Dick Whitman n'existe plus, la mort d'Anna, le divorce avec Betty et les problèmes à la boîte (la perte de Lucky Strike; on remarquera d'ailleurs la lâcheté de Roger sur cette affaire) font que maintenant il est devenu Don Draper, finit la double identité. Pour preuve le voilà qu'il épouse sa secrétaire (un peu le fil rouge de cette saison, j'étais persuadé qu'il finirait avec elle, mais le déclic a vraiment lieu pour Don quand il la voit s'occuper de Sally dans l'épisode où elle fugue) même si ce serait reducteur de définir Megan comme cela vu qu'on nous la montre sous un autre jour, cultivée et ayant de l'esprit.

On peut aussi voir que le statut des femmes a encore évolué, on parle de l'avortement (Joan), de l'émancipation des femmes au travail, dans l'art et au niveau de la sexualité (rencontres de Peggy avec la fille du magazine Life).

Un truc "marrant" aussi est de voir la dualité entre Don et Betty depuis leur séparation. Don continue d'aller de l'avant tandis que son ex-femme, elle, se retrouve bloquée dans une sorte de "prison" faite de tristesse et de jalousie. Au final en changeant de mari, elle ne s'est jamais remise en question et est devenue une personne encore plus frustrée dans sa vie de femme au foyer. Il suffit de voir comment elle se comporte avec ses enfants (d'ailleurs la petite qui joue Sally est de plus en plus étonnante).

Un personnage très intéressant aussi, que j'allais oublié : Lane. Sa présence est vraiment très intéressante, tant il apporte un décalage de par sa culture britannique.

En dehors de tout cela la dimension historique est toujours présente, Martin Luther King, le Vietnam, l'assassinat de Kennedy et j'en passe...

Je suis un peu surpris par le mariage de Don...j'ai pensé à un pti effet scénaristique, genre il se marie, il annonce son nouveau bonheur au bureau...et il se réveil!
Au lieu tout s'enchaine comme dans un songe, il part en californie, il emmène sa belle secrétaire, qui s'avère etre parfaite pour lui, à la fois belle, inteligente, douce et attentionnée avec ses enfants, folle amoureuse de lui...bref, un vrai compte de fée qui m'a quelque peu surpris. Ça vire un peu au soap. Malgré tout, la trame reste intéressante avec le sursaut d'orgueil de Draper quand Lucky Strike se désengage de la boite. Le pti communiqué sur le tabac et ses méfaits, parfaitement cynique et plein d'arrière pensée est un joli rebondissement. Peggy confirme etre l'alter égo de Draper, on soupçonne meme des sentiments confus entre les deux personnages.

La 5e saison s'annonce délicate pour Don et sa carrière: Roger n'est plus dans le coup, le vieux Cooper s'en va, et surtout comment va t'il se comporter dans sa nouvelle vie d'homme marié?? Est ce qu'il va continuer à jouer le bourreau des cœurs et se bourrer la gueule en enchainant les minettes ou les belles femmes tombant sous son charme ravageur ou va t'il se ranger et mener une vie de bon père de famille...

Je trouve que la dernière saison est très différente des autres niveau rythme. C'est plus dynamique et plus drôle. On ressent moins de lenteur, c'est agréable. Par contre la fin de la saison Je vois pas trop l'intérêt pour Don de se marier si vite. Il a l'air pourtant d'un type assez rationnel et cynique pour ce que j'ai vu des saisons précédentes. Bon c'était plus ou moins annoncé plusieurs épisodes avant par la "psy" (je sais pas trop c'est quoi son vrai statut) mais avec la secrétaire et si rapidement ca tombe un peu du ciel. En tout cas intéressant qu'entre les trois blondes, il choisis la brune docile et gentille parfaite anti thèse de son ex femme. J'ai l'impression que c'est à rattacher au fait qu'il enterre son passé et qu'il cherche à ne pas reproduire les même choses.

Pryce et Campbell qui se foutent sur la tronche dans la salle de réunion. This is medieval

Durant la saison et sa relation avec le Dr Miller, je sentais bien que Dick ou Don allait "tomber".

Elle lui proposait un moment d'aller se dénoncer pour sa désertation mais effectivement ça semblait bien trop risqué.

