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[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire
Guest_Ricardinho_supprimé
posté 14/01/2009 11:51
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Foot - L1 - Sessegnon devant le comité de visionnage

Réuni pour la première fois ce mardi au siège de la Fédération française de football, le comité de visionnage va étudier deux cas. Le premier concerne la simulation de Stéphane Sessegnon lors du match Bordeaux - Paris Saint-Germain (4-0), le deuxième, le tacle dangereux et non sanctionné de Carlos Bocanegra sur Walid Regragui pendant le match Rennes - Grenoble (1-0). Pour rappel, le comité peut saisir la commission de discipline avant ce soir minuit pour des faits de violence, de racisme, d'antijeu et de gestion disciplinaire.

l'équipe.fr
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Vasco
posté 14/01/2009 11:58
Message #62


Légende
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Kezman toujours « frustré »

Entré à cinq minutes de la fin du match, dimanche soir à Bordeaux, pour remplacer Ludovic Giuly, Mateja Kezman ronge toujours son frein. Le Serbe, aujourd'hui quatrième dans la hiérarchie des attaquants derrière Hoarau, Giuly et Luyindula, n'a pas souhaité s'étendre sur son cas personnel, lundi midi après l'entraînement. « Pas grand-chose n'a changé. Je suis toujours un peu frustré. On n'a pas parlé de ma situation avec le coach et il faut juste que je montre mes qualités sur le terrain ».

Arrivé il y a six mois au PSG en provenance de Fenerbahce (Turquie), Kezman n'a été titularisé qu'à deux reprises en championnat et a inscrit un penalty, contre Nantes, le 14 septembre dernier.

leparisien.fr
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And1
posté 14/01/2009 12:09
Message #63


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14/01/2009 11:56
Foot - L1 - Une altercation Chantôme-Colleu
Relégué sur le banc des remplaçants depuis le début de la saison, Clément Chantôme vit mal sa situation. Lundi, selon les informations du Parisien, le jeune milieu de terrain parisien a eu une altercation verbale avec l'entraîneur adjoint du club, Yves Colleu. Cependant, le joueur âgé de 21 ans devrait être titulaire ce mercredi contre Lens en quarts de finale de Coupe de la Ligue.


L'Equipe
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Bob
posté 14/01/2009 13:04
Message #64


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Football/Mercato
Le PSG pense au Mexicain Giovani

PARIS NE DEVAIT pas recruter lors de ce mercato d’hiver. Les dirigeants l’avaient laissé entendre à plusieurs reprises. A moins d’une bonne opportunité. Pourtant, ils ne restent pas inactifs.Selon nos informations,ils essaient de se faire prêter par le FC Barcelone le jeune Mexicain Giovani (19 ans), actuellement prêté à Tottenham. Charles Villeneuve, le président parisien, s’est rendu le week-end dernier en Angleterre. Si,officiellement,le but de ce déplacement était d’assister à Arsenal -Bolton(1-0) etde saluer son ami Arsène Wenger, le dirigeant du PSG s’est aussi rendu outre-Manche pour tenter de voir si ce transfert était réalisable.

Un concurrent pour Rothen ?

Le jeune attaquant,qui peut aussi évoluer dans le couloir gauche, ne joue presque pas en Angleterre (six apparitions lors de la première moitié de l’exercice actuel). Lors de la saison passée, il est apparu à 28 reprises sous le maillot de Barcelone, pour 3 buts inscrits. Avec Bojan, il était annoncé comme l’un des grands espoirs des Blaugrana. Mais si l’attaquant espagnol d’origine serbe a été conservé cette année et a prouvé qu’il avait le niveau pour être un titulaire du Barça, il a été conseillé à son ancien partenaire d’aller s’aguerrir ailleurs. Seul hic, malgré le statut actuel
de Giovani, le club de Joan Laporta ne semblerait pas très chaud à l’idée de prêter son attaquant.
Autre paramètre non négligeable, il n’est pas bon marché, ce qui représente un frein important pour le PSG du moment. Ce jeune joueur d’un petit gabarit (1,74met77kg) viendrait donc renforcer l’attaque parisienne si Paris parvenait à ses fins. Il serait un concurrent pour Jérôme Rothen dans le couloir gauche. Les dirigeants parisiens souhaitent en effet depuis plusieurs semaines consolider leur effectif sur les côtés.
Le mercato d’hiver ne devait pas être le tempo adéquat. Il pourrait finalement être plus actif que prévu. Et Giovani, même s’il reste encore méconnudu grand public, serait un atout non négligeable s’il réussit son adaptation, ce qui ne
semble pas être le cas actuellement en Angleterre. Au cas où cette piste devait échouer, Paris pourrait à nouveau penser au Mexicain pour l’été.

Arnaud Hermant


Le Parisien
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Vasco
posté 14/01/2009 15:56
Message #65


Légende
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Le Parisien du 14 jnaivier 2009
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Dix mois après, rien n’a changé…

L’ÉPOQUE, ce fut une affaire d’Etat ! Pourtant, dix mois après l’histoire de la banderole, c’est comme si rien ne s’était passé. Estimant qu’ils avaient respecté toutes les procédures de sécurité le 29 mars 2008 et qu’ils n’étaient en rien responsables du déploiement de la banderole, les dirigeants parisiens n’ont pasmodifié leur dispositif. Les soirs dematch, il n’y a par exemple pas de contrôles plus poussés. Le PSG assure simplement surveiller les locaux des associations et tout ce qui y est confectionné et, si nécessaire, s’engage à retirer les banderoles litigieuses.

Statu quo judiciaire

La dissolution des Boulogne Boys, décidée par le ministère de l’Intérieur le 17 avril, n’a pas non plus fait disparaître la frange la plus radicale des supporteurs. Les incidents lors du match de Coupe de l’UEFA PSG- Twente le rappellent. Selon une source proche du PSG, cette dissolution aurait même eu des conséquences néfastes.

Il est désormais plus difficile de «maîtriser » et de « négocier » avec cette tribune, composée d’indépendants. Mais chez d’autres, cette mesure semble efficace puisqu’ils préfèrent désormais se tenir tranquilles de peur de subir la même sanction. Les pouvoirs publics constatent d’ailleurs une diminution de la violence depuis le début de la saison. Une baisse également imputable aux bons résultats de l’équipe.

D’un point de vue judiciaire, c’est aussi le statu quo. Début mai, le PSG avait été condamné par la commission de discipline de la Ligue à ne pas disputer la présente édition de la Coupe de la Ligue. Cet été, le tribunal administratif avait jugé en référé que cette sanction était disproportionnée. Un jugement sur la forme (en attendant le fond), confirmé par le Conseil d’Etat, qui a permis au club de jouer cette compétition.

Enfin, les six mis en examen dans cette affaire sont également dans l’attente de leur procès dont la daten’est pas
encore fixée. L’enquête policière est désormais bouclée, le dossier se trouve entre les mains du juge d’instruction
du tribunal de Bobigny.


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Dans le Nord, on n’a pas oublié
«PÉDOPHILES, chômeurs, consanguins ». Plus de dix mois après, ces troismots inscrits sur la fameuse banderole ne laissent toujours pas indifférent dans les rues de Lens. Certains se disent toujours blessés, d’autres cultivent encore de la rancune envers les supporteurs parisiens. Une minorité, enfin, essaie de comprendre pourquoi des clichés nauséabonds continuent à coller à l’image des gens du Nord. André, 50 ans, est de ceux qui n’ont pas ci-
catrisé.
« Je suis fils, petit-fils et arrière-petit-fils de mineur, explique-t-il. Bizarrement, ce n’est pas le mot pédophile qui m’a le plus choqué. Ces horreurs, il y en a partout. Mais consanguin, je ne l’admets pas. Même si, dans le passé, il est exact que des paysans se mariaient entre eux pour conserver leurs terres… » La colère d’André n’est pas récente. Au lendemain de la finale, il avait distribué un tract intitulé « Ch’tis, défendez-vous ! » dans la grande artère de la ville.

