Joli combo ce matin!
Le réveil sonne à 6h45, je me dis "bah", et du coup il resonne à 6h55, je me dis "bah". A 7h03 je me lève en panique avec la conviction qu'il est genre 8h, j'arrive à la gare, hétéroclite.
Aussitôt me retrouve-je devant l'un de ces dilemmes cornéliens à même de changer le cours d'une vie: RER ou transilien? Les deux partent à la même heure, mais le RER offrant généralement la garantie d'une place assise (et moins de vieux), j'opte pour ce dernier.
ERREUR FATALE
En effet le RER était déjà presque plein, mais heureusement pas totalement donc ça va. Au loin une fille refait son maquillage, je la soupçonne d'être franchement moins jolie sans mais par contre elle a une poitrine dont l'opulence est fort satisfaisante donc ça va.
Le train démarre donc, plein de monde monte à Achères Grand Cormier (nan j'rigole, quel connard irait vivre dans ce trou
), par contre à Maisons-Laffitte et du PQ pour mon Sartroutrou ça se blinde fortement.
Quand soudain c'est le drame!
Le conducteur annonce un "malaise de passager", les gens debout et compressés râlent, moi je suis assis mais je râle intérieurement par solidarité parce que merde à la fin. Et jusqu'à La Défense, chaque arrêt en gare dure environ 10mn, tranquille. A Nanterre il en dure même 15, parce que bon les conducteurs RATP ils ont des principes, c'est quand même pas des putains de suicidés qui vont les mettre en retard ils se débrouillent très bien tous seuls. Mais par contre de la fenêtre je voyais une fille avec un très beau regard donc ça va.
Finalement le train part en direction de la Défense, entre temps mon regard se porte sur une blonde très classe (ça aura son importance plus tard) et elle aussi dôtée de très beaux yeux (ça par contre ça n'a aucun intérêt scénaristique mais j'aime bien les beaux yeux, tant par la couleur que la forme ou l'expressivité du regard). Le train arrive à la Défense, y a genre LA RACE DE MONDE alors que d'habitude le train se vide pas mal à cette gare. Bon.
(j'ai jugé utile de sauter une ligne à cet endroit)
5 minutes passent, le train est toujours pas parti mais vu les circonstances précédentes pas de raison de s'alarmer. 10 minutes, l'agacement monte d'autant que sur la voie en face il y a des trains qui partent, eux, et dans la même direction. Au bout de 15mn la blonde précédemment évoquée passe en mode guedin et sort insulter copieusement les agents RATP, perdant à cette occasion toute classe à mes yeux mais je pense qu'elle s'en remettra.
Il semble, d'après les agents RATP susmentionnés, que le chauffeur ne soit même plus dans le train en fait, le mec s'est cassé prendre un café tranquillou.
Du coup hop, je me casse moi aussi sur la voie en face, et arrive enfin à Auber au terme d'un trajet fluide mais pénible. Me voilà enfin sur le quai de la ligne 8, y a 5 fois plus de monde que d'habitude donc je laisse passer un métro, je laisse passer deux métros, je laisse passer trois métros, je laisse passer OUIIIIIIIIIIIIIIIII QUATRE A LA SUITE
Et c'est pas fini! Car ça reste le bordel dans le métro, ça pousse, et là un mec qui ressemblait un peu à Pascal Légitimus passe en mode KESKIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA et commence à engueuler un gars à côté, limite ils ont failli se fighter, mais en fait quand ils ont vu qu'ils avaient pas assez de place pour bouger les bras ils ont renoncé donc ça va.
Et je suis enfin arrivé au ministère, où je suis allé direct en pause café parce que merde, et où je n'ai pas recroisé la fille de l'autre fois que certains jours et en photo elle a l'air super jolie pis des fois oui mais sans plus.
Et le plus merveilleux dans tout ça, c'est qu'à aucun moment je n'ai perdu ma patience légendaire. Je ressors de cette matinée de merde avec sourire et bonne humeur, je me demande quand même combien de temps ça durera. Dans le doute, demain je prends le transilien.
Le réveil sonne à 6h45, je me dis "bah", et du coup il resonne à 6h55, je me dis "bah". A 7h03 je me lève en panique avec la conviction qu'il est genre 8h, j'arrive à la gare, hétéroclite.
Aussitôt me retrouve-je devant l'un de ces dilemmes cornéliens à même de changer le cours d'une vie: RER ou transilien? Les deux partent à la même heure, mais le RER offrant généralement la garantie d'une place assise (et moins de vieux), j'opte pour ce dernier.

