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Parisii


Calendrier Serie A:
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Tableau Coppa Italia :
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Juventus Football Club
Après le départ théatral de son entraineur emblématique, la juve suscite beaucoup d'interrogation. Parti parce que ses ambitions ne cadrait plus avec celles de la direction du club, celui qui a remis la vieille dame sur le devant de la scène nationale laisse un héritage lourd à assumer. Et quand ce successeur se nomme Allegri c'est encore plus compliqué. D'abord parce que l'homme de base du système Conte est Pirlo, le même Pirlo jeté à la porte du Milan par Allegri plus assez performant à son goût. Ensuite parce que la juve est à l'orée d'une saison charnière, celle qui doit faire du club bianconeri une équipe compétitive en Ligue des Champions (comprendre qui passe les poules ph34r.gif ) en abandonnant le 3-5-2 pour un 4-3-3. Et quand à 4 jours de la fin du mercato, le grand ailier annoncé pour permettre cette transition n'est pas là, c'est à s'en bouffer les couilles. Du coup le pauvre Max fait avec les moyens du bord : un sapin de Noël où Tevez et Pereyra la plongeuse d'Udine jouent en soutien de Llorrente/Morata. Le grand gagnant de l'histoire c'est Kingsley qui se retrouve en compétition pour une place de titulaire! La situation n'est pas non plus catastropique, la juve reste la juve, aucun départ d'importance n'est à déplorer et Allegri n'est pas la truffe qu'on veut bien croire. D'ailleurs il a gardé un as dans sa manche, pendant la préparation estivale le 3-5-2 n'a pas cessé d'être travaillé... au cas où...
Objectif le titre.

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Associazione Sportiva Roma
Cracks.
Champions.

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Società Sportiva Calcio Napoli
La Serie A n'a pas commencé que le Napoli a déjà subi un sérieux échec. Il va falloir se relever de la non-qualification en Ligue des Champions. Pourtant le mercato partait pas mal. Fernandez et sa caravane (avec une jolie plus-value au passage) substitué par le français Koulibaly qui a tout l'air d'une bonne pioche (qualités athlétiques, fort dans les duels, pas maladroit balle au pied). Michu pour remplacer le déclinant Pandev. Behrami et Dzemaili poussés à la porte pour prendre des joueurs plus à l'aise techniquement et assurer une maîtrise au milieu du terrain où Jorginho est bien trop seul. Sauf que de Guzman est arrivé trop tard pour ce barrage et les autres noms attendus le resteront. Et derrière le banc reste toujours aussi limité autant en quantité qu'en qualité. Or avec la Ligue Europa qui s'annonce c'est potentiellement 15 matchs de plus dans la saison, des efforts qui se paieront en championnat.
Ca sera compliqué pour le scudetto, mais avec son attaque redoutable, la LDC est un objectif raisonnable.

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Football Club Internazionale Milano
Après à avoir refait de l'Inter une vraie équipe de foot, Mazzarri continue le bon travail. Après avoir appris à défendre, cette année l'attaque est au programme. A ce titre Osvaldo est un bon renfort pour l'attaque interiste et avec Hernanès et Kovacic, le milieu renforcé par Medel et M'Vila a ce bon équilibre entre talent offensif, puissance physique et intelligence tactique. Autre renfort de choix, Vidic vient donner un second souffle à sa carrière et possiblement quelques neuronnes à Rannocchia, nouveau capitaine de l'Inter. En effet, à l'instar du Milan l'Inter fait collection de de semi-mongoliens : Rannocchia, M'Vila, Kovacic, Guarin, Dodo, Icardi et le dernier en date Osvaldo. Et ce n'est pas le seul point noir au tableau : l'effectif est juste en attaque (3 attaquants pour 2 places) avec l'Europe à jouer, pareil au milieu si Guarin venait à partir ; les latéraux sont dans le fond du panier défensivement, même s'il compensent comme Jonathan par un très bon apport offensif...
Objectif LDC voir champion mon frère.


Associazione Calcio Fiorentina
Della Valle a beaucoup dépensé ces dernières années pour peu de retour sur investissement du coup c'est un mercato faussement tranquille qui a eu lieu à Florence. Car s'il y a peu de nouveaux noms dans la colonne arrivée c'est le départ potentiel de Cuadrado qui a agité la Toscane. Parti pour rester, il pourra se féliciter l'arrivée à paramètre 0 du géant roumain Tatarusanu, venu de mettre la pression au pas très fiable Neto. A voir si le Mondialiste argentin Basanta arrive à titiller la charnière pas mal mais pas top Rodriguez-Savic. Au milieu le classique Aquilani-Pizarro-Valero repart pour un tour, j'aime beaucoup mais ça manque punch. Devant le choix du roi entre Rossi, l'autre Mario, Cuadrado et le retour des fils prodigues Bernardeschi (94) et Babacar (93) après leur excellente saison en Serie B et j'allais oublier Marin. De quoi offrir des solutions tactiques différentes et ça tombe bien Montella aime pouvoir passer du 3-5-2 au 4-3-3 via le 4-3-1-2 au cours de la saison selon son bon plaisir. Un Montella que je trouve bien surcôté. J'attends encore le jour où il ne se prendra pas une leçon tactique dans un match entre gros.
Pour la LDC, la Viola parait avoir laissé passer le train, les équipes de tête se sont bien améliorées depuis la saison dernière. Nouvelle qualif en EL bien sûr.


Associazione Calcio Milan
Après une saison grotesque, Milan devait se reconstruire un effectif sans un sou en poche. Et au final c'est plutôt pas mal. Arrivederci les préretraités Robinho et Kaka, bienvenue les fins de contrat. La défense Alex-Rami devant Lopez ressemble enfin à quelque chose. L'arrivée de Ménez et le retour de blessure d'El Shaarawy devrait redonner du peps à une attaque atone. Quant à l'échange Torres-Balotelli, pas sûr qu'il soit en défaveur des rossoneri tant Mario n'en foutait pas une l'année passée, se reposant uniquement sur sa formaidable qualité de frappe pour peser. Le QI football de Torres associé aux feux-follets Ménez-El Sha peut faire des dégâts dans les défenses italiennes moins physiques qu'en Premier League. L'autre bienfait de cette bourse reserrée, c'est que le Milan se met à faire confiance aux jeunes : Cristante (95) va profiter de la blessure de Montolivo pour accumuler du temps de jeu et le jeune prodige italien Mastour (98!) devrait faire ses débuts cette année! Un bémol sur l'entraineur Inzaghi dans c'est la 1ère expérience professionnelle et qui débute directement dans un club à l'engouement et à la pression exceptionnelle. Mettre Honda ailier droit vahid.gif ça plaide pas en sa faveur. Bref on est encore loin des gloires d'antan mais l'effectif est cohérent et Milan a le profil pour faire une bonne équipe de contre.
Objectif Ligue Europa.


Società Sportiva Lazio
La Lazio vient de vivre une année de désillusion. Alors qu'elle espérait tabler sur sa victoire en Coppa Italia contre son meilleur ennemi pour viser plus haut. Elle a vu la Roma se remettre en question et briller à nouveau en championnat quand elle-même semblait s'être reposée sur acquis et se complaire dans le souvenir de son triomphe. Piqué au vif, Lotito a décidé de refaire son retard. Achat d'internationaux Parolo au milieu, Basta et de Vrij en défense, prolongation de Candreva en plus de l'arrivée programmée de Djordjevic. Au final la défense, complètement ridicule l'an passé, et l'équipe en général semble véritablement renforcée. Un doute persiste : où se situe le niveau du néerlandais demi-finaliste dans la pire défense du mondial? Le milieu travailleur et discipliné n'affiche t-il pas une carence de talent? Quel Djorjevic vont-ils récupérer, le très bon de 2013 ou l'indigent de 2014? Et ce alors que Klose est de plus en plus souvent blessé avec l'âge. A suivre le milieu 94 Cataldi qui revient d'un prêt fructueux à Crotone et bien évidemment les deux anciens de la masia le virtuose 95 Baldé Keita et l'attaquant 96 Tounkara qui grapillera sans doute quelques apparitions.


Udinese Calcio
Guidolin s'est retiré des terrains et a choisi lui-même son successeur. Quoi de plus logique de retrouver Stramacchioni l'ancien éducateur de la Roma, l'homme qui a lancé tout ce que l'Inter comptait de jeunes duveteux pendant sa seule expérience en Serie A, dans un club qui mise chaque année dans l'éclosion et la revente de jeunes talents internationaux. C'est année on suivra donc les brésiliens Guilherme et Evangelista, le français Wague qui aura un coup à jouer dans une défense fragile l'an passé. Et surtout le milieu offensif 94 Bruno Fernandes qui a impressionné en fin de saison et le portier italien Scuffet qui s'est imposé titulaire à 17 ans. Un billet sur une grosse saison de Muriel, piqué au vif après sa non sélection à la CDM. A noter pour le zap de spion le retour d'Ivan Piris en Italie.
Ventre mou tranquillou voir Europa sur un malentendu.