Et au final j'avoue ne pas avoir vu venir le mariage mais Don a préféré mettre fin à sa relation avec Miller, pour revivre au final l'ivresse d'un nouveau mariage et de nouveau mettre de côté Dick. (ou l'assumer de nouveau en quelque sorte)

Bien kiffé le communiqué pour la clope

Y a eu 1ou 2 épisodes avec un léger changement de style assez chelou pendant la saison (Don qui écrit, apparition de sa voix en off, lorsqu'il déconne un peu avec la boisson). Ca m'a fait bizarre sur le coup en mystifiant un peu le personnage mais ça été plutôt bien géré.

Et puis toute façon la force de cette série c'est que ça repose même pas sur un personnage en plus. Rien que Peggy c'est le fil rouge de la série aussi.

Par contre Betty putain J'espère qu'elle va enfin voir son putain de psychatre

Y a pas mal de trucs de la fin de la saison 1 qui sont abandonnés (temporairement ou pas, je verrai bien assez tôt), genre Peggy et son bébé je pense qu'ils vont en reparler plus tard mais d'autres trucs me semblent incohérents à ce stade. Roger qui revient alors qu'il a failli clamser en fin de saison 1 et que tout laisser penser qu'il allait se retirer, notamment depuis que Don a été nommé associé ? Rien sur la thérapie de Betty alors que la line en question nous avait mené à une situation critique en fin de saison dernière avec cette même Betty qui découvre que son mari espionne sa thérapie et rien sur le sujet ? Justement quid de la dernière scène de la fin de saison 1 qui laissait penser (mais je suis peut-être le seul à l'avoir comprise comme ça) que Betty avait plié bagages ?
A un moment autour des 25 minutes j'ai même cru à un flashback sur un moment antérieur à l'action du 101 mais la présence de Duck et le fait que Pete soit déjà marié ont chassé cette idée de ma tête

Je me rappelle plus du tout si j'avais eu la même sensation mais t'inquiètes pas Peggy ça s’éclaircira et les problèmes psycho de Betty t'en as pas fini

Pour Roger ça remonte à trop loin pour moi alors est-ce que t'as pas aussi tiré des conclusions tout seul ?
La boîte restait au nom Sterling-Cooper je crois donc peut-être que Roger prenait du repos après ses crises mais sans pour autant lâcher le steak. Après je suppose que Don se fait offrir le partnership suite aux crises de Roger donc je comprends ton interprétation.

J'étais tellement content quand j'ai vu ca tellement je peux pas supporter ca connasse de femme

A partir du moment ou elle fait pression pour qu'il lui file le role et qu'on sent qu'il va le faire alors qu'il dit lui même que ca va contre tout ses principes, j'attendais qu'une chose, cette scène, et là

Y aurait énormément de chose à dire sur le premier tiers de saison, mais c'est surtout sur l'enchaînement 406-407-408, en l'occurrence Waldorf Stories, The Suitcase et The Summer Man que je voudrais revenir.

Non pas que Don Draper ait été un personnage traité avec un esprit manichéen par les scénaristes au cours des trois premières saisons, mais j'ai bien aimé qu'ils n'hésitent à salir un peu plus le bonhomme sur cette saison. Deux fois au cours de cette saison, des tournures du style "je te paie pour que tu fermes ta gueule et que tu arrêtes de te plaindre" sortent de sa bouche, première fois de mémoire où l'aspect immoral de son rapport à l'argent est abordé. On voit aussi davantage que les trois saison précédentes des scènes où ses collaborateurs -ses subordonnés en l'occurrence- parlent de lui en des termes peu élogieux en son absence. Non pas qu'on l'ignorait, mais on est de plus en plus amenés à aller au-delà de l'image du publicitaire inspiré et de l'homme accompli (mais évidemment affaibli par son divorce) qui enveloppait son personnage. Justement, c'est au cours de Waldorf Stories que la dissolution de la vie de Don Draper prend un sens assez nouveau : même s'il en plein la vue à Quaker Oats avec sa présentation sur l'instant, il n'en passe pas moins pour un blaireau à quatre grammes, grisé au-delà de son habituelle pudeur de façade par son award. Le délabrement de sa vie va bien plus loin que le côté queutard irrésistible du début de saison -même si on avait déjà été tenté d'avoir pitié de lui eu égard à la façon dont il a traité Allison-, arc particulièrement divertissant quand il emmenait Lane se faire déniaiser chez les putes. Et paradoxalement, c'est aussi dans cet épisode que tu vois à quel point Draper était un conspirateur génialement cynique dès son premier jour de publicitaire, alors qu'on découvre comment il s'y est pris pour duper Roger et se faire embaucher chez Sterling Cooper. Ce même Roger qui ira se coucher heureux en lui ayant arraché un remerciement pour son importance dans la carrière de Don en fin d'épisode, moment qui devient jouissif rétrospectivement au moment de l'ultime flashback.

