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#1
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![]() BEAST QUAKE 2.0 ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 52,292 Inscrit : 16/11/2008 Membre no 2 Tribune : Viré du stade ![]() |
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"Joe Dassin mais lui il été indien seulement" Red Dwarf |
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#2
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Légende ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() Groupe : Members Messages : 18,311 Inscrit : 30/12/2008 Membre no 42 Tribune : Canapé ![]() |
L'Equipe du 15 janvier 2009
Citation On tourne la page ?
La victoire du PSG sur Lens, dans un match sans histoire, permet de mettre un point final à l’affaire de la banderole. PAS DE BANDEROLE, pas de penalty litigieux en fin de match, pas de polémique donc. Pas vraiment de spectacle non plus. Juste deux buts, un de Lens contre son camp et un autre au bout du temps additionnel, qui offrent à Paris une qualification dans une compétition qu’il a failli ne pas jouer. Au réveil, ce matin, Charles Villeneuve ne connaîtra pas les désagréments qu’avait vécus Alain Cayzac, son prédécesseur, le 30 mars dernier, au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue remportée contre Lens (2-1). Le président du PSG n’aura pas à faire le tour des plateaux télé et des radios pour présenter ses excuses à la suite d’une fâcheuse histoire extrasportive. Il se dira juste qu’il a sans doute passé des soirées plus agréables cette saison. C’est sûr qu’après cette qualification parisienne pour les demi-finales, il n’y a pas vraiment de raison d’inviter qui que ce soit pour évoquer ce match. Ni les Parisiens, qui ont davantage profité de la faiblesse de leurs adversaires qu’étalé une supériorité technique indéniable, ni les Lensois, qui, manifestement, avaient plus l’esprit à la Ligue 2 qu’à un retour au Stade de France en 2009. Mais en concédant cinq buts sur les deux derniers matches, ils devront sérieusement solidifier leur défense s’ils souhaitent revenir au Parc des Princes la saison prochaine. En restant chez lui hier, Daniel Leclercq, le directeur technique de Lens, avait au moins raison sur un point cette semaine. Parce qu’en déclarant lundi vouloir « régler des comptes » après l’histoire de la banderole anti-Ch’tis, il n’avait pas fait preuve d’une très grande adresse. Les limites du duo Kezman-Luyindula Balle au pied, ses joueurs ne se sont pas montrés beaucoup plus habiles : que ce soit devant les cages de Landreau ou devant les leurs, ils n’ont pas été frappés par l’inspiration. En moins d’une minute, Sidi Keita, par exemple, a démontré qu’il avait un sens du but particulier et a fait basculer la rencontre après un quart d’heure. Héritant d’un mauvais contrôle de Kezman en pleine surface, le milieu lensois a dans un premier temps perdu son duel face à Landreau. Sur l’action suivante, Paris héritait d’un corner. Rothen le frappait et Keita, à peine pressé par Luyindula, trompait son propre gardien. Ce but de la poitrine était un coup de main appréciable pour les Parisiens. À aucun moment, même lorsqu’il a fini la rencontre avec quatre attaquants, Lens n’a donné le sentiment d’être en mesure de recoller au score. Et, dans ces conditions, le but de Clément – une frappe de quinze mètres –, en toute fin de match (90e + 3), ne revêt qu’un caractère anecdotique. Après la claque reçue à Bordeaux (0-4) dimanche, le PSG avait besoin de se rassurer et ce genre de match lui permet au moins de retrouver la Ligue 1, dimanche prochain, l’esprit un peu plus zen. Il aura aussi permis à Paul Le Guen de tirer des enseignements précieux sur la profondeur de son banc. Le duo Kezman-Luyindula, qui offrait des perspectives intéressantes en 2008, a ainsi laissé entrevoir quelques limites hier. Si le second est toujours aussi disponible à défaut d’être aussi efficace, l’attaquant international serbe a une bonne raison d’être optimiste pour l’avenir : il pourra difficilement