Le joueur à suivre côté amnévillois sera le jeune attaquant de 21 ans, Saïd Idazza, recrue estivale provenant de Sarre-Union (CFA 2) qui présente de bonnes références.
En effet, après une saison pleine l'an passé en CFA 2 avec 15 buts inscrits en 28 matchs, il a en ce début de saison marqué à deux reprises en autant de matchs avec sa nouvelle équipe.

Article qui date d'un an:
Citation
"Idazza prêt à croquer"
Il est un attaquant vif, rapide et technique. C'est ce qu'on dit de lui en Lorraine, sa région d'origine. A tout juste 20 ans, Saïd Idazza rêve peut-être d'ailleurs, mais semble heureux d'endosser le maillot de Sarre-Union.
Pendant un mois, il a pensé pouvoir atteindre son rêve. C'était en fin de saison passée. « J'avais d'abord fait un essai à l'Olympique de Marseille au mois d'avril, se souvient l'un des nouveaux attaquants de Sarre-Union. Puis, j'ai été appelé par le RC Lens pour intégrer l'équipe de CFA au début du mois de juillet. J'étais heureux. »
Il passera quelque 30 jours là-haut, s'attirera la sympathie et même les éloges de Marc Westerloppe, le directeur du centre de formation artésien.
Il avait failli signer au RC Lens
Saïd Idazza, né au Maroc il y a un peu plus de 20 ans (il les a eus le 25 avril dernier), fils d'Abdellah et de Fadma ses premiers supporters, était tout sourire. Pensez, ses seules expériences de footballeur étaient restées lorraines, là où sa famille s'est installée quand il était tout gamin. « Après avoir commencé dans le club de mon village à Behren, je jouais au SC Marienau. Nous venions de monter en DH. J'évoluais comme attaquant de soutien. » Et il pesait dix à quinze buts par saison. Pas rien !
C'est là qu'il s'était fait remarquer par un recruteur. Et le RC Lens l'avait convaincu de venir. « Malheureusement, au dernier moment, la direction du club a changé d'avis à mon sujet alors que l'entraîneur de mon équipe voulait me conserver. »
Déçu, il tente sa chance à Lorient, puis à Amiens. Sans succès. « J'étais fatigué, abattu. »
Alors, la mort dans l'âme, il rentre à la maison, la tête coincée entre les omoplates. « C'est vrai que c'était difficile à vivre. J'étais écoeuré. » Mais la passion de ce ballon rond, elle, est restée intacte. « Sincèrement, depuis tout petit, je ne pense qu'au foot. Il représente tout pour moi. Je veux en vivre un jour. »
Alors, il reprendra sa licence au SC Marienau, mais subira un nouveau coup dur. « Parce que je n'avais pas pu souffler l'été précédent à multiplier les essais, j'ai souffert d'une pubalgie au début de l'année 2009. Je n'ai plus pu jouer depuis. C'est long, huit mois sans pouvoir toucher un ballon. »
« Je veux me relancer »
Grâce à l'entremise de Mohamed Ouadah, ex-entraîneur de l'US Sarre-Union, désormais recruteur pour l'AS Nancy-Lorraine après l'avoir été pour le FC Metz, Saïd Idazza rejoint le nord de l'Alsace. « Comme je jouais avec son fils, Mohamed venait aux matches. Il a parlé de moi au président. Ça s'est passé comme ça. J'ai rencontré Roudy Keller. Et j'ai bien sûr accepté sa proposition. Son envie de me voir porter le maillot de son club m'a plu », explique celui qui recherche un travail.
Il dit avoir été « très bien accueilli », dit aussi revenir en forme « au fil des matches amicaux », dit surtout que son envie est intacte. « Je me donne deux ans encore pour réussir dans le foot professionnel, semble-t-il sourire. Et Sarre-Union est important pour moi. Je vais découvrir le CFA 2. Mon objectif, c'est d'abord de permettre au club d'y rester. Quant à moi, je veux me relancer, retrouver du plaisir, me faire remarquer », poursuit celui que le FC Metz suit du coin de l'oeil désormais, dit-on.
Et, d'une voix soudain devenue moins douce, il ajoute. « J'ai très faim de ballon, vous savez. » Pas un supporter de l'USSU ne s'en plaindra...
Source: DNA du 10/08/09
Il est un attaquant vif, rapide et technique. C'est ce qu'on dit de lui en Lorraine, sa région d'origine. A tout juste 20 ans, Saïd Idazza rêve peut-être d'ailleurs, mais semble heureux d'endosser le maillot de Sarre-Union.
