[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
Bienvenue invité ( Connexion | Inscription )
[Club] Revue de presse, Seulement les articles de la presse, aucun commentaire |
08/03/2015 09:44
Message
#6481
|
|
Coeff 7 UEFA Groupe : Rédacteurs Messages : 72,915 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Une répétition presque parfaite Les Parisiens, de nouveau leadeurs, ont attendu les dernières minutes pour se mettre à l'abri. Il faudra autant de volonté mais sans doute plus de réalisme mercredi contre Chelsea. Le plan s'est donc déroulé sans accroc. Quatre jours avant d'affronter Chelsea, le PSG s'est défait sans souffrir du RC Lens. Dominateurs dans des proportions jamais atteintes cette saison (29 tirs au total dont 16 cadrés), les Parisiens, privés de cinq titulaires au coup d'envoi, ont toutefois réussi à se faire un peu peur. A dix minutes de la fin, leur marge était minimale après la réduction du score des Lensois signée Touzghar (2-1 jusqu'à la 80e). Mais Matuidi et Pastore, entrés en cours de match, se sont chargés de donner plus d'ampleur au résultat final. Seul point noir de cet après-midi, l'efficacité offensive est toujours en berne. Une efficacité à parfaire... Comme face à Lyon et Monaco ces dernières semaines, le PSG s'est procuré des occasions à la pelle. Mais Bahebeck, Ibrahimovic et Lavezzi se sont régulièrement emmêlé les pinceaux. Dans le viseur de Laurent Blanc : Ezequiel Lavezzi, auteur d'un spectaculaire raté hier. « S'il manque la même occasion à Chelsea, je serai énervé et je ne serai sans doute pas le seul... » Avant ce match de championnat, l'Argentin n'avait que peu de chances d'être titulaire à Londres. Désormais, la probabilité est quasi nulle. ...mais une soirée tranquille Grâce à ce succès, le 15e de la saison en Ligue 1, le PSG s'est emparé provisoirement de la tête en attendant le résultat du match de Lyon à Montpellier ce soir. Une récompense assez symbolique, sans doute, mais acquise sans douleur. C'est peut-être là l'essentiel. « Il s'agissait d'un match d'entraînement pour le PSG, résume l'entraîneur lensois Antoine Kombouaré, de retour au Parc trois ans après son licenciement. Espérons que cela leur servira mercredi. » « Autre satisfaction, en dehors des trois points et du fait de reprendre la tête, nous n'avons pas de nouveaux blessés », complète Laurent Blanc. Toujours privé de Lucas, Cabaye et Aurier, le coach pourra ainsi compter sur un groupe de 18 ou 19 joueurs à Chelsea. La concurrence promet d'être féroce. Quelle équipe pour mercredi ? « On bascule dans la préparation du match contre Chelsea, rappelle Blanc. Je l'ai écrit sur le tableau dans le vestiaire à la fin du match. J'espère que les joueurs le comprendront. Même si c'est samedi soir et qu'il y a plein de choses à faire sur Paris, un petit restaurant et voilà... » Une simple boutade ? Cela ressemblait plutôt à une permission de minuit. Quant au onze de départ prévu à Londres, il se dessine assez nettement... dans l'esprit de l'entraîneur. « J'ai presque mon équipe en tête, souffle Blanc. Il y aura un choix à faire entre David Luiz et Thiago Motta, mais celui-ci en appelle d'autres (NDLR : en défense centrale et au poste de latéral droit). » Une manière comme une autre de brouiller les pistes. Le match contre Mourinho a déjà commencé. Citation PSG 4-1 Lens Mi-temps : 1-0. Spectateurs : 42 000. Arbitre : M. Bien. Buts. PSG : David Luiz (43e), Ibrahimovic (60e, s.p.), Matuidi (80e), Pastore (82e). Lens : Touzghar (68e). Avertissements. Lens : Baal (31e), Nomenjanahary (43e), Gbamin (72e). PSG : David Luiz (90e + 2). PSG : Sirigu - Van der Wiel, Camara, David Luiz, Maxwell - Verratti (Pastore, 67e), Thiago Motta (Matuidi, 72e), Rabiot - Bahebeck (Cavani, 67e), Ibrahimovic (cap.), Lavezzi. Entr. : Blanc. Lens : Riou - Gbamin, Landre, Kantari, Baal - Chavarria, Cyprien (Bourigeaud, 66e), Le Moigne (cap.), Nomenjanahary (Mandiani, 34e) - Touzghar, Guillaume (Coulibaly, 65e). Entr. : Kombouaré. LES BUTS 43e : sur un coup franc plein axe, à plus de 25 m, David Luiz arme une frappe du plat du pied droit avec rebond qui trompe Riou sur sa gauche. 1-0. 60e : après une faute dans la surface sur Van der Wiel, l’arbitre siffle un pénalty, transformé en force par Ibrahimovic. 2-0. 68e : Coulibaly décale Baal sur sa gauche, qui centre à ras de terre. Touzghar jaillit et marque du droit. 2-1. 80e : centre de Pastore côté droit, Cavani est trop court, mais Matuidi se jette au second poteau pour marquer du gauche. 3-1. 82e : Pastore s’appuie sur Ibrahimovic, qui lui remet d’une superbe louche. L’Argentin reprend de volée et envoie le ballon dans le petit filet. 4-1. LE FAIT DU MATCH 67e : l’entrée en jeu de Pastore, passeur puis buteur, a permis au PSG de s’imposer largement, alors que Lens avait réduit le score à la 68e. Citation Verratti a encore été le patron du jeu Un peu suffisant avant la pause, le PSG a ensuite concrétisé sa très large domination. 5,5 Sirigu Soirée paisible. Un seul véritable arrêt (17e). Ne peut rien sur le but encaissé. 4,5 Van der Wiel Imprécis (25e, 29e) et peu disponible, il a été décevant en première période. Il obtient par la suite le pénalty du 2-0 et touche la barre en fin de rencontre (89 e). Mais il est loin de Baal pour l'empêcher de centrer sur le but lensois. 6 Camara A chaque fois que Blanc fait appel à lui, le doyen du groupe répond présent. Un peu en difficulté sur la meilleure situation lensoise de la première période (17 e), il s'est ensuite montré vigilant et a coupé à bon escient plusieurs ballons. 6 David Luiz Il n'est pas brésilien pour rien. Auteur d'un superbe enchaînement contrôle poitrine-retourné acrobatique juste au-dessus de la barre de Riou (33e). Il inscrit le premier but sur coup franc direct mais oublie dans son dos Touzghar sur la réduction du score lensoise. Averti (90e + 2). 6 Maxwell Le latéral gauche n'a pas souffert pour contenir les rares offensives sang et or. Un bon retour devant Guillaume (53e). 7 Verratti L'Italien a évolué dans son registre : des récupérations et des passes bien senties qui, sans un manque d'adresse de ses partenaires, auraient été décisives (14e, 52e). Remplacé par Pastore (67e), qui délivre la passe de la troisième réalisation et inscrit la quatrième (83e). 5,5 Thiago Motta Pour son retour après trois semaines d'absence, la sentinelle a été à son aise. L'opposition lensoise ne l'a pas non plus contraint à trop d'efforts. Un bon galop d'essai avant Chelsea. Suppléé par Matuidi (72e), qui inscrit le troisième but des Parisiens au terme d'une belle contre-attaque (80e). 6 Rabiot Le milieu relayeur a livré une prestation correcte. Lance parfaitement Ibra en profondeur (18e). Beaucoup d'activité mais encore quelques maladresses et approximations (62e). 4 Bahebeck Pour sa troisième titularisation en L 1, l'international Espoirs a presque tout raté. A joué à l'envers toute la rencontre. Remplacé sous les sifflets par Cavani (67e). 6,5 Ibrahimovic Un but sur pénalty (60e) et une passe décisive d'une louche inspirée pour Pastore. En termes de statistiques, sa soirée est réussie mais, dans le jeu, il a gâché pas mal de situations par manque de détermination (18e). Avait frappé sur la barre quatre minutes avant. 6 Lavezzi A nouveau titulaire, l'Argentin a été précis sur ses centres ou coups de pied arrêtés. Mais il a été repris in extremis alors que le but lui était grand ouvert (52e). Une tête cadrée (89e). A Lens, malgré de la bonne volonté et de la discipline, le collectif est apparu trop limité pour contrarier le PSG, malgré un sursaut lors du retour à 2-1. L'arbitre, M. Bien (6), a tenu le match et a accordé un pénalty justifié au PSG. Citation 29 Le PSG n'a jamais autant frappé qu'hier soir en direction du but adverse, cette saison en Ligue 1 : 29 tirs, dont 16 cadrés. Citation EN DIRECT DU PARC Nasser Al-Khelaïfi a chaleureusement salué Antoine Kombouaré à l'issue de la rencontre. Ils ont collaboré six mois de juillet à décembre 2011 avant que le coach ne soit remercié, alors que Paris était leader de L 1. Les deux hommes ont conservé des relations cordiales. Le PSG a décidé de privatiser un hôtel afin de préparer au mieux son 8e de finale retour de Ligue des champions mercredi contre Chelsea. La délégation parisienne séjournera au Bentley Hotel, qui se trouve dans le quartier de Kensington. Guillaume Leroy, le directeur des relations médias du PSG arrivé en septembre 2012, va quitter le club à la fin du mois de mars. Son successeur n'est pas encore trouvé. Citation « On peut penser à Chelsea en toute sérénité » David Luiz, défenseur du PSG Le défenseur Brésilien, premier buteur de la soirée, se réjouit de cette large victoire avant le déplacement à Chelsea, son ancien club. Le PSG a préparé de la meilleure manière son déplacement à Chelsea... DAVID LUIZ. C'est un très bon résultat. On a contrôlé tout le match, on s'est créé beaucoup d'occasions et on a marqué quatre buts. Nous nous améliorons à chaque rencontre, et c'est tant mieux car les grands rendez-vous arrivent. On peut désormais penser à Chelsea en toute sérénité. Pouvez-vous nous raconter votre but ? Avant le match, j'avais regardé comment le gardien avait l'habitude de se déplacer. J'ai essayé de mettre le ballon hors de sa portée. Et ça a fonctionné. Ibrahimovic et moi, on s'entraîne tous les deux à tirer les coups francs. Et, sur le moment, on choisit lequel va tirer. C'est une question de feeling. Que ressentez-vous à l'idée de revenir à Stamford Bridge ? J'ai vécu de grands moments là-bas. J'ai été très heureux à Chelsea avec qui j'ai gagné beaucoup de titres. Je m'attends à disputer un match difficile, de très haut niveau entre deux gros clubs avec de grands joueurs de chaque côté. Je suis donc chanceux. Les deux peuvent encore se qualifier. Quel est le secret pour gagner à Chelsea ? Les grands matchs se jouent sur des détails. Il faudra travailler cela, être prêt, à 100 %. Que pouvez-vous nous dire sur cette équipe que vous connaissez bien ? Ils font une grande saison. Ils défendent très bien et ont de super joueurs. Mais je connais surtout mon équipe. On va essayer de marquer là-bas, jouer comme on sait faire. Il faudra avoir un bon plan de jeu et l'appliquer de la meilleure manière possible pour réaliser une grosse performance, comme on a su le faire à l'aller. Qui de vous ou de Thiago Motta évoluera au milieu ? C'est un grand joueur qui a une énorme expérience. C'est donc une bonne nouvelle qu'il soit de nouveau disponible. Pour moi, ce qui compte, c'est d'être dans l'équipe qui débutera. Je donne mon maximum, quelle que soit la position. Pensez-vous que José Mourinho va tenter de faire quelque chose de spécial ? Il va essayer de gagner le match. C'est tout. Mais ce n'est pas tout à fait un entraîneur normal, non ? Si ce n'est pas un entraîneur normal ? Je n'en sais rien. C'est vous qui le dîtes, pas moi. Citation Quatre jours pour préparer le choc Les affaires courantes de la Ligue 1 ont été expédiées avec brio hier. Désormais, le PSG est tourné à 100 % vers Chelsea et le match mercredi. Ibrahimovic et ses partenaires ont quatre jours pour préparer au mieux ce 8e de finale retour de Ligue des champions, ô combien important. Aujourd'hui et demain, dans leur cocon du camp des Loges, priorité sera donnée à la récupération. Et le staff va s'attacher à soulager les organismes. « Là, on va penser à bien récupérer, souligne Blaise Matuidi. On a la chance d'avoir un effectif assez fourni, le coach a pu faire tourner cette semaine. C'est intéressant, on va aller à Londres avec un maximum de fraîcheur. » Le capitaine Thiago Silva a par exemple assisté au succès des siens des tribunes. Quant à Yohan Cabaye, il pourrait en profiter pour terminer sa convalescence et faire son grand retour dans le groupe depuis sa blessure contre Caen, le 14 février dernier. La gestion de la fatigue des organismes sera un paramètre essentiel dans le choc face au club londonien. Les Blues de Mourinho ne jouent pas ce week-end et bénéficient d'une semaine de repos pleine depuis leur succès à West Ham (1-0) mercredi. Ce manque de fraîcheur des Parisiens pourrait être compensé par la dynamique de la victoire. Les hommes de Laurent Blanc ont fait le plein de confiance et de buts, un détail jamais anodin avant un défi majeur sur la scène européenne. « C'était important de marquer quatre fois et de s'imposer largement avant un match aussi important que Chelsea, confirme Javier Pastore. On est pressés d'être à mercredi. Ce match, on l'attend depuis longtemps. On ira (à Londres) avec beaucoup de foi. On voudrait qu'il arrive tout de suite. La clé, c'est de jouer comme si on jouait au Parc des Princes, en pratiquant notre jeu. » -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
|
|
09/03/2015 07:04
Message
#6482
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation « On dit que je ne suis pas brésilien » MAXWELL , le latéral d’un Paris-SG qui se déplace à Stamford Bridge mercredi (1-1 à l’aller), se confie sur son caractère peu expansif. Et évoque ses expériences à travers l’Europe. Le meilleur ami de Zlatan Ibrahimovic est un footballeur discret. Rare dans les médias, le latéral du Paris-SG, passé par l’Ajax Amsterdam (2001-2006), l’Inter Milan (2006-2009) et le grand FC Barcelone (2009-2012), cache, à trente-trois ans, une personnalité aussi riche que son parcours. « Il n’est pas comme les autres Brésiliens. Ce n’est pas une bête de scène, pas le mec qui a besoin de partir en vrille régulièrement», écrit à son sujet Ibra dans son autobiographie, « Moi, Zlatan Ibrahimovic», parue en 2011. Le joueur avec le plus gros palmarès actuel en Ligue 1 est un Brésilien qui préfère rester dans son coin, une force tranquille qui a connu une grande douleur dont il garde une trace sur la peau. « DANS LE VESTIAIRE, on vous surnomme “le Suédois ” parce que vous adorez le sauna. Vous ne correspondez pas à l’image du Brésilien… – En fait, je suis une personne très simple, timide aussi. Quand tout le monde fait des blagues, je participe en riant plutôt qu’en parlant. Mon éducation est ainsi. Les Brésiliens dansent partout tandis que moi, je reste plus tranquille. C’est pour cela qu’on dit que je ne suis pas brésilien, mais j’ai la tête, le coeur et le sang brésiliens. Cela viendrait de votre éducation, à votre avis ? – Mon père était ingénieur et ma mère professeure. Toujours très durs. Ils m’ont appris qu’il fallait toujours beaucoup travailler, faire du mieux possible, respecter les autres. Et j’ai quitté la maison très jeune pour vivre seul, ça a fait de moi quelqu’un de timide et de réservé. Un de vos deux grands frères est décédé en 2002 dans un accident de voiture, six mois après votre arrivée à Amsterdam, à dix-neuf ans. Comment avez-vous vécu ce drame ? – (Il baisse les yeux.) Très difficilement, très difficilement. C’est une douleur qui ne passera jamais. J’ai cherché de la force chez mes amis, dans la famille qui restait. J’ai vécu comme mon frère aurait aimé que je le fasse. La vie continue, c’est aussi ce que j’ai appris. Après ce drame, vous vous êtes fait tatouer le bras. Que dit votre tatouage ? – (Il remonte sa manche, dévoilant un tatouage en forme de parchemin.) Il dit qu’un frère est le lien le plus fort avec le passé et le futur. C’est un hommage pour celui qui est parti mais aussi pour celui qui reste. Ils sont toujours à mes côtés. Vous avez vécu aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne et en France. Lequel de ces pays vous a semblé le plus proche de votre personnalité ? – Les Pays-Bas. Parce que tout y est très organisé et tout le monde est traité de la même manière. Il n’y a pas de différence entre les gens qui ont de l’argent et les autres. Les Néerlandais sont des gens éduqués et sérieux. Surprenant pour un Brésilien… – C’est vrai que la culture néerlandaise m’a énormément surpris au tout début, elle est très différente de la brésilienne. J’ai découvert un climat très froid, avec des gens également un peu plus froids. Les amitiés ne se font pas facilement, mais elles sont très fortes, encore aujourd’hui. Dans son autobiographie, Zlatan Ibrahimovic dit que vous l’avez beaucoup aidé à ce moment-là... – Je lui ai ouvert la porte de ma maison quand il en a eu besoin et, peu à peu, nous nous sommes liés d’amitié, nous avons échangé des forces et nous nous sommes motivés pour réussir et nous accoutumer à cette vie, au club, à la ville. Entre Milan et Barcelone, vous avez découvert plusieurs facettes du foot européen. Qu’avez-vous appris en tant que footballeur ? – Que l’Italie est un pays très défensif (rire) ! Là-bas, ça ne compte pas de bien jouer ; le plus important, c’est de gagner. La mentalité d’un joueur change pour devenir celle d’un gagneur. À Barcelone, en revanche, j’ai retrouvé plus ou moins le même système de jeu qu’à l’Ajax. Guardiola aimait gagner les matches en jouant très bien. L’équipe était magique, c’était une période incroyable. Ce fut une école de foot pour moi. Guardiola faisait très attention aux petits détails, c’est ce qui a fait la différence lors des matches importants. Techniquement, j’ai beaucoup appris parce que j’ai joué avec des grands footballeurs qui t’obligent à t’améliorer chaque jour. Je me suis éclaté, j’ai recommencé à jouer plus pour le plaisir que pour les résultats. Et nous avons gagné beaucoup de titres. » Le Paris-SG et Maxwell sont tombés d’accord depuis plusieurs jours sur une prolongation de contrat d’un an. Le latéral gauche brésilien, arrivé de Barcelone en janvier 2012, s’engagera jusqu’en juin 2016 pour un salaire brut mensuel de 400 000 €. Mais, avant de signer, Maxwell doit attendre que son agent, Mino Raiola, qui a obtenu sa licence aux Pays-Bas, obtienne une « autorisation d’exercice » de la Fédération française. Ce qui devrait être bientôt le cas. D. D. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
10/03/2015 07:17
Message
#6483
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation « Il faut du concret » THIAGO SILVA, le capitaine parisien, revenu à son meilleur niveau, assure ne jamais avoir évolué dans une équipe aussi forte que le PSG. D’où sa conviction que Paris peut et doit se qualifier demain à Londres. Le coude de Dimitar Berbatov a laissé des traces. Thiago Silva, le capitaine du PSG, promène un beau cocard sous l’oeil droit, stigmate de son duel contre l’attaquant de Monaco en quarts de finale de la Coupe de France, mercredi dernier (2-0). Laissé au repos samedi en Championnat face à Lens (4-1), Thiago Silva croit beaucoup dans les chances de qualification de son groupe à Chelsea (1-1 à l’aller), demain, en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions. Après une première partie de saison très compliquée, agrémentée d’une blessure à la cuisse, dans la droite ligne de sa Coupe du monde ratée au Brésil, « O Monstro » est de retour à son meilleur niveau depuis janvier. Hier midi, il a accepté juste après l’entraînement d’évoquer cette année 2014 si particulière et ses espoirs pour l’avenir. « SUR VOTRE COMPTE Instagram, juste après Noël, vous aviez posté une vidéo où vous chantiez dans le vestiaire du Camp des Loges. Peut-on dater votre retour en forme physique, mais surtout psychique, de cette période ? – Nous, les Brésiliens, quand nous rentrons au pays pour une semaine, deux ou trois jours même, cela nous fait un bien fou. On oublie un petit peu le foot. On va à la plage avec nos enfants, on passe du temps en famille. C’est une cure de jouvence. À Noël, mais surtout après la Coupe du monde, ma famille a été d’un soutien immense. Je n’étais pas très bien sur le terrain jusqu’à la trêve. Les fêtes de fin d’année m’ont complètement changé. Avec l’appui du club, des coéquipiers, je suis aujourd’hui de retour à mon niveau. Quel a été votre processus pour vous reconstruire ? – Après tous les matches, à la maison, j’ai regardé ce que je faisais de bien et de moins bien. Je pense être un joueur de qualité ( il sourit ) mais j’ai besoin de revoir à la télé ce que je peux améliorer. Souvent, j’entends des choses très dures à l’égard des joueurs. Si cela arrive à un jeune, il peut s’effondrer, mais mon expérience m’a donné un petit peu plus de tranquillité pour penser, travailler encore plus et revenir au top. Cette année 2014 a été spéciale. Aimeriez-vous l’oublier ? – Elle a été spéciale et surtout difficile. C’était le rêve de tous les Brésiliens de gagner la Coupe du monde à la maison et on perd la demi-finale contre l’Allemagne 7-1 ! Ce match était insensé. J’avais besoin de l’oublier, mais c’était difficile, parce qu’il est en permanence dans ma tête. Parfois, j’y repense. C’est dur, mais cela me donne aussi des forces pour travailler. Après un match comme celui-là, si tu restes à la maison avec la tête dans le sac, c’est impossible de revenir. Or, je pense qu’après la Coupe du monde et jusqu’à Noël, je suis resté un peu dans cet état-là. Et puis il y a eu un déclic. Comment est-il arrivé ? – Quand tu traverses une période aussi difficile, tu as besoin de temps pour récupérer. Mentalement, je pensais que tout était terminé après la Coupe du monde. Puis il a fallu revenir à Paris pour tout recommencer. Je pensais chaque jour à la Coupe du monde. C’était très difficile. Puis je me suis blessé contre Naples ( 11 août, cuisse droite ). J’ai fait une grosse erreur en disputant ce match amical, et ç’a été encore plus dur pour moi. Mentalement surtout. Mais le club m’a beaucoup aidé, le président aussi. Nasser est souvent venu me voir, il m’a envoyé des messages ( il mime des textos ), on parlait beaucoup. Il m’a toujours dit : “Thiago, tu es le meilleur ! ” Aujourd’hui, nous parlons beaucoup moins parce que je n’en ai plus besoin ( sourire ). Laurent Blanc vous a également soutenu publiquement. On vous a d’ailleurs vu le saluer après votre but contre Toulouse (3-1, 26 e j.)... – Je me souviens d’une conférence de presse où un journaliste lui a demandé pourquoi il continuait de me faire jouer alors que je n’étais pas à mon niveau. Le coach a répondu : “Thiago Silva ? C’est le meilleur défenseur central du monde ! ” Il m’a accordé toute sa confiance et il m’a donné la force pour revenir. Quant à ce but, je suis allé le voir parce que ce matin-là, justement, il m’avait dit que j’avais besoin de marquer. Lors du match précédent, j’avais eu deux occasions que je n’avais pas transformées. L’équipe a-t-elle progressé depuis son arrivée à Paris ? – On a effectué un travail de très bonne qualité avec lui. Si nous sommes l’unique équipe européenne encore engagée sur quatre fronts cette année, c’est aussi grâce aux qualités du staff technique. Il accorde beaucoup d’attention à tous les joueurs. Rendez-vous compte que l’on joue tous les trois jours, c’est difficile ! Parfois, tu as besoin de faire tourner parce qu’untel ou untel est fatigué. Or, il fait toujours de bons choix pour l’équipe ou pour la confiance de ceux qui ne jouent pas beaucoup. Le PSG a-t-il atteint sa plénitude ? – Je pense que oui. Le groupe du PSG, cette année, est très fort même si on doit améliorer notre rendement devant le but. L’année dernière contre Chelsea, on a gagné 3-1 à la maison et paradoxalement, je pense que l’on a moins bien joué que cette année où on a fait match nul (1-1). C’est pour ça que je suis très confiant pour ce match retour. On imaginait pourtant le PSG se détacher en Championnat. Êtes-vous surpris par la résistance de Lyon et de l’OM ou estimez-vous que vos résultats sont moins flamboyants ? – Sincèrement, je pensais que cette année serait plus facile que l’an passé… Finalement, elle est beaucoup plus difficile. C’est important pour le pays qu’il y ait des équipes capables de gagner le Championnat. Mais Lyon et Marseille ont eu l’avantage de ne pas disputer la Coupe d’Europe. Quand vous avez quatre compétitions, ça plaît aux joueurs, au club, mais ça oblige parfois à changer d’hommes, de tactique et ça peut compliquer la saison. Mais je suis très confiant. On sera là jusqu’à la fin, il le faut car Lyon et Marseille vont continuer et Monaco arrive doucement… Allez-vous être champion ? – J’espère ( rire ). Mais ça ne dépend pas que de nous. Nous avons déjà rencontré deux fois Lyon et on ne peut donc pas lui reprendre des points dans des confrontations directes. En tout cas, on va supporter un petit peu Marseille lors du prochain match ( rire ). D’abord, il faudra aller à Chelsea... – C’est LE match de la saison. La motivation en Ligue des champions n’est pas la même qu’en Championnat. Si on joue tous les matches de Championnat comme ceux de C 1, on les gagne tous, je pense. Mais ce n’est pas comme ça... Pourquoi une telle différence ? – Je ne sais pas… L’atmosphère du stade, la tension, l’adversité sont différentes. Contre Chelsea, au Parc à l’aller, l’atmosphère était vraiment très bonne. C’était la première fois que je ressentais ça. Quand les supporters sont comme ça, sur le terrain, tout devient plus facile. D’accord, on n’a pas gagné mais on est tombés sur un extraordinaire Courtois. Je pense que c’était notre meilleur match de la saison, meilleur que celui contre le Barça (3-2 ) en poules. Quel message allez-vous passer à vos équipiers ? – Aucun. Comme moi, ils n’ont pas besoin de discours de motivation. Je sens déjà dans leur regard la volonté de jouer, d’être là. Quand je les vois, je sens que l’équipe sera présente. Regardez ( il montre ses bras comme pour exprimer ses frissons ). Je pense qu’on est beaucoup plus forts que l’an passé sur ce genre de match. Chelsea est une grande équipe mais on a la possibilité de passer. L’an dernier, le match aller (3-1) nous a peut-être donné beaucoup de confiance. Et quand nous sommes arrivés là-bas, l’équipe n’était pas bien concentrée. À mon avis, on se disait : “On a déjà gagné ! ” Aujourd’hui, c’est différent. Nous avons besoin d’un résultat, et c’est mieux qu’on aille là-bas dans cet état d’esprit. Comment vous concentrez=vous avant un tel match ? Avez-vous un rituel pour basculer dans la peau du gladiateur ? – Quand j’entre sur un terrain, je suis complètement différent. Avec vous, je suis très timide, mais si je le suis sur le terrain, on va perdre le match ( sourire ). J’ai besoin de transmettre de la confiance à tout le monde, j’ai besoin de parler. Et c’est naturel, je ne me force pas. Juste avant de pénétrer sur la pelouse, j’écoute beaucoup de chansons brésiliennes, et je me rappelle ma vie, quand j’étais petit au Brésil… J’ai traversé aussi beaucoup de difficultés et ces images de ma jeunesse me donnent de la force. Je pense à la maladie, à ma tuberculose en 2005 à Moscou... C’était très, très difficile pour moi, cette période. Chaque fois que je suis en difficulté, je pense à ça, à mon fils, à ma femme qui m’a tellement aidé dans ces instants-là. L’émotion n’est jamais loin chez vous… – Je suis un joueur très émotif, c’est pour ça que j’ai beaucoup pleuré après la Coupe du monde. Car on aurait pu écrire l'histoire du Brésil en remportant l’épreuve chez nous... Ce match contre Chelsea peut permettre au PSG d’écrire aussi son histoire. En cas d’élimination, on dira que ça ne passe toujours pas en Ligue des champions… – J’entends toujours ce discours : “Au PSG, il y a beaucoup de bons joueurs, mais ils ne vont pas en demi-finales, donc ce n’est pas une bonne équipe .”Ça me fait mal d’entendre ça. Nous, joueurs, on connaît la difficulté de réussir en Ligue des champions. Mais on va aller le chercher, ce résultat, même si j’ai beaucoup de respect pour Chelsea et son entraîneur. En tant que capitaine, j’ai besoin de communiquer cela au groupe. Si le capitaine a la tête baissée, c’est très difficile pour les autres. Qu’avez-vous pensé du niveau de Chelsea au match aller ? – C’est difficile à dire… Ils ont moins bien joué que l’an dernier. Ils ont des hommes de qualité qui peuvent faire la différence à tout moment, comme Diego ( Costa ), Hazard, Willian. C’est pour ça qu’ils sont leaders de Premier League. On devra rester très concentrés. Ils sont aussi forts sur les coups de pied arrêtés, très dangereux, mais nous aussi ! On pourra marquer de la tête. Le PSG se rapproche-t-il des grands clubs ? – Oui. Je disais à Papus Camara que cette équipe de Paris était la meilleure dans laquelle j’avais évolué. J’ai été au Milan avec des Seedorf, Nesta, Pirlo… Mais ce PSG est plus fort... On doit maintenant le démontrer, gagner, donc faire plus que ce qu’on a déjà réalisé. Il faut du concret. La C 1, c’est l’objectif du club et le nôtre. On a la possibilité de marquer l’histoire du club. Et je suis très confiant qu’on puisse y parvenir. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
11/03/2015 07:17
Message
#6484
