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Homer
Dans ce topic, retrouvez toutes les interviews des membres des équipes amateurs du club de la Capitale.
Afin d'ouvrir le bal, on commence par une future star en devenir de la section féminines.

Citation
Exclu CulturePSG.com - Entretien avec Aurélie Conforti.

CulturePSG.com vous propose de découvrir un des visages de la section Féminines, celui de la capitaine de la réserve, qui évolue en Division d'Honneur de la Ligue d'Île-de-France. Du haut de ses vingt-trois années, elle est aussi meilleure buteuse de la division avec neuf buts au compteur, dans une équipe qui caracole en tête du classement avec quatre succès en autant de matchs. Entretien avec la charmante et déterminée Aurélie Conforti.



CulturePSG.com : Bonjour Aurélie. Tout d'abord, pour vous présenter, pourriez-vous nous décrire votre parcours footballistique ?
Aurélie Conforti : Bonjour à tous. Je suis entrée dans le monde du football très jeune. Tout a commencé lorsque je voyais du haut de ma fenêtre, à Aubervilliers, les jeunes de mon quartier pratiquer le football.
Au fur et à mesure, je me suis prise au jeu et de là le ballon est devenu mon moyen d’expression. Il m’a permis de réaliser des objectifs et de m'épanouir étant toute jeune.
Cette discipline a été pour moi un moyen de décompresser.
Plus précisément, j'ai débuté il y a seulement 8 ans au sein du club de la Courneuve, en Seine-Saint-Denis. J'ai intégré ce club grâce à des amis qui avaient parlé de moi aux dirigeants mais j’y suis allée sans grande ambition.
Le football joué des quartiers et celui d'un club n’était pas le même, mais je m'y suis tout de même fait une place. L’intégration tardive dans un club s’explique par la dureté de la vie dans un milieu dit difficile, mes parents n’aimaient pas le fait de me savoir rentrer tard et seule le soir. Mais le dialogue s’est ouvert et mes mots et mes ambitions leur ont fait comprendre qu’il était temps de me laisser prendre mes décisions et de découvrir le monde. De là, mon envie d'atteindre les sommets est arrivée assez vite, d'où mes démarches pour intégrer le club de la capitale, en contactant Monsieur Nogues ( NDLR : Délégué Général pour la section Féminines de l'Association PSG ).

Êtes-vous sous contrat avec le PSG ?
Il n'y a que très peu de contrats professionnels dans le football féminin. Je suis, comme l'ensemble de mes coéquipières, titulaire d'une licence amateur annuelle.

Quelles sont vos ambitions au sein de l'équipe DH ?
Depuis maintenant deux ans, j’ai été désignée, par mes camarades de jeu et le staff ( NDLR: dont Julien Rigoux et Pierre-Yves Bodineau ) , capitaine de l'équipe de division d'honneur. Ce rôle me tient très a cœur et je pense faire véhiculer les valeurs dont le club lui-même souhaite nous faire part lors de notre intégration au club. Mes ambitions en DH sont d’emmener l’équipe le plus haut ( remporter le titre ), de se dépasser et de surmonter toutes les épreuves ensemble tout en véhiculant des valeurs.

Avez-vous pour ambition de devenir joueuse professionnelle ?
J'entame aujourd'hui ma cinquième saison au sein du PSG et mes ambitions de devenir professionnelle vivent toujours.

Pensez-vous pouvoir intégrer durablement l'équipe type de Division 1 ?
La D1 est la raison qui m'a poussée à rejoindre le club. Évoluant en DH, l'équipe 1 reste mon objectif à atteindre. Mon intégration se fait petit à petit depuis la fin de saison de l'année dernière.

Pour parler un peu de l'équipe, quels sont les rythmes d'entraînement de la section ? Sont-ils d'un bon niveau pour une équipe comme le PSG, qui aspire a devenir un grand club français ?
Nous nous entraînons, pour le groupe qui joue en DH, trois fois par semaine.
Les entraînements restent à la hauteur de l'image et du niveau de qualité du club.
Chaque entraînement nous permet de progresser et d'aller au bout de nos efforts physiquement et mentalement.

Comment est perçue la "Serial-buteuse" de l'équipe réserve du PSG au sein du club et de vos partenaires de l'équipe D1 ?
Je suis vue comme une joueuse prometteuse avec des qualités à exploiter, d'après les dires de certains. Beaucoup de personnes encadrant notre équipe m’ont permis de réaliser de belles choses, d’aller au bout de moi-même et m'ont soutenue dans les moments de doute.
Entre l'équipe fanion et l'équipe réserve, il nous est difficile de se jauger quand nous sommes sur deux terrains différents, que ce soit en matchs ou aux entraînements. Je ne peux m’avancer sur ce que mes partenaires de D1 pensent de mes performances, mis a part quelques filles qui m’en ont fait part lors de mes entraînement au sein de leur groupe. Il n'en ressort que du positif. C’est aussi ce qui m'a aussi permis de comprendre que la D1 n’était pas inaccessible bien au contraire. Le coach de la D1 ( NDLR : Camillo Vaz ) reste attentif à chacune d’entre nous.

Des avis de vos proches, famille et amis ?
Mes amis restent très fiers de moi, le PSG étant l’équipe qu’ils soutiennent en général, le fait de représenter l’une des équipes féminines les rend à la fois curieux et fiers.
Ils me soutiennent et me demandent toujours « A quand l'équipe de France ? » .
Ma famille reste très intéressée par mon intégration dans le club de Paris. Ma mère assiste d’ailleurs dès que le temps le lui permet à nos rencontres. Son sourire est ma victoire.

Quel est le niveau de la DH Île-de-France ? Y a-t-il une énorme différence avec les divisions supérieures ?
Sans grande prétention, le niveau de la division d'honneur en Île-de-France est d'un niveau régional certes, mais il reste élevé par rapport aux autres régions car le football féminin reste, en Île-de-France, un secteur important à développer, d’où l’intérêt porté par certains clubs, comme le PSG, aux équipes réserves.
Après quatre saisons passées au sein de ce club, je pense être apte à dire que la réserve du Paris Saint-Germain peut être une équipe qui tiendrait le choc en D2.
Nous avons déjà été confrontées à une équipe de D2, le mental, l'envie et la persévérance de notre équipe ayant pris le dessus lors de cette rencontre et la victoire en a été le résultat.

A 23 ans maintenant, comment voyez-vous la suite de votre carrière ? L'Équipe de France, vous y avez déjà pensé ?
Pour le moment, je me consacre a l’objectif que je m’étais fixé au début en rejoignant le PSG, c’est-à-dire atteindre la première division.
Mais bien sûr, l’équipe de France serait, pour moi, une revanche sur la vie et une belle victoire, si ce n'est la plus belle. Je garde toutefois la tête sur les épaules et je préfère dire que tout reste à faire. Si mes performances intéressent, je saurai y répondre.
Néanmoins, je pense avoir encore beaucoup de choses à apprendre footballistiquement parlant.

Parlons un peu de l'équipe nationale : est-ce que, pour vous, voir l'Équipe de France Féminines se qualifier pour la Coupe de Monde aura un impact sur le foot féminin en France ? Quelle est votre vision sur le football féminin en général ?
Le foot féminin s’est beaucoup développé ces dernières années et il est possible que leur qualification en Coupe du Monde ( NDLR: en Allemagne l'an prochain ) permette aux sceptiques de réaliser les performances des filles représentant la France et de changer leur vision sur le football féminin.
Aujourd’hui, ce qui nous manque n’est pas la qualité de jeu ( NDLR: les deux premières équipes du championnat français évoluent en Coupe d'Europe et y ont des résultats - Lyon a atteint la finale l'an dernier - et des joueuses françaises, comme Sonia Bompastor, joueuse du Top10 mondial, et Camille Abily, évoluent en WPS, le championnat américain, référence mondiale ), mais plutôt un public qui nous supporterait ( NDLR: l'équipe fanion, qui évolue au Camp des Loges, a un public de 300 personnes en moyenne ). Il se développe de plus en plus lors des rencontres de la D1.
Clairement, le foot féminin n’est pas assez médiatisé et la Coupe du Monde pourrait devenir un tremplin pour les filles de toutes les sections.

CulturePSG.Com remercie Aurélie Conforti pour cet entretien, qui permettra à tous les supporters d'en apprendre un peu plus sur la section Féminines et, pourquoi pas, aller assister aux rencontres des deux équipes sénior des représentantes de notre si cher club. Encore merci à Aurélie pour sa gentillesse et sa disponibilité, nous lui souhaitons de réaliser une très grande saison.
Philo
Merci à elle. smile.gif
Dubdadda
Un grand merci à vous deux. Plusieurs fois, j'ai pu jeter un coup d'oeil à cette équipe en observant un match de jeunes. Il y a vraiment l'air d'avoir vraiment une très bonne ambiance et il me semble que l'une des joueuses entraîne aussi des petits du club.
Sakavomi
Merci pour l'interview, c'est très sympa. wub.gif
furet77
C'est super ce topic vraiment cool de penser à tout le monde
Homer
Après la DH, l'équipe D1 à l'Honneur, avec une des futures titulaires de l'Equipe Nationale !

Citation
Exclu CulturePSG.com – Entretien avec Jessica Houara

CulturePSG.com poursuit la découverte des équipes amateurs et des visages qui la composent. Petit focus, cette fois, sur l’équipe fanion de la section féminines, avec l’interview de la combative milieu de terrain de vingt-trois années, titulaire lors de tous les matchs joués cette saison, d’une franchise sans détour, la charmante Jessica Houara.




CulturePSG.Com : Tout d’abord, je te souhaite la bienvenue et te remercie pour ta disponibilité. Quel est ton parcours avant d'être recrutée par le PSG ?

Jessica Houara : Bonjour à tous. J'ai commencé le foot à l'âge de 11 ans à la Croix Blanche d'Angers, puis à 14 ans, j'ai intégré le centre de formation de Clairefontaine pendant 4 années. Ensuite, du fait de mes études, j'ai effectué une saison au Celtic de Marseille ( NDLR : qui évoluait en D2, et qui évolue en DH PACA ). J'ai ensuite joué deux saisons à Saint-Etienne en D1, enfin je suis arrivée au PSG la saison dernière.

