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PSG 0-0 Bastia : Paris méritait mieux
Après deux défaites de rang, la rencontre face au leader bastiais constituait cet après-midi un véritable test pour la formation de Franck Rizzetto. Opposés à une équipe bien en place, venue chercher les deux points du match nul, les coéquipiers de Landre se sont montrés à la hauteur de l’évènement et, sans un manque d’efficacité dans les trente derniers mètres, ils auraient pu l’emporter (0-0). Présent au Camp des Loges, CulturePSG.com vous propose un compte rendu détaillé de la rencontre.
Composition : Aréola – També, Samnick, Landre (cap.), Sabaly – Boccara, Baldé – Honoré, Kebano, Arnaud – Coulibaly (Mbaka, 77ème)
Non entrés en jeu : Traoré, Salamone, Takerboucht, Ikoko
Avertissements : Arnaud (35ème)
Paris ne trouve pas la faille
Sous les yeux de Nicolas Anelka, Clément Chantôme ou encore Trippy Makonda, ce sont les visiteurs qui obtiennent le premier corner de la rencontre dès la première minute mais Samnick dégage le danger au premier poteau de la tête (1ère). Les Parisiens sont cependant très bien rentrés dans le match à l’image d’Honoré qui réalise un bon travail au milieu de terrain avant de trouver à proximité de l’angle gauche de la surface de réparation Arnaud dont la frappe enroulée du droit est contrée (5ème). Si le premier tir cadré est à mettre à l’actif des Bastiais (6ème), ce sont bien les joueurs de la Capitale les plus incisifs depuis le coup d’envoi. Kebano réalise un petit festival au milieu de terrain avant de décaler intelligemment Arnaud dont la frappe enroulée du droit aux dix-huit mètres passe juste au-dessus des cages de Lombard (8ème). La technique du duo Kebano-Honoré gêne considérablement l’arrière-garde insulaire et l’ouverture du score est toute proche. Honoré effectue une magnifique percée plein axe avant d’armer aux vingt-deux mètres une puissante frappe du droit claquée en corner par Lombard (10ème). Paris pousse et També obtient le premier corner parisien au terme d’une belle montée sur son côté droit. Kebano trouve Landre au point de penalty qui croise trop sa reprise de la tête (14ème).
Après un premier quart d’heure à leur avantage grâce à du jeu en première intention séduisant, les Parisiens commencent désormais à abuser de longs ballons sur un Coulibaly, invisible sur le front de l’attaque. Les Bastiais semblent quant à eux mieux en place, notamment au milieu de terrain, et la rencontre s’équilibre.
Si les joueurs insulaires se montrent moins timides offensivement (22ème, 31ème), ce sont une nouvelle fois leurs adversaires qui sont proches d’ouvrir le score suite à un centre de Baldé venu de la droite. Au second poteau, Coulibaly remise de la tête pour Kebano dont la puissante frappe du droit est contrée sur sa ligne par Derme (34ème). Les protégés de Franck Rizzetto terminent d’ailleurs cette première période comme ils l’ont commencé en portant rapidement le danger sur les cages de Lombard. La défense insulaire plie mais ne rompt pas suite aux assauts de Honoré (36ème) et Kebano (37ème, 45ème), les deux Parisiens les plus dangereux depuis le coup d’envoi.
Un scénario identique
Au retour des vestiaires, Honoré se montre le premier dangereux. A la réception d’un bon centre de Arnaud venu de la gauche, le jeune milieu offensif parisien contrôle dans la surface de réparation au second poteau puis arme une puissante frappe du droit malheureusement non cadrée (52ème). Très en vue dans son couloir droit, També adresse à son tour un magnifique centre enroulé pour Coulibaly qui ne cadre pas sa reprise de la tête (54ème). Dominateurs, les joueurs locaux sont installés dans le camp bastiais sous l’impulsion d’un excellent Kebano. A l’heure de jeu, ce dernier est d’ailleurs à la réception d’une longue touche de També dans la surface de réparation puis parvient à se retourner avant d’armer une frappe déviée par un défenseur adverse en corner. Au second poteau, Baldé hérite du ballon qu’il dépose sur Coulibaly dont la reprise de la tête est malheureusement trop sur le gardien (58ème).
Impérial dans les airs, Aréola l’est tout autant sur sa ligne sur une des rares incursions bastiaises (65ème). Ses coéquipiers manquent cruellement de réalisme dans les trente derniers mètres à l’image du festival de Coulibaly réalisé en deux petites minutes peu avant sa sortie. L’attaquant malien se distingue tout d’abord en réalisant un improbable pointu du droit aux vingt-deux mètres qui s’envole dans les airs (70ème) avant de ne pas être assez prompt sur un magnifique centre tendu de Kebano (71ème).
A l’entrée dans le dernier quart d’heure, Mbaka prend sa place et vient se placer dans le couloir gauche (77ème). La fin de rencontre est un peu houleuse avec plusieurs décisions arbitrales litigieuses comme cette intervention très limite de Derme sur Kebano dans la surface de réparation (88ème). Dans les arrêts de jeu, le jeune international parisien, décidément dans tous les bons coups aujourd’hui, déborde côté droit avant de centrer fort devant le but. Un défenseur bastiais s’arrache devant Samnick et tacle le ballon en corner. L’arbitre siffle la fin de la rencontre sur ce score nul et vierge.
Un nul encourageant
Dans l’édition du jour du Corse Matin, Stéphane Rossi, l’entraîneur du Cercle Athlétique Bastiais, déclarait s’attendre à avoir un bon nombre de « lofteurs » parisiens sur la feuille de match. Pourtant, Franck Rizzetto, son homologue parisien, décide d’aligner au coup d’envoi pas moins de cinq joueurs nés en 93. Dominateurs dans le jeu, les jeunes protégés du coach parisien ont manqué d’efficacité dans les trente derniers mètres pour empocher une victoire qui leur tendait les bras. Il faut dire que les Parisiens se sont montrés solides défensivement à l’image des excellentes prestations de També et Aréola ou encore des performances très encourageantes de Sabaly et Samnick. Offensivement, les coéquipiers de Landre n’ont donc pas trouvé la faille malgré la supériorité technhique de Kebano ou encore Honoré. La prestation d’ensemble est donc encourageante pour cette jeune équipe parisienne qui a tenu tête à un timide leader venu chercher les deux points du match nul. En guise de souvenirs, les spectateurs du Camp des Loges se souviendront sans doute longtemps de cette frappe sortie de nulle part de Coulibaly…