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Golazo
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Paris, l'étoffe d'un champion ?

Après la défaite face à l'OM ce week-end (1-3), le PSG a montré ses limites face aux grosses écuries du championnat. Et pourtant, s'il veut conserver sa place sur le podium, voire même récupérer le titre de champion de France, il lui faudra gérer au mieux la fin de saison.

Les joueurs du PSG sont parfois apparus abattus après la défaite face à l'Olympique de Marseille ce week-end (1-3). Mais les Franciliens n'ont pas l'intention de baisser les bras pour autant. Il faut dire que rien n'est perdu pour le PSG. Que ce soit pour la Ligue des champions ou pour le titre. Troisièmes avec seulement une longueur de retard sur l'OL et à égalité de points avec l'OM, les hommes de Paul Le Guen sont toujours dans la lutte. "Ce soir, nous prenons un coup derrière la tête mais nous allons nous relever. Ce n’est pas agréable mais on va faire face" assurait l'entraîneur parisien après la rencontre. Et le capitaine de l'équipe, Claude Makelele de rajouter. "Nous sommes dans la course, on est encore là. Il faut réagir comme nous avons pu le faire après Bordeaux."

Réagir immédiatement

Le PSG avait en effet réagi de la meilleure des manières après le camouflet subi dans le Stade Chaban-Delmas (0-4). Quatre victoires et un nul qui lui avaient permis de croire à la première place du championnat. "Le plus important est de bien terminer le championnat et de rester dans le peloton de tête. Il y aura un sprint final dans lequel il faudra être présent. On va rencontrer des concurrents directs en championnat, il va falloir être très regroupés et solidaires entre nous afin de retrouver notre solidité défensive. Ce sera la clé de cette fin de saison" continue Claude Makelele. Il est vrai que le PSG a l'occasion de prendre des points à ses adversaires directs, notamment à l'Olympique Lyonnais qu'il rencontrera le 26 avril prochain. Lille, Rennes ou Toulouse se présenteront également sur le chemin francilien et pourraient donc lâcher prise.

Mais l'inverse est bien entendu tout à fait possible et ce calendrier pourrait s'avérer être à double-tranchant. Car depuis le début de la saison, et surtout depuis le début de l'année 2009, les Parisiens ont montré qu'ils avaient du mal contre les gros. Marseille et Bordeaux en sont les illustrations parfaites. Plus tôt, Toulouse ou Rennes avaient profité de ces difficultés pour prendre des points essentiels dans la course au podium. De la façon dont il parviendra à gérer les dix derniers matchs de la saison dépendra donc le sort de Paris. Quoiqu'il arrive, pour être champion, il lui faut assurer sa domination sur n'importe quelle équipe, grosses ou petites. S'il n'y parvient pas, c'est bien que d'autres formations méritent plus que lui le titre de champion de France. Et dans cette optique, Lyon, Marseille, Bordeaux ou même Toulouse et Lille ne se priveront pas pour lui démontrer, même si l'OL et l'OM notamment, ne disposent pas d'un calendrier plus facile. Au contraire...

aleksandre08
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Paris doit-il sacrifier l’Europe ?

Les Parisiens sont fatigués. A l’image de Ceará, Armand et Rothen, trois joueurs énormément sollicités depuis le début de la saison, le PSG marque le pas physiquement et a de plus en plus de mal à digérer l’accumulation des matchs. Or, après la défaite à domicile face à Marseille (3-1), la rencontre à Toulouse, dimanche, devient capitale.

En deux journées, le PSG pourrait décrocher de la course au titre et voir revenir des concurrents sérieux à la Ligue des champions.
Comme le répète Paul Le Guen, « le championnat reste la compétition de base », mais ses joueurs sont extrêmement motivés par la Coupe de l’UEFA. Il n’est donc pas question de faire l’impasse, au sens premier du terme, sur le match retour face à Braga demain soir. Ce n’est d’ailleurs pas l’option retenue par Paul Le Guen lui-même. Tous les cadres figurent dans le groupe de dix-huit joueurs, qui s’envole ce matin vers le Portugal. Malgré quelques retouches (Kezman, Pancrate, Chantôme et Traoré devraient être titulaires), l’équipe aura fière allure, même si, comme d’habitude, Makelele et Giuly ne devraient pas être alignés d’entrée.

Une question d’image
Paul Le Guen ne possède pas une grande marge de manoeuvre et (au moins) la moitié de ses joueurs enchaînera trois jours plus tard au Stadium. L’équation n’est pas simple, puisqu’il s’agit de gérer le court et le moyen terme. Et tous les supporteurs espèrent voir le PSG se qualifier à Braga. C’est important pour l’image du club et la dynamique au sein du groupe. Mais, en cas de qualification, le calendrier du mois d’avril, assez léger, se remplirait d’un coup et Paris jouerait les quarts de finale avant son déplacement à Lille (11 avril) et la réception du Havre (18 avril). En début de saison, les Parisiens ont très bien géré les quatre tableaux. Mais, avec la fatigue et le sprint final en L 1, la Coupe de l’UEFA ressemble à un boulet de plus en plus lourd. Et à courir deux lièvres à la fois…


POUR
Se concentrer sur le championnat

Il faut prendre Paul Le Guen au mot. A dix journées de son terme, la L 1 est plus que jamais la priorité des Parisiens. Alors que le club de la capitale vise une place en Ligue des champions et que le titre national est à portée de fusil, inutile de dilapider ses forces dans une compétition secondaire. Qui se souvient quelle équipe a remporté la Coupe de l’UEFA l’an passé ? Les spécialistes… et encore pas tous.

Le Guen ne cesse de répéter que le PSG ne possède que peu de marge. Pourquoi la réduire encore en ajoutant des matchs sans grand intérêt ? Les grands clubs l’ont compris et, comme l’AC Milan, ont délibérément négligé cette compétition.
Quant à l’idée de donner du temps de jeu aux doublures, elle n’a plus de sens quand, à dix journées de la fin, on peut être un champion. Cette ambition permet de souder un collectif qui, de toute façon, n’a plus besoin de cela pour avancer groupé. Et n’évoquons même pas l’argument financier. En 2007, le FC Séville n’avait perçu que 2,5 M€ pour sa victoire en Coupe de l’UEFA.


CONTRE
L’équipe peut jouer deux compétitions

Le PSG a prouvé cette saison qu’il pouvait jouer sur plusieurs tableaux, malgré un effectif qualitativement et quantitativement juste. Son parcours dans les différentes compétitions plaide en sa faveur et valide les choix de Paul Le Guen, qui n’a pas hésité à faire tourner son onze titulaire dans la mesure du possible (surtout en Coupe de l’UEFA) afin de préserver ses forces pour la L 1.

On pense à la semaine d’octobre 2008 où les Parisiens avaient chuté à Schalke 04 (3-1) en phase de poule européenne avant de s’imposer trois jours plus tard à Marseille (4-2).
Aujourd’hui, Paris, troisième à un point du leader lyonnais, est bien positionné en championnat et reste en passe de décrocher, demain, un billet pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA. Ce qui n’est pas rien pour un club français. Et s’il a été éliminé des deux coupes nationales, il faut relativiser ces échecs. Il y a, certes, eu le couac de Rodez (1-0) en 8 e de finale de Coupe de France. Mais en Coupe de la Ligue, il n’a chuté que face à Bordeaux (3-0) en demi-finale.


Le parisien
Slip
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Et si LeGuen remplaçait Gerets ? rolleyes.gif

A Marseille, même si on préférerait ne pas y penser, on prépare déjà l'après Eric Gerets. Un départ de l'entraîneur belge n'étant pas exclu en fin de saison, l'OM travaille à établir une short-list de successeurs potentiels sur laquelle figureraient Elie Baup, Didier Deschamps, Bruno Metsu et, info du jour estampillée L'Equipe, Paul Le Guen. Selon le quotidien, son nom aurait été évoqué cet hiver, et le directeur sportif du club phocéen, José Anigo, aurait sondé l'entraîneur du PSG, dont le contrat se termine le 30 juin, sur ses intentions. L'ancien coach de l'OL n'aurait fourni aucune réponse précise, mais n'aurait pas non plus fermé la porte à la perspective de débarquer dans le Sud.

En marge de PSG-OM, Anigo s'est également entretenu plusieurs minutes avec l'adjoint de Le Guen, Yves Colleu. S'il avait déjà été démarché en janvier 2007 quand il fallait remplacer Albert Emon, l'entraîneur parisien a démenti tout contact avec l'OM mardi. Une chose semble sûre : Le Guen s'éloignerait de plus en plus d'une prolongation de contrat dans la capitale. Et, deux ans et demi après son échec aux Glasgow Rangers, penserait également à renouveler l'expérience à l'étranger. L'Atletico Madrid, dans cette hypothèse, aurait ses faveurs.

lequipe.fr
Boulick
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L’OM pense à Le Guen

Marseille aurait sondé l’entraîneur du PSG pour la saison prochaine. En fin de contrat à Paris, Paul Le Guen semble pencher pour un départ.

À MARSEILLE, on n’exclut rien, à l’approche du printemps. On n’écarte pas, notamment, l’hypothèse d’un départ d’Éric Gerets en fin de saison, au terme de son contrat d’entraîneur. On n’estime pas farfelu le cas de figure qui verrait le Belge refaire ses valises (voir ci-dessous), et ce, même si l’OM devait finir champion de France ou vainqueur de la Coupe de l’UEFA.
Alors, parce qu’il faut bien se préparer à tout, et notamment anticiper sur un éventuel départ à l’étranger de Gerets, pressenti en Allemagne, l’OM a déjà établi une « short-list » de successeurs potentiels. Parmi eux,même si Marseille privilégie une piste à l’étranger, figurerait le nom d’Élie Baup, qui tente de sauver Nantes de la relégation. Didier Deschamps, lui, a pu être proposé ces derniers mois à l’OM, mais le club, pour diverses raisons, n’a jamais paru déterminé à approfondir cette piste. Quant à l’hypothèse Bruno Metsu, proche de Pape Diouf, elle semble désormais difficilement concevable au regard de son contrat de sélectionneur du Qatar, jusqu’en 2010.
Dans les coulisses du club marseillais, un nom a resurgi cet hiver, dans le plus grand secret. Et pas n’importe quel nom: celui de Paul Le Guen... Il y a plusieurs semaines, José Anigo a déjà établi un contact avec l’entraîneur du PSG pour le sonder sur ses intentions, lui dont le contrat à Paris expire le 30 juin prochain. Le Guen n’aurait pas donné une température précise, mais il n’aurait fermé la porte à aucune perspective. À ses yeux, l’OM est un grand club et il
trouverait alléchante la perspective d’y travailler, après avoir goûté à Lyon et au PSG.
Entre le directeur sportif marseillais et l’entraîneur parisien, le courant est toujours bien passé, au-delà de leurs personnalités qui, en apparence du moins, peuvent sembler antinomiques. Début janvier 2007, Anigo avait déjà sollicité Le Guen, qui venait de démissionner des Glasgow Rangers. Au cours de ses discussions avec l’OM, qui envisageait à l’époque de remplacer Albert Émon, le Breton s’était montré particulièrement à l’écoute, même s’il signera au PSG quelques jours plus tard. Son profil plaît également à Pape Diouf. Le président de l’OM estimerait que son club n’a pas forcément besoin d’un entraîneur exubérant. Au contraire, à la limite. Dimanche, au Parc des Princes, en marge du clasico, José Anigo s’est entretenu plusieurs minutes avec Yves Colleu, l’adjoint de Paul Le Guen. L’idée d’une collaboration future aurait meublé une partie de la conversation. Marseille, donc, pense fortement à Le Guen. Et Le Guen ne serait pas insensible à Marseille, même si l’intéressé, hier, démentait tout contact récent avec le rival du sud.

La tentation de l’Atletico

L’écho qui s’est échappé de ces échanges confirme une tendance : Paul Le Guen est à l’écoute. En cette fin d’hiver, il semble même s’éloigner de plus en plus d’une prolongation de contrat... que le PSG ne lui a toujours pas proposée concrètement (voir ci-dessous). Dans l’hypothèse d’un départ, Marseille est un dossier qu’il prendrait en considération, même s’il sera probablement amené à soupeser les risques en termes d’image, lui dont le nom est étroitement associé au PSG : avec 343 matches officiels, il est le troisième joueur à avoir le plus souvent porté le maillot parisien après Safet Susic (344) et Jean-Marc Pilorget (435). Sans posséder le côté emblématique
d’un Luis Fernandez, il entretient avec Paris un lien historique, incomparable avec les situations de Lucien Leduc et Tomislav Ivic, les seuls entraîneurs à avoir déjà exercé au sein des deux clubs.
En l’état de sa réflexion, Le Guen se révèle aujourd’hui un peu plus tenté par un nouveau départ à l’étranger, deux ans et demi après son échec écossais. À Istanbul, Fenerbahçe est disposé à lui dérouler le tapis rouge pour lui confier les clés d’une équipe à la tête de laquelle Luis Aragones, l’ancien sélectionneur de l’Espagne sacrée championne d’Europe en juin 2008, effectue une saison grisâtre, à la quatrième place du Championnat de Turquie. Mais Le Guen ne montre pas un intérêt colossal à l’idée de rejoindre l’ancien club de Nicolas Anelka. S’il est aujourd’hui un nom qui semble retenir l’attention de l’entraîneur du PSG, c’est celui de l’Atletico Madrid. Comme Marseille, c’est un club qui l’a déjà approché par le passé. La découverte de l’Espagne pourrait l’attirer, surtout à la tête d’un des clubs historiques de la Liga, toujours en course pour une qualification pour la prochaine Ligue des champions. C’est une tentation à ne pas négliger. Pas moins que la piste marseillaise : trois jours après le choc du Parc, et à l’amorce d’un sprint brûlant en Championnat, le clasico pourrait bientôt se déplacer en coulisses.

JÉRÔME TOUBOUL

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Tout sauf tranquille

Paul Le Guen, qui dément tout contact avec l’OM, a pourtant un quotidien compliqué au PSG.

PAUL LEGUEN était à l’entraînement au Camp des Loges hier après-midi. Un refuge, quelques heures par semaine,loin des luttes de pouvoir dans un club ultra médiatisé… Mais, quand, vers 17 h 30 hier, nous lui avons demandé s’il avait été contacté récemment par l’Olympique de Marseille, la réalité du PSG lui est revenue en pleine face. « C’est totalement faux. Vraiment totalement faux », a-t-il répondu, interloqué. Dépité aussi qu’à l’heure où son équipe doit digérer une défaite à domicile d’importance – contre l’OM justement (1-3) – avant d’aborder deux matches compliqués – à Braga demain en Coupe de l’UEFA et à Toulouse dimanche en Championnat –, une telle information circule. Même si, depuis dimanche soir, à la vue de quelques visages narquois – les mêmes qu’au lendemain de la défaite (1-3 a.p.) en Coupe de France à Rodez –, il se doutait bien qu’il n’était pas à l’abri d’une telle « bombe »…
On a beau insister, Le Guen ne veut jamais faire état de ses « ennemis » potentiels au sein du club. Ils sont pourtant identifiés : entre autres, Alain Roche au recrutement, Bruno Skropeta, le directeur de communication installé par Charles Villeneuve et toujours présent… Ce dernier, lors de l’affaire Kezman, s’était ainsi surtout soucié de
gérer la défense du joueur sur les ondes plutôt que celle du club, au grand dam de Le Guen. Alain Cayzac, l’ancien président du club, toujours influent au conseil d’administration, lui reproche aussi de l’avoir lâché lors de son éviction en mai dernier et a juré sa perte.
L’entraîneur parisien sait bien que la simple idée d’un contact avec l’OM, même fermement démenti – il assure aussi ne pas avoir discuté avec José Anigo dimanche au Parc – distillera le doute dans l’esprit de certains. Le problème, c’est qu’il ne s’est jamais lancé dans une déclaration d’amour enflammée pour son club, à la Luis Fernandez par exemple. On ne le verra pas plus embrasser goulûment un écusson sur un maillot. Et peu de gens connaissent aussi son investissement pour « son club » au-delà du seul travail auprès des pros. Il s’est battu pour améliorer l’efficacité du centre d’entraînement les années passées sans savoir s’il en verrait l’inauguration. Il a cautionné les consignes présidentielles en matière budgétaire, quitte à rater un joueur et à endurer publiquement les critiques. Il tait envers et contre tout les tourments de son vestiaire pour ne pas alimenter les dîners en ville et les colonnes des journaux…

Pas d’urgence à discuter de son avenir.

Il n’abreuve pas davantage son président, Sébastien Bazin, de coups de fil pour se faire bien voir ou au moindre souci. Celui-ci d’ailleurs s’en étonne parfois. Récemment, il lui a encore proposé de discuter de son avenir, Le Guen a répondu qu’il n’y avait pas d’urgence. Il est lucide : à Paris, on a beau être, à la surprise générale, troisième en mars, seuls comptent les résultats finaux. Et, s’il rêve d’aider à la construction d’un grand Paris, solaire mais pas bling-bling, professionnel dans toutes ses lignes, il lui arrive aussi de se demander très sérieusement si ces conditions seront réunies un jour au PSG. Seul point positif dans l’affaire du jour : l’intérêt réel ou supposé d’un grand club n’est jamais négligeable.
Ça montre peut-être que Paul Le Guen a su, ces dernières années, tenir la barre en pleine crise mais aussi raison
garder en pleine euphorie, en restant discret et fidèle à ses idées. De quoi séduire quelques présidents…

FRÉDÉRIQUE GALAMETZ

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Les stats de Le Guen à Paris

Depuis le 15 janvier 2007, toutes compétitions confondues (Ligue 1, Coupe de France, Coupe de la Ligue, Coupe de l’UEFA).
129 matches
62 Victoires
30 Nuls
37 Défaites
Buts pour : 171
Buts contre : 123
1,3 but marqué/match
Nombre de joueurs utilisés en L1 : 34

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BRAGA - PARIS-SG

BRAGA - Soucis en attaque

Les attaquants César Peixoto et Paulo César n’ont pas pris part aux deux dernières séances d’entraînement du SC Braga et sont incertains pour la réception du PSG (aller 0-0). Ils souffrent de contusions musculaires à la cuisse droite. 20 000 spectateurs sont espérés au Stade Axa. – M. Q.
L’équipe probable : Eduardo – João Pereira, Rodrigues, Leone, Evaldo – Vandinho – Alan, Luís Aguiar, César Peixoto – Renteria, Jorginho.