Quelles sont vos ambitions cette année avec le PSG ? Tes ambitions personnelles ?
Cette année, les ambitions du club sont de garder notre Challenge de France ( NDLR : la Coupe de France version Femmes, remportée contre Montpellier l’an dernier par 5-0, premier titre majeur de la Section Féminines ) et surtout d'accrocher une des deux places qualificatives pour la Ligue des Champions.
Mes ambitions personnelles sont de jouer un maximum de matchs cette saison en étant le plus performante possible. Etre plus décisive aussi, que ce soit par des passes décisives ou en marquant. Enfin, d'être performante avec la sélection universitaire et gagner les JO Universitaires en août prochain en Chine.

As tu pour but de devenir professionnelle, et de faire, comme tes ex-coéquipières, le voyage aux Etats Unis ?
Etre professionnelle n'est pas possible en France, excepté a Lyon, et pour moi ce n'est pas une finalité en soi. Il faut forcément partir à l'étranger. Le foot est ma passion et, bien sur, pourquoi ne pas en vivre mais j'ai une vie de famille et elle passera avant le football.

Le PSG a, enfin, décidé d'investir dans la section féminines, et visiblement, avec l'arrivée l'an dernier d'Abily et Bompastor, et de Katia cette année, pensez vous que le PSG a une chance cette année de décrocher le titre ? ou au moins une des deux places qualificatives pour la Coupe d'Europe ?
Oui, le club, cette année, à la possibilité d'accrocher la deuxième place, c'est notre objectif. Le titre restera difficile à obtenir, Lyon reste une classe à part dans le football féminin français. C'est le seul club français où toutes leurs joueuses sont professionnelles. Elles sont à 100% sur leur sujet tandis que nous, nous travaillons ou sommes encore étudiantes la journée et effectuons nos entrainements le soir.

Qu'a t'il manqué l'an dernier à l'équipe pour tenir le fabuleux rythme du début de saison de l'an dernier ?
Pas grand-chose au final. Il nous a fallu un temps d'adaptation au départ de Sonia ( NDLR : Bompastor ) et Camille ( Abily ) aux Etats-Unis et ce temps d'adaptation de deux match nous a couté très cher. Nous terminons 3eme du championnat avec seulement deux défaites.

Cette année, le club fait un bon début de saison, déjà aux avant-postes, pourtant les matchs, qui sont plutôt maitrisés, sont gagnés par une courte avance, comme contre Toulouse dimanche dernier, comment l'expliques tu ?
On pêche beaucoup dans le dernier geste. Nous nous procurons de nombreuses occasions mais nous n'arrivons pas à les concrétiser. C'est ce qu'il nous manque car au final, on doute tout au long du match alors que nous pourrions nous mettre a l'abri rapidement et travailler ensuite sereinement.

Un engouement a pris forme l'an passé avec les bons résultats de l'équipe et le match au Parc des Princes, établissant le record de présence lors d'un match de D1 féminines, le ressentez vous encore cette saison auprès des supporters du Club ? Comment cela se traduit il ?
Pour être honnête, nous ne ressentons pas vraiment d'engouement pour notre équipe. Il y a bien sur quelques fidèles ( NDLR : comme Kham Lescure ou William Baudy, cités par Jessica Houara ) mais nous n’attirons pas grand monde au stade le dimanche. A peine une centaine de personnes nous suit régulièrement. Le cas du match au Parc des Princes la saison dernière est exceptionnel.

Pour recentrer le débat sur tes prestations, le PSG qui fonctionne bien, est ce une aide pour intégrer l'équipe de France ? Penses tu pouvoir intégrer le groupe qui ira à la Coupe du Monde en Allemagne, toi qui as joué dans les équipes de jeunes ?
Evidemment, ce club est toujours une aide pour la sélection car pour obtenir une sélection avec les A, cela passe par de bonnes prestations avec son club. Je ne me prends donc pas la tête avec ça. J'essaie de jouer tous les dimanches le mieux possible avec le PSG et si cela doit venir, cela viendra, il y’a aussi de bonnes joueuses à mon poste. Je me concentre aussi sur la sélection universitaire avec laquelle j'ai une belle compétition à jouer en aout prochain en Chine. Si je dois être appelée avant avec les A pour aller en Allemagne, ça sera avec le plus grand des plaisirs.

Combien d'entrainements par semaine l'équipe a-t-elle ? Les équipements du Camp des Loges sont ils a la hauteur ( les hommes s'en sont plaints durant des années ... et le terrain d'honneur est pas forcément de bonne qualité ) ?
Quasiment tous les soirs, les lundis, mardis, jeudis et vendredis. Pour un club féminin, nos installations sont plutôt bonnes. Nous avons accès a la salle de musculation, par exemple, ce qui est rare pour un « club de filles ». Alors certes, le terrain d'honneur n'est pas toujours au top mais cela est pareil pour tous les terrains du championnat, dès l’automne, ils commencent à se dégrader.


Des cinq buts que vous avez inscrit sous le maillot du club de la Capitale, quel est pour vous le plus important, et le plus beau ?
Franchement, je ne me souviens pas spécialement de mes buts marqués la saison passée. Peut être celui contre Hénin-Beaumont en Challenge de France, un lob en devançant la gardienne sur un ballon en profondeur.

As tu un ressenti par rapport au football féminin en France ? Les clubs français ne sont pas des petits clubs au niveau européen, l'équipe de France va jouer le Mondial l'an prochain, pourtant, le foot féminin est invisible. Que manque t'il, selon toi, au foot féminin français pour être plus considéré ?
Le football féminin français, malgré son haut statut européen, n'est pas assez médiatisé. Dans pratiquement toutes les grandes nations européennes, le football féminin est professionnel ou semi-pro. En France, nous en sommes encore loin, à l'exception de Lyon.
Il n'y a pas assez de moyens. On a l'impression de faire beaucoup de sacrifices mais pas vraiment d'être récompensées pour cela. Vous savez, toutes autant que nous sommes, nous travaillons ou allons en cours toute la journée, puis l'entrainement tous les soirs, nous ne sommes pas rentrées avant 22h à la maison, sans compter les déplacement tous les week-ends dans toute la France... Nous évoluons au plus haut niveau français et nous ne sommes pas spécialement énormément aidées. En constatant les millions dépensés pour les garçons, j'avoue que c'est un peu disproportionné.

Tu expliques qu'il n'y a pas de contrat pro, hormis à Lyon, cela veut il dire que vous êtes toutes sous licence amateur ? Comme pour la DH par exemple ?
Oui, la plupart d'entre nous, a l'exception de quelques joueuses, ont signé une simple licence comme les joueuses de la division d’honneur.

Comment est perçue Jessica Houara dans le vestiaire parisien ? Quel est ton trait de caractère qui ressort le plus sur un terrain de foot ?
Dans les vestiaire, je ne suis pas quelqu'un qui parle beaucoup. Sur le terrain, je m'exprime un peu plus en encourageant mes partenaires mais je suis quelqu'un qui reste plutôt discrète.
Sur un terrain de football, je dirais que mon trait de caractère qui ressort le plus est le fait de ne jamais baisser les bras quoi qu'il arrive d'essayer de donner le maximum. Même si ma performance technique ou tactique est moins bonne, j'essaie quand même de toujours me battre jusqu'au bout.

CulturePSG.Com remercie chaleureusement Jessica Houara pour sa disponibilité, sa simplicité, sa franchise et ce qu’elle effectue pour le club de notre cœur. Nous lui souhaitons de réaliser une très grande saison et d’atteindre les objectifs que le club s’est fixé. En espérant la voir inscrite sur la liste des joueuses qui iront de l’autre côté du Rhin l’an prochain…
Homer
Citation (Dubdadda @ 26/10/2010 à 21:16) *
Un grand merci à vous deux. Plusieurs fois, j'ai pu jeter un coup d'oeil à cette équipe en observant un match de jeunes. Il y a vraiment l'air d'avoir vraiment une très bonne ambiance et il me semble que l'une des joueuses entraîne aussi des petits du club.

Exact. Laure Lepailleur s'occupe des U15. Zohra Ayachi des U13 et des U11.
Le PSG a enfin décidé d'investir dans sa section féminines depuis l'an dernier. Le titre sera difficile à atteindre, mais y'a de la place pour la Ligue des Champions et pour garder le Challenge.
Encore merci à Jessica Houara.
Noreaga
Sans déconner, merci à vous tous wub.gif ceux qui font grandir cette section du forum, parmi eux Homer donc, pour l'élaboration de ces interviews, qui sont de plus pertinentes et agréables à lire.
Merci aussi aux joueuses de jouer le jeu, personnellement je n'ai que peu vu de matchs du PSG section féminines l'an passé, mais le peu que j'ai vu m'a agréablement surpris, pas surpris pour le fait que ce soit du foot féminin mais pour le fait que ce soit beaucoup moins structuré que son homologue masculin.
Et ce même football mérite d'être mis davantage en lumière, ça commence à se développer en France je trouve, notamment sous l'impulsion de l'Olympique Lyonnais il faut l'avouer, et le PSG commence à étudier la question, et c'est une bonne chose.
Homer
Lyon est clairement la locomotive de la France, au niveau européen ( finale de LdC l'an dernier, premier club francais au Ranking UEFA, 3è ), si le PSG avait la chance d'avoir au moins le statut semi-pro, sur qu'on pourrait aller les chercher tous les ans...
Cette année, le PSG a les moyens, un recrutement a été fait, notamment Katia et Rubio, pour aller chercher la seconde place, et avec Juvisy, Montpellier et Saint Etienne, la bataille sera difficile.
Pareil, les vainqueurs du Challenge de France sont motivées pour garder leur titre.
Si la section féminines avait le salaire mensuel de Kezman et l'annuel de Traoré...
Dubdadda
Une nouvelle fois merci pour l'interview wink.gif
Dready14
Citation (Homer @ 27/10/2010 à 13:12) *
Exact. Laure Lepailleur s'occupe des U15. Zohra Ayachi des U13 et des U11.
Le PSG a enfin décidé d'investir dans sa section féminines depuis l'an dernier. Le titre sera difficile à atteindre, mais y'a de la place pour la Ligue des Champions et pour garder le Challenge.
Encore merci à Jessica Houara.

