Grégory Coupet : « Je ne sais pas si je serai titulaire »
PROPOS RECUEILLIS PAR SYLVIE DE MACEDO | 10.07.2010, 07h00



Grégory Coupet, 37 ans, entame sa deuxième année sous le maillot parisien. Il parle de ce stage de préparation qui se passe « merveilleusement bien » mais évoque surtout les objectifs de la saison. Sans oublier l’épisode des Bleus…

L’année dernière, à la même époque, vous aviez dit que le PSG devait viser la première place. Tenez-vous le même discours aujourd’hui ?
Grégory Coupet. Je le pense encore.
On devrait chaque année avoir cette ambition-là. Mais au regard de nos performances moyennes de l’année dernière, il faut être modeste. On nous annonce encore deux, trois recrues.
Mais on ne sait pas si nos investisseurs peuvent mettre de l’argent. Vu la situation du marché et la crise financière, on se doit d’être prudent et attendre de voir l’évolution de l’effectif.

Lyon a déjà affirmé jouer le titre. N’est-ce pas un manque d’ambition de la part du PSG de ne pas pouvoir se fixer de tels objectifs dès la reprise ?
L’OL a bien plus de légitimité pour tenir un tel discours. On ne joue pas dans la même cour. Ils sont en Champions League depuis dix ans ! A Lyon, le minimum, c’est la troisième place ! Nous, on sort d’une saison compliquée, sur le terrain et en dehors. Puis cela fait des années qu’à la tête du club ou de l’équipe ça change tout le temps. M. Lepoux fait du très bon travail. Il prend des décisions très courageuses pour faire enfin évoluer ce club.

Quels sont vos objectifs personnels ?
Je voudrais faire une saison la plus pleine possible, jouer le maximum de matchs et évidemment remporter un titre, que ce soit en championnat ou en coupe.

Serez-vous numéro un au poste de gardien ?
Je ne sais pas si je serai titulaire. Je suis en concurrence avec Edel. Cela ne me pose aucun problème. Au contraire, c’est une motivation. Et si je ne suis pas titulaire, j’espère bien pouvoir apporter mon expérience au groupe.

En tant qu’ancien international, quel regard portez-vous sur le fiasco des Bleus ?
Ça m’a fait très mal, il n’y a vraiment pas de quoi être fier. On s’était déjà qualifié grâce à une main. Et là, l’équipe de France a manqué de classe. L’image du foot aujourd’hui est ternie. Certains présidents vont prendre des mesures pour rapprocher les joueurs de leur public, comme par exemple enlever les casques. Et je pense que c’est une bonne idée. C’est à nous à présent de reconquérir les coeurs.

Avez-vous compris ce mouvement de grève ?
Très sincèrement, non. Et j’ai du mal à croire que la grève soit juste due à l’éviction de Nicolas (Anelka) . Je me dis qu’il y a eu autre chose. Je ne sais pas quoi, mais ce n’est pas possible autrement. Faire grève, c’est un acte très, très fort, c’est même hallucinant de faire ça pendant un Mondial. En revanche, je ne suis pas d’accord lorsque j’entends dire que Patrice (Evra) ne doit plus porter le maillot. Le traiter ainsi, c’est aller un peu trop loin. Je le connais, c’est un super-mec et un super-joueur.

Paris augmente son offre pour Nenê
S.D.M. et V.M. | 10.07.2010, 07h00

Ces dernières heures, le PSG aurait augmenté son offre de 4,5 M€ à 5 M€ (plus des bonus, soit un montant total proche de 6 M€) pour obtenir le transfert du milieu gauche de Monaco, Nenê. La proposition est désormais entre les mains des dirigeants monégasques. Une fois l’accord trouvé entre les deux clubs dans les prochains jours, espère-t-on dans l’entourage du joueur , les négociations pourront alors débuter sérieusement entre le Brésilien et le PSG.
Mais là aussi, les deux parties, qui sont déjà d’accord sur le principe d’un contrat de trois ans, pourraient s’entendre assez rapidement, le club de la capitale étant plutôt disposé à céder aux exigences salariales du milieu gauche, soit 2 M€ net par an. Ce dernier ne s’est d’ailleurs pas envolé hier vers la Corée du Sud où ses coéquipiers doivent affronter dimanche en amical l’Incheon United Football Club. Ses dirigeants ont préféré le laisser en principauté afin d’éviter qu’il ne se blesse.

PSG EXPRESS
10.07.2010, 07h00

Hier. Footing matinal (à 7 heures) d’une demi-heure environ ; exercices de circulation de balle puis opposition lors de la séance de 10 heures ; course d’endurance et exercices physiques l’après-midi à l’hippodrome d’Aix-les-Bains.
Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures.
Rendez-vous. PSG - Evian, match de préparation, ce soir à 19 heures à Aix-les-Bains.

PSG - Malines (Bel), match amical du samedi 17 juillet, pourrait ne plus se dérouler à Arras, comme initialement prévu. En raison des conditions drastiques de sécurité imposées par la préfecture, la ville serait en effet peu encline à accueillir cette rencontre. Le PSG devra alors chercher un autre stade.

A.Kombouaré : « Donner une âme à l’équipe »

L’entraîneur parisien revient sur le début du stage de préparation à Aix-les-Bains, avant de se pencher sur la première rencontre amicale du PSG face à Evian, samedi à 19h.