Thomas, 25 ans, chargé d’affaires, metquelques secondes pourmonter en pression : « Rien que d’en parler, cela me remue encore, souffle-t-il. Cela nous amontré que, à Paris, il y a un regard hautain porté sur nous. C’est vrai que, dans la région, il y a eu l’affaire d’Outreau. Mais ce n’est pas une raison pour nous balancer des insultes débiles. » Bernard, le collègue de Thomas, auraitdûfaire partie des mille huit cents Lensois qui se rendront au Parc ce soir. Finalement, il y a renoncé. « Je neme sens pas en sécurité dans ce contexte, assure-t-il. Ici, dès qu’on évoque le PSG, les gens parlent de cette banderole. A Paris, à la moindre provocation, cela peut donc exploser. »

« A nous de mieux communiquer »

Attablés dans un restaurant, Thierry et Momo, deux directeurs financiers, essaient de pousser l’analyse au-delà
de la colère. « Associer Lens et les chômeurs n’a aucun sens, lâche Thierry. Dans le Nord, la région lensoise est moins touchée que d’autres par le chômage. Ici, cela fait trente ans qu’il n’y a plus de mineurs et on continue de nous coller l’image des corons. » Devant ces mots, Momo embraye. « Après tout, c’est un peu de notre faute si, à Paris, les gens pensent aux terrils et aux casques de mineurs quand on leur parle de Lens. Dans la foulée, ils embrayent sur les chômeurs et ensuite, avec l’affaire d’Outreau, le raccourci est vite fait. C’est aux habitants du Nord de mieux communiquer sur la vraie réalité de notre région. »

Arnaud, le patron du bar le Bollaert, s’est, lui aussi, forgé quelques certitudes. « Avec le recul, je réalise que beaucoup d’hommes politiques ont fait grossir cette histoire de banderole pour surfer sur la vague du film Bienvenue chez les Ch’tis. Et les supporteurs se sont jetés dessus pour oublier la défaite contre Paris. Soyons honnêtes, si Lens avait gagné, cette banderole aurait fait rigoler tout le monde. »


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« Je ne serai pas le méchant de l’histoire »

DANIEL LECLERCQ, directeur technique du RC Lens était de mauvaise humeur hier. « On veut me faire passer pour un provocateur », fulminait le directeur technique lensois joint au téléphone. Ses propos tenus lundi à propos du match PSG - Lens et des conséquences de la banderole anti-Ch’tis lui sont revenus en pleine figure. « On peut régler nos comptes en prenant une revanche sur la défaite », avait affirmé le Druide, selon qui le PSG ne devait « certainement pas » être inscrit dans cette Coupe de la Ligue 2008-2009.

Le Guen parle de maladresse

« Mais je ne parlais que de revanche sportive, assène-t-il aujourd’hui. Je ne suis pas dupe. Il y a de la politique derrière tout cela et c’est facile de dénaturer mes mots. Dans ma vie, je n’ai pas pris vingt cartons rouges et je ne me balade pas avec une mitraillette. Je ne serai pas le méchant de l’histoire. » Leclercq reconnaît néanmoins qu’au club tout le monde n’a pas saisi la subtilité de ses propos. « On m’en a parlé, avoue-t-il. Et si le président Martel me demande de ne plus parler à la presse, je me tairai. Pour l’instant, il ne m’a rien dit. » Paul Le Guen a réagi hier à ces propos mais n’a pas voulu accabler le directeur technique de Lens. « C’est une maladresse, estime l’entraîneur parisien. J’ai des relations courtoises avec Leclercq. Je ne trouve pas judicieux de dire ça avant le match. Je trouve normal qu’on puisse participer à cette compétition et j’ai le droit de le dire et de le redire. »

A Lens, la tendance est à l’apaisement. Le député-maireGuy Delcourt, qui a reçu des menaces de mort à la suite de cette affaire, a même renoncé à se rendre au Parc des Princes ce soir. « On m’a reproché de favoriser Paris parce que j’avais dit qu’il était anormal de faire porter le chapeau au PSG. Compte tenu de la pression qui pèse sur cette rencontre, je ne veux pas en rajouter, commente lemaire de Lens. D’ailleurs, Bertrand Delanoë (NDLR : maire de Paris) m’a appelé et m’a dit : Si tu vas au match, j’y vais aussi. Finalement, on s’est entendus pour ne pas assister à la rencontre. »
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Panenka
posté 14/01/2009 20:27
Message #66


Dieu tout-puissant
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Foot - L1 - Aucun rapport après visionnage

Réuni pour la première fois mercredi, le Comité de visionnage de la FFF a décidé de n'envoyer aucun rapport à la commission de discipline de la Ligue. «Aucun cas ne fera l'objet d'un rapport de saisine», a expliqué le secrétaire du comité, Rémi Harrel. «Pour être crédible, a expliqué l'ancien arbitre Claude Colombo, membre du comité, il ne fallait pas tomber le piège de trouver absolument un cas pour justifier notre existence.» Ni les gestes du Parisien Stéphane Sessegnon (éventuelle simulation contre Bordeaux) et du Rennais Carlos Bocanegra (tacle sur le Grenoblois Walid Regragui), ni l'exclusion du Nantais Mamadou Bagayoko (qui aurait bousculé l'arbitre de Monaco-Nantes Eric Poulat) ne feront l'objet d'un rapport transmis à la commission de discipline de la LFP, qui se réunit le jeudi et décide des sanctions à prendre.

Le geste de Sessegnon s'apparente plus à une «amplification» qu'à une «simulation», selon le mot de M. Colombo, car le défenseur girondin Mathieu Chalmé touche légèrement le dos du Parisien. «Si Chalmé n'avait pas mis la main et que Sessegnon fait le même geste (plonger dans la surface en exagérant le contact), ce n'aurait pas été la même chose», a précisé Rémi Harrel. Quant au tacle de l'Américain Bocanegra sur Regragui, «la blessure anime notre raisonnement, a expliqué M. Colombo, mais l'objectif premier du joueur est de tacler le ballon, d'ailleurs le ballon part à 90 degrés, preuve que le joueur visait le ballon».

Bagayoko risque gros
Le comité de visionnage n'a pas choisi d'apporter des informations complémentaires sur le cas de Bagayoko. «A partir du moment ou l'arbitre (Eric Poulat) en parle dans son rapport, a précisé M. Harrel, il devient difficile d'intervenir. Notre objectif était de visionner l'exclusion de Bagayoko dans un sens large, de savoir tout ce qu'il s'était passé avant, pour replacer ce geste dans un contexte.» Même sans rapport du Comité de visionnage, le cas de Bagayoko n'en sera pas moins étudié par cette commission, le Malien risquant jusqu'à six mois de suspension ferme.

L'incident avec M. Poulat est survenu à la 77e minute, alors que l'aribtre s'apprêtait à le sanctionner d'un carton jaune pour protestation. Le joueur a alors directement écopé d'un carton rouge. Facteur aggravant pour Bagayoko, celui-ci a déclaré lundi assumer son geste. «Je me suis un peu emporté contre l'arbitre, mais je l'avais déjà prévenu, a-t-il expliqué. Je lui avais dit que ça faisait deux ou trois attentats qu'Adriano (défenseur de Monaco) essayait de me faire. Au bout du quatrième, quand j'ai vu qu'il ne mettait pas de carton au Monégasque, ça m'a mis hors de moi.» Selon une source proche du club nantais, le président du FCN Waldemar Kita devrait personnellement faire le déplacement à Paris, jeudi, pour assurer la défense de son joueur. (Avec AFP)


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Vasco
posté 14/01/2009 21:45
Message #67


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Assez "lolant" comme on dit sur L'Equipe.fr...

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Foot - C. Ligue - Pas de banderole anti-Ch'tis

Aucune banderole en référence à la banderole anti-Ch'tis déployée lors de la dernière finale de la Coupe de la Ligue n'a été brandie au coup d'envoi du quart de finale de l'épreuve entre le Paris SG et Lens, mercredi au Parc des Princes. Le 29 mars dernier au Stade de France, une banderole «Pédophiles, chômeurs, consanguins, bienvenue chez les Ch'tis» déployée par les supporters parisiens, avait provoqué l'énorme polémique que l'on sait.
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Vasco
posté 15/01/2009 09:29
Message #68


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L'Equipe du 15 janvier 2009

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On tourne la page ?

La victoire du PSG sur Lens, dans un match sans histoire, permet de mettre un point final à l’affaire de la banderole.

PAS DE BANDEROLE, pas de penalty litigieux en fin de match, pas de polémique donc. Pas vraiment de spectacle non plus. Juste deux buts, un de Lens contre son camp et un autre au bout du temps additionnel, qui offrent à Paris une qualification dans une compétition qu’il a failli ne pas jouer. Au réveil, ce matin, Charles Villeneuve ne connaîtra pas les désagréments qu’avait vécus Alain Cayzac, son prédécesseur, le 30 mars dernier, au lendemain de la finale de la Coupe de la Ligue remportée contre Lens (2-1). Le président du PSG n’aura pas à faire le tour des plateaux télé et des radios pour présenter ses excuses à la suite d’une fâcheuse histoire extrasportive. Il se dira juste qu’il a sans doute passé des soirées plus agréables cette saison.
C’est sûr qu’après cette qualification parisienne pour les demi-finales, il n’y a pas vraiment de raison d’inviter qui que ce soit pour évoquer ce match. Ni les Parisiens, qui ont davantage profité de la faiblesse de leurs adversaires qu’étalé une supériorité technique indéniable, ni les Lensois, qui, manifestement, avaient plus l’esprit à la Ligue 2 qu’à un retour au Stade de France en 2009. Mais en concédant cinq buts sur les deux derniers matches, ils devront sérieusement solidifier leur défense s’ils souhaitent revenir au Parc des Princes la saison prochaine.
En restant chez lui hier, Daniel Leclercq, le directeur technique de Lens, avait au moins raison sur un point cette semaine. Parce qu’en déclarant lundi vouloir « régler des comptes » après l’histoire de la banderole anti-Ch’tis, il n’avait pas fait preuve d’une très grande adresse.

