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Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > La vie des tribunes parisiennes
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jorgevaldano56
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Supporter du PSG contre préfecture du Doubs : décision dans l'après midi.

Un supporter du PSG, qui affronte demain le FC Sochaux, poursuivait ce matin devant le tribunal administratif de Besançon un arrêté du préfet du Doubs qui entend limiter les déplacements des supporters du Paris Saint-Germain dans la ville, le tout évidemment sur fond de dispositif de sécurité. La décision sera rendue en cours d'après-midi. Mais il n'est pas improbable que si des dispositions de l'arrêté sont visées, un autre texte soit élaboré par la préfecture.

estrepublicain.fr
yo_yo
Défense de la préfecture du Doubs








Instructions du ministère


yo_yo
Jugement
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Tribunal administratif de Besançon
Ordonnance du 28 août 2010

Vu la requête, enregistrée le 27 août 2010 sous le n°1001173, présentée par M.Yorgos BONOS, élisabt domicile XXX (94), M.BONOS demande au juge des référés :
- d'enjoindre au préfet du Doubs, sous astreinte, de prendre les mesures de suspension ou d'annulation de l'arrêté n°2010-2708-03656 du 27 août 2010 portant interdiction de stationnement et de circulation sur la voie publique à l'occasion du match de football du 29 août 2010 opposant le FC Sochaux-Montbéliard au Paris Saint germain;

- de décider, en application de l'article R. 522-13 du code de justice administrative, que l'ordonnance sera exécutoire aussitôt qu'elle aura été rendue;

Il soutient qu'il n'a pu obtenir copie de l'arrêté n°2010 2708-03656 malgré ses demandes; qu'il y a urgence à statuer car l'arrêté produira ses effets le 29 août 2010; que cet arrêté porte atteinte à sa liberté d'aller et venir, car il l'empêche de se déplacer dans la zone géographique visée par l'article Ier, et à sa liberté de conscience, alors qu'il souhaitait se rendre au stade Auguste-Bonal; que cette mesure est manifestement illégale car elle le prive de l'exercice de ses libertés de citoyen et méconnait le principe d'égalité, sur le simple motif de la préférence pour une équipe de football, que le risque de trouble à l'ordre public n'est pas établi;

Vu, enregistré au greffe du tribunal administratif le 28 août 2010 à 10h50, le mémoire en défense présenté par le préfet du Doubs, qui conclut au rejet de la requête;

Il fait valoir que la requête n'est pas recevable dès lors que M.BONOS présente des conclusions tendant à la suspension ou à l'annulation de l'arrêté critiqué et qu'il lui appartenait de présenter des conclusions et moyens dans des requête distinctes; que son intérêt pour agir n'est pas établi, pas plus que la condition d'urgence, dès lors que le requérant ne justifie pas devoir se rendre à la rencontre sportive, qu'il a bien compétence pour prendre cet arrêté, en vertu de l'article L.2214-4 du code général des collectivités territoriales et des articles L332-1 à L.332-18 du code du sport,;

Que, par ailleurs, cet arrêté intervient sur une instruction du ministre de l'interieur du 26août 2010; que la liberté d'aller et venir, constitutionnelement garantie, doit être conciliée avec la sauvegarde de l'ordre public, objectif de valeur constitutionnelle; que la gravité de la menace à l'ordre public justifie la restriction apportée à la liberté d'aller et de venir; que le fait de pouvoir se rendre dans un stade de football ne constitue pas une liberté fondamentale justiciable de la procédure de référé-liberté; que l'atteinte à la liberté de conscience, qui serait plutôt en l'espèce, la liberté d'expression, ne peut $etre utilement invoqué; qu'en tout état de cause, la restriction apportée par la mesure en cause est mise en oeuvre afin de prévenir les troubles à l'ordre public; que le but visé par les mesures prises par l'arrêté contesté est bien la sauvegarde de l'ordre public dans un contexte de violences établies et où les moyens d'assurer le maintien de l'ordre public et la sécurité, même renforcés, ne peuvent être suffisants, s'agissant d'une rencontre sportive à haut risque de débordements; que les mesures prises sont proportionnées au risque d'atteinte à l'ordre public; qu'elles sont strictement limitées dans l'espace et dans le temps; que seuls les supporters ayant souscrit à l'offre proposée par le club parisien, comprenant le billet d'accès au stade et le transport en autocar organisé et encadré par le club, pourront assister au match; que si M.BONOS est muni d'un billet, il pourra accéder sans difficulté au stade;

Vu l'arrêté contesté,
Vu les autres pièces du dossier;
Vu le code général des collectivités territoriales;
Vu le code du sport;
Vu le code de justice administrative
Vu la décision en date du 1er Octobre 2009, par laquelle la présidente du tribunal a désigné M.Pommier, vice-président, pour statuer sur les demandes de référé;

Après avoir convoqué en audience publique :
M.BONOS
Le préfet du Doubs

Après avoir entendu au cours de l'audience publique du 28 août 2010 à 11h40:
- Le rapport de M.Pommier, juge des référés
- les observations de M.Gouget représentant du préfet du Doubs;

Après avoir prononcé, à l'issue de l'audience à 12h25, la cloture de l'instruction;

Considérant qu'aux termes de l'article L.521-2 du code de justice administrative : "Saisi d'une demande en ce sens justifiée par l'urgence, le juge des référés peut ordonner toute mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une personne morale de droit public ou un organisme de droit privé chargé de la gestion d'un service public aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Le juge des référés se prononce dans un délai de 48h; qu'aux termes de l'article 522-1 de ce code : "Le juge des référés statue au terme d'une procédure contradictoire écrite ou orale. Lorsqu'il lui est demandé de prononcer les mesures visées aux articles L.521-1 et L.521-2, de les modifier ou d'y mettre fin, il informe sans délai les parties de la date et de l'heure de l'audience publique (...)" qu'enfin les termes du premier alinéa de l'article R522-1 dudit code: "La requête visant au prononcé de mesures d'urgence doit (...) justifier de l'urgence de l'affaire"

Considérant que dans le cadre de la 4ème journée de championnat de France de L1 un match opposera le 29 ao$ut 2010 à 17h les joueurs du clubs du PSG à ceux du FC Sochaux-Montbéliard au stade Auguste-Bonal de Montbéliard; que par un arrêté du 27 août 2010 le préfet du Doubs a interdit le stationnement et la circulation, le dimanche 29 août de 13h à minuit sur certaines voies publiques sises aux abords du stade, de personnes se prévalant de la qualité du club du PSG ou connues comme étant supporter de ce club;

Considérant que compte tenu des incidents violents dont certains groupes de supporters du PSG ont été à l'origine à plusieurs reprises dans une periode récente et des risques que de tels affrontements se produisent lors de la rencontre du 29 août 2010, le préfet du Doubs a pu légalement, afin d'assurer le respect de l'ordre public dans un aux abords du stade Bonal; prendre une mesure interdisant le stationnement et la circulation sur la voie publique des supporters du PSG; qu'il n'est pas contesté qu'aucun billet en tribune visiteur ne sera vendu le jour du match à Montbéliard et que le club du PSG organise un déplacement officiel des supporters de son équipe; que la mesureen cause n'a ni pour objet ni pour effet d'empêcher l'accès au stade Bonal aux supporters du club parisien munis de billet altherac.gif et ne faisant pas l'objet d'une interdiction de stade; que l'interdiction de circulation et de stationnement contesté, qui porte sur un périmètre restreint aux abords immédiats du stade et sur une periode de quelques heures avant et après le déroulement de la rencontre, ne constitue pas une mesure excessive par rapport à celles que commandent les exigences de l'ordre public, que, par suite M.BONOS, qui fait état de sa qualité de supporter du PSG, n'est pas fondé à soutenir que la mesure contesté porterait une atteinte grave et manifestement illégale à sa liberté d'aller et venir; qu'elle ne saurait davantage être regardée comme portant une telle atteinte à sa liberté de conscience ou à sa liberté d'expression.

Considérant que si le requêrant se prévaut également au soutien de ses conclusions; d'une méconnaissance du principe d'égalité des citoyens devant la loi, ce principe est distinct des libertés fondamentales dont la protection relève de la procédure instituée par l'article L.521-2 du code de justice administrative; que l'argumentation présentée sur ce point ne saurait être accueuillie:

Considérant qu'il résulte de ce qui précède, et sans qu'il soit besoin de statuer sur les fins de non recevoir opposées par le préfet ni d'examiner si la condition d'urgence, également posée par l'article L.521-2 du code de justice administrative, est remplie, que la requête de M.BONOS doive être rejetée;

Article Ier La requête de M.BONOS est rejetée
Article 2: La présente ordonnance sera notifiée à M.BONOS et au préfet du Doubs.
Rodriguez
yo_yo
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Le tribunal administratif de Besançon a rejeté, hier, la requête d’un supporteur du PSG contre un arrêté du préfet du Doubs restreignant la liberté de circuler des supporteurs parisiens, à l’occasion de Sochaux - PSG. « S’agissant d’une rencontre à haut risque de débordement, les mesures prises sont proportionnées au risque d’atteinte à l’ordre public », dit le tribunal dans ses attendus

Le Parisien
Orton
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Nouveau règlement de compte entre supporters parisiens


Selon nos informations, un supporter du PSG âgé d'une vingtaine d'années, habitué de Boulogne et interdit de stade, s'est fait lyncher dimanche soir par six habitués d'Auteuil alors qu'il était allé pointer au commissariat de Montrouge, comme à chaque jour de match du PSG. Il semblerait que les agresseurs, dont certains avaient une arme blanche, attendaient en fait un autre supporter pour régler leurs comptes avec lui. La scène se serait passée dans la cour du commissariat ! Aucune interpellation n’a toutefois eu lieu, mais les agresseurs ayant attaqué à visages découverts, ils devraient être identifiés prochainement. Le supporter agressé a de son côté été hospitalisé, mais ses jours ne sont heureusement pas en danger. Il ne souffrirait que d’un tympan percé.