ERREUR FATALE
En effet le RER était déjà presque plein, mais heureusement pas totalement donc ça va. Au loin une fille refait son maquillage, je la soupçonne d'être franchement moins jolie sans mais par contre elle a une poitrine dont l'opulence est fort satisfaisante donc ça va.
Le train démarre donc, plein de monde monte à Achères Grand Cormier (nan j'rigole, quel connard irait vivre dans ce trou

Quand soudain c'est le drame!

Le conducteur annonce un "malaise de passager", les gens debout et compressés râlent, moi je suis assis mais je râle intérieurement par solidarité parce que merde à la fin. Et jusqu'à La Défense, chaque arrêt en gare dure environ 10mn, tranquille. A Nanterre il en dure même 15, parce que bon les conducteurs RATP ils ont des principes, c'est quand même pas des putains de suicidés qui vont les mettre en retard ils se débrouillent très bien tous seuls. Mais par contre de la fenêtre je voyais une fille avec un très beau regard donc ça va.
Finalement le train part en direction de la Défense, entre temps mon regard se porte sur une blonde très classe (ça aura son importance plus tard) et elle aussi dôtée de très beaux yeux (ça par contre ça n'a aucun intérêt scénaristique mais j'aime bien les beaux yeux, tant par la couleur que la forme ou l'expressivité du regard). Le train arrive à la Défense, y a genre LA RACE DE MONDE alors que d'habitude le train se vide pas mal à cette gare. Bon.
(j'ai jugé utile de sauter une ligne à cet endroit)
5 minutes passent, le train est toujours pas parti mais vu les circonstances précédentes pas de raison de s'alarmer. 10 minutes, l'agacement monte d'autant que sur la voie en face il y a des trains qui partent, eux, et dans la même direction. Au bout de 15mn la blonde précédemment évoquée passe en mode guedin et sort insulter copieusement les agents RATP, perdant à cette occasion toute classe à mes yeux mais je pense qu'elle s'en remettra.
Il semble, d'après les agents RATP susmentionnés, que le chauffeur ne soit même plus dans le train en fait, le mec s'est cassé prendre un café tranquillou.

Du coup hop, je me casse moi aussi sur la voie en face, et arrive enfin à Auber au terme d'un trajet fluide mais pénible. Me voilà enfin sur le quai de la ligne 8, y a 5 fois plus de monde que d'habitude donc je laisse passer un métro, je laisse passer deux métros, je laisse passer trois métros, je laisse passer OUIIIIIIIIIIIIIIIII QUATRE A LA SUITE