Une question par rapport à ça: elles entraînent les filles ou les garçons?

Je sais que les petites filles sont entraînés par des joueuses du club car ça m'est arrivé de les voir en sortant de l'entraînement, mais je me demandais si les sections U13 et U15 dont tu parle sont féminines ou masculines?
Dubdadda
Citation (dready @ 13/11/2010 à 05:11) *
Une question par rapport à ça: elles entraînent les filles ou les garçons?


Garçons en ce qui concerne les U11 en tout cas wink.gif
Homer
Elles s'occupent des filles U15 et U13
Dready14
Citation (Dubdadda @ 13/11/2010 à 11:32) *
Garçons en ce qui concerne les U11 en tout cas wink.gif

Merci smile.gif
Ca se passe au Camp des Loges?
Dubdadda
Citation (dready @ 13/11/2010 à 17:56) *
Merci smile.gif
Ca se passe au Camp des Loges?


Oui
furet77
A quand de nouvelles interview ???
Homer
Citation
Exclu CulturePSG.com - Entretien avec Julien Rigoux et Pierre-Yves Bodineau.

CulturePSG.com vous propose d’approfondir un peu plus votre connaissance des équipes de la Section Amateur du Paris Saint-Germain. Julien Rigoux et Pierre-Yves Bodineau, responsables des équipes U19 et DH sénior féminines, ont accepté de répondre à cet entretien qui vous permettra d’en apprendre un peu plus sur nos équipes les moins médiatisées et leurs grandes ambitions.



CulturePSG.com : Tout d’abord, merci d’avoir répondu favorablement à cette demande de renseignements sur les équipes dont vous avez la charge. Quel est votre rôle au sein du PSG ? Quel est votre parcours avant d'être recrutés par le PSG ?
Julien Rigoux : Je suis l’entraineur responsable du groupe des joueuses Féminines U19 Nationaux et DH Sénior. Avant d'être recruté par le PSG, j'étais déjà dans le football féminin. Au Bon Conseil puis au C.A. Paris, suite à une cession des droits sportifs. Au préalable, j'ai entrainé des équipes de jeunes garçons dans le sud de la France, avant d'être muté en région parisienne, pour raisons professionnelles. J'ai alors eu l'opportunité de découvrir ce versant du football.
Pierre-Yves Bodineau : Je suis entraîneur-adjoint du même groupe, j'assiste Julien dans ses fonctions. Auparavant, j'occupais le poste de directeur technique du C.A. Paris, où nous nous sommes connus. J'avais déjà encadré des sélections départementales de jeunes filles mais c'est ma première expérience sur une saison entière. Cette saison est donc assez "spéciale" pour moi car j'effectue aussi mon retour au Paris Saint-Germain dix-huit ans après l'avoir quitté en tant que joueur ( NDLR : au sein de la section amateur ).

Quel est votre schéma de jeu ? Avez-vous une composition préférée ? Y'a-t'il un "projet" de jeu commun entre toutes les équipes féminines ?
J.R. : Le schéma de jeu peut varier d'un week-end à l'autre selon l'effectif. Mais dans la mesure du possible, nous avons essayé d'établir une composition en 4-3-3 comme fil rouge.
Il n'y a pas de projet commun clairement défini pour toutes les équipes féminines, cependant, sachant que nous attirons les meilleures jeunes de la région, nous prônons un football offensif, avec une grosse possession du ballon.
P-Y.B. : Les joueuses doivent connaitre toutes les différentes organisations mais surtout savoir comment les animer ! Or, tactiquement, les filles, qui sortent du football à 7 très tardivement ( NDLR : Les championnats à 7 se jouent jusqu’en U18 dans la Région Ile-de-France ), ont besoin d’encore travailler sur ce point. Nous insistons principalement sur l'amélioration de notre défense en zone. Techniquement, la maîtrise, tant individuelle que collective, de nos joueuses nous permet de procéder par de longues attaques placées pour user l'adversaire mais également, et surtout, par attaques rapides, grâce à une récupération haute et rapide du ballon.

Quelles sont vos ambitions en cette fin de saison avec le PSG ?
Les ambitions du club au début de saison sont ils en adéquation avec les résultats actuels des équipes dont vous avez la charge ?

J.R. : Nos ambitions pour cette fin de saison après ce week-end sont maintenant réduites, en perdant à Vendenheim lors de la dernière journée du Challenge National U19 Poule A ( NDLR : Région Nord ), les U19 ont laissé la 1ère place à leurs hôtes du jour... Nous avons donc vu les portes de la Finale Nationale se refermer alors qu'un nul nous aurait permis d'y accéder !
De même, après le match de 1/8èmes de Finale de Coupe IDF, disputé en semaine le mardi 3 mai contre Issy FF, qui évolue en Division 2, nous avions arraché la séance de tirs aux buts à la suite d'un gros match de nos filles ( NDLR : score final de 2-2 ), la séance, pourtant très bien engagée pour nous, les filles devaient marquer un de nos deux derniers tirs pour l’emporter, n'a pu aller à son terme à cause d'une panne d'éclairage, et le match a donc été arrêté...
Un tirage au sort a été effectué à la Ligue Ile-de-France et a désigné Issy FF comme vainqueur. C'est donc une semaine pleine de désillusions qui s'achève sur le plan des résultats ! Je pense cependant que nous n'avons pas à rougir de nos résultats jusqu'alors. En effet, nous avons remporté la coupe des Yvelines de Futsal au mois de Mars ( NDLR : Victoire en Finale par 14-1 contre Le Pecq AS ).
Les U19 terminent leur championnat avec le même nombre de points que le leader, seulement devant nous à la différence de but particulière, alors que le goal-average général était largement en notre faveur, témoignant de notre domination sur ce groupe.
Nous sommes donc éliminés de la Coupe IDF sur tirage au sort face à une équipe hiérarchiquement supérieure, alors que la logique du match aurait voulu que le PSG l'emporte.
Mais il ne faut pas trop noircir le papier car nous avons encore la possibilité d'écrire de nouvelles lignes à notre palmarès pour cette saison. L’équipe DH, après avoir terminé meilleure équipe de la 1ère phase, est également en passe d'aller conquérir le titre du Challenge de la DH, il reste 4 journées et nous avons 12 points d'avance sur nos poursuivantes. ( NDLR : A ce jour, 3 matchs à jouer, 10 points d’avance ).
Nous sommes assurés de disputer la finale de la coupe des Yvelines après avoir qualifié nos deux équipes en demi-finale où les filles vont s'affronter... ( NDLR : Match joué mardi dernier, victoire de l’équipe DH contre l’équipe U19 par 7-1 )
J'espère donc que l'on peut dire raisonnablement que nous répondons favorablement aux attentes des dirigeants, bien qu’aucun objectif sportif ne nous a été fixé en début de saison. Mais tout le monde sait que lorsque l'on fait partie de la « maison PSG », la culture de la victoire nous donne l’envie de tout gagner !
P-Y.B. : Malgré cette défaite difficile à digérer, plus ce maudit tirage au sort, nous sommes fiers des progrès réalisés par les filles, aussi bien au niveau technico-tactique qu'au niveau de l'état d'esprit. Ces moments difficiles doivent nous permettre de rebondir et nous obligent à travailler encore et toujours plus !... Peut-être un mal pour un bien?

Le PSG a enfin décidé d'investir dans la section féminines, et visiblement, avec l'arrivée l'an dernier d'Abily et Bompastor, et de Katia cette année, comment cela se traduit il pour les équipes de jeunes et la réserve ?
J.R. : Cela a un effet de vase communiquant, si l'équipe première recrute, le groupe s'étoffe en qualité et en quantité. L'équipe réserve et les U19 bénéficient alors directement des redescentes de joueuses non retenues par Camillo Vaz, dans le groupe pour le championnat de Division 1.
Mais nous pouvons également penser qu’en fonction des bons résultats de l’équipe première, la section féminine obtiendra une aura médiatique grandissant. Ainsi, les meilleures joueuses de la région peuvent être attirées par le challenge de venir signer et s'imposer dans un club qui réussit au niveau des jeunes et des séniors et qui est en passe, cette année pour la D1, de se qualifier pour la Women Champion's League, après avoir déjà terminé 3ème du championnat la saison dernière.
P-Y.B. : Le PSG doit retenir les leçons du passé et tirer profit de son savoir-faire avec les garçons pour investir au mieux et plus durablement dans la section féminine. En effet, ce club prestigieux fait rêver de très nombreuses footballeuses, mais venir jusqu'à Saint-Germain plusieurs fois par semaine s'avère très complexe pour la majorité d'entre-elles. Aussi, le développement de la cellule "recrutement" et la création d'un centre de formation seraient l’idéal. A terme, le club pourrait facilement imaginer une équipe de D1, uniquement composée de joueuses parisiennes, formées au club.

Quelles sont vos conditions de travail ? Vos rythmes d'entrainements ? Disposez-vous d'autant de moyens que les équipes de jeunes masculins ? Quels sont ils comparé à d'autres équipes féminines ?
J.R. : Nous nous entrainons 3 fois par semaine les mardis, jeudis et vendredis de 19h30 à 21h sur les installations du Camp des Loges. Pour avoir connu d'autres clubs auparavant, je peux vous affirmer que les conditions matérielles sont plutôt satisfaisantes ! Nous disposons des mêmes moyens que les équipes garçons de l'association PSG, mais nous ne pouvons pas comparer nos moyens avec ceux des équipes du centre de formation, qui sont rattachées à la section professionnelle, qui sont d’un standing plus élevé, qui nous donne envie !