RMC.FR
Hari
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"Tolérance Zéro" en Coupes d'Europe

Alors que les phases de la la Ligue Europa débuteront la semaine prochaine, une réunion s'est tenue hier à Paris au ministère de l'intérieur. En présence des représentants des clubs engagés (PSG, Lyon, Auxerre, Lille, Marseille), de ceux des préfectures concernées, de la FFF et de la LFP, les services de Brice Hortefeux ont fait le point sur les dispositifs de sécurité autour des matches des équipes françaises, à domicile comme à l'extérieur.

"Notre maître mot sera la fermeté et la tolérance zéro, souligne le commissaire Antoine Boutonnet, le chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme. Pour les matches à domicile, il y aura les mêmes dispositifs de sécurité que pour les rencontres de championnat."

La semaine dernière, les policiers européens spécialisés dans le hooliganisme se sont réunis en Autriche, à Vienne. "Des policiers étrangers viendront encadrer leurs supporters lorsque les adversaires viendront en France, poursuit Antoine Boutonnet. Des policiers français en feront de même à l'extérieur. Nous enverrons notamment des spotters (des physionomistes) chargés de faire la liaison avec les autorités locales et les autorités françaises."

Selon les proches du dossier, les 637 interdits de stade français auront aussi l'obligation de pointer au comissariat pendant les matches européens de leur équipe, comme cela se fait lors des rencontres nationales. Les clubs devront encadrer strictement les déplacements de leurs supporters.

Les regards seront surtout braqués sur les rendez-vous du PSG, qui vient d'affréter un avion de 180 places pour les fans qui souhaiteraient se rendre à Séville jeudi prochain. Des rumeurs annoncent un déplacement en Espagne de 300 à 400 ultras parisiens en marge du déplacement organisé par le club. Près de 1000 indépendants parisiens envisageraient de se rendre à Dortmund le 21 octobre. Sans doute la rencontre au risque le plus élevé dans le groupe du PSG.

Jérôme Touboul


lequipe papier
Julio94
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Des supporters interdits de stade à Séville



21h à l'aéroport de Séville. L'avion de la compagnie low-cost « Vueling » vient de se poser en provenance d'Orly. A son bord, plusieurs supporters du PSG dont certains interdits de stade. Ne cherchez pas de maillots ou tout autre signe distinctif du PSG, ils se sont tous habillés très sobrement pour ne pas être repérés par les physionomistes de la police française déployés à l’intérieur de l’aéroport espagnol: « Franchement, c'est honteux la manière dont on nous traite, clame un de ces supporters. Obligé de pointer au commissariat, c'est n'importe quoi ! » Aucun ne souhaitera s'exprimer considérant les journalistes comme des « pourritures qui déforment la vérité ». La tension est palpable quand ils évoquent les fouilles et les interrogatoires à leur arrivée à Séville. « Avant quand on venait pour des matchs de Coupe d'Europe c'était le bonheur. Aujourd'hui on a la boule au ventre. »


RMC.fr
Rodriguez
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Cela fait plusieurs semaines que des supporters parisiens issus des tribunes Boulogne et Auteuil ont décidé d'acheter des billets en présidentielle et latérale pour le match de dimanche contre Rennes. Impossible à ce jour de dire combien ils seront. Le but est de faire comprendre aux dirigeants du PSG qu'ils veulent retrouver leurs places en virage. Ainsi, les supporters frondeurs ont choisi les présidentielles (ou latérales) car c'est leur seule possibilité de se retrouver potentiellement tous ensemble.


RMC
Biz Markie
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Liberté pour les abonnés - Sauvons l'âme du Paris SG


Chers supporters du Paris Saint Germain,

L’association « Liberté pour les abonnés » à le plaisir de vous convier à son assemblée générale.

Elle aura lieu le DIMANCHE 26 SEPTEMBRE dans la salle « Forum » de l’espace KIRON au 10, rue La Vacquerie à Paris dans le 11ème arrondissement.

Metro :

- ligne 9, station Voltaire.
- ligne 2, station Philippe Auguste.

Nous vous proposons trois tranches horaires :

- 1ère session : 12h – 13h30
- 2ème session : 14h – 15h30
- 3ème session : 16h – 17h30

Vous devez impérativement nous envoyer un mail pour vous inscrire en précisant votre NOM, PRENOM, et la SESSION que vous choisissez. (contact-ag@liberte-abonnes.com)

Lors de cette assemblée générale nous vous présenterons plus en détail l’association et vous aurez la possibilité d’y adhérer, et d’acheter notre tee-shirt.

Les tee-shirts sont réservés aux adhérents et sont vendus à l’unité au prix de 15 euros.

Le prix de l’adhésion est de :

- 5 euros lorsque vous achetez le tee-shirt.
- 10 euros si vous n’achetez pas le tee-shirt.

Pour l’adhésion nous vous demandons de ramener une photocopie de votre pièce d’identité ainsi qu’une photo.

Pour respecter la charte de l’association, vous devez venir sans signe d’appartenance à une tribune ou à une association et surtout pas en état d’ébriété sous peine de vous voir refuser l’accès.

En espérant vous voir nombreux.

L’équipe de « Liberté pour les abonnés »
A2V
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Après les insultes, le PSG reste ferme


Ils sont venus pour montrer qu'ils étaient encore là. On les a entendus. Ils ont voulu prouver que le plan de sécurité mis en place par le PSG pouvait être contourné ? Sur ce point, la démonstration est moins convaincante. En se procurant des places en tribune latérale à 40 euros, deux cents anciens habitués du virage Boulogne ont pu assister, ensemble, à la rencontre entre Rennes et Paris, dimanche, et éviter le placement aléatoire prévu par le plan. Celui-ci, en effet, concerne seulement les deux virages du Parc des Princes. Mais seront-ils en mesure de renouveler ce type d'action ? Encore trois matches à ce tarif et le prix de ce qui était leur abonnement la saison dernière sera atteint.

D'un point de vue légal, la direction du club parisien ne peut refuser l'accès au stade à des personnes qui ne sont pas sous le coup d'une interdiction administrative. Dimanche, aucune de ces deux cents personnes ne l'était. Le PSG réfléchit, malgré tout à une parade pour éviter que ce type d'opération ne se reproduise trop souvent. Il ne veut pas empêcher les gens de se rendre au Parc, mais il apprécie modérément les insultes visant son président, Robin Leproux, comme ce fut le cas ce week-end.

Une réunion entre ce dernier et les représentants des supporters de Boulogne et d'Auteuil notamment, était d'ailleurs programmée aujourd'hui. L'ordre du jour prévoyait de discuter d'un éventuel retour des abonnements en virage. Mais Leproux qui ne souhaite pas échanger avec des gens qui l'insultent à décidé de la reporter. Est-il d'ailleurs possible de dialoguer avec des personnes davantage habités par la haine que par l'amour du maillot ?

Inquiétudes pour le déplacement à Dortmund


Que retiendra-t-on de l'action menée par ces deux cents anciens de Boulogne , dont certains appartiennent à une frange radicale ? Que la violence, au moins verbale, n'a pas disparu. Si aucun incident n'a été à déplorer, leur attitude de dimanche n'apporte pas la preuve d'une volonté d'apaiser le climat. Du coup, elle diffère tout retour des abonnements. En chantant, "Sans nous, le Parc es mort" ou " Qui ne saute pas est un invité", ces mêmes supporters se sont coupés du reste du stade qui a recouvert ces slogans de sifflets.

Dans l'immédiat, aucune autre action de ce type ne serait prévue. En revanche, le déplacement à Dortmund, le 21 octobre, laisse planer une inquiétude plus importante. Les plus radicaux du virage Boulogne auraient envisagé de s'allier avec des ultras du Herta Berlin pour affronter leurs rivaux du virage Auteuil, eux mêmes liés à des supporters de Cologne.


Damien Degorre vahid.gif
rolalu
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Quand les supporters du PSG se retrouvent autour du PFC

FOOT - Ecoeurés du PSG, une quarantaine d'anciens abonnés du virage Auteuil supportent le Paris FC en National...

Les slogans sont identiques. «Ici c’est Paris!», «Ecoutez chanter les Parisiens!». Et même un «Marseille, on t’encule», pour la route. Dans son mégaphone, Bastien* hurle à peu près les mêmes chants que ceux de la saison passée. A l’époque, celui qui arbore toujours le tatouage de l’écusson du PSG sur l’épaule, s’agitait dans les travées du Parc des Princes. Un stade qui n’a pas grand-chose à voir avec le morceau de tribune qu’il occupe désormais à Charlety, l’antre du Paris FC (3e de National).

Depuis le mois d’août, une quarantaine d’anciens abonnés d’Auteuil a migré un peu plus au sud de Paris, pour soutenir l’autre équipe de la capitale. Lassés, écœurés, par les débordements observés dans les travées du PSG, ils ont créé leur propre groupe ultra. L’un des seuls du championnat de National. «On est là par amour de Paris, explique Fabien, le leader de la bande. On est dégoutés de ce qu’on a vu au PSG. C’est pour ça qu’on vient ici. Au PFC, ça ne joue pas moins bien, et il y a tout à construire.»