être moins bon lors de ses prochaines apparitions. Ce ne devrait d’ailleurs pas être pour tout de suite. Il en aura peut-être l’opportunité en demi finales de la Coupe de la Ligue, début février, contre Bordeaux. Le PSG aura de son côté l’occasion de régler une autre histoire avec son adversaire. RÉACTIONS PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, estime que son équipe ne sera pas favorite en demi-finales. « Outsider contre Bordeaux » « PARIS DÉFIERA donc Bordeaux au tour suivant… – Bordeaux a affiché une nette supériorité, dimanche (0-4). Maintenant, on préférerait jouer à domicile pour nos supporters. Ils ont un gros effectif, surtout offensivement. Au match aller, on avait eu beaucoup de réussite. On sera outsiders. – Qu’avez-vous pensé du match de votre équipe ? – Je suis très content de ce qu’on a fait contre des Lensois agressifs, pleins d’allant. On a été efficaces. On a eu de la maîtrise même si on a été parfois maladroits techniquement. On a bien mené notre match. C’est important de se qualifier trois jours après un échec et on n’a pas encaissé de but. – Vous aviez aussi remanié l’équipe avec des joueurs qui, pour certains, n’avaient pas joué depuis un mois. – Ce n’est pas facile pour eux. On essaie de les entraîner. Certains ont mis un peu plus de temps à rentrer dans la partie. Il faut que je compte sur dix-huit ou vingt joueurs en cette fin de saison. On ne peut pas tout faire avec treize joueurs. – En Championnat, vous ne changez pas d’équipe depuis dix rencontres. Ce match peut-il vous faire réfléchir sur la prochaine composition ? – Je réfléchis tout le temps même si, effectivement, j’aligne la même équipe depuis dix journées. Pour dimanche, c’est encore trop tôt. J’ai le temps. – Êtes-vous rassuré avant la réception de Sochaux, dimanche ? – C’est bien d’aborder ce match avec la qualification. Il faut gagner. On reste sur un point en deux journées. Il faut bien récupérer car on laisse des forces dans ces matches. »–G. D. Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) : « On voulait ne pas avoir de regrets, or on en a, car le contenu a été intéressant. On a eu une certaine maîtrise, mais sans savoir nous sublimer pour vraiment mettre à mal le bloc parisien. On prend le premier but sur un coup du sort et on a essayé de se révolter, mais on doit être beaucoup plus tueurs devant le but. » – L. Ha. Sylvain ARMAND (Paris-SG) : « Il faut retenir le fait d’avoir gagné après une sévère défaite à Bordeaux (0-4), de s’être rassurés défensivement en ne prenant pas de but. Ce n’était pas simple, sur une pelouse difficile à jouer. Kezman ? Il est en manque de confiance, tout simplement. Mais il ne s’est pas caché, même après son occasion ratée. C’est ce que nous sommes allés lui dire dans le vestiaire après le match. Retrouver Bordeaux en demi-finales nous permettra de montrer, j’espère, que notre lourde défaite là -bas était un accident. C’est pour moi la meilleure équipe française qu’on ait rencontrée cette saison, mais sur un match, on peut réussir quelque chose. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’à quatre points du 3e de L 1 et qu’il y a encore plein de choses à jouer, pour nous, cette saison. » – R. D. Yohan DEMONT (Lens) : « Après la défaite à Boulogne (1-3), le coach nous a secoués, car on avait vraiment fait un non-match en seconde période, à tous les niveaux. Là , on n’a pas été mauvais, mais il en faut bien plus pour battre Paris. On va pouvoir se concentrer sur la L 2 et cela fera peut-être du bien à certaines têtes. » – L. Ha. Gervais MARTEL (président de Lens) : « Je n’avais pas trop d’inquiétude quant aux incidents. Les deux publics se sont juste chambrés gentiment et j’espère qu’ils le feront la saison prochaine, ce qui signifierait qu’on est de retour en L 1. » – L. Ha. PARIS-SG LANDREAU (7) : décisif (13e), il a été parfait tout le long du match. CEARA (6) : Boukari et Monnet-Paquet ont des jambes… Ceara en avait plus qu’eux. Z. CAMARA (7) : malmené à Bordeaux, il fut irréprochable hier. Toujours