Les limites du duo Kezman-Luyindula

Balle au pied, ses joueurs ne se sont pas montrés beaucoup plus habiles : que ce soit devant les cages de Landreau ou devant les leurs, ils n’ont pas été frappés par l’inspiration. En moins d’une minute, Sidi Keita, par exemple, a démontré qu’il avait un sens du but particulier et a fait basculer la rencontre après un quart d’heure. Héritant d’un mauvais contrôle de Kezman en pleine surface, le milieu lensois a dans un premier temps perdu son duel face à Landreau. Sur l’action suivante, Paris héritait d’un corner. Rothen le frappait et Keita, à peine pressé par Luyindula, trompait son propre gardien.
Ce but de la poitrine était un coup de main appréciable pour les Parisiens. À aucun moment, même lorsqu’il a fini la rencontre avec quatre attaquants, Lens n’a donné le sentiment d’être en mesure de recoller au score. Et, dans ces conditions, le but de Clément – une frappe de quinze mètres –, en toute fin de match (90e + 3), ne revêt qu’un caractère anecdotique.
Après la claque reçue à Bordeaux (0-4) dimanche, le PSG avait besoin de se rassurer et ce genre de match lui permet au moins de retrouver la Ligue 1, dimanche prochain, l’esprit un peu plus zen. Il aura aussi permis à Paul Le Guen de tirer des enseignements précieux sur la profondeur de son banc. Le duo Kezman-Luyindula, qui offrait des perspectives intéressantes en 2008, a ainsi laissé entrevoir quelques limites hier.
Si le second est toujours aussi disponible à défaut d’être aussi efficace, l’attaquant international serbe a une bonne raison d’être optimiste pour l’avenir : il pourra difficilement être moins bon lors de ses prochaines apparitions. Ce ne devrait d’ailleurs pas être pour tout de suite. Il en aura peut-être l’opportunité en demi finales de la Coupe de la Ligue, début février, contre Bordeaux. Le PSG aura de son côté l’occasion de régler une autre histoire avec son adversaire.

RÉACTIONS

PAUL LE GUEN, l’entraîneur du Paris-SG, estime que son équipe ne sera pas favorite en demi-finales.

« Outsider contre Bordeaux »

« PARIS DÉFIERA donc Bordeaux au tour suivant…
– Bordeaux a affiché une nette supériorité, dimanche (0-4). Maintenant, on préférerait jouer à domicile pour nos supporters. Ils ont un gros effectif, surtout offensivement. Au match aller, on avait eu beaucoup de réussite. On sera outsiders.

– Qu’avez-vous pensé du match de votre équipe ?
– Je suis très content de ce qu’on a fait contre des Lensois agressifs, pleins d’allant. On a été efficaces. On a eu de la maîtrise même si on a été parfois maladroits techniquement. On a bien mené notre match. C’est important de se qualifier trois jours après un échec et on n’a pas encaissé de but.

– Vous aviez aussi remanié l’équipe avec des joueurs qui, pour certains, n’avaient pas joué depuis un mois.
– Ce n’est pas facile pour eux. On essaie de les entraîner. Certains ont mis un peu plus de temps à rentrer dans la partie. Il faut que je compte sur dix-huit ou vingt joueurs en cette fin de saison. On ne peut pas tout faire avec treize joueurs.

– En Championnat, vous ne changez pas d’équipe depuis dix rencontres. Ce match peut-il vous faire réfléchir sur la prochaine composition ?
– Je réfléchis tout le temps même si, effectivement, j’aligne la même équipe depuis dix journées. Pour dimanche, c’est encore trop tôt. J’ai le temps.

– Êtes-vous rassuré avant la réception de Sochaux, dimanche ?
– C’est bien d’aborder ce match avec la qualification. Il faut gagner. On reste sur un point en deux journées. Il faut bien récupérer car on laisse des forces dans ces matches. »–G. D.

Jean-Guy WALLEMME (entraîneur de Lens) :
« On voulait ne pas avoir de regrets, or on en a, car le contenu a été intéressant. On a eu une certaine maîtrise, mais sans savoir nous sublimer pour vraiment mettre à mal le bloc parisien. On prend le premier but sur un coup du sort et on a essayé de se révolter, mais on doit être beaucoup plus tueurs devant le but. » – L. Ha.

Sylvain ARMAND (Paris-SG) :
« Il faut retenir le fait d’avoir gagné après une sévère défaite à Bordeaux (0-4), de s’être rassurés défensivement en ne prenant pas de but. Ce n’était pas simple, sur une pelouse difficile à jouer. Kezman ? Il est en manque de confiance, tout simplement. Mais il ne s’est pas caché, même après son occasion ratée. C’est ce que nous sommes allés lui dire dans le vestiaire après le match. Retrouver Bordeaux en demi-finales nous permettra de montrer, j’espère, que notre lourde défaite là-bas était un accident. C’est pour moi la meilleure équipe française qu’on ait rencontrée cette saison, mais sur un match, on peut réussir quelque chose. Il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’à quatre points du 3e de L 1 et qu’il y a encore plein de choses à jouer, pour nous, cette saison. » – R. D.

Yohan DEMONT (Lens) :
« Après la défaite à Boulogne (1-3), le coach nous a secoués, car on avait vraiment fait un non-match en seconde période, à tous les niveaux. Là, on n’a pas été mauvais, mais il en faut bien plus pour battre Paris. On va pouvoir se concentrer sur la L 2 et cela fera peut-être du bien à certaines têtes. » – L. Ha.

Gervais MARTEL (président de Lens) :
« Je n’avais pas trop d’inquiétude quant aux incidents. Les deux publics se sont juste chambrés gentiment et j’espère qu’ils le feront la saison prochaine, ce qui signifierait qu’on est de retour en L 1. » – L. Ha.


PARIS-SG

LANDREAU (7) : décisif (13e), il a été parfait tout le long du match.
CEARA (6) : Boukari et Monnet-Paquet ont des jambes… Ceara en avait plus qu’eux.
Z. CAMARA (7) : malmené à Bordeaux, il fut irréprochable hier. Toujours bien placé, il a été le cauchemar des attaquants lensois.
M. SAKHO (6) : le grand espoir parisien fut d’abord fébrile avant de se rapprocher du niveau de Camara.
ARMAND (5) : il a pris des libertés et cela a failli lui jouer des mauvais tours.
PANCRATE (5) : une aide précieuse pour Ceara. Peu inspiré offensivement.
BOURILLON (5) : il n’avait pas joué depuis un mois. Cela s’est vu, surtout en première période.
CHANTÔME (5) : nerveux en début de match, il s’est libéré progressivement. En manque, il en a fait parfois un
peu trop. Remplacé par CLÉMENT (74e), qui a marqué le second but d’une belle reprise (90e + 3).
ROTHEN (6) : son pied gauche a encore été décisif (14e).
KEZMAN (3) : rien de bon, à l’image de cette occasion ratée à la 45e minute. Le mystère demeure et le Parc s’agace.
LUYINDULA(4) : du mouvement, des intentions, mais peu de choses réussies. Toutefois, un bon ballon offert à Kezman (45e) et un débordement qui amène le second but.

LENS

Keita à contre sens
L’HOMME CLÉ : Si. KEITA (Lens), 3
Peu utilisé en Championnat, le milieu international malien vit vraiment une saison difficile. Car hier soir, pour sa première titularisation depuis le 1er décembre contre Sedan (1-3), il a fait basculer le match en défaveur de Lens. À la 13e minute, il rata une grosse occasion juste avant de marquer contre son camp de la poitrine sur un corner de Rothen (14e). Auteur d’une prestation sans saveur, il fut remplacé par MAOULIDA (65e), qui a peu pesé.