Cette année, le club a fait un bon début de saison dans toutes les catégories, finissant en leader les phases de championnat ( hormis l’équipe U18 à 11 qui termine second ), comment l'expliquez vous ?
J.R. : Le club a une image positive et donne envie aux meilleures joueuses de porter ce maillot. Il ne faut bien sûr pas oublier le travail réalisé par l'encadrement technique qui doit permettre de tirer le meilleur des joueuses qui sont à notre disposition, et par le staff administratif qui nous permet de travailler dans de bonnes conditions.

Un engouement a pris forme l'an passé avec les bons résultats de l'équipe et le match au Parc des Princes, établissant le record de présence lors d'un match de D1 féminines, le ressentez vous encore cette saison auprès des supporters du Club ? Comment cela se traduit il ?
J.R. : Oui, on le peut dire, une sorte d'engouement s'est établi autour de la section même si nous souhaiterions qu'il grandisse encore ! Il est certain que le match au Parc des Princes l'an passé contre Juvisy a drainé de nombreux amateurs de football vers les féminines, en revanche, il est dommage, à mon avis, que l'expérience ne soit pas répétée plus souvent pour la réception des grosses cylindrées telles que Lyon ou Montpellier afin de démocratiser davantage le football féminin. Il faut donner un coup de pouce pour que le football féminin au PSG prenne définitivement son envol, et soit connu, reconnu de tous les parisiens et parisiennes.
P-Y.B. : En tant que supporter des féminines du club, bien entendu, personne ne peut évidemment se satisfaire que de cet unique événement et nous aimerions forcément que ce type d'opération soit reconduite plus souvent. C'est grâce à ce genre d'initiatives que le foot féminin se développera.

Malgré les bons résultats des équipes U19 ou de la DH, voire des catégories en dessous, on s'étonne de voir si peu de joueuses parisiennes dans les sélections nationales. Cela vous étonne t-il ?
J.R. : Bien sûr ! Nous n'avons qu'une représentante ( NDLR : Léa Le Garrec en U19 ) dans les listes des sélections U17 et U19, au vu de la saison que réalisent nos filles, nous le regrettons. Nous avons cependant 4 U16 qui ont intégré la sélection Ile-de-France.
P-Y.B. : Les sélections nationales de jeunes sont essentiellement composées de joueuses du C.N.F.E. ( NDLR : Centre National de Formation et d'Entraînement, qui est le pôle France féminines. ) C'est pourquoi il est important pour le PSG de posséder rapidement une structure d'accueil et de formation équivalente à Clairefontaine pour pouvoir récupérer et former les meilleures joueuses.

Sans mettre en avant une joueuse plutôt qu'une autre, quelles sont les leaders de vos équipes respectives ?
J.R. : Tout d'abord, comme j'ai pu le dire aux filles, la seule star, c'est l'équipe, c'est le club !
Il y a plusieurs types de leaders, qu’elle soit technique, physique, ou mentale, chacune a son importance et son rôle à jouer dans le groupe.

On a pu voir les apparitions de joueuses évoluant dans vos groupes en début de saison ( Ella Kaabachi, Coralie Reguengo et Aurélie Conforti notamment ), sont elles les futures titulaires de D1 ? Voyez-vous vos leaders évoluer au plus haut niveau ?
J.R. : En tout cas, je l'espère pour elles ! Les joueuses que vous citez méritent leurs places dans l'effectif de la D1, maintenant, c'est en grande partie par le travail qu'elles vont produire et l'état d'esprit qu'elles afficheront, à plus ou moins long terme, qui nous dira si elles peuvent franchir les paliers qui manquent pour s'imposer en D1.
P-Y.B. : Ces joueuses ont le potentiel et la volonté pour jouer en D1. Mais s'imposer dans l'équipe première du PSG reste très difficile, l'exigence de résultat y est très élevée ! Je dirais que beaucoup de nos filles peuvent légitimement espérer jouer un jour à ce niveau, mais encore trop peu peuvent espérer "faire carrière" au club, malheureusement.

Travailler avec des femmes dans le foot, est-ce plus simple qu'avec des hommes ?
J.R. : C'est un peu différent, ni plus simple, ni plus compliqué. En effet, les sensibilités sont différentes, les attentes aussi. Une chose est certaine, les filles réclament plus de communication.
Dans le jeu, certaines filles n'ont rien à envier aux garçons sur le plan technique et tactique, pourtant les femmes affichent, en comparaison avec les hommes, un déficit de puissance et de vitesse. Il faut donc essayer de coller au maximum avec les caractéristiques des joueuses.
P-Y.B. : C'est pédagogiquement très enrichissant de travailler avec les filles. L'esprit est plus sain. Elles vivent ce sport différemment des garçons, elles donnent, à première vue, l'impression d'être moins impliquées et pourtant leur investissement est total. Du coup, naturellement, les joueuses travaillent sérieusement, sans se prendre au sérieux, et cela fonctionne plutôt bien !

Justement, quelle vision avez-vous du foot féminin en France ? Pensez-vous qu'un jour, le foot féminin arrivera au stade du professionnalisme ?
J.R. : Le football féminin se développe doucement, même si la Fédération Française de Football essaie de faire des opérations de communication. Ce sont les médias qui doivent s'investir davantage... Pourquoi le Tennis ou le Handball Féminin sont diffusés sur les chaines publiques et pas le Football ? Combien de français savent que la Coupe du Monde de Football Féminin se joue cet été en Allemagne et que la France fait partie des outsiders de la compétition ? Certes, les matchs seront diffusés sur Eurosport ou rediffusées sur Direct 8, mais pourquoi pas en direct sur une chaine nationale ?
A une époque où l'égalité des sexes est plus que jamais mise en avant, les instances de la FFF et les médias se doivent de modifier leurs approches... Tant que cette égalité ne sera pas effective, au moins au niveau médiatique, je vois mal des investisseurs se diriger vers le foot féminin et donc l'amener à la professionnalisation.
P-Y.B. : Tant bien que mal, la France essaye de rattraper son retard sur le développement de la pratique chez les féminines. Et, c'est, tout d'abord, au niveau de la masse qu'il faut agir ! Culturellement, les mentalités doivent changer afin que les parents aient moins de réticences à inscrire leurs filles au football et s'inspirer des modèles nord-américain et scandinave.
D'ailleurs, je pense que le foot féminin français aura fait un grand pas en avant le jour où l'on parviendra à garantir aux joueuses un cursus de formation cohérent, à faire en sorte qu'elles progressent ensemble, dès les jeunes catégories jusqu'aux seniors ! Les championnats doivent également devenir plus attractifs, pour fidéliser davantage les licenciées et ne pas perdre de filles en cours de formation.
Dans l'état actuel des choses, il est vrai que la généralisation de la professionnalisation du football féminin ferait en sorte d'amener logiquement plus de filles vers la pratique, mais il faut tout d'abord penser à pouvoir mieux accueillir, former et fidéliser ce public pour en tirer les bénéfices sur le long terme.

Que manque-t-il au PSG pour pouvoir s'imposer comme le club phare du foot féminin ?
J.R. : En France, le club phare est l'Olympique Lyonnais, qui truste le fauteuil de leader depuis maintenant plusieurs saisons et qui atteint la Finale de la Champions League pour la seconde année consécutive. Comme je vous l'ai dit précédemment, le nerf de la guerre, ce sont les moyens financiers. Dans ce club lyonnais, les joueuses sont professionnelles et ne vivent que du football. Leur emploi du temps est digne de celui des hommes ( entrainements le matin, soins l'après midi... ) et n'ont à penser qu'au terrain... On ne peut que constater les résultats !
Au PSG, les joueuses travaillent la journée, et viennent s'entrainer le soir. Ce n'est pas forcément la meilleure façon d'aborder le football de haut niveau. Le PSG est donc encore en retard sur son homologue Lyonnais pour espérer rivaliser à armes égales.
P-Y.B. : De nombreux progrès restent à faire. Il faut mieux s'organiser. Le PSG, en situation de monopole dans sa région, est le seul club au monde qui dispose d'un tel vivier de joueurs et donc de joueuses ! Pour moi, cet avantage considérable devrait être mieux exploité depuis longtemps, tant chez les hommes que chez les femmes. Aussi, pour briller sur le long terme, le club devrait s'appuyer, en premier lieu, davantage sur sa situation géographique car la région parisienne abrite la majorité des talents français, européens voire mondiaux ! Ensuite, le second point à améliorer, c'est s'appuyer sur une méthodologie, toujours plus adaptée et cohérente. Enfin, troisièmement, l'investissement en matière de formation doit devenir prioritaire, plus que dans n'importe quel autre club. Ce n'est qu'au prix de ces efforts que le club s'imposera durablement sur le devant de la scène nationale et internationale.

CulturePSG.com remercie chaleureusement Julien Rigoux et Pierre-Yves Bodineau pour cet entretien, et le temps précieux qui nous aura été accordé dans cette fin de saison palpitante pour l’ensemble de la section, et souhaite à leurs équipes de remporter les deux titres au niveau régional en fin de saison ! Encore merci pour leur disponibilité et la qualité de ces échanges.


Un Grand merci a eux, qui ont pris de leur temps pour cet aparté. Encore dég pour ma part pour la Coupe IDF...
Philo
Merci à eux, et surtout bravo pour leurs excellents résultats.
Dubdadda
Merci beaucoup !
HHA
Merci à eux et à vous pour l'itw, très interessant !
Poupou70
Merci, très sympa cet itw. Et bravo à la section féminine du PSG wink.gif
Homer
Des trucs en préparation pour ceux que ca intéresse... smile.gif
Homer
Citation
Entretien Culture PSG.com – Au Parc avec Bérangère Sapowicz



C’est au Parc des Princes, une fois n’est pas coutume, que CulturePSG.com est reçu, dans l’espace réservé aux Trophées remportés par notre club, que Bérangère Sapowicz, gardienne de buts de l’équipe première Parisienne et de l’équipe nationale, nous reçoit (après quelques instants d’attente et un peu de retard de notre part) pour un long échange où beaucoup de sujets ont été évoqué. La section, le foot féminin, l’équipe de France, le championnat, tout ou presque…

Bérangère, merci de nous recevoir içi, beaucoup de souvenirs qui remontent en voyant ces trophées…
Bérangère Sapowicz : C’est un plaisir.