Pendant un mois, il a pensé pouvoir atteindre son rêve. C'était en fin de saison passée. « J'avais d'abord fait un essai à l'Olympique de Marseille au mois d'avril, se souvient l'un des nouveaux attaquants de Sarre-Union. Puis, j'ai été appelé par le RC Lens pour intégrer l'équipe de CFA au début du mois de juillet. J'étais heureux. »
Il passera quelque 30 jours là-haut, s'attirera la sympathie et même les éloges de Marc Westerloppe, le directeur du centre de formation artésien.
Il avait failli signer au RC Lens
Saïd Idazza, né au Maroc il y a un peu plus de 20 ans (il les a eus le 25 avril dernier), fils d'Abdellah et de Fadma ses premiers supporters, était tout sourire. Pensez, ses seules expériences de footballeur étaient restées lorraines, là où sa famille s'est installée quand il était tout gamin. « Après avoir commencé dans le club de mon village à Behren, je jouais au SC Marienau. Nous venions de monter en DH. J'évoluais comme attaquant de soutien. » Et il pesait dix à quinze buts par saison. Pas rien !
C'est là qu'il s'était fait remarquer par un recruteur. Et le RC Lens l'avait convaincu de venir. « Malheureusement, au dernier moment, la direction du club a changé d'avis à mon sujet alors que l'entraîneur de mon équipe voulait me conserver. »
Déçu, il tente sa chance à Lorient, puis à Amiens. Sans succès. « J'étais fatigué, abattu. »
Alors, la mort dans l'âme, il rentre à la maison, la tête coincée entre les omoplates. « C'est vrai que c'était difficile à vivre. J'étais écoeuré. » Mais la passion de ce ballon rond, elle, est restée intacte. « Sincèrement, depuis tout petit, je ne pense qu'au foot. Il représente tout pour moi. Je veux en vivre un jour. »
Alors, il reprendra sa licence au SC Marienau, mais subira un nouveau coup dur. « Parce que je n'avais pas pu souffler l'été précédent à multiplier les essais, j'ai souffert d'une pubalgie au début de l'année 2009. Je n'ai plus pu jouer depuis. C'est long, huit mois sans pouvoir toucher un ballon. »
« Je veux me relancer »
Grâce à l'entremise de Mohamed Ouadah, ex-entraîneur de l'US Sarre-Union, désormais recruteur pour l'AS Nancy-Lorraine après l'avoir été pour le FC Metz, Saïd Idazza rejoint le nord de l'Alsace. « Comme je jouais avec son fils, Mohamed venait aux matches. Il a parlé de moi au président. Ça s'est passé comme ça. J'ai rencontré Roudy Keller. Et j'ai bien sûr accepté sa proposition. Son envie de me voir porter le maillot de son club m'a plu », explique celui qui recherche un travail.
Il dit avoir été « très bien accueilli », dit aussi revenir en forme « au fil des matches amicaux », dit surtout que son envie est intacte. « Je me donne deux ans encore pour réussir dans le foot professionnel, semble-t-il sourire. Et Sarre-Union est important pour moi. Je vais découvrir le CFA 2. Mon objectif, c'est d'abord de permettre au club d'y rester. Quant à moi, je veux me relancer, retrouver du plaisir, me faire remarquer », poursuit celui que le FC Metz suit du coin de l'oeil désormais, dit-on.
Et, d'une voix soudain devenue moins douce, il ajoute. « J'ai très faim de ballon, vous savez. » Pas un supporter de l'USSU ne s'en plaindra...
Source: DNA du 10/08/09
Un autre qui date de deux ans:
Citation
Saïd Idazza pris dans les filets lensois
Saïd Idazza quitte la SG Marienau pour le RC Lens. À partir du 7 juillet, cet attaquant de dix-neuf ans originaire de Behren-lès-Forbach s’entraînera avec la réserve du club nordiste. Il était suivi par plusieurs clubs professionnels depuis le début de l’année.
Avant de faire un essai à l’OM, je ne savais pas que j’étais suivi par des clubs pros. » Du genre réservé, Saïd Idazza ne s’explique pas trop l’engouement d’équipes de Ligue 1 et Ligue 2 autour de sa personne. Par timidité, ou peut-être ne se rend-il pas encore compte de ce qui lui arrive. Un peu des deux à la fois certainement. Après une semaine passée à la Commanderie, le centre d’entraînement marseillais, en avril, ce jeune attaquant de Marienau a également été contacté par Lens. Direction donc le Pas-de-Calais pour un match amical avec la réserve nordiste. 90 minutes et deux buts plus tard, il a tapé dans l’œil du nouvel entraîneur des Sang et Or, Jean-Guy Walemme.
