui ne sont pas présent et j’arrive à distinguer la plupart des choses qu’il a présentés. Ces whiskys sont tous jeunes mais ils ont été choisit avec soin. On ne nous raconte pas de bullshit pour mieux nous fourguer de la camelotte et c’est déjà très appréciable.

On regarde nos montres, on est un peu alcoolisé et on va certainement s’arrêter là. J’ai une crémaillère le soir même qui promet d’être complètement débile. Si j’arrive déjà ivre ça sera vraiment n’importe quoi.

Avant de partir j’achète un cadeau pour un pote qui pend donc sa crémaillère ce soir. Sous les conseils de ManoCornuta je prends un Blend de 30 ans édité par sprinbank ça à l’air pas mal du tout mais je ne l’ai pas goûté. J’essaie de prendre une bouteille de Port Charlotte scottish barley mais c’est en rupture. ManoCornuta et notre blogueur sympathique achètent eux le craigellachie de distiller’s art.
Je pousserai jusqu’à la maison du whisky après pour tenter de trouver mon Port Charlotte sans succès puisque ce whisky semble épuisé partout.

[ManoCornuta]

Merci

C'est un Glenturret yessod le N°2 gouté chez distiller's Art


Autre precision Port charlotte est produit sur le site de Bruichladdich encore aujourd'hui ils ont prevu de construire une distillerie a Port Charlotte meme ( 2km de Bruichladdich il me semble ) mais les investissements sont bloqués depuis 2009 et le projet a du retard , du coup il produise ce whisky encore sur le site Bruichladdich . Les equipements demontés d'une ancienne distillerie ont soit été mis pour l'instant sur le site de Bruichladdich soit il sont en sommeil encore le temps de construire Port charlotte la vraie . Je ne connais pas la reponse , cependant je pencherai pour la seconde


Pour Distiller's Art c'est un peu l'inconnu , le mec est un ancien de LMDW , il a claqué la porte apres avoir travailler sur Kavalan et a monté son truc . Il bosse en collaboration avec Langside Distiller's , sur le site il me semble comprendre que c'est une filliale de Hunter's laing qui embouteille des whiskies de maniere independante . Donc est ce que le mec est donc l'importateur france de ces bouteilles ? Est ce qu'il bosse avec eux et choisi lui meme ses Futs qu'il embouteille pour lui mème et distribue en france ? On doit pas etre loin de la verité avec ces bribes d'hypotheses ...


De mon coté j'ai vraiment pas pris de note j'ai tenté au debut mais c'etait trop le bordel trop de monde . Je ferai un complement rapide a yessod dans l'aprem si je trouve le temps , mais ce sera bref ....

[ManoCornuta]

Brievement sans note de degustation vu que j'ai rien noté ... et sans histoire à raconter ... de toute façon yessod la trés bien fait

Glenmorrangie : le Nectar d'or est trés symparhique , c'est l'original fini en Fût de Sauternes. trés bon whisky de dessert dans les 60 euros . Le Lasanta fini en fut de vin rouge , beaucoup plus cher , je n'y vois pas grand interet .

Je suis passez chez Hudson gouter leur Bourbon : deja à la base je ne suis pas fan de bourbons ,j'ai une note dessus vu que c'etait le tout debut : "naze: , ça se passe de commentaire . bon j'ai goutté que leur entrée de gamme le reste à entendre certains etait bon mais cher (bouteille de 35cl >60 euros) . par contre le format est Top , 35cl je trouve que c'est parfait. ca permettrait de faire des economies et d'acheter plus de whiskies

Chez Compass box : j'ai goutté vite fait le Great King etiquette blanche , pour 32 balle c'est plutot cool , un blend frais qui se prend pas la tete et qui passe tout seul , je me vois boire ça l'été, le verre frais au bord de la piscine .
Je n'ai pas resisté à regoutter le Juveniles, putain je l'aime beaucoup !! , toujours aussi frais fruité , mais aussi un poil herbacé car on est sur beaucoup de Clynelish . CL ne l'a pas vraiment aimé donc attention, il ne doit pas etre au goût de tout le monde .