Vous êtes une des joueuses les plus anciennes de l’effectif, depuis combien de temps êtes-vous au PSG ?
Je suis arrivée en septembre 2002. Je jouais à Evreux, qui évoluait en deuxième division, comme le PSG à l’époque. Dans le cadre de ma formation au Centre National de Formation de Clairefontaine (NLDR : C.N.F.E.), qui s’effectue en trois ans, j’avais déjà passé mes deux premières années et lors du dernier cycle, il nous est demandé de rejoindre un club de première division.
Le PSG étant la solution de proximité, avec la Normandie ou je vivais, et le fait de débuter des études à Paris.

Quelles ont été les démarches qui ont permis cette arrivée ? Le PSG est-il venu vous chercher ? Avez-vous contacté le PSG ?
Ce sont les deux. Je connaissais bien l’entraineur de l’époque. Evreux avait joué contre le PSG en D2, nous avions de bons rapports entre les deux équipes. Et dans le football féminin, cela va assez vite, si une joueuse veut partir, elle se retrouve vite contactée par l’entraineur intéressé…

Vous intégrez le club en 2002, le club vient de monter, quels sont les moyens, les objectifs de l’époque ?
Le club venait tout juste de monter en D1, et il fallait rester à ce niveau dans un premier temps, puis tenter d’atteindre le milieu de tableau en se mettant à l’abri d’une éventuelle descente.

Puis vers la fin des années 2000, le PSG a pris une autre dimension dans le football féminin, avec le projet porté par Brigitte Henriques-Olive (qui est maintenant vice-présidente à la FFF, chargée du foot féminin), l’arrivée de Sonia Bompastor, Camille Abily, puis Katia la saison suivante dans le groupe des joueuses, l’objectif, l’attente a changé autour de l’équipe féminine ?
Depuis 2002, le club n’a cessé d’évoluer, d’années en années. Même avant l’arrivée de Brigitte Henriques-Olive. A mon arrivée, il n’y avait qu’un entraineur. Et au fur et à mesure, un autre entraineur a pu intégrer le staff, puis un entraineur des gardiens, puis un docteur, puis un kiné (NLDR : Le Dr Cascua et Cédric Dupuis). Tous les ans, le staff s’étoffait et l’arrivée de Brigitte a fait bouger pas mal de choses. La mise en place d’un projet de développement sur trois ans. Un projet de jeu, un gros recrutement, puisqu’à cette époque, le club a recruté Elise Bussaglia et d’autres bonnes joueuses, puis Bompastor et Abily, venues lors de la trêve du Championnat Américain, cela nous a grandement aidé. Le fait que le club ait aussi accepté que les deux "américaines" ne viennent que six mois. Nous avons gardé cette dynamique, et le club a continué, encore cette année, en recrutant des joueuses de bon niveau, comme Kenza Dali, Solène Barbance et Delphine Blanc, qui a joué dans les grands clubs français, avec l’expérience de la Ligue des Champions et de l’équipe de France, puis Allie Long et Ella Masar. Toujours dans l’objectif de progresser, de se maintenir au plus haut niveau. Nous avons été dans une période ou nous jouions le ventre mou, une autre, le maintien, mais désormais, la question est de se qualifier pour la Ligue des Champions, et si nous pouvions atteindre le titre, nous ne nous en priverons pas. Ce sera bien plus dur, mais les objectifs sont de se qualifier pour l’Europe, remporter la Coupe de France Féminines et aller le plus loin possible en Coupe d’Europe.

L’an dernier, l’équipe se qualifie, un peu héroïquement, à la suite du match contre Montpellier (victoire 1-0, but sur pénalty à la dernière minute, lors de la dernière journée du Championnat) pour la Ligue des Champions, une première pour le club. Vous vous retrouvez dans une position particulière, puisque vous êtes qualifiés, mais à la suite d’une Coupe du Monde intéressante en Allemagne avec la France, vous vous blessez, ce qui vous laisse sur la touche. Comment l’avez-vous vécu ?
Très dur. Sur un plan personnel, je ne pense pas avoir réussi une grande performance à la Coupe du Monde. Prendre un rouge contre l’Allemagne en poules (défaite 4-1), rater le quart contre l’Angleterre, je pense ne pas avoir fait le meilleur match non plus contre les États-Unis, je pourrais dire que je suis passé à travers, et je me blesse à la cheville contre la Suède. Pas franchement bon pour le moral, d’un point de vue personnel. Ça a été vraiment très dur, et en plus, lors de ma rééducation, une blessure au coude vient se réveiller, un retour reporté du coup, pour revenir dans le groupe en novembre seulement, puis retour sur le terrain ce dimanche dernier contre Soyaux (victoire 2-0, et un beau plongeon pour Bérangère). Vraiment dur cette période pour moi, maintenant, pour l’équipe de France, c’est une très belle période, nous n’étions pas attendu, une belle performance. Personne quasiment ne savait que nous participions à la Coupe du Monde, on termine quatrièmes, on a pratiqué un beau football… Pour l’image du foot féminin, c’est bien. Et cela continue, puisque nous avions été bien reçues à Lens, pour un match amical contre la Pologne, après la Coupe du Monde, mais aussi en Martinique et en Guadeloupe, lors de la tournée amicale en novembre. L’engouement déclenché à la Coupe du Monde est toujours présent, il continue et on espère, avec les Jeux Olympiques qui arrivent, que cela va continuer, avec l’apport des médias.

L’Équipe de France va jouer les Jeux en été. Vous revenez de blessure, pensez-vous, malgré tout, revenir dans le groupe, ou des filles comme Céline Deville (Lyon) ou Lætitia Philippe (Montpellier) ont pris la place de titulaire ? Pensez vous revenir dans le groupe avant les J.O., on pense au Tournoi de Chypre par exemple ?
Je suis resté en contact avec le sélectionneur, pour savoir quel est mon état, en donnant quelques nouvelles aussi. Il prendra sa décision, en voyant l’état de forme des gardiennes. Après, je peux me retrouver convoquée dans un stage, et ne pas y être au prochain, ou me retrouver aux Jeux sans être retenue de l’année…C’est son choix.

Vous pensez avoir le potentiel pour revenir dans le groupe des Jeux Olympiques ?

Ayant participé à la Coupe du Monde, quand tout va bien, oui, je pense être dans ce groupe. Maintenant, je viens de passer six mois sans jouer quasiment. Mine de rien, cela commence à faire beaucoup, des repères qui se perdent facilement, autant sur la technique, j’arrive à bien prendre la balle, plonger, autant sur le reste, il faut jouer.

Du coup, votre blessure a engendré l’arrivée de Véronique Pons, qui était remplaçante à Lyon. Les conditions d’entrainement n’étant pas les mêmes, plus idéales. Sa demande d’intégrer des entrainements spécifiques aux gardiennes favorise-t-elle votre progression au sein de l’équipe ?
C’est très bien. C’est même très rare de trouver dans un club de Division 1 les conditions d’entrainement que nous avons mis en place cette année. Aux quatre entrainements de groupe de la semaine, s’ajoutent deux entrainements spécifiques le matin. Avec Véronique (NLDR : puisque les deux autres gardiennes travaillent dans le privé), et l’entraineur des gardiens. Avec mes horaires de travail aménageables et le temps libre de Véronique, qui vit de sa passion, nous nous entrainons, et cela m’a permis de retrouver un niveau intéressant plus rapidement.

Sentez-vous une différence de progression en comparant les saisons précédentes sans ces séances et les six derniers mois, bien que vous vous retrouviez blessée ?
La différence ne se joue pas sur la progression. Dans une séance de groupe, la gardienne ne touche que très peu le ballon. Les filles sont quand même souvent maladroites devant le but, on le voit bien le dimanche lors des matchs (rire moqueur), donc à l’entrainement, quatre gardiennes, on tourne, et quasi peu de ballons travaillés. L’impression de m’ennuyer, étant une ancienne joueuse de champ, le fait d’être « inactive » m’ennuie. Contrairement aux spécifiques, le fait de savoir qu’on va se déplacer, sauter, plonger, courir… c’est la dépense physique supplémentaire qui fait du bien, le fait de ressentir la fatigue après une de ces séances, c’est bon aussi pour le moral. Cela change la perception du travail.

Revenons sur le championnat, vous reprenez contre Soyaux dimanche dernier. Une équipe qui joue le maintien. Sur les derniers matchs, la capacité de l’équipe à tenir le ballon, construire des actions, remonter vers les buts sont visibles, mais cela ne se traduit pas au tableau d’affichage, avec un manque de précision. Par exemple, on se demande encore comment Paris a pu perdre deux points à Guingamp ou Yzeure, l’équipe produit du jeu, mais…
Oui, comme une maladresse devant le but. Soit nous pêchons devant le but, soit c’est la dernière passe, le placement de l’attaquante, parce que oui, nous remontons le ballon, on arrive à centrer… Nous essayons de régler ces problèmes lors de nos entrainements, comme hier soir (NLDR : lundi soir suivant le match de Soyaux), cela se travaille, les automatismes sont long à venir, mais on y travaille.

Justement, car le PSG est devenu une référence dans le football féminin désormais, en jouant clairement les deux premières places du classement au Championnat, et face à des équipes comme Juvisy, Montpellier et l’intouchable Lyon, qui arrivent à aligner les victoires avec des scores fleuves, la ou nous les remportons par des petits scores…
Je n’ai pas réellement d’explications. Déjà, nous n’avons pas l’attaquante tueuse, celle qui se retrouve face au but et qui enfile les buts. Notre meilleure buteuse est à neuf buts, et elle n’est pas en pointe, mais ailière droite (NLDR : Kenza Dali), c’est peut-être que quelque chose ne va pas trop devant.