«Ecrire une histoire avec eux»

Au début de l’été, la bande a pourtant frappé à plusieurs portes pour trouver un nouvelle équipe à supporter. «On est allé voir le Red Star, l’UJ Alfortville, Créteil, Noisy. Mais il y avait déjà du monde. Et on a privilégié l’aspect Paris. On reste attachés à notre ville», enchaîne l'un des membre fondateur du «Old clan». «On a choisi ce nom parce qu’on est des vieux. Pour la plupart on était abonnés au Parc depuis 1986. On a fait les 400 coups ensemble.» Même les plus mauvais. Dans le groupe, beaucoup ont été interdits de stade par le passé. «Mais on n’a plus 18 ans. On a des familles et la violence, ça ne nous intéresse pas.»

Ce qu’ils rejettent? Les bagarres «et les joueurs qui touchent 300.000 euros par mois et qui te prennent pour un con. Au moins, à chaque fin de match du Paris FC on discute avec les mecs. Ils sont réceptifs.» Les dirigeants aussi semblent apprécier l’arrivée de ces nouveaux abonnés. «Ils ont une vraie envie de supporter le club et leur comportement est exemplaire, note Fabrice Herrault, le directeur général du club. C’est avec eux qu’on a envie d’écrire une histoire.»

Le mérite de Leproux

Malgré leur rancœur, les anciens du Parc suivent toujours l’actualité du PSG, version «Germain le Lynx». Le groupe reconnaît même un grand mérite à Robin Leproux, le nettoyeur des tribunes. Mais il ne croit pas vraiment en sa politique. «Le calme, ça ne durera pas. C’est une fausse image, note Fabien. Ça va revenir petit à petit. C’est comme ça... Les perturbateurs vont reprendre le pouvoir.» Au moins lui ne sera pas là pour le voir. Seul l'avenir de sa nouvelle équipe en National le tracasse. Et avant d'imaginer un derby à Charléty, face au PSG, c’est bien la venue de Guingamp qu'il faut préparer.


20minutes
yo_yo
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L’arrêté préfectoral pour le match de ce dimanche entre le RC Lens et le PSG fait polémique. Guy Delcourt, le maire de Lens, indique en effet ne pas avoir été consulté. Or, le député s’inquiète du fonctionnement de la procédure. Le stationnement et la circulation sur la voie publique seront selon le texte interdits pour les « personnes se prévalent de la qualité de supporters du PSG ou connues comme étant supporters de ce club, et non détentrices d’un billet. » Le texte souffrirait d’une ambiguïté à ce niveau. Des contrôles auront lieu à partir d’un certain périmètre. Concerneront-ils uniquement les personnes supporters du PSG et non détentrices d’un billet, ou toutes les personnes supporters du PSG ainsi que toutes celles non détentrices d’un billet ? Guy Delcourt s’inquiète que ce soit la seconde option, laquelle empêcherait les personnes habitant dans le périmètre de pouvoir rentrer chez eux à partir de 17h :

« Dès ce dimanche soir 17h, Monsieur Bousquet de Florian (le préfet) est ici chez lui. Le maire ne peut pas être responsable. Imaginez les gens qui ne vont pas pouvoir rentrer chez eux et vont devoir retourner en ville ! Et les commerçants qui vont être très heureux d’une situation qui va devenir tendue voire conflictuelle… ça veut dire que vont être arrêtées toutes les voitures pour contrôler si les gens ont leur billet. C’est du jamais vu.»

http://lensois.com
yo_yo
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Lens-PSG demain à Bollaert : selon la préfecture "pas d'ambiguïté possible" sur son arrêté

Le directeur de cabinet de Pierre de Bousquet, préfet du Pas-de-Calais, vient de confirmer qu'il n'y avait "pas d'ambiguïté possible" sur l'arrêté préfectoral interdisant la circulation sur la voie publique et le stationnement, demain soir à Lens, aux supporters parisiens, ou personnes connues comme étant proches du PSG, et non détentrices d'un billet pour accéder au match de football.

"C'est un arrêté qui ne vise que les supporters du PSG", a précisé le directeur de cabinet. Et pas les Lensois, comme voulait aussi l'entendre et l'a expliqué le maire de Lens, Guy Delcourt, hier soir, lors d'une séance de conseil municipal. La préfecture, "qui ne veut pas jeter de l'huile sur le feu, et parce qu'il n'y a pas d'huile sur le feu", veut croire qu'il s'agit là d'un simple "malentendu" avec le maire de Lens, alors que les relations entre ces services de l'Etat et la municipalité lensoise sont déjà tendues après l'épisode de la Cité 12 cet été. On se souvient que le maire y avait entamé la démolition d'un bâtiment classé contre l'avis des Bâtiments de France.

La Voix du Nord
Fabrice
Le Parisien.fr

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C’est, pour l’heure, le record de la saison. Environ 270 supporteurs parisiens vont se déplacer ce soir à Lens pour encourager le PSG. Ils ont tous accepté de voyager sous la surveillance du PSG, conformément au plan sécurité. Cinq cars vont ainsi prendre la direction du Nord aujourd’hui au départ du Parc des Princes. Seize stadiers accompagneront ces fans.
Un dispositif policier est aussi prévu tout le long du parcours, à l’aller comme au retour.

Des membres d’anciennes associations

Si ce nombre de 270 supporteurs n’a rien d’exceptionnel comparé aux chiffres enregistrés les saisons passées pour ce type de voyage court, il n’est pas anodin pour autant. A la mi-août à Lille, il n’y avait qu’une soixantaine de fans parisiens à avoir effectué le déplacement. Parmi les 270, on retrouve aussi une cinquantaine de membres d’anciennes associations du virage Auteuil (Supras, K-Sos Team et Authentiks), et ce, malgré un appel au boycott du plan sécurité du président Leproux de la part des anciens pensionnaires des tribunes Auteuil et Boulogne. Cette initiative est mal perçue par les plus radicaux de ces deux virages qui souhaitent un pourrissement de la situation et une désaffection des travées parisiennes au Parc ou en déplacement afin de faire échouer le plan.
Chez ces ex-supporteurs de Boulogne et Auteuil, on redoute l’effet d’entraînement que pourrait avoir sur un plus grand nombre de suiveurs la décision de ces 50 ultras.
Baghib!
Baghib!
L'Equipe du 30 septembre.
Merci à sylvain pour avoir participé à la recopie de l'article.

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Paris pacifié, mais…
Si le plan de sécurité du PSG a apaisé l’atmosphère du Parc des Princes, il reste des foyers de tension et une violence latente.


Fourgons de CRS, voitures banalisées, motards de la police : dimanche dernier, sur l’autoroute A1 entre Paris et Lens, 270 supporters parisiens ont participé à l’un des convois de cars les plus sécurisés de l’histoire de la L1. Un dispositif nouveau, qui découle du plan conçu au printemps dernier par Robin Leproux, le président du PSG, pour tenter d’enrayer l’ultra-violence qui empoisonnait le contexte parisien, plombé par deux décès de supporters en trois ans. Près de deux mois après l’entrée en application de ce plan, le PSG commence-t-il à tourner la page ?

Où en est la guerre des tribunes ?

Le 8 octobre, une réunion de sécurité aura lieu au ministère de l’Intérieur en vue du match de Ligue Europa que le PSG disputera, treize jours plus tard, à Dortmund. Ce déplacement pourrait faire l’objet d’une résurgence des affrontements violents entre des fans du kop de Boulogne et des ultras du virage Auteuil, sur fond d’alliances avec des hooligans allemands, mais aussi de fractures politiques entre des groupes d’extrême droite et d’autre d’extrême gauche.
Au sein des noyaux durs, la détermination à en découdre semble aiguë. « Nous aiderons les autorités allemandes à repérer les individus qui pourraient poser problème », souligne le commissionnaire Antoine Boutonnet, chef de la Division nationale de lutte contre le hooliganisme.
Depuis le lynchage mortel de Yann Lorence, le 28 février dernier, quelques incidents isolés ont eu lieu, dont l’agression collective, le 29 août, à Montrouge, d’un interdit de stade proche de Boulogne. Un nouveau signe d’un déplacement des tensions, loin du Parc. Le PSG observe même que les alentours de sont stade sont devenus « totalement calmes ». Un constat qui découlerait notamment du travail des policiers en civil, qui s’emploient à dissoudre les regroupements suspects, les jours de match.
« Il n’y a quasiment eu aucune infraction autour du Parc, confirme Antoine Boutonnet. La baisse est significative. » A Paris, oui. Mais des fractions dures se sont déjà mobilisées, cette saison, pour des déplacements. Une centaine de fidèles de Boulogne s’étaient rendus à Séville, le 16 septembre. Dimanche, à Lens, environ soixante ultras d’Auteuil, dont certains issus de la turbulente K-Soce Team, étaient présents à Lens. Peu d’incidents notables à chaque fois. Mais une atmosphère à surveiller. La présence d’Auteuil à Lens a nourri le sentiment, côté Boulogne, d’un PSG qui pactiserait désormais avec le virage ennemi. Six mois en arrière, des leaders d’Auteuil reprochaient l’inverse au PSG…

Le PSG peut-il assouplir son plan ?

Avec 13000 abonnements suspendus, à peine 3500 abonnés dans les tribunes latérales et des dépenses substantielles pour assurer la sécurité de ses matches, le budget du PSG est confronté, cette saison, à un surcoût d’environ 2M€. Au club, on assure que la pacification du Parc aidera à terme à récupérer cet argent, en attirant plus facilement les sponsors et... en permettant à Colony Capital de mieux valoriser le PSG au moment de le vendre.