RUNJE (4) : peu sollicité, il a fait une parade devant Rothen (29e), puis une autre devant Luyindula (90e + 3) qui n’a pas suffi. Passif sur le premier but (14e).
DEMONT (6) : costaud défensivement, il a tenté d’apporter devant et n’a jamais renoncé.
CHELLE (6) : solide dans le jeu aérien et présent dans les duels. Sauf sur le second but.
SARTRE (5) : éliminé une seule fois, par Kezman (45e), sans conséquence. Plutôt costaud.
RAMOS (4) : il n’a pas apporté offensivement et a souffert en fin de match.
Si. KEITA (3) : voir ci-dessus.
KOVACEVIC (4) : après une première période très décevante, il s’est moyennement repris.
MONNET-PAQUET (4) : trop effacé malgré sa bonne volonté.
ROUDET(5) : il a tenté d’animer le jeu par sa vivacité, avant d’être victime d’un tacle de Ceara. Remplacé par DOUMENG (54e), combatif mais peu en vue.
BOUKARI (4) : il a d’abord apporté sa puissance. Mais il s’est trop vite éteint.
JEMÂA (3) : peu servi, mais aussi peu mobile. Des choix peu judicieux.


Le Parc s’est bien tenu

IL Y A EU UNE TENTATIVE, une seule. Juste avant le coup d’envoi, des supporters de la tribune Auteuil ont essayé de déployer plusieurs morceaux d’une banderole qui faisait référence à Coluche, aux Guignols ou à Groland. On n’en saura pas plus sur les références que les fans parisiens voulaient utiliser hier soir pour justifier ou non leur humour très discutable du 29 mars dernier. Les stadiers ne les ont pas laissés déployer l’intégralité de leur slogan. Par la suite, il n’y a pas eu d’autre rappel de l’incident qui avait pollué la finale de la Coupe de la Ligue 2008. Ce Paris-Lens fut un match normal ou presque, avec son lot d’interpellations : quatorze en tout, le double si on ajoute celles imputables à l’introduction de fumigènes. Parmi les personnes arrêtées, un Lensois en état d’ébriété (2,3grammespar litre de sang) ayant dévoilé trop nettement son anatomie à un stadier parisien. Et, beaucoup moins drôle, deux fans nordistes coupables d’avoir effectué le salut nazi : en voyant ce geste sur l’un des 80 écrans du PC sécurité (en tout, le Parc est équipé de 157 caméras), Corinne Moreau, procureur de la République, ne put réprimer un : « Tout ça est d’une grossièreté, d’une vulgarité… » Les 700 policiers mobilisés par la préfecture de police de Paris pour ce dispositif de sécurité renforcé ont passé une soirée sans incident majeur. Les 1700 supporters lensois, eux, sont sortis du stade une bonne heure après la fin du match, escortés par la police jusqu’aux portes de Paris. –
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Vasco
posté 15/01/2009 11:18
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Le Parisien du 15 janvier 2009

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Paris tient sa revanche contre Bordeaux

Le PSG (L 1) a logiquement éliminé Lens (L 2), hier soir au Parc des Princes (2-0). Au prochain tour, le 4 février, les joueurs de Paul Le Guen seront opposés aux Girondins de Bordeaux, leur dernier bourreau en championnat.

C'EST une bonne nouvelle. Ce matin, au lendemain de la rencontre PSG - Lens, dernier quart de finale de la Coupe de la Ligue on ne parlera que de football. Hier soir, dans l’enceinte du Parc, les supporteurs des deux camps se sont correctement comportés et aucun incident n’a été à déplorer hormis les banales insultes par chants interposés. « Le public s’est chambré, ça fait vingt ans que ça dure avec les Parisiens, a relativisé le président lensois Gervais Martel. Et j’espère qu’on se chambrera encore la saison prochaine, ça voudra dire qu’on sera remonté en L 1 ! »

L’affaire de la banderole n’est désormais qu’un mauvais souvenir et tout le monde peut s’en féliciter. En ce qui concerne l’aspect sportif, retenons que le PSG s’est logiquement qualifié en s’imposant 2-0 et qu’il reste en course sur quatre tableaux. « Depuis le début de saison, on essaie d’aller le plus loin possible dans toutes les compétitions, on fait ce qu’on a dit », se félicite Paul Le Guen.

« On sera outsider »

Le 4 février, le PSG retrouvera donc Bordeaux en demi-finale. Le tirage au sort pour déterminer le lieu de la rencontre, cet après-midi (vers 16 heures en direct sur RMC), aura une importance considérable car, en Coupe de la Ligue, Paris a remporté 19 de ses 23 matchs au Parc des Princes. Après la débâcle du week-end dernier (4-0), inutile de rappeler la difficulté d’aller défier les Girondins sur leur terrain…« Si on doit aller à Bordeaux, on essaiera de faire mieux que la dernière fois, confie Le Guen. En championnat, on a eu de la chance aumatch aller, on a été écrasé au retour, on sera forcément outsider. »De son côté, Peguy Luyindula assure que, quel que soit le terrain désigné par le sort, « il y aura une soif de revanche ». Car la gifle reçue est encore dans tous les esprits. « Mais on a su relever la tête, poursuit l’attaquant. C’est bien après ce qui s’est passé dimanche. »

«On a bien su mener notre match face à une équipe de Lens qui a un gros potentiel offensif, estime Le Guen. On n’a pas pris de but, ça me va très bien. » Une analyse que les spectateurs n’ont pas forcément partagée. Car le spectacle offert s’est révélé assez terne. Loin d’être rayonnants, les Parisiens ont profité d’un but contre son camp de Sidi Keita (14e) avant de faire parler leur expérience. Si les titulaires habituels n’ont rien perdu de leur crédit, Kezman, consternant, ne peut pas en dire autant. Le but de Clément, dans les arrêts de jeu, a donné au score une ampleur relativement injuste pour les Lensois. Une fois de plus, les Ch’tis ont quitté la capitale le coeur gros. Mais, cette fois, leur honneur n’a pas été sali. C’est l’essentiel.


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La fête n’a pas été gâchée

TANT de craintes pour rien. Aucun incident majeur n’est venu gâcher hier la rencontre. Le dispositif de sécurité (700 policiers et 280 stadiers, soit une centaine de plus que d’habitude), a certainement dissuadé les fauteurs de troubles potentiels. Le PSG avait voulu faire de ce match une grande fête. Mission réussie.

A quelques minutes du début de la partie, la tension est pourtant palpable. Le PC de sécurité du Parc des Princes, surnommé la Bulle, dans lequel les policiers et le service de sécurité du club cohabitent, visionnent attentivement les images qui défilent sur la centaine d’écrans de télévision. Le stade possède une centaine de caméras qui surveillent les supporteurs.Une quinzaine d’autres couvrent l’extérieur du stade de la porte de Saint-Cloud à la porte d’Auteuil.

Une autre banderole était prévue

Alors que, sur le terrain, l’arbitre s’apprête à donner le coup d’envoi, desmorceaux de banderole appa- raissent sur le hautde latribuneAuteuil.Dans leur précipitation, les supporteurs ont déployé les morceaux de tissu à l’envers. A peine parvient-on à lire « Guignols », « Groland » ou encore « Coluche ». « On la retire, nos stadiers sont dessus », lance Jean-Philippe d’Hallivilée, le Monsieur Sécurité du PSG. En moins de deux minutes, la banderole disparaît sans laisser le temps aux spectateurs de comprendre le message. En réalité, il était inscrit : « Groland, Guignols, Canard enchaîné, Coluche. Tous interdits de stade ? » laissant entendre que ces caricaturistes avaient utilisé les clichés sur les gens du Nord sans provoquer un scandale national. Un amalgame avec les auteurs de la banderole que l’on peut juger douteux.
Quelques secondes plus tard, l’un des agents signale le lancement de fumigènes dans cette même tribune. Aussitôt, les caméras tentent d’identifier les coupables. Puis, le calme revient, la tension retombe. Pendant le match, les agents de police continuent de garder un oeil attentif sur les écrans de télévision. Les 1 700 supporteurs lensois sont particulièrement surveillés.

« Certains sont assez alcoolisés », explique-t-on. En cas d’incidents graves (saluts nazis ou bagarres), des agents de la BAC (brigade anticriminalité) en civil présents dans les tribunes sont habilités à interpeller les potentiels fauteurs de troubles. Au total, il y a eu une dizaine d’interpellations de supporteurs lensois et parisiens, dont certaines ont eu lieu après la rencontre.
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Vasco
posté 15/01/2009 12:41
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PÉGUY LUYINDULA :« J'ESSAIE JUSTE DE M'ÉCLATER »

S'il n'a pas marqué mercredi soir face à Lens, Péguy Luyindula a contribué à la victoire et à la qualification du PSG. Une nouvelle soirée positive pour l'attaquant parisien qui s'affirme encore un peu plus comme le joker de luxe de Paul le Guen.

Péguy Luyindula, le PSG s'est qualifié pour les demi-finales de la Coupe de la Ligue après sa victoire face à Lens. Une bonne chose de faite…

Mission accomplie en effet. On est qualifié et c'est une bonne chose. C'est surtout bien après ce qui nous est arrivé dimanche soir (ndlr : défaite 4-0 à Bordeaux). On a essayé de relever la tête et l'essentiel était de se qualifier. On a été sérieux et on a obtenu ce qu'on cherchait.