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation MOURINHO SE PAIE LE PSG Hier, l’entraîneur de Chelsea a mis la pression sur l’arbitre du match, M. Kuipers, en dénonçant l’agressivité des Parisiens à l’aller (1-1). « Ils ont fait des fautes sans cesse », a-t-il lancé. LA TROISIÈME FOIS qu’il a entendu le nom de Laurent Blanc, hier, à Stamford Bridge, José Mourinho n’a pas laissé son interlocuteur finir sa question. Il lui en a demandé une autre. Le confrère a dit non, merci. Une minute plus tôt, le Portugais avait lancé : « Je ne sais pas si Laurent Blanc veut commenter mes mots ou non, mais moi, je ne veux pas commenter ce qu’il a dit. Je ne suis pas là pour ça, je suis seulement là pour répondre à vos questions. » Ou pas, surtout. Car si Mourinho s’est arrangé pour tenir conférence après l’entraîneur parisien, hier soir, ce n’était pas pour lui répondre, mais pour avoir le dernier mot, pour que son message sur l’arbitrage passe sans que Laurent Blanc, ensuite, ait la moindre chance de le brouiller. Car le coach des Blues a répondu dans le vide sur tout, sauf à propos du message qu’il avait décidé de passer. Il sait comment cela fonctionne, et il sait que cela fonctionne. Il avait décidé de s’adresser à M. Kuipers, l’arbitre néerlandais de ce soir, et il a remis sur le tapis, donc, les neuf fautes sifflées sur Eden Hazard à l’aller. « J’ai été surpris à Paris, a-t-il ironisé. Une équipe qui a des joueurs fantastiques a été celle qui a fait le plus de fautes, celle qui a stoppé irrégulièrement Hazard tout le temps, celle qui a attaqué le porteur du ballon avec des actions très agressives, celle où même un joueur comme Zlatan revenait tacler Hazard par-derrière pour stopper la contre-attaque. Théoriquement, une équipe anglaise n’est jamais surprise par l’agressivité de son adversaire, c’est dans les gènes du football anglais. Mais cette saison, j’ai beau avoir joué en Coupe contre des équipes de D 2 et de D 3, la plus agressive a été Paris ! Je m’attendais à plus de football et à moins d’agressivité. » Bien sûr, il se fiche du monde. Il suffirait de l’obliger à regarder quelques images de son Real face au Barça, certains grands soirs, et n’évoquons pas son Inter. Un message à M. Kuipers ? «Pasdu tout, il a un job à faire, c’est tout. » Le reste ? Mourinho n’a rien dit. L’évocation du retour de Matic lui a seulement arraché un sourire. « Je lui ai dit que nous avions gagné deux matches très importants sans lui (*) et que c’était donc le signe qu’il n’était peut-être pas si important que ça. » L’assistance a souri, et le coach de Chelsea a enchaîné: « Vous riez, et lui aussi a ri quand je le lui ai dit, mais c’est la réalité. Bon, la réalité, c’est aussi qu’il est important pour nous. Il jouera contre Paris. » « ILS NOUS ONT DOMINÉS POUR TOUT, SAUF POUR LE RÉSULTAT » Le reste ne lui a pas fait soulever un sourcil. La question de savoir s’il était sensible à l’idée de retrouver Ibrahimovic et David Luiz, deux de ses anciens joueurs, respectivement à l’Inter Mialn et à Cheslea, l’a à peine intéressé : « Non, pas vraiment. J’ai dû faire 130 matches en Ligue des champions. C’est une nuit de plus, pas différente. Mais j’ai du respect pour eux, bien sûr. » Il n’était venu que pour marteler le même message. Et, lancé comme il était, il a même fini par répondre indirectement à Laurent Blanc, quand il a été question de la domination du PSG à l’aller : « Je ne connais pas votre conception de la domination dans le football. Si c’est dominer au nombre d’occasions, oui, Paris a eu plus d’occasions que nous. Si c’est faire faute sur faute pour nous empêcher de jouer, oui, ils ont dominé. Si c’est pour se faire des passes sans avancer, oui, ils nous ont dominés. Donc, ils nous ont dominés pour tout, sauf pour le résultat… » Relations fraîches, température élevée : tout est réuni pour une grande soirée à Stamford Bridge. Citation À eux de sortir les griffes Le PSG a rarement pu s’appuyer cette saison sur les trois « monstres » de sa colonne vertébrale, Thiago Silva, Thiago Motta et Zlatan Ibrahimovic. Revenus en forme, ils sont très attendus ce soir. C’EST UN MATCH pour les cracks, un match pour les patrons, un match pour ceux qui savent taper du poing sur la table et regarder les terreurs d’en-face les yeux dans les yeux. C’est un match pour les deux Thiago du PSG et son incontournable Zlatan. Trois hommes clés qui ont peu eu l’occasion, cette saison, de déverrouiller ensemble les systèmes adverses, eux qui n‘ont partagé qu’à onze reprises le coup d’envoi d’une rencontre. Alignée dès la première journée de L 1 à Reims (2-2, le 8 août), la colonne vertébrale parisienne structurée par Laurent Blanc ne sera pas ensuite reformée avant... le 21 novembre, à Metz (2-3, 14 journée). La faute aux blessures longue durée de Silva (cuisse) et d’Ibrahimovic (talon) ainsi qu’aux multiples pépins de Motta. Parmi ces rares matches disputés ensemble, un seul choc européen : la défaite à Barcelone (3-1), en décembre, lors de la dernière journée de la phase de groupes. De quoi interroger sur l’impact de cette mécanique à trois têtes, à l’aube des retrouvailles avec Chelsea ? Peut-être. Mais il flotte le sentiment fort d’une montée en puissance de ces hommes clés du PSG de l’ère QSI. Comme un alignement des planètes qui surviendrait au meilleur moment. IBRA, HÉROS TANT ATTENDU Son sablier personnel s’égrène aussi vite que ses chances de soulever l’objet de tous ses désirs s’amenuisent. Zlatan Ibrahimovic incarne le projet qatarien à Paris assis sur des rêves communs de grandeur sans frontières. Et pourtant, l’attaquant suédois personnifie aussi sa limite, résumée par une statistique : 7 buts en 34 matches de C1 à élimination directe. L’an dernier, lors du quart de finale retour à Stamford Bridge (0-2), il avait brillé par son absence, cantonné en tribune par une blessure à une cuisse. L’année précédente, à Barcelone, il était resté muet (1-1). Mais, ce soir, la donne sera différente. La star arrive en forme et pas encore sevrée de compétition, coupée du terrain pendant sept semaines, cet automne. Surtout, Ibra reste ce joueur au talent incomparable, capable de débloquer une situation sur un geste de classe, comme au Camp Nou en décembre dernier, sur sa première et unique opportunité. À l’aller, face aux Blues, il n’a pas marqué, mais sa silhouette imposante accrochée à la surface avait largement contrarié la défense anglaise, notamment dans les airs. Avec un peu plus de réussite, il est évidemment de ceux qui pourraient faire jaillir, ce soir, le miracle d’une qualification. SILVA REPREND SON RÈGNE C’était lundi midi, au Camp des Loges. Dans une petite salle aux néons blancs qui sert de lieu d’échanges privilégiés entre joueurs et journalistes, le capitaine parisien est revenu sur ses difficultés psychologiques traversées depuis la dernière Coupe du monde( L’Équipe du mardi 10 mars ). Puis les questions sur le match de Chelsea sont arrivées. Sa voix est restée fluette, mais son regard est devenu perçant. Thiago Silva a scanné son corps avec ses mains pour indiquer la chair de poule qui affleurait au moment d’aborder ce quart de finale retour de C 1 : « C’est LE match de la saison. Notre chance de marquer l’Histoire » . « O Monstro » a retrouvé ses sensations et son mental de gladiateur. Il décrit lui-même ce PSG comme étant l’équipe européenne la plus forte au sein laquelle il a évolué et estime être de nouveau à son meilleur niveau. Un avis partagé par de nombreux observateurs, désormais plus enclins à rendre au Brésilien une couronne virtuelle de meilleur défenseur du monde. De bon augure pour refouler les assauts des Hazard, Fabregas et autres Costa. MOTTA, LE FLAMBEUR Ce fut l’un des paradoxes du quart de finale retour à Barcelone, il y a deux ans. Le milieu italien, après un mois d’absence, était titularisé par Carlo Ancelotti et réalisait un match remarquable au Camp Nou, bien qu’insuffisant pour permettre à son équipe d’accéder aux demi-finales. Ce soir, à Stamford Bridge, Motta n’aura dans les jambes que les 90 minutes de samedi dernier, face à Lens (4-1), et une prestation finalement lambda comme référence. Il demeure néanmoins le détenteur des clés du jeu parisien, de cette volonté sans cesse affichée par Laurent Blanc de vampiriser la balle et de jouer dans les petits espaces. Pour un PSG obligé de marquer, sa qualité de passe, couplée à ses automatismes avec les autres milieux et ses attaquants, seront naturellement des atouts supplémentaires par rapport au match aller. Citation Où jouera Ramires ? DANS LA COMPOSITION d’équipe attendue de Chelsea, l’incertitude porte sur un seul titulaire : Zouma ou Willian ? Le Français densifierait le milieu et aiderait sa défense dans le combat aérien, déficitaire pour les Blues à l’aller. Si Zouma joue, Ramires ira côté droit. Sinon, Ramires restera dans l’axe avec Matic, et Willian évoluera à droite. Le choix de la position de Ramires ne peut pas être innocent : il y a trois semaines, neuf occasions parisiennes sont venues du côté gauche du PSG, le côté que l’arrière droit serbe Branislav Ivanovic a beaucoup de mal à défendre actuellement. Dans ce couloir que Lavezzi leur avait laissé volontiers, Maxwell était le joueur qui avait effectué le plus de passes dans le dernier tiers du terrain et Matuidi celui qui avait créé le plus d’occasions. À Paris, José Mourinho avait placé Ramires dans l’axe à côté de Fabregas, et Willian dans le couloir droit pour aider Ivanovic. Or, la semaine dernière, sur le terrain de West Ham (1-0), même en l’absence de Matic au milieu, il avait replacé Ramires à droite de son 4-2-3-1. En prévision de ce soir ? Citation Blanc brouille les cartes LAURENT BLANC avait l’intention de brouiller les cartes et il a mis son projet à exécution, hier, pendant la dernière séance à huis clos, prenant soin d’en dévoiler le moins possible aux éventuels espions londoniens. L’entraîneur parisien a mélangé les compositions lors d’une opposition à huit contre huit, au cours de laquelle titulaires potentiels et remplaçants probables étaient mélangés. Malgré tout, Marquinhos s’est entraîné sur le côté droit de la défense de son équipe, ce qui confirmerait l’hypothèse que le jeune Brésilien serait titularisé au poste de latéral droit, ce soir. Autre signe : Thiago Motta et Verratti figuraient dans la même formation. Les deux milieux internationaux italiens ont de très grandes chances d’être associés à Blaise Matuidi ce soir, quand bien même le Français évoluait dans le camp d’en face, hier. Enfin, une attaque était composée d’Ibrahimovic et Lavezzi alors que l’autre voyait Pastore et Cavani associés. A priori, Pastore, en très grande forme depuis son retour de blessure, devrait être titulaire à Stamford Bridge. Citation Matuidi, l’Angleterre lui fait la cour À chaque fois que le milieu international français affronte un club anglais, il séduit un peu plus encore de l’autre côté de la Manche. NON, Blaise Matuidi ne souhaite pas quitter le PSG l’été prochain. Tel était le sens de la célébration de son but, la main sur l’écusson, samedi, contre Lens (4-1), et c’est ce que son entourage a ensuite confirmé à L’Équipe . Il n’empêche, le milieu international français, vingt-huit ans le 9 avril, laisse peu de clubs indifférents en Premier League, un Championnat qui semble taillé pour son profil « box to box » et son goût pour les duels, dont les clubs majeurs le suivent depuis plusieurs années. Et cet intérêt va en s’amplifiant quand Matuidi se frotte à ses plus éminents représentants. Sa prestation face à Chelsea (1-1), lors du huitième de finale aller de C 1, le 17 février, n’a donc pas calmé ses éventuels courtisans ni la presse britannique, d’ailleurs, plutôt élogieuse à son endroit. « Il se déplace toujours dans les zones dangereuses aux abords de la surface » , écrivait le Daily Express . « Matuidi fut magnifiquement énergique sur le côté gauche » , appuyait le Guardian , avec l’envie de pouvoir le juger plus souvent. Phil Neville, l’ancien défenseur de Manchester United, avouera d’ailleurs, quelques jours plus tard, qu’il avait été chargé par sa direction de le superviser par le passé. IL A REPOUSSÉ UN PONT D’OR DE MANCHESTER CITY Déjà, la saison dernière, le quart de finale aller de Ligue des champions contre les Blues avait attisé les regrets d’un autre club de Manchester… City a longtemps espéré recruter l’ancien Troyen en début d’année. Les futurs champions d’Angleterre avaient souhaité profiter de sa dernière année de contrat au PSG pour lui soumettre un contrat en or : 4,5 M€ de prime à la signature et un contrat de 31 M€ sur quatre ans. Matuidi l’a repoussé. Son objectif premier était de rester à Paris, où il a finalement obtenu des conditions salariales comparables, quoique légèrement inférieures, pour sa prolongation de contrat jusqu’en 2018 (750 000 euros brut par mois). Il estimait alors n’avoir pas fait le tour de la question au PSG, un sentiment toujours d’actualité aujourd’hui. Mais les clubs anglais n’ont pas renoncé pour autant. En août 2014, Manchester United a pris la température du côté de Paris, en fin de mercato. Elle était glaciale. Les Red Devils ne possédaient pas ce profil de milieu dans leur effectif et étaient pourtant disposés à formuler une offre conséquente pour Matuidi. Combien vaut-il aujourd’hui ? Le PSG n’ouvrirait pas les discussions à moins de 50 M€, un montant que seuls quelques clubs anglais sont capables d’aligner. Mais un montant sept à huit fois supérieur au prix que Paris a payé à Saint-Étienne, en juin 2011 (7,5 M€), pour un joueur déjà courtisé à l’époque par Newcastle et Arsenal. Deux ans plus tard, Chelsea avait également manifesté un intérêt sans le pousser trop loin, cependant. Les scouts de ces clubs continuent de le suivre avec un appétit non dissimulé et ils devraient avoir un oeil attentif sur sa prestation, ce soir. Seulement, ils risquent de devoir patienter encore un peu avant d’être en mesure de se l’offrir. À un an de l’Euro en France, le Parisien n’est pas pressé d’aller voir ailleurs. Pour l’heure, il est surtout obnubilé par l’idée de conforter les Anglais dans leurs impressions, ce soir, à Stamford Bridge, et de poursuivre son ascension avec Paris. « On est capables de le faire, on l’a prouvé à l’aller » , lâchait-il d’ailleurs samedi soir, complètement décomplexé. Citation La L1 croit en Paris et en Ibra Les acteurs de notre Championnat voient le PSG se qualifier pour les quarts de finale. Témoignages. QUE CE SOIT par conviction ou par superstition, par certitude ou par chauvinisme, les acteurs de notre L1 votent PSG. Christophe Galtier, l’entraîneur de Saint Étienne, fournit les premiers arguments. « Le Paris-SG est dans une meilleure forme que l’an passé à cette même période. Il dégage aussi une certaine sérénité et une détermination qu’il n’avait pas. Du fait de sa blessure et de ses suspensions, Ibrahimovic pourrait avoir plus de fraîcheur dans un rendez-vous aussi important que Chelsea. » Chacun sait que la rencontre sera compliquée, intense, serrée. Mais jouable. Antoine Kombouaré, le boss lensois, a vu les Blues se « faire bouffer à l’aller, et donc j’y crois. » Philippe Montanier, le coach de Rennes, insiste dans cette direction : « Paris va se qualifier. D’accord, c’est toujours l’affectif qui commande et qui l’emporte sur le reste. Statistiquement, ils ne sont pas dans la meilleure position mais on a déjà vu des équipes se qualifier après un tel score à l’aller et Paris peut se transcender. » Montanier anticipe une confrontation plus indécise que l’an passé. « Comme les Parisiens ont fait 1-1, ils ne vont pas devoir préserver le score comme l’an dernier mais jouer leur jeu. Et quand ils jouent leur jeu, ils peuvent mettre une équipe comme Chelsea en danger, même à domicile. » Son défenseur Sylvain Armand, ancien de la maison parisienne, présent au Parc des Princes, il y a trois semaines, prolonge. « J’ai vu une équipe du Paris-SG supérieure à celle de Chelsea, dans le combat et tactiquement. C’est un miracle que Chelsea soit reparti du Parc avec le nul. Ils sont capables d’aller gagner là-bas. Ils ont failli le faire la saison dernière car je me souviens qu’ils avaient eu plusieurs situations franches pour inscrire ce but qui les aurait qualifiés. Ils avaient peut-être manqué d’adresse mais, cette saison, Ibra va jouer. Par rapport à l’année dernière, cela va faire quelque chose de plus intéressant. » FEKIR : « PARIS A TOUTES SES CHANCES » Il glisse dans la foulée un secret de famille. « J’ai la chance d’avoir encore quelques joueurs au téléphone et je peux vous dire qu’ils attendent ce match avec impatience et qu’ils sont confiants. Vu ce qu’ils ont fait à l’aller, ils se sont aperçus qu’ils avaient largement les qualités pour rivaliser avec Chelsea. » Patrice Garande et Willy Sagnol, deux techniciens opposés verbalement dimanche lors de Caen-Bordeaux (1-2), se rejoignent enfin sur un thème : ce huitième de finale retour. « Ça reste possible même si ce sera dur », préviennent-ils en choeur. Ghislain Printant, l’entraîneur de Bastia, dit qu’il portera, symboliquement, la tenue du PSG. Il voit, en fait, loin, très loin... Les quarts de la C1 se disputent trois ou quatre jours après la finale de la Coupe de la Ligue entre PSG et ses Corses, le 11 avril. « Je ne vous cache pas que s’ils se qualifiaient, je n’en dirai pas plus... » Printant sourit, imaginant un futur adversaire l’esprit moins préoccupé par ses tâches domestiques. Vous voulez tenter un cote et match ? Éric Bauthéac, le Niçois, vous livre son prono. « Un petit 1-0 avec un petit but de Pastore, celui qui bouge l'équipe offensivement. Dans les grands rendez-vous, il est là . » Comme le PSG aux yeux de notre L1. « Paris a toutes ses chances. Même face à Chelsea, une très grosse équipe. Oui, c’est possible. Paris est costaud et a les moyens de faire l’exploit » , résume Nabil Fekir. Citation Kuipers comme à Barcelone LE HOLLANDAIS Björn Kuipers, quarante et un ans, dirigera le huitième de finale retour à Stamford Bridge, ce soir. Cet arbitre a notamment officié à l’occasion de la dernière finale de Ligue des champions, opposant le Real Madrid à l’Atlético de Madrid (4-1, a.p.), à Lisbonne. C’est sous sa direction que Chelsea a remporté la Ligue Europa face au Benfica Lisbonne (2-1), en 2013. À l’inverse, l’homme en noir a laissé un mauvais souvenir aux Parisiens, puisqu’il arbitrait le quart de finale retour à Barcelone (1-1) en 2013, synonyme d’élimination pour le PSG. Citation TERRYblement Chelsea John Terry, l’idole de Stamford Bridge, détesté dans le reste du pays, disputera son 659 match avec les Blues ce soir face au Paris-SG. Et, à trente-quatre ans, il va prolonger son contrat. À SON PROCHAIN PROCÈS, son avocat sera sûrement tenté de détruire les archives pour avoir une chance d’arracher la clémence. Évoquer John Terry, le capitaine de Chelsea depuis 527 matches, série en cours, conduit toujours à commencer par dresser la liste de ses mauvais coups. Insultes en état d’ivresse à l’endroit de touristes américains en plein 11 septembre 2001 dans un hôtel de Heathrow, bagarres en boîte de nuit, insultes racistes à Anton Ferdinand conduisant Rio Ferdinand, entré dans le conflit pour soutenir son frère, à être écarté de la sélection anglaise pour l’Euro 2012 pour éviter tout conflit avec Terry en équipe nationale, fâcherie durable avec son coéquipier Wayne Bridge, dont il avait « emprunté » l’examie française... Rien qui le touche vraiment sur le terrain, ni le fasse trembler : le jour où l’hebdomadaire trash News of the World a piégé son père en l’accusant de vendre de la cocaïne, il a gagné avec Chelsea et il a marqué. William Gallas, qui a joué à ses côtés de 2001 à 2006, souligne : « Tout ça l’a marqué mais sur le terrain, il oublie tout, il donne tout ce qu’il a à donner. Après seulement, il retournait à ses problèmes. » Le Gallois Craig Bellamy a ainsi résumé le regard de ses pairs sur le défenseur central des Blues, retraité de la sélection anglaise (capé 78 fois) depuis 2012 : « Je sais comment il est et rien ne me surprend venant de lui. Mais sur le terrain, c’est autre chose. C’est un joueur incroyable et un grand capitaine. » Ronaldinho l’a élu, avec Paolo Maldini, parmi les deux défenseurs qu’il redoutait le plus. Wayne Rooney l’a placé en haut de sa liste pour « son intelligence, sa lecture du jeu ». Avant le retour de Mourinho, en 2013, il semblait de l’autre côté de la colline, mais le retour du manager, qu’il avait contribué à écarter, pourtant, a relancé JT : « Il m’a fait asseoir dans son bureau et il m’a dit que si je travaillais dur, je jouerais, j’aurais d’autres contrats. Mais que sinon, des jeunes attendaient. » À trente-quatre ans, Terry n’a rien perdu de sa vitesse : il n’en a jamais eu beaucoup. Mais le sens de l’urgence et du crépuscule le conserve en éveil : «Jene sais pas combien de temps il me reste et cela m’aide beaucoup. Les rôles sont renversés, c’est le club qui a le pouvoir. Moi, je me bats pour ma famille et pour montrer que les gens ont tort. Cela ne va pas beaucoup plus loin. » GALLAS LUI « DOIT TOUJOURS DE L’ARGENT » La semaine dernière, José Mourinho a annoncé qu’un contrat d’une année supplémentaire lui sera proposé. John Terry va accepter. S’il n’a plus figuré dans l’équipe de l’année en Premier League depuis 2005-2006 (mais Richard Dunne, si !), le feu est toujours là. Il jouera son 659 match avec Chelsea ce soir, à la poursuite des deux recordmen du club, Ron « Chopper » Harris (795), un poète qui découpait tout ce qui se présentait, et le gardien Peter Bonetti (729). Il est entré dans la carrière avec des partenaires français, Marcel Desailly, jusqu’en 2004, ainsi que William Gallas, de 2001 à 2006. Ce dernier se souvient : « Quand je suis arrivé, Marcel Desailly m’a parlé de lui. Il m’a dit qu’il y avait un jeune incroyable, pied droit, pied gauche, très fort. J’ai appris à le connaître et j’ai été bluffé. Il avait quatre ans de moins que moi mais dans son positionnement, il était en avance. On a commencé à jouer ensemble quand Marcel est parti. On était très complémentaires : il était dur sur l’homme et, moi, j’anticipais. J’ai passé cinq ans avec lui et notre saison 2003-2004 avait été incroyable. On se chambrait, on faisait le match pour savoir lequel d’entre nous allait marquer le plus de buts dans la saison. » Quand on lui rapporte ces paroles, John Terry sourit : « On s’entendait très bien, il était tellement rapide ! Il lisait bien le jeu et il a marqué des buts importants. » Et le pari, alors ? «Ilme doit encore de l’argent » , rigole le défenseur anglais. Il est le seul joueur de Chelsea à n’avoir pas manqué une minute en Premier League cette saison. « Je ne veux pas me reposer, j’approche de la fin de ma carrière, j’aurai le temps plus tard » , glisse-t-il. Mais à l’aller, à Paris, il a souffert. Il a trop reculé, peu confiant en sa vitesse de couverture, il n’a gagné que 6 duels aériens sur 21 et les statistiques de leur position moyenne ont montré qu’il y avait trop d’espace entre Cahill et lui. Mais il a été à l’origine du but d’Ivanovic, au Parc des Princes, et il a toujours faim : il a remporté quatre des cinq titres de champion et quinze des vingt-cinq trophées majeurs de Chelsea en cent neuf ans d’histoire. Il a vu passer sept entraîneurs et vingt partenaires différents en défense centrale. Il était en costume, suspendu pour la finale, quand les Blues ont enfin remporté la Ligue des champions, en 2012. La prochaine fois, il aimerait être en short. C’est encore de son âge. Citation « Qui a marqué ? Le négro ? Alors ça ne compte pas ! » C’est l’histoire de Paul Canoville, premier joueur noir à avoir porté le maillot de Chelsea, dans les années 1980. SON NOM ne vous dit pas grand chose mais en Angleterre, Paul Canoville est un véritable symbole. Il fut le premier joueur noir à porter le maillot de Chelsea. C’était au début des années 1980. Le hooliganisme faisait rage dans les stades anglais, mené par une frange d’extrême droite. Le 17 février, l’image de ces supporters de Chelsea repoussant Souleymane S. dans le métro parisien a ravivé les souvenirs douloureux de sa propre histoire. « Canners », son surnom, n’oubliera jamais son premier match avec les Blues. C’était contre Crystal Palace, à Selhurst Park, le 12 avril 1982. « Lorsque John Neal (le manager) m’a dit de m’échauffer, j’ai sauté de joie, raconte-t-il. Mais, lorsque j’ai commencé à courir le long de la ligne de touche, j’ai entendu ces cris : ‘ ‘Connard de Noir !’’ , ‘‘Singe !’’ , ‘ ‘Rentre chez toi, négro !’’ ! Au début, je pensais qu’il s’agissait des supporters de Palace, mais quand je me suis retourné, j’ai vu que c’étaient mes propres fans. J’étais choqué. Au coup de sifflet final, je suis rentré aussitôt au vestiaire, effondré. Après deux ou trois matches à domicile, je pensais qu’ils arrêteraient. Mais ce fut pire encore. Ils me traitaient de tous les noms, me jetaient des bananes. Cela a duré deux ans et demi. Peu importe ce que je faisais sur le terrain, même quand je marquais. Les gens disaient : ‘‘Quel est le score ? 1-0 ? Qui a marqué ? Le négro ? Alors ça ne compte pas ! 0-0.’’ » Son départ de Chelsea pour Reading, en 1986, marquera pourtant le début des vrais ennuis. Canoville met un terme à sa carrière trois mois plus tard, à seulement vingt-quatre ans, après une grave blessure à un genou, tombe dans la dépression, puis la drogue (crack et cocaïne). DÉPRESSION, DROGUE ET CANCER Ce père de onze enfants, avec dix femmes différentes, est un temps SDF, voit son nouveau-né mourir dans ses bras et vainc un cancer à trois reprises. Une histoire incroyable, racontée dans son autobiographie Black and Blue ( « Noir et Blue » ), élue livre sportif de l’année en 2009 outre Manche. Cette année-là, il assiste à la demi-finale de Ligue des champions entre Chelsea et Barcelone (1-1) lorsqu’il est abordé par un supporter. «Il me dit : ‘ ‘J’aimerais m’excuser. J’étais l’un de ceux qui tenaient des propos racistes à votre égard. J’étais stupide, je suivais mon père.’’ Ce jour-là, il y avait sept Noirs (ou métis) dans l’équipe de Chelsea (*) ! Sept ! Vous vous rendez compte ? Cela montre que beaucoup de choses ont changé à Chelsea. » Citation Sécurité renforcée à Londres TROIS SEMAINES après que des supporters de Chelsea ont repoussé un homme noir hors d’une rame de métro parisien, la police de Londres a prévu un « renforcement approprié » de la sécurité à la gare de Saint-Pancras, dans le métro de la capitale britannique et aux abords de Stamford Bridge. Une note de celle-ci a rappelé aux supporters du Paris-SG qu’il leur était déconseillé de fréquenter les pubs à proximité du stade, QG de certains irréductibles des Blues. Une recherche de substances interdites sera également réalisée aux portes du stade par les policiers spécialisés, comme avant chaque rencontre de Coupe d’Europe. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
11/03/2015 07:32
Message
#6485