D'ici au mois de décembre, le club envisage de reprendre le dialogue avec les supporters non radicaux. Conséquence des récentes dissolutions d'associations, certains interlocuteurs actuels du club ont été repérés par le PSG sur des forums internet. Le PSG réfléchirait à l'idée de revendre les abonnements pour la deuxième partie de saison, mais toujours sur le principe d'un placement aléatoire: c'est le logiciel de billeterie qui déciderait si l'abonné ira à Auteuil ou à Boulogne. L'idée circule aussi à faire changer l'abonné de tribune, d'une saison à l'autre. A court terme, le club cherche à réduire la portion des virages dédiée aux familles et aux invités. Son but est de commercialiser plus de places à 12 euros -il en vend 5 000 actuellement- à un public mettant plus d'ambiance. Aujourd'hui, le PSG estime avoir enrayé "une guerre des tribunes meurtrière". Sur le chemin de la pacification, le club estime néanmoins n'avoir parcouru qu' "un tiers du chemin", insistant sur sa volonté de "ne jamais revenir en arrière". Pour aller au bout de son combat, Paris compte sur la fermeté des pouvoirs publics, montée d'un cran cette saison. Antoine Boutonnet assure : "Il y a des signes encourageants, à Paris comme ailleurs. Mais on reste très vigilants. Les choses demeurent fragiles."

Jérôme Touboul et Alexandre Chamoret

Déjà 444 interpellations en France. Selon le chiffre en date du 27 septembre, 444 interpellations ont eu lieu cette saison lors des matchs de Ligue 1 et de Ligue 2, dont 420 pour la seule Ligue 1. Un chiffre déjà proche des 696 interpellations effectuées sur l'ensemble de la saison dernière, mais qui découle en grande partie des 249 interpellations effectuées, le 7 août, lors de PSG - Saint-Etienne (3-1). Ces 249 personnes forment d'ailleurs près de la moitié des 569 interdits de stade actuellement recensés en France.


Citation
« On récupérera notre tribune »
Deux anciens habitués des virages du Parc expliquent pourquoi ils rejettent les mesures actuelles.

L’un allait à Auteuil, l’autre à Boulogne, et ils ont aujourd’hui pour point commun de boycotter le Parc des Princes en réaction au plan de sécurité du PSG. Jean-Luc E., quarante-cinq ans, fonctionnaire, fréquentait le kop de Boulogne depuis plus de vingt ans. Emmanuel B., vingt-six ans, à la tête d’une société spécialisée en finance de marché, était abonné depuis cinq saisons en tribune G, près du secteur des ex-Authentiks, mais sans être affilié lui-même à une association d’ultras.

Jean-Luc E. (Boulogne) : Parmi les anciens habitués du kop, il y a aujourd’hui deux grandes catégories. Ceux qui ont laissé tomber, qui se désintéressent du PSG, même si ça leur fait mal. Et ceux – dont je fais partie – qui ne veulent pas lâcher l’affaire. Ca prendra peut-être du temps mais on récupérera notre tribune. Pour nous, Robin Leproux et Colony Capital ne sont que de passage. De notre côté, on est très unis et on se sait capables de mobiliser beaucoup de monde. Mon sentiment, c’est que le PSG a voulu casser Auteuil car leur contestation devenait trop virulente. Nous, ce sont les pouvoirs publics qui ont voulu nous casser, de crainte que l’extrême droite n’étende son influence dans une tribune qui était déjà assez politisée, même s’il n’y avait pas que des nationalistes à Boulogne.
Avec Auteuil, il n’y aura plus jamais de dialogue, même si certains de chez eux ont tenté des approches. Une cinquantaine de mecs d’Auteuil posent vraiment problème. La mort de Yann Lorence, l’hiver dernier, est un drame qu’on n’oubliera pas. On attend les résultats de l’enquête en cours. En tout cas, il est hors de question de s’allier avec eux sous prétexte de lutter contre le plan du PSG. »

Emmanuel B. (Auteuil) : « Pour moi, la suspension des abonnements est une insulte. Pour 400 personnes qui posent problème, on en punit 13000, comme si on était à mettre dans le même sac… Je ne supporte pas cet amalgame. Alors, comme plein de gens autour de moi, je boycotte le Parc. J’allais à Auteuil pour l’ambiance. Le Parc sans ambiance, ça ne m’intéresse pas. Je vois beaucoup mieux les matches du PSG devant la télé. Je ne retournerai au Parc que le jour où on me rendra ma place, dans ma tribune, et avec des supporters autour qui mettent l’ambiance.

Ces deux dernières années, on ressentait une radicalisation d’Auteuil face à Boulogne. Il ne faut pas se mentir : c'était un peu les Français de souche contre la France des banlieues. Pourquoi n'a-t-on pas apporté plus tôt une réponse politique ? Il fallait exclure, d'un côté la frange nazillonne du kop et, de l'autre, les abrutis qui, à Auteuil, sifflaient la Marseillaise ou sortaient un drapeau Algérien juste pour provoquer Boulogne... Aujourd'hui, il faut rétablir le lien entre les deux tribunes. Or, le PSG n'essaie pas de le faire puisqu'ils ont coupé le dialogue avec les représentants des supporters. »
J.T
L'Equipe.
Philo
Baghib!
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Foot - L1 - OM

Anigo lance le clasico


A plus d'un mois du clasico, le match des déclarations a déja commencé. A ce petit jeu, José Anigo a allumé la première mèche. Le directeur sportif de l'Olympique de Marseille (OM), voit d'un très mauvais oeil la possibilité envisagée lors d'une réunion organisée vendredi dernier entre la Ligue (LFP), le PSG et les pouvoirs publics de réduire le quota de places attribuées aux supporters marseillais pour leur déplacement au Parc des Princes. Initialement prévu à 2000, le nombre de supporters provençaux autorisés à se rendre dans la capitale pourrait être réduit à 1500 voire à 1000 afin de limiter les débordements.

«Nous, nos supporters sont exemplaires»

Au micro de France Bleu Provence, le dirigeant marseillais a voulu se montrer ferme: «Ce problème appartient au PSG et non à l'OM ! Chaque année, c'est le même refrain. Ça commence à être fatiguant. Si le PSG a un problème, qu'il le règle. Nous, nos supporters sont exemplaires depuis le début de la saison. Il n'y a pas de raison qu'on les pénalisent ou les punissent". Il en a profité pour adresser une petite pique à l'adresse de ses homologues parisiens: «C'est le président du PSG qui a, lui, des problèmes avec ses supporters. Nous on n'en a pas ! On a un quota de place à avoir et il n'est pas question de le changer ». Le Clasico est lancé!
lequipe.fr
Nemeto
NeiBaF
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Bientôt un retour des abonnés?



S'il n'a pas apprécié les insultes dont il a fait l'objet lors des dernières rencontres au Parc par certains supporters, Robin Leproux va néanmoins reprendre le dialogue avec les abonnés de la capitale. «Le dialogue n'a jamais été rompu, a affirmé le président du PSG mercredi à la Mairie de Paris. Une date la semaine prochaine va être trouvée pour rencontrer les abonnés. On pourrait évoquer leur retour en masse mais il ne s'agit en aucun cas de recréer les deux tribunes comme avant».

Bazin pense aussi «aux 12 000»


Ce mercredi, lors du déjeuner offert par le Maire de Paris Bertrand Delanoë au club de la capitale, Sébastien Bazin a évoqué l'avenir du PSG : «J'ai lu encore aujourd'hui certaines choses mais je tiens à redire que le Parc est et restera la maison du PSG. S'il y a des travaux, ce sera aux bénéfices du PSG, des riverains ...». «Ça fait quatre ans que nous sommes dans l'actionnariat et j'avais dit lors de la première conférence de presse que le PSG avait besoin de se structurer, de se consolider. C'est la première fois depuis quatre ans que j'ai le sentiment qu'on y est arrivé, a-t-il ajouté. Il y a aujourd'hui une certaine maturité. Si on en fait un peu plus, si on est plus exigeant, le succès sera là. Il ne faut pas gâcher tout ça !».

Le dirigeant de Colony Capital Europe a également mis l'accent sur une «joie de vivre» des joueurs comme «on n'en pas vu depuis quatre ans». Après avoir parlé de «talent» et de «compétences» dans l'équipe d'Antoine Kombouaré, Sébastien Bazin a évoqué «les 12 000» (abonnés des kops Auteuil et Boulogne qui boycottent le Parc, ndlr) qu'il ne faut pas «laisser sur le bas-côté» mais il faut «qu'ils rentrent dans nos valeurs». Ce sera le prix à payer pour revenir au stade.


NeiBaF
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La direction du PSG va rencontrer les supporteurs



Le président du PSG Robin Leproux, reçu mercredi par la mairie de Paris avec les joueurs parisiens, a indiqué qu'une rencontre avec les supporteurs qui protestent contre son plan de sécurité était à l'étude.

«J'ai laissé passer une petite quinzaine de jours mais aujourd'hui, une date est en train d'être fixée, certainement la semaine prochaine, pour qu'on puisse discuter du retour en masse des supporteurs, a-t-il indiqué. C'est mon souhait le plus cher mais on ne reviendra pas en arrière, on ne va pas récréer les deux tribunes».

Une première rencontre avait été annulée le soir de PSG-Rennes en raison des insultes proférées par des membres de la tribune Boulogne contre Robin Leproux.

«Des travaux au bénéfice du club, des supporteurs, de la ville»


Egalement présent, Sébastien Bazin, le propriétaire du club, a tenté de rassurer ceux qui redoutent que le PSG aille jouer ailleurs qu'au Parc. «Le Parc des princes est et restera la maison du Paris Saint-Germain, c'est clair, a-t-il martelé. Si les travaux sont entrepris, ce sera au bénéfice du club, de ses supporteurs, de la ville de Paris et des riverains.» Robin Leproux a précisé néanmoins que le club pourrait disputer ses matches dans une autre enceinte pendant la durée des travaux du Parc consécutifs à l'attribution du bail emphytéotique. «On ne sait pas pendant quelle durée on serait obligé de s'éloigner, mais ce ne serait que pendant une période donnée», a précisé le président parisien.