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PARIS-SG - Landreau titulaire, les jeunes à la maison

Les Parisiens s’envolent pour le Portugal ce matin. Paul Le Guen a choisi un groupe de dix-huit joueurs, sans aucune surprise. Il laisse les jeunes à la maison (Partouche, Maurice, Barrada).
Expulsé contre Marseille (1-3) et suspendu dimanche prochain à Toulouse, Zoumana Camara participera au voyage. Il jouera vraisemblablement, tout comme Landreau (sur le banc à l’aller). Pour le reste de l’équipe, difficile au vu de la séance qui s’est tenue hier de se faire une idée. Les joueurs n’ont pas beaucoup travaillé, se contentant d’un léger footing et d’un tennis-ballon. – G. D.
L’équipe probable : Landreau – Traoré, Z. Camara, Sakho, Armand – Pancrate, Chantôme, Clément, Sessegnon – Kezman, Luyindula.

L'Equipe

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PSG EXPRESS

Hier. Séance légère : footing et tennis-ballon pour la majorité de l’effectif. Sakho et Luyindula, qui se ressent d’un coup reçu sur la cheville, ont couru puis sont rentrés aux soins.

Aujourd’hui. Départ en matinée pour Braga.

Infirmerie
. Arnaud et Bourillon (convalescents).

Suspendus. Camara (Toulouse - PSG, 29 e journée), Rothen (PSG - Nice, 30 e journée).

Rendez-vous
. Braga (Por) - PSG, 8 e de finale retour de la Coupe de l’UEFA, demain, 21 h 30 (Canal + Sport).

Le groupe pour Braga : Landreau, Edel, Ceará, Mabiala, Camara, Traoré, Sakho, Armand, Makelele, Sessegnon, Clément, Chantôme, Rothen, Giuly, Pancrate, Hoarau, Luyindula, Kezman.

Le Parisien
aleksandre08
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Arnaud en a bavé

Sa saison n'est pas «blanche» comme le reconnaît Paul Le Guen puisqu'il a inscrit un but le 18 octobre 2008 contre Lorient (3-2) mais Loris Arnaud n'aurait pas imaginé vivre une telle saison. Le Parisien est sur le retour, lui qui trépigne à l'idée de retrouver ses partenaires à l'entraînement. «Quand je les vois, ça me fait envie. J'ai été bien opéré, j'ai fait beaucoup de soins ici et à Clairefontaine, beaucoup de renforcement musculaire. On doit faire le point avec le médical mais on est en avance et je devrais reprendre début avril ou avant

Blessé contre Schalke 04 au genou droit, une grave entorse, lors de la première journée des phases de poules, Loris Arnaud a rongé son frein et avoue qu'il en a bavé. «Ca fait cinq mois depuis l'opération, c'est long ! Ca a été très difficile au début, j'ai été plâtré cinq semaines, je ne sortais pas de chez moi, je tournais en rond. Je n'avais pas le moral. Après, ça allait mieux, je pouvais bouger plus mais c'est vraiment long !». Loris aura eu le temps d'inscrire son but contre Lorient lors d'un match où il est rentré à cinq minutes de la fin. «Ce but, c'est une mince consolation. J'aurai bien aimé participer à cette saison mais je m'associe en même temps à mes coéquipiers. C'est une belle saison et c'est serré, les cinq premières équipes peuvent prétendre au titre».

Alors que ses équipiers sont actuellement au Portugal où ils affrontent Braga jeudi soir en huitièmes de finale retour de la Coupe de l'UEFA, Loris Arnaud poursuit les soins. Mais le terrain est dans sa ligne de mire.


L'equipe
NeiBaF
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Paris veut répéter l'histoire

Alors que les statistiques ne plaident pas en faveur du Paris-SG, qui possède seulement 33% de chance de se qualifier après avoir fait 0-0 à domicile à l'aller face au Sporting Braga en huitièmes de finale de la C3, le club de la capitale veut répéter l'histoire.


En décembre 1992, Paris était allé se qualifier à Anderlecht en arrachant un nul (1-1) après le même score au Parc. Le PSG avait renouvelé cette performance en mars 1997, lorsqu'il s'était imposé chez l'AEK Athènes (3-0, triplé de Patrice Loko). Enfin, lors de la saison 2001-2002, Paris menait 1-0 en prolongation grâce à un but d'Aloisio à Bucarest, mais une panne de courant dans le stade avait donné la victoire aux Français sur tapis vert (3-0).

Ce jeudi (21h30) à Braga, les hommes de Paul Le Guen veulent ajouter une quatrième qualification dans leur histoire en pareille circonstance. Quatrième de la Superliga, le club portugais possède la meilleure défense du Championnat à domicile (six buts encaissés en douze réceptions) et ne s'est incliné qu'à trois reprises dans son Municipal. Le Standard de Liège, Portsmouth et même le grand Milan AC (qui n'a gagné que 1-0 à San Siro) ont eu du fil à retordre avec les Lusitaniens. Cependant, ils ne préparent pas cette rencontre sous les meilleurs auspices. Les hommes de Jorge Jesus sont très fatigués en cette fin de saison et restent sur deux nuls consécutifs en Championnat. Contre Paris, César Peixoto (lésion musculaire) sera absent. L'ancien de Porto a rejoint Meyong, Moisés et Paulo Jorge à l'infirmerie.

Le PSG mené par Sessegnon

Ce match est coincé entre le classique de la L1 qui a été perdu dimanche par le PSG contre Marseille (1-3) et un rendez-vous crucial prévu le week-end prochain face à Toulouse. Ainsi, Paul Le Guen devrait faire tourner son effectif en laissant Makelele, Rothen, Hoarau et Giuly au repos, comme cela a souvent été le cas en C3. Après avoir purgé trois matches de suspension en L1, Stéphane Sessegnon sera de retour parmi les titulaires qui compteront aussi sur ''Papus'' Camara (suspendu dimanche contre le TFC) et Mickaël Landreau (non titulaire à l'aller).

Une incertitude plane en défense centrale puisque Mamadou Sakho a été touché contre l'OM et boite bas. C'est Traoré qui pourrait le remplacer dans l'axe. Eliminé de la Coupe de la Ligue et de la Coupe de France, Paris n'a plus que deux compétitions à jouer. Le PSG peut-il les mener à bien de front ? Ou vaut-il mieux laisser filer l'UEFA, comme l'a fait l'AC Milan, pour se concentrer sur une qualification directe en C1 voire le titre de L1 ? C'est le dilemme des Parisiens.

Les équipes probables :
SPORTING BRAGA :
Eduardo - Joao Pereira, Rodrigues, Leone, Evaldo - Vandinho - Alan, Luis Aguiar, Paulo César - Renteria, Jorginho
PARIS-SG : Landreau - Traoré (ou Ceara), Camara, Sakho (ou Traoré), Armand - Pancrate, Chantôme, Clément, Sessegnon - Luyindula, Kezman


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Le Guen ne connaît pas son futur

Il a été demandé à Paul Le Guen, à Braga, s'il savait ce qu'il ferait la saison prochaine. Et, alors que cette question intervenait quelques heures après l'article consacré dans L'Equipe à l'intérêt de l'OM pour son profil, il a simplement répondu : «Non». L'ex-entraîneur de Lyon est en fin de contrat au Paris-SG et n'a engagé aucune discussion pour prolonger.


«Je n'ai aucun commentaire à faire, avait d'abord dit l'entraîneur du PSG quand il a été interrogé sur le sujet. J'ai déjà dit ce que j'avais à dire, ça suffit.» Dans L'Equipe, il avait assuré le matin même sur un lien avec l'OM : «C'est totalement faux. Vraiment totalement faux». Durant la conférence de presse, il a aussi préféré en sourire. Le Guen a été obligé de fermer son portable qui sonnait. «Ce n'est pas Anigo», a-t-il immédiatement enchaîné.

A la question de savoir si cette affaire pouvait le toucher, Le Guen a répondu: «Moi personnellement, pas du tout. Ce sont surtout mes proches qui ont été un peu surpris...» Ses joueurs ? «Ils ont l'habitude de lire et d'écouter avec le recul nécessaire»

L'Equipe
aleksandre08
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Coupe de l’UEFA (8es de finale retour)
Paris joue les outsiders

Si le cœur lui en dit, Paul Le Guen pourra visiter ce matin quelques-unes des cinquante églises éparpillées dans les rues de Braga, berceau du catholicisme au Portugal. Peut-être pourrait-il aussi allumer quelques cierges pour le salut de son équipe. Car ce déplacement n’a rien d’une formalité. Après le nul concédé sur sa pelouse la semaine dernière (0-0), le PSG n’a pas d’autre choix que de gagner ou au moins d’arracher un nul avec des buts.

Sauf à attendre l’improbable séance des tirs au but…

Une élimination ferait désordre

Le tout face à une équipe portugaise, certes elle aussi fatiguée par l’enchaînement des matchs, mais qui rêve de réaliser l’exploit, atteindre pour la première fois de son histoire les quarts de finale d’une compétition européenne. Hier, au moment de la traditionnelle conférence de presse, Paul Le Guen a d’ailleurs affiché un profil bas et a volontairement inscrit son équipe au rang d’outsider. « Vu le résultat du match aller, Braga est en position favorable », a tranché l’entraîneur parisien. Un statut pas vraiment justifié au regard des forces en présence. La formation dirigée par Jorge Jesus, 4 e du championnat portugais, n’a ni le prestige, ni l’effectif, ni le budget de Paris… Et c’est peut-être bien là le piège. Dès que l’équipe parisienne est attendue, elle déçoit souvent, comme à Rodez, en Coupe de France (défaite 3-1). En revanche, elle ne réussit jamais aussi bien que lorsqu’elle est en position d’outsider. Ses victoires contre Bordeaux, Marseille, Lyon lors de la phase aller du championnat, ou encore le 4-0 contre Twente ou le 2-0 contre Wolfsburg en UEFA, sont autant d’exemples.
Surtout, une élimination ce soir, quatre jours après la défaite face à Marseille (3-1), et soixante-douze heures avant un déplacement à Toulouse, ferait désordre. « Ce serait en effet très dommageable », a reconnu l’entraîneur parisien au moment où son téléphone portable s’est mis à sonner dans sa poche.
« Ne vous inquiétez pas, ce n’est pas José Anigo », a-t-il lancé à l’assemblée, rejetant d’un trait d’humour les rumeurs fantaisistes qui l’envoient à Marseille pour la saison prochaine. Paul Le Guen s’est refusé à s’étendre plus longuement sur son cas personnel, estimant que son groupe saurait faire la part des choses à la veille de deux matchs décisifs pour l’avenir du club.

LES EQUIPES
BRAGA - PSG
Ce soir (21 h 30, heure française sur Canal + Sport) au stade Axa.
Arbitre : M. Thomson (Eco)
Braga : Eduardo - Joao Pereira, Rodriguez, Leone (ou Frechaut), Evaldo - Cesae Peixoto, Vandinho (cap), Aguiar, Alan - Renteria, Paulo Cesar.
PSG : Landreau - Traoré, Camara, Sakho, Armand (cap) - Chantôme, Clément - Pancrate, Sessegnon, Rothen - Luyindula.




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Le Portugal ne leur réussit pas

Le PSG n’est jamais très à l’aise en déplacement au Portugal. En trois matchs là-bas, son bilan est négatif : deux défaites et un nul, avec un but pour et quatre contre. A l’occasion des deux seules confrontations en match aller-retour, sanctionnées par une élimination en Coupe de l’UEFA (face à Boavista et Benfica), Paris ne s’est jamais qualifié pour le tour suivant.

En revanche, en match de poules de Ligue des champions en 2004-2005, contre le FC Porto, les Parisiens avaient gagné au Parc (2-0) et accroché le nul à Porto (0-0).



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A Braga, le PSG fait parler Braga

Adoré par certains, détesté par d’autres, le PSG ne laisse pas indifférent à Braga. Ce soir, son stade, d’une capacité de 30 000 places, devrait ainsi attirer plus de 15 000 spectateurs, l’affluence moyenne étant de 12 000. Les journalistes portugais se sont également déplacés en masse. Au point de provoquer cette remarque de l’entraîneur local, Jorge Jesus : « C’est pour nous, ou pour le PSG que vous êtes venus si nombreux ? »
« Braga n’est pas aussi connu que Benfica, Porto ou le Sporting.

Et pourtant, depuis quelques jours, y compris chez ceux qui ne sont pas de vrais supporteurs, on ne parle que de ce match, raconte Manuel Barros, le gérant d’un bar dans le centre-ville. Le PSG et le Portugal ont toujours eu beaucoup de liens. C’est certainement le club étranger le plus connu ici. Il y a Artur Jorge, Hugo Leal (NDLR : qui a aussi joué à Braga), Pauleta, poursuit-il. Et puis, beaucoup de Portugais en France sont des supporteurs de Paris. Mon neveu par exemple est à tous les matchs au Parc. On est d’ailleurs fâchés parce qu’il veut une victoire parisienne alors qu’il est né ici ! »

Des Portugais achètent des maillots parisiens

Accoudé au bar, Francisco, fervent supporteur de Benfica, s’énerve subitement. « Je ne comprends pas pourquoi chez nous, on aime tant Paris. Pauleta n’a jamais rien fait pour le Portugal. Je serai bien content quand on les aura battus. Il y a deux ans, Benfica avait déjà sorti Paris (NDLR : en 8e de finale de la Coupe de l’UEFA) », rappelle-t-il. Plus bas, dans un magasin de sport d’une rue piétonne, les maillots à l’effigie du Sporting Club de Braga sont bien en évidence. Dans un coin de la boutique, on aperçoit quelques tuniques parisiennes. « Lundi, j’en ai vendu deux, précise le patron. Les acheteurs étaient des jeunes Portugais. Ils ont vécu en France et sont, depuis, revenus au pays. »
Ce soir, le PSG pourra compter sur le soutien de 200 à 300 supporteurs parisiens. Les 14 000 autres spectateurs seront dévoués à Braga. « C’est super de recevoir le PSG chez nous. J’ai toujours aimé ce club du temps où j’étais en France, affirme Paulo Soares, qui sera présent ce soir au stade. Je suis très content qu’ils s’en sortent bien cette année en championnat. Mais là, même si je suis plutôt un supporteur de Porto, je serai à fond derrière ma ville. »




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La récupération physique, un enjeu majeur

Comment récupérer au mieux ? Cette question récurrente taraude les méninges de Paul Le Guen et de son staff à quelques jours d’un déplacement capital, dimanche à Toulouse. A cette occasion, le PSG jouera son 7 e match depuis le 1er mars et la victoire face à Nancy (4-1). Soit en moyenne une rencontre tous les trois jours. Pour reposer les organismes, les Parisiens ont décidé de modifier quelque peu leurs habitudes et de rejoindre Toulouse le matin du match.


D’ordinaire, les équipes professionnelles arrivent la veille de la rencontre et prennent leurs quartiers dans un hôtel pour la traditionnelle mise au vert. Cette option d’un départ le jour du match avait déjà été envisagée ces dernières semaines, notamment lors du déplacement à Rodez en Coupe de France. Mais elle avait été abandonnée en raison de l’horaire des matchs, souvent programmés en fin d’après-midi. Cette fois-ci, le duel au sommet de cette 29 e journée aura lieu à 21 heures. Les Parisiens disposent donc de suffisamment de temps pour voyager puis se reposer avant la rencontre.
Samedi, les Parisiens auront donc une journée complète pour se régénérer. Ça n’a rien d’un luxe, puisque leur retour de Braga est seulement programmé demain entre 4 heures et 5 heures du matin. En conséquence, le traditionnel décrassage s’effectuera, lui, dans l’après-midi.



Le Parisien
Cocote
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Le titre trop cher pour Paris ?

Limité financièrement, le PSG tenterait de revoir à la baisse les primes promises aux joueurs s’ils devenaient champions de France…

LE PROBLÈME, PARFOIS, avec l’inimaginable,c’est lorsqu’il devient imaginable. Solidement ancré dans le haut du classement de la L 1, le PSG se retrouve face à un horizon aussi exaltant sportivement… qu’embarrassant financièrement : le titre de champion de France.

Du côté des dirigeants parisiens, cette perspective provoque paradoxalement une petite inquiétude. Si Paris mettait fin cette année au règne lyonnais, comment payer les primes promises aux joueurs dans cette éventualité ? Négociée en début de saison, une enveloppe globale de 4,5M d'euros doit être distribuée dans l’hypothèse où Paris remporterait le Championnat pour la première fois depuis quinze ans. Grosso modo, un peu moins de 200 000 euros par joueur. Un montant de prime qui n’a rien d’exorbitant comparé aux pratiques des « gros » clubs français, et qui correspond environ à quatre fois ce que le PSG a pris l’habitude de verser, ces dernières années, aux joueurs pour leurs victoires en Coupe de France ou de la Ligue.

Problème : quand le club a consenti ce montant de prime l’été dernier, il ne concevait probablement pas une seconde que l’équipe se situerait aujourd’hui si près du titre, elle qui venait de sauver sa peau en L 1 in extremis lors du Championnat précédent. Au mieux, Paris s’attendait plutôt à finir entre la quatrième et la sixième place. Pour les rangs deux et trois, qui délivrent un billet pour la Ligue des champions, un pactole situé entre 3 et 3,5M d'euros aurait été négocié à l’époque.

Des « oublis » sur les feuilles de salaire

Neuf mois plus tard, les dirigeants du club cherchent à faire décroître les primes prévues dans le cas où le titre de champion serait remporté. Philippe Boindrieux, le directeur général du PSG, se serait déjà entretenu sur ce thème avec Claude Makelele, le capitaine, et Sylvain Armand, le vice-capitaine. Dans le vestiaire, la plupart des joueurs espèrent que leurs représentants sauront rester fermes. Dans le cas contraire, des crispations pourraient apparaître au sein d’un groupe où les disparités salariales ne sont pas négligeables. Pour les « bas » salaires,les primes ont toujours revêtu une importance certaine. Le mois dernier, certains joueurs auraient d’ailleurs signalé aux cadres du groupe quelques « oublis » sur leur feuille de salaire, sur laquellene figurait pas l’intégralité des primes liées au Championnat (3 000 euros par victoire).