Vient ensuite The Suitcase. Toute la deuxième moitié est quasiment un huis-clos entre Don et Peggy, probablement le personnage plus intéressant derrière celui interprété par Jon Hamm, justement de par la nature et l'évolution de leur relation. Draper est particulièrement infâme avec elle dans un premier temps, ce qui ne fait paradoxalement que renforcer la servilité de Peggy, qui reste lui tenir la jambe alors qu'elle est attendue pour son anniversaire. Intrinsèquement, je mets ce -brillant- épisode derrière le suivant et le précédent, néanmoins c'est le pont parfait entre les deux. Draper touche le fond, se vomit sur la chemise, s'ouvre -ce qu'il ne fait généralement, avec Anna mise à part, que quand il a besoin de rétablir une situation, comme par exemple avec Betty en fin de saison 3 au sujet de sa vraie identité, tentative qui échouera finalement- comme jamais, avec une subalterne qui plus est. Pendant un moment j'ai eu très peur qu'il reproduise le schéma habituel et qu'ils couchent ensemble, au lieu de cela les scénaristes ont l'intelligence d'amener leur relation à un stade nouveau, où Don n'hésite pas à laisser paraître le respect et l'affection qu'il possède pour Peggy. La dernière scène, où Don s'est ressaisi en un rien de temps, ajustant le col de sa chemise alors qu'une nouvelle journée débute chez SCDP, montre avec quel brio Mad Men refuse un pathos qui sépare ce show de bien d'autres, et nous ramène au fils de pute de plein sang-froid que Don n'a jamais cessé d'être quand il s'agit de sa carrière, même quand il doit parfois se forcer un peu, comme avec son interview au Times en fin de 401.

Je crois ne m'être toujours pas remis de l'épisode suivant, The Summer Man, alors qu'en soit il n'a rien de tonitruant et qu'il était plus que prévisible qu'on arrive enfin au rebond et que Draper reprenne les choses en main. C'est surtout la justesse de l'écriture qui impressionne. Là, encore, c'est rétrospectivement que j'apprécierai certaines scènes de cet épisode : quand Don déchire les notes de son journal dans le 412 pour faire place nette à de nouvelles pages et à sa tribune comme l'industrie du tabac, tu vois l'enculé quasi-inhumain qui regretterait presque son moment de faiblesse d'avoir osé écrire sur lui-même. Et pourtant, il le fait très bien. J'ai adoré The Tree of Life pour sa partie centrale autour du personnage de Brad Pitt, j'ai retrouvé la même pureté dans la narration et à l'occasion de certaines scènes où la voix de Don accompagne l'image. Rien de religieux dans Mad Men, mais tout de même part une inclination à la rédemption d'une sincérité pour le coup plutôt émouvante. J'espère ne jamais avoir à divorcer (ou plus largement à en arriver à un tel point de non-retour) dans ma vie pour découvrir à quel point les scénaristes visent juste avec cet épisode, mais cet arc de la vie de Dick Whitman est dépeint avec une justesse qui laisse béat. Couper sur l'alcool pour rattraper les nageurs en meilleur état que soi à la piscine (Jon Hamm mérite un Emmy à vie pour son regard envieux à la fin de cette scène, sentiment que Don Draper ne laisse habituellement jamais paraître), c'est presque un détail mais ça met la crise que traverse le personnage en perspective. Très belles scènes aussi dans le taxi avec Fee, ou à l'anniversaire de Gene, qui crédibilisent la tentative de Draper d'amorcer un virage.

Je suis tombé amoureux de ce show avec la storyline du départ de Draper de Sterling Cooper pour la Californie en saison 2, cet arc-là lui répond assez bien et ne fait que confirmer mon admiration pour ce show et pour la complexité du personnage de Don Draper. J'avais un peu peur que la narration ne nous emmène jamais véritablement nulle part à mesure que la saison 1 avançait, en fait cette série a pris du temps pour placer ses pions, mais une fois que la machine est lancée, elle est innarrêtable, monstrueuse de cohérence et bluffante de par la façon dont elle dépeint l'entreprise et la société américaine des années 1960.