Genoa Cricket and Football Club
Beaucoup de mouvements dans le mercato rossoblu mais au final peu de départs d'importance. Gilardino est parti toucher du biff en Chine et Vrsaljko en Emilie-Romagne, le club n'oubliant de grassement se rémunérer au passage. On retrouve le 3-4-3 classique de Gasperini avec le costaud français De Maio pour tenir la baraque derrière, le très bon(dissant) Perin aux cages, un milieu bien fourni avec l'hyperactif Sturaro et deux profils similaires les fins gauchers Bertolacci-Greco plus le vénézuélien Rincon que je ne connais point. Devant il y a aura une rude concurrence entre 3 destabilisateurs de défense vifs et techniques (Fetfatzidis, Perrotti et Falqué) et Kucka de retour après s'être fait les croisés. Plus dernière rumeur di Marzio l'arrivée de Lestienne! En pointe sans être fou Matri et Pinilla m'ont l'air suffisant pour faire oublier Gila. Par contre sur les côtés c'est plus chiche : à droite le moyen Rosi et un ancien de Corinthians, à gauche le capitaine Antonelli voir Marchese.
Ligue Europa I believe

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Parma Football Club
Echaudé par recalage de l'Europa League pour raison administrative, après les investissements importants consentis pour le centenaire du club en 2013-14, le président Ghirardi a mis le ola. Parolo est envoyé à la Lazio renflouer les caisses, Gargano est reparti, Marchionni aussi et un départ de Biabiany est imminent. Quelques bonnes nouvelles malgré tout, Paletta et Cassano restent, Belfodil est de retour dans un club qu'il n'aurait jamais dû quitter et Lodi vient apporter sa lecture de jeu au milieu. Pour le reste il faudra compter sur un effectif vieillissant construit avec des bouts de ficelles comme Ghezzal replacé relayeur durant la préparation estivale. A suivre : Acquah le milieu ghanéen qui partira titulaire après avoir montré de belles choses l'an passé et Mauri un 96 qui pourrait bien faire son trou dans ce milieu décimé. Comme la saison passée, Donadoni devrait jongler entre 3-5-2 et 4-3-3 selon les formes et les absences.
Objectif abdos kro.


Torino Football Club
Le Torino perd son fantastique duo Cerci-Immobile, qui les a mené en Europe pour la 1ère fois depuis une coupe Intertoto il y a plus de 10 ans et avant cela un quart de finale de la Coupe des Coupes en 1993. Si Immobile a son successeur en la personne de l'expérimenté Quagliarella, Barreto ou Martinez ne semblent pas de taille à enfiler le costume de patron de l'attaque turinoise laissé par Cerci. Au contraire le Toro a mis l'accent sur des renforts intéressants au milieu (Ruben Perez, Nocerino, le jeune Benassi). Pour ne plus se retrouver avec une équipe trop souvent coupée en 2 l'an passé? A voir si une équipe plus homogène suffira pour combler ce déficit en attaque.
Et attention au spectre de la Samp reléguée en 2011 pour n'avoir pas su concilier campagne européenne et nationale après avoir perdu sa doublette star en attaque...


Hellas Verona Football Club
Le départ de Jorginho en janvier avait sonné un coup d'arrêt terrible dans l'épopée du Hellas en 2014, leur coûtant une qualif en EL après des années d'abstinence. C'est une nouvelle exode de cadres qui a frappé Verona lors de ce mercato : Iturbe, Romulo, Cacciatore et le capitaine Maietta.
Sogliano, le DS de Verona, s'est échiné à les remplacer avec le retour de Rafa Marquez en Europe, le bon coup Obbadi qui leur fera beaucoup de bien au milieu, l'énergique Christodopoulos et le géorgien Chanturia a été ramené de Cluj en espérant réitirer le coup Iturbe. Malgré l'inusable Toni devant, ça va être juste offensivement pour se battre à nouveau pour l'Europe.
Du côté du jeu, ça jouera le contre avec un bloc très bas vu la lourdeur des centraux.

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Unione Calcio Sampdoria
Du côté de la Samp, on a bataillé pour garder ses joyaux : un temps annnoncé à la juve, le Mister Mihajlovic est resté, tout comme Gabbiadini et son superbe pied gauche. Eder aussi qui sera fixé sur l'aile gauche, son meilleur poste, vu que le manque en pointe est comblé : Okaka semble enfin confirmer son statut d'espoir et Bergessio vient retrouver ses sensations de goleador.
Constance, partout exceptée en défense où la Samp se retrouve déplumée à cause de la vente de Mustafi. Gastadello reste le seul central valable. Si l'inexpérimenté Romagnoli devrait signer lundi (pas sûr que ça suffise) le colombien Balanta est toujours espéré. Le cas échéant ce ne serait pas étonnant de retrouver Cacciatore ou Palombo replacés dans l'axe central.
Bref si la Samp parvient à régler ces soucis de défense, vu l'effectif intéressant en attaque et au milieu ce pourrait être une belle année pour eux.


Atalanta Bergamasca Calcio
Bergame. Pas mal de changements en défense. Yepes est parti sous d'autres cieux mais la gérontophilie de l'Atalanta est comblée avec le périmé Biava qui vient rivaliser avec Stendardo pour une place au côté de Benalouane. Le tunisien débarqué l'hiver dernier a séduit tout le monde avec sa qualité technique et ses relances soignéees. Mais c'était en tant qu'arrière droit, reste à savoir s'il sera efficace défensivement dans l'axe. A droite justement conflit de génération Raimondi-Zappacosta tandis qu'à gauche, Dramé substitue avantageusement Brivio. Au milieu, du très classique. Baselli va faire son trou gentillement, Bonaventura apporte sa touche technique une année de plus faute d'acheteur, peut-être preuve qu'il n'est pas si bon que ça. Et D'Alessandro après une bonne saison en Serie B vient consolider le banc. M'étonnerait pas qu'il supplante Estigarribia l'ancien Manceau. Enfin devant Denis marquera sa quinzaine de buts annuels alimenté par le vif Moralez. Dans le rôle de supersub le jeune buteur Boakye attendu au tournant après plusieurs bonnes saisons à l'échelon inférieur. Bianchi devrait confirmer son déclin inexorable depuis 2 ans.
Un maintien tranquillou pour l'Atalanta.


Unione Sportiva Sassuolo Calcio
Quand le foot italien est la diet, Sassuolo détonne avec son proprio, Squinzi pote de Berlu, capable d'investir sur le mercato. Près de 30 M€ et un effectif renouvellé à 90% en 2013, cette année la Societa a été plus sage avec les seuls venues des bons latéraux Vrsalijko et Peluso. Il faut dire que Di Francesco a un bel effectif à disposition et son plus grand casse-tête sera de trouver la bonne combinaison en défense centrale, un secteur souvent remis en question la saison dernière. Niveau jeu Di Francesco, disciple de Zeman, promet un 4-3-3 offensif avec sur les ailes deux voltigeurs le génial Berardi et Sansone pour servir Zaza. Mais à la différence du "boemo", il n'hésitera pas à se montrer pragmatique en passant à une défense à 3 en cas de mauvaises performances.
Après un maintien obtenu difficilement, Sassuolo visera cette année un ventre bien mou.


Cagliari Calcio
Citation (hajduk @ 10/08/2014 15:54) *
Le Cagliari de Zeman et Giulini aussi est à suivre cette année. Gros chamboulement obligatoire avec Zeman, une équipe composée de jeunes joueurs souvent talentueux. Le maître va bien s'amuser avec ça. Autour d'eux les vieux Cossu et Conti ont renouvelés pour les accompagner.
Côté départ, concernant les joueurs plus important, Avramov, Néné, Pinilla et Astori quittent la capitale Sarde.
A l'inverse Marco Capuano le très bon défenseur de Pescara, Diego Farias l'ailier du Chievo, Alessandro Capello jeune avant centre de 18 ans, Simone Benedetti jeune défenseur central de l'inter, Samuele Longo 21 ans attaquant de l'inter en prêt au Rayo l'an passé, Balzano latéral droit de Pescara, Lorenzo Crisetig milieu central gaucher très talentueux qui attend de prendre son envol, Donsah milieu ghaneen de l'Hellas et Caio Rangel de Flamengo et les deux jeunes gardiens Cragno, Colombi ainsi que le pré-retraité Almunia pour les encadrer, sont rossoblu désormais.
De plus d'après les médias italiens le Tchèque Husbauer le meneur du Sparta est attendu incessamment sous peu.

Sont restés au club Marco Sau l'attaquant vedette qui doit confirmer ses deux dernières belles saisons, Ibarbo qui pourrait éventuellement partir si une belle offre arrivait, Rossettini qui formait la paire avec Astori, Murru le jeune latéral plein d'avenir, Albin Ekdal le milieu suédois qui devrait prendre de l'ampleur avec Zeman,
Certains postes sont doubles et d'autres même triplés.

Zeman va évidemment reconduire sont traditionnel 4-3-3 qui devrait prendre cette forme.
Cragno
Bolzano (Pisano)- Rossettini (Benedetti)- Capuano (Ceppitelli)- Murru (Avelar)
Conti (Donsah)
Ekdal (Husbauer ?) - Crisetig (Cabrera)
Ibarbo (Farias) - Sau (Longo) - Cossu (Adryan)

Il reste encore à placer Capello, Loi, Rangel respectivement 18, 17 et 18 ans.

Eriksson et Dessena sont sur le départ.

Ça annonce du jeu, avec de le jeunesse et de la technicité qui déborde de l'effectif. Après la jeunesse à aussi ses contraintes si ça ne tourne pas rond au début sauront-ils se sortir d'une mauvaise passe ? La défense reste assez perfectible et le départ d'Astori peut faire mal à ce niveau.