Cette histoire des « primes du titre » ne manque pas de surprendre. Dans la dernière ligne droite d’une compétition, il est plus fréquent d’observer des dirigeants revoir les primes à la hausse pour jouer sur tous les ressorts possibles de motivation. Il est plus rare d’aborder cette période avec l’idée de réduire cette « carotte ». Et il est difficile de ne pas y déceler la confirmation que la situation financière du club reste dans le rouge.



lequipe

Edit Dub : J'ai refait toute la mise en page. Soignez svp la mise en page lorsque vous postez ici afin d'éviter que l'on repasse derrière. Merci
Noreaga
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Communiqué de presse

| 19/03/09 | 11:16

La direction du Paris Saint-Germain dément l’information publiée ce jour dans le quotidien l’Equipe dans un article intitulé « Le titre trop cher pour Paris ? ».

Non seulement, la Direction du Club n’est pas « embarrassée » de devoir payer des primes d’objectif mais elle serait au contraire particulièrement heureuse de le faire. Cela signifierait que le club aurait réalisé une belle performance sportive et donc économique.

Par ailleurs, le journaliste de l’Equipe semble être mal, ou peu informé, sur le modèle économique d’un club de football. En effet, la situation financière du PSG n’est pas « dans le rouge » et les rentrées financières (venant notamment des droits audiovisuels liés au classement), permettent justement de financer les primes négociées en début de saison.


PSG.fr
Biz Markie
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Foot - C3 - PSG - M.Sakho touché à la cheville
Blessé à la cheville ces derniers jours, Mamadou Sakho était incertain avant la rencontre face à Braga. Mais le jeune défenseur du PSG a finalement été aligné d'entrée de jeu. Suite à une intervention sur un adversaire, l'espoir français s'est de nouveau blessé au même endroit. Après avoir boité en fin de première mi-temps, il a finalement été remplacé à la mi-temps par Ceara. Le clan parisien était inquiet quant à la gravité de sa blessure.
NeiBaF
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Paris qualifié pour les quarts

Paris dit oui à l'Europe. Le PSG s'est qualifié ce soir pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA. Victorieux des Portugais de Braga (1-0), les Parisiens ont parfaitement réagi après leur défaite dimanche au Parc des Princes face à Marseille (1-3). De bon augure avant le délicat déplacement à Toulouse dimanche (21 heures), un rendez-vous capital dans la course à la qualification en Ligue des champions.

Pour faire souffler une partie des titulaires habituels, Paul Le Guen a fait tourner son effectif. Au coup d'envoi, Traoré joue à droite de la défense, Pancrate dans le couloir droit, Chantôme dans l'entrejeu et le duo Luyindula-Kezman est aligné en pointe. Un choix dangereux : le navire parisien tangue sévèrement en première période ! Si Chantôme côté parisien (34e) et Paulo Cesar côté portugais (14e) touchent la transversale, Braga tient la dragée haute au PSG. Une tête de Renteria (22e) et un coup franc enroulé au ras du poteau par Luis Aguiar (34e) font même se lever le public du stade Axa.

Hoarau décisif

En deuxième période, les assauts portugais bousculent l'édifice parisien même si Landreau n'est pas ultra sollicité. L'entrée en jeu de Hoarau à la place de Kezman est finalement déterminante. Sur un coup franc lointain de Chantôme, le gardien Eduardo rate complètement sa sortie. Seul au deuxième poteau, le Réunionnais hisse son 1,92 m dans le ciel de Braga pour piquer son ballon dans le but (1-0, 81e). Sans briller, Paris s'invite donc aux quarts de finale d'une coupe d'Europe pour la première fois depuis le printemps 1997. Cette année -là, le PSG avait poursuivi son parcours jusqu'en finale, battu par Barcelone sur un but de Ronaldo. De quoi donner des idées à un groupe qui en a tant manqué ce soir.


La fiche du match

But:
Paris SG:
Hoarau (81)

Avertissements:
Sporting Braga
: J. Pereira (10), André Leone (27)
Paris SG: Sakho (33), Armand (65)

Les équipes:
Sporting Braga:
Eduardo - J. Pereira, A. Rodriguez, André Leone, Evaldo - Alan (Marcio Mossoro 72), Vandinho (cap), Aguiar, Peixoto (Orlando Sa 84) - Paulo César (Jorginho 87), Renteria
Entraîneur: Jorge Jesus

Paris SG: Landreau - Sakho (Ceara 46), Z. Camara, S. Traoré, Armand (cap) - Pancrate (Mabiala 87), Chantôme, Clément, Sessegnon - Kezman (Hoarau 77), Luyindula
Entraîneur: Paul Le Guen

Le Parisien.fr
NeiBaF
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Paris n'entame pas ses réserves

Le Paris-SG a eu très peur de devoir puiser dans ses réserves à Braga mais il peut remercier Guillaume Hoarau qui a marqué le but victorieux (1-0). Une tête, rendue possible par une toile du portier adverse, qui a évité au club de la capitale de jouer une prolongation éreintante, et qui l'envoie surtout en quarts de finale de la C3. Pour la septième fois de son histoire, Paris fait partie du Top 8 d'une coupe d'Europe.


Il a fallu attendre la 81e, et l'entrée de l'enfant-roi, pour voir le tableau d'affichage bouger. Et pourtant, ce n'est pas comme si les deux équipes n'avaient pas essayé de marquer. Dès la 13e minute de jeu, Landreau a détourné une superbe frappe de Paulo César sur la barre. Un quart d'heure plus tard, c'est Clément Chantôme qui a trouvé le bois sur un superbe coup-franc enroulé. En toute fin de match, Luyindula a également fait trembler le poteau sur une frappe croisée du droit après un contre. Dans un match au niveau très correct, avec pas moins de 13 tirs au repos, Paris a tout de même passer le plus clair de son temps à défendre. Mais il l'a très bien fait lors du 50e match de l'histoire du club en C3 !

Le PSG a eu droit à quelques frissons sur des actions d'Aguiar (34e) ou de Renteria (48e). Mais il a montré une grosse solidité, devant un Landreau en bonne forme qui a sauvé par exemple l'égalisation des Portugais dans le temps additionnel. Paris se tourne désormais vers les quarts de finale, où il pourrait croiser la route de Marseille. Le PSG pense aussi et surtout à son match capital de dimanche contre Toulouse en Ligue 1. Une compétition qu'il considère comme plus importante que la Coupe de l'UEFA.

L'Equipe.fr
Dude
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Foot - C3 - PSG - Le Guen : «Du bien au moral»

L'entraîneur du Paris-SG, Paul Le Guen, a mis en avant la capacité de réaction de son équipe qui s'est qualifiée pour les quarts de la C3 en battant Braga (1-0) juste après sa déconvenue de L1 face à l'OM. «Ce n'est pas une surprise. Cette année, on a fait preuve de cette qualité de savoir réagir. On a perdu contre Marseille, mais on reste guidé par l'envie d'aller le plus loin possible en Coupe d'Europe, et de continuer en Championnat. On est qualifié, ça va faire du bien au moral», s'est-il rejoui. Mais le technicien ne veut pas que ses joueurs se relâchent. Pas encore tout du moins : «Après Toulouse, on pourra s'accorder une vrai période de récupération. Mais il est important de donner ce dernier coup de collier avant la trêve. Les joueurs savaient que ces deux rendez-vous (Braga et Toulouse) étaient importants. Le premier a été bien négocié.»

Sorti du banc pour marquer le but libérateur et envoyer le PSG en quarts, Guillaume Hoarau a clamé son amour pour la Coupe de l'UEFA : «C'est un coup parfait grâce à tout le groupe. On a pris le match par le bon bout. Tant mieux, on avance. Un quart de finale de Coupe d'Europe, cela ne se néglige pas.»

l'équipe.fr
aleksandre08
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UEFA: le PSG retrouve le sourire

Décidément, Paris a bel et bien le don de rebondir. Hier, les hommes de Paul Le Guen ont composté leur ticket pour les quarts de finale de la Coupe de l'UEFA en s'imposant à Braga (1-0) face à une équipe portugaise certes méritante mais qui a pêché par son manque de réalisme.

On disait les Parisiens fatigués, en bout de course. Les voilà qualifiés en Coupe d'Europe et troisièmes du championnat. « A un point de Lyon, précise Mickaël Landreau. C'est pas mal quand même. C'est même super vu l'effectif. » Et Le Guen de rajouter : « Ce soir (NDLR: hier soir), je suis un entraîneur content. Cela faisait longtemps qu'on n'avait pas atteint les quarts de finales d'une compétition européenne (NDLR : depuis 1997 en Coupe des Coupes). La fin de saison va être intéressante. »
Le PSG a donc évité le piège. A 72 heures du déplacement à Toulouse, un choc au sommet dans la lutte pour le titre, les Parisiens se sont remis sur de bons rails. Cette qualification n'efface pas la défaite concédée contre Marseille (3-1) dimanche dernier mais elle redonne le sourire. « Après l'OM, pendant deux jours, on a fait un peu la gueule, raconte Landreau. Cette victoire, elle fait du bien au moral, surtout avant Toulouse. »
Paris peut aussi se féliciter ce matin de la qualité de son recrutement. Plus que jamais, Guillaume Hoarau - trois buts en UEFA et quinze en L 1 cette saison -, décisif hier soir quatre minutes seulement après son entrée en jeu (1-0, 81e), apparaît comme l'homme providentiel du PSG. Raymond Domenech, le sélectionneur de l'équipe de France, qui a préféré appeler le Toulousain Gignac pour affronter la Lituanie, aura peut-être à le regretter.
Mais Paris doit-il vraiment se réjouir de cette qualification ? S'il reste encore le déplacement au Stadium pour clore cette série de sept matchs en trois semaines avant la trêve internationale, un constat s'impose déjà. Physiquement, les Parisiens sont à bout et peinent à enchaîner les rendez-vous. Les revers essuyés à Rodez en Coupe de France (3-1 a.p.) et contre Marseille en sont autant de preuves. Cette coupure sera donc la bienvenue avant de repartir en avril sur un rythme infernal (cinq matchs en deux semaines) alors que le sprint final pour le titre ne fera que débuter. « Si j'avais été à la place de Paul Le Guen, j'aurai balancé cette coupe de l'UEFA pour mieux me concentrer sur le championnat », affirmait hier Jorge Jesus, l'entraîneur portugais sous forme de boutade. On saura dans quelques semaines si Le Guen n'aurait pas mieux fait d'écouter ces conseils.


Le Parisien
Dubdadda
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Sessegnon : « On se méfie de Toulouse »


Stéphane Sessegnon est revenu sur la qualification du PSG à Braga avant d'aborder la prochaine étape des Parisiens dimanche soir à Toulouse.

Stéphane, après la défaite face à l’OM il fallait rebondir très vite. Vous y êtes parvenus.

« C’était important ! On a essayé de préparer au mieux ce match à Braga et la prochaine rencontre de championnat face à un concurrent direct, Toulouse. Nous avons franchi un premier obstacle maintenant il reste celui de dimanche qui sera difficile. On va se battre jusqu’au bout. »

Comment arrivez-vous à rebondir après ces défaites ?

« Si on pouvait éviter les défaites ce serait mieux ! Quand on est footballeur, on n’a pas le droit d’accepter l’accumulation de défaites, c’est ce qui nous motive. »

la qualification d’hier soir à Braga vous permet-elle de préparer au mieux possible le déplacement à Toulouse ?
« Oui je pense. On a eu l’opportunité de faire tourner l’effectif avec Claude Makelele, Ludo Giuly, Guillaume, qui entre et qui marque. Les joueurs qui n’ont pas joué seront prêts à jouer dimanche et ça va nous faire du bien. Toulouse a également joué en semaine en Coupe de France. Ce sera un bon match à jouer. »


Que pensez-vous de cette équipe de Toulouse ?

« C’est la surprise du championnat, un peu comme nous. Il n’y a pas à douter des qualités de cette équipe, on s’en méfie. Au match aller, nous avions perdu à domicile après une rencontre avec beaucoup d’intensité. Ils ont le meilleur buteur du championnat. A nous de montrer nos qualités pour battre cette équipe. »

C’est le dernier match avant de pouvoir souffler un peu…

« Oui, pour l’équipe ! Malheureusement pour moi, je suis en sélection (rires). Ça fait du bien au groupe de pouvoir couper un peu. Je reste positif et je pense que cette coupure nous fera du bien même si l’objectif est de rester au contact de ce trio de tête »


PSG.fr
Biz Markie
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Foot - C3 - Paris-SG - Le Guen sur ses gardes
Sur le papier, affronter le Dynamo Kiev en quart de finale de la Coupe de l'UEFA ne semble pas insurmontable. Mais à en croire Paul Le Guen, l'entraîneur du PSG, le tirage au sort n'est pas aussi aisé qu'il en a l'air. «Kiev, c'est un club très puissant, très performant, a rappelé le technicien breton sur le site Internet du club. Ils sont habitués aux derniers tours de Coupes d'Europe et jouent régulièrement la Ligue des champions. Leur équipe réunit beaucoup d'internationaux mais aussi beaucoup d'Espoirs.»

Une éventuelle demi-finale face à Marseille n'est donc pas acquise. Surtout que le PSG aura le désavantage de jouer son quart de finale aller au Parc des Princes. «Jouer le premier tour à domicile ce n'est pas ce que je préfère, regrette Le Guen. Je le regrette par rapport à notre public, parce qu'au match retour il peut toujours y avoir des émotions particulières, comme face à Twente.»

lequipe.fr
Lapinou
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Paris presque sans défense
Christophe Bérard | 21.03.2009, 07h00

Mamadou Sakho n’avait pas le coeur à rire hier. Accompagné du docteur Eric Rolland, le défenseur parisien boitait franchement : sa cheville droite n’est toujours pas remise de l’entorse survenue lors de PSG - Nancy (4-1) le 1 e r mars. Contre Braga jeudi, il a même dû quitter ses partenaires à la pause. « Je me suis fait une torsion », expliquait-il hier, avant de partir à l’hôpital passer des examens complémentaires qui ne se sont pas révélés rassurants.


La possibilité de le voir jouer demain soir à Toulouse est très faible. Sakho souffre vraiment de la cheville depuis deux jours et il paraît déraisonnable de l’aligner au Stadium. Le jeune Parisien a besoin d’être en pleine possession de ses moyens physiques pour jouer. Il en est loin. Au final, Sakho ressort diminué du pari de Le Guen d’avancer son retour, au lieu de faire confiance à Traoré, afin de l’aligner contre l’OM puis face à Braga.

Gignac n’en demandait peut-être pas tant

C’est d’autant plus dommageable qu’en l’absence de Camara, suspendu demain à Toulouse, il n’y a plus que Sammy Traoré comme défenseur central de métier dans l’effectif (puisque Le Guen ne compte pas vraiment sur le jeune Mabiala). En toute logique, c’est Sylvain Armand qui devrait l’épauler dans l’axe de la défense. Un poste que le vice-capitaine a occupé parfois dans le passé, mais jamais cette saison. Pour remplacer Armand, la solution pourrait être de faire glisser d’un cran Jérôme Rothen, comme ce fut déjà le cas face à Lorient. Ce dernier peut dépanner dans ce rôle, puisque, cette saison, il s’illustre plus par son travail défensif qu’autre chose. Dans ce jeu de chaises musicales, Sessegnon pourrait jouer à gauche et laisser son poste à Fabrice Pancrate.
A Toulouse, Paris pourrait donc aligner une défense composée de deux joueurs à deux postes inhabituels. André-Pierre Gignac, meilleur buteur de la L 1 et néo-international, n’en demandait peut-être pas tant.

Stéphane Sessegnon, de retour en L 1 après trois matchs de suspension, est revenu sur son coup de tête sur Matuidi face à Saint-Etienne : « Je ne regrette pas mon geste. Il y a des choses qui se sont dites sur le terrain, que je n’ai pas acceptées. Ça m’a servi de leçon, même si, jeudi, je me suis un peu emporté ».Il a giflé un joueur de Braga, sans être sanctionné .

L’équipe possible : Landreau - Ceará, Traoré, Armand, Rothen - Pancrate, Makelele, Clément, Sessegnon - Giuly, Hoarau.



Le Parisien
NeiBaF
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Sakho dans le doute

Sorti jeudi à la mi-temps, en huitième de finale retour face à Braga (1-0), Mamadou Sakho souffre à nouveau de la cheville droite, la même qu'il s'était tordue contre Nancy (4-1) au début du mois.


Le défenseur parisien est très incertain pour le déplacement de dimanche à Toulouse. «Je ne sais pas ce qui va passer», avait-il déclaré à l'issue de la rencontre, avant de quitter le Portugal pour rejoindre la capitale. Une inquiétude relayée samedi dans L'Equipe et une éventuelle absence qui pourrait compliquer la tâche de Paul Le Guen, déjà privé de Zoumana Camara, suspendu après son explusion contre Marseille (1-3).

Depuis jeudi, le club a d'ailleurs très peu communiqué sur la nature de la blessure de son joueur. Est-ce une nouvelle entorse ? Difficile d'en savoir plus. Mais l'attente ne devrait pas durer bien longtemps car après des examens passés vendredi, Sakho effectuera un dernier point samedi, lors de l'entraînement avant le départ pour la Ville Rose. En cas de forfait, il pourrait être remplacé par Sylvain Armand, qui glisserait dans l'axe aux côtés de Sammy Traoré. Seul problème, l'ancien Nantais n'a pas de remplaçant attitré sur le côté gauche.