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Entrez dans la légende ! Chelsea - PSG (8e de finale retour). Après avoir concédé le nul (1-1) au match aller, Paris doit passer à l’attaque et marquer. Une qualification ce soir ferait entrer le club dans une autre dimension. DEPUIS SON RETOUR en Ligue des champions il y a trois saisons, le PSG joue au « si loin, si proche ». Il a éliminé Valence, le Bayer Leverkusen, des bons clubs européens, mais a buté sur Barcelone et Chelsea, deux anciens vainqueurs de l’épreuve reine sur le continent, deux fois en quart de finale. Il a buté deux fois sur le même score cumulé, un 3-3 qui ce soir ferait ses affaires. Après le 1-1 au Parc des Princes, un 2-2 l’enverrait en quart de finale et dégagerait son horizon en lui ouvrant de nouveaux territoires. Le PSG veut réenchanter le rêve européen et, comme à chaque fois, il en est si loin, si proche, un constat qui se partage avant comme après le match. Possiblement dans le coeur des Parisiens, entre « pas totalement » et « pas vraiment » dans celui de tous les Français, le PSG peut imiter Monaco en beaucoup mieux. Vainqueurs (3-1) à Londres chez le rival Arsenal il y a deux semaines, les hommes de la principauté ont gagné en popularité et marqué les esprits au cours d’une fantastique et imprévisible démonstration. Au PSG de jouer, sachant que sortir Chelsea, c’est bouter hors d’Europe un ancien vainqueur, une équipe admirable et beaucoup plus forte qu’Arsenal, dirigée par une légende sur le banc, José Mourinho, coach des coachs, le pape de la discipline, son plus fascinant représentant, l’un des plus agaçants aussi, quand on écoute le discours hautain, voire méprisant, diffusé hier soir lors de sa conférence de presse. « Effectivement, cela changerait l’image du club en France, en Europe, le vôtre aussi », glissait hier en conférence de presse Laurent Blanc, qui sait que les regards changeraient aussi sur sa personne accessoirement. Pour entrer dans le rêve et dans l’histoire, il faut réaliser le match qui va avec. Les conquêtes se nourrissent de l’âme d’une équipe et ce soir pour escorter son exploit, le PSG devra déployer sa plus belle panoplie dans le jeu. « A nous d’aller chercher notre qualification. Il y a eu des signes encourageants à l’aller, mais on sait que Chelsea est capable de beaucoup mieux », prévient Blanc. Ibrahimovic et consorts ont besoin de souffle, de réussite, de solidarité, d’abnégation, de justesse, d’expérience, de coups de folie et d’éclat, de chance et, peut-être, d’un bon arbitre. Tant qu’on n’a pas atteint une finale de Coupe du monde, le match d’une vie n’existe pas. Mais c’est au moins le match de leur saison, le rendez-vous qui permet de savoir si le PSG a grandi en un an. Le plaisir est parfois une question de centimètres. Ce soir, on prend les mesures. Si loin, si proche ? Il est temps de passer à un autre jeu. Citation Thiago Motta tient la corde AU RISQUE de décevoir David Ginola, qui militait hier matin dans nos colonnes pour une titularisation de David Luiz au milieu de terrain, c’est bien Thiago Motta qui devrait évoluer en sentinelle devant la défense ce soir à Stamford Bridge. Le dernier entraînement des Parisiens, hier dans le stade des Blues, a confirmé la tendance qui se dessine depuis quelques jours, même si Laurent Blanc s’est échiné à brouiller les pistes. David Luiz et Thiago Motta évoluaient en effet tous les deux en position de milieu récupérateur dans deux équipes différentes, lors de la mini-opposition à 9 contre 9. Mais l’international italien jouait juste devant Thiago Silva, ce qui semble indiquer que l’entraîneur parisien souhaitait faire travailler les deux Thiago, qui n’ont plus joué ensemble depuis le 9 février et le match nul à Lyon (1-1). Et il était associé à Marco Verratti. Quant à Marquinhos, il évoluait sur le côté droit dans une défense à trois et, là encore, ce positionnement milite pour un replacement de David Luiz en défense centrale. L’Italien peut mettre le pied sur le ballon Face aux médias, Blanc n’a pas dévoilé ses plans. Mais il a semé des petits cailloux, au gré de ses déclarations. « L’un (NDLR : David Luiz) a beaucoup plus d’impact physique et l’autre (Thiago Motta) beaucoup plus de technicité. C’est un choix à faire, mais pas le seul, a indiqué le coach du PSG. De toute façon, on va mettre en place une équipe pour jouer au football tout en restant intelligent. » Cette affirmation plaide pour une titularisation de l’international italien à son poste de prédilection, d’autant que ce dernier est capable de mettre le pied sur le ballon quand le contexte le requiert. En agissant de la sorte, Blanc reste fidèle à ses principes, lui qui a toujours accordé sa préférence à Thiago Motta dès lors que ce dernier bénéficie d’une condition physique optimale. Et il faut croire que, pour l’entraîneur français, l’international italien a recouvré la quasi-totalité de ses moyens après une absence de trois semaines et demie en raison d’une blessure tenace à un mollet. Ce faisant, Blanc marche dans les pas de Carlo Ancelotti qui avait raisonné de la même manière au moment d’affronter Barcelone, le 10 avril 2013, en quart de finale retour de la Ligue des champions. A l’époque, Thiago Motta revenait de plus d’un mois de blessure et il avait livré un match fantastique. Alors, bis repetita ? Citation Courtois, un gardien hors du commun COMME DANS toutes les grandes carrières, il faut parfois un peu de chance. Qui sait où serait Thibaut Courtois aujourd’hui sans ce coup de pouce du destin qui l’a lancé dans le monde professionnel ? Août 2010, le Belge n’a que 17 ans. Cet été-là, le KRC Genk (L 1 belge) a recruté le gardien hongrois Laszlo Koteles. Ses papiers tardant à arriver, l’entraîneur de Genk, Franck Vercauteren, décide de faire confiance au jeune Courtois. « Il n’a plus jamais quitté l’équipe première. Sa première erreur n’est arrivée qu’au mois de mars. Il a fait une saison fantastique avec, au bout, le titre de champion de Belgique », raconte Kristof Terreur, journaliste au journal belge « Het Laatste Nieuws » et qui le suit depuis ses débuts. Tout est toujours allé très vite pour Courtois, issu d’une famille de volleyeurs et dont la soeur Valérie est internationale. En 2011, alors que tous les plus grands clubs européens veulent le recruter, la légende raconte que Roman Abramovich, le propriétaire de Chelsea, a sorti le grand jeu et invité le gardien et son père sur son yacht à Saint-Tropez. Courtois est acheté 9 M€. Le début d’une autre vie qui s’écrit d’abord en Espagne. Prêté à l’Atlético Madrid, il construit sa légende pendant trois saisons exceptionnelles où il ne manque que trois matchs de Liga sur 111 ! Il se forge une personnalité, remporte la Liga, la Ligue Europe, la Supercoupe et n’échoue qu’en finale de la Ligue des champions après avoir éliminé Chelsea en demi-finale. Tout ça, à tout juste 22 ans. Droitier de la main et gaucher du pied, comme Lionel Messi, il domine la Premier League depuis son retour à Chelsea cet été et a démontré, au match aller à Paris, toute l’étendue de son talent. « Il fait tout très bien », résume sobrement José Mourinho. « Pour moi, il fait partie des trois meilleurs gardiens du monde avec Manuel Neuer et Petr Cech, estime Christophe Lollichon, l’entraîneur français des gardiens de Chelsea. Thibaut est le prototype parfait du gardien moderne : très grand (1,99 m) mais explosif. Il a une lecture du jeu au-dessus de la moyenne et il est impressionnant sur sa ligne. Il est aussi très intelligent et humble. » Des qualités qui séduisent aussi hors des terrains… Son éphémère liaison avec la petite amie de Kevin De Bruyne, son coéquipier en sélection, a beaucoup fait parler outre Quiévrain. « Thibaut m’a offert ce que je n’avais pas reçu en trois ans de relation avec Kevin », a commenté la belle. Une histoire dont l’immense Courtois n’est pas sorti grandi. C’était bien la première fois. Citation Ils sont tous derrière Paris FANS DU PSG ou grands amateurs de football, les personnalités que nous avons interrogées se montrent particulièrement optimistes avant le choc de ce soir. Ils nous livrent leur analyse. Enrico Macias, chanteur « La saison dernière, on a raté une occasion énorme car les joueurs ont trop calculé. Mais là, je suis plus confiant et je pense qu’ils vont se qualifier. Ce n’est plus le même contexte que l’an passé où Paris voulait conserver son avance et avait trop reculé. Cette fois-ci, les erreurs seront corrigées. Le foot, c’est le pressing et la relance. Si Paris est supérieur dans ce domaine, il gagnera le match. J’aimerais que Thiago Motta joue devant la défense pour laisser une place à David Luiz en défense et surtout mettre Marquinhos à droite. Lui, c’est un immense joueur. Mais je compte aussi sur Pastore, le meilleur joueur de cette équipe. Ibra est là avec ses coups de pied magiques, Cavani revient et Pastore est capable de les servir. » Jean-Luc Lemoine, animateur TV « Je suis optimiste. Au moment du tirage au sort, je n’aurais pas misé un euro. Mais depuis, l’équipe s’est remise en ordre de marche avec des joueurs revanchards et un fond de jeu qui revient miraculeusement. Je crois beaucoup en Pastore. Ce sera un match fermé et lui peut trouver les décalages et déséquilibrer le bloc anglais. Il ne déçoit jamais dans les grands matchs. Si une équipe marque rapidement, ça peut devenir complètement fou. » Patrick Bruel, comédien et chanteur « Le PSG n’est jamais aussi fort que lorsqu’il est au pied du mur. Je suis persuadé que le parcours en Ligue des champions ne s’arrêtera pas ce soir. Je vois un match nul, 2-2 voire même une petite victoire à 2-1. J’espère juste que ça n’ira pas en prolongation ni aux tirs au but. Dans ce cas-là, ce serait plus compliqué pour Paris au regard des matchs qu’il vient de disputer. Je compte sur toute l’équipe. C’est en se serrant les coudes, en étant solidaire que le PSG arrivera à se qualifier. Chelsea va certainement chercher à attaquer. Alors il faudra aussi se montrer solides. » Michel Cymes, médecin et animateur TV « Après avoir dû jouer contre nature la saison dernière, le PSG n’a cette fois pas le choix. La seule façon de se qualifier est de marquer et donc de jouer leur jeu. Or, avec ce qu’ils ont montré sur les derniers matchs, on peut être confiants. La présence d’Ibrahimovic jouera aussi beaucoup. Il peut marcher pendant 89 minutes avant de sortir un truc de dingue. Il va aussi libérer des espaces pour les autres joueurs. Ils doivent se mettre minables sur le terrain pour ne rien regretter. Cela voudra dire qu’ils auront réalisé un pressing de malade. Et c’est dans ce domaine que le duel sera serré. » Fabien Onteniente, réalisateur « L’équipe de Chelsea montre des signes de fatigue alors que celle du PSG monte en régime même s’il lui manque encore un peu d’adresse et d’efficacité. Je compte notamment sur Pastore, mon joueur préféré. Il a retrouvé sa confiance et son talent. J’espère qu’il mettra un but comme il l’avait fait l’an passé à l’aller. Je vois une petite victoire, on va se faire un peu peur mais ça finira par passer. Les joueurs ont la rage par rapport à l’an dernier. Thiago Silva est en train de redevenir le grand joueur qu’il était il y a deux ans et David Luiz revient sur un terrain qu’il connaît par coeur. Il va aussi guider son équipe. Tous les voyants sont au vert. » Black M, rappeur « Un vrai Parisien a toujours confiance en son équipe. J’espère un exploit du PSG et je vois bien un score de 1-0 avec un but d’Ibra. Il est au-dessus des autres. Le joueur que je préfère, c’est Cavani car j’aime beaucoup sa personnalité, son charisme. J’aimerais beaucoup qu’il fasse un exploit pour faire taire les critiques. Avec ma tournée, je ne peux pas toujours regarder les matchs, mais ce soir, c’est sûr et certain, je serai dans mon salon devant ma télé. J’ai confiance ! » Citation Ambiance détendue au dernier entraînement du PSG FAUT-IL y voir une volonté de conjurer le sort ? Ou tout simplement une question de logistique ? Cette année, le PSG a changé ses habitudes à Londres. Après avoir séjourné dans un grand palace cinq étoiles près de Park Lane en 2014 avant d’affronter Chelsea en quart de finale, les Parisiens ont cette fois choisi un établissement plus petit, le Bentley, qu’ils ont privatisé et surtout qui est plus proche — à cinq minutes — de Stamford Bridge, le stade des Blues. Les chambres ne seront pas toutes occupées — l’établissement en compte quand même 64, dont la suite impériale de 250 m2 à 3 000 € —, mais les Parisiens sont assurés d’une certaine tranquillité. À l’hôtel dans le quartier huppé de Kensington Laurent Blanc et ses hommes se sont installés dans le quartier huppé de Kensington, à deux pas du magasin de luxe Harrods, sur les coups de 13 heures. Le capitaine Thiago Silva, la pommette encore gonflée après son choc lors du match de Coupe de France face à Monaco, a ouvert la voie à ses partenaires qui se sont engouffrés comme un seul homme dans le hall de l’hôtel. Visages fermés, aucun d’entre eux n’a souhaité répondre aux sollicitations de la dizaine de supporteurs, la plupart des expatriés vivant à Londres. Ils ont été accueillis par leur président, Nasser Al-Khelaïfi, arrivé quelques minutes plus tôt. C’est d’ailleurs tout l’état-major du PSG qui se trouvait hier dans la capitale anglaise, signe de l’importance de la rencontre à venir pour le club parisien. Les Parisiens n’ont plus quitté leurs pénates jusqu’à l’entraînement du soir à Stamford Bridge, un stade que David Luiz connaît bien et dans lequel il a rapidement retrouvé ses repères. Laurent Blanc aussi puisque l’entraîneur est apparu très détendu au moment de diriger son ultime séance. Comme à ses plus beaux jours, le Président s’est amusé à jongler sous l’oeil rieur de son staff avant de s’essayer à des frappes brossées. Ses joueurs étaient à l’unisson. On a vu Marquinhos étreindre longuement Marco Verratti et d’autres, comme Ibrahimovic, afficher un grand sourire. Ils feront leur dernière apparition publique tout à l’heure pour la traditionnelle balade d’avant-match. On jurerait que les visages seront alors plus concentrés. Citation Un match classé à haut risque La police anglaise sera sur les dents aujourd’hui. L’acte raciste survenu dans le métro parisien le 17 février dernier, a tendu la sécurité du match retour, classé à haut risque par l’UEFA. Des contrôles auront lieu toute la journée dans les gares et aéroports parisiens et londoniens afin d’intercepter tout supporteur potentiellement fauteur de troubles. La consommation d’alcool sur la voie publique a été interdite et hier, le PSG a relayé via son site Internet un avertissement des autorités anglaises pour les quelque 2 000 fans parisiens qui garniront la tribune visiteurs de Stamford Bridge ce soir. Des tests pour détecter la consommation d’alcool ou de drogue seront effectués aux abords de Stamford Bridge, et toute personne positive se verra interdire l’entrée au stade. Les dirigeants parisiens redoutent surtout le déplacement de hooligans, sans ticket, dont le nombre était estimé hier par la police française à entre 100 et 200 individus. L’an dernier, des bagarres avaient eu lieu dans le centre de Paris entre supporteurs violents des deux clubs. En marge du match aller, des ultras anglais avaient tenté de forcer un barrage policier filtrant l’accès à leur espace du Parc des Princes près de la porte de Saint-Cloud. Les forces de l’ordre avaient fait usage de gaz lacrymogènes pour les refouler. Citation « A Chelsea, je n’ai pas eu de problème avec les supporteurs » Eto'o L’ancien attaquant de Chelsea, aujourd’hui à la Sampdoria de Gênes, était à Londres lundi pour recevoir la médaille européenne de la tolérance pour son action contre le racisme dans le football. S’il n’a pas souhaité s’exprimer sur un match qu’il regardera « avec beaucoup d’intérêt », il est revenu sur le fléau du racisme dans le football. Quelle a été votre réaction après cette affaire de racisme dans le métro parisien le 17 février ? SAMUEL ETO’O. J’ai été choqué. Je n’ai pas compris. Pendant la saison que j’ai passée à Chelsea (2013-2014), je n’ai jamais eu aucun problème avec les supporteurs. Ils m’ont toujours respecté et soutenu. On ne peut pas condamner tous les fans à cause de la bêtise de cinq ou dix individus. Il ne faut pas généraliser et il faut surtout punir ceux qui ont fait ça. La justice doit être sévère pour faire en sorte que cela ne se reproduise pas. Non, je ne comprends pas toute cette haine. Le sentiment que les gens doivent prôner, c’est l’amour, pas la haine. Nous sommes tous des êtres humains. On a des différences mais on est les mêmes. Si tu apprends à détester, tu peux apprendre à aimer. J’espère voir le jour où le racisme aura totalement disparu. On a besoin de temps et de beaucoup de travail pour cela. Comme Souleymane, vous avez été victime de racisme, en Espagne notamment. Quel message pourriez-vous lui transmettre ? Quand il t’arrive un jour maudit comme celui-là, il ne faut surtout pas baisser les bras et arrêter de se battre contre le racisme. Ce genre de choses ne devrait jamais arriver. Il faut éduquer les enfants, leur apprendre à aimer. L’école et les parents ont un rôle primordial. Mais les médias ont aussi un rôle très important à jouer. A vous de faire passer les bons messages. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
17/03/2015 10:07
Message
#6486
|
|
Membre accro Groupe : Members Messages : 9,064 Inscrit : 12/01/2009 Membre no 522 Tribune : Non précisée |
Citation Aurier, l'autre insulte qui coûte cher Serge Aurier rentrera jeudi dans l'histoire de la Ligue des champions. Mais pour des raisons bien singulières. Le défenseur parisien tombe en effet sous le coup d'une suspension de plusieurs matchs, pour avoir tenu des propos injurieux envers M. Kuipers, l'arbitre du match Chelsea - PSG (2-2), via son compte Facebook. « C'est un cas sans précédent dans les annales des compétitions européennes », explique-t-on à l'UEFA. Une vidéo vue par 600 000 personnes Blessé depuis la mi-février, Serge Aurier, 22 ans, avait suivi la rencontre depuis son domicile de la région parisienne. Dans une vidéo postée depuis son compte Facebook quelques minutes après la qualification du PSG, vue par 600 000 personnes puis supprimée, il s'en était alors pris directement à l'arbitre, coupable à ses yeux d'avoir exclu injustement Zlatan Ibrahimovic en première période. « Ici c'est Paname, t'entends gros ! Ici c'est Paname. Hey l'arbitre sale fils de p... », scande notamment l'international ivoirien. Une injure qui a poussé l'UEFA à ouvrir une enquête et à rédiger un réquisitoire à l'encontre du joueur. Selon nos informations, une suspension de quatre matchs ferme a été proposée par l'instructeur chargé du dossier. Le règlement disciplinaire de la Ligue des champions prévoit normalement trois matchs dans le cas d'une insulte envers un arbitre. Mais le fait qu'elle ait été proférée loin d'un terrain a été retenu comme une circonstance aggravante. Le cas Aurier sera examiné, jeudi, par l'instance de contrôle, d'éthique et de discipline de l'UEFA. Tout comme le dossier Ibrahimovic, exclu à Stamford Bridge. |
|
|
20/03/2015 10:05
Message
#6487
|
|
"I'm the one who knocks!!!" Groupe : Members Messages : 12,367 Inscrit : 29/12/2008 Lieu : Nantes Membre no 35 Tribune : Canapé |
Citation Biétry défend Ibra et évoque la responsabilité de Canal + dans cette affaire Ancien directeur des sports de Canal+, Charles Biétry est revenu, jeudi soir, dans l’émission Un Soir à la Tour Eiffel sur France 2, sur les propos injurieux de Zlatan Ibrahimovic et Dimitri Payet à l’encontre de l’arbitrage. «Il faut remettre les propos d’Ibrahimovic dans leur contexte : il ne parlait que de football, a-t-il d'abord rappelé. En 17 ans à Canal+, j’ai vécu le même genre de scène. Notre responsabilité éditoriale était de passer ou pas les images. C’est souvent arrivé de ne pas montrer des images pour que le footballeur reste un exemple. Maintenant, on diffuse tout». «C'est souvent arrivé de ne pas montrer des images pour que le footballeur reste un exemple.» Et de poursuivre au sujet des proportions prises par cette affaire : «On parle d’une faute d’arbitrage, ok. On parle des propos qui ne sont pas pardonnables, on est tous d’accord. Mais qu’après on entende des débats sur un malaise identitaire et que le PSG est une équipe qui vient du Qatar, avec un président arabe, c’est ce qui me gêne beaucoup». Ibrahimovic et Payet ont été convoqués le 9 avril prochain par la commission de discipline de la LFP pour s’expliquer. -------------------- Peut-être que ce sont les Français qui sont tristes avec leur triple A comme Amorphe, Apathique et Atonique.
Être parisien ce n'est pas naitre à Paris, c'est y renaitre, ce n'est pas y être, c'est en être (Sacha Guitry) |
|
|
31/03/2015 06:50
Message
#6488
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris veut son programme Erasmus Pour aguerrir les meilleurs éléments de son centre de formation, le PSG souhaite mettre en place, dès la saison prochaine, des partenariats avec des clubs espagnols et néerlandais. DEPUIS LE DÉPART de Mamadou Sakho à Liverpool lors de l’été 2013, après une dernière saison parisienne qui avait vu son statut se fragiliser, aucun joueur sorti de son centre de formation ne figure dans le onze type du PSG. Cet hiver, le club de Qatar Sports Investments a annoncé la signature du premier contrat professionnel du défenseur Presnel Kimpembe (19 ans) et de l’attaquant Jean-Kévin Augustin (17 ans), mais ni l’un ni l’autre n’apparaissent en mesure de bouger les lignes d’un effectif aux standards sensiblement revus à la hausse depuis l’irruption de QSI, en juin 2011. Pour élargir la passerelle entre son centre de formation et son groupe professionnel, le PSG a déjà considérablement agrandi son réseau de recruteurs de jeunes joueurs, passé de cinq à vingt et un membres ces vingt derniers mois. Pour rapprocher un peu plus le club de ses rivaux européens, la détection va également s’amplifier du côté de l’Italie et de l’Espagne. Mais, avant même de penser aux talents qui le rejoindront demain, le club de la capitale réfléchit aux moyens à mettre en oeuvre pour aguerrir les meilleurs produits actuels de son centre de formation. Des joueurs made in Paris dont l’horizon proche se résume à des miettes dans un vestiaire où la concurrence, dans la même génération, a le visage de Marquinhos, Marco Verratti ou encore Lucas, sans parler des joueurs plus expérimentés. UNE FEUILLE DE ROUTE POUR LES STAFFS Une piste mène ainsi à l’acquisition d’un club filial, où de jeunes Parisiens partiraient en prêt pour accroître leur temps de jeu dans une équipe de l’élite d’un Championnat étranger. En juin 2012, Lille a suivi ce modèle en devenant l’actionnaire majoritaire du club belge de Mouscron avant d’envisager sa cession, cette année, à un fonds du Moyen-Orient. Plus loin en arrière, le PSG version Canal + avait fait du Servette Genève sa filiale suisse (1997-2002), une expérience qui lui avait valu plus d’ennuis – ou du moins de frayeurs – que de satisfactions. À l’option club filial, la direction parisienne semble aujourd’hui préférer celle d’un « club filleul » avec la mise en place de partenariats financièrement moins lourds à gérer. Deux pays ont été particulièrement ciblés, les Pays-Bas et l’Espagne. Aucun accord n’a encore été conclu, mais le PSG travaille dans ce sens afin de pouvoir prêter, a priori dès la saison prochaine, des éléments prometteurs de son centre. Les staffs des clubs en question se verraient remettre une sorte de feuille de route permettant d’évaluer la progression des jeunes parisiens accueillis pendant un an ou deux. Une façon de redonner un peu d’espoir à des nouveaux joueurs qui peinent souvent, ces dernières années, à s’imaginer un avenir durable à Paris. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
04/04/2015 08:01
Message
#6489
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Ibra pèsera toujours L’attaquant suédois devrait effectuer sa dernière année de contrat au PSG. Avec une influence intacte dans le vestiaire et dans le club. A l'avant-veille du choc de la 31 journée à Marseille, Zlatan Ibrahimovic promène son sourire et une forme de quiétude au Camp des Loges qui dit tout de son détachement par rapport à l’événement dominical. Elle traduit également le bien-être du Suédois dans un « pays de merde » (*) où il ne se sent pas si mal, finalement, et où il devrait résider une année de plus, jusqu’au terme de son contrat, en juin 2016. Avec le même caractère sur la pelouse, les mêmes répliques cinglantes en dehors, les mêmes ambitions et, surtout, le même poids dans le vestiaire et au sein du club. Pour son président, Nasser al-Khelaïfi, conserver Zlatan une année de plus à Paris, surtout la dernière au cours de laquelle le club est frappé par les sanctions du fair-play financier – a priori –, est un peu plus qu’une bonne nouvelle. Parce que trouver son successeur l’obsède et, pour l’heure, il n’a pas vraiment coché un nom sur l’identité du futur Ibra. Hier, le club a ainsi catégoriquement démenti la rumeur lui prêtant un intérêt pour Carlos Tévez (31 ans), l’attaquant argentin de la Juventus. Les prestations inégales du Suédois cette saison soulèvent néanmoins certaines interrogations, notamment au sujet de sa capacité, avec des jambes un peu plus vieilles d'une année (il aura 34 ans le 3 octobre), à réaliser des différences et à se montrer décisif dans les grands rendez-vous. AVEC CAVANI, SES RELATIONS SE RÉCHAUFFENT À l’échelle nationale, Ibra a rarement déçu les soirs de gala depuis son arrivée à Paris en 2012, mais il n’a pas toujours diffusé le même sentiment de puissance et d’invulnérabilité dans les tours finaux de Coupe d’Europe. Malgré tout, il reste, avec Thiago Silva, l’un des deux personnages centraux du vestiaire, celui qui a l’oreille de son président, tant sur les conditions de travail au quotidien que sur les recrues dont le club a besoin. Signe de l’importance intacte du Suédois dans l’effectif parisien, le profil du (ou des) joueur(s) offensif(s) qui débarquera(ont) cet été devra être compatible avec le sien. Il apparaît alors probable que le PSG investisse sur un élément qui acceptera, à l’image d’Edinson Cavani depuis deux ans, d’évoluer le plus souvent sur un côté pour libérer l’axe à Zlatan. Entre Ibra et Cavani, justement, les relations sont au réchauffement. En coulisses, les deux hommes ne sont pas encore complices, mais ils se parlent davantage depuis quelques semaines. Sur la pelouse, ils semblent se chercher et, surtout, se trouver un peu plus. Il n’empêche, l’international uruguayen éprouve toujours des envies de départ pour retrouver un rôle plus axial et c’est son remplaçant que le PSG doit penser à dégoter, dans un premier temps. Un joueur capable d’évoluer en pointe comme sur un côté sans sourciller. Un joueur comme Alexandre Lacazette ou Kevin De Bruyne ? « En tout cas, tant qu’Ibra jouera, il ne sera jamais un joueur qui entrera de temps en temps en cours de jeu pour aider l’équipe , confiait Mino Raiola, son agent (L’Équipe du 19 mars). Il sera toujours LE joueur de l’équipe. » Et comme Ibra a l’intention d’évoluer encore un an à Paris… Citation Enfin seul au monde ? Le roi Zlatan cherchera une nouvelle consécration dans le temple du Vélodrome. Ibrahimovic pourrait devenir, demain, le meilleur marqueur de l’histoire de ce Classique et nul doute qu’il apprécierait l’honneur en terre olympienne. La star suédoise peut définitivement laisser Pauleta (6 buts aussi), autre idole parisienne, derrière lui. À Marseille, André Ayew (4 buts) est le seul à pouvoir titiller ces hauteurs, même s’il faudrait un exploit pour le voir prendre la tête de ce classement des canonniers. Le fils d’Abedi Pelé est toutefois devenu un homme qui compte dans ces chocs si particuliers et il n’est pas du genre à craindre celui qui se présente. « Je ne peux pas dire qu’un joueur m’a spécialement impressionné durant un OM-PSG », assure-t-il ainsi, avant d’ajouter : « Mais Ibra a toujours été très efficace... » Difficile de le contredire. Ayew pourrait d’abord revenir à la hauteur d’Hervé Florès, l’ancien, et ses cinq réalisations. Mais peut-on comparer les époques? Florès ou Skoblar comme Dahleb ou Mpele côté parisien, n’ont pas, connu cette rivalité violente née de l’arrivée de Bernard Tapie à la tête de l’OM et de Canal + à celle du PSG. Leurs performances, leurs qualités individuelles ne sont pas remises en cause, mais les antagonismes entre les deux clubs n’avaient pas la même intensité. Le choc, demain, pourrait s’inscrire dans l’histoire récente à plus d’un titre. Surtout si Ibrahimovic venait à étendre son règne… Citation Salvateur Sirigu Le gardien du PSG, moins décisif en Ligue des champions, a rarement déçu en Championnat. Et si Salvatore Sirigu était simplement façonné pour la L 1 ? Dans une sortie mi-mars, Bernard Lama, l’ancien international, lâchait sèchement : « C’est un très bon gardien de niveau national. Il ne montre pas encore qu’il a le niveau international. » Certaines imprécisions dans son jeu au pied, notamment à Chelsea (2-2 a.p.), en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, ont terni son image et affecté les analyses. Le gardien du PSG ne serait pourtant pas si maladroit que ça, loin de là, d’après certains partenaires qui s’étonnent néanmoins de ses difficultés à reproduire en match les séquences entrevues au Camp des loges... Même si Antonio Conte, le sélectionneur italien, n’a pas hésité à le titulariser contre la Bulgarie (2-2), la semaine passée, en l’absence de Gianluigi Buffon, malade, Sirigu (28 ans) semble un cran en dessous à l’échelon mondial. Cela ne l’empêche pas d’afficher sa régularité en Championnat. COUPET : « LE BON GESTE AU BON MOMENT » En L 1, au moins, son impact ne fait aucun doute même si son classement, aux notes de L’Équipe, le place en douzième position (5,45 de moyenne), loin derrière le Lyonnais Anthony Lopes (6,20, 1) et le Marseillais Steve Mandanda (5,90, 2). Ce n’est toutefois pas si illogique que ça tant la domination du PSG le laisse souvent inactif et donc peu susceptible de briller. Cette saison, Sirigu a rarement coûté des points à Paris, sauf à Lille, où il a détourné dans son but une tête nordiste (1-1, le 3 décembre). Il a même sauvé ses partenaires plus d’une fois, notamment contre Rennes (1-0, le 30 janvier) en dominant Ntep dans un face-à-face, ou sur une tête d’Aguilar contre Toulouse à 1-0 (3-1, au final, le 21 février). « Même son jeu au pied n’est pas mauvais, s’insurge Grégory Coupet. Je le trouve très bon depuis le début de saison et je ne suis pas d’accord avec Bernard (Lama). Il ne bloque pas les balles mais il fait toujours le bon geste au bon moment. Le problème, c’est que dans une équipe aussi forte techniquement que le PSG, il devrait en imposer plus. Il n’est pas (Marco) Verratti, il n’est pas là pour rigoler. » Ses défenseurs sortent leurs arguments. Dino Zoff, le grand ancien de la Nazionale, insiste : « C’est un bon gardien, complet et il est dans un grand club. Bien sûr, en sélection, Buffon est difficile à déloger, mais ce n’est pas un problème pour Sirigu, qui a l’occasion avec Paris de jouer des matches très importants. Physiquement, il est au top ; techniquement, il peut encore progresser, mais il le fera, parce qu’il travaille. » On le dit acharné dans les séances concoctées par Nicolas Déhon, l’ancien mentor de… Steve Mandanda au Havre puis à l’OM. Guillaume Warmuz, champion de France avec Lens en 1998, trouve les critiques souvent injustifiées. « Le problème, c’est qu’on compare toujours aujourd’hui avec le meilleur gardien du monde qui fait deux mètres, court le 100 mètres en 5 secondes, frappe un dégagement à 75 mètres et a trois mètres de détente naturelle. » Sirigu n’est évidemment pas Manuel Neuer. Il reste pourtant une valeur sûre dans notre Championnat. Ça tombe bien, le PSG joue à Marseille dimanche… Citation LES TOROS DE J – 2 Comme d’habitude, à J – 2 des matches, les Parisiens ont effectué hier une séance légère et ludique, à base de tennis-ballon essentiellement. Pour la première fois de la semaine, Laurent Blanc a pu s’appuyer sur un effectif au complet puisque David Luiz, Yohan Cabaye et Lucas sont opérationnels. Cet après-midi, l’entraîneur parisien procédera peut-être à une opposition lors de la dernière séance à huis clos. D. D. L’équipe probable : Sirigu – Marquinhos, David Luiz, Thiago Silva (cap.), Maxwell – Verratti, Thiago Motta, Matuidi – Pastore, Ibrahimovic, Cavani. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