Équipé certifiée Noreaga biggrin.gif
MAJ : Almunia n'a finalement pas signé (problème cardiaque décelé à la visite médicale), Husbauer non plus et Eriksson/Dessena sont encore là. En préparation Capello a été testé au milieu (le nouveau Florenzi?) et Loi a joué sur l'aile droite.
La zemania est de retour 388.jpg
Spoiler :


Unione Sportiva Città di Palermo
Palermo a réussi son pari, une remontée immédiate après une descente en Serie B. Et semble avoir appris de ses erreurs : Zamparini garde confiance en Iachini depuis près d'un an (une éternité!) et le recrutement a insisté sur la défense, boulet de la saison 2012-13, avec le massif Solo Bamba :zale: et le pillier de la défense costaricienne Giancarlo Gonzalez. Ajouté à cela Luca Rigoni, le très bon milieu défensif du Chievo, Barreto le capitaine et Bolzoni, solidité sera le credo de cette équipe rosanero. Offensivement il y a moins de certitude. Hernandez l'attaquant star est presque parti et l'on parle de Borriello pour le remplacer associé à l'une des deux promesses palermitanes, Dybala ou Bellotti. A voir.
Objectif maintien.
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Associazione Calcio ChievoVerona
Quand Rigoni et Théreau, 2 de tes 3 meilleurs joueurs, se barrent, ça n'annonce rien de bon. Heureusement pour le Chievo ses dirigeants ont prévu le coup, le pompier de service, Corini qui a sauvé les gialloblu de la relégation lors des deux dernières éditions de Serie A est cette fois-ci aux commandes dès le coup d'envoi de la saison! Et cette fois avec des ambitions de jeu! Le 5-3-2 est rangé au placard (pas bien loin) et un 4-3-1-2 a été mis en place cet été. Avec Birsa (loin d'être inintéressant la saison dernière au Milan) à la baguette et Paloschi le seul attaquant digne de ce nom en duo au choix avec le cocufié statique Maxi, le remuant inefficace Meggiorini ou l'icône décrépie Pelissier. Au milieu on a misé sur le nancéen Mangani, le soldat Izco et le retour de Cofie. Disciplinés et sans talent, L1 seal of approval. En défense Mary J Blige l'a requis, Dramé n'est plus là. Biraghi prend sa place après une saison moyenne à Catania. Aux bois le jeune Bardi dont je n'arrive pas à déterminer si c'est un bon gardien en devenir ou un Penneteau.
Sauve qui peut.

Spoiler :

Paloschi a compris, cette année au Chievo, son meilleur partenaire d'attaque ça sera Wilson.


Empoli Football Club
Un club à la politique sportive rafraichissante, modèle de ce vers quoi tend la réforme qu'est en train de mener Andrea Abodi le président de la Serie B. Une plus grande confiance accordée aux jeunes qui se traduit par un âge moyen de 24,9 ans le 2ème plus bas de Serie A (à titre de comparaison, ce serait le 10ème en L1). Rugani (94) défenseur central, Hysaj (94) arrière gauche, Signorelli (91), Pucciarelli (91) ou Tonelli (90) sont les têtes d'affiche de cette formation toscane. L'effectif complété par les prêts de grands espoirs d'autres clubs de l'élite comme le gardien Sepe (91), l'attaquant Aguirre (94) et les milieux offensifs Vecino (91), Verdi (92) et Laxalt (93). Et pour les encadrer, des vieux briscards de la Serie A tels que les buteurs Maccarone-Tavano et le capitaine Moro. Le maintien semble illusoire mais serait un message tellement fort envoyé au reste de la Serie A. On y croit!
Ou pas.

Spoiler :


Associazione Calcio Cesena
Le foot va vite. La denière escapade de Cesena dans la division d'élite italienne remonte à 2 ans et il n'y a déjà plus aucun joueur témoin de l'époque au club. Aujourd'hui le petit poucet de la Serie donné favori pour faire l'aller-retour de par son statut de promu via les play-offs (seuls 2 clubs sur 7 se sont maintenus ces dernières années) et ses finances modestes mais espère tout de même renouveller l'exploit de 2011. Et pourquoi pas après tout. L'effectif a très peu bougé et se connait bien. Le gardien Leali est un grand espoir italien, la défense est composée d'anciens de Serie A, au milieu des guerriers et devant il y a quelques joueurs intéressants comme Garritano, le colombien Carbonero ou le 92i Defrel.
Dur, très dur le maintien.

Spoiler :



Manque 2-3 trucs je compléterai plus tard.

tl;dr
Scudetto => Roma
JCD
Merci Parisii wub.gif
Les liens sur les noms des clubs, magnifiques neokill@h.gif
Mano
Merci vieux !
romano
Grande Parisii!
Kirk
Oh le post exceptionnel knahos.gif
Les gifs neokill@h.gif

C’est dingue de le nombre de joueurs dont je connais à peine le nom. Mais la Serie A tourne enfin une page générationnelle et voit arriver les 90-95.
Les 2 effectifs milanais font un peu de peine. Alors que les effectifs(hors défense) de la Roma, la Viola et la Lazio sont très alléchants.
Roma championne. Fio’ 3eme.
Philo
Parisii, t'es le plus grand des grands de ce monde. Je suis sûr que t'es un des fils cachés de Zlatan, vous êtes liés par la moustache.

Zorglub
Merci Parisii wub.gif on suivra ensemble les perf de Salih Uçan wink.gif
Master-Exploder
Toni joue toujours? Cassano aussi? unsure.gif

Inusables ces ritals.
Iaropolk14
Un grand merci Parisii.
Oni
Grande Parisii.

Je suis curieux de savoir ou t'as déniché ces gifs par contre, c'est du grand art.
Oyé Sapapaya
Parisii kratos77.gif
DIDI.
Costaud. implosion du tibia.gif Très bonne preview, bravo.

On va voir ce que va donner le Milan, je trouve leur recrutement de pauvres pas bête, en plus ils récupèrent le tank et Jirimi. Curieux de voir ce que va donner Inzaghi sur le banc, première boulette à mon avis: Honda ailier droit (comme tu l'as fais remarqué), il a juste pas le profil pour évoluer sur un côté, surtout qu'il aurait sa place dans le milieu à 3 à la place de Muntari (son dernier bon match remonte à 2009 avec l'Inter lui non?).

Du côté de la Roma, Garcia s'est monté une bien belle petite équipe, curieux de voir si la sauce va prendre et surtout si ils vont maintenir le niveau de jeu de l'an dernier et notamment ce gros départ en début de saison. La Juve en transition, ce sera leur plus gros concurrent.
Jaxx
Post certifié génie pour le contenu.
Les vidéos YT et, surtout, les spoilers wub.gif neokill@h.gif
Merci Parisii !
Forza Roma ! SPQR
Zorglub
Citation (Jaxx @ 30/08/2014 15:38) *
Post certifié génie pour le contenu.
Les vidéos YT et, surtout, les spoilers wub.gif neokill@h.gif
Merci Parisii !
Forza Roma ! SPQR

J'avais pas vu les vidéos YouTube neokill@h.gif neokill@h.gif Grande Parisii, un vrai passionné wub.gif
filet-o-fish
Citation (Master-Exploder @ 30/08/2014 13:03) *
Toni joue toujours? Cassano aussi? unsure.gif

Inusables ces ritals.

Le plus important c'est surtout Di Natale qui continue wub.gif
VDVisBack
Super topic Parisii wub.gif

Roma championne, l'Inter deuxieme, Cagliari en europe.
ManoCornuta
knahos.gif superbe Post la Serie A le merite merci
Kirk
Oh non... aka44.gif
Pepito Rossi a rechuté, encore le genou. Ça parle déjà de plusieurs mois :diaby: cry.gif
Baghib!
Je ne lis plus cette partie du forum donc j'étais passé à côté, mais magnifique post Parisii. knahos.gif Sache que suite à ce boulot j'ai été recontacté pour des dons à l'association, mentionnant explicitement ton post comme raison de cet élan de volonté participative. implosion du tibia.gif
Parisii
T'es sérieux? laugh.gif laugh.gif (Baghib! wub.gif )

Citation (Oni @ 30/08/2014 14:39) *
Je suis curieux de savoir ou t'as déniché ces gifs par contre, c'est du grand art.
Sur un tumblr évidemment. Le mec est un bon, le Cerci du gif.
http://scorpiondagger.tumblr.com/

Citation (DIDI. @ 30/08/2014 14:52) *
On va voir ce que va donner le Milan, je trouve leur recrutement de pauvres pas bête, en plus ils récupèrent le tank et Jirimi. Curieux de voir ce que va donner Inzaghi sur le banc, première boulette à mon avis: Honda ailier droit (comme tu l'as fais remarqué), il a juste pas le profil pour évoluer sur un côté, surtout qu'il aurait sa place dans le milieu à 3 à la place de Muntari (son dernier bon match remonte à 2009 avec l'Inter lui non?).
Carrément je le verrais tellement à ce poste. J'espère que l'arrivée de Bonaventura va pousser dans ce sens.
Muntari, d'après les milanais, il est bon un match sur 4. J'ai pas cherché à m'infliger leurs purges la saison dernière pour vérifier ph34r.gif

Sinon l'image du week end c'est Taddei. Parti du club cet été après 9 années de bons et loyaux services, le type vient prendre son kiff en curva sud. Football vrai.
DIDI.
Citation (Parisii @ 04/09/2014 00:07) *
Carrément je le verrais tellement à ce poste. J'espère que l'arrivée de Bonaventura va pousser dans ce sens.


Il vaut quoi ce Bonaventura? Je ne connais pas du tout. Ca sent un peu le recrutement de dernière minute avec l'histoire qu'il y a eu concernant le transfert avorté de Biabiany, non? Puis j'ai tendance à me méfier des joueurs qui viennent de l'Atalanta, le dernier qui avait fait parlé de lui là bas c'était Schelotto et on a vu ce que ça a donné à l'Inter. ph34r.gif

Sinon malgré son positionnement côté droit de l'attaque Honda a trouvé le moyen de planter contre la Lazio. happy.gif Super passe de El Shaarawy à la base d'ailleurs, faut voir si il va retrouver son niveau après sa saison quasiment blanche, ce serait bien pour l'équipe d'Italie.
VDVisBack
Citation
LA CONSCIENCE DE ZEMAN



Zdenek Zeman est de retour, cette fois-ci sur le banc de Cagliari. Et avec une pensée amicale pour tout le monde : « Autrefois les joueurs sacrifiaient tout pour le foot, maintenant ils font la fermeture des discothèques ». Sa croisade en défense du ballon rond n’est pas terminée. Pour le Guérin Sportivo, il évoque Prandelli, Conte, Tavecchio, la Juve, Balotelli et les agents : « Je suis un type à l’ancienne ».

