Citation (stromboli @ 14/11/2018 18:16)
Toi t'es vraiment inculte et insultant, ça devient aussi lourdingue que risible.
L'article 4 du réglement de la LDC stipule qu'un club participant doit:
"confirmer par écrit qu'eux-mêmes, ainsi que leurs joueurs et leurs officiels,
s’engagent à reconnaître la compétence du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de
Lausanne (Suisse), telle que définie dans les dispositions correspondantes des
Statuts de l'UEFA, et acceptent que toute procédure devant le TAS en rapport
avec l’admission ou la participation à la compétition ou avec l’exclusion de
celle-ci se déroulera de façon accélérée conformément au Code de l’arbitrage
en matière de sport du TAS et selon les modalités fixées par le TAS, y compris
pour les mesures provisionnelles et superprovisionnelles, à l'exclusion
expresse de tout tribunal étatique"
Donc si tu refuses le jugement du TAS pour aller devant une justice étatique tu t'exclus de facto de la compétition, même si t'as la grande gueule de witcherfish...
Qu'est-ce tu ne comprend pas la grande gueule ?
Le Monde 31/08/18
La Fédération internationale de football (FIFA) n’avait pas à imposer au club belge RFC Seraing une procédure devant le Tribunal arbitral du sport (TAS). C’est ce que la Cour d’appel de Bruxelles a déclaré, dans un arrêt publié vendredi 31 août. Pour la justice belge, les clauses des statuts de la FIFA, de l’Union européenne de football (UEFA) et des fédérations nationales de football imposant le recours au TAS sont illégales.
Cet arrêt est rendu dans le cadre d’un litige opposant le RFC Seraing et le fonds d’investissement Doyen Sports à la FIFA, à l’UEFA, à l’Union belge de football et au FIFPro, le syndicat mondial des joueurs de football. Le club avait été sanctionné par la FIFA pour un contrat dit « de tierce propriété » (cession d’une partie des droits économiques sur un joueur), conclu avec Doyen Sports, pratique interdite depuis janvier 2015 par la FIFA.
Le RFC Seraing et Doyen Sports avaient mis en cause la légalité d’un tribunal arbitral comme le TAS, en partie financé par la FIFA. Ce tribunal, qui siège à Lausanne, avait confirmé en mars 2017 la sanction d’interdiction de recrutement pendant quatre « mercatos » infligée le 4 septembre 2015 par la FIFA au RFC Seraing.
« FIFA et UEFA pourront être assignées devant tout juge étatique »
La Cour d’appel de Bruxelles avait estimé qu’il fallait examiner la légalité du TAS en regard du droit européen et de la Convention européenne des droits de l’homme, et s’interroger sur l’« interdiction générale de s’adresser aux juridictions ordinaires » édictée par la FIFA, dans le cadre de litiges entre un club et la FIFA ou l´UEFA.
Dans son arrêt, la Cour d’appel estime que l’arbitrage ne peut exister que s’il existe un véritable consentement des parties. L’arbitrage ne peut donc pas porter, de manière générale, sur tous les litiges qui pourraient survenir entre les fédérations et un club ou un joueur.
« En clair, non seulement la FIFA et l’UEFA ne pourront plus se cacher derrière le TAS, mais de plus elles pourront être assignées devant tout juge étatique », ont réagi les avocats du RFC Seraing, ajoutant : « Au vu de cet arrêt et pour le futur, il est illusoire pour les fédérations internationales de tenter d’imposer à tous et pour tout un arbitrage devant le TAS. De plus, concernant le passé, il est fort probable que la validité de nombreuses sentences rendues par le TAS puisse être remise en cause, en raison de l’illégalité des clauses qui imposaient la compétence du TAS »