L'Equipe.fr
paseric
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Paris file à l’Est
Le Dynamo Kiev risque d’être pour le PSG une menace plus consistante que Braga.
CE N’EST SANS DOUTE pas l’adversaire le plus fort du plateau, mais ce n’est pas non plus un poids plume du foot européen que le PSG devra se coltiner en quarts de finale de la Coupe de l’UEFA. Le Dynamo Kiev, l’autre représentant (avec le Chakhtior Donetsk) d’un foot ukrainien en pleine vigueur, représente une menace à prendre au sérieux pour Paris, une alliance d’internationaux de divers horizons (Europe de l’Est, Afrique, Brésil), un club à la surface financière de plus en plus élevée, déterminé à ne pas laisser le trophée s’exiler à l’ouest du continent. Les Parisiens, qui ont depuis quelques saisons l’habitude de regarder la Ligue des champions derrière leur écran de télévision, savent qu’ils auront affaire à un habitué de la C 1. « C’est une équipe avec beaucoup d’expérience, reconnaît Stéphane Sessegnon. Je connais bien Ismaël Bangoura, mon ex-coéquipier au Mans, et je sais que c’est solide. Il faudra assurer l’essentiel à l’aller (le 9 avril). En tout cas, c’est bien d’éviter un club français. Ça permet d’en garder deux en lice. » Paul Le Guen se doute aussi qu’il s’agira d’un combat âpre et indécis. « Jouer le premier tour à domicile, ce n’est pas ce que je préfère, déplorait l’entraîneur parisien sur le site Internet du club. Je le regrette par rapport à notre public, parce qu’au match retour (le 16 avril) il peut toujours y avoir des émotions particulières, comme face à Twente (4-0). »
Des émotions, il y en a eu aussi, un peu, à Braga, lors du huitième de finale retour (1-0) jeudi soir. Pendant quatre-vingts minutes, les Parisiens ont été malmenés par une équipe portugaise rigoureuse, bien organisée mais très maladroite dans le dernier geste et confrontée à un Mickaël Landreau des grands jours.
Retrouver des ressources physiques
Comme souvent, l’entrée en jeu de Guillaume Hoarau, buteur décisif, à la place de Mateja Kezman, a tout changé. Cette victoire a en tout cas affiné les ambitions de Paul Le Guen. « On reste guidé par l’idée d’aller le plus loin possible en Coupe d’Europe, assurait-il à la fin de la rencontre. Face à Braga, ça s’est passé presque de façon idéale, avec un but au bon moment. Avant, on a su souffrir ensemble, rester solidaires et se montrer opportunistes. »
Pour aller le plus loin possible, justement, le PSG devra retrouver quelques ressources physiques et mentales et franchir l’obstacle ukrainien, sûrement plus consistant que le précédent portugais. Au sortir de leur qualification, jeudi soir, plusieurs Parisiens semblaient marqués par leur série de rencontres intensives. La trêve internationale, aussitôt après le déplacement à Toulouse, est guettée avec impatience. « On pourra alors s’accorder une vraie période de récupération », se réjouissait d’avance Paul Le Guen. Il sera temps ensuite d’enchaîner une nouvelle série de rencontres à haute intensité avec un déplacement à Lille situé entre les deux quarts de finale.
DAMIEN DEGORRE

L’ADVERSAIRE
Kiev, la prestigieuse
LE PSG VA AFFRONTER une formation qui a marqué l’histoire du foot européen. Vainqueur de la Coupe des Coupes à deux reprises (1975, 1986) et de la Supercoupe de l’UEFA (1975) sous la houlette de Valeri Lobanovski, le Dynamo a raflé douze titres sur dix-sept depuis qu’il a quitté la Première Division soviétique, à l’été 1991.
Troisième cette saison de sa poule en Ligue des champions (derrière le FC Porto et Arsenal), le club de Pape Diakhaté et Ismaël Bangoura a été reversé en Coupe de l’UEFA. Il y a disposé du Valence CF (1-1, 2-2), avant de sortir vainqueur du derby national face au Metalist Kharkov (1-0, 2-3). Avec la présence de Kiev et du Chakhtior, l’Ukraine compte pour la première fois au moins un représentant en quarts de finale de la C 3.
Dirigé par Youri Semine, qui sait adapter son équipe au contexte et à l’adversaire, le Dynamo, équipe technique et joueuse, caracole entête de son Championnat. L’entraîneur russe a déclaré « ne pas avoir peur » du Paris-SG. Pourtant, dans un tour à élimination directe, le club le plus populaire d’Ukraine n’a jamais sorti une formation française. Paul Le Guen, qui avait dominé le Dynamo avec le PSG, en phase de poules de la C 1 en 1994-95 (2-1, 1-0), aimerait bien perpétuer cette tradition. – S. Bu. (avec Av. P.)
L’équipe type : Boguch – Betao, Sablic, Mikhalik, Nesmachni ou El-Kaddouri – Eremenko, Vukojevic, Correa, Aliyev – Milevski ou Is. Bangoura, Kravets.

Bangoura : « On peut marquer n’importe où »
« LE DYNAMO KIEV est non seulement en tête du Championnat d’Ukraine (avec 12 points d’avance sur le Chakhtior), mais il a aussi marqué 51 buts en 20 journées, dont 12 que vous avez inscrits (en 17 matches)…
– Oui, notre force cette saison est d’être capables de marquer n’importe où et n’importe quand. Il n’y pas de star dans cette équipe, mais un collectif fort qui a beaucoup travaillé et qui est aujourd’hui en totale confiance. Notre entraîneur (le Russe Youri Semine) nous demande de faire du pressing le plus haut possible et il prône un jeu offensif. Il est capable d’adapter son schéma tactique selon l’adversaire ou les circonstances, mais le 4-4-2 est son système privilégié.
– Entre vous, le Marocain Badr El Kaddouri et le Sénégalais Pape Diakhaté (actuellement en rééducation à Nice après une blessure aux ligaments d’un genou), il y a une vraie communauté francophone au sein de cette équipe.
– En réalité, nous formons une petite famille. Nous mangeons ensemble presque tous les jours, nous habitons dans le même quartier. Pour nous, cette confrontation va être l’occasion de prouver que le Championnat ukrainien n’est pas en toc et que nous n’avons pas choisi de venir ici uniquement pour signer un bon contrat.
– Vous allez aussi retrouver Stéphane Sessegnon, votre partenaire au Mans lors de la saison 2006-2007 ?
– J’ai été blessé à un tendon de la cheville droite et j’espère bien être titulaire pour le croiser à nouveau sur un terrain. C’est un pote, mais surtout un joueur important au sein d’une équipe parisienne en pleine bourre. Je suis ravi de revenir en France pour affronter une équipe comme le PSG. Physiquement et techniquement, les Parisiens sont très bien en ce moment. Nous aussi. C’est donc le mental qui fera la différence. » – E. C.

LIGUE 1 – TOULOUSE - PARIS-SG (demain)
PARIS-SG
Inquiétudes pour Sakho
MAMADOU SAKHO, le défenseur central du Paris-Saint-Germain, pourrait ne pas jouer demain soir contre Toulouse. Son éventuel forfait serait un terrible coup dur pour Paul Le Guen, qui devra déjà se passer de Zoumana Camara, suspendu. Sakho souffre à nouveau de la cheville droite. Blessé il y a quelques semaines contre Nancy (4-1), il a ressenti jeudi soir à Braga de vives douleurs. Ces dernières l’ont empêché de disputer l’intégralité de la rencontre, il a été remplacé à la mi-temps par Ceara. Quelques minutes après le coup d’envoi de la seconde période, on a vu le jeune Parisien sortir des vestiaires et gagner le banc des remplaçants avec une grosse poche de glace sur la cheville droite. Mamadou Sakho, croisé dans les couloirs du stade de Braga à l’issue de la rencontre, nous a confié que sa cheville s’était à nouveau tordue. « Je ne sais pas ce qui va se passer, j’avais encore mal. Je verrai si je peux jouer contre Toulouse. » Cet aveu prouve certainement qu’il n’était pas apte à affronter Marseille et Braga. Présent au décrassage hier après-midi, il a passé des examens approfondis en fin de soirée. S’il devait déclarer forfait, Sylvain Armand, le latéral gauche, pourrait glisser dans l’axe et le remplacer. Les Parisiens, qui s’entraîneront une dernière fois cet après-midi au Camp des Loges, s’envoleront seulement demain matin vers Toulouse. Paul Le Guen espère ainsi que son groupe, très fatigué par l’accumulation des rencontres, puisse optimiser la récupération.
– G. D. et D. D.
L’équipe probable : Landreau – Ceara, S. Traoré, Sakho ou Armand, Armand ou Makonda – Sessegnon, Makelele, Clément, Rothen – Giuly, Hoarau.

TOULOUSE
Gignac ménagé mais disponible
AU REPOS JEUDI, les Toulousains ont repris l’entraînement hier sans Gignac. « Il ressent un peu de fatigue », a lâché Casanova. Le nouvel appelé en équipe de France s’était plaint des adducteurs après le match à Monaco samedi (2-3), ce qui ne l’a pas empêché de jouer cent vingt minutes contre Lille, mardi en Coupe de France (1-1, 7-6 aux t.a.cool.gif. Il sera bien présent face à Paris. Après trois semaines d’absence à cause d’une lésion musculaire à la cuisse droite, Mansaré devrait réintégrer le groupe à point nommé puisque le flanc gauche toulousain est actuellement dépeuplé en l’absence de Mathieu (déchirure cuisse gauche) et Bonnet (suspendu). – N. S.
L’équipe probable : C. Carrasso – Congré, Cetto, M. Fofana, M’Bengue – É. Capoue – Braaten, É. Didot, Sirieix, Bergougnoux ou Mansaré – Gignac.

L'Equipe - 21-03-2009
Biz Markie
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PLG: "Un mach excessiement important"
Entretien | 21/03/09 | 16:52


A quelques heures d’un important déplacement à Toulouse, Paul Le Guen a présenté les enjeux de cette rencontre comptant pour la 29e journée de Ligue 1.

Paul, Mamadou Sakho est-il apte pour la rencontre de dimanche face à Toulouse ?
« Mamadou est venu en soins ce samedi matin. Un dernier essai sera effectué durant la séance d’entraînement, ce samedi après-midi. Je suis cependant moyennement confiant. J’espère qu’il pourra tenir sa place. En cas de forfait, plusieurs possibilités s’offrent à moi et elles sont toutes intéressantes. Je reprends dans le groupe Tripy Makonda et Jean-Eudes Maurice.» Cette rencontre face à Toulouse, représente-elle une nouveau tournant dans cette saison ?
« Oui, d’autant plus que cette rencontre intervient après la défaite à domicile face à l’OM. Dans ce genre de lutte avec d’autres équipes, il ne faut pas s’engager sur des séries de défaites. Il faut donc réagir et être revanchard après le revers de dimanche dernier. C’est un match excessivement important. C’est un beau rendez-vous, mais très important aussi. »

Que pensez-vous de cette formation toulousaine ?
« Ils sont bien organisés et très en confiance à l’image d’André Pierre Gignac. Ils disposent d’un gros potentiel athlétique. Ils sont très costauds et ils en imposent beaucoup à leur adversaire. Au match aller, que nous avions perdu 1-0, je sentais qu’ils pouvaient réaliser quelque chose de bien cette saison. »

Les joueurs évoquent-ils le titre dans le vestiaire ?
« Il est important de ne surtout pas laisser aller la situation. Aujourd’hui, je pense qu’il n’est pas opportun de parler de titre. Nous avons encore la Coupe UEFA à disputer, nous sommes à la lutte avec d’autres équipes pour le titre. Des équipes comme Lyon, Bordeaux et Marseille, ont d’ailleurs des effectifs différents du notre. Ce n’est pas de la coquetterie, mais c’est une analyse objective. Nous allons cependant nous accrocher. Je pense que nous faisons le maximum depuis le début de la saison et nous allons essayer de conserver cet objectif jusqu’au terme de la saison afin de ne pas avoir de regrets. »

psg.fr
aleksandre08
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Paris a intérêt à garder le contact avec le sommet

Cinquièmes de L 1 ce matin, les Parisiens doivent ramener un bon résultat de Toulouse pour ne pas être distancés dans la course au titre. L’OM occupe la place provisoire de leader.

Décidément, les Toulouse - PSG présentent toujours un caractère particulier, entre le brûlant et l’asphyxiant. La saison dernière, c’était un sommet du bas pour éviter la descente en Ligue 2. Cette année, c’est, comme le souligne Paul Le Guen, « un beau rendez-vous, excessivement important ». Quelques chiffres disent tout de la transformation de ces deux équipes en moins de douze mois.

Paris (16 e ) et Toulouse (17 e ) ont fini l’exercice précédent avec 85 points à eux deux. Ils en possèdent ce matin 101 et il en reste trente à prendre pour chacun.

Mauvais client


Le PSG compte bien aller chercher les trois premiers de ce magot ce soir dans un Stadium aux allures de forteresse (une seule défaite cette saison, face à Caen 1-0). La course aux places d’honneur le requiert, la défaite face à Marseille (3-1) au Parc la semaine dernière l’exige.
Lors de la phase aller, vainqueur de l’OM (4-2) au Vélodrome, Paris avait dilapidé son butin par deux défaites consécutives face à… Toulouse et à Nice sur le même score : 1-0. Paris a le droit de tout faire à l’envers et massacrer Toulouse puis Nice 1-0. Mais le TFC est un mauvais client. Avec Bordeaux et Rennes, il affiche le plus beau potentiel athlétique de ce championnat. « Ils sont costauds et en imposent à l’adversaire », résume le technicien parisien. Et Gignac s’avance à l’heure où Paris a perdu sa défense (Camara suspendu, Sakho forfait).
Comme à Braga jeudi soir, les coéquipiers de Makelele auront besoin de courage, de volonté et de mental pour l’emporter. « Il faut donner un bon dernier coup de collier avant cette trêve internationale, narre Le Guen. Après Toulouse, on coupera trois jours et demi, ce qui est rare. Pour que les joueurs puissent partir et changer leurs habitudes. »
Retrouver celle de gagner serait une bonne idée. Même si Paul Le Guen ne croit toujours pas au sacre. « Parler du titre aujourd’hui est inopportun, dit-il. D’un autre côté, il y a cette lutte à laquelle nous sommes mêlés et nous avons le devoir de nous accrocher. »

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Armand défenseur central

Mamadou Sakho a, comme prévu, déclaré forfait après un ultime test hier après-midi. La douleur à la cheville droite étant toujours aussi forte, il est rentré au vestiaire au bout de quelques minutes de footing. Avec la suspension de Camara, c’est donc Sylvain Armand qui sera chargé de composer l’axe central de la défense avec Sammy Traoré.
Armand n’avait plus évolué à ce poste depuis la saison 2006-2007. Et c’est la première fois qu’il occupera ce rôle aux cotés de Traoré. Pour tenir la position de latéral gauche, deux possibilités s’offrent à Le Guen : faire décrocher d’un cran Jérôme Rothen ou confier ce rôle au jeune Trippy Makonda qui évolue à ce poste en CFA. Cette seconde hypothèse parait moins risquée. Elle permettrait de maintenir Sessegnon dans le couloir droit, où il paraît indispensable aux yeux de Le Guen après les prestations décevantes de Luyindula et de Pancrate dans ce registre.

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Gignac-Hoarau, deux buteurs qui se valent bien


André-Pierre Gignac (17 buts) et Guillaume Hoarau (15 buts), les deux meilleurs buteurs de Ligue 1 qui s’affrontent ce soir, sont issus de communautés à forte identité. D’un côté, l’île de la Réunion pour Hoarau ; de l’autre, le monde gitan pour André-Pierre Gignac. Mariés, un enfant, avec un père extrêmement présent qui guide et conseille, les deux joueurs surprises du championnat affichent des similitudes jusque dans leurs parcours chaotiques.
Il reste que ces deux buteurs, qui ne sont pas issus de la filière fédérale, présentent aussi des caractéristiques différentes. Celles de Gignac lui ont permis de séduire Raymond Domenech et d’intégrer l’équipe de France pour la double confrontation face à la Lituanie. Lors du match aller (victoire 1-0 du TFC), le Toulousain avait déjà éclipsé Hoarau. En sera-t-il de même ce soir au Stadium ? Eléments de comparaison.

LE MENTAL : match nul
André-Pierre Gignac baisse rarement les bras. Simple doublure d’Elmander la saison dernière, le Toulousain a vécu une année noire. Profitant du départ du Suédois, le natif de Martigues est revenu sur le devant de la scène. Et il aime rendre la confiance qu’on lui témoigne. Il avait déjà touché le fond en 2005-2006. Alors à Lorient (L 2), il avait été prêté à Pau après s’être blessé aux deux chevilles. En National, Dédé a retrouvé le chemin du but et s’est forgé un mental à toute épreuve.
Guillaume Hoarau possède une vertu propre aux grands attaquants : il ne doute guère. En début de saison, alors que le Réunionnais était en échec, il répétait qu’il allait retrouver le chemin du but. A raison. Le déclic date de 2006-2007, lors d’un prêt du Havre (L 2) à Gueugnon (L 2). Il rencontre l’entraîneur Victor Zvunka qui va lui servir d’aiguillon. Dès lors, et après un retour au Havre où il devient meilleur buteur de L 2 (28 réalisations) la saison dernière, sa carrière va exploser.

LA TECHNIQUE : avantage Hoarau

André-Pierre Gignac a marqué tous ses buts du pied droit. Ce n’est pas une surprise. Dans un style qui n’est pas sans rappeler la « spéciale Henry », le Toulousain aime se déporter sur le côté gauche avant de repiquer dans l’axe et d’enrouler sa frappe. « Il est capable de quitter l’axe et d’aller jouer sur les côtés », confirme Raymond Domenech. Gignac doit d’ailleurs sa sélection à la « largeur », dixit le sélectionneur, qu’il offre sur le terrain. Il se montre également un redoutable tireur de coups francs. En revanche, Gignac reconnaît qu’il va devoir travailler son jeu de tête et son pied gauche.
Guillaume Hoarau apparaît comme un attaquant très complet. Depuis le début de la saison, il a marqué des deux pieds et de la tête et a même inscrit un doublé du gauche face au Mans. Surtout, le Réunionnais a marqué ses 15 buts alors qu’il se trouvait dans la surface de réparation. Un profil de chasseur de buts qui n’est pas sans rappeler David Trezeguet. Mais cette comparaison est restrictive. En effet Hoarau, par sa technique et sa disponibilité, aime participer à la construction du jeu, ce qui lui coûte parfois dans la gestion de l’effort.