Depuis peu, Zdenek Zeman s’est adouci. Il parle et sourit plus, comme si l’âge avait assoupli son légendaire jusqu’au-boutisme. Le rôle d’éducateur, pour lequel il semble être né, c’est aujourd’hui qu’il l’interprète le mieux. Il suffit de le voir à l’entraînement au milieu des Capello, Crisetig et tous ces jeunes destinés à devenir – dans les rêves des Cagliaritani – les nouveaux Verratti, Insigne et Immobile.

Le « boemo » accorde peu d’interviews. Depuis l’Italie ou l’étranger, il n’en est pas moins continuellement sollicité, ses déclarations ayant marqué l’histoire. Plus que le marquage individuel, il déteste les lieux communs et les phrases toutes faites. Les conséquences sont bien connues. Il y a quinze ans, il évoqua le football des pharmacies et le cloaque de l’Acqua Acetosa (1) fut mis à jour. Ensuite, il s’en prit aux gros bonnets du foot et Calciopoli se répandit. Quand Zeman accepte de s’exprimer, cela signifie deux choses : qu’il a confiance en son interlocuteur (après l’avoir longuement évalué et observé, bien sûr) et qu’il a des choses à dire. En une heure de conversation, il en dira beaucoup : sur Cagliari, Prandelli, le foot italien, Balotelli, Conte et, surtout, sur les agents.

Zdenek Zeman vient de boucler la première partie du stage à Sappada, dans les Dolomites, puis est rentré à Cagliari où l’on respire comme une odeur de neuf ; le président et l’entraîneur ont changé, tandis que l’équipe a été rajeunie selon la volonté du technicien. Lorsque Zeman arrive dans le hall de l’hôtel en survêt’ rossoblu, deux éléments nous marquent : le puissant charisme qui émane du personnage – on aime ou déteste mais on n’est jamais indifférent – et le briquet qu’il se glisse nerveusement entre les doigts : « J’ai commencé à fumer avec mon oncle Vycpalek. Je faisais de l’athlétisme, mais j’ai fini par céder. Je ne dirai pas combien je fume, ce ne serait pas très éducatif. Deux paquets ? Plus. Je me disais : maintenant que tu es quatre heures par jour sur le terrain tu fumeras moins. Tu parles : ma consommation a doublé en dehors de ces quatre heures ». Et puis il y a ses silences proverbiaux, qui mériteraient une deuxième interview. Tactiques, infinis, presque métaphysiques, employés pour renforcer ou alléger le poids des mots.

Pourquoi Zeman a-t-il choisi Cagliari ?

[pause] Parce qu’ils ont beaucoup insisté pour venir me chercher. D’autres m’avaient appelé (Bologne, ndr), mais j’ai perçu de la détermination et de la confiance chez le président Giulini. Cagliari est un club avec une grande histoire, même si refaire le coup du scudetto de 1970 est aujourd’hui mission impossible.

Sur quels critères Zeman choisit-il son club ?

J’opte pour la liberté dans le travail, l’autonomie décisionnelle. Je donne des indications sur les joueurs et j’aime travailler à ma façon. Ces dernières années, beaucoup de clubs se sont manifestés pour m’avoir, mais le moment venu va savoir pourquoi rien ne s’est produit. Je suis quelqu’un d’encombrant, un type qui prend de l’espace. Avec Giulini, par contre, on s’est bien entendus.

Peut-être parce que lui a été footballeur…

[il sourit] Il prétend avoir été gardien du Milan.

Cragno, Longo, Capello : vous avez déjà démonté notre première théorie selon laquelle en Italie c’est bouché pour les jeunes…

[pause] Je suis convaincu qu’il y a en Italie des jeunes talentueux, même beaucoup, mais il faut leur donner la possibilité de s’exprimer.

Qui est plus aveugle ? Les clubs ou les entraîneurs ?

Selon moi, tout dépend surtout de l’entraîneur. Personnellement, j’aime bâtir les joueurs, pas être bâti par les joueurs. Vous comprenez ?

Très bien…

C’est d’autant plus beau si on forme des champions en assumant aussi le rôle d’éducateur, mission qui nous incombe mais qui me semble oubliée.

De Baiano-Rambaudi-Signori à Verratti-Insigne-Immobile, vous avez lancé plus de joueurs que n’importe quel autre technicien. De qui êtes-vous le plus fier ?

De tous ceux avec qui j’ai travaillé. [pause] Bon, on en revient toujours au même : je vais dire Tommasi, comme toujours. Il était sous-estimé, trop sous-estimé…

Il vous plaît en tant que président du syndicat national des joueurs ?

Il me plaît, bien sûr qu’il me plaît, même si son rôle est très limité. On ne lui permet pas de réaliser ce qu’il voudrait faire.

Votre connaissance des joueurs nous étonne. Vous êtes souvent allé les chercher en Lega Pro (2). Beaucoup de vos collègues ne savent même pas qui évolue dans les divisions inférieures…

En Serie C, je me rappelle avoir repéré Beppe Signori, puis je l’ai fait transférer quand j’ai rejoint Foggia. Je ne connais pas tous les joueurs, mais si j’en vois des bons je fais en sorte de m’en souvenir et de les emmener avec moi dès que je signe un contrat quelque part. Je comprends bien qu’il est difficile pour un entraîneur en poste de trouver le temps pour suivre et aller voir les joueurs. Et puis les clubs s’en remettent beaucoup aux agents.

Que pensez-vous des agents ?

[pause] Je suis un type à l’ancienne.

C’est-à-dire ?

Les agents sont nés pour gérer l’après-football, mais aujourd’hui ils occupent une autre fonction. J’ai pu lire que des agents sont carrément propriétaires de certains joueurs brésiliens ou argentins, qu’ils achètent et revendent eux-mêmes.

Pour qui doit guider un collectif ce n’est pas un cadeau…

Pour les présidents, c’est un problème plus important encore. Il fut un temps où, pour signer un contrat, il y avait deux personnes dans la pièce : le président et l’athlète. Aujourd’hui, il y a quatre ou cinq personnes. Les commissions payées aux agents représentent l’argent qui manque aux centres de formation ou à la construction de terrains supplémentaires.

Supposons que Zeman devienne président de la Fédération. Quelles seraient vos priorités ?

J’instaurerais immédiatement les équipes B. Il est important de donner une chance aux jeunes qui sortent de la Primavera (3). Actuellement, l’étape suivante est destructrice. Les jeunes partent en prêt, personne ne les observe et ne les suit, et souvent ils s’égarent.

On parle aussi beaucoup de fixer un seuil minimal d’Italiens dans les effectifs…

Concernant la Nazionale, ce serait très certainement profitable. Quand l’Inter aligne onze étrangers, comment faire après pour convoquer quelqu’un en sélection ? Je suis favorable à un nombre minimal, mais apparemment la loi l’interdit. Cependant, tout dépend des présidents : ils pourraient de manière autonome décider de limiter le nombre de joueurs étrangers.

On sait bien que certains transferts ne se justifient pas seulement d’un point de vue sportif. Selon vous, sur cent joueurs étrangers qui arrivent pendant l’été, combien sont intéressants techniquement parlant ?

[pause] Je ne sais pas, ce n’est pas à moi d’en juger. Statistiquement, j’observe que beaucoup de ces étrangers ne font même pas une apparition en Serie A. Il n’y a donc pas de motif technique. Certaines personnes ont des intérêts autres que le sportif.

Vous pensez à des paiements étranger sur étranger ?

[longue pause] Aujourd’hui le football est un business. L’argent attire beaucoup de monde. Il y a beaucoup de profiteurs.

Y a-t-il encore quelqu’un qui regarde le foot avec passion ?

Chez les supporters je vois de la passion. Ils tiennent bon, même si on tente par tous les moyens de les éloigner du stade. Chez eux, je perçois encore des regards remplis d’honnêteté.

Un de vos collègues, Fabio Capello, a déclaré il y a quelques années que les franges extrêmes de supporters ont en main le football italien…

Untel a du pouvoir si untel le lui donne. Cela ne dépend pas des supporters. Certains profitent de l’espace que d’autres consentent à leur laisser. Vous comprenez ?

Parfaitement. Le 11 août dernier, qui auriez-vous élu président de la Federcalcio ? Tavecchio (4) ou Albertini ?

J’ai d’autres noms en tête.

Par exemple ?

[pause] Abodi (5) était la personne juste. Il a les idées, la détermination et il a envie d’améliorer les choses.

Et entre Tavecchio et Albertini ?

Albertini car il est jeune, a une vision de l’avenir et surtout il est dans le système depuis moins longtemps.

Vous n’aimez pas Tavecchio ?

[longue pause] Je n’ai jamais été en rapport avec Tavecchio.

C’est tout ?

Le secteur Amateur se limite uniquement à revendiquer son total de licenciés. Mais ça ne suffit pas. Chez les Amateurs, la nécessité de se structurer et de faire jouer les jeunes comptent également. Il n’est pas normal de voir d’ex professionnels venir là juste pour occuper le terrain. Là n’est pas le but du secteur Amateur. Par contre, l’objectif doit être de mieux travailler au niveau des jeunes, en lien avec la formation scolaire.

