Citation (Bab @ 17/09/2012 22:02)

Marrant je viens de voir le résumé du match par Canal+, et on le voit très très souvent sur nos actions chaudes.
C'est assez symptomatique du bonhomme. Son jeu aura toujours du déchet. Il est fait de prises de risques. Je crois qu'il faut pas attendre de Pastore qu'il te fasse une saison à 90% de passes réussies. Alors certaines fois on a l'impression qu'il se débarrasse du ballon en ayant joué trop vite, sans s'appliquer suffisamment, mais quand ça passe à chaque fois ça apporte le danger.
J'ai revu le match de Toulouse, et après coup j'ai revu à la hausse mon impression sur Javier. Certes il y a ce contrôle trop long à l'entrée de la surface, plus deux/trois passes ratées qu'il doit réussir, mais pour le reste ses pertes de balles sont la conséquence directe de cette recherche de créer du danger immédiat, et les gestes qu'il réussit apportent presque toujours plus que le simple fait de ne pas perdre la balle.
En plus, comme c'est souvent quand le ballon quitte ses pieds que le jeu devient intéressant, après n'y être souvent resté qu'un instant, on a vite fait de s'emballer sur le destinataire du ballon en oubliant d'où il vient. Les neuneus ne remarqueront alors que les fois où il perd la balle.
Pour réduire son déchet, il a besoin de jouer régulièrement et de parfaire ses automatisme avec ses coéquipiers. On a bien vu en fin de saison dernière qu'avec le temps sa complicité avec ses compères d'attaques est allé en s'améliorant. Il fait briller ses coéquipiers pour peu que ceux-ci comprennent comment il fonctionne, et ils ont tout à y gagner. Encore faut-il qu'ils assurent derrière. Si Gameiro avait converti quelques-uns de ses caviars en deuxième partie de saison, le titre était pour nous.
Ca ne suffit pas d'avoir des dribbleurs fous qui vont provoquer les défenses. Si on veut passer un cap on aura besoin de joueurs capables d'accélérer le jeu avec d'autres qualités que leur vitesse balle au pied. On aura besoin de Javier.
Javier voit le jeu avant tout le monde. Il voit des espace depuis le terrain que je n'avais pas vu devant ma télé avec ma vue panoramique. Quand un attaquant passe derrière l'avant-dernier défenseur, le ballon a quitté les pieds de Javier depuis longtemps. Carlo a confiance en Javier car il sait combien il peut, combien il sera précieux quand le jeu de l'équipe sera huilé. En attendant, il marque et fait des passe décisives même quand tout le monde le trouve nul.