A l’intersaison, il y’a eu beaucoup de changements également, l’arrivée de Dali en milieu droit, Jessica Houara qui se retrouve sur l’aile gauche, Caroline Pizzala qui descend d’un cran, ces changements profitent ils à l’équipe, il a fallu un temps pour s’adapter à cela ?
Oui en effet, l’an dernier, Jessica allait toujours de l’avant, centrer sur son pied droit, et cette année, changer, débouler sur la gauche, repiquer pour centrer du droit, ou crocheter et frapper, il a fallu s’y faire. Pareil pour Caroline qui est redescendue au milieu, le fait d’avoir aussi cinq joueuses qui peuvent jouer au milieu pour deux postes, l’entraineur doit faire des choix, entre l’état de forme et la complémentarité des joueuses pour faire la meilleure équipe.

D’ailleurs, cette année, l’équipe a été touchée par les blessures, vous, Léa Rubio, Laure Lepailleur, mais aussi Elise Bussaglia…
Pas spécialement évident non.

Surtout pour la grosse période en octobre, avec l’enchainement Lyon – Frankfurt – Juvisy – Frankfurt…
J’ai beaucoup aimé cette période, on joue au foot pour faire ces matchs la. Cela n’a pas été évident pour nous d’effectuer cette période, puisque nous ne vivons pas du football, avec le travail à côté, cela a été très dur d’aménager du temps pour travailler, récupérer. Mais nous nous en sommes plutôt bien sorti, en faisant un bon match nul contre Lyon, une bonne prestation, et en battant Frankfurt à domicile. Le plus important, c’est d’avoir perdu contre Juvisy, dans un match où nous ne devions pas perdre, que l’on peut remporter même. Nous aurions du revenir au moins avec le nul (NLDR : Nous parlions des conditions d’arbitrage lors de ce match, mais Bérangère n’a pas voulu entrer dans ces polémiques là)

Du coup, le PSG se retrouve, 3è, à 4 points de deuxième place, sachant qu’il faut encore affronter encore Lyon à l’extérieur, Juvisy à la maison et Montpellier la-bàs, comment vous appréhendez ces matchs ?
Il n’y a pas d’autres choix que de se mettre dans les meilleures conditions. A savoir battre les « petits » et arriver sans avoir perdu de points supplémentaires et prendre ces matchs les uns après les autres. Sans se projeter. En espérant avoir réglé nos problèmes. De toute façon, nous savons qu’il nous faudra gagner tous nos matchs et nous nous rendrons à Lyon pour gagner, pareil lors de la réception de Juvisy et du déplacement à Montpellier. Ce qui sera compliqué.

Tous les matchs jusqu’à la fin de la saison se joueront au Camp des Loges ?
Du fait des droits télévisés cette année, la donne à changée. Nous aurons un autre match à domicile, contre Juvisy, qui sera retransmis. Comme cela n’est pas possible de diffuser un match via le Camp des Loges, il nous faudra trouver des aménagements dans un stade qui permet une retransmission télévisée. Un beau stade et une belle structure.

Donc pas au Parc ? Pas cette année du moins ?
Non, pas cette année. Nous verrons en juin, où les cartes seront redistribuées.

C’est étonnant. Il a déjà été possible de jouer un match au Parc des Princes, devant 6000 personnes, sans aller trop loin dans les détails, pourquoi il n’est pas possible d’y jouer cette année ? La SASP refuse-t-elle ?
Non, la conception des dirigeants actuels est simplement différente de celles de leurs prédécesseurs. En s’inspirant des traditions italiennes et anglaises, en réservant le stade à une équipe. Pour éviter les problèmes de pelouse, dégradations, etc… Donc le Parc est réservé aux garçons, mais le club s’engage à nous aider pour nous faire jouer dans un stade avec une belle contenance, une belle structure.

Dans le cadre du Nouveau Camp des Loges, qui est en préparation peut-être ? On parle d’un stade avec des tribunes de 10000 personnes…
Cela va être compliqué puisque ce ne sera pas construit tout de suite. Dans l’hypothèse ou nous nous requalifions pour la Ligue des Champions l’an prochain, il nous faudra trouver un stade de suite. Donc nous sommes en recherche d’un club partenaire qui pourra nous faire bénéficier des ces installations.

C’est quand même malheureux de devoir aller jouer à Charléty ou Duvauchelle à Créteil quand on a le Parc des Princes à disposition, pas trop frustrant, non ?
Frustrant dans le sens où cela à déjà été fait, dans une période où le foot féminin était invisible. Plus de 6000 personnes, le record d’affluence depuis deux ans, un succès. Alors, on se dit qu’on pourrait faire 15000 personnes, vu l’engouement actuel autour de notre sport, améliorer ce record, dans ce stade, déplacer autant de gens pour un match de football féminin, ce serait énorme pour l’image du PSG et du football féminin. Mais pour le moment, même si nous sommes déçues de leur décision, nous la respectons. Nous continuons à jouer, mais si nous pouvons en rediscuter, nous sommes prêtes à le faire.

Depuis 2008, et sûrement avant, les suiveurs constatent une progression de l’équipe, dans la structure, dans ses moyens. Ca et là, on entend que l’équipe féminine se dirige vers le giron de la SASP, pourriez vous nous renseigner ?

Le budget s’agrandissant de plus en plus, la masse salariale notamment avec l’augmentation des contrats fédéraux à temps plein et à mi-temps, le coût des charges sociales notamment, pour l’association, cela devient très dur à gérer au niveau du budget. En ce sens, nous restons toujours sous le giron de l’association, présidée par Simon Tahar, avec notre président délégué Jack Jacquet, mais le budget est pris en charge par la SASP, et il est suivi par Philippe Boindrieux, qui supervise les dépenses de la section, l’association gardant toujours un droit de regard.

A terme donc, l’équipe est amenée à devenir le pendant de Lyon, un nouveau concurrent dans le foot féminin professionnel ?
Normalement, oui. Il est prévu que l’équipe D1, une partie de la réserve et des U19, se retrouvent au sein de la SASP, avec des contrats fédéraux, équivalents à ceux qui ont été signés cette année. Comme les contrats professionnels n’existent pas encore dans le football féminin… En revanche, il existe des conventions avec certains ministères, qui nous permettent d’avoir du temps aménagé pour les titulaires de la fonction publique, comme Elise Bussaglia, dans la vie, professeur des écoles, qui se retrouve à l’INSEP cette année. Ou d’autres qui travaillent comme fonctionnaires de Police. Cela devrait être effectif avant le début de la saison prochaine. Le club est en train de repenser à un projet de développement, avec une mise en place d’une nouvelle section sportive au Camp des Loges.

Brigitte Henriques-Olive avait pour projet d’ouvrir un centre de formation exclusivement féminin. Ce projet est il toujours d’actualité ?
Cela a été ouvert en 2008, sous la forme d’un externat. Mais il était compliqué à gérer, assez limité, que ce soit pour les joueuses, puisqu’il fallait qu’elles n’habitent pas trop loin de l’établissement, puis aussi en matière de conditions de travail, ce n’était pas la meilleure des choses. Cette section sportive a été fermée, car il n’a pas été possible de passer cette structure en internat, les coûts étant trop élevés pour le budget de l’association.
Ce passage en internat devait faire passer au Centre de formation, nous n’avons pu enchainer cette étape. Et dans le projet qui est en train d’être établi, nous comptons revenir sur cette idée et aboutir à des choses concrètes. Ce projet sera soumis à Philippe Boindrieux et aux dirigeants Qatariens.

Il est vrai que le club a beaucoup dépensé pour sa structure masculine professionnelle, notamment l’augmentation du budget, le montant des transferts. En revanche, pas ou peu de communication entre l’équipe féminines et les décisions des nouveaux dirigeants. Avez-vous déjà rencontré les nouveaux dirigeants ?
Pas à ce jour, non. Cela ne saurait tarder. Ils sont venus voir la CFA, le centre de formation, la Fondation, donc la prochaine étape, ce sont les féminines. Nous les attendons forcément. Pour présenter notre équipe, nos ambitions, et leur faire comprendre qu’ils peuvent compter sur nous, qu’ils peuvent nous faire confiance. Il ne nous manque pas grand-chose pour aller décrocher le titre de Champion de France.

Vous avez évoqué le fait de travailler pour le PSG hors football. Pouvez-vous nous expliquer votre fonction ?
A la base, je m’occupais de l’organisation et la communication des matchs qui se déroulaient le week-end pour la section féminines. L’organisation des déplacements des équipes nationales, réserver les hôtels, bus, trains, communiquer auprès des médias pour les informer d’un match, toute cette partie relationnelle. Depuis, c’est sur la communication et la recherche de partenaires que je me consacre. Le sponsoring, notamment, puisque la section en a besoin. Sans oublier le relationnel avec les médias.

A combien peut on chiffrer le budget de la section féminines du PSG ? Des structures comme Lyon, ou Frankfurt en Allemagne, annoncent des budgets approchant les 5M€...
Je ne saurai vous donner un détail complet, mais pour ce qui touche à l’ensemble D1 – U19 – DH, le budget atteint presque 1.1 M€. Je ne saurai réellement vous donner un chiffre exact, le fonctionnement est plutôt autonome par rapport au reste du club. La différence avec les clubs que vous citez se retrouvent sur la masse salariale de ces groupes, qui est très importante. Les salaires que touchent les joueuses de ces clubs et ceux du PSG sont complètement différents. Il est évident que si j’avais un salaire équivalent à celui d’une joueuse de Lyon, je ne travaillerais pas dans le privé.

L’écart entre le plus gros salaire lyonnais, qui émarge à 12000€/mensuels (NLDR : pour Lotta Schelin, la suédoise) et le plus gros salaire parisien atteint quel coefficient ?
Entre 2.5 et 3 fois. Nous n’avons peu de contrats fédéraux à temps plein, plus de mi-temps. Parce que les filles travaillent en dehors du football et que la législation du travail nous empêche de le faire.