Chez Balvenie : j'ai pris un 12 ans First Fill , comme c'est un single Cask je le reprend à chaque fois . Pas deçu ! toujours aussi bon , pour le prix franchement ce sera MA reference conseil pour un 100% fut de bourbon.

Chez Glenlivet : j'avais entendu dire du bon du Nadurra de chez eux , et bien bof bof ... Aussitôt goutté aussitot jeté ... Glenlivet

Glenfarclas : Je voulais faire à tout prix la verticale pour Miam mais aussi pour moi n'ayant jamais goutté un seul de ces embouteillages. yessod a bien resumé . Je suis hyper dessus le 15 et le 17 ans sont sans grand interet , le 25 est plutot cool mais au vu du prix ( 125 euros ), c'est à des années lumieres d'un Glendro SC comme je disais sur un autre Post , le 40 ans est bon , mais a 450 euros c'est une vaste Blague ..... Glendronach est tellement au dessus >>>>

Bruichladdich : Avec le Sympathique Donald qui travaille chez Dugas ( concurrent de LMDW) et n'est autre que le Brand Ambassador de Bruichladdich en France . Née à Port Charlotte , grand passionné et vendeur emérite , je le kiffe .
On s'est fait toute la gamme , excepté le Port charlotte Islay Barley qui etait dejà vidé . Rien a dire tout est bon on a fait les 3 composantes principale de leur gamme , les Laddie (non tourbés) , PortCharlotte ( tourbé) et Octomore . A chaque fois en version Scottisch Barley et Islay Barley .
En scottish Barley l'orge vient de Port Ellen comme toute les distilerie d'Islay ( cooperative d'orge en quelques sorte) et en Islay Barley l'orge vient d'une de leur ferme.
Tout est bon rien a dire, trés cerealier , puissant , assez fruité , trés bonne longueur en bouche , tout est a 50% min ( qui a mon goût, le degré parfait de degustation) la version islay etait mieux faite pour le Laddie , avec un coté plus rond que sa petite soeur et effectivement l'Octomore 6.3 en islay barley est >>>> au 6.1 que j'ai trouvé trés fade ... Mention speciale au Port Charlotte Scottish Barley qui pour sa cinquantaine d'euros est une tuerie Rapport qualité /Prix.

La distillerie de la journée Merci Jim Mac Ewan d'exister .

Distiller's Art : avec le palais flingué par les 64% de l'octomore 6.3 difficile de vous parler de cet embouteilleur . Le fait est que j'ai trouvé le premier Craigellachie à 48% trés fruité frais , super bien fait et j'en ai donc prix une quille . De ma petite experience quand on a le palais demonté par une longue degustation et que l'on trouve un embouteillage bon , il ne faut pas hesiter ce sera assurement encore mieux au calme chez soit , vu le prix 53 euros, je me suis convaincu à en prendre une .
Les 3 autres peu de souvenir si ce n'est que le dernier Caol Ila etait trés sympathique aussi .

Voilà un petit CR sans note , desolé pour le peu d'histoire .

[Alain Miamdelin]

Merci les gars
Toujours sympa d'avoir des retours.
CL est resté camper chez Balvenie ?

Je suis un peu surpris de vos retours aussi négatifs sur Glenfarclas. Je me doutais que c'était pas la distillerie du siècle, mais quand même.
Je commence à me demander si Serge Valentin ne note pas un peu trop gentiment... Ou en tout cas avec une progressivité bizarre. Il y a quasiment tout au-dessus de 80 (voire 82, 83...) et 90. Autant ses bonnes notes sont unanimement reconnues, autant en-dessous de 85 (il met 84 au Glenfarclas 15 yo en 2006).