Qu’a pensé Zeman de la débâcle italienne en Coupe du monde ?

Avant la compétition, il y avait déjà des signaux d’alerte, en particulier le match amical contre le Luxembourg (6). Mais on a mis la tête sous le sable. Personnellement, je ne veux pas entrer dans les choix de Prandelli.

Pour vous, Balotelli est-il un champion ?

Quand il marque, c’est le meilleur attaquant du monde, quand il ne marque pas il devient le pire de tous. Ce n’est pas correct. Il était encensé après le premier match, puis d’un coup il est devenu l’habituel individualiste.

Vous n’avez pas répondu. Est-ce un champion ?

[pause] Techniquement c’en est un, mais la technique ne suffit pas pour être un champion. Selon moi, Totti est un champion : pour la technique et l’attitude. Voilà.

Vous insistez beaucoup sur l’attitude, mais avec les jeunes d’aujourd’hui cela semble plus difficile. Tout dépend peut-être plus des familles que du football…

Autrefois, les joueurs disaient qu’ils s’étaient sacrifiés pour arriver tout en haut, qu’ils avaient fait une croix sur leur jeunesse. Aujourd’hui, ils font la fermeture des discothèques.

Et boum. Vous savez ce qui nous frappe, Zeman ? La facilité avec laquelle des individus louches, parfois même des criminels, entrent en contact avec les footballeurs. Cela ne vous interpelle pas ?

On peut reprendre le discours sur les agents. Quand il y a de l’argent, il y a toujours des gens pas nets qui entrent en scène. Ils flattent l’orgueil des jeunes et les font se sentir plus beaux qu’ils ne le sont. Ensuite, c’est à l’entraîneur de les faire redescendre. Nous, on est fixé sur les 90 minutes du dimanche, le reste c’est du bavardage.

Arrêtons-nous un instant sur la Nazionale. Dans le Corriere della Sera, Aldo Grasso écrit que Prandelli a quitté le navire à la Schettino (7)…

[pauuuuseeee] Personne ne s’y attendait car il avait renouvelé son contrat. On se disait qu’il resterait indépendamment des performances au Mondial. Prandelli a manqué de cohérence. Je ne veux pas me mêler de ses affaires, mais vu de l’extérieur ça ne donne pas une bonne image.

Et re-boum. Actuellement, les entraîneurs pensent-ils plus à leur carrière qu’à l’environnement dans lequel ils travaillent ?

Le monde a évolué, il faut bien l’accepter. Il se murmure que moi-même j’ai un agent, qu’il s’appelle Pierre ou Paul. Cependant, avec Giulini, je suis venu m’asseoir seul à la table.

Conte également a quitté prématurément son poste à la Juventus. Même discours que pour Prandelli ?

Je ne sais pas comment cela s’est passé. Je ne sais pas s’il expliquera tout ou s’il a déjà tout expliqué. Son départ était déjà dans l’air à la fin du dernier championnat. Il y a eu seulement deux ou trois mois de rabe.

Et vous, êtes-vous déjà parti alors que la saison était entamée ?

La saison n’était même pas commencée. Une demi-journée. Pour moi, les responsabilités se partagent toujours entre l’entraîneur et le club.

Vous avez arrêté d’en vouloir à la Juventus ?

Je n’en ai jamais voulu à la Juventus. Je suis né supporter de la Juventus et je dormais avec le maillot de la Juventus, ayant grandi à Turin auprès de mon oncle Vycpalek, qui en était l’entraîneur. J’en ai voulu à des personnes qui travaillaient à la Juventus. Si ces gens avaient été ailleurs, j’aurais eu le même discours.

Certains soutiennent que Calciopoli a porté le coup de grâce à la compétitivité du foot italien…

Je ne crois pas. On pouvait repartir et chercher à améliorer les choses. Mais on a repris les mêmes personnes.

Pardonnez-moi Zeman, mais Moggi, Giraudo et Mazzini ne sont plus dans le système…

[pause] Si c’était un système, alors il y avait forcément plus que trois personnes.

Vous auriez aimé entraîner la Juve ?

Bien sûr que j’aurais aimé.

Vos déclarations vous ont coûté cher ?

Evidemment, elles m’ont coûté cher. Mais je ne regrette rien. J’ai parlé pour aider le football, qui est ma vie. Quand j’ai dit ces choses-là, j’en comprenais les répercussions. Je voulais qu’on y porte attention. Malheureusement, j’ai aussi eu des problèmes dans la sphère privée.

Votre carrière aurait-elle pu être différente ?

Cette année-là, je sais juste qu’il manquait vingt points à la Roma. Ce n’était pas facile et cela n’a pas été facile. Mais je suis encore là, ce qui signifie que des gens y croient.

Qu’attendez-vous de votre expérience à Cagliari ?

Je veux faire du mieux possible. On peut bien terminer derniers, mais avec la certitude d’avoir tout donné. J’ai mon mot d’ordre : je ne veux pas participer, je veux lutter.

Signer à Cagliari ça sonne comme une revanche pour vous ?

Pourquoi une revanche ?

Après votre dernière expérience compliquée à la Roma…

[pause] Je n’ai pas de revanche à prendre. Certains disent que j’ai échoué à la Roma, mais je suis convaincu d’avoir très bien travaillé et je suis très satisfait de la tâche entreprise. Marquinhos, Lamela : si la Roma a encaissé 90 millions au mercato c’est aussi grâce à moi. Il y a Florenzi également. J’ai laissé l’équipe en finale de Coppa Italia et avec moi – puis-je le dire ? – on la gagnait. Par conséquent, je ne suis pas revanchard.

« Votre » Roma est-elle favorite pour le scudetto ?

Tout le monde part à zéro point. Je ne vois pas de favoris. D’après moi, elle a fait un bon mercato, mais je trouve qu’elle n’a pas beaucoup misé sur les jeunes.

Excusez-moi mais elle a dépensé 28 millions pour Iturbe, 21 ans…

[pause ironique] Justement, le coût est exagéré.

A propos de jeunes, le foot italien se raccroche à Insigne, Verratti et Immobile. Toujours Zeman…

Ils représentent une autre satisfaction personnelle. J’espère qu’ils seront cadres au Mondial 2018. On me demande souvent quelle trace je laisserai dans l’histoire du football. Personnellement, je pense avoir été un bâtisseur. Je ne suis pas un gagnant, beaucoup ont gagné plus que moi, mais je pense avoir été un bâtisseur.

Deux de ces trois jeunes, issus de votre merveilleux Pescara, sont aujourd’hui à l’étranger…

Les jeunes, ça leur fait du bien de partir, ça leur permet de s’aguerrir humainement. D’autre part, évidemment, c’est dommage. Il y a tellement d’étrangers dans nos équipes que les jeunes italiens doivent s’expatrier.

Par exemple : la Juve avait Immobile et l’a vendu pour prendre Morata…

[pause] …

Ok. Vous ne répondez pas, autrement à Turin vous allez subir d’autant plus d’insultes…

Difficile de faire plus. A chaque fois que j’y vais, c’est le chaos. Ils se déchaînent toujours sur ma mère. Je le signale pourtant au délégué de la Ligue : « Tu entends ? Tu écris ? ». Mais ils n’écrivent jamais rien. On suspend des tribunes pour des chants contre les noirs, mais pas contre les blancs.

Ce sera la première saison depuis la mort de Ciro Esposito (8). A quoi vous attendez-vous ?

J’espère que cette histoire ne connaîtra pas de suite, mais je ne suis pas convaincu. La situation me préoccupe beaucoup. Il existe la DIGOS (9) et il y a des personnes compétentes, donc comment se fait-il qu’on ne réussisse pas à résoudre le problème comme en Angleterre ?

Zeman, une curiosité : est-ce vrai que vous avez emprunté votre système de jeu au hockey sur glace ?

Je me suis inspiré du hockey, sport national dans mon pays, pour le jeu en profondeur qui doit être exécuté à vitesse maximale, et également par rapport aux ailiers qui tournent et effectuent un mouvement programmé. Globalement, j’ai cherché à associer l’école danubienne, dans laquelle je suis né, qui se caractérise par une grande qualité technique et un rythme lent, avec le mouvement et la rapidité du foot hollandais. Par la suite, Sacchi est arrivé, puis les autres. Comme je disais avant, je suis content de ce que j’ai réalisé dans ma carrière.



Notes du traducteur :

(1) Laboratoire anti-dopage dépendant du Comité National Olympique Italien, ayant attiré l’attention en 1998 pour des irrégularités commises au cours des contrôles
(2) Troisième division
(3) Moins de 21 ans
(4) Nouveau président de la Federcalcio
(5) Président de la Lega Serie B
(6) 1-1
(7) Capitaine du Costa Concordia
(8) Supporter napolitain décédé, suite à des affrontements en marge la finale de Coppa Italia 2014
(9) Divisione Investigazioni Generali e Operazioni Speciali, équivalent italien des RG

Interview par Matteo Marani
Traduction par Paolo Bartolucci

HorsJeu.net
Charly Gaul
Ça change de l'équipe implosion du tibia.gif
Zorglub
"Autrefois, les joueurs disaient qu’ils s’étaient sacrifiés pour arriver tout en haut, qu’ils avaient fait une croix sur leur jeunesse. Aujourd’hui, ils font la fermeture des discothèques."

Punchline. Quand tu lis aussi la déclaration de l'ex-président de Santos sur Neymar ( http://www.sofoot.com/quand-neymar-etait-e...les-188614.html ) ça fait mal mais c'est criant de vérité cette parole de Zeman.
Mickey Willis
Genial, merci.
Rjay
Super interview merci.