04/04/2015 08:15
Message
#6490
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Lucas forfait demain Quarante-cinq minutes et c’est tout. Hier, l’entraînement s’est voulu bref et léger. Après l’échauffement, les Parisiens — l’effectif au grand complet — se sont répartis en deux groupes pour disputer, dans la bonne humeur, des toros acharnés. Les blagues ont fusé et des chants de victoire ont plusieurs fois ponctué ces exercices de conservation du ballon. Lucas n’a pas participé à ces jeux. Le Brésilien a travaillé à part avec un préparateur physique. Opéré de l’adducteur il y a plus d’un mois, il ne sera pas du déplacement à Marseille car il n’est pas encore totalement opérationnel. Il pourrait faire son retour lors de la demi-finale de Coupe de France dimanche face à Saint-Etienne. Les quatre gardiens ont eu droit de leur côté à un travail spécifique. Le PSG s’entraînera une dernière fois cet après-midi avant de prendre la direction de Marseille en fin de journée. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
05/04/2015 07:48
Message
#6491
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation LÀ, C’EST ENCORE MEILLEUR En termes d’enjeu et de suspense, le choc entre l’OM (3 ) et le PSG (2 ), deux rivaux historiques et deux candidats actuels au titre, arrive au meilleur moment. Ce Classique peut être grand. LYON, EN S’EMPARANT de la première place, hier, à Guingamp (3-1), a fait grimper un peu plus la température du Classique le plus attendu depuis longtemps. L’enjeu de la plus belle affiche du football français est d’autant plus énorme : récupérer la place de leader pour le Paris-SG, s’accrocher à l’espoir d’un titre de champion de France pour l’OM et, en cas de victoire, punir au passage un de ses meilleurs ennemis. On dit UN car on n’est pas certain que la rivalité Paris-Province parle beaucoup aux stars internationales parisiennes actuelles. Et, de son côté, Marseille et ses dirigeants semblent plus occupés cette saison à régler leurs comptes avec l’OL de Jean-Michel Aulas, surtout depuis le bouillant match retour marqué par un but refusé à Lucas Ocampos (0-0, 15 mars). Entre cette polémique interminable, prétexte à une guerre désormais officielle Aulas-Labrune (voir page 7) , et l’amour bien connu de Zlatan Ibrahimovic pour l’arbitrage français, on en profite d’ailleurs pour souhaiter bonne chance à Ruddy Buquet et à ses épaules d’être solides. L’OM et ses joueurs se sentent floués par les décisions arbitrales cette saison ? Onze penalties pour l’OL, autant en faveur du PSG, contre 4 pour Marseille : en regardant certains chiffres, on peut comprendre ce sentiment d’injustice, surtout pour une équipe qui « envoie » autant de jeu. Devant, la machine marseillaise, qui a confisqué le ballon à tous ses adversaires, cette saison, y compris à Paris au match aller, tourne de nouveau à plein régime. Avec dix buts marqués lors des trois derniers matches, le bilan est impressionnant mais à relativiser avec la faiblesse de Toulouse (6-1) et Lens (4-0). Ce sera une autre histoire, ce soir, face à un adversaire qui ne gagne pas tous ses gros matches mais qui ne perd jamais non plus depuis deux ans dans ses grands rendez-vous en Ligue 1. De l’enjeu, un stade magnifique presque rempli, une ambiance chaude et hostile aux Parisiens : il y aura de tout ça au Vélodrome et, à la place de l’OM, on ne serait pas trop rassuré quand même. Le PSG ne paraît jamais aussi fort que dans ce contexte. « On va quand même jouer contre une équipe qui a éliminé Chelsea à dix contre onze en Ligue des champions , souffle Vincent Labrune, le président marseillais. Il va falloir se mettre au niveau. » Ça n’a pas été souvent le cas ces dernières années, la dernière victoire marseillaise face au PSG, toutes compétitions confondues, remontant à novembre 2011 (3-0). De quoi laisser planer l’idée d’un complexe d’infériorité. La saison dernière à domicile, les Marseillais, comme les Blues en C 1, avaient pris une leçon alors qu’ils étaient en supériorité numérique (1-2). Ce résultat ainsi que la manière, surtout, avaient laissé des traces indélébiles et une fracture ouverte entre Élie Baup et ses joueurs. Le vaincu du soir, s’il y en a un, devrait aussi accuser le coup au moment où la L 1 aborde le sprint final. BIELSA A INSISTÉ SUR LA DÉFENSE Le fait que Marseille reçoive les Parisiens lors de la phase retour n’est pas un hasard. C’était un souhait de Labrune auprès de la Ligue en début de saison et, sur ce coup-là, le président marseillais a eu le nez creux. Pour le suspense, cet OM-PSG est idéalement placé dans le calendrier. Au match aller, au Parc, remporté par les Parisiens (2-0), les Marseillais n’avaient pas démérité, secouant même le champion dans les vingt premières minutes (voir page 4) . Mais un manque d’efficacité devant, une certaine naïveté derrière et une erreur d’arbitrage, déjà (l’expulsion de Giannelli Imbula), avaient eu raison de leur audace. Marcelo Bielsa ne reniera rien ce soir de sa philosophie offensive mais ce n’est pas cette zone qui semble préoccuper l’entraîneur de la comeilleure attaque du Championnat (60 buts, comme l’OL). « Il a insisté sur le fait que si l’on défend bien, tout ira bien » , a expliqué Benjamin Mendy, vendredi. Sinon, « El Loco » a été très calme et mesuré lors de sa conférence hebdomadaire, tout comme son homologue Laurent Blanc d’ailleurs mais ça, on en a un peu plus l’habitude. « Je vous sens beaucoup plus excités que sur d’autres matches , a-t-il glissé, malicieux, à son auditoire, hier. Je vois une petite étincelle. Moi, je pense que c’est un match comme un autre. » Alors là, non, on encourage l’entraîneur parisien à réviser ses Classiques. Citation 7 C’EST SEULEMENT LA SEPTIÈME FOIS QUE L’OM ET LE PSG S’AFFRONTENT lors de la phase retour en étant tous les deux classés dans le trio de tête de la L 1. Sur ces quinze dernières saisons, ce n’est même arrivé qu’à deux reprises : en mars 2009 (victoire 3-1 de l’OM à Paris) et en février 2013 (succès 2-0 du PSG au Parc des princes). À ces occasions, le vainqueur du Classique n’a pas toujours fini champion mais il a, à chaque fois, terminé devant son meilleur ennemi à la fin de la saison. 65 101 LE NOMBRE DE BILLETS VENDUS POUR CE CLASSIQUE, en comptant les cinq cents places réservées aux supporters parisiens, selon la comptabilité arrêtée vendredi soir. Au marché noir, des places dans le bas du virage Sud se vendaient 175 € au lieu de 45. Le record d’affluence du Vélodrome, établi la semaine dernière (64 819 pour Toulon-Toulouse en rugby), devrait donc être battu. Citation Nkoulou dans le groupe ENTRE LA CAN et son opération à un genou en février, Nicolas Nkoulou n’avait plus pris part à un match de l’OM depuis l’élimination contre Grenoble (CFA), le 4 janvier, en 32 de finale de la Coupe de France (3-3,4-5 aux t.a.b.). Comme attendu, le défenseur camerounais retrouve le groupe marseillais pour ce choc face à Paris. Il prendra place sur le banc, la charnière centrale étant composée de Rod Fanni et de Jérémy Morel dans un 4-2-3-1 classique, modulable comme d’habitude en 3-3-3-1. Comme les trois attaquants parisiens dézonent beaucoup, Alaixys Romao pourrait venir donner un coup de main en défense centrale sur les phases où Paris se retrouvera avec deux joueurs offensifs dans l’axe. Au milieu, Giannelli Imbula, suspendu, sera remplacé par Mario Lemina. Devant, André-Pierre Gignac sera préféré à Michy Batshuayi, comme annoncé par Marcelo Bielsa vendredi. Un onze parisien sans surprise LAURENT BLANC alignera sa « meilleure équipe possible » , ce soir, au Stade-Vélodrome, et la dernière séance à huis clos organisée hier ne laisse pas de place aux surprises éventuelles. En attaque, c’est donc Pastore qui sera associé à Ibrahimovic et Cavani en attaque alors que Lavezzi devrait s’installer sur le banc. Au milieu, même si Cabaye revient en forme, l’entraîneur parisien titularisera son trio Thiago Motta-Matuidi-Verratti. Enfin, sa défense sera intégralement brésilienne. Citation Pastore, un bilan trop « maigre » ? Le milieu international argentin réussit sa meilleure saison au PSG. Mais par rapport à Lucas, bientôt de retour, le staff ne trouve pas le « Flaco » encore assez décisif. RENTRÉ JEUDI MATIN des États-Unis avec « la tête à l’envers » (dixit Laurent Blanc), de retour d’une mini-tournée de la sélection argentine, Javier Pastore n’a pas traîné pour retrouver ses esprits. Le milieu de vingtcinq ans est à l’aube d’un virage décisif dans sa carrière et le rendez-vous marseillais, ce soir, peut dessinerune première étape : à l’heure où Blanc s’apprête à récupérer l’intégralité de son effectif – et donc Lucas –, l’Argentin a l’occasion de s’imposer dans l’équipe type, celle que l’entraîneur parisien alignera lors des grands rendez-vous. Celui de ce soir en est un premier et Pastore sera titulaire au Vélodrome. Mais c’est également l’occasion pour lui de prouver qu’il vaut mieux qu’un statut de doublure de Lucas, son principal concurrent pour la dernière place en attaque, dont le retour de blessure est imminent. QUATRE BUTS DE PLUS POUR LUCAS Seulement, le staff parisien n’est pas encore pleinement convaincu par le rendement offensif de l’ancien Palermitain. Si Pastore séduit par sa qualité technique, son état d’esprit, sa propen-sion nouvelle dans le repli défensif ou sa capacité à déséquilibrer le bloc adverse par ses dribbles et sa vision du jeu, il ne marque pas assez ou n’offre pas suffisamment de passes décisives aux yeux de ses dirigeants. Cette saison, il ne compte que quatre buts et sept offrandes en 39 matches. Lucas, avec deux matches de moins, présente un bilan un peu plus saignant : quatre buts de plus, trois passes de moins, mais il est impliqué à l’avant-dernière passe sur trois autres réalisations en Ligue des champions. Cela ne compte pas dans les statistiques mais, dans l’esprit de ses entraîneurs, cela compte quand même. Cela explique en tout cas pourquoi Blanc, quand il avait le choix lors des grandes soirées européennes, préférait le Brésilien à l’Argentin. En ouverture de la C 1 à Amsterdam (1-1), Pastore était sur le banc, tout comme en clôture de la phase de groupes, à Barcelone (1-3). Mais la blessure à l’adducteur de Lucas début février a propulsé Pastore dans le onze de départ. Il a souvent été bon, voire très bon, et sur cette période d’un mois et demi, il a marqué une fois et offert trois passes décisives. Sa courbe de progression s’est étirée jusqu’en sélection, où il a marqué son premier but officiel contre l’Équateur (2-1) mardi (*). «El Flaco» doit désormais être efficace dans les soirées de gala du PSG et démontrer qu’il est aussi un homme des grands matches. Parce que l’ombre de Lucas se rapproche un peu plus. Absent ce soir et incertain encore pour mercredi contre Saint-Étienne en demi-finales de Coupe de France, le Brésilien figurera dans le groupe pour la finale de la Coupe de la Ligue. Et s’il sera difficilement candidat à une place de titulaire contre Barcelone en quarts de finale aller de Ligue des champions, il le sera davantage pour le retour la semaine suivante. Sauf si, d’ici là, Pastore s’est rendu incontournable. Citation « On n’a plus le droit de se plaindre » DIMITRI PAYET, le meneur de jeu marseillais, explique comment l’OM est revenu dans la course au titre, avant ce choc très attendu contre Paris. À vingt-huit ans – il les a fêtés dimanche dernier avec les Bleus et mardi avec ses coéquipiers –, Dimitri Payet vit une saison pleine avec l’OM, où il a réussi à s’imposer dans un nouveau rôle de meneur de jeu. Son approche du choc face au Paris-SG, son jeu, ses rapports avec Marcelo Bielsa, son clash avec Florian Thauvin, son avenir : l’ancien Lillois et Stéphanois nous a tout dit, jeudi, au centre Robert Louis-Dreyfus. « VOUS ALLEZ AFFRONTER le Paris-SG, et l’OM ne parvient pas à battre ses concurrents directs cette saison. Avez-vous une explication ? – Contre Paris et contre d’autres gros cette saison, on a souvent dominé. Mais il faut être plus efficace. Contre Lyon (0-0, le 15 mars) ,ona fait notre plus gros match de la saison. On aurait dû gagner, sans même parler du but refusé. Vous êtes convoqué devant la commission de discipline, jeudi prochain, pour vos propos grossiers devant le vestiaire des arbitres du Vélodrome ce jour-là. Quelle sera votre ligne de défense ? – Je ne comprends pas la démarche. Les arbitres n’étaient pas là, et je n’ai jamais visé un officiel avec mes propos. C’était simplement l’expression d’une colère après un match qu’on aurait dû gagner. Vous avez été agacé que votre cas soit comparé avec celui de Zlatan Ibrahimovic (*) ? – Oui. Je crois que je n’ai pas insulté un pays, non ? Réalisez-vous la meilleure saison de votre carrière ? – Même si la dernière saison lilloise (2012-2013) était meilleure au niveau des statistiques (12 buts et 12 passes décisives, contre 6 et 11 actuellement) , celle-ci est au-dessus dans la mesure où je suis à l’OM et qu’il y a le titre à aller chercher. À Lille, j’étais plus à la conclusion des attaques. Aujourd’hui, je suis davantage au départ des actions ou dans la dernière passe. En fait, Marcelo Bielsa vous a fait découvrir, à vingt-sept ans, que vous étiez un meneur de jeu. – Honnêtement, je me vois difficilement retourner sur un côté, alors que je me battais pour cette place avant. J’étais borné. Je voulais jouer à gauche et nulle part ailleurs. Je prends tellement de plaisir que je n’ai plus envie de changer. Ce rôle vous va bien aussi parce qu’il vous décharge des tâches défensives ? – C’est sûr que je ne vais pas suivre le latéral sur quarante mètres, mais je dois être vigilant. Avec l’avant-centre, on doit s’occuper des deux centraux adverses et du milieu devant la défense. On doit aller les chercher pour les empêcher de ressortir le ballon tranquillement. Et on ne va pas seulement couper les angles de passes, il faut foncer sur eux. Après, organiser le jeu de ton équipe, ce n’est pas quelque chose de facile. Quand ça ne va pas, tu es le premier à qui on tape sur les doigts. C’est une responsabilité. Bielsa, avec ses conseils après chaque match, m’aide à devenir meilleur à ce poste. Votre entraîneur n’a pas toujours été tendre avec vous, notamment en vous écartant avant le match face au LOSC (2-1) , fin décembre. – Je ne dis pas que ça m’a fait du bien, mais ça m’a fait prendre conscience que je n’avais pas le droit au moindre petit relâchement. C’est peut-être aussi la raison pour laquelle je fais la saison la plus régulière de ma carrière. Cette irrégularité, c’était votre faiblesse ? – On me l’a souvent reprochée dans tous mes clubs. Si Bielsa partait en fin de saison, est-ce qu’il n’y aurait pas un goût d’inachevé ? – Oui. Cet entraîneur a tout révolutionné à Marseille, il a réussi à faire quelque chose d’exceptionnel avec les mêmes joueurs que la saison dernière. Pour moi, ça serait une grosse perte. L’avenir du coach jouera aussi sur le mien, c’est sûr. S’il est amené à partir, je me poserai des questions. J’ai envie de continuer l’aventure avec lui parce qu’il m’apporte beaucoup. En début d’année, l’usure s’était pourtant emparée du groupe, beaucoup moins réceptif à ses méthodes. – Quand les défaites s’enchaînent, le ras-le-bol s’installe. On l’a géré intelligemment. On n’avait pas le droit de se laisser aller après tout ce qu’on avait fait en début de saison. C’était le sens de vos réunions avant le match à Toulouse (6-1, le 6 mars) , avec Bielsa mais aussi entre cadres ? – On a la chance de pouvoir aller chercher ce titre, alors on n’a pas le droit de s’embêter avec des détails. Entre les joueurs, on s’est parlé franchement et, ensuite, le coach a aussi aménagé des choses. C’était le bon moment. Il a été intelligent avec le groupe. Qu’est-ce qui a changé ? – Je ne veux pas entrer dans les détails (notamment des séances vidéo moins fréquentes et des entraînements de veille de match moins soutenus) .Mais il a été à l’écoute du groupe qui traversait un moment compliqué. Si lui s’est adapté à nous, on n’a plus le droit de se plaindre. À l’aller, à Paris (0-2, le 9 novembre) , vous étiez passé à côté de l’événement. Vous aviez même eu des maux de ventre avant la rencontre. Est-ce que vous stressez à l’approche des grands matches ? – Non, c’est plutôt dû à l’envie de bien faire. Contre Lyon, par exemple, au Vélodrome, je me suis préparé différemment en me mettant moins de pression. J’étais plus relax. C’était la même chose en sélection la semaine dernière avant le Danemark (2-0, dimanche) . Je me suis moins pris la tête. Jusqu’à présent, avec l’équipe de France, je jouais moins naturellement qu’en club. Mes performances avec l’OM m’ont donné confiance. C’était aussi mon anniversaire. J’avais envie de profiter. Il n’y a jamais eu beaucoup d’affinités avec Florian Thauvin. Entre ses insultes contre Rennes (1-1, le 7 février ) et le match de Lens (4-0, le 22 mars) , où il vous tombe dans les bras, que s’est-il passé ? – On s’était braqués, moi par rapport aux insultes, lui par rapport au fait que je lui sois rentré dedans avec des mots un peu durs sur le terrain. Très récemment, il m’a fait ses excuses. C’est intelligent de sa part et je lui ai dit que j’appréciais ce geste. Il a compris qu’on n’avait rien à gagner à se pourrir ou à se faire la gueule. En jouant ensemble, on ne peut être que plus forts pour aller chercher le titre. Avez-vous des nouvelles de votre président, Vincent Labrune ? – Non, aucune nouvelle. Vous en attendez ? – Non. Je suis sous contrat (jusqu’en 2017) , la saison n’est pas terminée, on fera les comptes à la fin. Il voulait se séparer de vous l’été dernier. – Et je peux le comprendre. Quand vous investissez sur un joueur, vous attendez un retour. Ma première saison ne lui a pas plu. Et il me l’a fait savoir à l’époque. Est-ce que ce sera le moment d’aller voir ailleurs cet été ? – Moi et ma famille, on est très bien à Marseille. Mais c’est vrai qu’aujourd’hui, je me sens peutêtre plus armé qu’il y a quelques années pour aller à l’étranger. Si je dois quitter l’OM, ça ne sera pas pour aller n’importe où. J’ai ving-thuit ans et encore des ambitions, notamment celle de découvrir un grand club européen. Mais, pour atteindre ces clubs-là, il faudra être encore meilleur. » Citation « Ça va être un tremblement de terre » Jose Anigo, comme d’autres anciens mafieux, estime que l’OM a, cette fois, toutes ses chances dans ce match au sommet. Notamment grâce à l’ambiance du nouveau Vélodrome. LE PEDIGREE de ses onze titulaires, la dynamique du moment, les moyens du club : les atouts parisiens sont nombreux, à l’heure du choc tant attendu. Mais s’il était si simple de certifier un pronostic, cela se saurait. D’accord, l’OM n’a plus battu le PSG depuis novembre 2011, à l’époque où les Parisiens version QSI découvraient encore leur dimension nouvelle. Aujourd’hui, ils sont devenus une superpuissance dans les frontières françaises mais, puisque le suspense est brûlant, cette saison, Marseille a des raisons d’y croire, poussé par l’ambiance du majestueux Vélodrome. « Je pense vraiment que Marseille va gagner, c’est le supporter qui parle, assure José Anigo. C’est le premier Classique dans le nouveau Vélodrome et je crois que l’atmosphère va surprendre les Parisiens. Ça va être un tremblement de terre. L’OM a aussi un entraîneur pour gagner, qui a l’expérience de ce genre de matches en Argentine. » Reste, quand même, à ne pas nourrir de complexes et à chasser complètement les souvenirs de la saison passée où, à onze contre dix, les Marseillais, après avoir mené au score, s’étaient finalement inclinés 1-2. « Ce résultat nous avait mis du plomb dans l’aile, se souvient Élie Baup, l’entraîneur d’alors. On s’était mis à trop reculer, inexplicablement. » Avec Bielsa, cela ne risque pas d’arriver, tant l’Argentin demande à son équipe d’attaquer en toutes circonstances. « Après une mauvaise passe, ce qui est habituel dans ce club, l’OM a retrouvé la grinta et un peu de sa folie, celle qui permet les grands exploits , poursuit Baup. S’il gagne, ce qui est fort possible, il sera difficile à arrêter et il ira au bout, jusqu’au titre. L’équipe peut s’appuyer sur une qualité offensive remarquable, avec Batshuayi et Gignac. Mais attention, Paris est une équipe qui ne tremble pas dans les grands rendez-vous, on l’a vu en Ligue des champions contre Chelsea. » L’OM, lui, a davantage de difficultés, cette saison, à marquer contre des concurrents directs et il faudra bien forcer la défense parisienne pour continuer à rêver du titre. « Le PSG a des joueurs exceptionnels, mais le résultat reste indécis, estime Fabrizio Ravanelli. L’atout de l’OM, c’est qu’ils sont en pleine forme physiquement, on l’a vu contre Lyon, où ils méritaient la victoire. Il faudra qu’ils soient bons dans la récupération du ballon, et surtout qu’ils se méfient des contre-attaques. Je ne sais pas qui va gagner, mais je sais que ce sera un super match. » C’est déjà ça. Citation Comme à l’aller... sauf la fin ? Battu au Parc des Princes, l’OM avait pourtant bousculé le PSG. Grâce au pressing tout-terrain exigé par Marcelo Bielsa. CE SOIR, au Stade-Vélodrome, l’OM devrait, comme à l’aller (0-2, le 9 novembre), mettre une pression maximale sur son adversaire, jusque dans son propre camp, pour récupérer le ballon le plus haut possible. Avec marquage individuel. « Dans leur camp, la plupart des équipes défendent en zone mixte, avec un surnombre défensif dans beaucoup de situations, rappelle Guy Lacombe, entraîneur national à la DTN. Là, c’est du un contre un sur tout le terrain : ça permet, quand on récupère le ballon, d’être plus dangereux offensivement. » Les Auxerrois des années 1980-1990 pratiquaient aussi le marquage individuel. Mais ils se repliaient dans leur camp à la perte du ballon. Les Marseillais, eux, ont plutôt la consigne de se ruer dessus, en tout cas sur leur adversaire direct, où qu’il se trouve. « Bielsa appelle ça le “marquage mixte“, témoigne Lacombe. La transition attaquedéfense est ancrée dans sa culture, il la travaille beaucoup. La base, c’est : il faut que, défensivement, son équipe ait un joueur de plus, mais pas plus. Comme ça, quand elle récupère le ballon, elle peut vite enchaîner offensivement, parfois en supériorité numérique. Il défend ainsi, dans le camp adverse, parce que pour lui, c’est le meilleur moyen d’attaquer. » Dans les faits, lors du match aller, Brice Dja Djédjé est venu presser Ezequiel Lavezzi très haut dans le camp parisien, à plusieurs reprises. C’est d’ailleurs de cette manière que le latéral droit marseillais avait récupéré, plein axe, un ballon à 35 mètres du but de Salvatore Sirigu, et offert une énorme occasion à Dimitri Payet (44 ). Cette logique de duels avait terriblement gêné Paris. Dans l’incapacité de relancer court, le PSG avait beaucoup « balancé ». Il avait fini par marquer (37 ) grâce à une erreur de Benjamin Mendy, sur la première action où Thiago Silva, après avoir effacé Payet, avait eu la possibilité d’entrer dans la moitié de terrain marseillaise pour initier une action construite. L’équipe de Laurent Blanc avait retrouvé de l’air en seconde période, quand le pressing adverse avait perdu de sa vigueur. Il avait, notamment, plus facilement « touché » Javier Pastore en relais. Mais, jusqu’au bout, l’OM était resté fidèle à ses principes : après l’expulsion de Giannelli Imbula (79 ), Nicolas Nkoulou était monté en sentinelle du milieu pour maintenir « l’équilibre » tel que Bielsa l’entend. L’OM avait ainsi conservé sa capacité à « agresser» Paris dans son propre camp. Cette fois, le contexte sera différent. Le PSG ne dispute pas le Classique dans la foulée d’un match de Ligue des champions. Et si Marseille a récupéré Jérémy Morel, André Ayew et Alaixys Romao, suspendus à l’aller, il a perdu Giannelli Imbula (suspendu) et Nicolas Nkoulou (reprise).Le PSG, de son côté, alignera Zlatan Ibrahimovic, qui n’était entré qu’à la 65 minute le 9 novembre, et surtout Thiago Motta (suspendu). L’international italien offre d’autres arguments tactiques à Laurent Blanc pour répliquer à Bielsa dans un secteur clé : remonter proprement le ballon. Citation Bielsa-Blanc, triple impact Malgré un style très différent, l’entraîneur de l’OM et celui du PSG exercent chacun une influence profonde sur leur équipe. PRESSING CONTRE PASSES, DES PRINCIPES AFFIRMÉS L’influence de Marcelo Bielsa sur le jeu est énorme, depuis son arrivée à Marseille, où l’Argentin a littéralement métamorphosé le visage de l’équipe. Sa philosophie est connue : il mise sur un pressing agressif et féroce, pour récupérer le ballon haut, et s’appuie sur un marquage individuel tout-terrain. Les principes détonnent nettement avec les habitudes de notre Championnat et les joueurs ont dû se faire violence, en début de saison, pour s’adapter à ces exigences nouvelles. Mais les résultats et les statistiques appuient le travail de Bielsa : peu de gens auraient imaginé l’OM, porté par la meilleure attaque de L 1 (60 buts), à deux points du PSG à ce stade de la saison. Laurent Blanc, lui, s’est accroché d’entrée à une idée-force : il tenait à voir son équipe développer un jeu de passes en rompant avec le style de contres de son prédécesseur. Blanc a détricoté le 4-4-2 de Carlo Ancelotti pour passer en 4-3-3. Il n’a jamais dévié de ses ambitions, même si le niveau des performances actuelles est globalement inférieur à celui de la saison dernière. Son choix de faire monter d’un cran David Luiz au match aller contre Chelsea en huitièmes de finale de la C 1 (1-1) ne l’a jamais écarté de ses intentions de départ : utiliser Thiago Motta, une fois remis physiquement, devant sa défense. À sa manière, l’Italien représente ce que Blanc apprécie dans le football, cette capacité à casser les lignes avec sa première passe. L’entraîneur a posé sa patte sur le style parisien. DES JOUEURS À L ‘ÉCOUTE... ILLICO OU AVEC LE TEMPS Les mois passent et la personnalité du « Loco » se dévoile. Une évidence : il n’est pas particulièrement bavard et, avec ses joueurs, les rapports sont souvent limités. Mais l’Argentin sait quand même manier la psychologie et se montrer proche des remplaçants ou d'un joueur en difficulté, à l’image de Florian Thauvin, qu’il écoute et protège. Pas si rigide, il a su aussi entendre son vestiaire et adapter un peu ses plannings et le rythme des semaines, histoire de ménager les corps et les esprits. Des entraînements parfois plus légers, des séances vidéo plus courtes : l’exigence est la même mais le rythme moins indigeste. Son souci du détail et des conseils individualisés lui ont aussi permis de faire progresser