Le 7 juillet, Saïd sera présent à la reprise de l’équipe de CFA lensoise, pour commencer. Fini Marienau, où il évolue depuis la catégorie des benjamins, où il a réalisé le doublé en coupe de Lorraine avec les 18 ans, où il a décroché l’accession en DH cette saison avec l’équipe fanion forbachoise. Mais avant de partir, il en profite encore. Educateur au club, il s’amuse avec les poussins, comme si de rien n’était, le ballon collé au pied. «Je pense au football à longueur de journée, j’ai toujours voulu devenir pro », lâche-t-il. On essaie d’en savoir plus. Sans succès. Ses paroles se font rares.
Son entraîneur, Ali Miliani, prend le relais. Et explique d’abord pourquoi Saïd migre à Lens plutôt qu’à Nancy ou Metz, là où la logique aurait voulu qu’il signe, là où d’autres jeunes joueurs passés par le club évoluent déjà. «Une personne qui prospecte dans les stades de la région est venue le voir jouer en début d’année puis l’a proposé à plusieurs clubs : Marseille, Lens, Saint-Etiennne, Caen. » Pas plus d’information sur cet émissaire mystère.
Lens fait l’offre la plus concrète tandis que les contacts avec Metz, qui arrivent finalement, sont succincts. «La politique de Metz est peut-être de former très jeune, et pas forcément de récupérer un joueur de cet âge », tente Ali Miliani. Qui poursuit : «Il y a eu un bon contact avec Marc Westerloppe (N.D.L.R. : le responsable du centre de formation lensois). […] Il a pris les exemples de Franck Ribéry ou encore de Didier Drogba, qu’il avait découvert sur le tard, quand il entraînait Le Mans» La comparaison est élogieuse. Reste à Saïd Idazza de confirmer les espoirs placés en lui par son entraîneur et tout un club.
P. Mi.
Publié le 27/06/2008
Saïd Idazza quitte la SG Marienau pour le RC Lens. À partir du 7 juillet, cet attaquant de dix-neuf ans originaire de Behren-lès-Forbach s’entraînera avec la réserve du club nordiste. Il était suivi par plusieurs clubs professionnels depuis le début de l’année.
Avant de faire un essai à l’OM, je ne savais pas que j’étais suivi par des clubs pros. » Du genre réservé, Saïd Idazza ne s’explique pas trop l’engouement d’équipes de Ligue 1 et Ligue 2 autour de sa personne. Par timidité, ou peut-être ne se rend-il pas encore compte de ce qui lui arrive. Un peu des deux à la fois certainement. Après une semaine passée à la Commanderie, le centre d’entraînement marseillais, en avril, ce jeune attaquant de Marienau a également été contacté par Lens. Direction donc le Pas-de-Calais pour un match amical avec la réserve nordiste. 90 minutes et deux buts plus tard, il a tapé dans l’œil du nouvel entraîneur des Sang et Or, Jean-Guy Walemme.
Le 7 juillet, Saïd sera présent à la reprise de l’équipe de CFA lensoise, pour commencer. Fini Marienau, où il évolue depuis la catégorie des benjamins, où il a réalisé le doublé en coupe de Lorraine avec les 18 ans, où il a décroché l’accession en DH cette saison avec l’équipe fanion forbachoise. Mais avant de partir, il en profite encore. Educateur au club, il s’amuse avec les poussins, comme si de rien n’était, le ballon collé au pied. «Je pense au football à longueur de journée, j’ai toujours voulu devenir pro », lâche-t-il. On essaie d’en savoir plus. Sans succès. Ses paroles se font rares.
Son entraîneur, Ali Miliani, prend le relais. Et explique d’abord pourquoi Saïd migre à Lens plutôt qu’à Nancy ou Metz, là où la logique aurait voulu qu’il signe, là où d’autres jeunes joueurs passés par le club évoluent déjà. «Une personne qui prospecte dans les stades de la région est venue le voir jouer en début d’année puis l’a proposé à plusieurs clubs : Marseille, Lens, Saint-Etiennne, Caen. » Pas plus d’information sur cet émissaire mystère.
Lens fait l’offre la plus concrète tandis que les contacts avec Metz, qui arrivent finalement, sont succincts. «La politique de Metz est peut-être de former très jeune, et pas forcément de récupérer un joueur de cet âge », tente Ali Miliani. Qui poursuit : «Il y a eu un bon contact avec Marc Westerloppe (N.D.L.R. : le responsable du centre de formation lensois). […] Il a pris les exemples de Franck Ribéry ou encore de Didier Drogba, qu’il avait découvert sur le tard, quand il entraînait Le Mans» La comparaison est élogieuse. Reste à Saïd Idazza de confirmer les espoirs placés en lui par son entraîneur et tout un club.
P. Mi.
Publié le 27/06/2008
Pour revenir aux parisiens, j'espère que la sortie de Bahebeck lors du dernier match n'aura pas d'incidence sur sa participation.
Ce sera un bon test en tout cas.