Comment jugez-vous la prestation de l'équipe face aux Lensois ?
On a été un peu gêné par le sable sur la pelouse (ndlr : pour éviter le gel). Ce n'était pas facile mais on a essayé de s'adapter. C'est surtout dans les petites combinaisons que c'était difficile car le ballon accélérait un peu. Après, certains joueurs alignés n'avaient pas joué depuis un petit moment donc il a fallu que tout le monde se mette à niveau physiquement. Cela peut expliquer certaines petites périodes de flottement mais dans l'ensemble, on a été assez solide et on s'est procuré quelques occasions. On aurait pu marquer d'autres buts mais encore une fois, le plus important était la qualification.

Mateja Kezman a passé une soirée difficile avec les sifflets du Parc des Princes. Avez-vous parlé avec lui ?
En fait, je parle tout le temps avec lui. On s'entend bien, on discute beaucoup, on rigole… On a effectivement évoqué ces sifflets mais pas seulement ça. Ce genre de chose arrive et on sait qu'un footballeur connaît toujours des moments difficiles. Il est au courant de ça mais il est costaud et ça va aller.

Une équipe type s'est dessinée et ça devient difficile pour lui de jouer…
C'est dur pour tout le monde de jouer ! Ce n'est pas simple d'être constant et productif tous les week-ends. Pour lui comme pour les autres. Il faut juste essayer d'être à niveau pour postuler à une place de titulaire.

Cela se passe plutôt bien en revanche pour vous…
Comme l'a dit Zoumana Camara, c'est comme si on me donnait 90 minutes de liberté à chaque fois que je joue. J'essaie juste de m'éclater et de me dépenser.

Comment vivez-vous ce rôle de joker ?
Je n'ai pas de rôle défini dans ma tête. Je suis plutôt dans l'esprit de quelqu'un qui a envie de s'imposer et de jouer tout le temps. A chaque fois qu'on me donne l'opportunité de le faire, je me défonce.

« La défaite à Bordeaux a fait mal »

Estimez-vous avoir suffisamment votre chance ?
Qu'est ce que je pourrai bien estimer ? Je vais essayer de vous donner une belle réponse car là, je n'ai rien en tête… (rires) Bon, je n'estime rien en fait !

Cette lourde défaite à Bordeaux est-elle oubliée ?
On n'a pas trop le choix ! On essaye de passer à autre chose et d'aller de l'avant en restant très concentré. C'est une défaite qui a fait mal mais une fois qu'on aura enchaîné trois ou quatre victoires, ce match sera oublié.

Vous allez retrouver les Girondins en demi-finale. Avec un sentiment de revanche ?
Oui, forcément un petit peu. Ce ne serait pas normal de vous dire le contraire. On a envie de se rattraper et surtout de faire un autre match face à cette équipe. Ce sera un nouveau contexte et on verra bien ce qui se passera.

Le tirage au sort sera peut-être déterminant…
Personnellement, ça m'est égal. C'est toujours bien de recevoir mais je ne vais pas attendre spécialement ce tirage au sort.

Le prochain match face à Sochaux sera important, le PSG n'ayant pris qu'un point lors des deux dernières journées…
On va essayer de rester dans une position confortable au classement. Ça fait deux matchs sans victoire donc on a besoin de points pour rester accroché au wagon des leaders.

On sait que le PSG aime le rôle d'outsider. Cela ne sera pas le cas face à Sochaux…
Ce sera difficile en effet ! Mais bon, on a aussi gagné des matchs en étant favori…
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Jasonlives
posté 15/01/2009 17:08
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Foot - C.Ligue - Paris recevra Bordeaux en demie

La belle entre Bordeaux et le Paris Saint-Germain aura finalement lieu au Parc des Princes. Le tirage au sort, pendant l'émission Luis Attaque sur RMC, en a ainsi décidé.

L'autre match offrira une très belle opportunité aux Niçois puisqu'ils joueront à domicile contre Vannes. Les demi-finales se disputeront les 3 et 4 février.

Le programme des demi-finales :
Paris Saint-Germain - Bordeaux (au Parc des Princes)
Nice - Vannes (au Stade du Ray)


Yes! popcorn.gif


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Quand on arrive en Ligue des Champions
Un petit tour et puis s'en vont
C'est plus facile quand on paye
Olympique de marseille!

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paseric
posté 16/01/2009 09:24
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Le Parisien du 16 janvier 2009
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Du rififi au conseil d’administration

ILS NE SONT PLUS que huit au conseil d’administration du PSG. Jérôme de Metz, administrateur choisi par Walter Butler lorsque le patron de Butler Capital Partners a racheté le club en avril 2006 avec Colony Capital et Morgan Stanley, a démissionné de son poste. Cette information ne serait pas d’une importance déterminante si elle n’était motivée par des raisons qui dénotent certaines tensions au sein des dirigeants parisiens. Jérôme de Metz, président de MBO Partenaires, une société de gestion de fonds, est en désaccord avec la politique menée par Sébastien Bazin, patron de Colony Capital Europe, à la tête du club parisien.
Villeneuve cherche toujours des investisseurs
Dans un courrier envoyé aux actionnaires, aux autres administrateurs mais aussi à la direction parisienne, M. de Metz a justifié son départ. Il reproche le manque de gouvernance et les nombreux dysfonctionnements dans la gestion du PSG: en premier lieu, les déficits importants et récurrents. Selon d’autres sources, il aurait souhaité connaître avec plus de précision les comptes du PSG, ce qui lui aurait été refusé. Enfin, Jérôme de Metz, lié à Alain Cayzac, aurait moins d’affinités avec Charles Villeneuve et regretterait le manque d’intérêt du secteur pro pour l’Association PSG en charge de la branche amateurs du club.
Contacté, Jérôme de Metz, dont la société possède une loge au Parc des Princes, n’a pas souhaité expliquer sa décision. Sa démission intervient alors que Sébastien Bazin a décidé — à moins qu’il n’ait été contraint de procéder ainsi — de couper les vannes d’approvisionnement du club depuis l’été dernier. Depuis qu’il a racheté les parts de Walter Butler en janvier 2008, Colony Capital est seul pour assumer la destinée financière du PSG. Morgan Stanley et Butler Capital Partners, respectivement actionnaires minoritaires à hauteur de 33,33 % et 4,2 %, ne participent plus aux investissements.
En interne, Charles Villeneuve se plaint de ne pas avoir assez de moyens pour recruter et développer le club comme il l’entend. Le week-end dernier, l’ancien patron des Sports de TF 1 a rencontré en Angleterre les propriétaires de Manchester City, qui est détenu par l’un des membres de la famille régnante d’Abu Dhabi. Le président parisien cherche toujours des investisseurs susceptibles d’entrer dans le capital du PSG et d’apporter de l’argent frais. Dans les prochains mois, Paris en aura bien besoin.
Arnaud Hermant


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Mateja Kezman au bord du gouffre

IL EST RESTÉ longtemps dans un coin du vestiaire. Silencieux, tête basse, Mateja Kezman a juste tendu la main à ses partenaires venus le réconforter. Seul Charles Villeneuve et surtout Peguy Luyindula, sonmeilleur ami dans l’équipe, ont trouvé les mots pour le sortir de son mutisme. « Il traverse une phase un peu difficile, alors j’essaie de l’aider comme je peux », confiait l’ancien Lyonnais en quittant le Parc.
L’attaquant serbe a encore passé une soirée très difficile mercredi. Avant la pause, il rate une occasion énorme à dix mètres de Runje. Ses défenseurs soulignent son excellent contrôle orienté ; ses détracteurs, de plus en plus nombreux, sont consternés de le voir incapable de cadrer. Kezman est dans une mauvaise passe qui dure depuis cinq mois.
Paul Le Guen refuse de s’étendre sur le sujet. « Je n’ai pas l’habitude de commenter les performances individuelles, vous êtes libre de juger », a lancé l’entraîneur parisien après le match. Pourtant, en début de saison, quand Hoarau ratait occasion sur occasion, Le Guen n’a cessé de lui renouveler sa confiance publiquement. Deux poids, deux mesures ?
« Il ne baissera pas les bras, (...) il sait que le président le soutient »
Venu au PSG pour en devenir l’atta quant vedette, Mateja Kezman est aujourd’hui numéro quatre, derrière Hoarau, Giuly et Luyindula. En perte totale de confiance, il sent que Le Guen a des doutes sur lui. « Il n’a pas de problème avec le coach et comprend ses choix, corrige l’un de ses proches. Le Guen a trouvé son équipe et n’a pour l’instant pas de raison de changer. Mais Mateja se dit aussi que, s’il jouait avec les titulaires plutôt qu’avec les jeunes en coupe, ce serait plus facile de montrer sa vraie valeur. Il ne baissera pas les bras, notamment parce qu’il sait que le président le soutient. »
Preuve de sa motivation, il a demandé hier au préparateur physique de lui concocter un programme sur mesure. Kezman et le PSG n’ont pas l’intention de se séparer cet hiver. Les deux parties feront le point en fin de saison. La situation pourrait être insolite, puisque l’attaquant est prêté par Fenerbahçe et que son option (qui dépend uniquement du maintien du PSG en L 1) va être automatiquement levée. En juin, Paris va donc débourser 3 M pour un joueur dont il pourrait essayer de se débarrasser au plus vite.
Laurent Perrin