Après, je n'adhère pas nécessairement à 100% des choix des showrunners dans cette saison : SCDP qui semble sauvée en fin de saison alors que l'account ramené par Peggy et Ken n'a rien de faramineux, Cooper qui part quasiment dans l'anonymat même si ça n'est pas totalement saugrenu vu le personnage, Roger sur sa lâcheté lors de la perte de Lucky Strike et Betty pour l'ensemble de son oeuvre sur cette quatrième saison qui descendent vraiment très bas sur l'échelle d'appréciation du spectateur sans réel contre-poids, tout ça interpelle un peu. Quant au dénouement pour Draper, j'attends la saison 5 pour voir si ce bégaiement de l'histoire, avec Draper qui choisit à nouveau une femme au foyer plus qu'une moitié qui soit son égal, avec Megan qui l'emporte sur Fee parce qu'elle sait nettoyer du milkshake -même si Megan est loin d'être une potiche-, est une heureuse idée ou pas, mais j'ai du mal à voir comment Matthew Weiner pourrait chier dans la colle étant donné le niveau d'intelligence de ce show.

D'ailleurs quand je disais que Betty descendait bas dans l'estime du spectateur, je crois que la dernière fois que j'ai eu de la sympathie pour son personnage est justement la scène dans la voiture avec Don à l'issue du diner dont est tirée cette vidéo, "All I wanted was to be your partner" ou un truc du genre, c'était très bien senti. Y a aussi eu le zode à Rome mais là c'est différent, j'avais juste envie de lui faire des trucs sales

Dur dur comme personnage Betty même les meufs ne l'aiment pas en général, sauf peut-être les gens comme ma meuf qui la considère un peu comme "victime" de Don (cocue, briseur du mariage etc...). Pas pour rien qu'elle a laché avant la fin de la saison 1, dur de continuer si Don te parait plus comme un "salop" plutôt que le côté homme à femmes que l'on peut idolatrer chez le public masuclin.
Mais bon pour autant les femmes sont loin d'être mal traitées dans cette série (évolution de Pegguy qui est quand même un gros fil rouge de la série) et c'est malheureusement la réalité d'une époque beaucoup plus machiste qu'aujourd'hui (bon la série est quand même traitée de sexiste en général). Je serai quand même curieux de rencontrer une meuf fan de cette série (j'ai du mal à en faire un profil, femme qui porte la culotte ? lesbienne refoulée ?, garage à bites ? enfin bref on s'en branle)

D'ailleurs je viens de me ballader sur la scène du gif que je t'ai mis et t'as le commentaire d'une meuf qui résume bien mon propos : "I just hate Bobby Barret she is maried and a whore at the same time I just want to slap her
as for Don he an idiot a lier and selfish he has a beautiful wife and he is going around sleeping with different women
he deserved his divorce from Betty"

Sinon pareil, dur d'avoir de l'empathie pour Betty car même si sa demande divorce est tout à fait légitime, elle nous a cassé les couilles avec ses problèmes psy et elle a jamais été clean de son côté. Et au final ils n'ont jamais développé l'autre aspect de son personnage (elle était mannequin avant d'être mère) du coup elle passe pour une femme incapable à nos yeux d'être ni une bonne mère ni de briller dans autre chose (de souvenir elle en parle quand même ou auditionne à nouveau pour Don mais je me souviens mal ou j'invente). Elle a toujours voulu être plus qu'une housewife mais malheureusement c'est quand elle mettait des belles robes et qu'elle accompagnait Don à des diners ou qu'elle sortait la bière du frigo quand Don rentrait du taf qu'on l'aimait
Je veux pas t'influencer dans ton visionnage donc je peux rien dire de plus pour le moment

Sinon de souvenir tu as une certaine passion pour la boisson (et que tu peux pas/plus te faire la même coupe que Don ) http://www.amctv.com/shows/mad-men/cocktail-guide

Mad Men 501 = 40 ans de Don
Six Feet Under 504 (initialement je pensais que c'était le 501 aussi mais après vérification BREF) = 40 ans de Nate

Super double-zode que ce 501/502, j'ai d'ailleurs lu une excellente review du truc sur Unaffiliated Critic, ça revient aussi pas mal sur le virage qui semble amorcé avec ce début de saison 5 par rapport aux 4 précédentes, pour Don mais aussi et surtout pour la société américaine et le "rêve" qui en découle, très bien foutu.

