Bu pour Noël :
Haut-Montravel 1998, Château Puy Sevrain, Terrement (blanc moelleux, cépages équivalent Sauternes). Appellation reliée à Bergerac, Dordogne donc.
Un vin blanc qui a beaucoup travaillé et qui offre une couleur rare, proche du cuivre. Dès l'ouverture, cela se sent, il est moelleux d'origine mais a beaucoup évolué et après un premier goût en bouche traditionnel, on tire tout de suite vers un liquoreux qui se rapproche pas mal d'un pineau des Charentes.
Très sympa pour attaquer le repas mais vite étouffant, comme souvent avec les moelleux/liquoreux de ce type.
Champagne Pommery 1987, cuvée LouiseTrès bon mais moins que celui que j'avais bu il y a 6 mois, comme quoi la façon de conserver a un vrai rôle. Encore très pétillant malgré l'âge, on sent le travail du vin après un premier goût de champagne plus traditionnel. Celui que j'avais dégusté au mois d'août avait son arrière goût plus entier et moins abîmé, c'est un peu dommage. L'enchaînement de goûts champagne traditionnel/vin qui a vieilli sur le 1er goûté m'avait laissé un souvenir exceptionnel que cette bouteille vient un peu ternir. Reste plus qu'à en trouver une 3ème
Bandol 1998, château Vannières (rouge, grenache et Mourvèdre). Provence donc.
Je m'attendais à du rouge qui tabasse façon rouge du sud ensoleillé et pas du tout. Bien évidemment, on sent le soleil et les années mais on a une complexité et un goût en bouche qui se rapproche pratiquement d'un Bordeaux bien vieilli. De la puissance donc mais vraiment pas que ça. Fort en bouche sur la fin. Un des rares qui a tenu la route face à la sauce au poivre familiale, pourtant costaude.
Très bonne surprise, je m'attendais pas à un vin de Provence à ce niveau là.
Mas Amiel vintage de 1998 (rouge, 100% grenache noir) :
http://www.masamiel.fr/ (comme vous vous en doutez vu le nom, ça vient du sud (66 exactement)).
Vin idéal pour un dessert, notamment chocolaté, une expérience vraiment particulière et un goût exceptionnel avec un nouvel arôme qui apparaît à chaque gorgée. D'abord des fruits rouges puis du pruneau puis un semblant de goût de Porto puis encore autre chose et l'impression que tout se mélange sur la fin, de façon parfaite.
Beaucoup de dépôt malgré le passage en carafe.
Le Mas Amiel est visiblement un truc rare et j'ai pris une de ces claques. Mon meilleur souvenir de 2013 je pense (et j'en ai bu

).
J'ai encore un Pinot Gris de 1992 à boire (visiblement une bombe) ainsi qu'un Jurançon de 1998 mais vu que j'ai la crève, on va attendre un peu, ça serait con de ne pas les apprécier.