LE PHYSIQUE : avantage Gignac
André-Pierre Gignac est à classer dans la catégorie des costauds. Cette robustesse (1,87 m pour 84 kg) lui permet d’assurer une bonne protection de balle et de conserver le ballon lorsqu’il évolue seul en attaque, comme c’est souvent le cas. Le Toulousain sait aussi forcer la décision et percuter face à un voire plusieurs défenseurs. Parfois un peu trop généreux, il doit encore apprendre à mieux gérer ses efforts. Mais sa capacité de récupération a conduit Alain Casanova à le titulariser à chaque journée de championnat.
Guillaume Hoarau possède un profil nouveau pour la Ligue 1 qui n’a quasiment jamais abrité d’avant-centre au physique de basketteur. L’attaquant parisien est grand (1,92 m) et technique, ce qui n’est pas indissociable. Grâce à sa hauteur, le numéro neuf est capable de dévier le ballon de la tête. Il est aussi très à l’aise avec le ballon au pied. Mais il peine dans l’impact quand il est opposé à des défenseurs athlétiques. C’est un faux lent qui a durci son jeu ces derniers mois sur les conseils de Claude Makelele.

André-Pierre Gignac

28 matchs
17 buts : 17 du pied droit dont 1 penalty
4 doublés
3 passes décisives

Guillaume Hoarau

27 matchs
15 buts : 6 du pied droit dont 2 penaltys, 4 du pied gauche et 5 de la tête
4 doublés
2 passes décisives

TOULOUSE - PSG Ce soir, 21 heures, au Stadium. Arbitre : M. Fautrel.
Toulouse : Carrasso - M’Bengue, Fofana, Cetto (cap.), Congré - Capoue, Bergougnoux (ou Mansaré), Sissoko, Didot, Braaten - Gignac.
PSG : Landreau - Ceará, Traoré, Armand, Makonda- Sessegnon, Makelele (cap.), Clément, Rothen - Giuly, Hoarau.

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« Pour l’instant, André-Pierre est devant moi »


Le meilleur buteur du PSG revient sur ce qui le différencie d’André-Pierre Gignac, le meilleur réalisateur de Ligue 1.


Quel regard portez-vous sur André-Pierre Gignac, qui vous devance de deux longueurs au classement du meilleur buteur de L 1 ?
Guillaume Hoarau. C’est un joueur en pleine confiance, qui sait faire beaucoup de choses et qui est capable de tout.
L’équipe de Toulouse joue pour lui parce que ses coéquipiers ont confiance en lui. Il n’est pas meilleur buteur par hasard.

Quelles sont vos principales différences ?

Il n’est pas un point de fixation comme moi, il se déplace plus sur le terrain de droite à gauche. Par rapport à moi, c’est aussi un attaquant qui pousse plus haut, qui est capable de tenir et de mettre à mal une défense à lui tout seul. C’est un truc que je dois apprendre. Dans le foot, il y a plusieurs types d’attaquants. Lui, il a ses qualités ; moi, j’ai les miennes. Je suis respectueux de ce qu’il fait. Je ne peux pas dire que je peux en faire autant. J’apprendrai au fil du temps mais, pour l’instant, André-Pierre est devant moi.

Etes-vous déçu de ne pas avoir été sélectionné à sa place en équipe de France ?

Si ça doit arriver un jour, ça arrivera. Pour l’instant, la vie est belle, ma petite histoire continue à bien se dérouler. Je suis heureux et sa sélection en équipe de France est méritée.

Etes-vous en concurrence ?
Il n’y a pas de compétition entre nous. J’essaie de faire mon maximum à chaque match, et on verra à la fin de la saison. Mais c’est vrai que c’est un bon lièvre.


Serum
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Pas le moment de craquer


Pour Toulouse comme pour le PSG, l’instant est critique : coller à la tête du classement ou la laisser s’échapper.

À FORCE D’AMORCER un virage dans sa saison, Paris pourrait tourner en rond. Pour l’instant, la lecture de son classement indique plutôt qu’il fonce tout droit. Le PSG négocie la plupart de ses rendez-vous clés avec aplomb et file vers un objectif qu’il n’osait envisager au milieu de l’été dernier. Mais, depuis quelques semaines, la répétition des matches et l’usure du temps érodent un effectif pas assez fourni. Et le déplacement à Toulouse risque d’en révéler un peu plus les limites. Privé de Camara, suspendu, et de Sakho, à l’infirmerie, Paris se pointe avec une défense de laboratoire et quelques joueurs fatigués. Ce n’était pas forcément le meilleur moment. Parce qu’en face, André- Pierre Gignac n’est plus en rodage, tourne à un peu plus d’un but tous les deux matches et débarque souvent à la rescousse d’une équipe qui, comme le PSG, apparaît émoussée par certains aspects. Une seule victoire sur les quatre dernières journées ne relève pas du rythme d’un candidat à la Ligue des champions. Ancré parmi les cinq premiers, Toulouse profite autant de son début d’année 2009 euphorique que du laisser-aller de certains favoris. La dernière défaite à Monaco (2-3) a en partie gâté les ambitions d’un groupe qu’une qualification en Coupe de France, trois jours plus tard, a remobilisé. Il y a là un point commun avec la trajectoire du PSG. Son échec dans le clasico (1-3) aurait pu laisser davantage de traces si Paris n’avait pas arraché aussitôt son billet pour les quarts de finale de la Coupe de l’UEFA, jeudi à Braga (1-0).

Le Guen : « Un match extrêmement important »

Toulousains comme Parisiens ont l’occasion, ce soir, de prouver que l’heure est bien à la relance. La conjoncture est sans doute un peu plus favorable aux hôtes, invaincus à domicile depuis le 1er novembre, qu’aux invités, qui ont joué jeudi dernier et participeront à leur quarante-sixième rencontre de la saison. « Le PSG vient de se qualifier en UEFA, prévient Mauro Cetto. Quand on gagne, la fatigue est laissée de côté. C’est pareil pour nous. Mercredi, au lendemain de notre qualification pour les demi-finales de la Coupe de France (contre Lille, 1-1, 7-6 aux t.a.b.), elle était évacuée. » Reste à savoir si la déception du clasico est elle aussi balayée dans le camp parisien. Paul Le Guen assure que oui, grâce au passage par la case Portugal, et ne doute pas des qualités mentales de son effectif. « Dans ce genre de course avec d’autres équipes, il ne faut pas s’engager dans une série de défaites, affirme l’entraîneur parisien, déterminé. Il faut être revanchard par rapport au match contre l’OM. C’est un match extrêmement important. » Dans la dialectique comme dans les ambitions, les deux équipes ont bien changé par rapport à la saison dernière, lorsqu’elles se rencontraient, à trois journées de la fin, pour ne pas descendre. Ce match-ci, à dix journées du terme, est entouré d’une autre pression, moins amère au palais. Aucune équipe n’est prête à y succomber. Après avoir failli descendre en Ligue 2, elles n’ont pas envie de faillir dans leur quête de Ligue des champions. DAMIEN DEGORRE (avec N. S.)


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Mabiala en pole

SAKHO A EFFECTUÉ un dernier essai hier, mais sa cheville le fait trop souffrir et le jeune défenseur central doit renoncer au déplacement. Camara suspendu, Le Guen devra relooker sa charnière centrale. Traoré, encore impeccable à Braga (1-0), sera titulaire. A priori, le jeune Mabiala (21 ans) part favori pour évoluer à ses côtés, comme ce fut le cas chez Schalke 04, en phase de poules de Coupe de l’UEFA (1-3). Le Guen a également convoqué Makonda, capable d’évoluer latéral gauche. S’il souhaitait l’aligner, il demanderait à Armand de basculer dans l’axe. Mais, hier soir, ce n’était pas la tendance. – D. D., G. D.


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LES CLÉS DU MATCH

INCERTITUDE À GAUCHE.– Dans l’axe du milieu, le forfait de Sirieix offre une place de titulaire à Sissoko. À gauche, oùMathieu et Bonnet sont absents, Bergougnoux et Mansaré– de retour après trois semaines de blessure (cuisse droite) –sont en concurrence. Le jeune Anthony Ouasfane (19 ans) apparaît pour la première fois dans le groupe en L 1. Le grand défenseur central ou gauche de la réserve (1,92 m) s’était déjà assis sur le banc contre Schirrhein (8-0), le 24 janvier en Coupe de France.

SUCCÈS POPULAIRE. – Hier, près de 30 000 places du Stadium (sur quelque 35 500) avaient trouvé preneur pour ce match qui sera précédé d’une fête foraine gratuite. Surtout, les spectateurs toulousains, souvent timorés, deviennent de plus en plus supporters. « Cela fait deux matches que ça se passe très bien entre les joueurs et le public, note Mauro Cetto. J’espère qu’on pourra continuer sur cette voie. » – N. S.

DES RESSOURCES RETROUVÉES ? – À Braga, Paul Le Guen a délibérément laissé sur le banc des joueurs comme Giuly, Rothen, Makelele et économisé Ceara et Hoarau. Depuis quelques semaines, l’effectif parisien semble touché physiquement et son entraîneur espère que ces mises au repos seront profitables pour le déplacement à Toulouse. « Il reste un dernier coup de collier à donner », a-t-il lancé cette semaine. Ses joueurs auront-ils suffisamment reconstitué leurs réserves pour y parvenir ?


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Les nouveaux flingueurs


L’affrontement de ce soir donnera lieu à un match dans le match entre les deux meilleurs buteurs de L 1 aux profils très différents.


Toulouse sans André-Pierre Gignac ne serait peut-être pas au pied du podium de la L 1. Paris sans Guillaume Hoarau aurait sans doute moins l’allure d’un prétendant au titre. Pourtant, un an plus tôt, il aurait été difficile d’imaginer que ces deux-là culminent au classement des meilleurs buteurs du Championnat de France. Le premier, qui venait d’être transféré en provenance de Lorient, traversait une saison pénible. Le second faisait les beaux jours du Havre, mais en Ligue 2. Aujourd’hui, ils se retrouvent à un niveau auquel on pouvait les imaginer, un jour, mais pas si vite.


Leur degré de forme

GIGNAC : EN DÉPIT DE QUELQUES DOULEURS aux adducteurs qui ont terni sa prestation à Monaco samedi dernier (2-3), André-Pierre Gignac connaît actuellement sa meilleure saison parmi l’élite. Il allie la constance dans ses prestations avec une efficacité diabolique (17 buts en 28 matches). Il est d’ailleurs le seul Toulousain avec Mohamed Fofana à avoir disputé les 28 rencontres de Championnat.

HOARAU : SON BUT DE LA TÊTE à Braga (1-0), quatre minutes après son entrée en jeu, prouve qu’il n’a pas perdu son efficacité, même s’il n’a plus marqué en L 1 depuis son doublé contre Nancy (4-1), le 1er mars. Mais, même lorsqu’il ne marque pas, Hoarau reste décisif, soit en libérant des espaces, soit en délivrant des passes. Son strapping sur la cuisse gauche ne le gêne pas et il semble au sommet de sa forme.




Leur parcours


GIGNAC : RÉVÉLÉ SUR LE TARD avec Lorient, en 2006-2007, Gignac s’est d’abord illustré dans le 4-4-2 classique de Christian Gourcuff, où il tapa une première fois dans l’oeil de Raymond Domenech. À l’été 2007, il est pressenti à Lille, mais signe à Toulouse, où il est barré par la réussite de Johan Elmander. Après une saison blanche, Gignac explose sous les ordres d’Alain Casanova, qui en fait son attaquant numéro 1. À vingt-trois ans, il est appelé pour la première fois en équipe de France pour la double confrontation contre la Lituanie (28 mars et 1er avril).


HOARAU : ARRIVÉ AU HAVRE à dix-neuf ans, le Réunionnais a vécu des premières heures difficiles, d’autant plus que, devant lui, Lesage et Traoré siégeaient sur le podium des meilleurs buteurs de L 2. Prêté à Gueugnon en novembre 2006, il s’affirme comme l’un des attaquants les plus efficaces de L 2. Retour au Havre pour sa dernière année de contrat. Ses vingt-huit buts permettent à son équipe de retrouver l’élite. Entre-temps, il s’est engagé avec le PSG où il est censé assurer la succession de Pauleta. A priori, un challenge compliqué. A posteriori, pas tant que ça…




Comment ils marquent

GIGNAC : GIGNAC A INSCRIT 13 de ses 17 buts en L 1 à domicile. Treize sont venus dans le jeu, quatre sur coups de pied arrêtés : deux sur coup franc direct, un sur penalty et un sur coup franc indirect. Le Toulousain totalise également quatre doublés (contre Sochaux, Grenoble, Saint-Étienne et Nice), tous au Stadium. Sans se l’expliquer lui-même, Gignac a inscrit la totalité de ses buts dupied droit. Sa« classique » consiste, à partir du côté gauche, à prendre de vitesse son défenseur sur la largeur avant de déclencher une frappe, généralement enroulée côté opposé. Presque du Thierry Henry dans le texte.


HOARAU : DEPUIS QUELQUETEMPS, il marque surtout de la tête. C’était le cas lors de son doublé au match aller contre Wolfsburg (2-0) et à Braga (1-0), jeudi dernier, ou encore sur son premier but contre Nancy. Pour lui, c’est un peu une nouveauté. Avec Le Havre, il avouait avoir du mal à couper les trajectoires pour placer son crâne. Il est aussi capable de marquer des deux pieds. Soucieux d’améliorer ses déplacements, il effectue très souvent un travail vidéo avec son agent, dont il apprécie les conseils. Enfin, en dépit de son 1,92 m, il est très à l’aise techniquement dans les petits périmètres et se révèle un tueur dans les dix derniers mètres.




Ce qu’ils pensent de l’autre

GIGNAC de HOARAU : « NOUS AVONS DES PROFILS très différents. J’ai entendu Jean-Pierre Papin dire que nous pourrions jouer ensemble. Ce qui m’impressionne chez lui, c’est déjà d’être performant dans un club comme Paris, en passant derrière Pauleta. C’est un excellent joueur de profondeur qui se trouve souvent à la conclusion des centres. Ce qu’il réalise pour sa première saison en L 1 est vraiment très fort. »


HOARAU de GIGNAC : « C’EST UN JOUEUR très efficace. S’il a marqué autant de buts, ce n’est pas pour rien. Je suis vraiment respectueux de ce qu’il réalise. L’équipe de Toulouse joue pour lui et il arrive, de la sorte, à se créer beaucoup d’occasions. Il sait tuer une défense à lui tout seul. Pour l’instant, il est devant moi et c’est lui qui a été appelé en équipe de France. On va dire que c’est un bon lièvre. »




L’avis de Sonny Anderson

GIGNAC : « IL TIRE SA FORCE d’avoir été “ à la cave ” la saison dernière pour avoir plus ou moins vécu dans l’ombre d’Elmander. Il a faim de jouer, faim de marquer. Il a aussi su capter la confiance de tous. Il est vraiment devenu le buteur attitré de Toulouse. C’est un bon point, mais ça peut aussi être une source de faiblesse, car s’il marque moins, Toulouse aura du mal à se passer de ses buts. Il joue probablement plus que Hoarau sur le capital confiance. En attendant, cette confiance, il l’a avec lui depuis le début de la saison, et on voit le résultat. Aujourd’hui, alors qu’il vient d’être appelé en équipe de France, on peut dire qu’il a pris une longueur d’avance. Comme Hoarau, il est capable d’évoluer dos au but, de jouer en déviation, et son jeu aérien n’est pas négligeable. Par rapport à Hoarau, je dirais qu’il est plus mobile, plus malin dans les petits espaces. Son point fort ? Outre son pied droit, je dirais son explosivité, qui lui permet d’être également à l’aise dans le jeu en profondeur. Au niveau de ses caractéristiques, Gignac me ressemble davantage qu’Hoarau. »

HOARAU : « SA PREMIÈRE FORCE, c’est d’avoir réussi à s’imposer à Paris alors qu’il arrivait de L 2. Non seulement il marque des buts, mais il est capable de jouer dos au but, de jouer en déviation en utilisant sa taille. Je vois d’ailleurs que Peguy (Luyindula) se porte bien à ses côtés, ce qui prouve que Hoarau fait vraiment partie du collectif parisien. Il ne faut surtout pas négliger sa contribution défensive. Son point fort, c’est, selon moi, sa technique. Quand je le vois être capable de garder le ballon comme il le fait... La qualité de son jeu aérien est aussi un gros atout, ce qui le rend d’ailleurs dangereux, y compris sur les dégagements de gardien. Je pense, du coup, qu’il est plus difficile à contrôler pour une défense que Gignac. Son point faible, ça peut être son manque de vitesse. Ce qui empêche de le comparer à John Carew, qui était plus rapide mais beaucoup moins bon dans le jeu aérien. J’ajoute que Hoarau a probablement moins de pression sur les épaules que Gignac au sens où à Paris d’autres joueurs – Giuly, Luyindula, Sessegnon – marquent des buts. »




L'équipe du dimanche 22 mars 2009
whynot
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Gignac-Hoarau, le duel


Le choc entre Toulouse et le PSG sera l'occasion d'un duel entre les deux meilleurs buteurs de L1 : André-Pierre Gignac et Guillaume Hoarau. Dans un style différent, les deux attaquants ont explosé cette saison, même si seul le Toulousain a pour l'instant été appelé chez les Bleus.

LE PARCOURS DU COMBATTANT

Aujourd'hui au sommet du classement des buteurs, les deux hommes ont pour point commun d'avoir éclos relativement tardivement au haut niveau. Loin des Benzema ou Ben Arfa, on ne leur a jamais prédit un avenir doré dès leur plus jeune âge. Pour Gignac, l'aventure a même plutôt mal commencé. A Lorient, où il marque dès son premier match en L2, il se brûle les ailes. "Je me prenais pour Ronaldo" , avoua-t-il plus tard. Ecarté par Christian Gourcuff, il passe une année de purgatoire en National, à Pau, où il inscrit 8 buts en une demi-saison. Deux ans plus tard, il découvre l'élite avec les Merlus. Première titularisation et premier triplé. Mais l'histoire se répète. Débauché par Toulouse, il peine aux côtés d'Elmander (2 buts en 28 matches) et c'est finalement à 23 ans qu'il sort de l'ombre. Le parcours de Hoarau est moins chaotique. Mais, du Havre en passant par Gueugnon (où il est prêté en 2006-2007), le Parisien a dû attendre ses 24 ans pour quitter la Ligue 2 et découvrir le haut niveau. Avec le succès que l'on connaît pour parvenir lui aussi à remplacer un autre serial buteur : Pauleta.

