Citation (Madi$kwale @ 17/01/2010 à 14:00)
Donc en gros, c'est le seul moyen qu'ils ont pour montré qu'ils sont toujours là
non mais les composantes hors boys du kob s'en battent les couilles des histoires de tifos, de gestuelles, de puissance vocale... Ils ne sont pas dans le trip ultra ! Si tu crois qu'ils se disent "bon, auteuil est + puissant vocalement, il faut donc qu'on se retranche sur ce qu'on maîtrise le mieux, la baston" là tu te trompes, ils s'en foutent complet. Pour avoir cotoyé ce milieu pendant des années, je peux t'assurer que les priorités sont ailleurs. Ce sont des férus de baston, c'est comme une drogue, dès qu'il y a moyen de trouver cette adrénaline, ils s'y engouffrent. La violence de groupe, quand on y a goûté, c'est l'une des drogues les + puissantes qui soit
Leur trip c'est la baston, rien d'autres. A Auxerre, à Lille, à Bordeaux, à Nantes, à Lyon, à l'étranger (jusqu'aux derniers matches contre Twente ou Manchester city)... à chaque fois, le trip c'était trouver le supporter adverse qui cherche lui-même la baston.Dans le pub de picadilly, on était 200 à l'intérieur, tu crois qu'on dissertait sur l'ambiance qu'il y allait avoir au stade ?
Y avait même N... dans le pub (celui qui s'était pris une balle à Lyon). En sortie de Boulogne, pareil. Dès qu'il y avait une tension (avec les crs notamment), tout le monde s'engouffrait deddans parce que c'était le moyen de satisfaire cette pulsion. Certains se retranchaient dans des ratonnades parce qu'y a ussi des fachos mais globalement c'était pas l'objectif 1er.
Je peux en parler librement puisque je ne ne cotoie plus ce milieu... A lille par exemple, à une époque c'était la baston contre les lillois du kep et les belges (une année, dans les 90's, un pote avait fait le dép' m'avait dit que les belges avaient mangé vers un canal et que l'un d'eux avait sauté à l'eau pour échapper aux coups
). C'est ça boulogne ! depuis 25 ans...
Là, c'est juste une histoire de leadership au Parc (comme avec les tigris avant) : celui qui a la + grosse, celui qui sait se faire respecter, celui qui impose ses vues... et encore une fois, au Parc, le pouvoir s'est toujours obtenu par la force, certainement pas par la puissance vocale.