Coach, ce début de stage répond-il à vos attentes ?
« Oui. Nous bossons. L’objectif premier est de travailler physiquement mais aussi tactiquement et mentalement. Ce stage permet aussi de créer des liens forts et de donner une âme à cette équipe. Dans l’esprit, c’est ça. On a débuté le stage mercredi. Il nous reste neuf jours pour peaufiner tout ça et continuer puisque le stage n’est pas une fin en soi. On a pratiquement cinq semaines de préparation pour être prêt pour le début du championnat. »

La vague de chaleur est-elle supportable pour les joueurs ?
« On ne va pas se plaindre. C’est la première fois que je viens ici en tant qu’entraîneur, travailler en altitude. J’avais pour coutume d’aller en Bretagne parce que je connais bien l’endroit. C’est vrai qu’il fait chaud, mais comme partout en France. On s’adapte et on essaye de bien doser le travail de façon à ce que les joueurs puissent enchaîner les séances dans les meilleures conditions. »

Pensez-vous préparer les futures échéances dans les meilleures conditions ?
« Aujourd’hui, on pense au travail à effectuer pour préparer au mieux les échéances qui vont venir très vite. Les rencontres amicales vont nous servir de matches d’appuis mais le premier titre en jeu est le Trophée des Champions. On se concentre pour être prêt pour cette rencontre. »

Comment abordez-vous cette rencontre face à Evian ?
« C’est un match de préparation, qui entre dans le cadre du travail spécifique. Je donnerai un temps de jeu équitable à mes joueurs. Car dimanche, il y a entraînement. Ce sera davantage une rencontre d’entraînement. »

Le PSG poussif

En stage à Aix-les-Bains depuis le mardi précédent et pour une durée de 10 jours, le Paris SG a débuté samedi sa campagne de préparation par une victoire face à Evian Thonon-Gaillard (2-1). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la partie n'a pas été une tache aisée pour les joueurs de la capitale. Rapidement pris au dépourvu par une formation Haute-Savoyarde entreprenante, ils pliaient logiquement par l'intermédiaire de Pouye (12e).

Les équipes du Paris SG:

Mi-temps 1 : Coupet - Jallet, Traoré, Sakho ©, Makonda - Giuly, Touré, Clément, Maurice - Erding, Hoarau
Mi-temps 2 : Edel - Ceara, Camara, Ngoyi, Armand - Arnaud, Bodmer, Chantôme, Sessegnon - Kezman, Luyindula

Dans une rencontre peu intense - les acteurs fatigués par le travail physique de la semaine et à la recherche d'automatismes- le salut des Parisiens est venu d'un joueur cloué au banc de touche la saison dernière et en instance de départ : Clément Chantôme, auteur d'un doublé en moins de dix minutes (68 et 75e), dont un but sur coup franc. Un autre Parisien «indésirable» s'est mis en évidence, Mateja Kezman, remuant sur le front de l'attaque et qui a failli être récompensé à la 62e, le poteau en décidant autrement. C'était également l'occasion pour Mathieu Bodmer de faire ses grands débuts sous le maillot parisien. Prochain rendez-vous pour le Paris-SG, mercredi, face au Sporting Portugal.

A. Kombouaré : « Important de s'imposer »

Retrouvez les réactions d'Antoine Kombouaré et de Mathieu Bodmer après la victoire 2-1 du PSG face à Evian.
Antoine Kombouaré (Entraîneur du PSG)
« Les joueurs ont une grosse charge de travail en ce moment. Il est important qu’on tienne physiquement. Nous avons beaucoup de réglages à mettre en place, des automatismes à créer. C’était important de s’imposer, même s’il s’agissait d’un match amical. La confiance se crée dans la victoire. On a pour but d’être prêt pour le Trophée des Champions, mais tous les matches sont importants. Nous avons réalisé une belle rencontre, avec la victoire au bout. Cela nous permet de bâtir sur du solide. Il faut être costaud mentalement car il y a encore beaucoup de travail à faire. »

Mathieu Bodmer (Milieu de terrain du PSG)
« Cela fait dix jours que j’ai repris l’entraînement avec mes nouveaux coéquipiers. On commence à se comprendre. C’était un bon test après une semaine de travail difficile. Nous avons manqué de vivacité mais nous avons répondu présent. On travail ( ) dur. Il faut continuer à bosser et revenir à Paris en forme. Personnellement, j’ai retrouvé certains repères au poste de milieu de terrain. Je n’avais pas joué à ce poste depuis longtemps et à Lyon, j’avais l’habitude d’y jouer à trois. Mais ça s’est bien passé pour moi. »

Au bon souvenir de Chantôme

Ce n’était qu’une « séance d’entraînement », selon Antoine Kombouaré. Mais ses hommes ont bien failli rater leur premier test de la saison. A la fin de la première période, le PSG était mené 1-0 par Evian, promu en L 2. Ce n’est qu’en deuxième période que les Parisiens ont retrouvé des couleurs, grâce notamment à un joueur qui bénéficie d’un bon de sortie, Clément Chantôme, auteur d’un doublé.
« Je ne parle pas des prestations individuelles, répond le coach Kanak, interrogé sur la performance de son milieu. Il y avait 22 joueurs. Physiquement, c’était difficile car ils ont eu une grosse charge de travail ces derniers jours. Mais ils ont su revenir et gagner. » « On manque encore de vivacité et de rythme, admet la nouvelle recrue, Mathieu Bodmer. Et cela faisait longtemps que je n’avais pas joué à ce poste (NDLR : en milieu de terrain). Mais je suis plutôt satisfait de ma prestation et de celle de l’équipe. » Kombouaré reconnaît cependant qu’il y a « beaucoup de réglages à mettre en place, notamment défensivement ou dans la finition ». Le duo Erding-Hoarau, aligné en première période, a eu bien du mal à se trouver. « L’idée, c’est de se préparer au mieux pour le 28 juillet (NDLR : pour le Trophée des champions, face à l’OM), précise Kombouaré, et surtout d’être prêts pour le championnat, le 7 août. »

Paris fait des folies pour Nenê
AIX-LES-BAINS (SAVOIE)