UNE OPPOSITION DE STYLE

Entre le buffle Gignac et le longiligne Hoarau, c'est une véritable opposition de style. Avec son physique de déménageur (1.86, 84 kg), le Toulousain joue avec sa puissance. "Gignac me fait penser à Papin. Il part en profondeur et dès que le ballon arrive, il sait très bien où est le but", dit de lui Thierry Henry. Mais le natif de Martigues n'est pas qu'un cogneur. Selon Alain Casanova, son entraîneur, il est "capable de jouer en remise, de prendre la profondeur, de jouer sur un côté ou dans l'axe : c'est le prototype de l'attaquant moderne". De son côté, Hoarau évolue dans un autre registre. "Par rapport à moi, c'est un joueur costaud. Il sait tenir une défense à lui tout seul" , reconnaît-il. Du haut de son 1m92, le Réunionnais brille lui par sa polyvalence et a fait de son jeu aérien l'une de ses forces. Sur ses 15 buts, il en a inscrit 6 du pied droit, 4 du gauche et surtout 5 de la tête pendant que Gignac fait mouche exclusivement du droit. Sa grande taille lui permet en outre de jouer un rôle de pivot sur le front de l'attaque.

DES HOMMES D'INFLUENCE

A Toulouse, difficile d'occulter une certaine Gignac-dépendance. "Il est influent et important dans le groupe, au même titre que beaucoup d'autres joueurs, comme Didot ou Carrasso", rétorque Casanova. Mais l'attaquant du TFC est directement impliqué dans 61% des buts de son équipe (17 buts et 3 passes décisives), un record cette saison en L1. Aucun de ses coéquipiers n'a ainsi marqué plus de deux fois. Son influence s'étend également hors du terrain où ses coéquipiers le présentent volontiers comme un animateur de vestiaire. Plus réservé, Guillaume Hoarau a su gagner le respect sur le rectangle vert. "Dès le premier match, j'ai vu qu'il allait beaucoup nous apporter", raconte Mickaël Landreau. Avec 15 réalisations et 2 passes, le PSG lui doit 42 % de ses buts. Mais le club de la capitale possède davantage d'atouts offensifs avec Luyindula, Sessegnon, Kezman ou Giuly, buteur lors des trois dernières journées. Ça n'est pas pour rien que Paris est la meilleure attaque cette année en championnat avec 16 buts en 2009.

LA TETE SUR LES EPAULES

Les deux joueurs ne sont pas du genre à faire des vagues. Les déboires passés ont assagi Gignac, même si Lille se souvient sans doute de son transfert avorté dans le Nord. "L'année dernière, j'ai beaucoup souffert. Cette saison, j'ai dû travailler comme un forcené pour arriver où je suis. Je sais d'où je viens" , explique-t-il lui-même. Plus question de s'enflammer, même lorsque Domenech lui avait tressé des louanges en 2006. "Revenir d'où il vient en acceptant de se remettre en question est un exemple pour les plus jeunes. Quand beaucoup auraient rué dans les brancards, lui il a mis la tête dans le guidon et a bossé", confirme aujourd'hui Casanova. On retrouve la même humilité chez Hoarau. Arrivé au milieu du scepticisme quant à sa capacité à franchir le cap en L1 et à se montrer plus réaliste, l'ancien Havrais a fait ses preuves. "En plus d'avoir du talent, c'est quelqu'un de généreux. C'est un élément hyper positif. Il a envie de progresser et de grandir, donc il bosse et ne cherche pas à se mettre en avant", confie Landreau.

LES BLEUS : AVANTAGE GIGNAC

Tout le monde les voyait en équipe de France. Mais les places sont chères et Raymond Domenech a finalement choisi Gignac pour la double confrontation cruciale face à la Lituanie. Un "choix tactique" selon le patron des Bleus. "Il travaille plus dans la largeur. J'avais davantage besoin de cette option que d'une option dans la hauteur et la profondeur", a-t-il expliqué. A Kaunas, "il y aura des espaces. Ça n'est pas une équipe qui attend l'adversaire. Cela correspond peut-être plus aux qualités de Gignac". Mais Hoarau aura sans doute sa chance. "C'est la vie, c'est comme ça. Si ça doit arriver un jour, cela arrivera. Pour l'instant ma vie est belle et elle le restera", ne s'inquiète pas le Parisien. Avec son gabarit hors-norme pour un attaquant, il peut apporter à l'équipe de France une arme dont elle a rarement bénéficié. Son entraîneur est lui aussi persuadé que son travail sera récompensé. "Il faut se dire que ce n'est que partie remise, estime Paul Le Guen. C'est un garçon qui sait attendre".

LE FACE-A-FACE

Quelques jours après l'annonce de la liste de Domenech, le choc entre Toulouse et le PSG offre une belle occasion de jauger les deux buteurs. "Guillaume Hoarau est à 15 buts. Il restera à 15 buts dimanche soir. Gignac, lui, il va prendre le large au classement des buteurs, sourit le Toulousain Daniel Congré. Sa sélection en équipe de France va lui faire du bien. J'espère qu'il va prouver qu'il a vraiment le niveau". Mais, de part et d'autre, on se refuse à résumer ce match du haut de tableau à un duel Gignac contre Hoarau. "Il n'y aura pas de plan anti-Hoarau, comme il n'y aura pas de plan anti-Sessegnon ou je ne sais pas qui. On joue notre jeu et on ne se soucie pas de l'adversaire. C'est collectivement que l'on va répondre présent", met ainsi en garde Casanova. De son côté, le Parisien ne veut pas alimenter ce genre de rivalité. "Gignac est un joueur qui est en pleine confiance. On sait très bien que dans ces moments là, on est capable de tout, se méfie-t-il, tout en tempérant : Gignac a ses qualités et moi les miennes. Je suis respectueux de ce qu'il fait. Une chose est sûre, il n'y a pas de compétition entre nous. Il est devant en ce moment et c'est un bon lièvre" .


Eurosport
Schultzy
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Toulouse en démonstration

Toulouse, qui menait déjà 3-0 à la pause, a écrasé le Paris-SG (4-1), dimanche soir au Stadium. Ce succès lui permet de remonter à la quatrième place, à égalité de points avec le club de la capitale. Il s'agit de la deuxième défaite d'affilée du club de la capitale après celle concédée contre Marseille (1-3).


Alain Casanova répète souvent que son équipe ne se fixe aucune limite. Même une bonne paire de jumelles ne suffirait pas à en dessiner les contours. Depuis le début de la saison, Toulouse est parti dans un numéro qui rappelle étrangement celui qui lui avait permis de se qualifier pour le tour préliminaire de la Ligue des champions. Le TFC n'en est plus qu'à une longueur à neuf journées de la fin du Championnat. Après Bordeaux (3-0), c'est un deuxième "gros" de la L1, le Paris-SG (4-1) qui est tombé au Stadium. Le score peut paraître flatteur. Il est venu récompenser la leçon de réalisme donnée par les Toulousains. A la pause, les joueurs de Paul Le Guen était déjà menés 3-0. Après la claque infligée par l'OM, il y a une semaine, le club de la capitale concède sa deuxième défaite d'affilée. Cela ne lui était arrivé qu'une seule fois cette saison. Toulouse y avait déjà contribué. C'était entre la onzième et la douzième journée.

En première période, le choc tant attendu a viré à la démonstration pour les Toulousains. Bien en place défensivement, les joueurs d'Alain Casanava ont laissé les Parisiens s'échiner à contourner leur bloc. L'équation s'est révélée impossible à résoudre pour Stéphane Sessegnon et ses équipiers. Sevré de joutes hexagonales depuis trois matches pour cause de suspension, l'international béninois a été le plus remuant dans les rangs de la capitale. Ses accélérations ont donné du fil à retordre aux Toulousains. Elles partaient de beaucoup trop loin pour inquiéter réellement le TFC. Malgré des intentions louables, Paris n'est pas parvenu à se montrer dangereux. Toulouse n'a pas fait beaucoup mieux, à la seule différence qu'il a su se montrer réaliste sur ses rares opportunités. En quarante-cinq minutes, ses occasions pouvaient se compter sur les doigts d'une main. Trois sur quatre ont été convertis par Bergougnoux (6e), Gignac (38e) et Sissoko (45e).

Toulouse invaincu à domicile depuis plus de cinq mois
Déjà privé de Sakho et Camara, Paris a également perdu Armand sur blessure juste avant la pause. C'est lorsque l'ancien Nantais se faisait soigner sur le bord de la touche que Sissoko a enfoncé le clou. Même groggy, le club de la capitale a tenté de faire bonne figure en deuxième période. Il a touché le bois de Carrasso (58e), avant de se voir récompenser de ses efforts par Mabiala (71e). Le club de la capitale n'a pas lâché prise et c'est bien là son seul mérite. En face, Toulouse a bouclé sa soirée par un nouveau but de Braaten, parti dans le dos de la défense parisienne (80e). Cela valait bien quelques "Olé" du Stadium qui ne s'est pas fait prier pour chambrer le PSG dans les dernières minutes. Depuis le 1er novembre dernier, le public toulousain n'a toujours pas assisté à la moindre défaite de son équipe à domicile. Entre une fin de Championnat excitante à jouer et une demi-finale de Coupe de France qui se profile contre Guingamp, il devrait avoir encore quelques occasions de donner de la voix. - Emery TAISNE
L'Equipe.fr
aleksandre08
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Le PSG prend une claque à Toulouse (4-1)

Le PSG a passé une très mauvaise soirée à Toulouse. Logiquement battus (4-1) par un TFC impressionnant de réalisme, les Parisiens réalisent la mauvaise opération de cette 29e journée de L1. Les victoires de l'OM contre Nantes (2-0), de Bordeaux au Havre (3-0), de Lille contre Grenoble (2-1) samedi et le succès de Lyon devant Sochaux (2-0) avaient mis une pression énorme sur les Parisiens.

Ils n'ont pas su la gérer.

Les hommes de Paul Le Guen se retrouvent sixièmes du classement à quatre points de Lyon, trois de Marseille et un de Bordeaux. Lille et Toulouse les devancent à la différence de buts. Entre la défaite dimanche dernier contre Marseille (1-3) et la correction reçue à Toulouse, le PSG a vécu une semaine noire en L1. La lutte pour les places qualificatives pour la Ligue des champions s'annonce très compliquée.

D'entrée de jeu, le PSG parait fatigué, lent à développer son jeu, incapable de défendre correctement sur des Toulousains qui mordent dans chaque ballon.

Et la sanction n'est pas longue à tomber. Sur un coup franc de Didot aux 30 mètres, Bergougnoux se retrouve seul sur le côté gauche. Le milieu toulousain enroule parfaitement sa frappe du droit pour ajuster un Landreau sans réaction (1-0, 6e).

Totalement dépassés, les hommes de Paul Le Guen courent dans le vide. Toulouse en profite et accélère encore. M'Bengué hérite du ballon côté gauche au sortir d'un une-deux avec Bergougnoux et sert en retrait Gignac. Le meilleur buteur du championnat de France n'hésite pas et décoche une frappe imparable du droit, son 18e but en L1 (2-0, 39e).

Euphoriques, les Violets inscrivent même un troisième but juste avant la pause. Sur corner, Didot met le ballon en retrait vers Sissoko dont la frappe de mule des 20 mètres fait mouche (3-0, 44e). Pour ajouter à la série noire, Armand se blesse juste avant la pause, victime d'une entorse au genou gauche. D'après les informations recueillies à l'issue du match, le ligament externe serait touché.

A la reprise, le latéral gauche laisse sa place au jeune Makonda, 19 ans. Pour des débuts en L1, difficile de faire pire.

La chance ne semble pas être du côté parisien. Sur un corner de Rothen, M'Bengué expédie le ballon de la tête sur sa propre transversale. Hoarau récupère mais voit sa frappe passer juste à côté du poteau (58e).

Mais le sursaut d'orgueil des Parisiens est finalement récompensé. Rothen tire un coup franc aux 30 mètres vers Traoré. Le défenseur central remise vers Mabiala qui marque en taclant (3-1, 71e). Un but qui ne redonne que peu de temps le sourire aux Parisiens. Lancé seul au devant de Landreau, Braaten évite la sortie de Landreau et parachève le triomphe toulousain (4-1, 81e).

« Mais ils sont où les Parisiens ? » chante moqueur le public du Stadium. Vérification faite, ils sont bien sur le terrain mais véritablement à l'agonie. La trêve internationale et ses deux semaines sans match offrira un temps précieux aux Parisiens pour se remettre de la claque reçue en Haute-Garonne et récupérer physiquement. Ils en ont bien besoin.



Biz Markie
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Foot - L1 - Le Guen : «Des signes d'essoufflement»
Paul Le Guen a qualifié de «lourde» la défaite concédée par le Paris-SG sur la pelouse de Toulouse (1-4), dimanche. Le technicien estime que son équipe montre «des signes d'essoufflement» après ce deuxième revers d'affilée.

«Je répétais qu'on n'avait pas de marge, j'en suis plus que jamais convaincu, a-t-il expliqué en conférence de presse. On a pris une bonne claque à nouveau après celle de Marseille (3-1 au Parc des Princes lors de la précédente journée, ndlr) qui avec Toulouse sont des équipes solides. On a fait des cadeaux et Toulouse a su en profiter. On a souffert au niveau de la puissance, une des qualités de Toulouse. Il faut absolument que l'on retrouve de la fraîcheur physique et psychologique. Pourvu que Toulouse fasse un bon parcours en Coupe et qu'il laisse un peu de place au Championnat.» (Avec AFP)

lequipe.fr
aleksandre08
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Le PSG craque à Toulouse et dévisse au classement
Les Parisiens ont été sévèrement corrigés hier soir à Toulouse (4-1). Deuxièmes avant cette 29 e journée, les voilà ce matin sixièmes, à quatre longueurs du leader lyonnais.
Laminé, pulvérisé, effacé : le PSG n’a pas existé hier à Toulouse, dans ce Sud-Ouest où il a revécu son cauchemar bordelais du 11 janvier, un cinglant 4-0. C’est d’ailleurs tout le problème parisien de cette seconde moitié de championnat. La première avait été marquée par sa capacité à s’offrir les têtes couronnées de la Ligue 1 ou les cadors du moment, avec des victoires au Parc contre Bordeaux, Lyon et Lille (les trois sur le même score : 1-0) et un succès étourdissant au Vélodrome (4-2).

2009 est venu et ce n’est plus la même histoire. Balayé à Bordeaux, surclassé par Marseille (3-1) au Parc la semaine dernière et atomisé hier dans un Stadium où l’ivresse du pouvoir gagne chaque spectateur, le club de la capitale perd désormais toutes ses confrontations directes. Paris recule à la 6 e place et vient de lâcher en une semaine six points à Marseille, Bordeaux et Lille, vainqueurs lors des deux dernières journées.

Un calendrier difficile

Mais le bilan chiffré des 28 e et 29 e étapes de la L 1 dépasse le strict cadre de ce que Paris laisse aux autres. Il y a aussi ce qu’il s’inflige à lui-même : deux défaites consécutives, les 8 e et 9 e de la saison, sept buts encaissés, une différence de buts qui en perd cinq pour échouer à + 9, la moins bonne des six premiers, un joueur indispensable désormais indisponible pour plusieurs semaines, Armand, victime d’une entorse au genou gauche. « J’ai connu des soirées meilleures », soufflera Sébastien Bazin, le président du PSG en quittant le stade.
Ce matin et pour deux semaines, trêve internationale oblige, six équipes se tiennent en quatre points, de Lyon à Paris, en passant par Marseille, Bordeaux, Toulouse et Lille. Comme si le podium allait peut-être se jouer à la différence de buts en mai, bref à rien. C'est beau et à couper le souffle même si le PSG, grand perdant de cette 29 e journée, avancera que la beauté est vraiment une notion subjective.
Sans défense, les hommes de Le Guen ont même débuté la seconde période avec un dernier rempart estampillé CFA à 50 % avec Mabiala et Makonda. Sans ressort et sans âme, le PSG s’est écroulé devant le défi athlétique proposé par Gignac et ses copains, du style rouleaux compresseurs que goûte modérément Paris, déjà secoué par Bordeaux et Rennes cette saison. Les Parisiens guettent le calendrier avec inquiétude : ils doivent aller à Lille et à Lyon et recevoir Rennes. Pour espérer la Ligue des champions, il faudra un jour mettre fin à ce nouveau calvaire devant les grosses équipes.


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LE MATCH
TOULOUSE - PSG 4-1 (3-0)

Spectateurs : 31 327. Arbitre. M. Fautrel.
Buts. Toulouse : Bergougnoux (6e), Gignac (39e), Sissoko (45e), Braaten (81e) ; PSG : Mabiala (71e).
Avertissements. Toulouse : Capoue (70e). PSG : Chantôme (89e).
Toulouse. Carrasso - Congré, Cetto (cap.), Fofana, M’Bengue - Capoue (P. Cesar, 71e) - Braaten, Sissoko, Didot (Berson, 88e), Bergougnoux - Gignac (Pentecôte, 76e).

PSG. Landreau - Ceará, Mabiala, Traoré, Armand (Makonda, 46e) - Sessegnon, Makelele (cap.), Clément (Chantôme, 67e), Rothen - Giuly (Luyindula, 76e), Hoarau.

LES BUTS
6e. Faute de Clément sur Didot aux 25 m. Ce dernier joue lui-même le coup franc et décale sur sa gauche Bergougnoux, oublié par Sessegnon et Ceará. L’attaquant toulousain enveloppe sa frappe du droit et bat Landreau (1-0).
39e. A la suite d’un rapide une-deux avec Bergougnoux, M’Bengue s’infiltre côté gauche et centre pour Gignac qui double la mise d’une reprise du plat du pied droit (2-0).
45e. Corner à ras de terre de Didot pour Sissoko seul devant la surface. Sans opposition, le milieu toulousain ajuste tranquillement une frappe qui finit dans la lucarne gauche de Landreau (3-0).
71e. Coup franc de Rothen pour Traoré qui se jette et centre. Mabiala, qui a suivi l’action, réduit le score de près (3-1).
81e. Capoue lance Braaten seul au but. Le Norvégien élimine Landreau et marque malgré le retour de Traoré (4-1).

