Voilà, il y a peu je me suis rendu compte que j'avais oublié que certains joueurs avaient porté les couleurs du PSG.

Genre lui, j'ai totalement zappé. Je sais qui c'est mais l'identifierez vous ?

Alex Nyarko, il a joué 6 mois chez nous avant de sombrer dans une dépression (il se remettait pas du racisme dont il avait été victime à Everton). Il était pas ridicule pourtant dans mes souvenirs, il aurait pu faire une meilleure carrière même s'il a effectuer quelques saisons pleines nottamment à Monaco et à Lens.

La dépression c'était à cause du décès de l'un de ses parents surtout il me semble.

C'est pas Cubilier la dépression avec la mort de sa mère?

Y'avait pas déjà un topic Anciens surtout ?

Oui.
On a aussi eu Carotti qui avait perdu un gamin je crois. J'ai souvenir du groupe qui s'unit sur le terrain à ce moment là.

Edel aussi avait perdu sa fille

C'est pas Cubilier la dépression avec la mort de sa mère?

SA FOI a beau être inébranlable, l'homme a quand même souffert. Alex Nyarko revient ce soir, après deux matchs d'absence, sans doute un peu plus fort dans sa tête même si son coeur lui fait encore un peu mal. Vendredi dernier, parmi les siens, au Ghana, le milieu de terrain parisien assistait à une cérémonie en hommage à son grand-père décédé mi-décembre.

« Quatre-vingt-quatorze ans, c'est un bel âge, souffle-t-il. Mais cela fait toujours bizarre, je n'avais jamais vécu ça... J'étais très proche de lui. »
La veille de son départ pour l'Afrique, il était encore sur le terrain pour prendre part à la victoire face à Lille (1-0). Mais, submergé par l'émotion à l'idée d'effectuer un grand voyage sur ses terres, il a craqué et a demandé à sortir à la mi-temps. « Ça n'était pas facile pour ma tête », dit-il pudiquement. En Afrique, il apprécie la présence de toute sa famille. « C'était bien, très important même », souffle-t-il. Et puis, il a fallu revenir en France et reprendre, lundi, l'entraînement au camp des Loges.
Trop court physiquement pour participer au match à Bastia, il reste à Saint-Germain-en-Laye pour travailler. Ce soir, il sera prêt. Surtout qu'il croit encore très fort à l'avenir du PSG.

« Le championnat est pour nous ! Tout le monde est prêt. Ronaldinho va nous manquer, mais les autres sont là. »

Et tant pis si le PSG n'a pas profité du mercato pour lever l'option d'achat proposée par Everton (L 1 anglaise). Alex Nyarko écarte le sujet pour se concentrer sur son
match. Lors des défaites de la saison, il est souvent apparu comme le joueur le plus énervé par la prestation de son équipe. Nyarko espère désormais conserver sa place en milieu de terrain et guider Paris vers les sommets du championnat. Lors des fêtes de Noël, sa soeur lui a promis qu'il finirait champion et il refuse de croire que Dieu ne lui donnera pas raison. Plus que jamais, il garde la foi.

Nyarko est las. D'une nature complexe et torturée, l'homme a été meurtri par les atermoiements du PSG concernant une possible prolongation de son aventure dans la capitale. Le club avait jusqu'au 19 janvier pour lever l'option d'achat (4,7 millions d'euros) dont il disposait. Et le Ghanéen n'a pas vraiment senti le désir des dirigeants de le conserver parmi leur effectif. Désireux de pouvoir enfin poser ses valises après de brefs passages à Everton (il est encore sous contrat avec le club anglais jusqu'en 2005) et Monaco, l'ancien lensois est tombé de haut.

« Mon moral est au plus bas. J'ai l'impression que partout où je passe je n'arrive pas à m'installer », poursuit-il. Mercredi, Nyarko s'est rendu en Angleterre pour rencontrer les dirigeants d'Everton, qui ne sont pas pressés de le voir revenir sur les bords de la Mersey.
En outre, déjà hanté par ses déceptions footballistiques, Nyarko est tourmenté par des déboires familiaux. Rentrée du Ghana la semaine dernière, son épouse a décidé de quitter le domicile conjugal, emmenant enfants et bagages, et de mettre le cap sur la Suisse. Pour autant, à 29 ans, et malgré une vie pour l'heure assez désordonnée, le colosse au coeur d'argile ne semble pas décidé à mettre un terme définitif à sa carrière.
Il se dit même prêt à évoluer « en Chine ou à Dubaï » à condition de pouvoir s'y fixer durablement. Du côté du club parisien, on semble accueillir la nouvelle avec fatalisme, voire un certain soulagement. « Il a l'air sûr de lui.
Il ne reviendra pas sur sa décision, confie un dirigeant, et cela n'est peut-être pas plus mal comme ça... » Le club va donc logiquement cesser de lui verser le salaire (environ 70 000 ) qu'il devait percevoir jusqu'au 30 juin.