Il est 16 h 50, hier. Nenê descend du train, accompagné de son agent, Christophe Mongai. Sur le quai de la gare d’Aix-les-Bains, le président du PSG, tout sourire, l’accueille. « Je suis bien heureux de vous voir, lui glisse Robin Lepoux. Vous arrivez le jour de la finale de la Coupe du monde, c’est bon signe, non? » Le Brésilien s’avoue lui aussi « heureux ».
Mais pas un mot de plus, le club lui interdit de parler tant que son transfert ne sera pas officialisé. Il le sera certainement aujourd’hui.
L’ex-Monégasque s’engage ainsi pour trois ans avec le club de la capitale, moyennant une indemnité de transfert de 5 M€ (+ 500 000 € de bonus). En recrutant le milieu gauche, auteur de 14 buts la saison dernière avec Monaco et passé par l’Espanyol Barcelone en 2008-2009 (4 buts), le PSG affirme réaliser l’un des « meilleurs coups » du mercato. Mais il consent aussi à des efforts financiers colossaux. Le Brésilien, 29 ans dans une semaine, s’apprête à percevoir un salaire net de charge et d’impôt proche de 1,8 M€ et, selon son entourage, 2 M€ plus des bonus.
« Nenê, c’est l’un des meilleurs à ce poste en France. Il est vif, rapide et très juste techniquement, indique-t-on dans l’entourage du PSG. Mais, à ce prix-là, le joueur sera forcément très attendu. Et l’entraîneur, qui en avait fait sa priorité, aussi! » « Il est très bon, mais ce n’est pas non plus un international. Et un tel salaire risque de créer quelques jalousies dans le vestiaire ou encore de donner des idées aux autres joueurs convoités par le PSG, nuance un agent. Surtout que le club n’arrête pas de répéter qu’il doit faire attention à son argent. »
La question se pose en effet. Comment le PSG, en proie à un déficit important (estimé début juin avant la clôture des comptes entre 26 M€ et 29 M€), peut se permettre d’offrir une telle rémunération ?
Dans ce dossier, comme ce fut le cas pour les arrivées de Kezman et Makelele, les dirigeants parisiens bénéficient de la prime d’impatriation, une mesure fiscale qui s’applique aux expatriés ou étrangers qui n’ont pas payé d’impôt sur le revenu lors des cinq dernières années et qui reviennent ou arrivent en France. C’est le cas du Brésilien qui, étant joueur étranger à Monaco, a été exempté d’impôt sur le revenu comme l’autorise la législation monégasque. Ainsi, en lui offrant presque 2 M€ net, le PSG aurait dû débourser environ 5 M€. Mais, grâce à cette prime, le club n’aurait « plus » à dépenser qu’entre 4 M€ et 4,5 M€, soit une économie de 500000 € à 1 M€ par an.

Par ailleurs, pour payer ce salaire, le club compte beaucoup sur les départs de certains de ses plus gros revenus : Kezman, Rothen et Giuly notamment. Mais, pour l’instant, rien ne se profile et le PSG risque bien, cette saison encore, de voir sa masse salariale augmenter…

Nenê a «2 ou 3 détails» du PSG

Le milieu de Monaco a rejoint dimanche les Parisiens en stage d'avant-saison mais il n'est pas encore officiellement au PSG.

Le milieu offensif brésilien Nenê a rejoint Aix-les-Bains en TGV dimanche en fin d'après-midi pour retrouver les Parisiens, actuellement en stage dans la cité savoyarde. Le futur ex-Monégasque avait passé dans la matinée la traditionnelle visite médicale préalable à son transfert dans la capitale.

Tout ou presque est réglé pour son arrivée au Paris-SG. Le joueur de 28 ans et le club se sont mis d'accord pour un contrat de trois ans, tandis que Monaco et le PSG se sont entendus pour une indemnité de transfert de 5,5 millions d'euros. Mais les deux clubs ont «encore deux ou trois détails administratifs à régler», selon un proche du dossier cité lundi par L'Equipe.

Le journal précise que le contrat dûment paraphé par toutes les parties devrait être envoyé à la Ligue lundi dans la matinée. Dimanche, Nenê restait encore prudent, mais sans inquiétude excessive. «Ce n'est pas signé, on ne sait jamais», a t-il dit en souriant en s'engouffrant dans la voiture du président du PSG, Robin Leproux.

PSG Express

Hier. Exercices devant le but, opposition. Sakho (douleurs musculaires sans gravité) ne s’est pas entraîné.
Aujourd’hui. Double séance d’entraînement à 10 heures et à 17 heures à Aix-les-Bains.
Rendez-vous. PSG - Sporting Portugal, match de préparation, mercredi 14 juillet (19 heures) à Evian.
Le départ de Ngoyi, convoité sous forme de prêt par Brest, « n’est pas encore d’actualité », affirme-t-on au PSG. Antoine Kombouaré préfère attendre de connaître l’évolution de son effectif et aimerait encore tester son milieu de terrain lors des prochains matchs amicaux avant de donner son accord.

Nenê : « Heureux d’être à Paris »

Interview | 12/07/10 | 09:32


Nenê, te voilà parisien. Satisfait ?
« Je suis vraiment très heureux d’avoir signé à Paris. J’espère que tout va bien se passer sur le terrain maintenant. »

Pourquoi as-tu choisi le PSG ?
« D’abord parce que c’est un grand club. Les supporters et l’ambiance au stade sont incroyables. Ça me rappelle les stades du Brésil et pour un joueur c’est exceptionnel. Par ailleurs, tout comme Paris, je souhaite réaliser un grand championnat et réussir quelque chose en coupe d’Europe. »

Connais-tu déjà quelques-uns de tes nouveaux coéquipiers ?
« Je les connais un peu pour les avoir affrontés. Et puis il y a mon compatriote, Marcos Cearà, dont on m’a beaucoup parlé. C’est quelqu’un de bien. Je vais faire connaissance avec tout le monde petit à petit et les affinités vont se créer naturellement. »

Robin Leproux : « Un signe fort »

Le Président du PSG Robin Leproux a tenu à faire part de sa satisfaction après la signature de Nenê dans le club de la capitale.