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Paris - Bordeaux en Coupe de la Ligue
LE TIRAGE au sort des demi-finales de la Coupe de la Ligue, hier sur RMC, a dé cidé que Nice recevrait Vannes (L 2) et que le PSG accueillerait les Girondins, vraisemblablement le 4 février. Une bonne nouvelle donc pour les Parisiens qui pourront compter sur leurs supporteurs pour effacer le revers essuyé à Bordeaux dimanche (4-0). « Cela offre un match excitant, se réjouit Paul Le Guen. Après nos deux premières confrontations (NDLR : victoire 1-0 et défaite 4-0), les Girondins sont logiquement favoris. Mais avec l’appui de notre public, nous aurons nos chances. Notre objectif est de conserver notre trophée. » De son côté, Laurent Blanc se désole de ce tirage. Il se déplacera en effet cette semaine-là à deux reprises, une fois à Paris donc, et quatre jours plus tard à Marseille. « Paris aura une grosse envie de montrer un autre visage », prévoit-il,méfiant.
S.D.M. et S.R.


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PSG Express
 Hier. Décrassage pour les titulaires face à Lens (footing et soins). Physique pour les autres, puis opposition disputée à sept contre sept, à laquelle l’entraîneur Paul Le Guen a participé.
 Aujourd’hui. Entraînement à 10 heures, au camp des Loges.
 Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier.
 Infirmerie. Arnaud (ge-enou).
 Rendez-vous. PSG - So-ochaux, 21e journée de L 1, dimanche 18 janvier à 17 heures, au Parc des Princes (en direct sur Foot +).
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Vasco
posté 16/01/2009 14:55
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Interview Foot365 de Fabirce Pancrate

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Ma priorité est Paris

Même s’il n’a pas encore conquis une place de titulaire indiscutable au PSG, Fabrice Pancrate a regagné la confiance de Paul le Guen. Au point que l’ancien Manceau souhaite prolonger avec le club de la Capitale.

Fabrice Pancrate, vous aviez quitté le PSG l’an dernier, prêté à Sochaux en raison du manque de confiance de Paul le Guen. Et vous retrouve cette année dans les plans de votre entraîneur…
Il y a eu une période où j’ai eu besoin de m’évader parce que je n’avais pas de temps de jeu. J’étais dans un environnement qui n’était ni bon pour moi, ni pour le club. Les déboires qui ont eu lieu contre Tel-Aviv en Coupe d’Europe m’avaient affecté et j’ai eu envie de prendre l’air. Je suis donc parti six mois en prêt à Sochaux. Cela m’a fait du bien. C’était une bouffée d’air frais pour pouvoir mieux revenir à Paris. Et je n’avais rien à perdre. A mon retour, je me suis entraîné avec sérieux et cela a fait évoluer l’opinion des dirigeants à mon égard.

Avez-vous senti ce changement vis-à-vis de Paul Le Guen ?
Oui, c’était crescendo. Je sentais que les choses évoluaient en bien et surtout qu’on louait mon travail apporté au cours de la préparation. Je n’ai pas eu de baisse de forme. Cela n’a fait que confirmer ce que les dirigeants pensaient de moi par la suite.

Avez-vous songé à un éventuel départ à votre retour de prêt de Sochaux ?
Ce n’était pas prévu comme ça. J’avais eu un entretien avec l’entraîneur lors de la reprise. Il m’avait dit qu’il ne s’opposerait pas à mon départ si j’avais quelque chose de concret car je n’entrais pas dans ses plans. Mais tout a tourné en ma faveur : j’avais peu de pistes, je travaillais bien aux entraînements et certains joueurs ne sont pas arrivés, comme Briand. Du coup, je suis resté dans le groupe.

Est-ce devenu plus facile psychologiquement ?
Je suis un joueur qui ne se pose pas trop de questions. Je ne me prends pas trop la tête. Je suis dans un autre état d’esprit qu’avant. Je joue au football et il y a des choses bien plus difficiles dans la vie. Quand j’entrais sur le terrain, je n’avais qu’une seule chose en tête : tout donner pour l’équipe. Je faisais abstraction des avis des uns des autres, des sifflets du début de saison… Ça ne m’a pas affecté. Au contraire, j’étais tranquille et serein. Ça se voyait sur le terrain. Certains ont changé d’avis et ils m’encouragent. Ça fait plaisir.

« Une osmose dans le vestiaire »

On a l’impression qu’il y a une ambiance positive dans le groupe parisien cette saison…
C’est vrai que dès le début de saison, on sentait qu’il y avait une osmose dans le vestiaire avec l’arrivée de Claude (Makelele) et Ludo (Giuly). Le groupe vivait différemment malgré les résultats. On rigolait, on se chambrait. Il n’y avait pas d’appréhensions par rapport à ce qui nous attendait. L’amalgame entre les jeunes et les anciens a fait que ça a bonifié la vie du groupe. Les anciens on apporté leur expérience du très haut niveau. On sentait que s’il y avait un truc à faire, c’était cette année. On ne savait pas qu’on allait être à cette place aujourd’hui. Maintenant, il ne faut pas griller les étapes car rien n’est fini. Mais nous ne sommes pas surpris de cette première partie de saison.

Du coup, avec ces bons résultats, auriez-vous été déçu d’avoir quitté le PSG ?
C’est clair. On ne pense plus à partir car plus que jamais, s’il y a un truc à faire à Paris, c’est le moment. Il ne faut pas se voiler la face : si on veut faire quelque chose, c’est cette année. En fin de saison, je suis en fin de contrat donc je ne sais pas si je serai là pour la suite. Un joueur ne maîtrise pas tout. On discute mais avec le contexte économique, les actionnaires hésitent. Je sais que pour ma part, je suis à fond avec le PSG pour démarrer cette deuxième partie de saison. Après, arrivera ce qui arrivera. Mais en tous cas, je défendrai les couleurs du club de mon mieux.

Donc si Paris vous propose un contrat qui tient la route, vous resterez au PSG ?
Si on s’entend sur un contrat qui me satisfait et satisfait le club, je continuerai. C’est ma priorité par rapport aux autres contacts que je suis susceptible d’avoir. Le club sait ce qu’il a à faire.

« Ma priorité, c’est Paris »

Vous parliez de crise. Cela rend-il les transferts beaucoup plus complexes ?
Oui, c’est plus complexe. On voit toujours l’aspect football. Mais il faut bien se rendre compte que l’aspect économique joue beaucoup dans un club. Aujourd’hui, heureusement que les résultats sont là car cela permet au club d’attirer peut-être d’autres sponsors et investisseurs pour l’année prochaine.

Les négociations pour votre prolongation de contrat traînent-elles ?
Non. Verbalement, on parle depuis début août. Mais concrètement, nous n’avons démarré les discussions que depuis une semaine. Ça ne traîne pas.

Si les négociations venaient à s’éterniser, est-ce que les noms de Hull ou Everton auraient plus de résonance dans votre tête ?
On ne sait pas si ce sont de vrais contacts. Ce sont des clubs qui sont venus me voir jouer mais tout le monde peut venir te voir jouer. Concrètement, ce sont des choses qui sont vraiment grossies. Je ne peux pas avoir d’avis sur le futur car je n’ai pas approfondi ces pistes-là. Je sais qu’ils sont venus me voir jouer et qu’ils ont un avis favorable à mon sujet.

Vous ne faîtes donc pas d’un départ à l’étranger une priorité ?
Aujourd’hui, ma priorité est Paris. J’ai connu des saisons difficiles et ça serait idiot de ma part de manquer ce qui est possible de prendre ici. A la fin de saison, je ne sais pas… Au 31 janvier, je ne sais pas non plus. C’est complexe. Je sais que je suis à 100% au PSG mais le reste, je ne maîtrise pas. Mais ça ne trotte pas dans ma tête. Je n’ai pas envie de gamberger. Je fais mes matchs et tout ce qu’il y a à prendre, il faut le prendre.
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Golazo
posté 16/01/2009 16:29
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Foot - L1 - PSG - Clément : «Leur bloc sera bas»

Le Paris-SG est «énervé après (avoir pris) un 4-0 et a envie de corriger ce qui s'est passé à Bordeaux». C'est ainsi que Jérémy Clément a résumé l'état d'esprit des joueurs du PSG avant la réception de Sochaux, dimanche. Il y aura de la méfiance. Pour le jeune milieu, la venue des Doubistes peut ressembler au match contre Valenciennes le 21 décembre dernier (2-2).