LE FAIT DU MATCH
56e. Alors que la victoire est acquise depuis lontgemps, le public du Stadium se met à chambrer les Parisiens à coups de « Olé, olé » sur chaque passe toulousaine. C’est la première fois cette saison que le PSG subit une telle moquerie.

LE CHIFFRE
50 Cela faisait 50 jours que le PSG n’avait plus quitté le podium du classement. C’est le 31 janvier dernier, à l’occasion d’un succès au Parc contre Caen (2-0) que les Parisiens s’étaient hissés à la troisième place. Depuis, ils avaient navigué entre le 2e et le 3e rang.



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LES JOUEURS
Un collectif dépassé

Le PSG s’est présenté dans son 4-4-2 habituel mais avec une charnière totalement inédite cette saison en Ligue 1.
Paul Le Guen avait choisi de titulariser Mabiala (21 ans) aux côtés de Traoré pour pallier les absences de Camara, suspendu, et Sakho. Une première en championnat dont le jeune défenseur se souviendra. Totalement dépassés techniquement et athlétiquement, les Parisiens ont plié dès les premières minutes.




Landreau (4). Sept buts encaissés en deux matchs, ça fait mal ! Il a vécu le pire cauchemar d’un gardien de but avec une défense totalement absente. Mais il ne s’est pas non plus montré décisif.

Ceará(2). Coresponsable sur les deux premiers buts, il s’agit sans conteste du pire match du latéral gauche brésilien cette saison. L’espace de la première mi-temps, on a cru revoir le Cear áde la saison dernière, le regard hagard et errant sur le terrain. Souffler devient nécessaire.

Mabiala (3,5). Ses premiers ballons difficilement négociés laissaient craindre le pire. Il l’a connu quand Mbengué et Bergougnoux se sont joués de lui sur le second but. Buteur anecdotique à la 71 e , mais lui s’en souviendra.

Traoré (4). Finalement pas le plus mauvais dans une défense aux abois. Un sauvetage devant Gignac (24 e ), il tente sans succès de venir contrer le goleador toulousain pour le 2-0 (39 e ). Bonne remise sur le but de Mabiala.

Armand (3). Latéral gauche, il a souffert devant Braaten avant de quitter le terrain blessé juste avant la pause alors qu’il contestait le ballon à Didot. Remplacé par Makonda (note : 3,5) (46 e ), qui a alterné le bon et le moins bon surtout en fin de match .

Sessegnon (3,5). Il laisse filer Bergougnoux sur le premier but avant de se prendre le bec avec Cear á dans la foulée. Sa propension à ne pas défendre semble irriter ses partenaires. Du mieux après la pause mais tout était déjà joué.

Makelele (4). Devant le bloc constitué par le milieu toulousain, il a tenté de jouer long. Sans réussite mais il s’est battu. Il n’a pas réussi à remobiliser ses coéquipiers.

Clément (3). Des fautes, des courses dans le vide, trop de ballons perdus. En résumé pas grand-chose à retenir. Remplacé par Chantôme (67 e ).

Rothen (3). Il n’a pas existé devant un Congré surpuissant. Son coup franc amène le seul but parisien mais ce n’est pas suffisant.

Hoarau (3). Lassé de ne pas voir le ballon, il a choisi de redescendre pour aller chercher sa pitance. Pour le plus grand plaisir des défenseurs toulousains. Un tir à ras du poteau (58 e ), mais Raymond Domenech a dû se sentir conforter.

Giuly (3,5). Un tir au-dessus et une tête écrasée. L’homme en forme de l’attaque parisienne n’a pas brillé. Mais en avait-il la possibilité ? Remplacé par Luyindula (76 e ).

A Toulouse , difficile de sortir un joueur du collectif où la puissance athlétique et la qualité technique ont ravi le Stadium. Saluons quand même la prestation de très haut vol de l’ensemble du milieu de terrain du TFC.

L’arbitre, M. Fautrel (7), a su tenir les deux équipes et semble avoir pris du plaisir à arbitrer cette rencontre.




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« On a pris une bonne claque »PAUL LE GUEN, entraîneur du PSG

Affecté mais pas abattu, Paul Le Guen a cherché à expliquer la lourde défaite concédée à Toulouse, la deuxième d’affilée après celle subie devant Marseille. Il appelle son groupe à faire bloc afin que « tout ne parte pas de travers ».

Comment qualifiez-vous cette soirée ?
Paul Le Guen.

C’est une sale soirée avec une défaite assez lourde. On décroche un petit peu et on prend sept buts en deux matchs de Ligue 1. On a des comportements en dessous de ce que l’on faisait précédemment.

Existe-t-il des explications valables à ces deux déroutes ?
Je répète depuis longtemps qu’on n’a pas de marge. J’en suis plus que jamais convaincu et je n’avais pas besoin de ces rappels pour en être persuadé. Mais cela s’explique aussi par la qualité de nos adversaires. L’OM et Toulouse sont des équipes très solides. On montre également des signes d’essoufflement.

Avez-vous payé la débauche d’énergie fournie à Braga ?
Non j’avais fait tourner l’effectif. Il y avait cinq joueurs qui n’avaient pas joué (NDLR : face à Braga). Je ne veux surtout pas qu’on se réfugie derrière ce genre d’excuses. Ça ne tient pas.

Le fait d’avoir pris un but rapidement vous a-t-il coupé les jambes ?
C’est un but idiot, mais c’est une possibilité dans un match. Après, c’est difficile à remonter contre Toulouse. En ce moment, on n’a pas les ressources nécessaires. Il faut absolument se régénérer et retrouver des forces pour aborder ces dernières semaines. Mais je veux aussi qu’on cogite sur les raisons de la défaite sans se voiler la face.

Comment réagit votre groupe ?
C’est une deuxième défaite, donc c’est un peu plus difficile. Il faut rester unis afin que ça ne parte pas de travers.

Et de votre côté, quel est votre sentiment ?
Je ne suis pas complètement abattu même si on a encore pris une bonne claque après celle de Marseille.

Au moins on va moins évoquer le titre…Je ne m’embêtais pas avec ça. J’ai toujours su que c’était un doux rêve. On aurait pu passer premier la semaine dernière mais ça ne signifie pas qu’on a l’effectif pour devenir champion. Il faut toujours être très lucide.




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LA QUESTION
[b]Depuis quand le PSG n’avait-il plus encaissé trois buts au cours d’une première mi-temps en Ligue 1 ?

C’était le 27 novembre 2005 face à Lens, au Parc des Princes. Paris s’était incliné 4-3, encaissant trois buts nordistes aux 2 e , 33 e et 41 e minutes. Pauleta avait cependant égalisé à la 7 e minute.




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Armand, symbole d’une équipe au bout du rouleau

C’est probablement ce qu’on appelle la loi des séries. Au-delà de la large défaite concédée hier soir, une autre mauvaise nouvelle est venue alourdir encore un peu plus l’ambiance forcément plombée dans les vestiaires. Sylvain Armand, le vice-capitaine, s’est donné, dans un duel avec Didot, une très vilaine entorse au genou gauche.

Selon les premières constatations effectuées par le docteur Eric Rolland, le ligament croisé postérieur pourrait être touché. Ce qui signifie que même s’il échappe à une opération, une longue période de rééducation attendrait Armand. Pour être plus clair et plus tranchant, sa saison pourrait être terminée. « On a vraiment besoin de tout le monde, implorait hier Sammy Traoré. J’espère que ce n’est pas si grave. » Paul Le Guen a moins d’illusions. « Je suis inquiet pour sa fin de saison », souffle-t-il.
La malchance n’a sans doute rien à voir avec ce qui arrive au vice-capitaine du PSG. C’est plutôt d’inéluctable dont il est question. Avec Ceará, à bout de souffle et désastreux hier, Armand est le joueur de champ qui a le plus joué en championnat. Avant sa sortie sur blessure, il totalisait 2 475 minutes de jeu et 28 matchs disputés sur 29 possibles (il était suspendu pour PSG - Lorient lors de la 9 e journée). A force de serrer les dents et d’empiler les rencontres, la blessure n’était sans doute qu’une question de temps.

Peu de solutions en défense

Au-delà du cas Armand, c’est toute la défense parisienne qui semble, tout à coup, devenue bien fragile. Mamadou Sakho soigne toujours une mauvaise entorse de la cheville. S’il n’est toujours pas remis alors qu’il a été blessé le 1 e r mars, c’est que Paul Le Guen l’a fait reprendre trop tôt contre l’OM et Braga. Logiquement, la douleur est revenue au point que Sakho devrait déclarer forfait pour les matchs de l’équipe de France Espoirs contre l’Estonie et l’Angleterre. Le plus urgent pour Paul Le Guen est de trouver une solution pour remplacer Armand. « Il n’y a pas beaucoup de possibilités à ce poste », reconnaît-il.
Plus globalement, c’est tout le collectif parisien qui inquiète. Emoussé, il n’a pesé que de peu de poids ces derniers temps face aux costauds de la L 1. Du retour de flamme de joueurs comme Rothen, Clément et quelques autres dépendra la fin de saison. Premier élément de réponse dans quinze jours face à Nice.



sylvain
football365
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Rédaction Football365

lundi 23 mars 2009 - 12h37
Afin de pallier le forfait de Nicolas Anelka, blessé au gros orteil du pied gauche, pour la double confrontation contre la Lituanie, le sélectionneur national Raymond Domenech a convoqué pour la première fois le Parisien Guillaume Hoarau en équipe de France.
Guillaume Hoarau (25 ans) a été appelé lundi pour la première fois en équipe de France. Le sélectionneur national Raymond Domenech a convoqué l'attaquant parisien, deuxième meilleur buteur de L1 avec 15 buts, afin de pallier le forfait de Nicolas Anelka, blessé au gros orteil du pied gauche, pour la double confrontation contre la Lituanie, les samedi 28 mars à Kaunas et mercredi 1er avril au Stade de France, comptant pour les éliminatoires de la coupe du Monde 2010.

XS (Rédaction Football365.fr)
11G
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Entorse pour Armand

Le point médical du jour concerne Sylvain Armand, blessé au genou lors de Toulouse-PSG.

Sylvain Armand souffre d'une entorse au genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur.
Sa durée d'indisponibilité est comprise entre 4 et 6 semaines.


PSG.FR
Hari
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Le rêve bleu d’Hoarau

Profitant du forfait de Nicolas Anelka, Guillaume Hoarau a été appelé pour la première fois en équipe de France. Une nouvelle étape dans l’ascension du buteur parisien.

C’est une histoire très parisienne. Guillaume Hoarau, l’avant-centre du PSG, a été appelé hier matin chez les Bleus à la suite du forfait de Nicolas Anelka, un ancien… Parisien blessé au gros orteil du pied gauche. L’attaquant de Chelsea, qui jouait ces derniers temps sous infiltrations, devrait être absent au moins trois semaines.

Hoarau est, lui, passé en quelques heures du cauchemar d’une cinglante défaite (1-4) à Toulouse au rêve d’une première convocation en équipe de France pour les rencontres cruciales face à la Lituanie des 28 mars et 1er avril.

Le Réunionnais avait tout prévu sauf cet appel de dernière minute. Jeudi dernier, le sélectionneur Raymond Domenech lui avait préféré le Toulousain André-Pierre Gignac, meilleur réalisateur du Championnat (18 buts). Profitant des trois jours et demi de repos accordés par son entraîneur Paul Le Guen, Hoarau avait donc décidé de rallier la Côte d’Azur hier matin. C’est là que son agent, Thierry Gras, lui a appris l’excellente nouvelle. « Il venait de s’installer au restaurant quand je l’ai prévenu, raconte ce dernier. Il a juste eu le temps de refaire ses valises avant de sauter dans un avion pour rejoindre la capitale. »
Le Parisien, 25 ans, devait retrouver ses nouveaux partenaires hier dans la soirée. Il n’a donc pas pu participer aux séances de vélo qui ont vu Ribéry et ses coéquipiers avaler quelques kilomètres à faible allure dans l’après-midi. Le deuxième meilleur marqueur de L 1 (15 buts), dont la carrière s’est accélérée ces deux dernières saisons, devrait se rattraper dans les jours qui viennent.

Seulement 28 matchs en Ligue 1

Il faut imaginer qu’en 2007, à la même époque, Hoarau n’était encore qu’un obscur attaquant prêté par Le Havre à Gueugnon, alors dans les bas-fonds de la Ligue 2. Depuis, plus rien n’arrête le natif de Saint-Pierre, qui vient de rejoindre les Bleus après seulement 28 matchs en Ligue 1. A titre de comparaison, Benzema en comptabilisait 34 et Rocheteau 14.

« Je mentirais si je disais que je pensais qu’il irait en équipe de France, souligne Victor Zvunka, l’entraîneur qui l’a relancé en Bourgogne. Mais il a une facilité affolante sur le plan technique. C’est un des rares joueurs que j’aie vus marquer aussi aisément des deux pieds. Pour lui, ce n’est pas un problème. Mais là où il a vraiment progressé, c’est sur son jeu de tête, c’est devenu son point fort. »

Pour l’actuel coach de Guingamp, Hoarau est une éponge qui progresse à grande vitesse aux contacts des joueurs expérimentés comme Makelele à Paris. « En ce sens, l’équipe de France va beaucoup lui amener. En plus, il a les pieds sur terre et il bosse, ajoute Zvunka. D’ailleurs, je lui ai envoyé un texto : Le travail paie toujours. »

Frédéric Gouaillard |


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LA QUESTION


Quel est le dernier joueur à avoir connu sa première sélection alors qu’il évoluait au PSG ?

Bernard Mendy, pour le match de gala France - Brésil (0-0) le 20 mai 2004. Laurent Robert (1999), Vincent Guérin, Paul Le Guen et Bernard Lama (tous les trois en 1993), Laurent Fournier et Jean-Luc Sassus (1992) avaient, entre autres, honoré leur première cape alors qu’ils portaient les couleurs parisiennes.
Le dernier joueur du PSG, qui a marqué lors de sa première sélection, est Amara Simba, le 14 août 1991 (Pologne - France 1-5).


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Ce que change son arrivée

La convocation de Guillaume Hoarau en remplacement de Nicolas Anelka, victime d’une lésion à l’orteil et indisponible au minimum trois semaines, modifie l’horizon offensif de l’équipe de France. L’attaquant de Chelsea était le premier choix pour évoluer seul en pointe dans le schéma en 4-2-3-1 prisé ces temps-ci par Domenech.


L’hypothèse d’un réaménagement tactique. L’absence de Nicolas Anelka, auteur du but victorieux à Kaunas le 24 mars 2007 (1-0), est un coup dur mais les solutions sont multiples pour Domenech. La première option consiste à titulariser Karim Benzema au poste d’Anelka et de ne rien changer d’autre. La seconde verrait Thierry Henry retrouver une position axiale et pourrait alors conduire à la titularisation de Samir Nasri sur le flanc gauche. Mais le patron des Bleus a aussi la possibilité de changer son système de jeu en optant pour un 4-4-2 avec Henry et Benzema en pointe et deux milieux excentrés qui pourraient être Ribéry et Gourcuff ou Ribéry et Nasri. L’option du 4-3-3 n’est pas totalement à exclure. En revanche, même si leur présence offre un profil nouveau et différent au sélectionneur, Hoarau, pas plus que Gignac, ne devrait débuter samedi.

Une nouvelle hiérarchie chez les attaquants. L’appel de Hoarau, quatre jours après la convocation d’André-Pierre Gignac, confirme que l’ordre des attaquants chez les Bleus a totalement évolué. David Trezeguet et Djibril Cissé, 108 sélections à eux deux, ne sont désormais plus que des lointains souvenirs en sélection. Domenech leur a préféré le Parisien et le Toulousain. A moins d’une épidémie, on ne voit pas comment ils pourraient revenir en équipe nationale. La remarque vaut aussi pour Steve Savidan dont la seule sélection, le 19 novembre face à l’Uruguay, ressemblait plus à un cadeau de Noël qu’à un choix sur le moyen terme.

J.L.


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« A Toulouse, Paris n’avait aucune chance »
GUY ROUX, consultant et ex-entraîneur d’Auxerre



Selon l’ancien coach d’Auxerre, le PSG ne pouvait pas espérer gagner dimanche à Toulouse (1-4) après son retour tardif de Braga (Portugal), vendredi matin. Ayant atterri vers 4 heures du matin, les joueurs s’étaient couchés entre 5 heures et 6 heures. Une nuit blanche lourde de conséquences.

Selon vous, pourquoi le PSG a-t-il sombré à Toulouse ?

Guy Roux. Si les joueurs sont revenus à 6 heures du matin de Braga, c’est obligatoire qu’ils aient craqué ! Voilà ce qui arrive quand on veut absolument rentrer à la fin d’un match.
Après une telle nuit blanche, Paris n’avait aucune chance. Dans ces conditions, ils peuvent rejouer le match dix fois, ils le perdront neuf fois. Regardez Marseille, après leurs matchs à Paris et Amsterdam, ils ont dormi sur place.

Quel est l’intérêt de rentrer directement après une rencontre ?

Certains estiment qu’après un match les joueurs sont énervés et qu’ils ne dorment pas, alors autant en profiter pour voyager. Les joueurs préfèrent rentrer le plus vite possible chez eux, mais ce n’est pas à eux de décider !

Avec Auxerre, vous ne reveniez jamais la nuit ?

La règle était simple, quand on était sûrs d’arriver après 2 heures du matin, on dormait sur place. Le soir, on prenait le repas, on faisait des bains et des massages. Le lendemain matin, c’était décrassage puis voyage. L’après-midi, les joueurs étaient chez eux. En restant un jour de plus, l’avion coûte plus cher mais nous, on s’arrangeait toujours pour prendre le plus petit avion possible.