nettement certains joueurs, comme Brice Dja Djédjé. L’arrivée de Laurent Blanc après le départ d’Ancelotti au Real Madrid, en 2013, considérée comme un choix par défaut, ne pouvait l’aider à asseoir d’entrée son autorité. Avec des dirigeants aussi proches des stars et qui n’ont jamais cessé de chercher un successeur dans l’ombre (Wenger, Simeone…), Blanc a su tracer sa route. Et se faire accepter. Il n’a pas hésité à hausser le ton en début d’année quand il sentait son groupe moins concerné. Son soutien à Thiago Silva et Edinson Cavani, au moment où les critiques s’abattaient sur eux, n’est pas passé inaperçu. Le Brésilien n’hésite d’ailleurs jamais à saluer le rôle de son entraîneur dans son retour au plus haut niveau et, plus généralement, dans les résultats du club. Blanc a gagné le respect du vestiaire. UN « FOU » ADULÉ PAR LE VÉLODROME, UN « PRÉSIDENT» MOINS POPULAIRE Rarement un entraîneur aura eu un tel poids dans la saison d’un club. À peine arrivé, Bielsa en est devenu le personnage central, incarnant à lui seul l’ambition retrouvée des supporters et, même quand les résultats sont moins bons, il est intouchable aux yeux du public. Quand l’OM gagne, c’est grâce à lui ; quand l’OM perd, c’est à cause des joueurs. Adulé par les tribunes du Vélodrome, où les chants lui sont souvent adressés, il a attisé les angoisses en laissant planer l’incertitude sur son avenir à court terme. « Bielsa no se va », le supplient les supporters quand ils assistent aux entraînements. Et il sera vraiment compliqué, pour les dirigeants, de lui trouver un successeur aussi populaire… Dans un univers ultra médiatisé, Blanc conserve ses secrets bien cachés. L’entraîneur ne se livre quasiment jamais hors des rendezvous avec la presse et ne tente pas plus de s’acheter, par des saillies bien senties, l’amour des supporters. Il n’a pas la cote d’un Bielsa et un possible départ du « Président » ne changerait pas le monde des tribunes de la capitale. Blanc reste lui-même, respecte les fans mais n’implore jamais leur soutien. Citation Hibou, joujou, garde-fou… À seulement vingt-deux ans, Marco Verratti, surnommé le « Petit Hibou », est devenu un phénomène. Mais sa célébrité naissante et la fréquentation de stars internationales n’ont pas bouleversé l’équilibre d’un des plus emballants joueurs de L 1. IL ÉTAIT ARRIVÉ de nulle part, ou presque, en juillet 2012, sans le moindre match d’élite dans les bagages. Quelques coups d’éclat plus tard, Marco Verratti est devenu l’un des centres de gravité du PSG version QSI. Un mètre soixante-cinq pour 60 kg de génie et d’ivresse. Le genre d’incarnation du tempérament latin capable de faire rugir ce stade devenu un gros chat embourgeoisé et repu. Les supporters parisiens les plus fervents se sont amourachés du lutin des Abruzzes. Certains lui ont même dédié un chant que l’Italien s’est empressé de valider sur les réseaux sociaux du célèbre « pouce levé ». Il Gufetto (le petit hibou) est originaire de Manoppello, un bourg de 7 000 âmes au coeur de la péninsule. Il y a trois saisons, il a quitté ce cocon, tellement éloigné de l’hystérie d’une vie citadine. Débarqué à Paris à seulement dix-neuf ans, avec sa petite amie Laura, il a été rejoint par son grand frère Stefano (27 ans) peu de temps après. « Au début, c’était difficile pour mon frère, se souvient le frangin. Et puis on a fait les touristes. On a découvert la ville, visité les monuments et les quartiers les plus importants. Mais Marco est quelqu’un de tranquille. » La maison est souvent pleine de proches et de copains de passage. Le petit clan constitué autour du champion attend aussi avec impatience les visites du papa, entres autres, qui se charge des livraisons des produits de première nécessité : jambon, huile d’olive, sauce tomate artisanale et gâteaux maison. Il passera d’ailleurs le lundi de Pâques avec ses fils, au lendemain du Classique. Plutôt casanier et davantage encore depuis la naissance du petit Tommaso (1 an), Marco a malgré tout pris des repères parisiens. Il fréquente régulièrement NoLita et le Visconti , deux restaurants italiens du coeur de la capitale, ou le Market , une enseigne chic de gastronomie un peu plus locale. Sa curiosité et l’équilibre qu’il s’est créés lui ont permis de s’intégrer à la mégapole, d’abord explorée comme une planète étrange. « Marco est resté très proche de ses racines et de sa terre. Il aime ses copains, surtout ceux de Manoppello, mais il se sent bien ici » , promet Donato Di Campli, son agent depuis qu’il a seize ans, et qui vient lui rendre visite à peu près tous les quinze jours. SON AGENT : « L’ITALIE NE LE MÉRITE PAS » Sa notoriété grandissante et ses prestigieuses amitiés avec Lavezzi, Sirigu et le roi Ibra n’ont pas perturbé le jeune homme. Trop heureux d’évoluer dans un tel vestiaire, dès qu’il est sorti du Camp des Loges, il reprend le cours d’un quotidien qu’il cherche aussi normal qu’à Pescara. « Il a arrêté de manger des pizzas deux jours avant les matches. Maintenant, il fait très attention, s’amuse le grand frère. Chez nous, le foot était un jeu pour lui, il pouvait faire un crochet par la plage pour jouer avec les copains. Aujourd’hui, il est forcément beaucoup plus responsable. » Le jeune homme, en revanche, n’a pas tout à fait chassé l’ado espiègle et malicieux au regard bleu immense. La preuve par le terrain, où ses prises de risques donnent parfois le vertige à Laurent Blanc. « C’est le même , assure son représentant avec force. Il est toujours ce garçon joyeux mais réservé et plutôt timide devant les caméras. » Une fois à la maison, Stefano et lui parlent de tout sauf de foot : « Il le fait déjà toute la journée. On regarde malgré tout beaucoup de matches, mais c’est tout. Marco peut être très bavard, comme sur le terrain, mais c’est aussi quelqu’un de pudique. » La paternité l’a, semble-t-il, plus canalisé que ses exploits grisants en Ligue des champions : « Il a la responsabilité du père aujourd’hui, mais c’est la vie ça… sourit Di Campli. Il a gardé les pieds sur terre, mais l’arrivée de Tommaso l’a encore fait grandir. Il a plus de responsabilités et cela se ressent dans tout, même dans le foot. » Adoubé à Paris, pas encore prophète en son pays, tel est le paradoxe du « Petit Hibou ». Sous pression sur ses terres, ses sorties avec l’équipe nationale résonneraient d’une certaine rancoeur de l’avoir vu choisir le PSG alors que tout était ficelé avec la Juventus. « En équipe nationale, c’est dur en ce moment. C’est très dur. L’Italie ne mérite pas Marco » , tranche net Di Campli, dans son rôle d’agent protecteur. Son talent au-dessus de la norme ne survit pas non plus au conservatisme des suiveurs du foot transalpin, qui privilégieront toujours l’expérience, même déclinante, plutôt que la fraîcheur d’un garçon d’à peine vingtdeux ans. Les saisons apaiseront sans doute le climat autour de lui, quand ses performances parisiennes finiront de séduire une Botte qui fait parfois encore un peu la fine bouche devant sa pépite des Abruzzes. Renaud Bourel Citation Simone a ouvert la porte Les joueurs italiens ont découvert le Championnat de France dans la foulée Les precurseurs Jusqu’à l’arrêt Bosman de 1995, rares étaient les Italiens qui traversaient les Alpes afin de venir jouer en France, hormis les fils d’immigrés. Revelli Ruggero Grava, mieux connu sous le nom de Roger Grava , joua pour le CO Roubaix-Tourcoing, avec qui il fut sacré champion de France en 1947. Mais il ne fut pas international. Cesare Benedetti et Angelo Bollano , qui ont porté les couleurs de l’OM en 1948, et la petite délégation ajaccienne des années 1970 n’ont pas marqué les esprits. Les premieres stars Il faut attendre 1997 pour que deux grands attaquants italiens posent leurs valises en France. Marco Simone , champion d’Italie avec l’AC Milan, signe au PSG, tandis que Fabrizio Ravanelli rejoint l’OM. Simone remporte une Coupe de France en 1998 puis un titre avec Monaco en 2000. Il a marqué 50 buts en 123 matches de L 1. Fabrizio Ravanelli a passé deux ans et demi sur la Canebière (28 buts en 64 matches). L’attaquant demeure célèbre pour un penalty litigieux obtenu au Parc des Princes en 1997 (victoire de l’OM 2-1). Au début des années 2000, c’est l’essor des arrivées italiennes en L 1. Monaco devient un spécialiste en attirant Christian Panucci et Flavio Roma . Avec 204 apparitions au sein de l’élite, le gardien de but est l’Italien qui a disputé le plus de matches dans l’Hexagone. Le champion du monde Fabio Grosso remporte le titre de champion en 2008 avec l’OL. Ils sont aujourd’hui trois en L 1, tous au PSG : Verratti, Thiago Motta et Sirigu. Les bides Cette période d’éclosion est marquée par quelques ratés. En 1996, le promu marseillais se fait prêter Ivan Franceschini et recrute Alberto Malusci . La saison des deux défenseurs est cauchemardesque. L’OM encaisse 48 buts, une contre-performance jamais atteinte depuis. Metz déplore le rendement de son attaquant Michele Padovano , auteur de deux petits buts en deux saisons passées en Lorraine. Les internationaux Marco Di Vaio (9 buts en 29 m.) et Christian Vieri (3 buts en 7 m.) ont porté les couleurs de l’ASM, avec une réussite discutable. Citation Et le physique alors ? PARIS DÉBUTE son marathon, ce soir, au Vélodrome. Jusqu’à la fin de la saison, si tout se passe pour le mieux, Paris va enchaîner les rencontres à un rythme effréné. L’équipe commence par huit matches en vingt-trois jours et espère décrocher, durant cette période, sa place en demi-finales de la Ligue des champions et en finale de la Coupe de France. Laurent Blanc ne compte pas changer les habitudes. Le travail a été réalisé en amont durant le stage de préparation à Marrakech du 27 au 30 décembre. « On a fait un travail très, très important , explique le technicien. Et on savait que les jambes seraient un peu lourdes en janvier mais qu’on serait prêts pour les mois suivants. » Blanc n’est donc pas inquiet sur la capacité de ses hommes à réitérer les efforts, d’autant que l’infirmerie s’est enfin vidée. « Physiquement, on est vraiment très, très bien, insiste-t-il. On a élaboré une préparation pour pouvoir évoluer tous les trois jours. Pour ceux qui jouent un peu moins, on va peut-être faire une petite piqûre de rappel. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
05/04/2015 08:01
Message
#6492
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation C’est plus qu’un match Ligue 1. OM-PSG. Un vrai clasico de rois. Dans un Vélodrome comble, Marseillais et Parisiens vont chercher à imposer leur loi. Sur le terrain et au classement. LE DÉCOR EST SUBLIME et donne à cet OM - PSG les atours d’un des plus beaux clasicos de l’histoire. Deux entraîneurs offensifs conduisent deux équipes de talent(s), dont la rivalité traverse le temps et les changements d’actionnaire. Ils sont individuellement plus nombreux et plus forts à Paris mais Marseille ne manque pas de forces avec la saison de Mandanda ou d’Ayew, deux valeurs sûres. Deux formations séparées par deux points au classement avec un PSG premier avant cette journée, deuxième depuis la victoire de Lyon hier après-midi et troisième ce soir à 23 heures en cas de défaite. C’est irrespirable et pourtant aucune pollution, le poison des clasicos, à l’horizon. Bref, ça sent bon et surtout le grand match et la lutte finale. « J’espère un match ouvert avec beaucoup d’occasions et beaucoup de liberté de jeu, en salive Laurent Blanc. Tous les ingrédients sont réunis pour s’attendre à un beau match. Il fait rêver. » 65 000 spectateurs attendus au Vélodrome Mais, avant de rêver, le PSG et l’OM devront vaincre l’inéluctable et il est possible que, même en unissant leurs forces un soir de trêve, ils n’y arrivent pas. L’inéluctable ? La parole à Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, le plus influent de France et aussi l’un des plus drôles : « Je crois beaucoup au sens de l’histoire, a dit hier le patron rhodanien. Et, par conséquent, j’imagine terminer la dernière saison pleine au stade de Gerland par un titre. J’y crois. Pour moi, il y a même un côté inéluctable. » Face à l’inéluctable, dans un Vélodrome formidablement hostile — on attend plus de 65 000 spectateurs — et une équipe phocéenne toujours à fond (au moins pendant quarante-cinq minutes), le PSG entame ses huit travaux d’Hercule d’avril en vingt-quatre jours avec vent de face. On plaisante ? Oui, si Paris retrouve les vertiges d’un soir de Ligue des champions où il se loge à une altitude d’intouchable. Oui, si Ibrahimovic devient le meilleur buteur parisien de l’histoire dans un clasico, lui qui inscrirait aussi son 100e au PSG toutes compétitions confondues. Non, s’il retombe dans ses multiples travers de la Ligue 1, comme ce but qu’il encaisse à chaque fois (six fois sur ses sept dernières sorties en championnat). Pour Paris, le meilleur moyen de rester leadeur est encore de gagner et d’imiter le Bordeaux de 2009, vainqueur de ses onze dernières rencontres de L 1. L’entraîneur s’appelait Laurent Blanc et ça tombe bien, c’est le même qui est aux manettes à Paris aujourd’hui. « On ne veut plus lâcher cette première place, souffle ce dernier. On est capables de ne plus perdre un point d’ici à la fin du championnat. Je sens l’équipe archimotivée et excitée pour cette fin de saison. » Citation Les Parisiens au calme près de Marignane LES JOUEURS du PSG sont arrivés peu après 20 heures, hier, au Pullman Marignane, tout près de l’aéroport Marseille-Provence. A quelques rares exceptions (David Luiz, Marquinhos, Pastore), ils ont filé sans un mot ou une photo vers un salon privé pour se restaurer. Dans cet hôtel où ils ont déjà séjourné par le passé, les Parisiens ont croisé les familles de plusieurs victimes allemandes du crash de la Germanwings. Une dizaine de curieux les attendaient devant l’entrée, mais la sécurité de l’hôtel a annulé les réservations du jour au restaurant pour éviter toute présence importune. Les entrées ont été filtrées toute la soirée. Un peu plus tôt, le dernier entraînement à Saint-Germain avait donné la tendance pour le poste de latéral droit : Van der Wiel plutôt que Marquinhos, de retour de blessure. Les joueurs marseillais se sont réunis dans l’après-midi à la Commanderie pour la mise au vert et, après des séances vidéo, ils ont effectué différents ateliers techniques : toros, redoublements de passes, montée coordonnée des défenseurs sur les attaquants axiaux, séances de coups de pied arrêtés et frappes. Mendy s’est également illustré dans le rôle du gardien de but, repoussant brillamment une tentative de Payet. Malgré leur statut de remplaçant, les ambitieux Batshuayi et Ocampos n’ont rien laissé paraître. Marcelo Bielsa est arrivé sur le terrain pour la seconde partie de l’entraînement. Un peu plus tôt dans l’après-midi, il avait assisté à la première période du match de CFA 2 entre la réserve de l’OM et Toulon (0-0), au stade Roger-Lebert. Citation Diffusé dans 167 pays ! Le choc du soir entre Marseille et le PSG sera repris par 41 diffuseurs dans le monde entier, ce qui représente 167 pays différents. Ce sera le cas en Asie (Chine, Malaisie, Thaïlande, Laos, Cambodge, Hongkong, Philippines, Indonésie). Mais aussi en Afrique et au Moyen-Orient. Sur le continent américain, l’affiche sera diffusée par ESPN en Amérique latine, TDN en Amérique centrale, SporTV au Brésil et BeIN Sports aux Etats-Unis et au Canada. Le dernier Barcelone - Real Madrid, le 22 mars, a été diffusé dans 140 pays. En janvier, Chelsea - Manchester City l’a été dans 175 pays. En 2011, un Liverpool - Manchester United, l’affiche mythique du championnat anglais, avait été retransmis dans 211 pays. Citation « On joue au foot pour vivre ces moments-là » Blaise Matuidi, milieu international du PSG LE MILIEU de terrain parisien nous a reçus la semaine dernière à Clairefontaine pour évoquer ce sommet du championnat. Très déterminé, Blaise Matuidi pense aux trois points. « Le PSG ne se déplace pas dans un stade pour faire match nul », assène-t-il. Quelle importance donner à un OM - PSG dans une saison aussi riche en sommets ? BLAISE MATUIDI. C’est toujours un match particulier. Pour les spectateurs et les médias, et pour nous aussi, même si ça reste une rencontre qui vaut trois points, rien de plus. On a envie de faire plaisir aux supporteurs, aux gens qui aiment le PSG et on donnera tout pour gagner. Cette année, c’est également un peu plus qu’un clasico : il est déterminant pour la course au titre puisqu’on a la possibilité de maintenir Marseille à distance. On reste hyper vigilants car on sera à l’extérieur. Au Vélodrome, l’OM va pousser car il doit absolument l’emporter. Vos partenaires étrangers perçoivent-ils la portée de la rivalité entre les deux clubs ? Oui, ils ont compris. Ils en ont joué plusieurs désormais, donc ils savent. Ils sont préparés pour ces gros matchs. Beaucoup en ont aussi connu dans d’autres championnats. On a assez de joueurs d’expérience pour gérer de tels matchs au sommet. Est-ce qu’un match nul serait un bon résultat ? On ne joue jamais pour partager les points. On veut gagner. Le PSG ne se déplace pas dans un stade pour faire match nul, ce n’est pas l’état d’esprit du club. Trouvez-vous des similitudes dans le jeu des deux équipes ? Marseille est une belle équipe qui attaque beaucoup, elle aime aller vite vers l’avant. Elle est fougueuse et inscrit beaucoup de buts. C’est toujours agréable pour le public de voir une équipe avec cette philosophie car il y a du spectacle. Nous avons de notre côté un jeu davantage basé sur la possession de balle. A nous de conserver cet équilibre. Mais le PSG n’a rien à envier à une équipe comme Marseille. De quelle équipe le PSG doit-il le plus se méfier : Marseille, Lyon ou Monaco ? Elles ont toutes un style particulier. Mais on a vu que, dans ce championnat, tout le monde pouvait battre tout le monde. On peut également perdre des matchs a priori abordables. Il ne faut sous-estimer aucune équipe. On sait que ce sera dur jusqu’au bout. Mais là, c’est nous qui sommes devant. A nous de faire ce qu’il faut pour y rester. On a les cartes en main. Pourquoi pensez-vous que le PSG sera champion ? Parce qu’on pratique le meilleur football et qu’on a la meilleure équipe. Tout simplement. En quoi votre calendrier surchargé peut influer sur la fin de saison ? Cette année est particulière car on est en position pour battre tous les records en étant encore qualifiés dans quatre compétitions. C’est hyper excitant et on ne va pas cracher dessus. Mais c’est vrai que ça représente aussi un danger. Vous sentez-vous fatigué ? Physiquement, pas du tout. J’ai eu la chance d’être concerné par le turnover (le roulement). On a la chance d’avoir beaucoup de milieux de terrain. En fait, c’est la pression nerveuse qui est la plus difficile à gérer. Il faut en effet sans cesse se rappeler qu’il n’y a pas de match facile quelle que soit la compétition jouée. Il n’y a plus que des rencontres décisives, elles valent toutes très cher. Cela promet deux mois excitants, mais on joue au foot pour vivre ces moments-là. Ce n’est pas courant au mois d’avril de viser encore quatre compétitions… Bien sûr que ce n’est pas évident. Qui d’autre le fait en Europe ? Personne ! Après, ce n’est pas un exploit car on est un club ambitieux. Cela démontre qu’on réalise une très bonne saison. Mais attention, elle peut aussi se transformer en saison moyenne. La vérité se connaît à la fin et nous entrons dans le money time. Nous sommes prêts pour ces matchs-là. Comment expliquez-vous que Paris ait connu des baisses de régime cette saison ? On n’a tout simplement pas fait ce qu’il fallait à certains moments. Nos moins bonnes performances, on ne les doit qu’à nous-mêmes. On ne peut pas se cacher derrière la Coupe du monde (l’été dernier au Brésil) ou les blessures qui ont frappé le groupe. On n’a pas d’excuses. On est conscients qu’on peut s’améliorer, même si on joue beaucoup. Le plus dur est d’être performants à chaque rencontre car la pression est énorme. Au PSG, on n’a pas le droit à l’erreur. Vous avez semblé agacé parfois par certaines critiques sur votre niveau de jeu. Est-ce toujours le cas ? La critique est toujours bonne à entendre. Il faut juste qu’elle ne soit pas excessive. Mis à part à Bordeaux (défaite 3-2) où l’on était vraiment fatigués après avoir joué à dix en Ligue des champions contre Chelsea, on est vraiment mieux dans le jeu depuis notre défaite (2-4) à Bastia en janvier. On démontre que le PSG joue à un très haut niveau. On sait qu’on peut faire mieux mais, en 2015, on est la meilleure équipe. A nous de continuer sur cette voie. Citation Le clasico divise les acteurs de la Ligue 1 Laurent Blanc, le coach parisien, qui ne sait pas quelle tournure va prendre cet OM - PSG, la Ligue 1 est, elle aussi, partagée sur la physionomie et l’issue, ce soir, de ce clasico. Ils sont quelques-uns, à l’instar de Dominique Arribagé, à voir l’OM l’emporter. « Marseille peut battre Paris, parce que l’OM a cette faculté d’imposer une grosse pression sur l’adversaire et de mettre beaucoup d’allant dans son jeu, analyse l’entraîneur de Toulouse. Si l’OM arrive à le faire durant quatre-vingts minutes, ça peut être compliqué pour Paris. » Le coach stéphanois Christophe Galtier (ancien joueur de l’OM) et son milieu de terrain Fabien Lemoine lui emboîtent notamment le pas. Tout comme François Modesto : « L’effectif parisien est au-dessus, mais l’OM va compenser avec l’ambiance du Stade-Vélodrome, la motivation et le savoir-faire de Marcelo Bielsa, l’entraîneur. Je pense que le score final sera 2-1 ou 3-2 pour Marseille », renchérit, quant à lui, le défenseur de Bastia. Les autres acteurs du Championnat de France que nous avons interrogés optent, quant à eux, pour le partage des points en considérant le poids des défections marseillaises. « L’absence de Gianelli Imbula (NDLR : suspendu) est pour moi très préjudiciable pour l’OM, constate de son côté Rolland Courbis, l’entraîneur de Montpellier. Arriver à battre le PSG sans Imbula et avec un Nkoulou à court de compétition, ce serait vraiment une énorme performance alors que Paris est pratiquement au complet. Le football réserve des surprises mais, pour moi, je vois un bon 2-2 qui ne serait catastrophique pour personne. » Oscar Trejo, le milieu de terrain toulousain, et Nicolas Pallois, le défenseur des Girondins de Bordeaux, parient aussi sur un match nul, tout comme le capitaine de Saint-Etienne, Loïc Perrin, dont on ne sait si c’est le coeur ou la raison qui parle alors que son équipe est toujours engagée dans la course au podium. Enfin, le PSG, héroïque à Chelsea en huitième de finale de la Ligue des champions, a également ses partisans. « Je vois Paris s’imposer, affirme ainsi le Bordelais Lamine Sané. Les deux équipes sont certes en course pour le titre de champion de France, mais Paris a plus l’habitude de ce genre de confrontation, plus d’expérience aussi. Ils sont donc mieux préparés à ce genre de défi. » Citation Pourquoi l’OM souffre contre les cadors du championnat L’OM COURT après le titre de champion depuis mai 2010 et veut réintégrer la caste des puissants. Il lui faudra enfin dominer un des cadors de la L 1. Si l’on prend en compte le classement final du championnat, Marseille n’a pas gagné contre un membre du podium depuis janvier 2012 (2-0 contre Lille). La dernière victoire lors d’un clasico remonte, quant à elle, au 27 novembre 2011 (3-0). Amorcé à la fin de l’ère Deschamps, le complexe d’infériorité a perduré sous Elie Baup, José Anigo et même Marcelo Bielsa (défaites à Lyon, Paris et Monaco, nul face à l’OL, le 15 mars dernier). « Cela ne s’était pas joué à grandchose lors du clasico d’octobre 2012 (2-2 au Vélodrome), précise Baup. Sur le terrain, on n’avait pas vu de différence de niveau, l’équipe avait joué avec passion, sans retenue. Au retour au Parc (2-0 pour le PSG, le février 2013), c’était plus compliqué, il y avait de l’enjeu, on était dans une optique de limiter la casse. » Trois jours plus tard, rebelote en Coupe de France, avec le même onze de départ et l’impression d’un OM impuissant, résigné. Gignac fait de la peine à Zlatan, Romao est baladé par Verratti. Depuis l’arrivée des Qatariens, Marseille ne peut rivaliser en termes d’effectif. Baup en convient : « Avec 400 M€ de budget contre 150, tu ne bâtis pas la même équipe, les joueurs que tu embauches n’ont pas le même pedigree en Ligue des champions, par exemple. » Une tension exagérée L’entraîneur à la casquette s’est souvent retrouvé dans la peau du plus faible avec Saint-Etienne, Toulouse ou Nantes : « Et, là, tu joues sur un ressort simple avec tes joueurs : Les gars, ils sont plus forts que nous, vous n’avez rien à perdre. Mais, à l’OM, ce discours se révèle impossible, même s’il est objectif. Car l’environnement, les supporteurs, les dirigeants… tout le monde attend un résultat, te met sur la même ligne que le PSG. La saison dernière, après trentecinq premières minutes intenses, on mène 1-0 et à 11 contre 10. On a toutes les cartes en main et, pourtant, on s’effondre de façon inexplicable après l’égalisation de Maxwell. » José Anigo avait aligné une composition très offensive au Parc en mars 2014 (2-0 pour Paris), en espérant qu’elle décomplexe sa troupe. En vain. Il reconnaît cette tension exagérée : « On met sans doute trop de pression sur nos joueurs, à l’intérieur du club comme à l’extérieur. Les dirigeants et le staff ne s’en rendent pas compte, on dit que c’est un match comme les autres… sauf qu’on en parle tout le temps dans les dix jours précédents ! Il faudrait peut-être retrouver un peu d’insouciance, d’inconscience, de folie. » Avec Marcelo El Loco Bielsa, l’OM a peut-être trouvé son homme. Quoique. Dans sa composition du soir, il a préféré le conservatisme (Gignac, Thauvin) au déroutant (Batshuayi, Ocampos). Surtout, avec l’Athletic Bilbao (2011-2013), son bilan face aux souverains, le Barça et le Real Madrid, est angoissant (6 défaites et 2 nuls en 8 chocs). L’équipe basque a aussi perdu les deux finales disputées au printemps 2012 (Coupe du roi et Ligue Europa). Baup reste optimiste : « Après le traditionnel passage à vide de l’OM, tu sens les mecs à bloc dans ce sprint final, en pleine confiance, en pleine euphorie même. » Citation 500 supporteurs parisiens au Vélodrome LE PLAFOND AUTORISÉ par les pouvoirs publics pour un clasico a été atteint. Il y aura donc 500 supporteurs parisiens ce soir à Marseille. Ils ont rendez-vous dans l’après-midi à Avignon pour être ensuite escortés jusqu’au Stade-Vélodrome. Classé à risques, ce match ne suscite pourtant pas d’inquiétudes particulières si ce n’est le risque de caillassage des bus de l’équipe et des fans parisiens sur les parcours. Quatre cents policiers ont été mobilisés. Avec 65 000 personnes attendues, le match se jouera à guichets fermés. Après la rencontre, la plus grande partie de la colonie des suiveurs du PSG rentrera en voiture à Paris. Quatre-vingts autres fans se verront offrir le bus par le club. Citation Comment l’arbitre s’est préparé ALORS QUE tous les joueurs rêvent de briller ce soir au Vélodrome, lui espère être le plus discret possible, signe d’une prestation réussie. Ruddy Buquet, 38 ans, arbitrera son deuxième clasico après celui au Parc la saison dernière (2-0). Sifflet international depuis 2011, il a officié pour la dernière fois dimanche dernier en tant qu’arbitre additionnel de Géorgie - Allemagne (0-2). Depuis, il prépare son clasico. Au menu de la semaine de ce commercial dans la banque, dont l’emploi du temps est aménagé : programme athlétique individualisé établi par le préparateur physique de la DTA, réunions techniques avec ses confrères à la Fédération et séances de vidéos. Déployé cette saison, le logiciel Ifoot permet aux arbitres de revoir et d’analyser leurs performances mais également de préparer leurs futures rencontres. Ils observent les tactiques de chaque équipe, identifient les caractéristiques de certains joueurs, les dispositions sur les coups de pied arrêtés ou les attitudes dans les duels. « Mais sans faire le match avant le coup d’envoi ni se faire d’a priori sur tel ou tel joueur », prévient Pascal Garibian, le patron de la DTA. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
06/04/2015 07:09
Message
#6493