Président, êtes-vous satisfait de la signature de Nenê ?
« Je suis très heureux de l’arrivée d’un joueur comme Nenê parmi nous. C’est important car la saison dernière, il y avait un déficit à ce poste (milieu gauche). Nenê va perpétuer la tradition des joueurs brésiliens du PSG qui brillent au Parc des Princes. »

Son arrivée montre-t-elle que le PSG intéresse toujours les grands joueurs ?
« Nenê a eu de nombreuses autres propositions mais a choisi Paris. C’est un signe fort. Il a fait un pari parce qu’il sait que ses prestations seront suivies. Il y a beaucoup d’enjeu. Il sait qu’il est attendu et apprécié. En tout cas, il a été très bien accueilli. »

Le PSG montre également qu'il est ambitieux !
« Nous avions annoncé en fin de saison que nous souhaitions rendre l’équipe plus compétitive. On a prévu un recrutement de joueurs de grande valeur. L’arrivée de Mathieu Bodmer était un premier signe fort, celle de Nenê en est un autre. Nous continuons à travailler pour boucler le recrutement rapidement et avoir une équipe complète pour le championnat et les autres compétitions, dont la coupe d'Europe évidemment. »

LP/VG

Nenê déborde d’ambition

La grosse averse du milieu d’après-midi, hier à Aix-les-Bains, ne lui a pas ôté le sourire. Nenê semble fier de porter pour trois saisons le maillot du PSG. « Je suis vraiment content d’être là », a confessé le natif de S ã o Paulo où a longtemps évolué un certain Raï quelques heures après avoir paraphé son contrat.

La perte d’influence du club de la capitale lors des dernières années et la peu flatteuse 13 e place de la saison passée n’ont pas freiné la détermination du milieu gauche à s’engager. « Ce n’est pas ce qui compte, raconte Anderson Luis de Carvalho, dit Nenê. Le nom de ce club (NDLR : PSG) est énorme. Au Brésil, on sait que pas mal de joueurs y ont fait des choses importantes. Les supporteurs sont magnifiques. Je n’en ai pas parlé directement avec des anciens joueurs brésiliens du PSG mais avec des amis et des proches. Mon objectif est d’arriver en sélection et je pense que c’est le club approprié pour ça. A Monaco, c’est aussi un grand club mais on n’a pas la même visibilité qu’à Paris par rapport aux supporteurs et aux médias. »

Nenê, qui aura 29 ans lundi prochain, veut donc être vu. Hier, pour ses deux premières séances avec son nouveau club, il a surtout été couvé des yeux par le président Robin Lepoux qui n’a pas perdu une miette des faits et gestes de sa recrue. Le matin, le Brésilien s’est contenté de courir avec Mateja Kezman et le kiné Jérôme Andral. L’après-midi, il a participé à l’entraînement le plus normalement du monde avec ses nouveaux coéquipiers, laissant entrevoir quelques esquisses de son toucher de balle.

« C’est un joueur spectaculaire comme on aime les voir au Parc, s’enthousiasme Robin Lepoux, pas peu fier de sa dernière trouvaille. On s’aperçoit qu’on est en train de construire une équipe qui a vraiment de l’allure. » Pour ses premières heures comme néo-Parisien, Nenê n’est jamais resté très loin de son compatriote Marcos Ceará, même si l’ancien Monégasque use d’un français plus que correct.
A la fin de l’entraînement, les deux Brésiliens sont même allés porter les cages sur le bord du terrain comme deux apprentis footballeurs. Un fait peu coutumier pour Nenê, une star qui va bientôt émarger à presque 2 M€ annuels. Ou un simple moyen d’accélérer son intégration.

Juste pour signaler que les places pour la supercoupe PSG-OM sont en vente sur le réseau Tunisie Ticket :

http://www.tunisieticket.com/order?ev=1276937347


De 7 à 30 dinars tunisiens (soit de 3,5€ à 15€ environ).

Les zones B,C et A inférieur (à éviter... ) pour les parisiens.

Foot - Amical
Le PSG n'est pas le bienvenu

Le PSG, actuellement en stage à Aix-les-Bains, affrontera mercredi le Sporting Portugal à Evian. En revanche, pour le prochain match amical, face à Malines (D1 belge), le club a toutes les peines du monde à trouver un stade susceptible d'accueillir la rencontre dans le Pas-de-Calais. En cause, la mauvaise réputation du club et de ses supporters, qui refroidit la préfecture et les municipalités.

Le premier refus vient de Cambrai (Nord), dont le terrain n'était pas disponible avant le 24 juillet pour des problèmes d'«engazonnage», selon l'encadrement du club. Ensuite, c'est Arras qui a fait machine arrière. «Il y a eu une réunion en préfecture, nous avons pris les devants en demandant au club d'Arras d'organiser un dispositif de sécurité minimal», explique la préfecture du Pas-de-Calais. En raison du coût trop élevé de ce dispositif, le club amateur «a préféré renoncer» même s'il n'y a «pas eu de décisions d'annulations émise par les autorités».

Le PSG s'était alors rabattu sur la station balnéaire du Touquet, avant d'essuyer un nouveau refus du maire, comme l'a dévoilé La Voix du Nord. Daniel Fasquelle a expliqué que le directeur de la police départementale et le préfet lui avaient «vivement déconseillé ce match en raison des dangers qu'il représentait» et a évoqué la capacité «très réduite» du stade. Préoccupé par la «mauvaise réputation» des supporters des deux équipes, il a «émis un avis défavorable» pour assurer la sécurité de ses concitoyens. «Dans une commune touristique, on aime la fête, mais pas le n'importe quoi», a-t-il ajouté.