Citation
De Baiano-Rambaudi-Signori à Verratti-Insigne-Immobile, vous avez lancé plus de joueurs que n’importe quel autre technicien. De qui êtes-vous le plus fier ?

De tous ceux avec qui j’ai travaillé. [pause] Bon, on en revient toujours au même : je vais dire Tommasi, comme toujours. Il était sous-estimé, trop sous-estimé…

Du coup je me souvenais plus de sa tête. Recherche google images...C'est intéressant. implosion du tibia.gif wub.gif
Ozzy Ryss
Citation (Rjay @ 04/09/2014 14:51) *
Du coup je me souvenais plus de sa tête. Recherche google images...C'est intéressant. implosion du tibia.gif wub.gif


En effet... ratviere.gif
yo_yo
Je vais suivre sa carrière attentivement
Sarconzie
Merci pour l'ITW de Zeman, j'ai bu du petit lait © Il parle vrai knahos.gif
DIDI.
Pendant que le forum du bas vit des heures sombres, avec des rebondissements digne d'un film hollywoodien, j'ai vu que l'ITW de Zeman postée plus haut avait l'air de susciter de l'intérêt, donc pour ceux que cela intéresse je me permet de poster un ancien article de So Foot (n°79) qui date de 2010 sur Zeman et son retour à Foggia. L'équipe végétait en Serie C et venait juste de se sauver in-extremis, ils finiront 6ème (ratant les barrages de promotion) avec des joueurs qui se feront remarqué (Insigne et Sau) et Zeman ira la saison d'après prendre les rênes de Pescara (champions de Serie B et révélations de Marco Verratti smoke2.gif, Immobile et à nouveau Insigne).

Attention pavé. cosmoschtroumpf.gif

Spoiler :
Citation
RETOUR VERS LE FUTUR

Le meilleur entraîneur du monde exerce en troisième division italienne. À Foggia, dans le Sud de l'Italie. Seize ans après son épopée dans les Pouilles, Zdenek Zeman est revenu poser ses valises et ses cigarettes dans la ville dévastée de ses premiers amours. Avec toujours le même programme: 4-3-3, attaque à tout va et aphorismes défensifs. "Perdre n'a jamais été une humiliation", dit-il. Rencontre avec le dernier utopiste du football.
Par Lucas Duvernet-Coppola et Stéphane Régy, à Foggia et Valdaora.

De l'extérieur on croirait une épave. Un vieux cinéma-théatre posé en face de la gare et laissé à l'abandon depuis plusieurs années, dont les vitres sont cassées et les ampoules brisées. À l'intérieur, c'est un volcan. Ce 21 juillet 2010, le Teatro Ariston fait le plein. Et même plus que ça: quatre mille personnes pour sept cent places assises. Des vieux, des jeunes, des mères de famille et des ultras.
Des commerçants, aussi, qui ont fermé boutique avant l'heure dite pour se presser dans l'enceinte. Sur l'estrade, une cinquantaine de types réunis autour de trois hommes à la mine usée, les dents jaunies et le cheveu filasse. Dans l'ordre: Don Pasquale Casillo, Peppino Pavone, Zdenek Zeman. Le premier pleure, le second sourit mollement, le troisième bégaie. Chaleur moite, flashs crépitants. On passe le micro à l'entraîneur tchèque. Il se lève. "Merci", dit-il. Et c'est à peu près tout. La foule explose, le balcon manque de s'effondrer. Le speaker tente de calmer le jeu. En vain.
Après des semaines de rumeur, c'est officiel: Zeman vient de revenir à Foggia, en troisième division. Là où, des années auparavant, il avait fait trembler un football italien alors considéré comme le meilleur au monde. Seize lustres que la ville attendait ça. "Ça change, parce que d'habitude, on ne parle de Foggia que pour les crimes de la mafia.", s'exclame Antonio. Le supporter y croit comme jamais: "On va repartir comme il y a vingt ans."

"Zeman? C'est un perdant"

Vingt ans plus tôt, justement. Pasquale Casillo, entrepreneur napolitain ayant fait fortune dans le grain, rachète l'US Foggia. Il s'appuie sur Peppino Pavone, un ancien joueur du club devenu directeur sportif. Lequel s'empresse de faire venir Zeman, un jeune technicien tchèque installé en Sicile depuis le Printemps de Prague. Le reste est depuis entré dans l'histoire du calcio, sous le nom de "Zemanlandia".
Entre 1989 et 1994, l'équipe des Pouilles, qui n'avait jamais rien accompli de notable, enchaîne les promotions et tutoie l'Europe. Le tout en proposant un football révolutionnaire. Une pratique: la débrouillardise, qui pousse Pavone à acheter pour une poignée de lires des jeunes joueurs directement dans les centres de formation et Zeman à faire courir ses gars dans la terre battue dégueulasse de l'église San Ciro, qui jouxte le stade Zaccheria. Une image: Zeman, immobile sur son banc, fumant des cigarettes à la chaîne. Une formule: le 4-3-3, alors inédit au pays du catenaccio. Et une profession de foi: envoyer ses onze apôtres humilier chaque dimanche les plus grandes stars du monde sur tous les terrains d'Italie.
"Zeman n'avait q'un seul mot à la bouche: l'attaque. Les attaquants devaient jouer très haut, les défenseurs se plaçaient sur la ligne médiane et même moi, qui étais gardien, je devais sortir sans cesse à trente mètres de mes buts. Personne ne savait comment nous jouer", se souvient Franco Mancini, l'ancien goal. À l'époque, la sensation est immense. "Juve ou Milan? Mieux vaut Foggia", titre le Corriere dello Sport.
Arrigo Sacchi, alors sélectionneur de l'Italie, demande à assister aux entraînements de Zeman, qui gagne le surnom de "Prophète". "C'était comme aller à l'université du football", dit-il. À Foggia, jusqu'ici essentiellement connue pour sa production tomates et son crime organisé, il se passe de drôles de choses. Comme la transformation de Beppe Signori, modeste attaquant de Serie B, en meilleur avant-centre du pays. "Lorsque je suis arrivé, la première chose que m'a dite Zeman, c'est: 'Ciao bomber'. Moi, je n'avais marqué que cinq buts avec Piacenza la saison précédente en deuxième division, dont trois sur pénalty. Je lui ai répondu qu'il avait dû se tromper de joueur...", se souvient-il. Signori terminera meilleur buteur de Serie A à trois reprises les années suivantes, et participera à l'aventure du mondial 94.
Cinq années de miracles, donc, avant que le club et la ville ne se fracassent quand l'Italie et son calcio passent à la modernité. En avril 1994, Don Casillo, qui employait des centaines de personnes à Foggia et commeçait à faire de l'ombre à Silvio Berlusconi, est inquiété par la justice dans le cadre de l'opération "Mains propres". Soupçonné de liens avec la Camorra, il est interdit de gérer ses soixante entreprises, dont celle qui chapeaute le club, Invesind SPA. En ville, ses usines ferment toutes d'un coup, sans qu'aucun repreneur ne pointe le bout de son nez. Orphelin de la confiance de Casillo et du flair de Pavone, Zeman va traîner son spleen à la Lazio et la Roma, où ses méthodes ne prennent pas. En 1998, l'ancien Prophète commet l'irréparable: il se met à dos l'establishment italien en dénonçant "le football des pharmacies", comprendre le dopage en cours à la Juventus de Moggi et Lippi. Sa carrière déraille d'un coup: Fenerbahçe, Naples, Salernitana, Avellino, Brescia, Lecce, puis plus rien. "Zeman? C'est un perdant", s'exclame un jour à la télévision italienne Aldo Biscardi, le Thierry Roland transalpin. Sur le plateau, les invités acquiescent. Envoyez le générique de fin.

"Je suis mort..."