Préfériez votre poste actuel et ce que vous faisiez précédemment ? Comment expliquer la différence ?
L’organisation d’événements est très intéressante. Mais organiser mes propres matchs, c’est plutôt perturbant, dans le sens où je n’étais pas concentrée totalement sur mon match. Les filles, le staff, l’entraineur, qui me demande des détails sur le voyage, les repas, l’hôtel… Le dimanche, je suis joueuse et je ne veux plus entendre parler de ces détails, donc j’ai préféré mettre cela de côté. C’est difficile de penser à jouer et en même temps, être sûr que nous n’avons pas oublié d’affréter un car pour rentrer, ou savoir si je n’ai pas oublié les billets de train…

Pour revenir sur l'équipe de France, quels sont les objectifs pour le groupe France ? Se qualifier pour l’Euro 2013 et décrocher une médaille à Londres cet été ? Pensez-vous, si vous êtes dans le groupe, et en fonction du tirage au sort, que le potentiel de l’équipe de France est suffisant pour aller chercher une médaille aux J.O. ?
Les Jeux, c’est une compétition complètement différente, rien à voir avec la Coupe du Monde, ou tout est possible. C’est un tournoi ou soit tu perds tes deux matchs ou soit tu peux aller au bout, nous y allons pour découvrir les Jeux Olympiques, mais pas seulement pour faire du tourisme. Nous savons que nous jouons bien au football, nous avons plutôt bien rivalisé avec des nations comme les États-Unis et on se rendra à Londres pour une médaille, si possible celle en Or.

Pour l’Euro2013, malgré le couac en Irlande ou l'équipe débute mal la rencontre, pas de défaites, des scores larges, c’est plutôt bien parti…
Oui, malgré le fait de se faire surprendre sur un corner, les matchs ont été joués sérieusement. Le groupe prend les matchs très au sérieux, malgré la grosse différence de niveau entre les nations. Le fait de les gagner largement, cela veut dire que les filles font le boulot. L’Euro2013, nous nous y rendrons pour le titre.

Même face à des nations comme l’Allemagne ? Lors de la Coupe du Monde, on a senti lors de ce match de poules, une différence de niveau entre les deux équipes…
Le contexte aussi nous a pénalisés. L’Allemagne joue à domicile. Devant 60000 personnes, et ça en France, on ne connait pas du tout cela. Très impressionnant. Puis les Allemandes n’avaient pas spécialement brillé en poules avant notre match et jouaient pour finir premier de la poule. Elles devaient se rattraper, nous avions beaucoup souffert en début de match, et après avoir été expulsée, l’équipe a mieux tenu, mieux résisté, paradoxalement. Nous avons vu sur ce match que nous pouvions les tenir, même à 10 contre 11. Il n’y a plus d’équipe qui nous fait peur.

Un déclic en somme ? Qui est apparu à quel moment ?
Avant, nous entamions certains matchs avec l’idée de faire du mieux possible. Maintenant, nous avons confiance en notre jeu et nous entrons pour l’emporter. Ce déclic, c’est après le match contre le Canada, qui est devant nous au classement FIFA avant la Coupe du Monde, les battre 4-0… Il y’a eu l’Italie avant, lors des barrages, mais le Canada… Après l’Allemagne, l’Angleterre en quarts, très intense, le vivre des tribunes était dur, mais très intense, géniale.

Dans ce groupe France, on compte une trentaine de joueuses qui sont aptes à le rejoindre. Au PSG, plusieurs joueuses en font partie, d’autres sont très proches. Selon vous, les cinq parisiennes qui le rejoignent régulièrement peuvent elles être accompagnées d’autres joueuses du PSG ?
Oui, lors de groupes élargis, comme pour la Coupe du Monde, des filles comme Sabrina Delannoy, Julie Soyer, Nonna Debonne, Jessica Houara, Léa Rubio ont fait les rassemblements. Elles sont très proches du groupe. Mais évidemment, il y’a du monde au dessus et si elles sont en place, certaines depuis très longtemps, ce n’est pas par hasard. Il faut être patient.

Pour revenir sur le club, les autres équipes ont-elles des objectifs particuliers ? Suivez-vous les autres équipes ?
C’est un peu partagé. Nos équipes de jeunes n’ont pas réellement d’objectifs, il y’a énormément de joueuses dans la Région Ile-de-France et sans faire injure aux autres clubs, aucun n’est structuré comme le PSG à l’heure actuelle. Du coup, nos équipes en régional survolent leurs catégories, il y’a toujours l’objectif de terminer en tête mais il n’est pas fixé. Par contre, les Coupes sont importantes. Il faut aller les chercher dans toutes les catégories. Au niveau national, le but de l’équipe U19 est de devenir Champion de France, afin que les meilleures joueuses intègrent le groupe D1. Ce sera compliqué cette année, puisque beaucoup de joueuses de cette équipe ont atteint l’âge maximal requis et sont montés en réserve. Beaucoup d’U18 et des recrues sont arrivées, il a fallu un temps d’adaptation, trois matchs en début de saison, pour se remettre dans les bons rails, en espérant que le retard pris en début d’année pourra être comblé.
Sinon, je ne sais pas si toutes les filles suivent les équipes de jeunes, pour côtoyer des filles du groupe D1 qui ont joué en U19, comme Léa Le Garrec, Célestine Chevillard et Nora Kervroedan, je me tiens au courant de leurs performances et j’espère qu’elles sauront rattraper Juvisy.

CulturePSG.com remercie chaleureusement Bérangère de nous avoir reçu dans le temple des exploits du PSG, pour le temps qui nous a été consacré, sa disponibilité et la franchise de ses réponses. En lui souhaitant une merveilleuse et intense fin de saison, avec Ligue des Champions et médaille Olympique au bout !

Encore merci à Bérangère !
Dubdadda
J'avais pas eu le temps de lire. Merci Homer et merci à Bérangère, interview super complète !
Alex177
Citation
Franck Dufrennes : « Putain, y a Ancelotti ! »
À 24 ans, Franck Dufrennes a été la première recrue du PSG 2012-2013, bien avant les arrivées d’Ibrahimović et de Thiago Silva. Sauf qu’à lui, on n’a pas proposé 14 millions d’euros nets par an, mais plutôt d’encadrer les gamins de la CFA. Un rôle qui lui a permis de découvrir les entrailles d’un monstre du foot français. Et de rater un entraînement avec David Beckham… Aujourd’hui à Vannes, en National, le joueur revient sur cette année pas comme les autres.

Ça fait quoi de porter le maillot du PSG pour quelqu’un né en région parisienne ?
C’est particulier, quand on est du coin, ça fait quelque chose de jouer dans le plus grand club de la région, voire même de France maintenant. Après une saison en National avec Colmar, je voulais voir ce qu’était une véritable structure professionnelle. Mais bon, il faut savoir que je suis un supporter marseillais à la base ! (Rires) Donc, oui, c’est une fierté de porter les couleurs du PSG, ça serait mentir de dire que ça ne m’a rien fait mais voilà, ce n’est pas non plus quelque chose qui m’a transcendé…

En signant là-bas, tu pensais que tu aurais peut-être autre chose à jouer, comme par exemple taper à la porte des pros ?
Si je disais le contraire, je serais un menteur. Bien sûr que lorsqu’on signe au PSG, on veut tout faire pour montrer l’étendue de son talent. Mais ils ont été clairs avec moi. Ils m’ont dit : « Si tu signes un contrat pro d’une saison avec nous, c’est avant tout pour encadrer les jeunes de la CFA. Mais si t’es bon, t’es bon, on verra ce qui se passera… » Donc à partir du moment où on te dit ça, forcément qu’on essaye de tout faire pour taper dans l’œil du coach. Quand il (Ancelotti, ndlr) est venu une ou deux fois aux matchs ou quand il t’appelle pour aller t’entraîner avec les pros pour compléter le groupe, bien sûr que tu veux faire bonne impression. N’importe quel joueur du PSG qui va avec les pros, qui voit Ancelotti, et qui ne désire pas faire bonne impression, ben il n’a aucune ambition et il n’a rien à faire dans le foot.

Qu’est-ce qui t’as le plus marqué en termes de jeu chez les pros ?
C’est la technique. T’as vraiment intérêt d’être bien réveillé ! Ils ne perdent pas un ballon, ça va beaucoup plus vite. C’est un autre monde, on est dans le très très haut niveau.

Un joueur qui t’as le plus impressionné ?
Moi, en tant que joueur offensif, qui aime faire la dernière passe, jouer derrière un mec comme Gameiro, c’est quelque chose. J’ai eu la chance de faire quelques exercices avec lui, il fait toujours des appels tranchants, ça te facilite la passe, tout simplement. C’est assez impressionnant à voir. On a discuté un peu ensemble parce que l’on a un très bon ami en commun. Il m’a tout de suite mis à l’aise. Tous les joueurs sont très accueillants. C’est vrai que quand tu arrives, tu te dis « tiens, est-ce qu’ils vont être sympa, etc », tu te poses plein de questions. Finalement tu arrives, ils te mettent tout de suite à l’aise. Ce qu’ils veulent, c’est que tu sois à la hauteur durant l’entraînement, c’est pour ça qu’ils te mettent dans les meilleurs conditions.

Tu parles de Gameiro, pourtant il a pas mal galéré ces derniers temps…
Ouais… En plus, à chaque fois qu’il a joué, il a toujours été à la hauteur. Il a répondu présent, donc j’imagine que pour lui, c’était très frustrant. Maintenant, quand tu es au PSG, tu sais ce que cela implique. C’est des stars, c’est Ibra, c’est Cavani, c’est Lavezzi, donc même quand on s’appelle Gameiro, ça ne suffit plus, malheureusement pour lui. Dans n’importe quel autre club français, il aurait joué, il aurait marqué, ça j’en suis persuadé.

Être coaché par Le Mister, ça doit faire quelque chose ?
Ouais, mais il faut savoir qu’aux entraînements, il est là, mais ce n’est pas lui qui anime la séance. Du tout. Il intervient très rarement. C’est son adjoint Paul Clément qui est là et qui fait les équipes, qui dicte les exercices et anime les jeux. J’ai fait cinq séances avec eux, et je ne crois pas me souvenir qu’Ancelotti soit intervenu une seule fois. Mais oui, quand même, quand il est là, c’est impressionnant, tu te dis « Putain, y a Ancelotti ! » Ce n’est pas n’importe qui.