Et c'est pas fini! Car ça reste le bordel dans le métro, ça pousse, et là un mec qui ressemblait un peu à Pascal Légitimus passe en mode KESKIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA et commence à engueuler un gars à côté, limite ils ont failli se fighter, mais en fait quand ils ont vu qu'ils avaient pas assez de place pour bouger les bras ils ont renoncé donc ça va.
Et je suis enfin arrivé au ministère, où je suis allé direct en pause café parce que merde, et où je n'ai pas recroisé la fille de l'autre fois que certains jours et en photo elle a l'air super jolie pis des fois oui mais sans plus.
Et le plus merveilleux dans tout ça, c'est qu'à aucun moment je n'ai perdu ma patience légendaire. Je ressors de cette matinée de merde avec sourire et bonne humeur, je me demande quand même combien de temps ça durera. Dans le doute, demain je prends le transilien.
Je sors d'une réunion, bon bah y a pas à chier (enfin si mais pas dans ce paragraphe) j'aime pas les réunions, surtout quand j'ai rien à dire. J'aurai au moins vu la bibliothèque du ministère, et elle a de la gueule.
Mais si je prends la parole en cette heure tardive, c'est surtout parce qu'il m'est encore arrivé quelque chose d'horrible cet aprem.
Ca se passe vers 14h30, Mathieu (c'est moi mais je pense qu'un récit à la 3e personne augmente l'intensité du récit, comme avec Pierre Bellemare) a besoin de satisfaire une envie pressante de fréquence biquotidienne environ. En clair Mathieu a envie de chier, il a Christophe Colombin qui frappe furieusement à la porte, mû par une irrépressible envie de reprendre la mer dans les plus brefs délais.
Mathieu se rend donc aux toilettes, évidemment. Et là c'est le drame (le second de la journée donc): y a déjà quelqu'un qui fait caca. Heureusement, le ministère de la santé a aussi prévu des toilettes pour handicapés. Mathieu s'y dirige avec satisfaction, par défaut certes mais quand même avec satisfaction. Il s'installe et largue rapidement les amarres, se laissant peu à peu bercer par les flots pendant deux bonnes minutes.
Soudain, une tempête: la putain de chasse d'eau vient de se mettre en marche, sans que Mathieu ne lui demande rien! Surpris et le cul mouillé, il entreprend donc d'écourter le voyage, le temps d'essuyer le pont supérieur. Et là bam, re-tempête, puis 10 secondes après tempête, au final ce sont pas moins de 7 catastrophes successives qui s'abattent.
C'est haletant et au bord des larmes que Mathieu sort de cette expérience traumatisante, jamais plus il ne cèdera à la facilité des toilettes pour handicapés. Une pensée pour eux d'ailleurs, déjà que leur vie doit pas être marrante tous les jours, si en plus ils doivent se faire laver le cul toutes les 15 secondes c'est quand même pas sympa.

Mais si je prends la parole en cette heure tardive, c'est surtout parce qu'il m'est encore arrivé quelque chose d'horrible cet aprem.
Ca se passe vers 14h30, Mathieu (c'est moi mais je pense qu'un récit à la 3e personne augmente l'intensité du récit, comme avec Pierre Bellemare) a besoin de satisfaire une envie pressante de fréquence biquotidienne environ. En clair Mathieu a envie de chier, il a Christophe Colombin qui frappe furieusement à la porte, mû par une irrépressible envie de reprendre la mer dans les plus brefs délais.
Mathieu se rend donc aux toilettes, évidemment. Et là c'est le drame (le second de la journée donc): y a déjà quelqu'un qui fait caca. Heureusement, le ministère de la santé a aussi prévu des toilettes pour handicapés. Mathieu s'y dirige avec satisfaction, par défaut certes mais quand même avec satisfaction. Il s'installe et largue rapidement les amarres, se laissant peu à peu bercer par les flots pendant deux bonnes minutes.
Soudain, une tempête: la putain de chasse d'eau vient de se mettre en marche, sans que Mathieu ne lui demande rien! Surpris et le cul mouillé, il entreprend donc d'écourter le voyage, le temps d'essuyer le pont supérieur. Et là bam, re-tempête, puis 10 secondes après tempête, au final ce sont pas moins de 7 catastrophes successives qui s'abattent.
C'est haletant et au bord des larmes que Mathieu sort de cette expérience traumatisante, jamais plus il ne cèdera à la facilité des toilettes pour handicapés. Une pensée pour eux d'ailleurs, déjà que leur vie doit pas être marrante tous les jours, si en plus ils doivent se faire laver le cul toutes les 15 secondes c'est quand même pas sympa.