Critiqué par José Anigo, directeur sportif de l'OM, au sujet de l'horaire du «clasico» du 7 novembre et du déplacement des supporteurs marseillais, Robin Leproux a tenu à mettre les choses au point. «Le nombre de supporteurs qui viendraient à Paris est une décision de la Ligue, pas du PSG. Ensuite, l'horaire du match, ça découle forcément des pouvoirs publics, pour des raisons de sécurité donc ce n'est pas non plus une décision du PSG. Si M. Anigo a vraiment tenu ses propos, il a encore perdu une occasion de se taire», a déclaré le président du PSG.

D'Alessandro
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Communiqué - 07/10/2010
PSG-OM et OM-PSG : Fermeture de la tribune visiteur
Réunie le 7 octobre, la Commission des Compétitions de la LFP a pris la mesure suivante concernant les rencontres PSG-OM et OM-PSG :

La Commission des Compétitions a décidé ce jeudi 7 octobre la fermeture de la tribune visiteur aux supporters marseillais pour la rencontre PSG-OM (12e journée - fixée le 7 novembre à 21h00) et de la tribune visiteur aux supporters parisiens pour la rencontre OM-PSG (28e journée).

Cette mesure, dont les pouvoirs publics ont été naturellement informés au préalable, a pour objectif d'assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons.

Cette décision s'inscrit dans la politique de lutte contre la violence menée conjointement par l'Etat, la LFP et les clubs.

LFP.fr
NeiBaF
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Pas de déplacements de supporteurs lors des clasico



Jamais une mesure aussi radicale n’avait été prise. Hier, la Ligue nationale a en effet décidé de fermer les tribunes visiteurs pour les deux rencontres entre le PSG et l’OM cette saison. Si cette décision est accueillie dans une quasi-indifférence par les fans parisiens, elle provoque un tollé à Marseille, où les supporteurs, privés de déplacement pour le match aller du 7 novembre, disent payer les mauvais comportements de leurs homologues de la capitale.

Des risques minimisés

En agissant ainsi, la Ligue adopte la ligne dure souhaitée par le ministère de l’Intérieur. En matière de sécurité, il n’est désormais plus question de prendre le moindre risque. A court terme, la décision paraît sage. Mais en vue de l’Euro 2016, l’incapacité à assurer la sécurité de supporteurs rivaux interpelle. Quoi qu’il en soit, en minimisant les risques, la Ligue peut maintenir la rencontre du 7 novembre à 21 heures et permettre à Canal + de diffuser en prime time l’une des plus belles affiches de l’année. Alors que la Ligue et les diffuseurs préparent la renégociation des droits TV, ce n’est pas un détail…
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Jean-Claude Dassier : « On aurait pu en discuter »



Calme et posé, le président de l’OM a commenté hier soir la décision de la LFP.

Etes-vous surpris ?
Jean-Claude Dassier.
Par la rapidité et la brutalité de cette annonce, oui! Boum, le couperet tombe, et on ne peut plus faire grand-chose.
Nous n’avons pas été spécialement consultés, je pense qu’on aurait pu en discuter. Après, je ne connais pas tous les tenants et les aboutissants. Le ministère de l’Intérieur a dû communiquer de solides éléments à la LFP pour qu’elle en arrive là.

Qu’en pensez-vous ?
J’en prends acte et j’en discuterai avec les groupes de supporteurs. Je m’incline devant la décision des pouvoirs publics. Mais je constate qu’elle est un peu injuste pour les supporteurs marseillais, qui ont un comportement exemplaire depuis plusieurs années. J’avais l’espoir que l’ambitieux plan de sécurité lancé par Robin Leproux permette des clasicos sereins cette saison. On aurait pu plancher sur une solution intermédiaire, avec 1500 supporteurs marseillais au Parc.

En fait-on trop ?
Disons que le principe de précaution devient tellement envahissant… On ne peut plus rien faire! Il est vraiment dommage que le Parc des Princes soit devenu une zone extraterritoriale du foot français où les Marseillais n’ont plus droit de cité. J’espère vraiment que c’est la dernière saison où l’on prend de telles mesures.
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Robin Leproux : « Nous n’avons rien demandé »



Répondant à des insinuations venues de Marseille, le président du PSG rappelle que son club n’est pas à l’origine de cette décision.

Comment accueillez-vous la décision de la Ligue ?
Robin Leproux.
Je suis surpris car, vendredi, lors d’une réunion, le directeur général de la Ligue (NDLR : Jean-Pierre Hugues) avait parlé de 500 ou 1000 supporteurs de l’OM.

On s’y préparait. Maintenant, une décision a été prise pour avoir un risque zéro. Nous prenons acte. Nous n’avons rien demandé. Mais il y a aussi la question de l’horaire. Je souhaiterais qu’il fasse jour quand les gens entreront dans le stade. Ce sera une décision de la préfecture et du ministère de l’Intérieur. Car ni sur l’horaire ni sur la fermeture des tribunes visiteurs, ce n’est une décision du PSG.

Est-ce une bonne mesure ?
Il faut retrouver un climat apaisé. On ne peut pas regretter de mettre le public du Parc en sécurité et éviter les incidents. De notre côté, il y a une forte volonté de battre l’OM sur le terrain mais pas que les gens se battent quand ils viennent au stade.

Cette rencontre sera-t-elle plus facile à organiser sans les supporteurs marseillais ?
C’est une lapalissade! Mais elle serait encore plus facile s’il n’y avait pas de match. Maintenant, il faut apaiser les relations entre les deux clubs pour être capable de s’accueillir. Sinon, c’est donner raison aux éléments violents.

HHA
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L'association qui milite pour le retour des abonnements au Parc des Princes était présente hier soir au Stade de France en marge de la rencontre France – Roumanie pour distribuer un « Tract » à tous les amoureux du ballon rond pour expliquer la situation actuelle!



LMD PSG
Niluje
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LES ULTRAS PARISIENS AU SOUTIEN DE L’OM

Totalement opposés à leur direction depuis le début de la saison, les Ultras du PSG comprennent l’appel au boycott lancé par le président marseillais, Jean-Claude Dassier, pour le prochain match entre Paris et l’OM au Parc des Princes, le 7 novembre.
Après l’annonce de la fermeture du parcage marseillais, certains Ultras parisiens ne comprennent toujours pas ce qui motive la LFP. Officiellement, la mesure doit « assurer la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus ces dernières saisons ». Selon Christophe Uldry, ancien porte-parole des Supras d’Auteuil, le raccourci est bancal. La mort de Yann Lorence, l’an dernier, « n’était absolument pas liée à PSG–Marseille. Et les incidents de la gare Saint-Charles étaient dus à une situation exceptionnelle, avec un match annulé à la dernière minute. »

Du ressentiment envers Leproux

« Si chacun prend place dans sa tribune, ça se passe bien », enchaîne Yacine, autre ancien d’Auteuil. En laissant le reste des tribunes accessible aux indépendants marseillais, la cohabitation entre supporters de l’OM et du PSG peut aussi dégénérer, craint-il.
A Paris, certains supporters vouent un tel ressentiment à l’égard de leur président qu’ils commencent à apprécier celui de l’OM. Depuis quelques jours, Jean-Claude Dassier a enfilé sa robe d’avocat pour s’élever contre la fermeture de la tribune. Ce qu’admettent parfaitement les Ultras parisiens. « Je crois qu’ils ont raison de vouloir boycotter et on leur envie la position de leur président, uni derrière ses supporters, enchaîne Uldry. Il n’a pas peur de s’opposer aux autorités, ce que ne fera jamais Leproux à Paris. »
Dans un Parc des Princes censé être pacifié, Yacine ne comprend pas non plus pourquoi les Marseillais seraient « ostracisés », selon les mots de José Anigo. « Pourquoi eux seuls n’auraient pas le droit de venir à Paris ? Franchement, je comprends leur réaction. Ils ne doivent pas l’accepter. Il faut marquer le coup. »

Par ROMAIN SCOTTO.

Citation
Les Ultras parisiens comprennent la position des Marseillais, mais ils n’ont pas apprécié certaines déclarations de Jean-Claude Dassier. « Cette façon de nous faire passer pour les méchants est déplorable, note Hooman, un ancien des Authentiks. Les gens qui foutent la merde ne sont plus là. Entre l’affaire Santos, celle du pompier amputé à Nice et le supporter renversé par une voiture près de la gare Saint-Charles, ils sont sacrément mal placés pour donner des leçons. »


Source, page 35 du journal (37 du PDF).
sylvain
Ca faisait longtemps... ph34r.gif

L'Equipe.fr

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TFC-PSG sous haute sécurité

A la demande du ministère de l'Intérieur, les mesures de sécurité seront renforcées samedi pour le match opposant Toulouse au PSG dans la Ville Rose. Un arrêté préfectoral a été pris pour empêcher les supporteurs parisiens sans billet d'accéder aux abords du Stadium, a annoncé jeudi le club de la capitale dans un communiqué. «L'accès au Stadium municipal de Toulouse ainsi que le stationnement et la circulation sur la voie publique sont interdits à toutes personnes démunies de billets et se prévalant de la qualité de supporteur du club du Paris Saint-Germain (ou connues comme étant supporteur de ce club), samedi de 17h00 à minuit», est-il exactement stipulé. (Avec AFP)
yo_yo
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Le supporter du PSG demande réparation
Suite à l’arrêté préfectoral réglementant l’accès à Bonal

L’affaire du supporter du PSG, qui avait contesté le 28 août dernier l’arrêté préfectoral réglementant l’accès des supporters aux abords du stade Bonal, n’est pas terminée. En dépit d’un rejet du recours en référé déposé devant le tribunal administratif de Besançon (ER des 28 et 29 août), Yorgos Bonos a en effet décidé d’écrire au préfet pour demander réparation du « préjudice subi ».