Quoiqu'il en soit, là où c'est costaudement ficelé c'est que quand Megan trémousse son cul à son anniversaire, quelques part tu ressens exactement le même sentiment de honte, qu'il doit évidemment réprimer, que Don sur le moment. Et là scène où ils niquent par terre... Ca se sentait que Megan était légèrement plus intéressante et potentiellement complexe que Betty la housewive ratée mais bonjour le bordel pour gérer et satisfaire l'autre folle du cul. T'as intérêt à en enchaîner des longueurs mon bon Dick

Ben j'ai la faiblesse de penser que les gens doivent prendre cette série comme un témoignage de son époque : je me trompe peut-être mais il me semble que ça passait mieux que c'était plus facile à l'époque d'être un queutard et à la fois un homme marié, et aussi vu l'échec que constituait un divorce c'était certainement moins terrifiant de se faire gauler. 50 ans après, c'est plus la même, la place de la femme dans la société, dans l'entreprise et dans le ménage a progressé vers plus d'égalité, ça n'a plus rien à voir donc ça ne sert à rien de transposer et comparer avec les temps actuels, du moins il me semble. Mais je comprends le point de vue de ta meuf, d'ailleurs ça ne m'était pas venu à l'esprit qu'on puisse ne pas accrocher à la série pour cette raison

A contrario, personnellement c'est pas tant son côté homme à femmes, pour reprendre tes termes, que j'admire chez Don que son côté de sang-froid et imperméable aux bons sentiments, difficilement atteignable.

+1 sur les femmes, Joan et Peggy sont loin d'être des cruches et l'évolution de cette dernière est un superbe atout.


T'as pêché ça sur un forum Seven Heaven ?


Oui, c'est exactement ça, y avait déjà peu de contrepoids avant et il n'y en avait plus du tout en saison 4 pour rattraper un peu son personnage. Je sais plus à quel moment et de qui ça vient (Don ? un autre personnage masculin ?) mais il y avait déjà une réplique à un moment donné dans les trois premières saisons où il était explicité de manière assez cruelle que Betty était surtout une potiche sans grande épaisseur et que son visage était une meilleure publicité pour elle que ce qui sort de sa bouche, on l'avait déjà bien compris mais au moins là c'était dit clairement, et ça résonne d'autant mieux au moment de la scène où Don sort pour la dernière fois avec Bethany -quand même plus ou moins une Betty-like-, et où sa voix off explique ensuite "qu'elle est mignonne, qu'elle aimerait le connaître mieux, mais que lui la connaît déjà". Je vais peut-être vite en besogne, mais après tout, puisque le type voulait des emmerdes, j'ai l'impression il va en avoir

Je suis déjà spoilé concernant sa transformation physique malheureusement, pour le reste je verrai bien assez tôt.


Tu m'as fait un profil à la Sneijder ? Je dois dire merci ou va te faire mettre ?

Bien ton truc

Nate SFU top 1



Et il en a pas fini Les femmes



Des Yvelines (CL enculé)

Oui je pense que tu as raison sur l'époque, d'ailleurs la série est très bien documentée et la série est sympa à suivre en parallèle de l'histoire des US et de sa culture populaire de l'époque, en mettant le doigt alors sur des sujets/conflits des 60's (comme ça je pense à l'évolution des femmes au travail, puis la première noire chez SCPP par exemple, en parallèle des émeutes racistes à NY).

Après t'as des gens qui trouveront que c'était plus sympa de vivre à une époque plutôt qu'à une autre (alcool au boulot ), mais quand le reflet est désagréable à regarder et trop réaliste bah l'argument "c'est l'époque" a pas été suffisant

Non c'est sur Don c'est beaucoup plus qu'un homme à femmes. Tu as ce très bon article sur lui avec une analyse du personnage (même certaines coms sont intéressants à lire ) http://seriestv.blog.lemonde.fr/2010/07/20...ilieu-du-monde/



Commentaire Youtube.

"So odd that people not only fail to find Draper repellent, they actually find him attractive. This was perhaps intentional but for me he's revolting - petty, characterless, narcissistic, reptilian, oily in the hair department, a puffed up abuser. And then there's that slack name - you can almost see him removing all vestiges of ethics and character and just draping them on a hedge on his way to his next conquest. Villains are fine in art; I'm just creeped out that viewers find him hot."
Je comprends pas comment tu peux continuer la série

Et t'as l'opposé total "Goddess forgive me, but that was so. Fucking. Hot." (c'est ce genre de fan que je veux rencontrer )





Oui Don est demandeur niveau emmerdes. Il quitte Faye qui était la meuf la plus stable avec qui il était, un peu son équivalent féminin, en plus il lui avait vidé son sac et elle avait bien réagi mais non il prefère une nouvelle secrétaire. Don dans toute sa splendeur. Mad man.



