My english football club is richLe Monde | 21.01.2016 à 11h34 |
Par Eric Albert (Londres, correspondance)
Pour la onzième année consécutive, le Real Madrid est l’équipe de football la plus riche d’Europe, selon le classement annuel publié jeudi 21 janvier par le cabinet Deloitte. Mais il s’agit de l’arbre qui cache la forêt : derrière cette apparente domination, les équipes anglaises écrasent (financièrement) le football européen.
Neuf des 20 équipes les plus riches des cinq principaux championnats (Angleterre, Italie, Espagne, Allemagne, France)
jouent en Premier League. Quant à la France, elle ne compte qu’une seule équipe dans le top 20 : le Paris-Saint-Germain, à la 4e place.
En tête du classement, l’équipe de Cristiano Ronaldo a réalisé un chiffre d’affaires de 577 millions d’euros durant la saison 2014-2015, en hausse de 5 %. Elle est suivie du FC Barcelone. Arrive ensuite Manchester United (3e) puis Manchester City (6e), Arsenal (7e), Chelsea (8e), Liverpool (9e).
Même des équipes moins prestigieuses dégagent des chiffres d’affaires impressionnants : Tottenham Hotspur (12e), Newcastle United (17e), Everton (18e) et West Ham (20e).Répartition homogène« Il s’agit avant tout de l’argent des droits de retransmission télévisée », explique Paul Rawnsley, l’un des auteurs de l’étude. L’argent de la télé existe dans d’autres pays, particulièrement en Espagne, mais la répartition y est moins équitable. Dans la Liga, chaque équipe négocie directement ses droits de retransmission, ne laissant que des miettes aux clubs de deuxième rang. En revanche, la Premier League traite en bloc, et a opté pour une répartition plus homogène. Pour la saison 2014-2015, le vainqueur, Chelsea, a empoché 99 millions de livres (129 millions d’euros) tandis que le dernier, Queens Park Rangers, a touché 55 millions.
« De cette façon, même les petits clubs peuvent se payer des joueurs de haut niveau », explique M. Rawnsley.
Cela devrait encore s’accentuer l’année prochaine : les droits de retransmission pour la saison 2016-2017 vont faire un bond supplémentaire de 71 %. « L’écart avec le reste de l’Europe va se creuser », prévient M. Rawnsley.source :
LeMonde.fr D'ici quelques temps ça ne nous fera plus trop rire cette histoire, pour l'instant ils sont bons à surpayer nos shegueys made in L1 mais quand il va y avoir un minimum de compétence au sein de ces clubs et qu'ils se mettront à construire/recruter intelligemment, ce ne sera plus la même chanson.