Mais Zeman n'est pas le genre de type que les critiques ébranlent. À le voir aujourd'hui seul face aux montagnes sur la terrasse de son hôtel au pied des Dolomites, où sa nouvelle équipe d'adolescents prépare sa saison, on se dit que l'entraîneur tchèque ressemble comme deux gouttes d'eau à celui qu'il était seize ans auparavant: courbé, l'air las, et la cigarette au bout des lèvres -à 63 ans il continue de fumer trois paquets par jour. "J'ai lu que Luciano Moggi avait brisé ma carrière, mais regardez: lui n'est plus là, et moi je travaille toujours. Je ne vais pas vous raconter l'histoire du calciopoli, vous la connaissez déjà..." La vérité, c'est que Zdenek Zeman n'a jamais douté de son football. Même après tout ce temps. "Il y a seize ans, on disait que j'avais vingt ans d'avance. Si je compte bien, cela veut dire qu'il me reste encore quatre ans", sourit-il tristement, avant d'indiquer qu'il est "content de voir que le Barça, peut-être la meilleure équipe actuelle, pratique le football [qu'il a] inventé". Son football? "Peu de concepts, mais des concepts clairs", annonce-t-il dans un filet de voix.
Le Tchèque, qu'on appelle aussi "le muet" de l'autre côté des Alpes, tire sur sa Marlboro Light. Silence. Encore une bouffée. "Mon modules, ça a toujours été le 4-3-3. Je n'ai été influencé par personne. Il s'agit simplement d'une question de géométrie. C'est la meilleure façon d'occuper le terrain, c'est tout. Avec une défense qui joue le hors jeu, des attaquants qui pressent leurs défenseurs dès qu'ils perdent la balle, et beaucoup de mouvements. Vous savez, le football est une explosion de mouvements..." Mais encore? Zeman regarde les montagnes, rallume une cigarette. Il chuchote: "Les meilleurs des meilleurs joueurs peuvent garder la balle trois minutes dans un match. Mais les 87 autres minutes, ils ne restent pas là à regarder. Ils doivent se déplacer. Tous ne naissent pas avec un sens inné de la course. Il suffit de leur apprendre à courir, voilà..." Sauf qu'apprendre à courir avec Zdenek Zeman est tout sauf une partie de plaisir. À l'entraînement, le mister demande à ses joueurs -gardien compris- d'enfiler les tours de terrain. "Vous faites 59 secondes, c'est mieux. Si vous faites une minute et une seconde, c'est moins bien. Allez..."
Quand les gars ont finit de courir, ils enfilent les haies et font de la corde à sauter. Au bout de deux heures sous le cagnard, les voilà qui sortent de la douche le visage hagard. Marco Sau, nouvelle recrue venue du centre de formation de Cagliari: "Je suis mort. Jamais je n'ai travaillé comme ça." L'anecdote fait sourire les anciens. "Lorsque je suis arrivé, ce qui m'a le plus choqué, c'est qu'il nous demandait de courir huit fois mille mètres", rigole Beppe Signori. Roberto Rambaudi, avant centre du "Foggia des miracles", se souvient que "chaque mardi, il fallait monter et descendre les gradins du stade jusqu'à l'épuisement". Mieux vaut ne pas demander d'explications à Zeman: il n'en donne pas. Quand ses joueurs s'échauffent avant un match amical, lui enquille les clopes seul sur un banc, le walkman calé sur les oreilles -"Je voulais écouter les résultats du grand prix de F1", précise-t-il.
"Jamais il ne m'a détaillé mon rôle. J'ai dû comprendre par moi-même ce qu'il voulait que je fasse. Sinon, je n'aurais pas joué", se rappelle Franco Mancini, devenu l'entraîneur des gardiens. "Pourquoi perdre son temps à faire de grands discours? interroge le coach. Si un joueur ne veut pas faire ce que je lui demande, il peut me proposer autre chose. S'il a de meilleurs solutions... On verra qui a raison. Mais pour l'instant, jamais personne n'est venu me voir pour me dire: 'Mister, je pense qu'on devrait jouer en 4-4-2'." Zdenek Zeman écrase sa cigarette dans le cendrier, relève la tête, fixe son interlocuteur dans les yeux. Le geste de quelqu'un qui sait.

"Le football a peur"

Autre chose qu'il ne faut pas demander au coach tchèque: l'assurance d'obtenir des résultats. "Avec Zeman, on sait que les joueurs vont souffrir et que les tifosi vont s'amuser. Mais on ne sait pas si son équipe va gagner", assure Rambaudi. Exemple parmi d'autres: lors de la saison 1991-92, en l'espace d'un mois, Foggia fait match nul 4-4 contre l'Atalanta Bergame après avoir mené 4-1 à quinze minutes de la fin, explose Vérone 5-0, avant de se faire punir à domicile 8-2 par le Milan AC. "Les objectifs, ça me fatigue, soupir l'entraîneur dont les équipes finissent régulièrement meilleure attaque et plus mauvaise défense de leur championnat. Lorsque je suis arrivé à Lecce, on m'a dit de jouer le maintien. C'est comme de dire qu'on joue le titre, ça n'a aucun sens. Quand je suis arrivé en Italie en 1968, j'ai été choqué par le football que j'ai vu. Les joueurs prenaient la balle pour l'envoyer le plus loin possible. Alors que moi, en Tchécoslovaquie, j'avais appris un football de combinaisons. Le football italien a peur. Les présidents ont peur, et ils transmettent cette peur à leurs entraîneurs. Mourinho, il fait entrer un attaquant quand il est mené, et un défenseur quand il mène. Si c'est ça le football..."Le "Bohémien fumant" sera-t-il celui qui relèvera le calcio de sa crise d'identité? Avant qu'il ne s'engage à Foggia, son nom a circulé cet été du côté de l'Inter Milan, où il se dit que Massimo Moratti, dans un élan romantique, aurait bien vu l'utopiste prendre la suite de Mourinho le pragmatique. Mais visiblement, Zeman préfère ne pas mettre les pieds dans le football des grands. "Moi, je ne joue pas pour les présidents, qui sont prêts à évoluer dans des stades vides si ça peut leur faire économiser quelques problèmes de sécurité. Aujourd'hui, le responsable du merchandising est plus important que l'entraîneur. Je ne suis pas d'accord avec ça. Je sais que c'est une position qui m'a amené des ennemis, mais je m'en moque. Moi, je joue pour les gens qui viennent au stade. Pour leur bonheur. La défaite n'est pas une humiliation. Jamais."

Don Casillo et les ruines

Plutôt que défendre un titre en Ligue des Champions, Zeman passera donc sa saison en Lega Pro, la troisième division italienne. Sans que cela ne lui pose de problème. À Foggia, le Tchèque est revenu sans discuter. "Pourquoi être revenu à Foggia? Parce qu'on me l'a proposé, voilà pourquoi.", coupe-t-il. Puis, après dix longues secondes de réflexion: "Je préfère ne pas travailler que de devoir appliquer les idées des autres. Ici, on me laisse faire ce que je veux." Et pour cause: en vingt ans, Don Casillo le sanguin et Zdenek Zeman le placide ont eu le temps de se chamailler et de se réconcilier des dizaines de fois. "En 1987, j'apprends que Zeman, qui était avec nous depuis quelques mois, est dans un restaurant à Naples pour discuter avec Parme. C'est le serveur du restaurant, un homme à moi, qui m'appelé pour me prévenir. C'était comme d'entendre dire que votre femme vous trompe. J'ai été obligé de chasser Zeman, mais je n'avais qu'une envie, c'était de le reprendre. Ce que j'ai fait un an plus tard", raconte Casillo. Aujourd'hui il n'y a guère de chances que le torchon brûle à nouveau entre les deux hommes. Libéré de ses ennuis judiciaires, Don Casillo -qui préfère désormais qu'on l'appelle "Patron"- a filé bille en tête à Foggia. Son premier coup de fil a été pour Zeman. "Quand je l'ai appelé pour lui dire que j'allais reprendre le club, il m'a dit 'oui' tout de suite, et on a raccroché, détaille le président. À aucun moment, il ne m'a parlé d'argent. C'est bien simple: c'est le seul entraîneur qui n'a pas de contrat même si on va lui en faire un bientôt pour être dans la légalité." Davantage qu'un club, Casillo, Zeman et Pavone, savent qu'ils ont une ville entre les mains. Depuis que les usines Casillo ont fermées, Foggia s'est lentement enfoncée dans la crise économique. Peu d'emploi, sinon au black, ou refilé aux immigrés roumains et africains, payés une misère à récolter les tomates. Aux dernières nouvelles, l'État italien envisagerait de mettre la ville sous tutelle gouvernementale. De telle sorte qu'à Foggia, le seul message d'espoir se lit sur les murs.
Placardée à chaque coin de rue, l'affiche de campagne d'abonnements pour le club s'en tient à deux éléments: une phrase -"Le rêve devient réalité"- et une image -Zeman qui regarde l'horizon. Entre grandiloquence et ringardise. "Les retour de Zeman et Casillo à Foggia ont créé la seule effervescence en ville depuis des années. Les gens sont tellement désespérés ici q'ils misent tout sur le club", éclaire Wladimir Luxuria, ancienne députée communiste (et transsexuelle) originaire de la ville. Signe qui ne trompe pas, Valeria, la tenancière de la boutique de produits dérivés home made installée à l'entrée du stade Zaccheria, s'est remise à coudre des tee-shirts floqué "Zeman, 4-3-3". Ils figurent en tête de gondole et partent comme des petits pains. "Quand on voit une telle attente, on se dit qu'on peut pas se permettre de décevoir les gens", annonce Casillo. Pour son premier match officiel de la saison, le 14 août, Foggia est allé défier en coupe d'Italie une autre ville en ruines, L'Aquila. L'équipe des Pouilles s'est imposée 2-1. Après le match, quelqu'un a tendu un micro à Zdenek Zeman. "Merci", a murmuré le Tchèque. Et c'est à peu près tout.
Oyé Sapapaya


Mexes implosion du tibia.gif
sylvain
Avec un peu de retard, vraiment chapeau Parisii pour ton topic.Du lourd. implosion du tibia.gif

Sérieusement, j'espère que ce sera la bonne année pour la Roma.Ils ont fait un très bon mercato je trouve, et si garcia mène aussi bien sa barque l'an passé, avec la Juve qui va forcément mettre un temps d'adaptation avec Allegri, il peut y avoir moyen.

En tout cas, n'hésite pas à poster sur la Roma cette saison. je vais essayer de suivre plus leur match cette saison (j'ai toujours dit que j'aimais bien la Roma, mais pas forcément le temps.

Encore merci et Daje Roma.
Dready14
Citation
AC Milan: que faire avec Torres?

De retour à la compétition pour le choc face à la Juventus samedi soir (20h45), Fernando Torres va devoir se faire une place dans une attaque en pleine confiance et emmenée par un Jérémy Menez rayonnant dans un rôle de faux numéro 9. Pas évident à gérer pour Filippo Inzaghi...

