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#1
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![]() BEAST QUAKE 2.0 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 52,292 Inscrit : 16/11/2008 Membre no 2 Tribune : Viré du stade ![]() |
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"Joe Dassin mais lui il été indien seulement" Red Dwarf |
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#2
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Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,311 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
Le Parisien du 14 jnaivier 2009
Citation Dix mois après, rien n’a changé… L’ÉPOQUE, ce fut une affaire d’Etat ! Pourtant, dix mois après l’histoire de la banderole, c’est comme si rien ne s’était passé. Estimant qu’ils avaient respecté toutes les procédures de sécurité le 29 mars 2008 et qu’ils n’étaient en rien responsables du déploiement de la banderole, les dirigeants parisiens n’ont pasmodifié leur dispositif. Les soirs dematch, il n’y a par exemple pas de contrôles plus poussés. Le PSG assure simplement surveiller les locaux des associations et tout ce qui y est confectionné et, si nécessaire, s’engage à retirer les banderoles litigieuses. Statu quo judiciaire La dissolution des Boulogne Boys, décidée par le ministère de l’Intérieur le 17 avril, n’a pas non plus fait disparaître la frange la plus radicale des supporteurs. Les incidents lors du match de Coupe de l’UEFA PSG- Twente le rappellent. Selon une source proche du PSG, cette dissolution aurait même eu des conséquences néfastes. Il est désormais plus difficile de «maîtriser » et de « négocier » avec cette tribune, composée d’indépendants. Mais chez d’autres, cette mesure semble efficace puisqu’ils préfèrent désormais se tenir tranquilles de peur de subir la même sanction. Les pouvoirs publics constatent d’ailleurs une diminution de la violence depuis le début de la saison. Une baisse également imputable aux bons résultats de l’équipe. D’un point de vue judiciaire, c’est aussi le statu quo. Début mai, le PSG avait été condamné par la commission de discipline de la Ligue à ne pas disputer la présente édition de la Coupe de la Ligue. Cet été, le tribunal administratif avait jugé en référé que cette sanction était disproportionnée. Un jugement sur la forme (en attendant le fond), confirmé par le Conseil d’Etat, qui a permis au club de jouer cette compétition. Enfin, les six mis en examen dans cette affaire sont également dans l’attente de leur procès dont la daten’est pas encore fixée. L’enquête policière est désormais bouclée, le dossier se trouve entre les mains du juge d’instruction du tribunal de Bobigny. Citation Dans le Nord, on n’a pas oublié «PÉDOPHILES, chômeurs, consanguins ». Plus de dix mois après, ces troismots inscrits sur la fameuse banderole ne laissent toujours pas indifférent dans les rues de Lens. Certains se disent toujours blessés, d’autres cultivent encore de la rancune envers les supporteurs parisiens. Une minorité, enfin, essaie de comprendre pourquoi des clichés nauséabonds continuent à coller à l’image des gens du Nord. André, 50 ans, est de ceux qui n’ont pas ci- catrisé. « Je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de mineur, explique-t-il. Bizarrement, ce n’est pas le mot pédophile qui m’a le plus choqué. Ces horreurs, il y en a partout. Mais consanguin, je ne l’admets pas. Même si, dans le passé, il est exact que des paysans se mariaient entre eux pour conserver leurs terres… » La colère d’André n’est pas récente. Au lendemain de la finale, il avait distribué un tract intitulé « Ch’tis, défendez-vous ! » dans la grande artère de la ville. Thomas, 25 ans, chargé d’affaires, metquelques secondes pourmonter en pression : « Rien que d’en parler, cela me remue encore, souffle-t-il. Cela nous amontré que, à Paris, il y a un