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Et à la fin, c’est Paris qui gagne... Pris à la gorge par Marseille et mené 1-2, le Paris-SG s’est révolté en seconde période pour finalement l’emporter. Il reprend la tête de la L 1 à Lyon, vainqueur à Guingamp samedi. ON A L’HABITUDE, en France, de regarder ce qui se fait de mieux ailleurs, chez nos voisins espagnols ou anglais notamment. Alors, pour une fois, arrêtons-nous deux secondes sur ce Classique de la Ligue 1 : savourons tout simplement et félicitons aussi les acteurs et les entraîneurs de ce match fou. Cet OM-PSG (2-3), diffusé aux quatre coins du monde, a été magnifique de bout en bout, si l’on excepte le retour tendu au vestiaire des Marseillais. André Ayew, entouré par Alaixys Romao et André-Pierre Gignac, est venu dire tout le mal qu’il pensait de Ruddy Buquet et il a reçu un rouge stupide. Cet énervement à l’encontre de l’arbitrage, pas vraiment légitime – on y reviendra –, résume à lui seul toute la frustration des joueurs de l’OM, qui ne sont pas passés très loin de faire chuter le champion de France en titre dans un Vélodrome des grands soirs. Mais ce sont les Parisiens qui, grâce à cette victoire sur la terre hostile de leur meilleur ennemi, récupèrent la place de leader de la Ligue 1 au détriment de Lyon. Est-ce que le titre se jouera à deux ? C’est possible : les deux équipes se tiennent aujourd’hui en un point et Marseille, à cinq longueurs de son adversaire du soir et à quatre de l’OL, semble un peu distancé. Même si rien n’est encore irrémédiable, les Marseillais ont encore failli un soir de gala face à un gros et le calendrier qui les attend – Bordeaux, Monaco ou Lille notamment – inspire même un peu d’inquiétude pour leur troisième place. LA MAIN DE MARQUINHOS ALIMENTERA LE COMPLEXE DE PERSÉCUTION MARSEILLAIS Pendant une mi-temps, Paris a été baladé, pris à la gorge et Zlatan Ibrahimovic a fait son âge (33 ans). La star parisienne n’a pas été le seul attaquant à la peine hier, puisque son compère Edinson Cavani n’a pas fait beaucoup mieux et sa rage contre Laurent Blanc, son entraîneur, lors de son remplacement (59 ), est assez gonflée pour être soulignée. Mais on en attendait moins de l’Uruguayen dans ce genre de grand rendez-vous que du géant suédois. Même si Ibra est impliqué sur deux des buts de son équipe, c’est plus par maladresse ou chance – un coup franc manqué (2-2, 49 ) et un duel avec Jérémy Morel qu’il pousse au c.s.c. (3-2, 51 ) – que grâce à son talent. Mené 1-0 puis 2-1 à la pause, Paris s’en est sorti grâce à ses joueurs à vocation défensive, Blaise Matuidi et Marquinhos, buteurs. Avant cela, Gignac s’est sûrement trouvé un club un peu mieux que le Dynamo Moscou. En fin de contrat en juin, l’attaquant marseillais, sous les yeux de l’Europe du foot, a marqué deux buts (1-0, 30 et 2-1, 43 ), comme lors du Classique de 2012 (2-2), et fait preuve d’une activité diabolique. Ses coéquipiers aussi d’ailleurs, de Dimitri Payet aux latéraux en passant par Romao, aussi à l’aise en milieu de terrain qu’en troisième défenseur axial. L’OM est passé constamment d’un système en 4-2-3-1 à un 3-3-3-1, mais tout le monde a fini par fatiguer et, au bout d’une heure, tous les joueurs étaient cuits dans les rangs marseillais. Cela n’a pas empêché les hommes de Bielsa de rester à portée d’un retour, même si le PSG a eu les meilleures occasions sur la fin. L’action litigieuse de la soirée est arrivée à la 56 minute. On a sifflé des penalties à Lyon pour moins que ça cette saison mais il ne faut pas voir le mal partout. D’autant que l’arbitre n’est pas intervenu sur une action litigieuse dans la surface marseillaise entre Morel et Ibrahimovic (3 ). À la 56 minute, donc, avant de taper la main de Marquinhos, la frappe de Gignac avait atterri sur la cuisse du Brésilien. M. Buquet a décidé de laisser jouer et cela va alimenter encore sûrement le complexe de persécution arbitrale marseillais cette saison. Dans son bonheur, le Paris-SG a, lui, perdu deux éléments et pas des moindres (David Luiz et Thiago Motta). En fonction de la gravité de leur blessure à la cuisse, ils pourraient manquer le quart de finale aller de C 1 contre Barcelone, le 15 avril. Et comme toutes les forces ne seront pas de trop ce jour-là, c’est un vrai coup dur pour Paris. Le seul d’une soirée exceptionnelle. Citation David Luiz et Thiago Motta blessés LE MATCH ALLER contre Barcelone, en quarts de finale de la Ligue des champions, le 15 avril, ne pouvait pas plus mal débuter pour le PSG en dépit de sa victoire à Marseille (3-2). Alors que Verratti et Ibrahimovic devront purger leur suspension d’un match à l’aller, le club de la capitale pourrait connaître d’autres gros pépins. David Luiz et Thiago Motta sont, en effet, sortis avant la fin pour des douleurs musculaires. L’inquiétude doit être vive pour David Luiz qui revenait d’une blessure à la cuisse contractée lors de Bordeaux-PSG le 15 mars dernier et qui l'avait privé de France-Brésil.Le buteur à Chelsea s’est arrêté net dans sa course, se touchant encore la cuisse gauche... Touché aux muscles ischiojambier, il passera des examens aujourd’hui pour déterminer la profondeur de la lésion. Pourrat-il être présent contre les Espagnols? Cela semble assez improbable vu la manière dont il a stoppé son effort. Motta s’est, lui, tenu l’ischio en sortant, ce qui n’est jamais bon signe… Sans ce quatuor, la réception du Barça aurait des allures de col hors catégorie. Citation Le car parisien caillassé AVANT LE CHOC entre l’Olympique de Marseille et le Paris Saint-Germain, hier soir, l’ambiance est montée crescendo aux alentours du Stade-Vélodrome. Elle est même devenue électrique à quelques heures du coup d’envoi. Au rond-point du Prado, des incidents ont éclaté vers 18 heures entre des groupes de supporters marseillais et les CRS. Ces derniers ont répondu à des jets de projectiles en chargeant et en utilisant des gaz lacrymogènes qui ont débouché sur des mouvements de panique, provoquant quelques blessés légers. Des véhicules ont également été endommagés durant ces incidents qui ont duré jusqu’à l’arrivée du car des joueurs parisiens qui a été, à son tour, caillassé. Une balle de golf a même transpercé l’une des vitres du véhicule sans toutefois faire de blessés au sein de la délégation parisienne. La direction du PSG aurait l’intention de porter plainte. Le public a dû être rappelé à l’ordre à plusieurs reprises par le speaker du Vélodrome après des jets de boulettes de papier sur la pelouse, l’utilisation d’engins pyrotechniques et de lasers. Aucun incident notable n’a ensuite été recensé durant la rencontre. Citation « On a eu la maîtrise technique » LAURENT BLANC, l’entraîneur parisien, a apprécié la victoire de son équipe face à l’OM (3-2), hier soir. Un match gagné selon lui grâce à une meilleure justesse technique. « QUELLE ANALYSE faites-vous de cette victoire du PSG contre l’OM ? – Ç’a été un très beau match à suivre, un très beau match à jouer pour les joueurs aussi, je pense, avec deux philosophies offensives. Mais le PSG a eu une maîtrise technique supérieure, même si c’est sur une erreur qu’on a encaissé le deuxième but. Les Marseillais se sont fatigués à essayer de récupérer le ballon. Mais les erreurs techniques ont été plus nombreuses ensuite côté marseillais et elles nous ont permis de revenir très vite dans la rencontre. Avez-vous lâché l’OM dans la course au titre ? – Je ne m’occupe que de mon équipe. On voulait prendre les trois points surtout en gardant notre philosophie de jeu. Le danger quand on vient ici, c’est de jouer contre leur philosophie à eux. L’OM essaie de jouer très haut pendant les dix premières minutes et de mettre le public dans l’ambiance. Comme l’OM court beaucoup et fait beaucoup de marquage individuel, vous pouvez créer des décalages. Êtes-vous inquiet pour David Luiz et Thiago Motta ? – Ce sont des problèmes musculaires, et ce n’est pas très bon signe surtout avec notre calendrier surchargé qui ne nous donne pas la possibilité de récupérer. C’est le point négatif de la soirée. » Citation Marseille a pressé avant de flancher Pendant quarante-cinq minutes, le marquage individuel des joueurs de Marcelo Bielsa a considérablement gêné les Parisiens. Avant que les Champions de France ne parviennent à épuiser leur rival. MARSEILLE n’avait simplement pas les moyens de ses ambitions. Pendant une mi-temps, et notamment grâce à un grand Gignac, auteur de deux buts ( voirpage4 ), les Marseillais ont eu l’illusion de pouvoir remporter ce choc mais cela ne disait pas leurs difficultés à annihiler les mouvements parisiens. Dans son système, Marcelo Bielsa, l’entraîneur de l’OM, parle d’une « individuelle mixte ». Le terme légèrement barbare évoque la nécessité de passer d’un marquage à la culotte dans la zone – notamment par les latéraux – à une individuelle stricte tout-terrain. Pas facile à assimiler. UNE FAIBLESSE RÉCURRENTE DANS LE DERNIER GESTE Pour certains, le rôle était assez simple : Dja Djédjé, par exemple, devait se colleter Matuidi, une tâche délicate vu la forme de l’international français, et il se trouvait d’ailleurs un peu loin sur la frappe victorieuse du milieu de terrain (1-1, 35 ). Mais comment lui reprocher des égarements liés aux efforts réclamés ? Pour Lemina, qui ratissait devant sa défense quand un adversaire s’y aventurait ou plus près de Verratti suivant le déroulement de certaines phases, il s’agissait déjà de consignes moins évidentes à saisir... On voyait ainsi Bielsa se lever au bout de vingt minutes, tenter de corriger son placement. Romao avait, lui, bien intégré le schéma : il devait s’occuper, en position de latéral droit, du Parisien le plus proche, donc souvent de Cavani ou de Pastore. Il fut ainsi le récupérateur sur le second but de Gignac dans les pieds de l’Argentin (43 ). Une belle action qui mettait en valeur le sens du pressing individuel des Marseillais. Mais moins leur force collective... Le coeur, la volonté de harceler avaient permis à l’OM de prendre cet avantage mais le PSG avait compris les failles du système sans pouvoir les utiliser pendant quarante-cinq minutes. Pourquoi ? Les attaquants étaient dans un très mauvais soir : Ibra n’existait quasiment pas, Cavani était absent et Pastore longtemps pas assez juste alors que ses courses ne manquaient pas d’intelligence. Comme souvent cette saison, le PSG a affiché une faiblesse récurrente dans le dernier geste et cela a permis à Marseille d’y croire jusqu’au bout. Mais Paris avait trop de talent dans la passe, dans le mouvement pour ne pas profiter des déséquilibres, des approximations locales en dépit d’un Mandanda efficace ( voir par ailleurs ). La méthode Bielsa a redonné de l’espoir à l’OM mais il manquait, hier, un peu de talent, d’intelligence situationnelle parfois quand certains Olympiens semblaient peiner à comprendre totalement leur registre, leur rayon d’action. À Paris, cela n’a jamais été le cas. Les rôles étaient parfaitement définis. Et assimilés. Citation Et Ibra ne ressuscita pas LES JOUEURS DU PARIS-SG Pour la première fois depuis qu’il est à Paris, le Suédois n’a marqué au Vélodrome où il fut très discret. UN JOUR, Zlatan Ibrahimovic rejoindra Dominique Rocheteau et ses cent buts à la deuxième place du classement des meilleurs buteurs du PSG (*), mais ce jour n’a pas coïncidé avec ce dimanche pascal. Et franchement, tout au long du Classique qu’il traversa trop souvent comme une ombre, l’avant-centre suédois, qui court après une unité pour s’asseoir à côté de l’Ange Vert, n’a pas fait grand chose pour que ce soit le cas. Pour la première fois depuis son transfert en provenance de l’AC Milan, à l’été 2012, il n’a d’ailleurs pas marqué au stade Vélodrome, un endroit où il avait pourtant pris ses petites habitudes. LES FESSES DANS LE GAZON, IL CONSTATE QUE MARQUINHOS A MARQUÉ Hier, Ibra a signé une prestation sans saveur, sans vraie détermination et avec une seule frappe cadrée, à la 84 minute. Jusqu’à cet instant, il s’était surtout distingué par ses passes manquées, ses duels et ses ballons perdus dont l’un, plein axe, à quarantecinq mètres, aurait pu coûter cher à la 58 minute. Incapable d’éliminer balle au pied, même en cherchant à passer en force, le géant de Malmö reste pourtant le joueur que son entraîneur laisse sur le terrain en (presque) toutes circonstances quand Edinson Cavani s’énerve de ne pas bénéficier du même traitement au moment de son remplacement. Mais entre le Suédois et l’Uruguayen, il y avait quand même une différence, hier : le premier, même dans un soir médiocre, fut impliqué sur les deux derniers buts du PSG, quand le second n’a jamais véritablement fait trembler Steve Mandanda. Évidemment, revenir sur ces deux buts suppose d’intégrer une part de réussite non négligeable, parfois provoquée, parfois pas vraiment. Avant l’égalisation de Marquinhos (2-2, 49 ), Ibrahimovic avait plutôt prévu de frapper en force, quitte à ce que le ballon s’envole une nouvelle fois dans les tribunes, comme souvent lorsqu’il se charge des coups francs. Au lieu de ça, son pied d’appui a glissé, sa frappe s’est écrasée et Zlatan a constaté, les fesses dans le gazon, que son coéquipier brésilien profitait d’une mauvaise relance marseillaise. Sur le dernier but du PSG, on a longtemps cru, vu des tribunes, que c’était lui qui avait marqué. Mais non ! C’était Jérémy Morel, contre son camp (51 ). Le talent du Suédois fut alors d’avoir poussé le défenseur central de l’OM à la faute, ce que certains de ses coéquipiers n’ont jamais réussi à faire. Ce n’était pas énorme, sans doute pas digne de l’immense talent de l’avant-centre parisien, mais c’était suffisant pour offrir à Paris une nouvelle victoire dans un Classique. Rocheteau attendra. SIRIGU 6/10 Il a réalisé une belle claquette sur une tête de Gignac (45 + 1) mais n’a pas pu faire grand-chose sur les deux buts. Toujours solide et concentré, sur sa ligne et dans les airs, il demeure également toujours perfectible dans son jeu au pied. MARQUINHOS 6/10 Son seul duel perdu face à Gignac fut à l’origine de l’ouverture du score marseillaise (0-1, 30 ) et il s’en sort bien sur sa main non sifflée (56 ). Replacé dans l’axe après la sortie de Luiz (34 ), il est devenu impérial, coupant toutes les trajectoires et marquant même, profitant d’un ballon mal dégagé (2-2, 49 ). DAVID LUIZ NON NOTÉ Ses 33 minutes sur la pelouse n’ont pas été ses meilleures avec Paris. Imprécis et hésitant, avant d’être remplacé par VAN DER WIEL (35 ) (note : 5) après le réveil de sa blessure à une cuisse (voir pages 2-3) . Le Néerlandais n’a pas toujours été à son avantage, a commis quelques fautes, mais n’a pris aucun risque. THIAGO SILVA 7/10 Le meilleur défenseur parisien sur la durée du match. Toujours bien placé, sa faculté à jaillir vite sans jamais se jeter l’a régulièrement fait sortir vainqueur de ses duels. À l’efficacité, le Brésilien ajoute l’élégance par sa manière de défendre toujours débout. MAXWELL 7/10 Il a fait du Maxwell et devrait avoir un copyright tant ses soirées se ressemblent et pourraient inspirer ses congénères du poste. Pas d’erreur, pas de prise de risque superflue non plus, quasiment aucun duel perdu et des montées toujours à propos. Un bon ballon sorti de la tête en fin de match. VERRATTI 5/10 Son aisance balle au pied peut être dangereuse pour l’adversaire, mais aussi pour les siens. Il a ainsi trop traîné à servir Pastore et l’OM en a profité pour planter un contre fatal (43 ). À l’arrivée, une soirée contrastée, entre gestes de classe et d’autres qui l’étaient moins. THIAGO MOTTA 6/10 Il a souvent joué très bas et cherché les solutions les plus justes et simples dans la conservation. Par sa science du placement et de la faute utile, il est redevenu un maillon difficilement remplaçable... avant sa blessure à la cuisse gauche en fin de match (90 ). MATUIDI 8/10 Des difficultés à entrer dans le match avant d’égaliser d’une frappe du droit imparable, à l’entrée de la surface (1-1, 35 ). Il fut alors souvent inspiré dans ses courses défensives et dans sa capacité à se projeter vers l’avant. CAVANI 3/10 Son remplacement par LAVEZZI avant l’heure de jeu (59 ) dit tout de sa soirée. Sans relief, sans occasion et avec trop de passes ratées. En fait, à part une frappe écrasée, il n’a pas existé. L’Argentin fut un peu plus en vue mais pas plus efficace, témoin ce tir repoussé par Mandanda (72 ). PASTORE 6/10 S’il est impliqué sur le deuxième but marseillais (1-2, 43 ), il peut remercier Verratti pour son service hasardeux. Avant, Pastore n’avait pas spécialement brillé, à l’image de cette frappe trop croisée (11 ). Après, il fut plus percutant et à l’origine du troisième but par son centre vicieux. D. D. Citation « Le plus spectaculaire de la saison ! » FRÉDÉRIC HANTZ, l’ancien entraîneur du Mans et de Bastia, a apprécié le spectacle offert par l’OM et le PSG qui ont fourni, selon lui, la meilleure prestation tous Championnats confondus. « QUELS ENSEIGNEMENTS tirez-vous de ce Classique ? - Ce sont des matches qui durent quatre-vingt-dix minutes mais il faudrait vingt-quatre heures pour en parler ! Je parcours toute l’Europe depuis septembre et je pense que c’est le match le plus spectaculaire de la saison tous Championnats confondus. Je trouve que Bielsa est un “autiste” génial qui laissera, quoiqu’il en soit, une empreinte indélébile en France car il arrive à convaincre son équipe de s’adapter à son style de jeu. Cela s’est vu dans la manière dont les Marseillais ont abordé le match et c’est ce qui leur a permis de gêner les Parisiens. Mais cela ne tient pas sur la distance car c’est très surprenant tactiquement et l’OM n’a pas eu les ressources physiques pour reproduire ce qu’il avait accompli en première période. On passe notamment d’un marquage individuel à un marquage de zone. Et une fois que les joueurs du PSG ont lu le jeu marseillais, qu’ils ont analysé les courses quiles avaient perturbés, ils ont su imposer leur maîtrise au retour des vestiaires et c’est ce qui leur a permis de gagner logiquement ce match au regard de leur potentiel. Sur le plan mental, on a le sentiment que le Paris-SG a passé un cap ces dernières semaines… - Certains s’inquiétaient pour le PSG à l’automne mais ce n’est pas mon cas. Car quand on connaît le haut niveau, on sait que le PSG s’appuie sur des personnes particulièrement expérimentées qui savent que la période la plus importante dans une saison, c’est au printemps. Et là, ils arrivent à exprimer le maximum de leur potentiel au niveau de l’engagement et de la concentration. La seule question qui va se poser maintenant est suscitée par ses blessés qui constituent une vraie problématique, même si le PSG dispose d’autres forces dans son effectif. Florian Thauvin, votre ancien joueur, a encore été sifflé. Trouvez-vous cela sévère ? - Oui, je trouve que ces sifflets sont sévères. Florian est un jeune joueur qui avance dans son apprentissage des gros matches. Bielsa l’a sorti pour tenter autre chose et je trouve ça normal. Mais je trouve qu’il a fait un bon match même s’il n’a pas été décisif. Et quoi qu’il en soit, ça le fera grandir et il acquiert une expérience qui lui permettra enfin d’être décisif la saison prochaine dans ce type de matches. Comment avez-vous jugé la prestation de Zlatan Ibrahimovic ? – Zlatan doit se remettre en question. En est-il capable ? Il a basé sa carrière sur la confiance et l’arrogance mais, à son âge, il doit trouver d’autres ressources. C’est un vrai challenge pour lui dans cette fin de saison. Pensez-vous que le suspense et les espoirs de titre de l’OM se sont éteints au terme de ce Classique ? - Non, car l’OM vit cette défaite comme une grande frustration et ce sont des grandes frustrations que naissent les grandes révoltes. Et malgré son calendrier difficile, je pense que l’OM est capable de gagner ses sept derniers matches, d’autant que ça se voit que c’est un groupe solidaire, qui vit bien. A contrario, je ne suis pas sûr que l’OL et le PSG puissent également réaliser un sans-faute. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
06/04/2015 07:39
Message
#6494
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris, lui, a tenu le choc Ce clasico de rois a tenu toutes ses promesses. Les Parisiens, menés 2-1, ont fait la différence après la pause. L’OM, encore battu par un ténor, voit s’envoler le titre. ON N’IRA PAS jusqu’à conseiller aux Parisiens de perdre 4-0 dans dix jours contre Barcelone pour se qualifier 5-0 une semaine plus tard au Camp Nou, mais ils en sont peut-être capables. Il semblerait que Sirigu et les siens aiment se retrouver dos au mur, à dix à Chelsea ou menés 2-1 à la pause à Marseille, pour rendre l’exploit encore plus mémorable. Ils aiment jouer avec le ballon et aussi sûrement avec le feu. Ils sont parfois aussi géniaux qu’agaçants mais tant qu’ils gagnent... Et ils gagnent ! Le PSG confirme que c’est en ogre qu’il se voit avaler l’orgie de compétitions qu’on lui propose. En gagnant au Vélodrome, le dernier pic en L 1 qu’il lui restait à gravir, il s’ouvre une voie royale vers le titre mais, dans son rétroviseur, il voit de très près la tête des Lyonnais et de Jean-Michel Aulas qui font coucou, encore là et avec le sourire de ceux qui préparent un mauvais coup. « Rien n’est fait, tout est encore possible, mais c’était important de gagner », résume Laurent Blanc, qui doit redouter le déplacement à Nice entre les deux quarts de finale européens et sans Ibra, prochainement suspendu, ni Verratti, qui l’imitera pour un troisième avertissement en dix rencontres. Il y a aussi un effet Blanc En revanche, pour conserver son titre, Paris ne pourra pas continuer à perdre quasiment un joueur par match comme il en a pris l’habitude ces derniers temps. Après Marquinhos à Chelsea, Cabaye et David Luiz à Bordeaux, ce dernier s’est à nouveau blessé dès la 35e minute, dans le secteur — la défense centrale — sans doute le plus limité du club de la capitale, et Thiago Motta n’a pu disputer le temps additionnel. En quantité, Paris est l’équipe de Ligue 1 qui compte le moins de joueurs de champ (19) parmi les quatre engagées dans la couse au titre. Ce succès s’est construit en deux minutes après la mi-temps et il rappelle qu’il y a aussi un effet Laurent Blanc au PSG, au moment où l’on veut nous faire croire qu’il n’y a que Marcelo Bielsa qui pèse sur une équipe. « J’ai dit à la pause qu’il fallait continuer à jouer avec encore plus de conviction, raconte le champion du monde. Il fallait jouer et ne pas renier notre jeu. On l’a très bien fait en deuxième période. On a fatigué l’adversaire et on a eu des opportunités de marquer. On aurait pu marquer plus. La discussion à la mi-temps a été très courte, mais très explicite. » Un soir où sa formation a inscrit trois buts à Marseille, les deux seuls vraiment parisiens l’ont été par des joueurs défensifs (Matuidi, Marquinhos). Comme à Chelsea. Décidément, on dirait que Paris a tout appris à Stamford Bridge. Citation En cinq matchs contre les ténors du championnat que sont le PSG, Lyon et Monaco, l’OM n’en a toujours gagné aucun (1 nul, 4 défaites). Citation Matuidi buteur et omniprésent 5,5 Sirigu Inconstant dans son jeu au pied, il ne peut rien sur le premier but marseillais et pas grand-chose sur le second. 7,5 Marquinhos Consistant au poste d’arrière droit, il est dominé de la tête par Gignac sur l’ouverture du score (30e). Excellent dans l’axe après la blessure de David Luiz, il marque le 2e but parisien (49e). 7 Thiago Silva Facile et dominateur, très bon dans la relance, le Brésilien a livré une prestation de très bonne tenue. David Luiz (non noté) Plutôt à l’aise pendant une demi-heure, il se blesse à la cuisse gauche (33e). Remplacé par Van der Wiel qui a été à la hauteur de l’événement ( 6,5). 6 Maxwell Intelligent et efficace, il a sécurisé son flanc gauche sans souffrir. 7 Verratti D’abord anesthésié par le pressing de l’OM, il est à l’origine, malgré lui, du 2e but marseillais. Plus à l’aise après la pause. Averti (66e). 6,5 Thiago Motta Son travail de l’ombre a réduit l’influence de Payet en seconde période. Blessé à la cuisse gauche (90e + 1). 8 Matuidi Un match de très haut niveau. Un but, du droit, en lucarne (35e) et omniprésent à la récupération. 5,5 Pastore Il manquait de fraîcheur pour peser davantage. Quelques bonnes inspirations : une passe qui amène le but de Morel contre son camp. Remplacé par Rabiot (82e). 5 Ibrahimovic Il a bien failli marquer son 100e but au PSG mais Morel l’a devancé (52e, c.s.c.). Manque deux opportunités en fin de match. 3 Cavani Il a traversé le match comme une ombre. Une seule occasion, manquée, d’une reprise du gauche (17e). Remplacé par Lavezzi (59e) qui rate l’occasion de « tuer » le match (72e). Citation Pastore: «Si nous gagnons tous nos matchs…» HIER MATIN, Javier Pastore était un des premiers Parisiens à prendre son petit-déjeuner à 7 h 30. Laurent Blanc a même avoué qu’il n’avait jamais vu son joueur se lever aussi tôt. Sûrement les effets du jet-lag après la tournée de la sélection argentine aux Etats-Unis. Evidemment, l’attaquant parisien, revenu seulement jeudi de Washington, a mis du temps à rentrer dans son match hier soir au Vélodrome. Mais il a relevé la tête après la pause à l’image de son équipe. Est-ce qu’il était important d’écarter Marseille ce soir dans la course au titre ? C’était surtout très important de gagner et de conserver notre place de leadeur. Je ne sais pas ce que va faire l’OM lors des prochains matchs mais je me concentre surtout sur nous. Vous vous méfiez encore de l’OM pour le titre de champion ? Ils sont à cinq points donc c’est plus difficile pour eux désormais. Mais si nous gagnons tous nos matchs, nous aurons la possibilité d’être sacrés champions. Avez-vous pris du plaisir lors de ce match ? On a vu beaucoup d’attaques, beaucoup de buts... En effet. Les deux équipes avaient envie de produire du jeu et ça c’est agréable pour le public et pour nous aussi. Est-ce que vous allez avoir le temps de profiter de cette victoire ? Pas vraiment car dès mercredi nous avons cette demi-finale de Coupe de France contre Saint-Etienne et pour Paris, c’est très important de gagner cette compétition. Et derrière il faudra déjà se projeter sur la finale de la Coupe de la Ligue de samedi. En fait, tous ces matchs sont importants. Ce qui est intéressant c’est que Paris se remet à gagner les gros matchs dans cette ligne droite, non ? La saison dernière, nous avions réalisé la même chose en marquant plus de buts. Cette année, on marque un peu moins mais nous avons toujours cette capacité à être en forme au bon moment. Le point noir, ce sont les blessures de David Luiz et de Thiago Motta… Oui car ce sont deux joueurs titulaires qui font du bien à l’équipe. J’ai parlé avec eux et j’espère sincèrement que ce n’est pas trop grave. Ils vont faire des examens demain (NDLR : aujourd’hui) et on va connaître la durée de leur absence. Citation David Luiz et Motta de retour à l’infirmerie C'est la seule ombre au bilan de cette soirée marseillaise. Mais elle jette un voile sur tout le reste du mois d’avril. Hier, le PSG a sans doute perdu David Luiz et Thiago Motta pour plusieurs semaines alors qu’un doute subsiste sur le cas d’Edinson Cavani. «Edi a ressenti une douleur derrière la cuisse et j’ai préféré le sortir par précaution à l'heure de jeu », expliquait Laurent Blanc. Le cas de David Luiz semble en revanche beaucoup plus inquiétant. Alors qu’il effectuait son retour à la compétition après une blessure à la cuisse droite, contractée à Bordeaux mi-mars, le voilà à nouveau touché (une élongation selon toute probabilité) mais à la cuisse gauche cette fois. Alors que des examens seront effectués au plus vite, une nouvelle période d’indisponibilité de trois à quatre semaines va débuter. Si cette tendance se confirme, le défenseur central sera donc forfait pour la double confrontation contre le FC Barcelone en Ligue des champions. Ce n’était vraiment pas nécessaire, compte tenu des absences déjà prévues d'Ibrahimovic et Verratti, suspendus pour le match aller. Le PSG doit maintenant croiser les doigts pour que la blessure de Thiago Motta ne soit pas aussi grave. Le doute est encore permis ce matin. « Je ne suis pas sûr que le problème de Thiago l’empêche de jouer contre Barcelone », pronostiquait hier soir Ibra, visiblement rassuré par les premières informations médicales. « Ce type de blessure musculaire est vraiment compliqué, soupirait l'inoxydable Matuidi. Mais notre effectif est large et nous allons surmonter tout cela.. » Citation « Ce n’est pas cuit pour le titre » LE SEUL HEUREUX de la soirée, côté marseillais, est peut-être le petit Sacha, le fiston de Steve Mandanda, à la coupe rappelant celle de David Luiz : il a fendu la zone mixte pour aller voir Zlatan Ibrahimovic en chair et en os. Quoique. Il n’est pas revenu en étant particulièrement bouleversé. Zlatan n’a été transcendant pour personne hier soir, sur le terrain et en dehors, mais l’OM avait pourtant la tête à l'envers. «Ce n’est pas cuit pour le titre, tente Dimitri Payet. Mais on n’a pas à rougir. Si on joue chaque journée comme ce soir, on sera là jusqu’à la fin. » Marcelo Bielsa a été beaucoup plus évasif : « C’est difficile d’affirmer que les possibilités sont intactes. Au regard du nombre de points en jeu, on ne peut écarter aucun scénario. Mais je ne peux pas négliger l’incidence du match d’aujourd’hui (hier). Je suis triste d’avoir déçu les supporteurs. La seule manière de ne pas décevoir un public aussi magnifique est de lui offrir la victoire. » Lucide, le technicien argentin reconnaît que le résultat est juste : «Le système mis en place n'était pas le bon. » Pour Alaixys Romao, «la course au titre ne s’est pas arrêtée. Mais cela va être un peu plus difficile, on accuse cinq points de retard, il reste sept journées. A nous de ne rien lâcher. » Expulsé après le coup de sifflet final pour contestation, André Ayew tient le même discours : «Ce n’est pas fini, on va continuer, on ne sait pas ce qui peut arriver. On n’est pas abattus ce soir (hier), on a su être à la hauteur d'une grosse fête pendant 45 minutes. » Il reçoit l’aval d’un certain Zlatan : «On ne peut pas dire que c'est fini pour l’OM. Ils ont fait une belle première mi-temps. » Citation Zlatan l’Américain ZLATAN Ibrahimovic va-t-il rejoindre les Etats-Unis dans les prochains mois ? Selon les informations du quotidien suédois « Aftonbladet », l’attaquant parisien, 33 ans, s’est en tout cas rendu à l’ambassade américain à Paris le 19 mars pour solliciter un visa d’immigration. En tant que ressortissant suédois, Ibra n’a en principe nul besoin d’un tel document pour faire du tourisme. Il s’agirait en fait, toujours selon nos confrères, d’un visa permettant une arrivée sur le sol américain dans les six prochains mois et un retour à une date indéterminée. Muni de ce sésame, Zlatan pourrait y signer des contrats publicitaires. Vitres brisées et tifo pour débuter. En termes d’ambiance, rien à redire, c’était un vrai clasico. Tous les fondamentaux ont été respectés jusqu’au jet de projectile sur le bus des supporteurs parisiens, puis sur celui des joueurs du PSG, dont une vitre teintée a cédé sur la route menant au Vélodrome. Finalement, le plus décevant aura été le tifo dont les supporteurs marseillais nous avaient vanté l’immensité. Ils n’avaient pas menti, mais c’est l’originalité qui faisait défaut. Un énorme OM s’est affiché sur la tribune Ganay quand le logo du club s’étalait dans les virages. Dommage que les papiers de ce tifo aient ensuite servi pour bombarder les joueurs. Un soir de record d’affluence, on aurait souhaité un peu plus de tenue chez certains des 65 148 spectateurs. Le Parisien -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