Le PSG n'a pas fait de commentaire pour l'instant, mais après les mises en gardes de la préfecture, il risque d'avoir du mal à trouver un stade dans la région. (Avec AFP)

PSG-Malines annulé
Initialement programmé ce samedi 17 juillet, la rencontre amicale du Paris Saint-Germain face à Malines (D1 belge) a été purement et simplement annulée ce mercredi, a annoncé le site Internet du club de la capitale. La raison ? Le club parisien n'a pas réussi -ou on leur a refusé- à trouver un stade dans le Pas-de-Calais susceptible d'accueillir ce match.

PSG-Malines aura lieu à huis clos!

Annoncé annulé ce mercredi matin par le Paris Saint-Germain sur son site officiel, le match amical devant opposer le club parisien à Malines (D1 belge) ce samedi soir devrait néanmoins avoir lieu. Selon nos informations, les deux clubs se seraient mis d'accord pour le disputer à l'heure prévue, samedi en fin d'après-midi, mais à huis clos, donc sans billetterie ni public, sur la pelouse du Camp des Loges, habituellement occupée par l'équipe réserve.

Arras et Le Touquet ont refusé la venue du PSG

Le communiqué laconique publié à 10h12 sur psg.fr n'aurait donc pour but que d'éviter aux éventuels spectateurs de se rendre à Arras, où était initialement programmée la rencontre, ou au Touquet, qui a refusé de l'accueillir, craignant de ne pouvoir contenir les supporters parisiens, non sans avoir tenté de le faire, en demandant une aide logistique aux dirigeants du PSG et aux autorités (stadiers et forces de police notamment).

PSG - Legia Varsovie avancé

Pour la petite histoire, le PSG n'en a pas fini avec ses problèmes de matches amicaux. Celui prévu le samedi 24 juillet à Alençon (Orne) contre le Legia Varsovie (Pologne) a été avancé au vendredi 23 à la demande de la Fédération Française de Football (FFF). Quatre rencontres de l'Euro UEFA 2010 U 19 (Championnat d'Europe des moins de 19 ans) se disputent en effet le 24 sur des stades de Basse-Normandie (Flers, Bayeux, Mondeville, Saint-Lô) et la FFF, qui a le pouvoir d'autoriser ou non les matches amicaux, ne souhaitait pas que la venue du PSG fasse de l'ombre à une compétition officielle...

Guy Sitruk

Le PSG s'impose en costaud

En stage physique du côté d'Aix-les-Bains depuis le 6 juillet, le PSG, après avoir disposé d'Evian Thonon-Gaillard (2-1) samedi, s'est une nouvelle fois imposé mercredi, 4-2 face au Sporting Lisbonne. Pour cette rencontre, Nenê, arrivé seulement deux jours auparavant, a été titularisé d'entrée de jeu. Une entame de match catastrophique pour des Parisiens aux abonnés absents coupables d'errements défensifs. Sur une passe en retrait pour le moins appuyée de Sammy Traoré, Edel rate littéralement son contrôle et envoie le ballon au fond de ses propres filets (2e). Deux minutes plus tard, rebelotte. Cette fois, c'est Daniel Carriço qui trompait un Edel peu inspiré d'une tête bien placée. Giuly remettait néanmoins le PSG sur de bons rails en distillant une passe décisive pour Mevlut Erding (20e) et en trompant le portier portugais après un cafouillage dans la surface de réparation (22e).

Les Parisiens, auteur d'un piètre début de match ont relevé leur niveau de jeu en fin de première période sous l'impulsion de ses attaquants très en jambes. Le Brésilien Nenê, pour ses premiers foulées sous ses nouvelles couleurs, est apparu affûté et aura même touché le haut de la barre transversale sur coup franc (11e).

Au retour des vestiaires, Antoine Kombouaré a totalement remanié son onze en alignant notamment la deuxième recrue estivale du club, Mathieu Bodmer en milieu de terrain. Un remaniement efficace puisque Sessegnon (56e) puis Jean-Eudes Maurice - au terme d'un beau mouvement collectif (64e) - donnaient l'avantage aux leurs. Les joueurs de la capitale, sérieux et appliqués ont assuré l'essentiel avec cette victoire (4-2) et ont pu peaufiner leur préparation face à une belle équipe du Sporting. Une deuxième période animée avec des Parisiens désireux de se projeter rapidement vers l'avant qui laisse présager de belles choses en vue du prochain championnat. - B. PO.

Les équipes du PSG:

Mi-temps 1 : Edel - Ceara, Traoré, Camara, Armand - Makelele ©, Chantome, Giuly, Nene - Luyindula, Erding.

Mi-temps 2 : Coupet - Makonda, A.Traoré, Sakho ©, Jallet - Clément, Bodmer, Sessegnon, Maurice (Arnaud, 71e) - Kezman, Hoarau

Top 10 : Brésiliens du PSG

13 juillet 2010

« Nenê va s’inscrire dans la tradition des milieux brésiliens qui ont brillé au Parc des Princes ». Quand on entend Robin Leproux, on se dit que le soleil d’Aix-les-bains doit taper un peu trop fort. Retour sur les dix derniers paris brésiliens du PSG.

Marcos Ceara

Le symbole du recrutement made in Alain Roche. Il fallait un concurrent sérieux à Bernard Mendy. Comme il n’y avait toujours personne au 31 août, le club ouvre ses portes à Ceara, que personne ne connaît. Sa première année se résume à une action, lorsqu’il marche sur le ballon au Parc contre Caen. Dès la fin du match, Sylvain Armand le pourrit devant les caméras parce que, bien évidemment, le PSG a perdu sur cette boulette. Même si sa deuxième année est bien meilleure, on est loin très loin de la Seleçao.

