J'aime bien Atar moi, tu lui reproche quoi?

Je pensais que tu était dessus de sa nomination

Le topic israëlien qui remonte un soir de défaite. Putain de provocation là.

Atar, il a joué contre la France en 93, non ?

Le topic israëlien qui remonte un soir de défaite. Putain de provocation là.

Il a même marqué au Parc.

Je me disais aussi...
Comment ca se fait ce soutien ?

Ancienne idole du club, année 2011/2012 presque catastrophique et puis il a réalisé un excellent parcours de coach jusqu'à présent.

Atar, il a joué contre la France en 93, non ?

Combien de participation en Euro/Cdm pour Israel ?

Combien de participation en Euro/Cdm pour Israel ?

Ouais et après ce but, Atar rit

Je remonte le topic, si quelqu'un est au courant, apparemment des mecs du Beitar Jerusalem ont contesté en tribune contre le président du club qui voulait recruter deux joueurs musulmans en provenance de Russie ( Tchétchénie je crois ).

Article paru dans "Gentside"

Les supporteurs du Betar refusent de voir des joueurs musulmans dans leur équipe (photo d'illustration)

Le Betar Jérusalem, l'un des clubs les plus riches du championnat israélien, suscite une vive polémique dans l'état hébreu. Le club de la capitale refuse d'intégrer dans son équipe des joueurs musulmans. Explications.

Jérusalem, berceau des trois grandes religions monothéistes, a parfois encore du mal à faire coexister toutes les confessions. Le Betar Jérusalem, club de foot extrêmement populaire de la capitale, est au coeur d'une vive polémique en Israël ces derniers jours. La raison ? Une petite branche d'irréductibles supporteurs refuse catégoriquement de voir des joueurs musulmans porter les couleurs de leur club.

"Le Betar restera toujours pur"

"Le Betar restera toujours pur", pouvait-on lire dans les tribunes du stade Teddy Malcha dimanche en réponse aux rumeurs de transfert de deux joueurs musulmans et tchétchènes du Terek Grozny. Des effets d'annonce qui ont scandalisé le monde politique et sportif israélien. "J'ai été choqué par le racisme affiché dans les tribunes du Betar Jerusalem sur le fait d'avoir des joueurs musulmans ou arabes dans son équipe", a posté sur Twitter Moshe Yaalon, vice Premier Ministre du pays. "Nous ne pouvons pas passer outre ces formes de racisme qui, il n'y a pas si longtemps que cela (et qui le sont parfois encore), étaient dirigées contre le peuple juif", a-t-il ajouté parmi de nombreux autres tweets sur le sujet.

Selon le porte-parole de la police, Micky Rosenfeld, trois individus suspectés d'être impliqués dans l'élaboration de cette banderole ont été arrêtés et devront répondre de leurs actes au cours d'un prochain procès. De son côté, l'Association Israélienne de Football (IFA) a déclaré qu'elle prendrait des mesures disciplinaires contre le club de la capitale. Il y a un an déjà, l'IFA avait expliqué que le club "n'avait pas fait les efforts nécessaires pour combattre les chants racistes" en son sein. Le propriétaire du club, Arkady Gaydamak, a fait savoir à la radio qu'"un petit groupe de soi-disant supporteurs ne représentait pas l'opinion générale du peuple israélien".

Pourquoi tant de haine ?

Il faut savoir que le Betar Jérusalem est un club à part. Dans un pays où les tensions religieuses sont depuis toujours très présentes, les Jaune et Noir font officice d'exception et sont historiquement très politisés. Seul club du pays à n'avoir jamais eu de joueurs musulmans dans son effectif, le Betar est lié à son origine à un parti politique très à droite et sioniste. On comprend ainsi mieux "l'incompatibilité d'humeur" sur le sujet.

Mais dans un pays qui compte 20% de musulmans, il n'a jamais été question d'exclure une religion plus qu'une autre, en tout cas dans le sport. Si l'état hébreu n'est pas un pays laïc, la sélection nationale, elle, ne fait pas de différenciations entre ses éléments. Ainsi, de nombreux joueurs juifs et musulmans cohabitent au moment d'entonner la Tikva, l'hymne israélien. Sans que cela ne choque personne... A part quelques "supporteurs" du Betar.