J'ai le terme "BG" qui est ressorti plusieurs fois sur ma fiche aussi si ça peut te rassurer. A la tienne

Tu m'as fait peur cousin

J'y ai cru un instant aussi (alors que j'avais beau me dire "impossible il rêve") c'est que ça devait être bien foutu

Pendant toute la scène j'y croyais pas vraiment et là BOOM sans transition scène suivante comme si de rien n'était, Sally sous le canapé, j'ai commencé à être en mode

505, tu l'as cherchée celle-là Pete Campbell

Un brin déçu par ce season finale, et globalement une saison 5 en deçà de la quatrième pour moi.

Non pas que le 513 soit par essence un mauvais épisode mais j'avais été bien plus tenu en haleine par le 313 (bon celui-ci était spécialement chargé) et le 413 quand je compare. Surtout, je n'ai jamais su où les scénaristes voulaient nous emmener avec Don et Megan, depuis le début d'ailleurs -mon post suite au 501 -, et particulièrement depuis le 507 avec le départ de Megan de SCDP je trouve que la façon dont leur mariage est raconté manque de profondeur, juste une succession d'embrouilles et de réconciliations d'un épisode qui ne débouchent sur pas grand-chose. Non pas que j'attendais un divorce ou un mort mais si toute cette "construction" servait à nous amener au fait que Don daigne donner un coup de pouce à sa carrière, même contre ses principes, je trouve que ça manque de sel. On verra ce qu'amènera la suite, mais dans le même esprit j'ai pas spécialement été emballé par la dernière scène. Du mal à donner un sens ou du lien entre ce que Don concède à Megan et ce qu'il semble sur le point de s'accorder, je trouverais pas spécialement que ça serait faire progresser le show que de ramener son personnage au même plan que les trois premières saisons sur ce point. Ceci dit, pour le meilleur ou le pire on semble aller là-dessus au vu du 512 où Don retrouve une gnac qu'il avait un peu perdu professionnellement jusqu'à Jaguar quand il rencontre Ed Baxter.

Par contre, beaucoup aimé le reste de la fin de saison entre les 511 (Joan qui passe sous le bureau pour Jaguar, départ de Peggy et la manière dont c'est amené et exécuté) 512 (fin du caractère de Lane et ce que ça révèle sur Don). Les personnages secondaires ne seront jamais que des personnages secondaires en comparaison avec celui campé par Jon Hamm, ça n'empêche pas leurs storylines d'être brillantes et leurs interprètes d'exceller. Mad Men n'hésite pas à aller sur des terrains inconnus et à utiliser de nouveau ressorts scénaristiques cette saison : tout l'arc de Pete avec Beth était brillant. Peggy et Pete ont beau se transformer en Don Draper à mesure que la saison avance, Campbell n'a jamais eu le succès de Don avec les femmes, et c'est peu de le dire. Quand il arrive à quelque chose en dehors de son mariage (du moins à une fin moins pathétique qu'avec la jeune fille au pair allemande et moche de son étage en saison 3), ça lui est retiré dans la minute ou presque. On aime détester son personnage, mais le dosage est quand même bien foutu et Vincent Kartheiser apporte beaucoup à l'ensemble.

Même remarque pour Elisabeth Moss, qui part de SCDP mais ne se fâche pas avec Don, malgré son ultime lâcheté de partir bosser avec Chaough, en forme de petit doigt d'honneur à Don qui l'a prise pour acquise depuis trop longtemps. Entre Joan qui le déçoit pour Jaguar alors qu'il est le seul à montrer un peu de dignité envers elle (d'ailleurs leurs scènes communes dans le 510 prennent beaucoup de relief dans le 511), Lane qui se pend suite à son éviction par Don, ce dernier ne révélant rien des raisons de son geste aux autres associés, et le départ de Peggy, ça fait beaucoup pour Don qui ramasse pas mal sur la fin de saison.

Ces quelques petites remarques négatives que j'ai exprimées dans le premier paragraphe mises à part, sur la toute fin de saison, toujours un énorme travail de cohérence d'ensemble effectué par Matthew Weiner : rien n'est laissé au hasard, beaucoup d'exemples ça et là que j'ai la flemme de relever mais la cohérence de l'ensemble laisse rêveur.

Évidemment hâte de voir la suite quoiqu'il en soit.