Everton / Souza

Toujours pareil. Dernier jour du mercato, Paul Le Guen attend un milieu droit depuis des lustres. Alain Roche, un homme de réseau, fait donc venir deux brésiliens inconnus pour 6 millions d’euros. Plus c’est gros, plus ça passe. Dans la même logique, le moins bon des deux, Everton, déclare à son arrivée : « Je joue dans un registre proche de Robinho ». Même l’effectif se fout de sa gueule. Ils l’appellent Jean-Claude Robigneau, comme le joueur de CFA du coin.

Paulo César

Formé au même club que Raï (São Paulo) et comparé à Roberto Carlos pour son caractère offensif, Paulo, défenseur latéral de son vrai nom Paulo César Arruda Parente, arrive au Paris Saint-Germain à l’été 2002 avec de sérieux atouts en main. Auteur d’un début de saison loin d’être dégueulasse avec notamment un doublé contre Guingamp, le futur joueur de Toulouse paiera le contre coût du jeu des chaises musicales parisiennes et passera en revue tous les sièges du banc des remplaçants. Quatre entraîneurs en cinq ans sous les couleurs de la capitale : ici, c’est Paris !

Reinaldo

Attaquant maladroit, il a eu un bon passage, au printemps 2004. Moitié improbable d’un duo d’attaque avec Ljuboja lorsque Pauleta n’est pas là, il accroche la deuxième place. Mais ce qui est bien avec Reinaldo, c’est la légende qui entoure son arrivée : lors de la cession de Vampeta, que le club détenait en copropriété avec l’Inter, Flamengo propose deux attaquants. Paris choisit Reinaldo. L’Inter devra donc se contenter d’Adriano.

Ronaldinho

Deux « classicos » PSG-OM, une chevelure de travesti et des dents de cheval auront suffi à Ronnie pour devenir le chouchou du Parc. Seul hic, Luis Fernandez lui reproche sa discipline alimentaire, son manque de rigueur tactique et son goût prononcé pour le sexe tarifé en chambre d’hôtel, si bien qu’il lui préfère Francis Llacer et Stéphane Pédron. Pour info, Ronaldinho est devenu ballon d’or en 2005 avec le FC Barcelone. Un visionnaire ce Luis.

André Luiz

Eté 2002, à l’hôtel de Ville, Bertrand Delanoë et tous ses guests dansent la samba. Ronaldinho revient de la Coupe du Monde avec la médaille d’or. Pour l’accueillir, le PSG a chipé André Luiz à l’OM. La meilleur recrue de l’ère Tapie II n’était que prêté par Tenerife. Tout le Parc attend de voir à l’œuvre le nouveau spécialiste des coups francs et des passes enroulées. Evidemment, ça sera un fiasco total.

Aloisio / Alex

Été 2001, l’ASSE descend en seconde division après s’être vu enlever sept points pour avoir voulu faire passer ces deux Brésiliens pour des Portugais. Plutôt couillue comme idée. Le PSG de Luis se rue sur l’occasion et s’empresse de faire signer Aloisio pour une dizaine de millions d’euros et de se faire prêter Alex. Le premier restera deux saisons et marquera 14 buts en étant blessé la moitié de son mandat. Mouais. Le second aura à peine le temps de faire la panthère sur la pelouse du Parc qu’il repartira aussitôt l’année suivante direction la case départ. Couac.

Vampeta

Ce que l’on sait de lui c’est surtout qu’il a été l’un des seuls joueurs de sa génération à avouer son homosexualité. Mais ce que l’on soupçonne moins, c’est que le joueur a aussi été champion du Monde 2002 avec le Brésil. Voilà pour le côté glamour. Son passage au PSG le sera beaucoup moins : 7 matchs et un seul but (anthologique certes) contre l’AJA. Si c’est de cette tradition dont parle Robin Leproux, les supporters peuvent se délecter à l’avance de la future saison de Nenê.

Christian

L’attaquant symbole de la bonne période de Philippe Bergeroo. Second du championnat en 2000, il claque 16 buts. Discipliné, il va au pressing et joue en équipe. Par contre, il n’est pas, non plus, capable de se transcender lors d’une finale de Coupe de la Ligue contre Gueugnon. Paris en garde un bon souvenir. Notamment parce qu’il a été vendu la saison suivante pour 80 millions de francs à Bordeaux.

Raï

Arrivé au PSG avec le brassard de capitaine du Brésil sur le bras gauche, Raï aura mis une année entière à s’acclimater au jeu européen. Peu importe puisque le meneur de jeu raflera tout avec le PSG les saisons suivantes. Un championnat de France, deux Coupes de France, deux Coupes de la Ligue et une Coupe d’Europe. Ajoutez à ça une grosse séance de pleurnichage devant la tribune Auteuil en clôture de son dernier match et vous obtenez logiquement le plus grand joueur de l’histoire du club. « Capitaine Raï, Capitaine Raï, Où tu es, Nous sommes là, … ».

Franck Lenfant et Romain Canuti.

Nenê : « Ça s’est bien passé »

Auteur d’une passe décisive lors de son premier match sous les couleurs du PSG, mercredi soir, en amical face au Sporting Portugal, Nenê revient sur sa prestation, une prestation qu’il juge encourageante.

« Mes coéquipiers m’ont aidé à réaliser au mieux ce que je sais faire, a confié le Brésilien sur le site internet du club de la capitale. Je manque un peu de fraîcheur physique mais dans l’ensemble, ça s’est bien passé. Il faut continuer à travailler pour progresser chaque semaine. Nous encaissons deux buts malchanceux en début de rencontre mais nous sommes parvenus à revenir au score. On a été fort mentalement, c’est important pour l’équipe. »

AMICAL/PSG - SPORTING 4-2
Paris a déjà des certitudes


ÉVIAN (HAUTE-SAVOIE) DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL
FRÉDÉRIC GOUAILLARD | 15.07.2010, 07h00

A deux semaines du Trophée des champions qu’il disputera face à l’OM le 28 juillet, Paris victorieux (4-2) hier du Sporting Portugal a déjà quelques certitudes sur son potentiel offensif.