"Pippo" Inzaghi va vivre samedi son premier grand dilemme en tant qu’entraîneur de l’AC Milan. Opérationnel, Fernando Torres va intégrer le groupe rossonero pour la première fois de la saison. Alors que faire ? Aligner d’entrée l’attaquant espagnol et réorganiser son animation offensive ? Ou conserver ce 4-3-3 avec trois électrons libres devant, organisation qui a cartonné face à la Lazio (3-1) et Parme (5-4) lors des deux premières journées ? Evidemment, l’ancien attaquant n’a pas donné d’indice cette semaine en conférence de presse, se contentant d’affirmer qu’il choisira «la meilleure équipe» pour défier la Juventus samedi soir à Giuseppe Meazza. «Nous verrons si Fernando peut débuter ou non, mais je sens qu’il revient en forme, tout comme El Shaarawy.»
Garder Ménez en faux numéro neuf, le décaler sur un côté ou le placer en soutien de Torres ?Prêté par Chelsea à la fin du mercato alors que Mario Balotelli s’envolait pour Liverpool, Torres et son profil d’attaquant de pointe pur peut-il se fondre dans le premier système dessiné par Inzaghi en ce début de saison ? Sur les deux premiers matches, c’est Jérémy Ménez qui a joué dans l’axe de l’attaque milanaise – avec la réussite que l’on connait (3 buts en 2 matches) – mais dans un rôle de faux numéro neuf. L’ancien Parisien avait carte blanche pour circuler sur tout le front de l’attaque, parfois décrocher ou se décaler sur un côté. Avec Honda, El Shaarawy ou Bonaventura à ses côtés, cela a très bien marché. «J’aime beaucoup jouer faux numéro 9, a d’ailleurs expliqué le Français après le succès à Parme. Je peux partir de l’axe, bouger et prendre la profondeur.»

On imagine mal Torres jouer ce rôle-là. S’il titularise l’attaquant espagnol, Inzaghi pourrait donc être tenté de décaler Ménez sur un côté, un rôle qu’il a déjà tenu à Paris ou à la Roma, ou le placer en soutien de Torres. «Le système n’est pas un problème», a assuré Ménez. Face au triple champion en titre, Inzaghi pourrait aussi être tenté de renforcer son milieu de terrain et sacrifier son 4-3-3. Un choix qui pourrait briser la dynamique offensive des Rossoneri mais l’ancien avant-centre a surtout des problèmes défensifs à régler. Son équipe a encaissé 5 buts en deux matches, Bonera, suspendu, et Alex, blessé, ne seront pas là samedi soir et il s’agit de contenir Tevez&co. Quand on vous dit qu’Inzaghi va devoir se creuser les méninges…


Lequipe.fr

Ça va être intéressant à suivre.
De toute façon face à la Juve il faudra un système plus rigoureux. Si jamais Torres est titulaire je vois bien Menez en 10, histoire qu'il garde un minimum de liberté.
DIDI.
Ca galère le Cagliari de Zeman, 1 point en 4 matchs et bon dernier du classement. Passera-t-il l'hiver? ph34r.gif
VDVisBack
Citation (DIDI. @ 25/09/2014 18:42) *
Ca galère le Cagliari de Zeman, 1 point en 4 matchs et bon dernier du classement. Passera-t-il l'hiver? ph34r.gif

Oui, Giulini lui fait une confiance aveugle. Après les tifosi vont etre mille fois plus patient avec un Zeman plutôt qu'un autre.
Dans le jeu il y a du mieux, par rapport à l'an dernier c'est moins basique, où le but etait de balancer de grosses mines sur un Sau isolé. Là c'est plus recherché et c'est plus agréable, mais c'est loin d’être efficace.
Zeman se cherche encore au milieu et n'a pas trouver la bonne formule, Crisetig galère pas mal il a d'ailleurs sauter du XI au profit de Joao Pedro. Sur les ailes aussi c'est pas folichon, Farias ne confirme pas ses bonnes dispositions appercues en pré-saison et Sau n'a pas encore eu le déclic. Heureusement que Cossu fait le travail, à ce niveau le retour d'Ibarbo va faire du bien.

Gros chantier comme prévu, mais avec Zeman la confiance est de mise.
VDVisBack
Voilà keep calm Didi, le vieux construit. Victoire 4-1 de Cagliari au Meazza face à une Inter affreuse paraît-il.
Sau et Ekdal par trois fois ont mis les buts. Osvaldo, encore lui, avait pourtant égaliser à 1-1.
Pas encore vu le match, ce soir je me le fait.
Kirk
MER IL ET FOU laugh.gif
Verrattissimo
Les prochaines stars du foot italien seront surement:
gardien perin (genoa)
milieu mastour (milan)
attaccant cerri (parme)
Sont impressionantes, c'est du lourde
Homer
Citation
Moratti démissionne

Après 20 ans au club, l'ancien propriétaire et président de l'Inter, Massimo Moratti a démissionné ce jeudi de son poste de président d'honneur du club milanais. L'industriel de 69 ans était en froid avec l'entraîneur Walter Mazzarri. Le coach nerazzuro avait notamment déclaré après le nul des siens face au Napoli (2-2) : «Je n'ai pas le temps de répondre à Moratti. Je n'ai même pas envie de gaspiller mon énergie pour le faire». De plus, certains désaccords avec le nouveau président Erick Thohir étaient apparus. Trois autres acteurs ont quitté le conseil d'administration interiste : Angelomario Moratti, Rinaldo Ghelfi et Alberto Manzonetto.

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Soutien à Houdini, raekwon et PauletaSuperGoleador.
Sakavomi
Rumeur du soir : Moyes serait envisagé pour remplacer Mazzarri. Ça serait magnifique de connerie. 41148013dff4d0.gif
Alucard
Citation (Saka14 @ 26/10/2014 00:44) *
Rumeur du soir : Moyes serait envisagé pour remplacer Mazzarri. Ça serait magnifique de connerie. 41148013dff4d0.gif


Houdini
Je l'ai beaucoup loué et défendu mais Mazzarri c'est plus possible. Trop psycho rigide, trop fermé dans ses choix. La nécessité de retrouver une assise défensive l'an dernier était louable mais cette année avec l'effectif que tu as, tu es obligé de proposer mieux que les horreurs que l'on s'inflige depuis le début de saison. J'ai vu des matchs pires que sous Benitez, c'est dire.

15 points, 9e en 10 journées c'est honteux avec cet effectif et le niveau du championnat actuel. On a la chance d'avoir une serie A dense et de ne pas être largué par nos adversaires directes mais il faut faire quelque chose.
Alucard
Citation (Houdini @ 03/11/2014 15:24) *
Je l'ai beaucoup loué et défendu mais Mazzarri c'est plus possible. Trop psycho rigide, trop fermé dans ses choix. La nécessité de retrouver une assise défensive l'an dernier était louable mais cette année avec l'effectif que tu as, tu es obligé de proposer mieux que les horreurs que l'on s'inflige depuis le début de saison. J'ai vu des matchs pires que sous Benitez, c'est dire.

15 points, 9e en 10 journées c'est honteux avec cet effectif et le niveau du championnat actuel. On a la chance d'avoir une serie A dense et de ne pas être largué par nos adversaires directes mais il faut faire quelque chose.


J'étais totalement contre son arrivée (Naples,3-5-2,gueule de con,Naples), c'était sur que ce clodo ne ferait rien à l'Inter . Mais là on fait quoi, je ne vois personne de valable pour le remplacer et la rumeur Moyes me fait froid dans le dos sad.gif
Houdini
Le retour du Roi.
Ou le retour du Prince de la ville.

I want to believe.
Kaionedirection
Des nouvelles du grand espoir du football français Yann M'vila.

Citation
Inter Milan : M'Vila fugue avec Nabilla sans donner de nouvelles

Le milieu de terrain français n'a pas donné de nouvelles de lui et a reçu une amende.

Yann M'Vila refait parler de lui, en mal. Pendant 24 heures entre dimanche et lundi, le Français n'a pas donné de nouvelles de lui à son club de l'Inter. Le joueur a pris part à l'entraînement facultatif de dimanche matin avant de partir avec Nabilla Benattia pour Paris.

Il aurait dû rentrer le lendemain matin pour la séance classique de physiothérapie, mais après son départ pour la capitale française, l'Inter a perdu trace du joueur.

Selon la Gazzetta dello Sport, l'ancien rennais aurait demandé un membre du club de communiquer son retard pour avoir raté l'avion. L'information n'est jamais arrivée au club.

Le joueur aurait ensuite appelé personnellement un dirigeant pour s'excuser. L'Inter a décidé de sanctionner son milieu de terrain d'une amende financière.


goal.com

neokill@h.gif
DIDI.
Ce fin débile. Il était bien en fait en à Kazan, la vie est rude là bas ph34r.gif, ça lui évitait de faire des conneries.
Zorglub
Mais Nabilla elle sort pas déjà avec un mec de Secret Story? Un Thomas je crois. Fiancée ou mariée même non? neokill@h.gif
Verrattissimo
Citation (Houdini @ 03/11/2014 15:24) *
Je l'ai beaucoup loué et défendu mais Mazzarri c'est plus possible. Trop psycho rigide, trop fermé dans ses choix. La nécessité de retrouver une assise défensive l'an dernier était louable mais cette année avec l'effectif que tu as, tu es obligé de proposer mieux que les horreurs que l'on s'inflige depuis le début de saison. J'ai vu des matchs pires que sous Benitez, c'est dire.

15 points, 9e en 10 journées c'est honteux avec cet effectif et le niveau du championnat actuel. On a la chance d'avoir une serie A dense et de ne pas être largué par nos adversaires directes mais il faut faire quelque chose.


Mazzarri en dis ans de serie A, il a gagné presque rien avec des grosses equipes, son seul grand exploit a eté avec reggina, a l'epoque des magouilles de moggi, et une finale de coupe italie avec samp, pas vraiment grande chose. Il est le prototype d'entrainer pour un petit club, dans ceux avec du blason, n'as pas du lignage whistle.gif
Houdini

ibr.gif
DIDI.
Il était temps. Ca va me motiver à re-suivre un peu l'Inter et va falloir que l'indonesien lâche du cash s'il veut que son équipe ressemble à quelque chose.
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