Ayant décidé de confier la défense de ses intérêts à une avocate, le supporter fait notamment valoir, dans un courrier envoyé le 11 octobre, que le dispositif le mettait « dans l’obligation d’emprunter un bus spécialement affréter pour pouvoir assister au match ». Or, « souhaitant profiter du match pour effectuer une visite d’ordre privé en Franche-Comté, il n’était pas question pour M. Yorgos Bonos de se rendre à Montbéliard par ce moyen » explique son avocat.

Dès lors, ajoute-t-elle, « il n’a pas eu d’autre choix que d’abandonner son projet et n’a donc pu assister au match du 29 août ». Pour son avocate, il s’agit là d’un « amalgame déplorable entre supporters pacifiques du PSG et supporters connus des autorités administratives et de police ». En tout état de cause, « l’égalité des citoyens est violée » argumente-t-elle encore, en faisant observer « qu’aucune infraction ou comportement susceptible de troubler l’ordre public ne peut être reproché à son client ».

Dans ces circonstances, « l’arrêté est manifestement illégal et engage la responsabilité de l’État » relève-t-elle enfin, en indiquant que des mesures « moins contraignantes » auraient pu être prises. Plutôt que de retenir une mesure « générale et absolue d’interdiction de circuler et de stationner », le préfet aurait pu « distinguer entre les supporters tendant vers le hooliganisme et les supporters pacifiques et passionnés » expose-t-elle.

En tout état de cause, faute d’avoir pu suivre le match « comme d’autres supporters d’autres clubs », Yorgos Bonos demande aujourd’hui un euro d’indemnisation au titre du « préjudice moral direct ». Faute de quoi, renchérit son avocate, il poursuivra en justice sur le fond.
B.P

L'Est Républicain
Titi'
Julio94
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Réunion Leproux-supporters mardi


Repoussée une première fois suite aux insultes dont avait été victime Robin Leproux lors de PSG-Rennes, la fameuse réunion entre la direction du PSG et les représentants des supporters devrait finalement avoir lieu mardi en fin d'après-midi au Parc des Princes. Le retour des abonnements sera évidemment au coeur des débats mais il règne encore un certain flou concernant l’identité des participants. Des représentants de Boulogne et d'Auteuil ont été conviés mais certains d’entre eux pourraient faire faux bond à cause de la présence d'autres supporters jugés indésirables. Le président du PSG, Robin Leproux, devrait être accompagné du responsable de la sécurité Jean-Philippe D'Hallivillée. Par ailleurs, aujourd'hui, seuls 20 000 billets environ ont été distribués (ventes + invitations) pour le choc PSG-OM du 7 novembre prochain.


RMC.FR
OsMoZ
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PSG : Leproux favorable à une reprise des abonnements «à la mi-saison»
Lisez l'intégralité de l'entretien de Robin Leproux dans Le Parisien et Aujourd'hui-en-France de mardi.


Dans un entretien au «Parisien»/«Aujourd’hui en France» publié mardi, Robin Leproux, le président du PSG, se dit ouvert à une reprise des abonnements à la mi-saison dans les virages du Parc des Princes. Ceux-ci avaient été suspendus cet été avec l’entrée en vigueur d’un nouveau dispositif de sécurité dans l’enceinte du PSG.


«On est prêts techniquement à les remettre en place. C’est possible mais surtout, c’est souhaitable. (...) Mon souhait le plus cher est de revoir très vite des banderoles et des tifos au Parc», explique Robin Leproux. Le président du club, favorable à des abonnements avec placement aléatoire en tribune Auteuil ou Boulogne, souhaite définir le futur dispositif avec les représentants des supporteurs. «Plusieurs mois après la mise en place du plan sécurité, les supporteurs n’arrivent toujours pas à s’accepter autour d’une table de négociations», regrette toutefois Leproux.

Entretien à lire en intégralité demain dans «Le Parisien».


LeParisien.fr

N.B: Leproux sur RMC en direct dans l'After Foot dans quelques minutes.
HHA
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Inquiétude autour du déplacement à Dortmund

Le déplacement du PSG à Dortmund jeudi en Ligue Europa est l'objet de toutes les attentions de la part des autorités françaises et allemandes. Une réunion s'est tenue la semaine dernière en Allemagne entre les clubs et des policiers des deux pays. Il a été décidé que les interdits de stade parisiens devront pointer à l'heure du match.
De nombreux contrôles auront lieu sur tout le trajet et aux frontières. La législation allemande permet d'interdire l'entrée sur le territoire à toute personne représentant un risque pour l'ordre public. Les autorités redoutent des affrontements entre fans parisiens (estimés à 500 environ, dont la moitié voyageant par leurs propres moyens) d'Auteuil et de Boulogne mais aussi avec des hooligans allemands. Le club de Dortmund en compte près de 300 qui cultivent des liens avec ceux de Cologne, eux-mêmes liés aux ultras d'Auteuil du PSG. Des policiers du renseignement ont prévu de déambuler en ville dès la veille du match.


leparisien.fr
jorgevaldano56
MoMoZeRo
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PSG: la réunion entre Leproux et les supporteurs annulée | RéagirA. H. | 19.10.2010, 13h39 | Mise à jour : 13h51 La réunion entre Robin Leproux, le président du PSG et les représentants des supporteurs de toutes sensibilités qui devait se tenir ce mardi soir est annulée. Les suiveurs ont refusé de venir au Parc des Princes car ils sont farouchement opposés au retour des abonnements dans les virages Auteuil et Boulogne de façon aléatoire.


Leparisien.fr
NeiBaF
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Les supporters boudent Leproux

La réunion qui devait se tenir ce mardi entre des groupes de supporters du Paris-SG et le président du club, Robin Leproux, n'a pas eu lieu. Alors que le plan de sécurité était au programme de ce rendez-vous, les supporters l'ont annulé en reprochant au président parisien ses propos sur le sujet dans les médias, lundi.

JeromeTouboulArnaudHermant
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Leproux et les supporteurs : le dialogue de sourds

Encore un rendez-vous manqué. Pour la deuxième fois, une réunion entre Robin Leproux et les supporteurs parisiens a été annulée hier. Le 19 septembre, c’est le président du PSG qui avait pris l’initiative de déprogrammer une rencontre après les insultes dont il avait été victime lors de la réception de Rennes.

Hier matin, ce sont les représentants des anciennes associations de supporteurs et de la mouvance Tous abonnés qui ont déclaré forfait. Le matin même, Leproux affirmait dans nos colonnes : « Une reprise des abonnements dans les virages (NDLR : interrompus cet été dans le cadre du nouveau plan sécurité du Parc des Princes) est possible dès la mi-saison mais, surtout, c’est souhaitable. » Le dirigeant ajoutait une condition importante : ce retour sera obligatoirement couplé à un système de placement aléatoire en tribune. Décryptage de ce dialogue de sourds.

Des rancœurs qui durent. Pour un certain nombre de responsables des anciennes associations (Supras, Authentiks et Grinta), il était hors de question de venir et de « discuter de quoi que ce soit avec cette direction qui nous a virés », affirme l’un des leaders.
D’autres, plus enclins à négocier, se sont crispés sur des questions de forme. « On discute régulièrement avec Leproux, il nous dit de ne pas parler à la presse mais lui fait le contraire », indique Philippe Pereira, le porte-parole de l’ex-tribune Boulogne. « Ce n’est pas des manières de négocier que d’annoncer avant dans la presse des positions fermes », ajoute Ben, de la Brigade Paris.

Un dispositif qui ne passe pas. « On ne veut pas du placement aléatoire, explique un leader des ultras. On veut retrouver nos virages. Il faut éliminer ceux qui posent problème mais ne pas pénaliser les 12000 mecs des virages. » Déterminé à ne pas recréer au Parc la configuration qui a conduit aux drames passés (un mort en marge de PSG - OM en mars dernier), Robin Leproux n’entend pas céder sur ce point. « C’est la goutte qui a fait déborder le vase », assure un fan.

Et maintenant? Malgré le refus des supporteurs de participer à la réunion d’hier, Leproux veut croire à une reprise du dialogue. « C’est dommage. J’espère que cette réunion pourra avoir lieu. Pourquoi pas la semaine prochaine? Tout le monde doit assumer. » En attendant, le Parc va continuer de sonner creux. Depuis le début de saison, l’affluence est de 17000 spectateurs environ, contre 30000 à la même époque l’an passé. Ces chiffres sont en deçà des prévisions du club et vont entraîner un manque à gagner estimé à 7 M€ cette année. Pour le PSG, 3e de la L 1, le salut viendra du terrain. Si les résultats positifs perdurent, Paris peut espérer remplir à nouveau son stade avec des passionnés rassurés par le climat apaisé du Parc. L’image du club s’en trouverait alors restaurée et, par là même, son attrait vis-à-vis des sponsors.

Le Parisien
11G
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Enquête à l'IGS après des plaintes de supporteurs du PSG interpellés en août

La police des polices (IGS) a ouvert une enquête après des plaintes pour "arrestation et rétention arbitraires" de trois supporteurs du PSG interpellés alors qu'ils faisaient un "sit-in" près du Parc des Princes début août, indique une source judiciaire. Les trois plaignants faisaient partie d'un groupe de supporteurs interpellés le 7 août en marge de PSG-Saint-Etienne (1re journée de Ligue 1) alors qu'ils protestaient, "pacifiquement" selon eux, contre la suppression des abonnements dans les virages du Parc des Princes. A l'issue de leur garde à vue, ces trois supporteurs ont écopé d'une interdiction de stade et de l'obligation de pointer dans un commissariat pendant les matches du PSG. Ils ont déposé plainte le 15 octobre, entraînant l'ouverture d'une enquête à l'Inspection des services (IGS).