«Sochaux est dans les bas fonds du classement. Je pense qu'ils vont venir pour prendre minimum un point. Leur bloc va être très bas, ils vont jouer serrés, ils vont nous laisser le ballon, ce sera à nous de trouver les solutions. Contre Valenciennes on a commis deux erreurs qui ont été déterminantes». «Rassurés» par la victoire contre Lens en Coupe de la Ligue (2-0), les Parisiens «visent les bonnes places» pour la deuxième partie de la saison. - Avec Ch. M. (au Camp des Loges)



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Biz Markie
posté 17/01/2009 00:56
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Sammy Traoré a prolongé

Contrat - vendredi 16 janvier 2009 à 18:54

Sammy Traoré a prolongé son contrat d'un an avec une option d'un an pour une saison supplémentaire.
En fin de contrat à l'issue de la saison, le défenseur central auteur d'une bonne première partie de saison a ainsi prolongé son bail dans la capitale.

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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

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(Sacha Guitry)
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Dante
posté 17/01/2009 08:39
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Villeneuve met la pression sur l’actionnaire du PSG
Dans une lettre envoyée aux administrateurs du PSG, Charles Villeneuve, le président parisien, réclame plus de pouvoirs. Et ne manque pas d’égratigner au passage Colony Capital, l’actionnaire majoritaire du club.
Arnaud Hermant | 17.01.2009, 07h00

Au PSG, en ce moment, les courriers sont à la mode. Après la lettre de Jérôme de Metz expliquant sa démission de son poste d’administrateur révélée dans nos éditions d’hier, c’est Charles Villeneuve qui en a envoyé une avant-hier. La missive du président parisien, en recommandé avec accusé de réception, datée du 15 janvier, a été reçue hier matin par les actionnaires et administrateurs, dont Sébastien Bazin, Walter Butler, Annie Lhérithier, ancienne conseillère de Jacques Chirac à l’Elysée, Alain Cayzac, Guillaume Kuperfils et Christophe Chenut, tous deux membres du conseil d’administration.
Cette lettre a fait l’effet d’une bombe parmi les responsables du club de la capitale. « C’est hallucinant, du jamais-vu », dit l’un d’eux.
Sur trois pages, d’un ton solennel, l’ancien chef des Sports de TF 1 ne se prive pas pour égratigner Sébastien Bazin, l’actionnaire majoritaire du club, qui l’a personnellement choisi il y a un peu plus de sept mois. Contacté, Colony Capital n’a pas souhaité s’exprimer mais se dit toutefois « étonné aussi bien sur le fond que sur la forme ».
Dans ce courrier dont nous vous révélons les passages les plus saisissants , Charles Villeneuve affiche sa volonté de disposer à l’avenir des moyens qu’il juge nécessaires pour mener à bien sa mission.

Des critiques envers Bazin. Villeneuve reproche au patron de Colony Capital Europe, de ne pas avoir tenu certains engagements : « Il faut que la société (le PSG) soit à même de répondre aux engagements financiers et aussi d’investir dans un projet qui puisse porter le club au niveau d’ambitions qui m’a été exprimé lors de mon engagement. » Il va encore plus loin en disant : « Je ne vois pas en effet comment nous pouvons continuer sur le mode de fonctionnement actuel de la société. Celui-ci doit être modifié sans plus de délai. » Villeneuve souhaite « une maîtrise directe et un accès en temps réel à toutes les informations, et notamment aux tableaux prévisionnels de trésorerie. » En clair, le dirigeant du club veut être un président avec de réels pouvoirs.

Une volonté de reprise en main. A la lecture de sa lettre, il ressort que Villeneuve ne dispose pas des prérogatives qu’il espérait. Il se consacre au domaine sportif, mais sans argent. Ce qui, pour lui, limite considérablement son action. Et, sur le plan administratif, c’est Philippe Boindrieux, le directeur général, qui est en première ligne. Et cela ne semble pas du goût de l’ex-journaliste. « Je vais prendre les décisions pour être un président-directeur général de plein exercice (…), peut-on lire. C’est moi, désormais, qui aurai l’autorité sur la préparation de l’ordre du jour et la convocation du conseil d’administration, sur l’ensemble des personnels et des collaborateurs et qui serai l’interlocuteur unique du club avec les actionnaires. » Ces dernières lignes visent explicitement Boindrieux, qui n’hésite pas à en référer directement à Colony Capital sur certains sujets sans passer par Villeneuve. Mais ce dernier, qui perçoit près de 350 000 € par an pour sa fonction, va plus loin dans la dénonciation de ce qu’il juge être des dysfonctionnements : « Le comité informel qui exerce la direction effective de la société auquel je n’ai jamais été invité à participer devra cesser toute ingérence. » Cinglant.

Un besoin urgent d’argent. Comme Jérôme de Metz, Villeneuve s’inquiète de la situation financière du PSG : « J’appelle votre attention sur notre obligation de préparer la société à une augmentation de capital à bref délai (NDLR : ces trois mots sont soulignés) lui permettant de répondre aux échéances à court terme. » Sont visés les quelque 7 M€ qu’il faudra verser en fin de saison pour finir de payer les transferts de Sessegnon et Kezman (environ 4 et 3 M€). Il faudra aussi posséder des fonds pour simplement faire tourner la boutique et combler un futur déficit. Le patron du PSG enchaîne en écrivant que, « dans les jours qui viennent, je vais m’attacher à prendre la mesure exacte des besoins en capitaux pour faire face aux charges et passifs et pour financer un plan de développement ».
Pour cela, il prévoit de mener un audit général pour lequel il souhaite être « assisté par des personnes compétentes pour conduire ces travaux ».
Villeneuve et Bazin vont désormais devoir s’expliquer. Ce sera au plus tard demain à l’occasion de PSG - Sochaux.

le parisien
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parano
posté 17/01/2009 09:05
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PARIS-SG - SOCHAUX (demain)
Paris au complet
Paul Le Guen dispose d’un groupe au complet pour la réception de Sochaux, à l’exception de Loris Arnaud (convalescence genou droit). Le PSG s’entraîne à huis clos en fin d’après-midi au Parc des Princes. – R. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara, Z. Camara, S. Traoré ou Sakho, Armand– Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen – Giuly, Hoarau.

Sochaux dans la continuité
Francis Gillot devrait selon toute vraisemblance aligner dimanche au Parc l’équipe qui vient de s’imposer face à Saint Étienne (1-0). Teddy Richert (tendon d’Achille) ne s’est pas entraîné avec le groupe depuis le début de semaine et a dû se contenter de faire de l’entretien physique et des soins. Pitau (malade jeudi) a rejoint le groupe hier matin, tout comme Birsa (contracture). Stéphane Dalmat a effectué une partie des exercices mais le capitaine sochalien sera tropjuste pour envisager un retour demain à Paris. – C. M.
L’équipe probable : J. Gavanon – J. Faty, Perquis, Afolabi, Jokic – Isabey, Pitau (cap), Carlao, Maurice-Belay – Sverkos, Erding.

L'Equipe
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parano
posté 17/01/2009 09:41
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Comment va réagir Colony Capital ?

QU’A CHERCHÉ à faire Charles Villeneuve en envoyant ce courrier cinglant aux actionnaires et administrateurs du PSG ?Cette sortie s’apparente-t-elle à un coup de force pour prendre le pouvoir ? Ou s’agit-il d’une menace d’abandon de poste de la part de l’ancien journaliste, s’il n’obtient pas de Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire, les moyens qu’il attend ?
Une première chose est sûre, Charles Villeneuve semble avoir été marqué par la récente lettre de démission de Jérôme de Metz, un des administrateurs du club. Les deux hommes se seraient entretenus cette semaine pour évoquer le sujet. Joint hier, le président du PSG n’a pas souhaité expliquer les raisons de sa démarche. Seconde certitude, Villeneuve n’évoque à aucun moment dans sa lettre une éventuelle démission. Par le passé, il a cependant laissé entendre qu’il pourrait ne pas continuer la saison prochaine au cas où il n’obtiendrait pas de garanties financières.
Dans son entourage, on assure que Villeneuve avait prévenu Bazin qu’il allait procéder ainsi. Inquiet de l’état financier du club, le président du PSG n’apprécierait pas de ne pas être vraiment au courant de certains dossiers internes comme, par exemple, le départ de Laurent Platini, juriste du club. « Charles n’a pas fait ça contre quelqu’un, affirme-t-on parmi ses intimes. Il veut aider le club à tirer vers le haut et souhaite faire dans le secteur administratif ce qu’il a fait sur le plan sportif. » Reste à connaître la réaction de Bazin. Que va faire le propriétaire du club ? Se séparer de celui qu’il a nommé il y a quelques mois à peine où fermer les yeux sur ce qui s’apparente à une remise en cause de son autorité ? « Sébastien ne va pas se précipiter pour décider », explique-t-on dans son entourage. N’empêche, il n’a visiblement pas apprécié cette manière de procéder. « Je ne sais pas s’il était au courant. En tout cas, c’est très maladroit. Villeneuve oublie qu’il n’est pas actionnaire mais président, dit-on chez Colony. Il voit Sébastien (Bazin) toutes les semaines et peut participer à toutes les réunions, elles ont lieu au Parc. » Alors que les résultats sportifs sont en net regain cette saison, cette nouvelle affaire tombe mal.