Bon du coup, ça ne sert à rien de te demander s’il est, comme les médias le disent, très paternaliste avec ses joueurs…
Ah, mais ça se voit directement. Entre deux exercices, dès qu’il y a un peu de battement, il discute souvent avec ses joueurs, il y a toujours une petite tape dans le dos. Ça se voit qu’il est très proche d’eux.

As-tu ressenti une quelconque fracture dans le vestiaire entre étrangers et Français, comme on l’a souvent entendu la saison passée ?
Tout ce que je peux dire, c’est que sur le terrain, le peu de fois où je suis allé m’entraîner avec eux, ça ne parle pas forcément français. Après, nous, quand on arrive… En fait, le Camp des Loges, il y a le camp de la CFA et des jeunes d’un côté, et en face de la rue, il y a le camp des pros. Donc nous, quand on arrive chez les pros, on est dans un vestiaire à part. On se prépare pour 10 heures, on se pointe sur le terrain, et ensuite les joueurs nous rejoignent. On n’a pas affaire à la vie du vestiaire, donc ça serait m’avancer que de dire qu’il y a une fracture ou pas, puisque je n’en sais absolument rien.

C’est pas frustrant d’être un peu à l’écart, comme ça ?
Oui, c’est vrai que c’est assez bizarre. La première fois que j’y suis allé, je ne vais pas dire que j’ai été choqué, mais bon… On ne fait pas partie du même groupe, mais bon, à un moment donné, on porte tous les mêmes couleurs… Ils sont bien contents quand on vient faire le nombre durant les entraînements. Donc c’est vrai que d’arriver, ne voir personne, se changer tout seul et arriver tout seul sur le terrain en attendant tout le monde, ça fait bizarre. Après c’est le fonctionnement qui est ainsi, ça ne me dérange pas plus que ça.

Qu’est-ce qu’on ressent lorsqu’on t’appelle pour aller t’entraîner avec les pros ?
Ah ben on est très, très contents. On se dit qu’ils font appel à nous parce qu’on a été bons le week end précédent, ou alors parce qu’ils nous ont trouvé bons lors du dernier entraînement avec eux et qu’ils veulent nous revoir. Vous savez, on s’imagine plein de choses… J’ai beau ne plus avoir dix-huit ans, mais même à vingt-cinq, ça fait toujours plaisir. Tu t’entraînes avec des pointures, même si j’ai souvent été appelé durant les semaines internationales, donc il manquait du beau monde. Mais il y avait toujours des gars comme Alex, Pastore, Nene, Gameiro. Enfin voilà, ça reste du lourd ! Un matin, j’ai même raté l’appel du coach de la réserve qui voulait me demander d’aller avec les pros le jour où il y avait David Beckham à l’entraînement !

Ah merde…
Et ouais, j’étais un peu déçu, mais bon…

Cette année, de nombreux jeunes sont passés pro. Toi qui les as côtoyés, qui as joué avec eux, tu imaginais qu’ils pourraient aller plus haut ?
Ah ben c’est… Je ne vais pas vous apprendre qu’au PSG, des joueurs de talent, il y en a à tous les postes et dans toutes les catégories. Ogenda ou Coman, ils ont une qualité technique, de percussion, une vision du jeu qui est très nettement au-dessus de la moyenne des gars de leur âge. Ils sont très en avance, ils ont des qualités physiques avancées, même si Ervin (Ogenda, ndlr) n’est pas très grand. Kingsley (Coman, ndlr), je n’en parle même pas, je n’ai jamais vu quelqu’un aller aussi vite avec le ballon. Ce sont des gamins pétris de qualités, et qui ont en plus la mentalité pour réussir. Alphonse (Areola, ndlr) aussi, car même s’il était déjà passé pro, il a fait beaucoup de matchs avec nous. Lui, il est incroyable, je n’ai jamais joué avec un gardien aussi fort. Il y a également le jeune Youssouf Sabaly, champion du monde U20 avec les Bleus. C’est un excellent défenseur et on risque d’entendre parler de lui assez rapidement.

Mais le PSG peut-il encore leur offrir du temps de jeu ?
C’est compliqué, c’est une histoire de politique du club. La question de l’entraîneur se pose aussi : est-ce que Ancelotti faisait plus jouer les jeunes que Blanc ne le fera ? Je ne pense pas. Blanc est quelqu’un qui fait confiance aux jeunes, il a plus cette aptitude à lancer deux-trois jeunes dans le bain.

Tu parlais d’Areola, son prêt à Lens est-il une bonne chose selon toi ?
Ben déjà, un mec comme ça, de cette qualité, de cette gentillesse, de ce professionnalisme-là, c’était une erreur de le garder en tant que troisième gardien de Ligue 1. Après, il avait deux très bons gardiens auprès de qui apprendre, mais se retrouver le week end à jouer chez des clubs de CFA où il y a dix personnes dans les tribunes… Voilà. Un mec comme ça… (Il réfléchit) Même s’il a toujours fait le boulot, c’est un gâchis pas possible… C’est un monstre, il est hyper fort. Il a de l’ambition, que ce soit à l’entraînement ou durant les matchs, il déteste prendre des buts. Quand on mène 4-0 et qu’il en encaisse un à la 90e, il va faire la gueule.

Tu as dit en interview que même les joueurs de la CFA vivaient comme des pros. Que voulais-tu dire par là ?
C’est tout simple : on s’entraîne tous les matins comme les professionnels, on est équipés comme les professionnels, on a tellement de trucs que je n’ai jamais pu tout ouvrir. Des tee-shirts, des crampons, des maillots, des survêtements d’entraînement à ne plus savoir qu’en faire. Le jour du match, t’as l’entraîneur, quatre préparateurs physiques, deux kinés, tu as deux docteurs… Au moindre petit truc, dès qu’il y a un petit bobo, t’as un rendez-vous médical dans l’heure qui suit. On vit comme des pros, on est des pros. Tout est fait pour être dans les meilleures dispositions.

Il y a quelques mois, tu avais pronostiqué que le PSG ne serait pas champion de France 2012-2013. Tu es doué au Loto Foot ?
Et oui ! Je joue souvent et je gagne très souvent ! Mais c’est vrai que j’ai dit ça. Je me souviens, c’était six mois avant la fin du championnat, quand les choses n’étaient pas au top. Au niveau de l’ambiance et tout ça, c’était un peu bizarre. Je me suis trompé, tant mieux pour eux. À cette époque-là, qui je voyais champion déjà ? Ah oui, Lyon. Paris était intrinsèquement meilleur, y a pas photo, mais dans le comportement d’équipe, je voyais mieux Lyon que Paris. Voilà, je me suis trompé. J’espère que je ne me tromperai pas cette année en disant que Marseille sera champion ! (Rires)

So foot.fr
PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
vahid.gif
Lask
Franchement plutôt bon esprit et une interview qui sort un peu des clous par moments, j'aime assez.
Dubdadda
Citation (MoHaMMeD6SiLaFaMiLLe8013 @ 09/08/2013 15:10) *
vahid.gif


? Tu peux être plus explicite ?

Je la trouve intéressante l'interview personnellement.
Dready14
Citation (Dubdadda @ 09/08/2013 16:17) *
? Tu peux être plus explicite ?


Citation
Marseille


ph34r.gif
PuceDeBarbesLaFaMiLLe8013
Citation (Dubdadda @ 09/08/2013 16:17) *
? Tu peux être plus explicite ?

Je la trouve intéressante l'interview personnellement.


La fin...
Philo
Euh la fin, je le prends comme une blague, il dit ça parce qu'il s'est planté l'année d'avant pour que Paris soit champion voodoo chile.gif
Dragosteadintei14
Citation (Philo @ 09/08/2013 16:57) *
Euh la fin, je le prends comme une blague, il dit ça parce qu'il s'est planté l'année d'avant pour que Paris soit champion voodoo chile.gif

On rigole pas avec ça. julm3.png
Mais pas con. ph34r.gif
Je m'excuse Franck.
Lizzy
Citation (Philo @ 09/08/2013 15:57) *
Euh la fin, je le prends comme une blague, il dit ça parce qu'il s'est planté l'année d'avant pour que Paris soit champion voodoo chile.gif

Ouais moi aussi je l'ai pris comme ça



Par conter il faudra réouvrir le débat du cancer des franciliens derrière les rats.
Madi$kwale
Citation (Lizzy @ 09/08/2013 17:14) *
Ouais moi aussi je l'ai pris comme ça


Pas moi.

Il espère ne pas se planter (comme quand il a pronostiqué Lyon au lieu de Paris) et que cette fois, il ait raison pour son club de coeur : l'OM vahid.gif
Miles
Je le vois comme ça aussi. Et il commence bien en disant qu'à la base il est marseillais et que porter le maillot du psg ne le transcende pas...
Poupou70
Citation (Miles @ 09/08/2013 19:19) *
Je le vois comme ça aussi. Et il commence bien en disant qu'à la base il est marseillais et que porter le maillot du psg ne le transcende pas...

C'est facile de ne mettre que des bouts de phrases, je fais la même chose :
Citation
Donc, oui, c’est une fierté de porter les couleurs du PSG, ça serait mentir de dire que ça ne m’a rien fait

Voilà, c'est fait. Donc il était fier de porter le maillot parisien wink.gif
Miles
Ok :

Citation
Mais bon, il faut savoir que je suis un supporter marseillais à la base ! (Rires) Donc, oui, c’est une fierté de porter les couleurs du PSG, ça serait mentir de dire que ça ne m’a rien fait mais voilà, ce n’est pas non plus quelque chose qui m’a transcendé…

Ouah, ça change trop. Surtout que la partie fierté/quelque chose ça peut être compris de plusieurs manières du genre il a porté le même maillot que des stars mondialement reconnues, d'un club qui a désormais une sacrée renommée, etc.
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