Le Parisien
HHA
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Des centaines de supporteurs parisiens en ordre dispersé

Les joueurs d’Antoine Kombouaré ne seront pas les seuls à passer un sérieux test ce soir. Les services de sécurité, chargés d’empêcher les éventuels débordements de supporteurs parisiens, sont également en état d’alerte. « C’est le match le plus sensible de la saison », lâche un dirigeant parisien.
Ce ne sont pas les deux cent vingt supporteurs, venus par le déplacement officiel, qui posent le plus de problèmes, même si une centaine d’entre eux sont issus du virage Boulogne. Venus en bus, ils seront sévèrement encadrés par la police allemande jusqu’à leur arrivée à Dortmund.

Les forces de l’ordre redoutent surtout les centaines de supporteurs qui viendront de Paris par leurs propres moyens. Il devrait y avoir moins d’une centaine d’ex-membres d’Auteuil. Un bus affrété par des ex-Supras et Authentiks arrivera à Cologne où des fans locaux, avec lesquels ils ont tissé des liens, les emmèneront au stade. « Si j’y vais, explique l’un d’eux, c’est parce que c’est l’un des rares matchs de la saison qui échappe au plan Leproux. Mais mes copains et moi, on part là-bas pour encourager notre équipe. Pas pour se battre avec des types de Boulogne. »

Chez ces derniers, les récents échos faisaient état de plus de trois cents supporteurs venus en indépendants. Une trentaine de minivans ont été loués. Ils sont partis de Paris par des itinéraires et à des heures différentes pour éviter le plus possible la police. Aucun ne portera de signe distinctif aux couleurs du PSG. La majorité se trouve dans le même état d’esprit que le clan d’Auteuil : profiter du bonheur d’assister au match en ayant l’impression de braver le plan Leproux.

Mais quelques éléments durs de Boulogne seront aussi du voyage. Les services de police redoutent de les voir s’affronter avec quelques-uns des deux cents supporteurs du Borussia Dortmund classés en catégorie C. Celle des hooligans.
Quelques précautions ont néanmoins été prises. La liste des quatre cents places, achetées sur Internet par des Français, a été remise par le club à la police allemande. A la demande de celle-ci, le Borussia a ensuite annulé toutes celles qui avaient été achetées par des interdits de stade (IDS).


leparisien.fr
NeiBaF
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Deux supporters du PSG arrêtés

En Allemagne, on ne rigole pas avec les décisions de justice. Deux supporters du Paris-SG, qui avaient répondu à l'appel : «Tous à Dortmund», l'ont appris à leurs dépends. Visés par une interdiction de stade administrative, ils ont été arrêtés jeudi matin à Dortmund à quelques heures de la rencontre d'Europa League entre le Borussia et le PSG. Leurs noms se trouvaient sur une liste d'environ 230 interdits de stade communiquée par les autorités françaises à leurs homologues allemands.

Les deux supporteurs ne devraient pas être ennuyés par la justice : ils encourent une simple mesure de rétorsion à titre préventif et seront relâchés à l'issue de la rencontre, sans qu'une procédure ne soit été déclenchée contre eux.

Vodka
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Le 21/10/2010 à 13:43

Foot - L1 - PSG-OM
Décision dans 48 heures


L'Olympique de Marseille sera fixé dans 48 heures. Convoquée jeudi pour étudier la demande de Marseille qui proteste contre la fermeture des tribunes visiteurs lors de PSG-OM le 7 novembre, la commission d'appel de la LFP a pris sa décision mais la «rendra publique» d'ici samedi, «parce qu'il faut qu'on la motive», a indiqué à la sortie à l'AFP Thomas Clay, membre de ladite commission.

Plus tôt dans la journée, Jean-Claude Dassier, le président de l'OM, avait eu l'occasion de plaider la cause de son club, sur place. Celui-ci avait fait appel de la décision de la Ligue de football professionnel le 7 octobre de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM (7 novembre) et OM-PSG (19 mars).

11G
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PSG-OM au SDF?

Auditionnés ce jeudi matin devant la commission d'appel de la FFF, les dirigeants parisiens et marseillais ont reçu la proposition de jouer au Stade de France la rencontre du 7 novembre prochain. Proposition refusée par les membres du PSG.
La commission d'appel de la LFP a auditionné ce jeudi matin les dirigeants parisiens et marseillais. Le président de celle-ci, Jean-Pierre Klein, a proposé d'organiser la rencontre du 7 novembre prochain au Stade de France. «Lors de la finale de la coupe de France entre les deux clubs, il n'y avait pas eu d'incidents. C'était une suggestion. Mais les représentants du PSG ont refusé, arguant que cela était trop compliqué à organiser», a dit Jean Pierre Klein ce jeudi midi à Paris.


Sport24
sylvain
RMC.FR

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Moins de 20 000 places vendues pour PSG-OM
21/10/2010

Selon nos informations, moins de 20 000 billets avaient été écoulés en début de semaine pour le match PSG-OM du 7 novembre. Et ce alors que les guichets sont ouverts depuis maintenant trois semaines. Un chiffre étonnamment bas. En temps normal, les billets s’arrachent tous entre cinq et sept jours pour cette affiche.
Fabrice
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Dix-huit supporteurs interpellés
DORTMUND | RéagirF.G. | 22.10.2010, 07h00

Les risques de débordement liés à la présence de supporteurs parisiens non encadrés ont été balayés par des mesures de sécurité draconiennes. Au total, dix-huit fans parisiens ont été interpellés par la police allemande et ont été conduits au commissariat hier en milieu de journée. Quatre d'entre eux ont été arrêtés en raison de leur interdiction de stade en cours dans l'Hexagone et les quatorze autres se trouvaient en possession de fumigènes et/ou de cannabis.

Les heures qui ont précédé la rencontre se sont déroulées dans le calme, en raison notamment d'importants moyens policiers. Des dizaines de supporteurs parisiens — la plupart issus de la tribune Boulogne — ont déambulé dans le centre-ville de Dortmund par petits groupes et en tâchant de se faire discrets. Les forces de l'ordre ont procédé à de nombreux contrôles d'identité et ont fait comprendre aux Parisiens qu'il valait mieux se tenir à carreau s'ils tenaient à voir la rencontre. Au final, environ 350 supporteurs du PSG se sont regroupés derrière l’un des buts en exhibant des drapeaux tricolores. De là, ils ont pu copieusement insulter... leurs homologues du déplacement officiel, placés à quelques mètres d’eux et arrivés dans le stade avec dix minutes, et pour certains plus de vingt minutes, de retard. Leurs bus avaient été retardés par des accidents sur la route du stade, ce qui a donné lieu à une situation paradoxale. Hier, ce sont les supporteurs qui avaient choisi de se rendre à Dortmund par leurs propres moyens, faisant fi des mesures édictées par le club, qui ont pu voir le match dans leur intégralité.


LEPARISIEN.FR
NeiBaF
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PSG - OM : Dassier « se pliera aux décisions »

Il faudra sans doute attendre le début de la semaine prochaine pour savoir si les supporteurs marseillais seront acceptés au Parc des Princes le 7 novembre pour assister au choc PSG - OM. Après avoir écouté Jean-Claude Dassier, le président de l’OM, et ses avocats hier matin pendant une heure et demie à Paris, la commission d’appel de la LFP a annoncé qu’elle mettait sa décision en délibéré pour la rendre « dans les jours à venir ».

« Une orientation s’est dégagée, a déclaré Jean-Pierre Klein, le président de la commission. On aimerait qu’il y ait unanimité » (des huit membres de la commission).

Jean-Claude Dassier conteste le bien-fondé de la fermeture de la tribune visiteur décidée le 7 octobre par la commission des compétitions pour assurer selon la LFP « la meilleure sécurité de tous après les graves incidents survenus au cours des dernières saisons ». « Nous voulons simplement l’application des règlements, à savoir 2000 places pour nos supporteurs », a expliqué Dassier tout en ajoutant que le club « se pliera aux décisions prises » et qu’il n’allait « pas faire n’importe quoi ». « Le climat social actuel fait que ce genre de match à risques est encore plus difficile à organiser aujourd’hui », a aussi précisé le président phocéen, comme pour anticiper le futur maintien de la fermeture de la tribune visiteur. Il y a dix jours, la direction de l’OM avait pourtant menacé de ne pas se déplacer à Paris sans ses supporteurs dans un communiqué commun signé avec les principaux groupes d’ultras phocéens. « Parler de boycott serait prématuré », a botté en touche hier Jean-Claude Dassier.

Hari
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Football : "Une politique globale de gestion du supportérisme est essentielle"

Commandité par l'Etat, un livre vert du "supportérisme" a été remis lundi à la secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade. Réalisé suite au premier congrès des associations de supporteurs, ce rapport a pour ambition de réfléchir à une politique globale de gestion des supporteurs de football. Nicolas Hourcade, sociologue à l'Ecole centrale de Lyon, est un des neuf membres du comité de rédaction du livre vert. Il présente les réflexions et les orientations contenus dans ces travaux.

Quelle est la genèse de ce livre vert du supportérisme ?

Le projet a pris forme il y a environ un an avec la mort de Brice Taton, le supporteur toulousain tué à Belgrade, et également avec différents incidents qui ont eu lieu en France. Le premier congrès des associations de supporteurs, organisé en janvier sous l'égide du secrétariat aux sports, a été la première étape d'une réflexion devant conduire à la mise en place d'un volet préventif au nécessaire traitement répressif de la violence.