A.H.

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REPERES

-21 avril 2008. Démission d’Alain Cayzac.
-27 mai 2008. Charles Villeneuve est nommé président du PSG.
-21 juillet 2008. Après Lilian Thuram (qui devra renoncer pour des problèmes cardiaques) et Ludovic Giuly, Charles Villeneuve réussit un troisième gros coup : Claude Makelele signe au PSG. Colony Capital n’a pourtant pas donné d’argent pour le recrutement.
-10 octobre 2008. Les relations entre le président et l’entraîneur se tendent. Villeneuve dément l’arrivée de Didier Deschamps mais demande à Le Guen « des résultats et du beau jeu ».
-5 novembre 2008. Lors de l’inauguration du nouveau centre d’entraînement, Sébastien Bazin répond aux journalistes et s’impose en seul vrai patron du club ! Il renouvelle son soutien à Paul Le Guen et recadre Charles Villeneuve en lui rappelant qu’il n’a pas à rechercher de nouveaux investisseurs : « Le rôle d’un président est de gérer le club, pas de pas de gérer son actionnariat. »

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PSG EXPRESS

-Hier. Exercices devant le but et tennis-ballon.
-Aujourd’hui. Entraînement à 17 heures au Parc des Princes à huis clos.
-Suspendu. Jérôme Rothen face à Caen (22e journée de L 1), le 31 janvier.
-Infirmerie. Arnaud (genou).
-Rendez-vous. PSG - Sochaux, 21e journée de L 1, demain à 17 heures au Parc des Princes (Foot +).
-Précision. A la suite de l’article intitulé « Du rififi au conseil d’administration » paru hier dans nos colonnes, la direction du PSG précise : « Si Charles Villeneuve s’est effectivement rendu en Angleterre le week-end dernier, ce fut à titre privé et non professionnel. Il n’y a par ailleurs rencontré aucun dirigeant de Manchester City ou membre de la famille régnante d’Abu Dhabi et ne cherche pas d’éventuels futurs investisseurs pour le club. » Nous maintenons nos informations.
-PSG - Bordeaux, demi-finale de Coupe de la Ligue, se disputera mercredi 4 février à 20 h 45 au Parc (en direct sur France 3).

Le Parisien
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Schultzy
posté 17/01/2009 21:39
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Le Guen «patient» sur son sort

La lettre que Charles Villeneuve a adressée aux administrateurs du Paris-SG, vendredi, n'a pas laissé Paul Le Guen indifférent. «Bien sûr que ce qui se passe dans les instances du club m'intéresse, je suis entraîneur, a réagi Le Guen, samedi. J'en ai parlé aux joueurs avant l'entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match (samedi contre Sochaux). La priorité, c'est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire certains rappels».

Sur son cas personnel, Le Guen, qui est en fin de contrat, a tout juste lâché : «Je n'ai pas d'impatience, je suis en contrat jusqu'au 30 juin et je me sens bien ici». Entre Charles Villeneuve, le président, et Sébastien Bazin, l'actionnaire mis en cause, c'est plutôt le second qui serait le plus prompt à proposer une prolongation à son entraîneur. - Avec Ch. M.
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Biz Markie
posté 18/01/2009 05:20
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Le PSG dans une situation explosive

Alors que Paris accueille Sochaux, un relégable, le club parisien est déchiré par une guerre interne qui oppose le président Charles Villeneuve à Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal. La rupture semble irrémédiable.

Christophe Bérard et Arnaud Hermant | 18.01.2009, 07h00

Cet après-midi, au Parc des Princes, le PSG va livrer deux matchs. Le premier sur le terrain. On veut parler de la réception de Sochaux, actuel 18 e et premier rélégable. Entre la frustration d’un nul à domicile contre Valenciennes (2-2) pour clôturer l’année 2008 et la claque à Bordeaux (4-0) pour reprendre le championnat, le PSG a donné un coup de frein à sa belle dynamique.
Sportivement, tout cela ne ressemble pas encore à un problème. Juste à l’ombre d’un doute. Mais il est évident que si Paris ne s’imposait pas tout à l’heure face aux Sochaliens, il faudrait employer des mots plus forts pour décrire la situation parisienne.
Mais c’est évidemment le second match parisien, en coulisses celui-là, qui va concentrer toutes les attentions. Il se joue entre Charles Villeneuve, le président du PSG, et Sébastien Bazin, le représentant de l’actionnaire principal du club. Ce match-là ne se dispute pas avec un ballon mais les tacles sont tout aussi appuyés. Charles Villeneuve en a donné le coup d’envoi dès jeudi en envoyant, comme nous le révélions hier, une lettre recommandée avec accusé de réception aux administrateurs du club pour réclamer plus de pouvoirs au sein du club. Une démarche réfléchie, préparée depuis quelques jours, mais qui a heurté de nombreux administrateurs sur le fond comme sur la forme.

« Sébastien Bazin est comme un fou »


« Ce procédé est choquant, peste un administrateur. Sébastien Bazin est comme un fou. Personnellement, je serais favorable à une ligne dure car tout ceci est inadamissible. » Une folle rumeur a même circulé hier annonçant la destitution immédiate de Charles Villeneuve dans la soirée. Pas si simple. « En quarante-sept ans, je n’ai jamais pris une décision dans la précipitation, a simplement lâché Sébastien Bazin. Je ne m’exprimerai pas avant demain ou mardi. »
Dans l’entourage du patron de Colony Capital Europe, on ne dément pas que Bazin soit entré dans une colère froide à la lecture de la lettre rédigée par Charles Villeneuve. « Il est très énervé, explique-t-on. Villeneuve ne fait pas que se couvrir par rapport à la démission de Jérôme de Metz (NDLR : l’un des administrateurs du club qui vient de quitter le club en stigmatisant la gestion de Colony Capital). » Du coté de l’actionnaire principal, on cherche à comprendre pourquoi Villeneuve s’est ainsi lancé dans une démarche aussi provocatrice. « A-t-il trouvé un repreneur ?, s’interroge-t-on à haute voix au sein de Colony Capital. Manifestement, le puzzle de Villeneuve est en train de lentement se mettre en place. Mais il n’y a désormais plus de climat de confiance. Or il en faut pour fonctionner. Jusqu’à présent leur relation n’était pas très compliquée. »
Dans le camp d’en face, on répond n’avoir jamais obtenu de réponses à deux questions essentielles et naturelles pour qui occupe le poste de PDG : 1. Comment va-t-on payer le passif ? 2. Comment va-t-on trouver les moyens du développement futur du club ?
Ce matin, le point de rupture ne semble pas très loin. Hier, les deux hommes ne se sont même pas parlé. Ils se croiseront aujourd’hui au Parc dans une ambiance qui promet d’être glaciale. Chez Colony, où avaient lieu hier soir d’intenses discussions, on dit réfléchir à toutes les éventualités, c’est-à-dire maintenir Villeneuve ou le congédier. Mais quel serait alors le profil du successeur et sa marge de manoeuvre ?
Hier soir, Paul Le Guen a bouclé son point presse en évoquant la situation en interne : « J’ai toujours pensé que Paris et Marseille sont deux clubs à part, admet Le Guen du bout des lèvres. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer d’avis. J’en ai parlé aux joueurs avant l’entraînement, ça me semble logique, mais je leur ai demandé de se concentrer sur le match. La priorité, c’est de jouer et il ne me semble pas inutile de faire ce rappel. » Mettre le feu sur le terrain plutôt qu’en coulisses, voilà une bonne idée.

LA PHRASE

« Sébastien Bazin est en colère. Pour fonctionner, il faut de la confiance, or là, maintenant, il n’y a plus de climat de confiance. »
Un proche de Sébastien Bazin, actionnaire majoritaire du PSG

Le Parisien


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Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.

Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être
(Sacha Guitry)
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