Miossec : «Ce PSG, c'est de la science-fiction»
Le chanteur Miossec est un grand fan de la ville mais aussi de l'équipe de Brest. Ce samedi soir, Christophe Miossec ne sera pas au stade Francis-Le Blé pour assister au match Brest-PSG. Il est actuellement en tournée et défend son dernier album Chansons ordinaires. Mais avant de rentrer en scène, il se tiendra informé du score.
Le chanteur Miossec est un grand fan de la ville mais aussi de l'équipe de Brest. Ce samedi soir, Christophe Miossec ne sera pas au stade Francis-Le Blé pour assister au match Brest-PSG. Il est actuellement en tournée et défend son dernier album Chansons ordinaires. Mais avant de rentrer en scène, il se tiendra informé du score. Dans ses textes et sa musique, Christophe Miossec, Brestois pur jus, aime rendre hommage à sa ville, notamment dans la chanson Brest tirée du dernier album. Il y a quelques années, il a aussi dédié un titre au club local, Stade Brestoa, alors en plein déliquescence. Ce samedi soir, Christophe Miossec ne sera pas au stade Francis-Le Blé pour assister au match Brest-PSG. Il est actuellement en tournée et défend son dernier album Chansons ordinaires.
Mais avant de rentrer en scène, il se tiendra informé du score. « Mon ingénieur du son est un dingue du PSG, ça va être tendu entre nous ! », sourit-il. Interview d'un chanteur supporteur qui aime la bière et le foot, les deux ensemble si possible.
Qu'est-ce que vous évoque une affiche comme Brest-PSG ?Les Brestois ont de la mémoire. Ils se souviennent qu'à une époque, Brest était presque un passage obligé pour ceux qui voulaient rejoindre le PSG. Avant qu'ils deviennent des stars à Paris, on a eu Ginola, Le Guen, Guérin, Lama et même Makelele qui a débuté son parcours ici.
Quel était votre joueur préféré à cette époque, fin des années 80, début 90 ?J'étais fan de Bernard Pardo. J'aimais à la fois son style combatif et son style de vie. C'était un bon fêtard qui ne sacrifiait pas sa jeunesse à sa carrière de footballeur. Il en profitait. D'ailleurs, c'est aussi ça qui est dommage dans le foot d'aujourd'hui. On a l'impression que les joueurs ne peuvent plus vraiment vivre leur jeunesse.
Est-ce que vous vous identifiez à un joueur d'aujourd'hui ?Franchement, non. Les équipes changent tellement d'une année sur l'autre...Comment voulez-vous vous attacher à un joueur ? En plus, ils donnent l'image de gosses gâtés. A Brest par exemple, le départ de Nolan Roux a été très mal vécu. Déçu de ne pas être transféré à Schalke 04 l'été dernier, il ne donnait plus le meilleur de lui-même. Le public n'en pouvait plus. Nolan Roux a été la star du club mais il ne laissera pas une bonne image derrière lui.
Que vous inspire alors les dirigeants du club ?Le président Michel Guyot comme l'entraîneur Alex Dupont sont deux personnages. Charismatiques et très attachants. Michel Guyot est un entrepreneur local qui s'est fait tout seul à la force du poignet...Ancien ferrailleur, il est à la tête d'une boîte de recyclage.
Selon la légende brestoise, vous vous seriez battu avec lui dans un bar...C'est vrai. Je me suis sévèrement accroché avec lui. Ca remonte à quelques années. Mais les esprits s'étaient vite calmés...On est à Brest. Pas dans le sud de la France. Ici, les gens ne portent pas d'armes ni de couteaux. Après une baston, l'humanité reprend le dessus.
Que dire alors d'Alex Dupont ?Humainement, ce mec est bluffant. Il aborde la vie et la compétition de la même manière. Je m'en fous qu'on perde, a-t-il l'habitude de répéter. L'essentiel, c'est de ne pas faire la gueule à l'entraînement le lundi matin. A Brest, il a été adopté tout de suite.
Vous ne pensez pas qu'il s'est fabriqué une image de l'entraîneur « proche du peuple » ?Non, ce n'est pas qu'une image. Sinon, au bout d'un mois, il aurait été démasqué...
Que vous inspire ce PSG sous pavillon qatarien ?Pour moi, c'est de la science-fiction...Les Qatariens se servent du sport à des fins géopolitiques. Et au milieu de tout ça, il y a une équipe de foot.