06/04/2015 11:15
Message
#6495
|
|
Kaione Lo Seumso Groupe : Members Messages : 35,033 Inscrit : 09/01/2009 Lieu : 92 Membre no 112 Tribune : Non précisée |
Citation Les verts veulent leur part de la recette Saint-Etienne opposé au PSG mercredi, refuse que les abonnements du club parisien, qui incluent les matchs de Coupes, soient déduits de la recette. Son manque à gagner serait alors d’au moins 230 000 euros. Saint-Etienne devrait de nouveau ne rien toucher ou presque sur la recette de sa demi-finale de Coupe de France mercredi au Parc des Princes. Appelée lors des trois précédents tours à se déplacer chez de petits clubs (Tours L2, Red Star et Boulogne, National), L’ASSE a pris l’habitude de leur laisser sa part en signe de solidarité. Sauf que, cette fois-ci, ce sera contre le riche Paris SG et, surtout, contre sa volonté. La politique d’abonnements du club parisien incluant les matches de coupes, le calcul de la recette s’effectuera sur la base du nombre de spectateurs attendus (46400) moins les abonnées dont le nombre a été limité à 75% de la capacité du Parc, soit 32500. Autant dire que Saint Etienne ne touchera pas grand chose. Et de cela, comme de ce mode de calcul, il n’en est pas question pour les dirigeants stéphanois. Le prix de places variant de 5 à 20 euros, ces derniers s’estiment floués de 230 000 euros au minimum. Un courrier de protestation aurait dès lors été envoyé à la FFF, l’organisateur de la Coupe de France et au PSG. Persuadé que les dirigeants qatariens ne souhaitant pas s’attirer une mauvaise publicité avec ce différend d’ordre financier, Saint-Etienne espère trouver un accord à l’amiable d’ci à mercredi. Vincent Labrune, le président de l’OM, y étai parvenu, il y a deux ans. Le Paris-SG avait versé une compensation financière de 250 000 euros à Marseille pour le 8eme de finale de cette Coupe de France disputé au Parc des Princes (2-0, le 27 février 2013). Le refus de l’ASSE de déplacer cette demi-finale au mardi 28 avril, date choisie pour le match en retard PSG – Metz, risque toutefois de compliquer les tractations. Si elles n’aboutissent pas, les verts pourrait alors également venir défier le Paris-SG sur un autre terrain, celui des tribunaux. L'equipe papier -------------------- 100% Neymar & Jesus
|
|
|
07/04/2015 07:44
Message
#6496
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Une victoire qui coûte cher Dix jours d’absence pour Thiago Motta, quatre semaines pour David Luiz : le succès sur Marseille a laissé des traces côté parisien. LES PREMIERS EXAMENS passés hier par David Luiz et Thiago Motta n’ont pas apporté de très bonnes nouvelles. Le défenseur central brésilien, victime d’une lésion à la cuisse gauche, devra observer une période d’indisponibilité de quatre semaines minimum, alors que le milieu italien, remplacé à la 90 minute contre Marseille, à cause d’une douleur à la cuisse gauche également, devrait être absent pendant une dizaine de jours. En d’autres termes, cela signifie que le Brésilien ne pourra pas participer à la réception du FC Barcelone, le 15 avril, en quarts de finale aller de la Ligue des champions, et que l’Italien devrait, dans la version optimiste, être tout juste en mesure de postuler à une place sur le banc. Dimanche, dans les couloirs du Stade-Vélodrome, quelques minutes après le succès contre l’OM (3-2), la plupart des Parisiens redoutaient déjà les conséquences de ces deux blessures. « Il y a quand même un bémol à notre joie, parce qu’on perd deux joueurs importants » , déplorait Blaise Matuidi, moins souriant que d’habitude à cause de cette histoire. Salvatore Sirigu acquiesçait : « Ce sont deux joueurs importants vu tous les engagements qu’on a cette saison. » Surtout, ce sont deux absences qui s’ajouteront à celles de Marco Verratti et de Zlatan Ibrahimovic, suspendus. UN TRIO RABIOT-CABAYE-MATUIDI FACE AU BARÇA ? La composition du milieu parisien face au Barça pourrait donc être complètement française. Pour remplacer Verratti et Motta, puisque David Luiz ne constitue plus un recours, Laurent Blanc ne disposera pas d’un éventail de choix immense. Le premier, le plus naturel au regard des joueurs disponibles, serait un trio Matuidi-Cabaye-Rabiot. Ces trois-là ont été alignés une seule fois ensemble… à Bastia (2-4, le 10 janvier) , l’une des deux défaites du PSG en 2015. C’est pourtant cette association qui, aujourd’hui, tient la corde vu que Lucas signera son retour dans le groupe au plus tôt demain, en demi-finales de la Coupe de France contre Saint-Étienne, après presque deux mois d’absence et une opération aux adducteurs. Titulariser l’attaquant brésilien face au Barça à côté d’Edinson Cavani et d’Ezequiel Lavezzi permettrait à son entraîneur de décaler Javier Pastore au milieu, à la place d’Adrien Rabiot, et d’apporter un peu plus d’expérience dans un secteur de jeu clé, mais ce n’était cependant pas la tendance. Les échéances décisives approchent et Blanc ne souhaite prendre aucun risque avec ses joueurs. Dimanche, à la mi-temps du Classique, Cavani s’était plaint d’une petite douleur à une cuisse et, en dépit des protestations de l’Uruguayen au moment de son remplacement (59 ), son entraîneur a évité qu’il ne termine la rencontre sur une seule jambe. Avec Lucas, ce devrait être pareil. Il entrera sans doute demain, s’il figure bien parmi les joueurs convoqués, et en finale de la Coupe de la Ligue, samedi, contre Bastia, mais son temps de jeu risque vraiment d’être trop juste pour répondre présent au coup d’envoi d’une rencontre aussi intense qu’un quart de finale de C1. Citation « Pas le moment de fêter ce succès » GREGORY VAN DER WIEL, le latéral droit du PSG, victorieux à Marseille dimanche, se montre très ambitieux pour la fin de saison. Gregory Van der Wiel prend son temps dans les couloirs du Stade-Vélodrome. Entré en jeu après la blessure de David Luiz (34 ) et le recentrage de Marquinhos, l’international néerlandais (27 ans) a retrouvé son poste à droite de la défense lors du succès contre l’OM (3-2). « CETTE VICTOIRE contre Marseille change-t-elle beaucoup de choses pour le PSG ? – Elle était déjà très difficile à obtenir dans une telle atmosphère. On peut donc être fiers de nous. Il s’agissait de commencer ce mois d’avril capital par une victoire. Car le titre de champion se joue là. Ce n’est pas le moment de se reposer ou de fêter ce succès à Marseille. La blessure de David Luiz vous redonne une place de titulaire. Comment vivez-vous votre situation ? – Je suis prêt pour l’équipe, je l’ai montré en entrant. Si l’entraîneur ne veut pas que je joue, c’est son choix. Je suis franchement heureux d’être ici. Votre contrat court jusqu’en 2016. Que comptez-vous faire ? – Je veux prolonger. J’aime la ville, le club et les joueurs. Tout est parfait pour moi. Il n’y a aucune raison de partir. Est-ce le meilleur PSG que vous ayez connu ? – (Il réfléchit.) Il y a quelques semaines, on ne disait pas ça... On a une super équipe, c’est certain, mais, parfois, cette saison, on n’a pas joué aussi bien que ça. Reste qu’on peut encore tout gagner… Comment aborderez-vous le choc contre le FC Barcelone alors que Verratti et Ibrahimovic sont suspendus, David Luiz et Thiago Motta blessés ? – Ce sera dur mais j’ai confiance. On les a déjà battus et on peut le refaire. Il y a un truc dans ce groupe. L’atmosphère a toujours été super, il y a des “fous” qui mettent l’ambiance, comme David Luiz ou Lavezzi. Moi, je ne suis pas celui qui fait des blagues, mais je sais répondre si on m’en fait... Vous allez disputer la demi-finale de la Coupe de France demain, contre Saint-Étienne, avec deux jours de repos en moins (*). Un handicap ? – Ce ne sont que des excuses. C’est certain que c’est parfois dur d’enchaîner, mais on doit être prêts pour ça. Avec notre équipe, on doit tout gagner. Et puis il est toujours intéressant de garder le rythme. On peut encore remporter quatre titres. Personne ne peut en dire autant en Europe. » L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
07/04/2015 08:48
Message
#6497
|
|
Coeff 7 UEFA Groupe : Rédacteurs Messages : 72,915 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Le casse-tête de Laurent Blanc Les indisponibilités conjuguées de David Luiz et Thiago Motta compliquent la tâche des Parisiens à l'orée d'un mois d'avril jalonné de rendez-vous hexagonaux et européens capitaux. Ibrahimovic bientôt suspendu, Verratti absent contre Barcelone et Nice la même semaine, David Luiz et Thiago Motta blessés quand se profilent une demi-finale de Coupe de France demain contre Saint-Etienne et une finale de Coupe de la Ligue samedi face à Bastia. Soumis aux cadences infernales, le PSG devra guerroyer sur tous les fronts avec moins de monde et peu de solutions. L'absence de David Luiz fragilise... le couloir droit David Luiz a un tempérament de feu, une tête solide, à l'image de son but à Chelsea, mais des cuisses fragiles. Cette saison, le Brésilien a raté huit matchs, le plus souvent pour laisser reposer ses précieuses fibres musculaires avant un important match européen. Mais, au final, il n'a jamais manqué deux rencontres d'affilée. Cette fois, le défenseur va devoir prendre son mal en patience. Une lésion musculaire à la cuisse oblige en général à observer quatre à six semaines d'arrêt selon la profondeur de la déchirure. C'est au mieux l'intégralité de l'importantissime mois d'avril que David Luiz va manquer. Pour épauler Thiago Silva dans l'axe, Laurent Blanc peut compter périodiquement sur l'expérimenté Camara (36 ans, 6 titularisations), le polyvalent Aurier qui a déjà tenu le poste à Toulouse la saison dernière, voire le jeune Kimpembe (19 ans, une entrée en jeu). Mais la solution la plus évidente est Marquinhos. Le problème est que l'assurance tout risque du PSG (il est invaincu lors des 32 matchs qu'il a disputé cette saison) était devenue le titulaire au poste d'arrière droit. Son recentrage oblige donc Blanc à s'appuyer sur Van der Wiel, souvent décevant cette saison, ou sur Aurier, de retour d'une blessure à une cuisse. Mais l'Ivoirien ne sera pas un recours en Ligue des champions. L'UEFA l'a en effet suspendu pour trois matchs en raison de ses insultes envers l'arbitre de Chelsea - PSG. Contre Barcelone, Paris jouera sans filet à droite. Le milieu cherche un architecte La satisfaction de pouvoir disposer de l'ensemble de ses milieux aura été de courte durée pour Blanc. Quand Cabaye effectuait avant-hier son retour dans le groupe après une nouvelle blessure au genou face à Bordeaux, le 15 mars, c'est au tour de Thiago Motta, touché à la cuisse gauche, de rejoindre l'infirmerie. Les examens effectués hier ont révélé une lésion musculaire et son indisponibilité devrait durer de dix à quinze jours. Il ratera à coup sûr la réception de Barcelone en Ligue des champions dans huit jours mais sa participation au match retour est envisageable. Cette absence de l'Italo-Brésilien est une grosse tuile au moment où le milieu du PSG redevenait dominateur dans les grands rendez-vous comme face à Chelsea (2-2) ou Marseille (3-2). Les solutions de remplacement ne sont pas nombreuses. Cabaye est le remplaçant naturel de l'international italien, comme l'a confié Blanc après le match aller face à Chelsea (1-1). De toute façon, Rabiot n'a pas donné tous les gages nécessaires quand il a évolué à ce poste cette saison et David Luiz est indisponible. Blanc n'a guère le choix, et il en aura encore moins face au Barça mercredi avec la suspension de Verratti. Son milieu de terrain pourrait alors s'articuler autour de Pastore, Cabaye et Matuidi. Travaux forcés pour Cavani Certainement bientôt privée d'Ibrahimovic, qui risque d'être suspendu jeudi par la commission de discipline de la Ligue après son dérapage verbal à Bordeaux, l'attaque parisienne va devoir vivre sans son meilleur buteur. En son absence, les trois titulaires devant seront Lucas, Pastore et Cavani. Si Pastore doit redescendre d'un cran en fonction de l'adversaire ou des manques, Lavezzi intègre alors l'attaque à trois. Blanc dispose encore de deux cartouches, mais elles sont jeunes et donc perfectibles : Bahebeck, assez bon en première partie de saison, plutôt médiocre en 2015, et Augustin, qui passera professionnel la saison prochaine. Bahebeck pourrait débuter demain ou samedi l'un des deux matchs de coupe. L'entraîneur parisien peut aussi changer de système. Contre Barcelone à l'aller en phase de poules de la Ligue des champions, il était passé en 4-2-3-1. A l'époque, il manquait déjà Ibrahimovic, blessé au talon. Cavani était seul devant, soutenu par Matuidi à gauche, Pastore en n° 10 et Lucas à droite. C'est une option, pas forcément à nouveau contre Barcelone, mais pour la L 1. En résumé, l'Uruguayen va énormément enchaîner quand son remplacement à Marseille a jeté une nouvelle fois le trouble sur sa relation avec Blanc et son énervement d'évoluer à un poste qui n'est pas le sien. Il n'a plus marqué en L 1 depuis 602 minutes. La prochaine suspension d'Ibra rappelle à quel point il manque un attaquant axial au PSG, du type Gameiro ou Ménez, qui ont préféré briller dans des clubs moins ambitieux que de rester à Paris. A moins que le PSG n'ait commis l'erreur de laisser partir Coman, titularisé que deux fois avec la Juventus. Citation Ibra, un avenir en questions La semaine qui s'ouvre s'annonce brûlante pour Zlatan Ibrahimovic. Muet, discret, mais impliqué tout de même sur deux buts dimanche au Stade-Vélodrome, l'attaquant parisien espère retrouver le chemin des filets contre Saint-Etienne dès demain. Ce serait sans doute la meilleure manière d'aider son équipe à forcer les portes de la finale de la Coupe de France. L'occasion aussi de rappeler qu'il peut encore servir de guide au PSG, y compris dans un match décisif. Trois jours plus tard, la finale de la Coupe de la Ligue, la première de sa carrière parisienne, lui offrira une seconde opportunité de briller. Après, il sera sans doute trop tard. Déjà suspendu pour la réception du FC Barcelone en quart de finale aller de la Ligue des champions, Ibra pourrait être indisponible un bon moment en championnat. A l'issue de la commission de discipline réunie jeudi soir, il connaîtra la durée de sa suspension, consécutive à ses propos injurieux envers l'arbitrage, un jour de défaite (3-2) à Bordeaux, mi-mars. Dans le pire des cas, le Suédois sera absent pendant quatre, voire cinq rencontres de Ligue 1 si le match avec sursis lié à son mauvais geste envers le Stéphanois Hamouma tombe. Il aurait sollicité un visa pour les Etats-Unis Le PSG n'a toutefois pas perdu l'espoir d'une sanction beaucoup plus légère. Les propos de son attaquant sont insultants, certes. Mais le club parisien pourra toujours arguer du fait qu'ils ne sont pas directement adressés au quatrième arbitre du match. Posté devant la porte du vestiaire réservé au corps arbitral, l'assistant échange d'abord brièvement avec Ibra, sans que pleuve le moindre nom d'oiseau. C'est seulement lorsqu'il s'est détourné de son interlocuteur et a repris son chemin, que le Parisien déverse son flot d'insultes. Sous l'oeil d'une caméra. Rien ne permet d'assurer que ce « détail » sera suffisant pour infléchir la position de la commission de discipline. Mais le doute est autorisé. C'est dans ce contexte que s'inscrit la nouvelle de sa visite à l'ambassade des Etats-Unis le 19 mars. Selon le quotidien suédois « Aftonbladet », Ibra a sollicité un visa d'immigration valable dans les six prochains mois et pour un séjour d'une durée indéterminée. L'information laisse libre cours à plusieurs interprétations. S'agit-il d'une simple formalité en vue des prochaines vacances d'été ou de la tournée du PSG prévue en Amérique du Nord ? En tant que ressortissant suédois, ce serait inutile. Muni de ce sésame, Zlatan pourrait aussi s'installer aux Etats-Unis pendant un an ou plus. Ce qui relance l'hypothèse d'un départ en Major League Soccer, le championnat des Etats-Unis, dès l'été prochain. L'ancien Milanais n'a jamais caché son attrait pour cette destination. « Si j'ai la chance de jouer devant des Américains, j'essaierai de faire de mon mieux pour les convaincre et leur montrer le genre de football qui leur plaît », expliquait-il en juin dernier dans une interview au « New York Times Magazine ». En revanche, le timing de ce départ, à un an de la fin de son contrat au PSG et de l'Euro qu'il espère disputer avec la Suède, constituerait une énorme surprise. Enfin, avec ce visa, Ibrahimovic pourrait aussi, et c'est l'explication la plus crédible, faire des affaires aux Etats- Unis dans un proche avenir et notamment y signer des contrats publicitaires. Citation La fête en dépit des blessures La saveur d'une victoire contre l'OM ne permettra pas d'accélérer la convalescence de David Luiz ou de Thiago Motta. Elle a tout de même suffi à plonger le vestiaire parisien dans l'allégresse. Sur cette photo, prise au stade Vélodrome et publiée sur les réseaux sociaux par plusieurs joueurs du PSG à l'issue de la rencontre, l'international brésilien affiche ainsi un large sourire malgré le large bandage qui enserre sa cuisse gauche. Visiblement, les inquiétudes médicales étaient remises à plus tard. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
|
|
08/04/2015 06:16
Message
#6498
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Les Verts, briseurs de rêves ? Les Verts veulent, dès ce soir, ruiner les espoirs de quadruplé du Paris-SG et accéder à leur première finale de Coupe de France depuis trente-trois ans. DOMINIQUE ROCHETEAU a une raison toute personnelle de s’inquiéter de la présence de Zlatan Ibrahimovic sur la pelouse, ce soir. S’il marque, le Suédois égalera son record de buts inscrits pour le Paris-SG (100, contre 109 au Portugais Pauleta). Le voir de ses yeux chagrinerait le coordinateur sportif des Verts et cela réduirait les chances de l’ASSE de rejouer une finale de Coupe de France depuis celle perdue le 15 mai 1982 dans ce même Parc des Princes, face au Paris-SG, et une égalisation à la 120 e minute de… Rocheteau (2-2, 5-6 aux t.a.b.) (voir par ailleurs) . On n’en est pas là mais, au regard des dernières confrontations, on n’en est pas si loin non plus. Cela fait un an et demi et cinq victoires de rang (onze buts marqués, un seul encaissé) que les Parisiens ont arraché ce masque de « bête noire » qu’avaient revêtu les Verts après leur victoire à Paris le 3 novembre 2012 (2-1). Rien que sur cette saison, le Paris-SG reste sur un 7-0 en trois matches (*). Dont cinq buts pour le seul Ibrahimovic. La mauvaise passe du Suédois ne change pas la donne pour Mevlut Erding, ancien de la maison parisienne (2009-janvier 2012) et dernier buteur stéphanois contre le Paris-SG (18 décembre 2013, 1-2 a. p., en huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue) : « Un Paris-SG sans Zlatan, ça se voit direct. Même s’il ne marque pas, il lui fait beaucoup de bien. » Saint-Étienne se prépare donc à ce qu’il lui fasse encore beaucoup de mal ce soir. L’ASSE aura toutefois quelques arguments à faire valoir pour contrarier les Parisiens en les privant d’un quadruplé historique (Ligue des champions, Championnat, Coupe de France et Coupe de la Ligue). « Nous, on a eu le temps de récupérer , rappelle Christophe Galtier, l’entraîneur des Verts (l’ASSE a joué vendredi à Monaco, 1-1, et le Paris-SG dimanche à Marseille, 3-2). On n’aura aucune excuse de ne pas emballer le match et d’y mettre tous les ingrédients que la Coupe impose. Eux peuvent en avoir. Et elles seront légitimes. » Tandis que les Parisiens devront se passer de Cavani, David Luiz et Thiago Motta, les Verts enregistreront le retour de leurs meilleurs buteur (Gradel, dix buts en L 1) et passeur (Hamouma, huit passes). Sans oublier Clément, leur sentinelle du milieu. « Mais ne croyez pas qu’on va jouer contre la réserve du PSG, tempère Galtier. Ce sera contre la meilleure équipe du Champion natetunedes meilleures d’Europe, toujours invaincue chez elle. » Sans une grande partie de leurs supporters (les Ultras boycottent ce déplacement en raison de mesures de sécurité jugées trop drastiques), les Verts s’appuieront, quant à eux, sur leur dynamique du moment (trois victoires et quatre nuls, toutes compétitions confondues) et leur rêve de retrouver un Stade de France où ils avaient décroché leur première Coupe de la Ligue en 2013 (1-0 devant Rennes). « Le charme de la Coupe, c’est de ne pas attendre certaines équipes et qu’elles se retrouvent là, note Galtier. À nous de créer l’exploit en étant insouciants et audessus de notre niveau. » Tout en espérant qu’Ibrahimovic ne retrouve pas le sien. Citation Douchez- VDW ou Aurier, Marquinhos, Silva, Digne- Verratti, Cabaye, Rabiot- Lavezzi, Ibrahimovic, Pastore Citation Cabaye, nouveau départ Remplaçant ou titulaire, le milieu parisien devrait jouer contre Saint-Étienne et espère prouver qu’il est une nouvelle option pour Laurent Blanc. ON LUI CONSEILLERAIT presque, ce soir, au moment de fouler la pelouse, de croiser les doigts ou de toucher un bout de bois voire de glisser, dans une doublure de son short, une patte de lapin. On pousse un peu mais Yohan Cabaye (29 ans) doit certainement appréhender ce premier rendez-vous depuis sa énième blessure à Bordeaux (2-3), le 15 mars. Treize minutes de présence sur le terrain et une sortie, genou touché, larmes en prime, alors qu’il revenait tout juste d’un mois d’absence pour une aponévrose. Cabaye, indiscutable en bleu, avait signé à Paris, en janvier 2014, dans l’espoir d’une montée en puissance. Le voilà devenu, en quelques mois, le plus fidèle patient de l’infirmerie. Cabaye,724 minutesen L 1 (10titularisations), a vu son corps trop souvent l’abandonner pour espérer compter dans la boucle du milieu. Il a pris un retard conséquent derrière le trio VerrattiThiago Motta-Matuidi et son avance s’est même effritée sur Rabiot et sa jeunesse ambitieuse. STEPHAN : « IL VA FALLOIR QU’IL SOIT TRÈS BON » Bien meilleur depuis le début de l’année lors de ses entrées, Cabaye n’a finalement jamais eu la chance de confirmer en enchaînant. La réception de SaintÉtienne doit, enfin, lui donner l’occasion de reprendre le cours de son histoire saccadée grâce aux blessures de Thiago Motta (cuisse) et de David Luiz (ischiojambiers). La chance aurait-elle tourné ? Peut-il pousser Laurent Blanc à s’interroger sur la composition de son entrejeu ? Ce ne sera pas facile, toutefois, de déloger un membre du trio. « J’attends de lui comme de tous les autres qu’il amène sa qualité. Il a été très malchanceux et ça l’a empêché de s’imposer , souligne l’entraîneur parisien. Maisonne l’a jamais lâché car on sait que quand on est blessé, on a besoin de réconfort et d’attention .» Le PSG aura surtout besoin de lui en tant que remplaçant de luxe. Sa qualité de frappe, dans une équipe qui refuse souvent de tirer de loin, peut être notamment un atout. « Son problème, c’est de ne pas avoir enchaîné , analyse Guy Stephan, l’adjoint de Didier Deschamps. Car ses forces, on les connaît, sa vision du jeu, sa qualité de passes. Il était du match retour contre l’Ukraine (3-0) en sentinelle devant la défense . » Cet élément de base de Deschamps a perdu de son poids au fil de ses arrêts de travail et de la montée en puissance de jeunes pousses. « Il apporte beaucoup par sa justesse, ajoute Stephan. Il est arrivé dansun club où il y avait du monde, dans un collectif qui fonctionnait. Les qualités, il les a. Il va falloir qu’il soit très bon au moment où on va faire appel à lui. Il en a l’occasion avec les blessures des milieux. » SaintÉtienne est un adversaire idéal pour reverdir. Citation Paris sans limites Laurent Blanc, l’entraîneur du PSG, a déjà prévenu que son équipe voulait remporter toutes les épreuves nationales. PARIS NE PEUT PLUS savourer un succès récent, même s’il a eu pour cadre un Classique éblouissant au Vélodrome (3-2), dimanche. Dans ce mois d’avril chargé, le PSG entame un deuxième pic avec une demi-finale de Coupe de France contre Saint-Étienne avant d’affronter Bastia en finale de la Coupe de la Ligue, samedi, puis de défier Barcelone la semaine prochaine en Ligue des champions. L’enchaînement n’est pas anodin au moment où Laurent Blanc va choisir ses titulaires contre les Verts. L’entraîneur connaît la dureté d’un tel programme et la nécessité de maintenir tout le monde sur le pont. Son milieu de terrain s’est dépeuplé au Vélodrome d’un membre actif, Thiago Motta (absent dix jours pour une blessure à une cuisse), et d’un autre plus éphémère, David Luiz (cinq semaines). Marco Verratti étant suspendu contre le Barça, il semble peu probable de voir Blanc se passer de son Italien et comme il ne l’imagine pas dans un rôle de sentinelle, cette position pourrait revenir à un Yohan Cabaye revanchard. Blaise Matuidi ne devrait pas non plus enchaîner les quatre rendez-vous sans souffler : sera-t-il mis au repos ce soir ou samedi ? Une certitude : Lucas, en phase de reprise, et Cavani, légèrement touché à une cuisse, regarderont tout ça de la tribune. Leretourde-Marquinhos dans l’axe relance aussi le débat sur le latéral droit : Van der Wiel a perdu des points ces dernières semaines mais Serge Aurier, en se blessant à une cuisse après sa CAN, n’a pas pu profiter de ce vide. Chacun pourrait être amené à évoluer cette semaine dans un duel à distance qui pourrait déboucher sur une titularisation contre le FC Barcelone. Les absences n’affectent toutefois pas les objectifs du PSG. Blanc a répété qu’il ne délaisserait aucune compétition, que les blessures sont inhérentes aux clubs ambitieux. « Le programme est affiché dans le vestiaire, nous savons ce qui nous attend et c’est très excitant à vivre, prévient-il. Mais il faut gagner ces matches. » Blanc n’a même pas cherché à polémiquer surlecalendrier, toutjuste s’est-il contenté de noter que personne ne les avait avantagés… On connaît d’autres entraîneurs qui auraient sauté sur l’occasion pour tacler gentiment les Stéphanois, qui ont refusé un report de cette demi-finale. « Avec les absences que nous avons, ce sera plus facile de faire l’équipe », a simplement commenté le technicien parisien avant de prévenir : « On a deux jours de moins de récupération. Moi, si j’étais (Christophe) Galtier, j’attaquerais pied au plancher car physiquement, ils sont mieux que nous. » Suffisamment pour créer la surprise ? L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