regard hautain porté sur nous. C’est vrai que, dans la région, il y a eu l’affaire d’Outreau. Mais ce n’est pas une raison pour nous balancer des insultes débiles. » Bernard, le collègue de Thomas, auraitdûfaire partie des mille huit cents Lensois qui se rendront au Parc ce soir. Finalement, il y a renoncé. « Je neme sens pas en sécurité dans ce contexte, assure-t-il. Ici, dès qu’on évoque le PSG, les gens parlent de cette banderole. A Paris, à la moindre provocation, cela peut donc exploser. » « A nous de mieux communiquer » Attablés dans un restaurant, Thierry et Momo, deux directeurs financiers, essaient de pousser l’analyse au-delà de la colère. « Associer Lens et les chômeurs n’a aucun sens, lâche Thierry. Dans le Nord, la région lensoise est moins touchée que d’autres par le chômage. Ici, cela fait trente ans qu’il n’y a plus de mineurs et on continue de nous coller l’image des corons. » Devant ces mots, Momo embraye. « Après tout, c’est un peu de notre faute si, à Paris, les gens pensent aux terrils et aux casques de mineurs quand on leur parle de Lens. Dans la foulée, ils embrayent sur les chômeurs et ensuite, avec l’affaire d’Outreau, le raccourci est vite fait. C’est aux habitants du Nord de mieux communiquer sur la vraie réalité de notre région. » Arnaud, le patron du bar le Bollaert, s’est, lui aussi, forgé quelques certitudes. « Avec le recul, je réalise que beaucoup d’hommes politiques ont fait grossir cette histoire de banderole pour surfer sur la vague du film Bienvenue chez les Ch’tis. Et les supporteurs se sont jetés dessus pour oublier la défaite contre Paris. Soyons honnêtes, si Lens avait gagné, cette banderole aurait fait rigoler tout le monde. » Citation « Je ne serai pas le méchant de l’histoire »
DANIEL LECLERCQ, directeur technique du RC Lens était de mauvaise humeur hier. « On veut me faire passer pour un provocateur », fulminait le directeur technique lensois joint au téléphone. Ses propos tenus lundi à propos du match PSG - Lens et des conséquences de la banderole anti-Ch’tis lui sont revenus en pleine figure. « On peut régler nos comptes en prenant une revanche sur la défaite », avait affirmé le Druide, selon qui le PSG ne devait « certainement pas » être inscrit dans cette Coupe de la Ligue 2008-2009. Le Guen parle de maladresse « Mais je ne parlais que de revanche sportive, assène-t-il aujourd’hui. Je ne suis pas dupe. Il y a de la politique derrière tout cela et c’est facile de dénaturer mes mots. Dans ma vie, je n’ai pas pris vingt cartons rouges et je ne me balade pas avec une mitraillette. Je ne serai pas le méchant de l’histoire. » Leclercq reconnaît néanmoins qu’au club tout le monde n’a pas saisi la subtilité de ses propos. « On m’en a parlé, avoue-t-il. Et si le président Martel me demande de ne plus parler à la presse, je me tairai. Pour l’instant, il ne m’a rien dit. » Paul Le Guen a réagi hier à ces propos mais n’a pas voulu accabler le directeur technique de Lens. « C’est une maladresse, estime l’entraîneur parisien. J’ai des relations courtoises avec Leclercq. Je ne trouve pas judicieux de dire ça avant le match. Je trouve normal qu’on puisse participer à cette compétition et j’ai le droit de le dire et de le redire. » A Lens, la tendance est à l’apaisement. Le député-maireGuy Delcourt, qui a reçu des menaces de mort à la suite de cette affaire, a même renoncé à se rendre au Parc des Princes ce soir. « On m’a reproché de favoriser Paris parce que j’avais dit qu’il était anormal de faire porter le chapeau au PSG. Compte tenu de la pression qui pèse sur cette rencontre, je ne veux pas en rajouter, commente lemaire de Lens. D’ailleurs, Bertrand Delanoë (NDLR : maire de Paris) m’a appelé et m’a dit : Si tu vas au match, j’y vais aussi. Finalement, on s’est entendus pour ne pas assister à la rencontre. » |
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