Citation (Houdini @ 18/04/2016 18:26)
Mais justement Rjay, on sait très bien que tout ceci peut être éphémère donc on a envie de profiter au maximum et on a l'autre tintin qui gâche tout.
éphémère ??? à l'échelle de l'histoire du club je dirais non, au minimum les Qataris resteront au PSG jusqu'en 2023, et honnêtement une fois pris au jeu et avec l'idée de la super league européenne je pense qu'ils resteront pour longtemps sauf cataclysme géopolitique.
Et sur ces années, autant l'histoire du club est riche autant eux vont nous faire passer dans une autre galaxie au niveau des structures du club. Il n y a qu'à voir le futur centre d'entrainement, vous croyez sincèrement que ça aurait pu être possible avec tous nos anciens dirigeants, voir avec un un fonds de pension ???
Donc faut arrêter de pleurer et ce dire qu'on a a vraiment une chance improbable que les Qataris se soient appropriés le PSG (je parle sportif en occultant le reste) dans une ligue 1 moribonde.
Citation (Houdini @ 18/04/2016 18:26)
C'est brouillon et sans doute ultra contradictoire mais c'est difficile de se raisonner depuis la semaine dernière, la déception a levé le voile sur plein de choses et la tristesse va bien au delà de la simple contre performance, merci au détraqueur.
Tu vas trop loin
Redescend tu verras ce n'est pas si grave, depuis la création du club il y a eu des choses bien plus compliquées à accepter que de voir son club sortir en 1/4 de LDC contre City. Après, je suis d'accord avec toi on a été mauvais mais faut un relativiser.
Citation (elcuervo @ 19/04/2016 06:27)
Ah cette soirée de mai 2008...
Qui vient après 3 autres matchs de folie: d'abord Auxerre ou on a au debut du match la tete dans le sac après Caen. Heureusement, Pauleta nous délivre vite et puis Diane fait son show et on se dit que tiens c'est peut-être pas foutu complètement. Ce gros crétin de Landreau trouve quand meme moyen de nous faire stresser mais Sankhare nous délivre avec Diane.
On se dit alors qu'on va jouer notre peau a Toulouse. Je decide alors de faire avec mon paternel et mes frangins le déplacement au Stadium. Voisins de tribune locaux débonnaires et ayant un peu de mal a piger que le ballon n'est pas ovale. Stade minable. 40e minute d'un match sans la moindre occase Mansare dezingue notre defense et tombe au contact de Camara. Le peno est parfaitement sifflable mais Fautrel s'abstient. Meme quand il nous a entube plus tard, je l'ai toujours défendu car ce type a vraiment eu l'existence du club au bout de son sifflet et nous a sauves. Avec Layec ou Veissiere, c'était peno et L2 direct. Puis, alors qu'on n'avait strictement rien fait, Mendy s'emmène le ballon dans la surface et croise la seule frappe rouge et bleue cadree de la soirée. Cet inutile de Douchez laisse passer (on lui montrera notre gratitude plus tard). Je hurle comme j'ai jamais hurle (mais battrai mon propre record 15 jours plus tard). Et puis, comme on est le PSG, alors que le Tefece fout plus rien, centre contre par Armand, toujours dans les mauvais coups, puis par la main de Yepes, ca arrive par miracle dans les pieds de Fofana et but. A 3 minutes de la fin. Dur, mais bon on reste en vie.
Une semaine plus tard, suis a Madrid chez mon frère et il caille alors qu'il fait 30 a Paris et visiblement plus de 100 au Parc ou Pauleta fait ses adieux. Vu que les Espagnols ont plus d'intérêt pour leur promotion de district que notre L1, aucune autre possibilité que d'écouter le multiplex radio de France Inter. Vendroux se passionne pour des matchs sans le moindre enjeu mais donne la parole au journaliste du Parc qui se met a hausser le ton et hurle au but de Perrin. Horrible. Mi-temps en silence sepulcral. Puis, retour insupportable sur l'état de la pelouse de Rennes qui préoccupe Vendroux quand ca beugle soudain. Pas de doute, c'est mon Parc et ca sent bon. J'apprends donc le but de Clement et ne vivrai pas sur place ce qu'on me décrit comme le moment le plus vibrant de l'histoire du club au Parc. Tant pis. On apprend que Lens et Toulouse perdent donc qu'on aura notre destin entre nos mains a Sochaux.
Vu que j'ai failli avoir un infarctus a Toulouse, je me dis qu'on va pas remettre ca. J'opte pour un cafe près du metro Glaciere ou l'ambiance était toujours rouge et bleu. Il parait que ca a ferme, dommage. Les pires 30 minutes de ma vie de supporter sont celles précédant ce match. On sent bien que le club va peut-être disparaitre dans 2 heures. Et puis ca commence. On joue comme le PSG: bien, avec hargne et créativité et c'est tres logiquement que Diane ouvre le score. Explosion de joie. Et puis on loupe 3 ou 4 superbes occases. C'est la mi-temps mais ca pue un peu, surtout que Toulouse a ouvert le score. Retour des vestiaires, on commence a dejouer. Et ce salopard de Ndaw egalise et fete ca comme s'il avait gagne la CDM. Plus tard, a chaque fois qu'il viendra au Parc je le conspuerai a chaque toucher de balle sous l'oeil ahuri du lynx place a cote et qui se demande ce que ce pauvre DC de Metz ou Nantes a fait pour mériter pareille attitude. On sait que ca fait 1/1 a Lens donc que le moindre but nous dezingue. Et puis Diane decide de s'arracher pour la seule fois de sa carrière. Histoire de bien nous faire stresser jusqu'au bout le ballon roule a 2 a l'heure jusqu'a passer la ligne. Cri primal, cafe en folie, des supps allument meme des fumigènes. Delire hallucinant. Bizarrement, et bien qu'on soit Paris, plus aucun stress pendant les 7 minutes restantes. Au coup de sifflet, joie plus forte que lors de la victoire en Coupe d'Europe. Le club est sauve.
Ah oui, que c'était bon ce mois de mai 2008...
Merci pour ce récit
. Le premier but parisien me donna espoir, mais je vécus très douloureusement l'égalisation sochalienne. Le second but, assez improbable de notre cher Diané me redonna confiance. Mais les dernières minutes furent à nouveau terriblement éprouvantes. Mais quand (enfin) le coup de sifflet final retentit, un formidable sentiment de délivrance et de plénitude m'envahit 
. 
"
(mais malheureusement beaucoup moins qu'une demi finale de c1 