08/04/2015 09:38
Message
#6499
|
|
Coeff 7 UEFA Groupe : Rédacteurs Messages : 72,915 Inscrit : 29/12/2008 Membre no 38 Tribune : Viré du stade |
Citation Encore un défi pour Paris Toujours engagés sur tous les fronts, les Parisiens veulent s'offrir ce soir une deuxième finale au Stade de France. « Ce qui ne peut être évité, il faut l'embrasser. » Au lieu de se référer au « psychologue » Henry Chapier, Laurent Blanc aurait pu citer Shakespeare au moment d'évoquer cette demi-finale de Coupe de France (France 2, 21 heures). Pour alléger son calendrier, le PSG a tenté en effet par tous les moyens de décaler cette rencontre à la fin avril. Sans succès. Il reste donc à envisager avec gourmandise la perspective d'une deuxième finale nationale cette saison. Déjà qualifié pour la finale de la Coupe de la Ligue samedi face à Bastia, le PSG visera ainsi un deuxième voyage au Stade de France fin mai à l'occasion de la finale de la Coupe de France. Ce « pseudo-doublé » ne constituerait pas en soi une performance inédite. D'ailleurs, il a déjà été réalisé à deux reprises par le club de la capitale en 1998 (deux trophées à la clé) et en 2008 (victoire en Coupe de la Ligue seulement). L'objectif est en tout cas dans toutes les têtes. « Pas besoin de remobiliser les joueurs après la victoire à Marseille, soutient Laurent Blanc. Tout le monde connaît le programme du mois d'avril, il est affiché partout (NDLR : au centre d'entraînement). Ce match contre Saint- Etienne peut nous offrir une deuxième finale de coupe. Ce n'est pas rien. Les joueurs en ont très envie. » Les jambes suivront-elles ? C'est une tout autre histoire. Rentrés de Marseille dans la nuit de dimanche à lundi, les Parisiens présenteront ce soir des états de fraîcheur assez disparates. « Saint- Etienne a joué vendredi (NDLR : 1-1 à Monaco) et a donc eu deux jours de récupération en plus, souffle Laurent Blanc. Dans ces conditions, l'équité sportive... ». Un refrain repris en choeur, mais sur un autre ton par Christophe Galtier, l'entraîneur des Verts. « Nous avons eu le temps de récupérer et nous n'aurons aucune excuse si nous n'emballons pas le match et si nous ne mettons pas tous les ingrédients que la coupe impose, synthétise Galtier. Les Parisiens peuvent en avoir, et elles seront légitimes. » Sympa le Stéphanois ! Il prépare la communication d'après-match de Blanc, son copain et ex-coéquipier, en cas de défaite du PSG... En l'absence de David Luiz, Thiago Motta, Cavani et Lucas, le combo parisien comptera plus que jamais sur la force de frappe de Zlatan Ibrahimovic, particulièrement inspiré dès qu'il croise la route des Verts. En l'espace de trois saisons, le Suédois a ainsi inscrit huit buts à Stéphane Ruffier, sa cible préférée dans l'Hexagone. « Zlatan peut être l'homme clé de cette fin de saison, prophétise Laurent Blanc. [...] On sait qu'il est capable de claquer un but à tout moment. » Ce soir, ce serait parfait Citation LES CHIFFRES 1 Toutes compétitions confondues, le PSG n'a perdu qu'un seul de ses dix derniers matchs face à Saint-Etienne. C'était le 3 novembre 2012 au Parc, en Ligue 1 (1-2). 8 Saint-Etienne est le club contre lequel Zlatan Ibrahimovic a le plus souvent marqué : 8 buts depuis son arrivée à Paris en 2012 (7 en Ligue 1, 1 en Coupe de la Ligue). 12 En 14 participations aux demi-finales de Coupe de France, le PSG s'est qualifié douze fois. Sa dernière élimination à ce stade de la compétition remonte au 22 avril 1986 contre Bordeaux. Citation PSG - Saint-Etienne : un onze de départ très remanié D'ici la double confrontation contre le FC Barcelone en Ligue des champions, les résultats du PSG compteront deux colonnes. Une pour le score final, une autre pour le nombre de blessés. Sachant que la seconde comptera (presque) autant que la première. En ce moment, Laurent Blanc est privé de quatre joueurs majeurs : un défenseur central (David Luiz), un milieu (Thiago Motta) et deux attaquants (Cavani et Lucas). Pour les deux premiers, les durées d'indisponibilité ont été confirmées hier par leur entraîneur. A savoir quatre semaines minimum pour David Luiz et environ dix jours pour Thiago Motta. Concernant Cavani, la situation est assez différente. Après avoir ressenti une douleur derrière la cuisse à Marseille, l'Uruguayen est simplement ménagé en vue des prochaines échéances. Quant à Lucas, blessé depuis la mi-février, son retour à la compétition est seulement retardé de quelques jours. Hier, le Brésilien, qui arbore désormais une superbe barbe, s'est entraîné à part, le temps d'une séance de travail physique spécifique. On dirait que l'envie de rejouer le démange. Dans le sens des arrivées, Blanc enregistre aujourd'hui le retour de Serge Aurier, absent lui aussi depuis la mi-février et de Yohan Cabaye. L'international français, remplaçant à Marseille, n'est plus apparu depuis la mi-mars. Quant à l'Ivoirien, il pourrait être aligné ce soir sur le côté droit de la défense. Dans l'axe, un léger doute entoure la participation de Thiago Silva. Le capitaine n'a pas participé à la séance collective hier et il pourrait éventuellement céder sa place à Papus Camara. Le onze de départ sera en tout cas assez largement remanié par rapport au onze de départ aligné à Marseille. Seuls quatre (ou cinq) titulaires devraient ainsi conserver leur place (Marquinhos, Verratti, Pastore, Ibrahimovic, voire Thiago Silva). Comme souvent à la veille d'un match de coupe, l'entraînement d'hier s'est conclu par une séance de tirs au but. Un peu plus tôt, les attaquants avaient tenté de régler leurs mires lors d'exercices de reprises de volée. Citation Lavezzi reste une énigme Le malheur de ses partenaires va faire son bonheur. La suspension d'Ibrahimovic mercredi prochain en Ligue des champions et lors des semaines suivantes en L 1, le manque de rythme de Lucas, de retour d'une longue blessure, vont offrir un temps de jeu inespéré à Ezequiel Lavezzi. L'international argentin, qui fêtera ses 30 ans le 3 mai, sera titulaire ce soir. Il le sera aussi dans une semaine pour le choc contre Barcelone et a des chances de l'être également samedi, en finale de Coupe de la Ligue. Sans cette cascade d'absences, l'ancien Napolitain aurait dû se contenter de bouts de match, à l'image de ses trente et une minutes disputées dimanche à Marseille. Depuis le début de cette saison, le vice-champion du monde 2014 a été dégradé dans la hiérarchie des attaquants parisiens. De numéro 3 derrière Ibra et Cavani, il est passé numéro 5 après Lucas et Pastore. La faute à des statistiques faméliques : en 35 matchs disputés cette saison toutes compétitions confondues, il n'a inscrit que 4 buts, tous en Ligue 1. Ce faible rendement l'a plombé aux yeux de Laurent Blanc, qui n'apprécie pas trop non plus son côté trublion du vestiaire. A tel point que le technicien parisien a demandé son transfert l'hiver dernier afin d'obtenir un renfort plus décisif. « Tout footballeur a des hauts et des bas. Mais c'est un bon joueur, qui a déjà démontré ses qualités. Il est notamment plus rapide que les autres attaquants et couvre plus d'espace sur le terrain. Je suis convaincu qu'il va se reprendre », défend Ricardo Caruso Lombardi, ex-entraîneur de San Lorenzo, le club argentin où Lavezzi a percé. « Il joue dans un club où la compétition est rude et n'est pas souvent titulaire. Cela peut expliquer en partie son irrégularité », explique Julio Cesar Constantin, entraîneur du CA Belgrano de Córdoba, qui suit de près la carrière du Parisien. Malgré ses difficultés et sa maladresse devant le but, Lavezzi garde une cote honorable auprès des supporteurs, qui apprécient sa générosité. En fin de contrat en juin 2016, l'ex-Napolitain ne sait pas s'il honorera sa dernière année dans la capitale. Tout ne dépend pas de lui. Un maintien de Laurent Blanc à la tête de l'équipe le contraindrait à changer d'air tant leur relation s'est tendue ces derniers mois. En outre, déçus par ses performances depuis son arrivée en 2012 (pour plus de 27 MEUR) et par son retour tardif de vacances cet hiver, les dirigeants attendent une bonne offre pour se séparer de lui. Si une proposition avoisinant les 15 MEUR parvient à Nasser Al-Khelaïfi, il y répondra positivement. Les négociations pour prolonger son contrat, entamées l'an dernier, sont au point mort actuellement. En Italie sa cote reste élevée. L'Inter Milan le veut toujours. Mais, avec une rémunération avoisinant les 5 MEUR net par an, les candidats ne devraient pas être très nombreux. Et Lavezzi, qui se plaît à Paris, ne partira pas à tout prix. Citation « Mon fils se sent bien à Paris » Dora Alonso, mère d'Ezequiel Lavezzi Cette mère de famille nous a reçus dans l'appartement que son fils lui a offert, à Rosario, en Argentine. Issue d'un milieu très modeste, elle assure qu'Ezequiel est heureux à Paris. Vous avez rendu visite à votre fils à Paris au début de l'année. Comment allait-il ? DORA ALONSO. J'ai eu l'impression qu'Ezequiel allait bien. Mais je ne le vois que deux fois par an et je pense qu'il me montre le meilleur de lui-même quand je lui rends visite. Ezequiel est comme ça : s'il tombe, il se relève. Il ne se laisse pas abattre. Il était moins disponible cette année que l'année précédente. Je suppose qu'il ne pouvait pas se libérer autant après son retour tardif des fêtes de fin d'année en Argentine. Trouvez-vous normal qu'il ait été puni pour être rentré deux jours plus tard de ses vacances ? Oui, moi, je trouve ça normal. Si chacun se met à faire ce qu'il veut, on n'arrive à rien... C'est bien que le club discipline ses joueurs. Comment prend-il le fait de rarement être titulaire ? Comme tous les joueurs, il veut être sur le terrain. Mais Ezequiel n'est pas du genre envieux ou jaloux. Les joueurs ont tous des hauts et des bas. Parfois, des problèmes personnels peuvent affecter le jeu. Dans son cas, je ne sais pas s'il a des problèmes. Je le vois très rarement. Envisage-t-il d'aller jouer dans un autre pays, en Angleterre ou en Italie ? Il aime beaucoup l'Italie, il y était adoré. Et il parle très bien l'italien. Je pense que son arrivée à Paris a été un peu dure mais j'ai l'impression qu'il s'est bien adapté. Il aime la mode, les vêtements, se promener. Lorsqu'il était à Naples, il fallait fermer les centres commerciaux ou les restaurants quand il sortait. Du coup sa vie en Italie était plus « tranquille ». J'ai surpris une conversation où il semblait dire qu'il ne souhaitait pas y retourner. Il veut avancer dans le football, continuer à progresser. L'Argentine lui manque ? C'est certain qu'il aime venir en Argentine, profiter de sa famille, voir ses amis. Son fils Tommy (NDLR : surnom pour Tomas) lui manque. Mais je ne l'ai jamais entendu se plaindre. J'ai la sensation qu'il se sent bien à Paris. Je le vois toujours avec des amis, ils s'embrassent, ils rient ensemble... Il s'entend très bien avec Pastore et sa compagne, Chiara Picone. Ils font des soirées pizzas avec un petit four électrique que la soeur de Pastore a acheté. Il s'entend bien avec Verratti aussi. La célébrité a-t-elle changé son comportement ? Nous sommes des gens très humbles et Ezequiel a gardé cette humilité. Il est simple et généreux. Après ma séparation d'avec son père, lorsqu'il avait 2 ans, son frère et sa soeur aînés se sont beaucoup occupés de lui. Très jeune, il a été responsable et indépendant à la fois. De mon côté, j'ai dû travailler énormément pour que mes enfants ne manquent de rien. J'ai été employée de maison, j'ai vendu des bonbons, j'ai fait des travaux manuels, un peu de tout. Désormais, il refuse catégoriquement que je travaille. Il y a une dizaine d'années, sans le lui dire, je suis retournée travailler chez mes anciens patrons. Lorsqu'il l'a appris, il s'est mis dans une colère noire. Il nous demande sans arrêt de quoi on a besoin. Il paie la scolarité de son neveu dans les meilleures écoles privées. Aujourd'hui, on a presque l'impression que c'est lui le chef de famille. Citation La mise au point de Caïazzo Invité notamment à s'exprimer sur le non-report de la demi-finale, Bernard Caïazzo, le président du comité de surveillance de Saint-Etienne, s'est montré sans équivoque. « Que les choses soient claires. On a évoqué un report, mais il s'agissait en réalité d'un changement d'adversaire (NDLR : le PSG avait demandé à affronter Metz pour le compte de la 32 e journée de Ligue 1) . Jamais dans l'histoire de notre football, un club n'a été autorisé par les instances à un changement d'adversaire, observe-t-il. Vaut-il mieux jouer Metz, une équipe rugueuse luttant pour sa survie en championnat, ou l'ASSE, une formation joueuse en coupe ? A chacun son avis. Les dirigeants du PSG sont des gens compétents et intelligents. Ils savent aussi que les Stéphanois préfèrent les voir champions plutôt que Lyon. » Citation Moins de 400 fans stéphanois au Parc Malgré le boycott des associations de supporteurs stéphanois, il y aura entre 300 et 400 fans des Verts ce soir au Parc des Princes. Les dirigeants de l'AS Saint-Etienne n'ont rendu que la moitié du quota de 800 places qui était à leur disposition après la décision de la préfecture de police de Paris de limiter leur nombre de fans pour des raisons de sécurité. Ces billets sont destinés à des invités du club de la Loire. Réagissant au boycott des associations, Christophe Galtier, le coach des Verts, a déclaré : « C'est la décision des supporteurs et elle se respecte, même si ça ne fait jamais plaisir. Leur offrir un déplacement au Stade de France serait le plus beau cadeau qu'on pourrait leur faire. » Ce match n'inspire que peu de craintes aux pouvoirs publics et le dispositif policier n'a pas été renforcé. Citation ÉCHOS Henry Chapier psychologue. Interrogé sur l'état de forme psychologique de Zlatan Ibrahimovic hier en conférence de presse, Laurent Blanc a répondu avec humour mais osant une comparaison approximative : « Bientôt, il faudra être psychologue. Je ne suis pas Henry Chapier... Il y a quelques anciens ici qui le connaissent, c'était un célèbre psychologue. » Erreur... Henry Chapier était journaliste et présentait une émission où il interviewait ses invités sur un divan... comme un psychologue. Blanc aurait dû sortir Cavani plus vite. L'entraîneur du PSG est revenu sur le remplacement dimanche d'Edinson Cavani à la 59 e. « Mon erreur est de ne pas l'avoir sorti à la mi-temps. Il avait un problème à la cuisse, et on m'a dit qu'il risquait la blessure. Il m'a dit qu'il se sentait capable de continuer, et on s'est mis d'accord pour qu'il joue encore quinze-vingt minutes, a expliqué Blanc. Il m'a reproché de ne pas l'avoir laissé vingt minutes, mais j'aurais dû faire encore mieux et le sortir à la pause. » L'Uruguayen est forfait ce soir et ménagé en vue de la finale de la coupe de la Ligue samedi. -------------------- J'ai eu l'honneur d'être un Parisien © Hans Majestät Zlatan Ibrahimovic 21/05/2016
#JeSuisBaboudiniste © 26/05/2016 Fan Club Michel Leeb Le vrai sujet de l'élection présidentielle, c'est l'indépendance de la France © Général Charles de Gaulle |
|
|
09/04/2015 06:07
Message
#6500
|
|
Bend It Like Vairelles Groupe : Rédacteurs Messages : 36,184 Inscrit : 20/12/2008 Lieu : Copenhague, DK Membre no 15 Tribune : Canapé |
Citation Paris déroule, Paris déboule Le PSG a maîtrisé sa demi-finale de Coupe de bout en bout, hier, et se rapproche un peu plus d’un triplé inédit en France. DANS SA QUÊTE carnivore, le PSG étirera sa saison au- delà du 23 mai, date de la dernière journée de Ligue 1, et poursuivra son festin national le 30, au Stade de France, où il participera à la treizième finale de Coupe de France de son histoire, la première de l’ère qatarienne. La perspective d’un triplé inédit à l’intérieur de ses frontières n’a j amais semblé aussi prégnante et on voit mal Auxerre (L 2), son prochain adversaire, se poser en obstacle incontournable ou en empêcheur de tourner en rond. Si Paris étale la même maîtrise technique qu’hier, face à Saint-Étienne (4-1), et une efficacité comparable, la soirée à Saint-Denis risque même d’être pénible pour les Bourguignons. Un triplé d’Ibrahimovic ( voir par ailleurs) et un but délicieux de la tête de Lavezzi ont ainsi donné au score de cette demi-finale une ampleur justifiée tant les Parisiens se sont, encore une fois cette saison, montrés supérieurs aux Verts àtout point devue. Dansl’engagement d’abord : ils avaient toujours un temps d’avance et une façon de se projeter, à l’image de Pastore ou de Rabiot, qui créaient des décalages souvent rédhibitoires pour leurs adversaires. Tactiquement, ensuite, le PSG a su rester équilibré dans toutes les phases de jeu à part, peut-être, les coups de pied arrêtés défensifs. L’égalisation d’Hamouma (25e), à la réception d’un coup franc de Mollo, puis la tête de Perrin détournée par Douchez (33e), sur un corner du même Mollo, alors que le score n’était que de 1-1, a réveillé quelques souvenirs de première partie d’exercice, lorsque l’équipe de Laurent Blanc était vulnérable sur ce type d’action. Mais après la pause, elle a su rectifier le tir et retrouver sa rigueur. AVEC RABIOT ET CABAYE, LE MILIEU A DE LA RESSOURCE C’est d’ailleurs en seconde période, au moment où l’intensité de la rencontre avait légèrement baissé, que le PSG a ruiné les rêves de finale de Coupe pour Saint-Étienne. Un quart d’heure après le retour des vestiaires, l’ouverture de Pastore à destination de Lavezzi fut un modèle de lucidité, un régal de geste technique, un caviar de précision (60e). Et la tête de son compatriote, une douceur imparable pour Ruffier. Le finaliste de la dernière Coupe du monde, la roue de secours en attaque lorsque Cavani et Lucas sont absents, marquait son cinquième but de la saison, et offrait quelques signes rassurants à son entraîneur sur son implication et sa réussite, à une semaine du quart de finale aller de Ligue des champions contre le FC Barcelone, même s’il a perdu trois duels, tout de même, face au gardien stéphanois. L’autre bonne nouvelle pour Laurent Blanc concerne son milieu de terrain. Dans une semaine, les Catalans seront sans doute moins bienveillants que les Verts, déchireront nettement moins de passes que Clément et Lemoine, et leurs contrôles ne s’envoleront pas à deux mètres cinquante, mais Cabaye, de retour de blessure, et l’inexpérimenté Rabiot ont démontré que le banc parisien avait de la ressource pour pallier la suspension de Verratti et la blessure de Thiago Motta. Ils ont livré quelques éléments de réponse sur leur forme du moment et sur leur capacité à élever leur niveau à la hauteur de celui de leurs coéquipiers. Parmi ces derniers, Ibra a prouvé lors de cette demi-finale que c’était quand même mieux de j ouer avec lui que sans. Ses deuxième et troisième buts (81e, 90e + 2), en fin de match, les cent unième et cent deuxième depuis qu’il porte les couleurs du PSG, mais également ses gestes techniques préalables ont soulevé le Parc des Princes et avivé quelques regrets. Le Suédois sera suspendu pour le match aller face au Barça. Et franchement, même s’il est moins bon qu’il y a deux ans, Ibra reste un géant. Et Auxerre pourrait s’en rendre compte. Citation « Le quadruplé ? On y pense» LAURENT BLANC, l’entraîneur du PSG, se satisfaisait de la qualification pour la finale de la Coupe de France. Le PSG peut encore tout gagner cette saison. « DE L’ENGAGEMENT, de la qualité technique, une qualification pour la finale, pas de blessés… C’était la soirée idéale, non ? – Il y a eu un très beau match, avec de la qualité des deux côtés. L’ASSE a profité de nos deux ou trois erreurs de concentration en première période. Mais après, Paris a élevé son niveau et a gagné logiquement, en se créant beaucoup plus d’occasions que les Verts. Ibrahimovic a été énorme. L’aviez-vous senti déçu après sa prestation à Marseille ? – Ce que j’ai surtout vu après notre victoire au Vélodrome, ce sont des commentaires catastrophiques de la part de certains médias, que je n’ai vraiment pas compris. Les joueurs ne sont pas des machines. On pouvait mettre en doute la qualité de son match mais pas celle du joueur, qui reste hors norme. Il marque des buts comme vous, vous faites autre chose (sourires). Comme d’autres immenses joueurs, en Liga, par exemple, il y a parfois des petits passages à vide. Ressentez-vous une certaine fierté d’emmener deux fois votre équipe au Stade de France ? – Oui, je suis très fier d’entraîner ces garçons-là. N’oublions pas que la saison dernière, on était à un très haut niveau en termes de jeu. Cette saison, c’est parfois un peu moins le cas mais par séquences, à l’entraînement et dans les matches, je vois vraiment ce que je veux, ce que j’aime voir et cela me procure une grande satisfaction. Commencez-vous à penser sérieusement au fameux quadruplé ? – Forcément, à mesure que la saison avance et que les échéances approchent, on y pense. Mais on n’a encore rien fait, rien gagné. » Citation Pastore a encore régalé PASTORE (8) Décidément en pleine forme, l’Argentin a régalé le public de ses prises de balle et de ses accélérations, ainsi que ses partenaires, grâce à des passes ciselées, comme celle qui a permis à Lavezzi de marquer de la tête (2-1, 60e). Une démonstration de technique mais aussi de détermination. Impressionnant. DOUCHEZ (7) : auteur de deux parades déterminantes coup sur coup (32e, 33e), il a ensuite été vigilant. Solide et concentré. VAN DER WIEL (4) : il a offert aux Stéphanois l’une de leurs rares occasions, sur une passe en retrait pour... Erding, (32e) et n’a pas assez pesé offensivement. MARQUINHOS (5) : un peu passif sur le but d’Hamouma (1-1, 25e), il a assuré par ailleurs, sans plus. THIAGO SILVA (6) : sans en rajouter, il a bien maîtrisé son sujet, tant dans la relance que dans ses interventions, tranchantes. DIGNE (5) : apparu contracté dans l’entame, le latéral a été trop souvent mis en difficulté par Hamouma avant de refaire surface. VERRATTI (7) : toujours aussi précieux par sa propension à récupérer et à remonter les ballons, l’Italien a trouvé une bonne complémentarité avec deux partenaires inhabituels à ses côtés. CABAYE (6) : pour son retour après trois semaines d’absence, l’international a bien suppléé Thiago Motta, grâce à sa justesse technique et son coup d’oeil. RABIOT (7) : très en jambes, l’international Espoirs a réussi l’un de ses meilleurs matches de la saison, avec de belles accélérations et des transmissions éclairant le jeu. LAVEZZI (6) : certes, il a encore manqué des occasions (4e, 14e, 76e) et a connu du déchet technique. Mais il a provoqué un penalty ( 2 0e ) et marqué de l a tête (60e). Une prestation réussie, cette fois. IBRAHIMOVIC (9) : on a d’emblée senti que le Suédois, décevant à Marseille, dimanche (3-2), était déterminé à frapper un grand coup. Il l’a réussi, avec un triplé retentissant ( voir par ailleurs). PASTORE (8) : voir ci-dessus. Citation IBRA, IBRA, IBRA… Au bout d’un match fabuleux au cours duquel il a inscrit un triplé, la star suédoise a atteint le nombre de 102 buts sous les couleurs du PSG. PUIS MAÎTRE ZLATAN a glissé, les genoux sur l’herbe du Parc des princes, en seigneur. Regard fier, bras tendu vers le ciel, sourire mutin en prime. C’était la signature de son troisième but de la soirée sur une frappe à l’entrée de la surface. Sa joie avait été un poil plus démonstrative sur son deuxième au bout d’un grand pont dans la surface sur Ruffier. Immense geste au bout d’un immense match qu’il a dominé de sa puissance, de sa finesse technique, de sa classe. Un penalty pour commencer et deux exploits personnels pour finir avec des bijoux rares comme cette talonnade dans la course de Lavezzi provoquant le penalty ou cette frappe sur le poteau (71e). Ibrahimovic avait décidé de passer le cap des 100 en mode géant. Dominique Rocheteau, 100 buts pile-poil avec le PSG, présent en tribunes en tant que directeur sportif de Saint-Étienne, n’a pu qu’apprécier le chef-d’oeuvre… Le voilà avec 102 unités à un souffle de l’historique Pauleta (109) et quelque chose nous dit que ce record risque de ne pas passer l’année civile, voire la saison… À la fin de la rencontre, le club avait mêmeprévu, au cas où, la remise d’un trophée. Avec lui, il vaut mieux penser à tout. Zlatan se mue décidément en tourmenteur en chef des Verts : il a déjà inscrit 11 buts dont 8 cette saison en quatre matches contre sa proie favorite. Transparent contre Marseille, dimanche dernier, (3-2), il se devait à sa manière de répondre aux critiques entendues ici et là au sortir du Classique. Et si Ibra n’était plus tout à fait Ibra ? Et si le poids des années pesait sur sa solide carcasse ? On s’était inquiété trop tôt quand on voit son impact depuis des semaines dans l’attaque du PSG en Ligue 1, moins en Ligue des champions, cependant, où son expulsion au retour à Chelsea (2-2, a.p.) aurait pu plomber les ambitions continentales du club de la capitale. Avant de passer par la commission de discipline (voir page 4), le cannibale veut dévorer tout ce qui passe et on imagine déjà Modesto et Squillaci, les deux centraux bastiais, ce matin. Ontils échangé un petit SMS à la fin du match ou se sont-ils plus simplement passé un coup de fil ? Ils doivent déjà se demander comment gérer ce phénomène samedi en finale de la Coupe de la Ligue. Citation Après le triplé, le quadruplé ? Zlatan Ibrahimovic, auteur de trois buts hier contre Saint-Étienne (4-1), peut écoper aujourd’hui d’une suspension de quatre matches pour ses propos à l’encontre des arbitres et de la France. LA SEMAINE PROCHAINE, si la météo est clémente, Zlatan Ibrahimovic pourra aller tranquillement chasser l’élan, chez lui, en Suède. Déjà suspendu par l’UEFA pour le quart de finale aller de la Ligue des champions, mercredi face au Barça, le Suédois va sans doute voir son programme encore allégé, ce soir, par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP). Le 15 mars, à l’issue de la défaite des Parisiens à Bordeaux (2-3), l’attaquant vedette du PSG, suivi par une caméra de Canal +, avait traité Johan Hamel, le quatrième arbitre, de « putain de trou du cul » , avant d’élargir son courroux à la France tout entière, ce « pays de merde » . Des propos qui avaient immédiatement enflammé la sphère politique, Patrick Kanner, le ministre des Sports, demandant le soir même des excuses publiques à l’avantcentre parisien. Conseillé par son club, Ibra avait publié quelques heures plus tard un communiqué où il évoquait des phrases prononcées « sous le coup de l’énervement » , avec « des mots pouvant dépasser la pensée » . Le lendemain, il allait même plus loin dans l’exercice de contrition dans une vidéo enregistrée au Parc des Princes où il formulait des « excuses » , assurant au passage qu’il ne parlait « que de football » . SANS COMPTER SON MATCH DE SUSPENSION AVEC SURSIS... Pour cette sortie fracassante, au vu du règlement, l’international suédois (33 ans) risque de trois à quatre matches de suspension. Pour des propos « blessants » à l’égard d’un « officiel » , tenus en dehors de la rencontre, trois matches sont en effet préconisés. Mais s’ils sont « grossiers ou injurieux » , le barème de base est de quatre rencontres. Pour se déterminer, la commission de discipline de la LFP devra donc avoir un débat sémantique, mais surtout s’appuyer sur les rapports complémentaires fournis par les arbitres et les délégués du match. Ses membres vont également visionner la séquence diffusée par Canal + pour se rafraîchir la mémoire. Un document assez accablant qui ne plaide pas vraiment en faveur d’Ibra… Plus embêtant encore, la star parisienne est toujours sous le coup d’un match de suspension avec sursis, à la suite de sa semelle sur le genou de Romain Hamouma, le 25 janvier au stade Geoffroy-Guichard contre SaintÉtienne (0-1). Durant la rencontre, Ibrahimovic n’avait reçu qu’un carton jaune, mais il avait été rattrapé par la patrouille pour écoper finalement de trois matches de suspension, dont un avec sursis. Son casier « judiciaire » n’est donc pas vierge et devrait l’empêcher de s’en tirer à bon compte. S’il est finalement suspendu quatre matches, comme son club peut le redouter, sa sanction prendrait effet mardi. Il pourrait donc jouer la finale de la Coupe de la Ligue, samedi face à Bastia, mais raterait ensuite Nice-PSG, PSG-Lille, PSG-Metz et Nantes-PSG. Il ne lui resterait plus que trois rencontres de Ligue 1 à disputer d’ici la fin de la saison. L'Equipe -------------------- Culture Bowl II champion
Monarch Bowl I, II champion |
|
|
Version bas débit | Nous sommes le : 03/01/2025 11:43 |