Des promesses à tenir. En deux sorties, les joueurs d’Antoine Kombouaré ont inscrit six buts (2 face à Evian-Thonon et 4 face au Sporting).
« Et pourtant, on s’est compliqué la vie à chaque fois avec des débuts de matchs difficiles, souligne Antoine Kombouaré. Mais on est capables de revenir au score. Cela veut dire qu’on est solides mentalement. » Pour l’instant, Paris semble avoir visé juste avec Nenê et Bodmer, ses deux premières recrues. Hier, comme ses partenaires, le Brésilien n’a joué qu’une mi-temps mais il a montré à deux ou trois reprises son impact sur coups de pied arrêtés ou dans un rôle de passeur. « Je manque encore de physique, mais ma première impression c’est que c’est bien. Il faut de la confiance pour faire ce que je sais faire », a confié l’ancien Monégasque. Mathieu Bodmer a lui, stabilisé l’entre-jeu. « L’adaptation se fait facilement, explique l’ex-Lyonnais. Je suis très content car j’ai la chance de jouer au milieu de terrain. Les automatismes sont en train de se faire et, physiquement, je me sens beaucoup mieux. »

Une défense à consolider. Hier les deux buts encaissés en moins de cinq minutes de jeu dont un premier but gag de Edel après une passe en retrait de Traoré ont fini de convaincre les dirigeants parisiens de la nécessité de renforcer le secteur défensif. Ils le savaient déjà et travaillent sur ce dossier depuis de longues semaines sans résultats concrets pour l’instant. « Sur le plan offensif, on a un effectif qui est de qualité, confessait avant-hier Antoine Kombouaré après l’arrivée de Nenê. Maintenant, on doit travailler pour améliorer le secteur défensif. L’idéal, c’est que ces joueurs arrivent le plus vite possible, mais ce qui est important, c’est qu’ils travaillent dans leur club. » Cet emploi du pluriel confirme que le Paris Saint-Germain est bel et bien disposé à s’attacher les services d’un défenseur central et d’un latéral gauche. Pour ce dernier, le PSG s’est déjà mis d’accord avec Saka Tiéné, l’arrière gauche de Valenciennes. Mais depuis, plus rien. VA n’a jamais reçu d’offre. Pour le défenseur central, c’est plus compliqué. Kombouaré pencherait pour Milan Bisevac, qu’il a coaché à Valenciennes alors qu’Alain Roche ferait le forcing pour Marko Basa, l’ancien Manceau. Un troisième nom est apparu récemment. Il s’agit de l’international mexicain Hector Moreno, 22 ans, même si le contrat de quatre ans qui le lie à l’AZ Alkmaar (Pays-Bas) constitue un obstacle non négligeable.

PSG - SPORTING 4-2 (2-2)
600 spectateurs envrion.
Arbitre : M. Bien
Buts. Sporting : Edel (2e c.s_c.), Carriço (4e). PSG : Erding (20e), Giuly (23e), Sessegnon (56e), Maurice (64e).
PSG (1e mi-temps) : Edel - Ceara, Camara, Traoré, Armand - Giuly, Makelele (cap.), Chantôme, Nenê - Erding, Luyindula.
Entr. : Kombouaré.
PSG (2e mi-temps) : Coupet - Jallet, Touré, Sakho, Makonda - Sessegnon, Bodmer, Clément, Maurice (Arnaud, 71e) - Hoarau, Kezman.
Entr. : Kombouaré.

Quand le club tente de rassurer ses nouveaux abonnés…
JULIEN MARIVAL (AVEC GAËLLE EPINAT) | 15.07.2010, 07h00

L’inquiétude est légitime. Les supporteurs parisiens qui souhaitent s’abonner ou simplement acheter un billet pour la saison prochaine pourront en théorie se retrouver au Parc des Princes côte à côte avec des anciens des tribunes Auteuil et Boulogne, dont certains sont en guerre ouverte depuis plusieurs années. Dans le nouveau plan de sécurité approuvé par Robin Leproux, le président du PSG, toutes les places en virage sont vendues de manière aléatoire et seules les tribunes latérales restent ouvertes aux abonnements.
Un vrai défi, une question de survie.
A la plate-forme téléphonique du club, que nous avons contactée, on se veut rassurant. Certains opérateurs consacrent même près d’une demi-heure à expliquer les bienfaits de la nouvelle politique du PSG. « Je pense que ça va bien se passer, explique l’un d’eux. En imposant la mixité, on veut casser le sentiment d’appartenance qui faisait que certains supporteurs se sentaient chez eux. Le but est de chanter d’une même voix plutôt que de se taper dessus. »

Seul un millier d’abonnements a été vendu

Et l’assistant commercial de vanter « l’esprit de famille » qui doit découler de la nouvelle offre de prix en virage pour les femmes (gratuit) et les enfants (6 €).
Une mixité forcée qui risque, dans un premier temps, de refroidir l’ambiance. « La ferveur ne sera pas aussi belle que les années précédentes, avoue en toute honnêteté un autre opérateur. Les gens d’Auteuil et de Boulogne ne sont pas beaucoup à se réabonner. Faut dire qu’en latérale, les abonnements leur coûtent trois fois plus cher (450 € contre 170 € en moyenne en virage). Ils privilégieront les billets match par match. Les deux kops sont source de problèmes mais ils étaient aussi source d’ambiance. »
Résultat, seul un petit millier d’abonnements a été vendu pour l’instant contre près de 22 000 au total l’an dernier. Un assistant commercial craint même « un grand maximum de 6 000 abonnés cette saison ». « Il y avait 13 000 abonnés à Auteuil et Boulogne, poursuit-il. On est conscient qu’on ne va pas tous les déporter en latérale. Ils ne sont pas obligés de comprendre le message tout de suite. Ça ne sert à rien de dire que le stade sera plein. » Avant de conclure, optimiste : « Je pense que cette saison sera meilleure que la précédente. Mais je dis ça chaque année ! »