Que pensez-vous justement de ce traitement répressif ?

La mort de Yann Lorence [le 17 mars], supporteur du PSG, a constitué un tournant puisque la violence dans le football est devenue une priorité pour le ministère de l'intérieur. La répression des comportements graves et délinquants autour et dans les stades est évidemment absolument nécessaire. Mais il faut une politique cohérente et constante dans le temps. Jusqu'à présent, nous avions en France une gestion au coup par coup. Or, la création d'une division nationale de lutte contre le hooliganisme semble être le signe d'un traitement adéquat de ce problème. L'intérêt du livre vert réside dans la démonstration que tous les pays qui ont obtenu de bons résultats en la matière sont ceux qui ont mis en place une véritable politique globale de gestion du supportérisme.

Qu'entendez-vous par politique globale ?

Il paraît judicieux de coupler les volets répressif et préventif avec la prise en compte de mesures éducatives et sociales. Mais il faut également adapter la répression, qui se doit d'être proportionnelle à la gravité des faits. L'arsenal législatif français permet de gérer la situation du noyau dur des comportements graves commis par des personnes violentes de façon récurrente. Des dispositifs moins durs et préventifs doivent être pensés pour gérer la masse de petits problèmes que l'on rencontre dans les stades. Une question fondamentale se pose également : comment intégrer les supporteurs dans le monde du football ? Une ambiguïté existe en effet à ce niveau en France. D'un côté, on admet leur rôle essentiel, de l'autre, on constate leur non-représentation au sein des instances de ce sport.

Le rapport se réfère à des exemples étrangers à ce sujet…

Oui, nous avons travaillé sur la situation de quatre pays, à savoir l'Angleterre, l'Allemagne, la Belgique et l'Italie. Les Anglais ont appliqué une politique générale combinant un volet répressif et d'autres volets. L'augmentation considérable du prix des places a en particulier été utilisée. Elle ne nous paraît pas transposable en France, du fait de la sélection sociale qu'elle engendre et de l'économie même du football français.

Le modèle allemand nous a semblé en revanche plus intéressant et a été mis en avant dans le livre vert. En plus du préambule répressif de traitement de la violence, les Allemands ont élaboré une politique d'accueil différencié du public dans leurs stades : "Si je veux rester debout et chanter, je peux aller dans les kops, si je veux rester assis et assister au match en famille, je prends place dans les tribunes assises, enfin je peux également m'installer dans les loges pour le business." Cette action permet de tenir compte de la fête populaire qu'est le football avant tout. Il y a enfin en Allemagne une véritable implication des pouvoirs publics et des instances du football dans les "fans projects", chargés de mener travail et dialogue social. Cela permet d'apaiser les tensions.

On met souvent en avant les exemples anglais et allemands mais n'a-t-on pas tout simplement délocalisé ces violences loin des stades et des regards ?


Tout d'abord, il est vrai qu'aucun pays n'a jamais réussi à éradiquer la violence dans le football. Mais on peut avoir deux lectures concernant la délocalisation des violences loin du stade dans ces pays. La première consiste à dire que l'on a juste déplacé le problème et la deuxième l'interprète comme un moyen de circonscrire les violences à des individus spécialement réunis pour cela, à distance du public des stades. Pour ma part, je pense qu'il faut avoir une lecture mixte de ce constat. Il est essentiel d'avoir réussi à éliminer la violence des stades mais il faut aller au fond du problème et continuer à le traiter. C'est d'ailleurs ce qui pourrait être fait dans un plan global de gestion du supportérisme.

Quelles mesures sont contenues dans le livre vert ?


L'idée fondamentale était de promouvoir des bonnes pratiques, de reproduire des actions efficaces. La première chose nous a paru être la création de droits et devoirs des supporteurs. A ce titre, la signature de conventions tripartites entre les clubs, les associations de supporteurs et les collectivités locales semble essentielle. Le rapport préconise des plans d'actions dont le but est de créer les conditions de confiance nécessaires aux bonnes relations entre les différents acteurs concernés. Concrètement, il serait judicieux de parvenir à fédérer au niveau local les associations et de les intégrer aux instances des clubs. Plus largement, ces associations doivent être reconnues comme partie prenante de la famille du football.

Après sa présentation, quelle sera la suite de ces travaux ?

Ce rapport propose un esprit, un plan global de traitement des violences dans le football. Le but n'est pas d'apporter des mesures clés en main. C'est maintenant aux différents acteurs de se saisir de ces travaux. Il serait positif d'arriver à créer un cadre national et local de gestion de ces problématiques.

Propos recueillis par Anthony Hernandez



Lemonde.fr
Baghib!
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Foot - L1

Espoir pour les supporters de l'OM

Le Clasico du 7 novembre aura peut-être lieu en présence des supporters marseillais. La décision de les interdire a été annulée en appel.


Les supporters de l'OM pourraient finalement pouvoir assister au Clasico PSG-OM du 7 novembre au Parc des Princes (12e journée). La commission d'appel de la LFP a visiblement été sensible aux arguments de la direction marseillaise et a décidé d'annuler la décision de la commission des compétitions, à laquelle il est reproché de s'être prononcée «sans concertation» avec les clubs concernés. Cette décision ne signifie pas pour autant que la route est dégagée : la commission d'appel indique qu'elle «a décidé de renvoyer l'affaire pour une nouvelle décision en convoquant toutes les parties concernées», sans préciser la date de cette réunion. Le président de la commission a toutefois souhaité que celle-ci ait lieu «le plus tôt possible».

Marseille, dont le président Jean-Claude Dassier avait pu faire entendre jeudi ses arguments, avait fait appel de la décision le 7 octobre de la LFP, soutenue par les pouvoirs publics, de fermer les tribunes visiteurs lors de PSG-OM et OM-PSG (19 mars). L'OM reprochait aux instances d'avoir pris cette décision sans avoir été concerté. «Nous avons souligné la bonne tenue des supporters de Marseille depuis le début de saison. Ils n'ont allumé aucun fumigène, a expliqué le président de la commission d'appel, ajoutant : Que les supporters viennent ou pas, il faut leur expliquer très clairement pourquoi. Tant que les clubs n'ont pas assez d'éléments pour informer leurs supporters, ce n'est pas suffisant pour entériner un choix». (Avec AFP)
lequipe.fr
NeiBaF
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Leproux: «Un peu irresponsable»

Les présidents du PSG et de l'OM n'ont pas tardé à réagir à la décision de la commission d'appel de la LFP de rejuger la décision de ne pas accueillir les supporters de l'OM au Parc des Princes, le 7 novembre. «Tergiverser comme ça est un peu irresponsable», a critiqué Robin Leproux, le président parisien, sur les ondes de France Bleu. «Le PSG n'est pas hostile à la venue de supporters mais ça se prépare. A une dizaine de jours du match, ce n'est pas quelque chose qui s'organise au pied levé. C'est une décision surprenante de la Commission parce qu'il faut faire attention à tous les changements de pied et aux incertitudes liées à la venue ou pas de supporters marseillais», a-t-il ajouté, avant de réaffirmer qu'il était à la base plutôt pour la venue des fans de l'OM : «Il faut pouvoir s'accueillir les uns les autres, c'est la vie normale du football et c'est ce à quoi on aspire tous. La réciprocité est une évidence.»

Dassier «satisfait», mais raisonnable

Jean-Claude Dassier, son homologue marseillais, était bien évidemment satisfait d'avoir l'espoir de voir ses supporters monter à Paris. «Je suis satisfait de constater que nos arguments ont été entendus, ce qui prouve qu'ils sont sans doute fondés. Mais ce qui m'intéresse désormais, c'est la suite. L'urgence, c'est que la Commission des compétitions se réunisse le plus vite possible pour que l'on sache si nos supporteurs, et combien d'entre eux, vont monter à Paris. L'essentiel, c'est la sécurité», a-t-il cependant déclaré.

«J'ai noté que les dirigeants parisiens n'étaient pas contre le fait qu'un certain nombre de nos supporters se rendent à Paris. Il faut évidemment que, si montée il y a, comme cela apparaît probable, elle puisse se faire dans les conditions de sécurité maximale. Un déplacement comme celui-ci, cela se prépare !», a ajouté le dirigeant marseillais.



Edit Ari : Message suivant de Nicolcho déplacé dans le topic "Le plan Lépreux..."
sylvain
L'Equipe.fr

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La justice contre l'interdiction du Parc


Le tribunal administratif de Marseille, saisi en référé, a suspendu jeudi la décision de la LFP d'interdire l'accès du Parc des Princes aux supporters de l'OM, pour des raisons de sécurité, lors de la rencontre de Championnat programmée le 7 novembre prochain (12e journée).
«L'exécution de la décision de la Commission des compétitions de la LFP (...) est suspendue en tant qu'elle porte fermeture de l'espace visiteurs du Parc des Princes aux supporters marseillais », écrit le tribunal dans son ordonnance. Les neuf groupes de supporteurs de l'OM avaient plaidé jeudi matin, dans une action commune. Par la voix de leur représentant, Me Olivier Grimaldi, ils avaient dénoncé le fonctionnement de la LFP «qui ne prend pas de décision en droit, mais en appelant ses membres au téléphone».
Cette ordonnance intervient à la veille d'une réunion de la COC, sommée par la commission d'appel de la LFP de revoir sa copie en entendant cette fois les dirigeants des deux clubs. Supporters et dirigeants marseillais ont répété depuis le début que la mesure de la COC n'avait fait l'objet d'aucune concertation, et réclament le quota maximal de 2000 places, que la COC peut cependant moduler pour des raisons de sécurité. (avec AFP)
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