bien placé, il a été le cauchemar des attaquants lensois. M. SAKHO (6) : le grand espoir parisien fut d’abord fébrile avant de se rapprocher du niveau de Camara. ARMAND (5) : il a pris des libertés et cela a failli lui jouer des mauvais tours. PANCRATE (5) : une aide précieuse pour Ceara. Peu inspiré offensivement. BOURILLON (5) : il n’avait pas joué depuis un mois. Cela s’est vu, surtout en première période. CHANTÔME (5) : nerveux en début de match, il s’est libéré progressivement. En manque, il en a fait parfois un peu trop. Remplacé par CLÉMENT (74e), qui a marqué le second but d’une belle reprise (90e + 3). ROTHEN (6) : son pied gauche a encore été décisif (14e). KEZMAN (3) : rien de bon, à l’image de cette occasion ratée à la 45e minute. Le mystère demeure et le Parc s’agace. LUYINDULA(4) : du mouvement, des intentions, mais peu de choses réussies. Toutefois, un bon ballon offert à Kezman (45e) et un débordement qui amène le second but. LENS Keita à contre sens L’HOMME CLÉ : Si. KEITA (Lens), 3 Peu utilisé en Championnat, le milieu international malien vit vraiment une saison difficile. Car hier soir, pour sa première titularisation depuis le 1er décembre contre Sedan (1-3), il a fait basculer le match en défaveur de Lens. À la 13e minute, il rata une grosse occasion juste avant de marquer contre son camp de la poitrine sur un corner de Rothen (14e). Auteur d’une prestation sans saveur, il fut remplacé par MAOULIDA (65e), qui a peu pesé. RUNJE (4) : peu sollicité, il a fait une parade devant Rothen (29e), puis une autre devant Luyindula (90e + 3) qui n’a pas suffi. Passif sur le premier but (14e). DEMONT (6) : costaud défensivement, il a tenté d’apporter devant et n’a jamais renoncé. CHELLE (6) : solide dans le jeu aérien et présent dans les duels. Sauf sur le second but. SARTRE (5) : éliminé une seule fois, par Kezman (45e), sans conséquence. Plutôt costaud. RAMOS (4) : il n’a pas apporté offensivement et a souffert en fin de match. Si. KEITA (3) : voir ci-dessus. KOVACEVIC (4) : après une première période très décevante, il s’est moyennement repris. MONNET-PAQUET (4) : trop effacé malgré sa bonne volonté. ROUDET(5) : il a tenté d’animer le jeu par sa vivacité, avant d’être victime d’un tacle de Ceara. Remplacé par DOUMENG (54e), combatif mais peu en vue. BOUKARI (4) : il a d’abord apporté sa puissance. Mais il s’est trop vite éteint. JEMÂA (3) : peu servi, mais aussi peu mobile. Des choix peu judicieux. Le Parc s’est bien tenu IL Y A EU UNE TENTATIVE, une seule. Juste avant le coup d’envoi, des supporters de la tribune Auteuil ont essayé de déployer plusieurs morceaux d’une banderole qui faisait référence à Coluche, aux Guignols ou à Groland. On n’en saura pas plus sur les références que les fans parisiens voulaient utiliser hier soir pour justifier ou non leur humour très discutable du 29 mars dernier. Les stadiers ne les ont pas laissés déployer l’intégralité de leur slogan. Par la suite, il n’y a pas eu d’autre rappel de l’incident qui avait pollué la finale de la Coupe de la Ligue 2008. Ce Paris-Lens fut un match normal ou presque, avec son lot d’interpellations : quatorze en tout, le double si on ajoute celles imputables à l’introduction de fumigènes. Parmi les personnes arrêtées, un Lensois en état d’ébriété (2,3grammespar litre de sang) ayant dévoilé trop nettement son anatomie à un stadier parisien. Et, beaucoup moins drôle, deux fans nordistes coupables d’avoir effectué le salut nazi : en voyant ce geste sur l’un des 80 écrans du PC sécurité (en tout, le Parc est équipé de 157 caméras), Corinne Moreau, procureur de la République, ne put réprimer un : « Tout ça est d’une grossièreté, d’une vulgarité… » Les 700 policiers mobilisés par la préfecture de police de Paris pour ce dispositif de sécurité renforcé ont passé une soirée sans incident majeur. Les 1700 supporters lensois, eux, sont sortis du stade une bonne heure après la fin du match, escortés par la police jusqu’aux portes de Paris. – |
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