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PSG 0-0 Aurillac : Aurillac accroche le nul
Au terme d’une rencontre marquée par la titularisation de Camara, l’équipe réserve du Paris Saint-Germain a concédé cet après-midi un match nul sur sa pelouse face à Aurillac (0-0). Au classement, les protégés de Bertrand Reuzeau chutent du podium et occupent désormais la quatrième place du groupe C.
Composition : Letellier – Dja Djedje, Camara, Owona Ndong, Afougou – Bachirou, Diarra (Makhedjouf, 67ème), Achour – Partouche – Boli, Arquin
Non utilisés : Sail, Ayina, Paupin, Slimani
Avertissement : Owona Ndong (jeu dangereux, 59ème)
Arquin en manque de réussite
Les Parisiens débutent cette rencontre avec une charnière centrale inédite composée de Camara et Owona Ndong et des cages gardées pour la première fois par le jeune Letellier. Après cinq minutes durant lesquelles Camara montre qu’il n’est pas venu pour faire de la figuration, les protégés de Bertrand Reuzeau se procurent une première occasion : Bachirou hérite du ballon côté droit et trouve Partouche qui, aux dix-huit mètres dans l’axe, remet en retrait pour Achour dont la tentative du gauche s’envole au-dessus de la transversale (5ème). Les coéquipiers d’Afougou sont bien en place et multiplient désormais les situations chaudes devant le but de Bemenou. A l’entrée de la surface de réparation, Arquin dévie de la tête une longue ouverture de Dja Djedje pour Boli qui est repris de justesse par un défenseur aurillacois (9ème). Diarra donne cependant des sueurs froides aux supporters parisiens en perdant bêtement un ballon à vingt mètres des cages de Letellier mais Owona Ndong effectue un très bon retour dans la surface de réparation (12ème). La bataille fait rage au milieu de terrain et les Parisiens éprouvent des difficultés à trouver Partouche depuis le coup d’envoi.
Il faut attendre la dix-septième minute pour observer la première véritable occasion du match : Achour se saisit du ballon à proximité du rond central et lance magnifiquement en profondeur Arquin dont la frappe croisée du droit est repoussée par Bemenou (17ème). L’ancien Quimpérois bénéficie trois minutes plus tard d’une nouvelle ouverture millimétrée d’Achour mais sa tentative à l’entrée de la surface de réparation file au-dessus de la transversale (20ème). Si la possession de balle est en faveur des locaux, le jeu est haché et les fautes se multiplient. Boli réalise tout de même un festival dans la surface de réparation côté droit avant de glisser le ballon à Arquin dont le centre en retrait est contré in extremis (20ème). Malgré la sortie approximative de Bemenou, la défense cantalouse parvient à repousser le corner d’Achour (21ème).
Les Parisiens peinent à se projeter vers l’avant et l’animation offensive reste relativement pauvre depuis le début de la rencontre. Les coéquipiers de Partouche s’en remettent donc aux coups de pied arrêtés mais la réussite n’est toujours pas au rendez-vous (31ème, 36ème). Dja Djedje effectue à son tour un bon débordement côté droit avant de centrer pour Arquin dont la reprise à la Madjer au premier poteau est une nouvelle fois contrée in extremis (39ème). Sur un coup franc d’Achour, l’attaquant parisien se met de nouveau en évidence juste avant le repos en coupant parfaitement la trajectoire du ballon au premier poteau mais sa reprise de la tête passe juste au-dessus de la transversale des cages de Bemenou (44ème). L’arbitre siffle finalement la fin de la rencontre sur ce score nul et vierge.
Un Paris aux deux visages
Au retour des vestiaires, les visiteurs sont tout proches d’ouvrir le score sur coup de pied arrêté. A la lutte dans les airs au point de penalty, Owona Ndong dévie le ballon en direction d’un joueur aurillacois, seul au second poteau, qui manque complètement sa reprise (46ème). Brouillons, les Parisiens concèdent une nouvelle occasion mais Letellier capte en deux temps la frappe de l’attaquant cantalou (50ème).
Après un premier quart d’heure difficile, les coéquipiers de Owona Ndong reprennent des couleurs : Partouche profite d’une nouvelle déviation de la tête d’Arquin mais sa tentative aux dix-huit mètres passe largement à côté des cages de Bemenou (60ème). Quelques instants plus tard, le portier aurillacois est tout heureux de voir le centre tir d’Achour frôler le montant gauche de ses cages (61ème). Bertrand Reuzeau procède à un premier changement en faisant entrer Makhedjouf à la place de Diarra (67ème). Les Parisiens accentuent leur pression mais Boli, pourtant idéalement placé, manque par deux fois le cadre : tout d’abord sur un centre d’Afougou repris de la tête (68ème) et ensuite sur une frappe du droit au point de penalty (71ème). Heureusement, les attaquants cantalous se montrent tout aussi maladroits (76ème, 77ème).
A l’entrée du dernier quart d’heure, les joueurs de la Capitale se procurent une énorme occasion : Bachirou effectue un superbe extérieur du droit par-dessus la défense en direction de Boli qui parvient à contrôler au point de penalty mais manque sa reprise. Si Partouche a bien suivi, le milieu offensif parisien envoie un missile du gauche qui s’envole au-dessus de la transversale (79ème). Les protégés de Bertrand Reuzeau poussent en cette fin de rencontre mais demeurent maladroits dans le dernier geste (83ème, 88ème). Arquin hérite du ballon aux dix-huit mètres et lance en profondeur Boli mais l’attaquant parisien est stoppé irrégulièrement dans la surface de réparation par un défenseur cantalou (90ème). Au grand désespoir des supporters parisiens, l’arbitre ne bronche pas et demande aux vingt-deux acteurs de continuer à jouer. Au bout des arrêts de jeu, les joueurs de la Capitale obtiennent un dernier coup franc à vingt-deux mètres des cages de Bemenou côté gauche. Partouche trouve au second poteau Camara dont la reprise de la tête passe de peu à côté. En dépit de ces deux énormes occasions, l’arbitre siffle la fin de la rencontre sur ce score nul et vierge.
Le jeu et les joueurs
Malgré plusieurs occasions franches, notamment en fin de rencontre après l’entrée en jeu de Makhedjouf, les Parisiens ne sont jamais parvenus à trouver la faille face à de valeureux Cantalous. Solides défensivement à l’image de la grosse prestation du duo Camara Owona Ndong, les protégés de Bertrand Reuzeau auront cependant pêché dans la finition et surtout l’animation offensive. Désormais quatrièmes du groupe C, les coéquipiers d’Arquin ont quinze jours pour préparer au mieux leur périlleux déplacement sur la pelouse du leader luçonnais.