PSG-Malines sans public avec caméras

Incroyable mais vrai : vingt-quatre heures après que francefootball.fr ait annoncé que le match amical PSG-Malines (D1 belge) aurait bien lieu samedi, il est toujours «annulé» sur le site du club parisien ! Or, il se disputera bien à l'heure prévue, samedi à 18 heures, mais à huis clos, sur la pelouse du Camp des Loges, à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Sans billetterie ni public... mais en présence des caméras de Canal + Sport, qui retransmettra la rencontre en léger différé, à partir de 20h30.
Guy Sitruk

France Football.fr

le classement des 18 joueurs les mieux payés au PSG :

1. Ludovic Giuly 266 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
2. Nenê 250 000 euros nets par mois
3. Mateja Kezman 250 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
4. Guillaume Hoarau 233 000 euros nets par mois
5. Claude Makélélé 200 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
5. Mathieu Bodmer 200 000 euros nets par mois
7. Jérôme Rothen 160 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
8. Grégory Coupet 150 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)
8. Sylvain Armand 150 000 euros nets par mois
10. Stéphane Sessègnon 120 000 euros nets par mois
10. Zoumana Camara 120 000 euros nets par mois
12. Jérémy Clément 105 000 euros nets par mois
13. Péguy Luyindula 100 000 euros nets par mois
13. Mevlut Erding 100 000 euros nets par mois
15. Mamadou Sakho 90 000 euros nets par mois
16. Clément Chantôme 80 000 euros nets par mois
16. Ceara 80 000 euros nets par mois
18. Sammy Traoré 70 000 euros nets par mois (fin de contrat 2011)

LIGUE1/PSG
Les Parisiens tombent le casque

Mamadou Sakho sur une pelouse avec son énorme casque plaqué sur les oreilles : l’image appartient peut-être au passé. Mercredi soir, avant leur match amical face au Sporting Portugal, les joueurs du PSG se sont présentés sur le terrain d’Evian sans leurs écouteurs. Sammy Traoré portait bien une oreillette, mais il s’agissait d’un kit mains libres relié à son téléphone portable.

Sinon, plus aucune trace des fameux casques de baladeurs numériques, symboles de la coupure avec le public et du dédain affiché par les footballeurs vis-à-vis des supporteurs. Personne au PSG n’était hier en mesure d’affirmer s’il s’agit d’une décision ferme de l’équipe et encore moins si celle-ci perdurera jusqu’à la fin de la saison. « C’est le choix des joueurs, indique juste le club. Ils évoquent ce problème depuis quelque temps. Il y a une vraie prise de conscience de l’image que renvoie le footballeur aujourd’hui et des choses qui doivent être corrigées. » Contrairement à Brest où le président Michel Guyot a interdit les écouteurs en présence des supporteurs, le club parisien n’aurait donc rien imposé au groupe professionnel, comme nous l’avait confié le président Robin Leproux la semaine dernière.

Le club mène une entreprise de séduction

Pourtant, tout au long du stage effectué à Aix-les-Bains (du 6 au 15 juillet), les joueurs se sont rendus disponibles auprès des supporteurs, signant des autographes et posant pour des photos après chaque entraînement. Les partenaires de Makelele ne faisaient toutefois que répondre à une consigne du club. Car le PSG mène une entreprise de séduction visant à réhabiliter l’image d’un club noircie par les débordements de ses supporteurs. Pour les joueurs, il s’agit aussi de gommer les marques d’arrogance et de mépris qui les touche par ricochet, après la Coupe du monde désastreuse des Bleus en Afrique du Sud. Chacun s’y emploie à sa manière avec plus ou moins de bonheur. Ainsi Dominique Dord, le maire d’Aix-les-Bains, a-t-il peu goûté l’absence des joueurs parisiens, lundi soir, lors de la réception organisée par la mairie à l’hôtel même où logeait l’équipe du PSG. « Il a lancé une petite pique lors de son allocution, commente un élu présent. C’est une déception car les jeunes du club de foot d’Aix et les jardiniers étaient là. Quand on reçoit Monaco ou Marseille, ils arrivent tous en costard à l’hôtel de ville. Pas le PSG. Et pourtant, cette fois-ci, on avait décidé d’organiser la réception à leur hôtel pour leur éviter le déplacement. »

Coupet plutôt qu'Edel comme n°1

Indécis depuis le début de la préparation quant aux rôles qu'il attribuera cette saison à ses deux gardiens, Antoine Kombouaré aurait aujourd'hui une idée plus claire sur la question. Selon L'Equipe de vendredi, le coach parisien aurait décidé de choisir Grégory Coupet comme numéro un au détriment d'Apoula Edel. Une décision qui fait suite à la prestation plus que moyenne du portier arméno-camerounais, mercredi en match amical contre le Sporting Lisbonne (4-2). Sur son premier ballon, le gardien de 24 ans s'est complètement troué, marquant même un but contre son camp qui devrait faire le tour des télévisions. Un énième bourde, qui s'ajoute à celles de la saison passée.

Comme dans le même temps Coupet a rassuré son entraîneur, à la fois dans le jeu et sur son état physique, les dés semblent être jetés. Réponse définitive le 7 août contre Saint-Etienne, lors de la première journée de Championnat.