Paul Le Guen a-t-il donc fait une erreur ?

Je ne mets pas en cause Paul Le Guen. Il n’avait sans doute pas prévu le contrôle antidopage (NDLR : après le match à Braga).
En revanche, quand il dit qu’il a fait tourner à Braga, on peut lui rétorquer que les cinq joueurs préservés se sont aussi couchés à 6 heures du matin vendredi.

Propos recueillis par Laurent Perrin


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Armand absent au moins un mois


Ce n'est pas une bonne nouvelle, mais cela aurait pu être pire. Blessé lors de Toulouse - PSG, Sylvain Armand souffre d’une entorse du genou gauche avec atteinte du ligament croisé postérieur. Sa saison n’est pas terminée, mais le vice-capitaine parisien sera indisponible entre quatre et six semaines. Si tout se passe bien, il pourrait être rétabli pour le choc à Lyon le 26 avril.
PSG - Rennes, le 2 ou 3 mai, semble un objectif plus raisonnable. Pendant son absence, Paul Le Guen pourrait faire glisser Sakho à gauche et aligner Camara et Traoré en charnière centrale.


Leparisien


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Hoarau fait (déjà) l'unanimité


Guillaume Hoarau a été retenu chez les Bleus pour affronter la Lituanie.

La réaction du principal intéressé se fait toujours attendre. N'empêche que la première convocation chez les Bleus de Guillaume Hoarau, pour les deux matches face à la Lituanie, n'est pas passée inaperçue. Tous sont unanimes : c'est une bonne chose pour l'équipe de France. «Je suis très content, a notamment confié lundi soir Aimé Jacquet sur les ondes de RMC. Il va pouvoir observer et commencer à s'incruster. (...) C'est une belle victoire pour son entraîneur Paul Le Guen qui a réussi à l'imposer.» Même son de cloche du côté du Havre, le club qui l'a révélé. Son mentor, Jean-Marc Nobolo, qui l'a entraîné la saison passée, a fait part de sa «fierté». «On espère qu'il atteindra l'objectif fixé au moment de son départ, a ajouté le directeur sportif du HAC, une place dans les 23 pour la Coupe du Monde en Afrique du Sud en 2010.»

En attendant l'année prochaine, ses futurs partenaires ont pu faire connaissance lundi avec le Parisien, mais tardivement. Car non retenu jeudi lors de l'annonce officielle de la liste, et en accord avec son entraîneur Paul Le Guen, qui a accordé trois jours de repos à son groupe, Hoarau en avait profité pour descendre prendre le soleil sur la Côte d'Azur. Inutile de dire qu'il est rentré illico presto sur Paris, dès qu'il a appris la nouvelle. Franck Ribéry et Samir Nasri semblent en tout cas avoir hâte de jouer de lui. «Il a un profil qu'on n'a pas en sélection, relève le premier mardi dans L'Equipe. Il protège bien la balle avec son corps et peut débloquer des situations face à des défenses resserrées.» Qualité également notée par le Gunner. «Il a une super couverture de balle, est doué avec ses pieds, puissant, de grande taille. Il peut rendre service à l'équipe de France, ça, c'est clair.»


l'equipe
Dubdadda
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Hoarau comprend Domenech

Jeudi dernier, Guillaume Hoarau avait été le grand perdant du suspense qui entourait la publication de la liste de Raymond Domenech pour Lituanie - France. Le sélectionneur avait expliqué qu'il avait moins besoin de «la profondeur et la hauteur» du buteur du Paris-SG que du travail latéral d'André-Pierre Gignac, l'attaquant de pointe toulousain. Rappelé in extremis suite à la défection de Nicolas Anelka, Hoarau estime qu'il «n'y a pas mieux placé» que Domenech pour émettre un tel jugement.

«Il a un oeil très avisé, a dit le Réunionais, mardi à Clairefontaine. Il nous a observés et il fait un constat. Je ne peux pas être déçu car c'est la vérité. Ce que fait ''Dédé'', je ne suis pas capable de le faire. On a chacun nos qualités. On est là pour apporter un plus. Il y a même une sorte de complémentarité entre nous.» Et même si son temps de jeu semble menacé par son statut d'arrivé de dernière minute, Hoarau ne s'en formalise pas. «On ne peut pas être déçu d'être en équipe de France. Les dix jours passés ici vont être très forts.»

A vingt-cinq ans, il a pu mesurer tout le chemin parcouru avec ses ex-équipiers havrais Steve Mandanda et Lassana Diarra. «Tout va très vite, c'est le cas de le dire, reconnaît le meilleur buteur de L2 2007-2008. Il faut savoir savourer, mais ce n'est pas non plus les vacances et la récréation. Il y a des choses que je ne réalise pas encore. Si on m'avait dit ça il y a deux ans, je ne l'aurais pas cru une seconde.» Cette convocation représente pour lui «une grande fierté», même si elle a eu lieu dans des conditions particulières. «C'était une course contre la montre, raconte le buteur du PSG. Le matin, avec ma femme et mon fils, on avait pris l'avion pour aller se reposer dans le Sud, au soleil. Puis mon téléphone a sonné en début d'après-midi. Il a fallu remonter. J'ai rejoint le groupe. J'ai très bien dormi et c'est parti...»


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Schultzy
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Paris ne tient plus le choc face aux gros

Ce n'est plus une tendance mais une évidence. Face aux grosses écuries de L 1, le PSG ne tient plus le choc. Son point fort de la phase aller, avec quatre victoires contre les cinq premiers de L 1 ( voir infographie ci-contre), est devenu son talon d’Achille. Dans ces conditions, Paris peut redouter ses deux prochains déplacements à Lille (31 e journée) et Lyon (33 e ).

La faillite parisienne dans ses duels directs pose question.


Paris est-il à bout de souffle ?
Outre la qualité des adversaires, le déclin physique est l’une des raisons avancées par Paul Le Guen dimanche soir à Toulouse pour expliquer les récents déboires de son équipe. « On montre des signes d’essoufflement », a souligné l’entraîneur parisien.
Paris a disputé 46 matchs officiels depuis le début de saison, ce qui en fait l’équipe française la plus sollicitée devant Bordeaux (45), l’OM (44) et Lyon (42). « Ils ont un creux physique dû à l’accumulation des matchs », corrobore Guy Roux. Pourtant, Jacques Crevoisier, ancien adjoint de Gérard Houllier à Liverpool, aujourd’hui consultant à Canal +, est loin de partager cet avis. « Le discours récurrent sur le physique m’étonne. C’est bien français et c’est une excuse anticipée, déclare celui qui suit régulièrement le championnat anglais. Regardez Liverpool ; certes, ils ont un effectif élargi, mais ce sont toujours les mêmes qui jouent. Normalement les gars doivent être capables de faire deux matchs par semaine. »

Paris a-t-il assez d’ambition ?
C’est un fait : Paris ne joue pas le titre. Le Guen parle d’un « doux rêve » et les joueurs refusent de prononcer le mot. A quatre points de Lyon à neuf journées de la fin, cet objectif ne semble pourtant pas déraisonnable. « Au PSG, il y a une espèce d’humilité abusive liée à un passé douloureux, constate Jacques Crevoisier. Cela peut avoir une influence. Ça limite les ambitions, ce qui est un peu agaçant car le club pourrait faire mieux. »
Paradoxalement, alors que Paris n’a jamais semblé aussi près de jouer le titre, un frein psychologique bloque l’avancée parisienne. Comme si le PSG ne voulait pas insulter l’avenir en se montrant trop prétentieux.

Paris est-il condamné ?
La première partie du championnat avait révélé une équipe parisienne pas toujours flamboyante face aux grosses écuries, mais terriblement opportuniste. Bordeaux, l’OM, Lille et Lyon en avaient fait les frais. Cette année, Paris paie l’addition.
Ces dernières semaines, les blessures ajoutées aux suspensions ont fragilisé un effectif trop maigre pour offrir des solutions de rechange. En janvier face à Bordeaux, puis contre Marseille et Toulouse, la masse athlétique et/ou la qualité technique ont fait la différence. Paris ne surprend plus et ne soutient plus la comparaison face à ses principaux concurrents. « Ce n’est pas gravissime car la principale caractéristique de ces équipes réside dans l’inconstance, soutient pourtant Jacques Crevoisier. D’une semaine à l’autre, les jugements peuvent basculer. » Avec deux semaines de répit, Paris a donc largement le temps de se refaire une santé.


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L’avenir de Le Guen discuté mi-avril

Paul le Guen est en fin de contrat le 30 juin prochain et l’incertitude le concernant demeure plus que jamais : restera, restera pas ? Depuis la semaine dernière, un calendrier a été arrêté.
Selon nos informations, c’est à la mi-avril que Sébastien Bazin, le président-actionnaire du PSG, rencontrera l’entraîneur parisien pour discuter de son avenir.
Le Championnat de France n’aura pas encore livré son verdict mais en approchera. Le Guen a toujours dit que le temps ne pressait pas. « Il n’y a aucune urgence », répète-t-il à l’envi.

Tenté par l’étranger

En l’état, les décideurs parisiens souhaitent lui proposer une prolongation de contrat. « Tout le monde le sait : je suis très à l’aise avec Paul », clamait le directeur pour l’Europe de Colony Capital le jour de son intronisation à la présidence du club, le 3 février.
Dans l’avion du retour entre Toulouse et Paris, après la claque subie quelques minutes plus tôt (4-1), Sébastien Bazin a quitté son siège pour s’asseoir aux côtés de Paul Le Guen. Les deux hommes qui s’apprécient ne conversent pas tous les jours ensemble. C’est le mode de fonctionnement du technicien. Nul doute qu’ils ont évoqué les grandes lignes des discussions qui s’ouvriront dans trois semaines environ. Mystérieux, entretenant avec force le culte du secret, Paul Le Guen n’a rien laissé transpirer de ses futures intentions. Il existe une tendance, comme nous l’écrivions en février dernier, et elle est au départ. Le Guen fonctionne sur des cycles courts et les rares signes qu’il laisse échapper n’indiquent pas son envie de rester. Selon ses proches, sa décision n’est pas encore totalement arrêtée.
Deux certitudes se dégagent. Primo, Paul Le Guen reste très tenté par une nouvelle expérience à l’étranger, après ses six mois malheureux aux Glasgow Rangers (juillet 2006-janvier 2007). Secundo, il est quasiment exclu qu’il rejoigne un nouveau club sans sa garde rapprochée son adjoint Yves Colleu, le préparateur physique Stéphane Wiertelak et le kiné Joël Le Hir. Certains clubs, en France notamment, rechignent à engager un staff complet. C’est une pratique plus courante à l’étranger.


Le Parisien.fr
NeiBaF
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Makelele arrête à la fin de la saison
INFO LE PARISIEN-AUJOURD'HUI EN FRANCE.


«J'arrête cette année. Je vais travailler comme directeur sportif au PSG». Dans un entretien publié ce matin dans le quotidien sportif espagnol AS, Claude Makelele, le milieu de terrain du PSG, annonce qu'il mettra un terme à sa carrière à la fin de cette saison. Jusqu'à présent, un doute planait sur l'intention précise du footballeur, dont le contrat lui permettait d'envisager une saison supplémentaire comme joueur à Paris.

Finalement, à 36 ans, il a opté pour la retraite sportive. «J'ai profité au maximum de ma vie et c'est le moment de laisser la place aux jeunes», explique-t-il à la journaliste, attablé à la terrasse d'un café de Madrid où il est venu passer quelques jours de repos.

Le Parisien.fr
NeiBaF
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Démenti de Claude Makelele
Communiqué de presse


Le milieu de terrain du PSG tient à démentir les propos que lui prête aujourd’hui le quotidien espagnol « AS », concernant son avenir au PSG. Claude Makelele tient à préciser qu’il n’a jamais affirmé vouloir mettre fin à sa carrière et devenir directeur sportif du PSG à la fin de la saison. Pour le moment, Claude Makelele n’a pris aucune décision concernant son avenir et se sent encore pleinement joueur du PSG

PSG.fr
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11G
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Luyindula et Rémy appelés

Suite au forfait de Jimmy Briand, qui s'est fait une entorse du genou avec rupture des ligaments antérieurs, mercredi après-midi, Raymond Domenech a convoqué Peguy Luyindula et Loïc Rémy, pour la double confrontation avec la Lituanie en éliminatoires de la Coupe du monde 2010.


aleksandre08
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L’imbroglio Makelele

Makelele a annoncé vouloir arrêter sa carrière en fin de saison dans une interview au quotidien espagnol « AS ». Mais le Parisien affirme qu’il s’agit d’un « malentendu ».

Hier, Claude Makelele a passé sa journée à démentir. En vacances à Madrid, le capitaine du PSG a nié, à deux reprises sur le site du PSG, avoir voulu annoncer la veille son départ à la retraite en fin de saison au quotidien sportif espagnol « AS ». « J’ai effectivement réalisé une interview avec un journaliste espagnol du quotidien AS et, manifestement, il y a eu un malentendu, explique Makelele. Je n’ai jamais affirmé souhaiter mettre un terme à ma carrière à l’issue de cette saison, ni devenir directeur sportif du PSG. Ce n’est pas d’actualité. J’ai simplement dit que c’était envisageable, que c’était une possibilité, et AS en a tiré des conclusions trop rapides. »

La version espagnole. De notre côté, nous avons contacté la journaliste qui a réalisé l’interview de Claude Makelele. Irritée que le joueur français puisse remettre en cause sa probité, Carmen Collino est revenue sur les faits. « Je l’ai rencontré pendant quasiment quinze minutes et pas seulement deux minutes, comme le dit la communication du club. D’ailleurs, j’ai pris soin d’enregistrer notre conversation. Je voulais savoir ce qu’il pensait du Real Madrid et je peux vous assurer que l’interview a réellement eu lieu », raconte la journaliste madrilène. Pour étayer son propos, elle nous a fait écouter l’enregistrement de son entretien avec le milieu de terrain du PSG. A la question sur son avenir, on entend le capitaine parisien répondre en espagnol : « Je vais prendre ma retraite cette année et travailler comme directeur sportif du Paris Saint-Germain. » On ne peut être plus clair.

Les explications du joueur. Hier, Makelele a, dans un premier temps, démenti des propos qu’il a tenus avant d’évoquer un malentendu. Pourquoi ? Selon des sources internes, le capitaine parisien a appelé le club dans la matinée après avoir lu l’interview publiée dans « AS ». Il a expliqué qu’il ne savait plus comment utiliser le conditionnel en espagnol. Dès lors, ses propos ne reflétaient pas exactement sa pensée. Makelele, 36 ans, confirme, dans le second communiqué, qu’il fera le point cet été avec les dirigeants. « Tout dépend de la fin de saison, d’une qualification ou non en Ligue des champions, si Le Guen est encore entraîneur… Pour l’instant il y a 55 % de chances qu’il continue la saison prochaine », croit savoir un proche. Il reste que, d’ordinaire, l’expérimenté Parisien maîtrise beaucoup mieux sa communication.



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Son futur rôle reste à définir

Même s’il met un terme à sa carrière au mois de juin, Claude Makelele restera au PSG. Son contrat de joueur s’accompagne en effet d’une reconversion dans l’encadrement du club. Mais, à ce jour, ses futures fonctions restent extrêmement floues. Il faut lui trouver une place entre un président exécutif (à nommer) et un entraîneur, Paul Le Guen, qui ne sera peut-être plus au club dans trois mois…

Que prévoit son contrat ? En juillet 2008, l’ancien joueur du Real Madrid s’engage avec le club parisien pour une saison et une autre en option.

Il est par conséquent acquis depuis le début de son séjour à Paris qu’il peut raccrocher les crampons dès juin 2009 s’il le souhaite. Son contrat stipule qu’à l’issue de sa carrière de joueur il intègre l’encadrement du club pendant trois ans.
Pour le PSG, l’intérêt est ainsi double. Il s’agit tout d’abord de profiter de son immense expérience mais aussi (et surtout) d’échelonner sur quatre ou cinq ans l’équivalent de sa dernière année de salaire à Chelsea, soit 5 millions d’euros net (primes incluses). Pendant ses trois années dans l’encadrement, il percevra un salaire brut de 90 000 € (contre 285 000 € actuellement). Si le montage financier est clair, ses futures attributions ne sont pas définies.

A quel poste peut-il être utile ?
Dans son interview publiée hier, Makelele déclare qu’il va devenir directeur sportif du PSG. Il ne faut pas prendre cette affirmation au pied de la lettre, puisque le futur organigramme du club est loin d’être établi. Tout dépendra du nom du successeur de Charles Villeneuve et des intentions de Paul Le Guen. Si ce dernier décide de rester, on l’imagine mal travailler avec Makelele comme supérieur hiérarchique.
En outre, devenir directeur sportif d’un club comme le PSG demande une implication et des responsabilités administratives que l’ancien international ne semble pas prêt à assumer. L’intéressé n’a jamais revendiqué un statut particulier, ce n’est pas son style. En arrivant à Paris, il imaginait humblement une reconversion auprès des jeunes, dans un rôle d’« éducateur ». Un costume sans doute trop étroit pour un joueur de cette envergure. Beaucoup voient en lui un conseiller sportif du président, un rôle nébuleux et sans grandes contraintes. Il pourrait donner son avis sur le recrutement, conseiller les jeunes joueurs et rester influent dans le vestiaire. En effet, ses soixante et onze sélections en équipe de France et son palmarès lui offrent un crédit illimité. Une richesse dont le PSG compte profiter au maximum.


aleksandre08
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Domenech/Hoarau: pourquoi ça va pas le faire...

Hoarau débarque en équipe de France et voilà que tout le monde s'en réjouit... Bien. Au risque de passer une fois encore pour le rabat-joie de service, osons formuler quelques observations utiles.

Il y a une semaine, le sélectionneur Raymond Domenech expliquait qu'il n'avait pas retenu Hoarau parce que son profil ne correspondait pas à ce qu'il souhaitait pour l'équipe de France. Là-dessus, la presse unanime se mobilisait pour déplorer cette non sélection, oublieuse au passage du malheureureux Savidan, retenu à l'automne pour un match, et disparu depuis (comme je l'avais prédit ici à l'époque) dans les oubliettes du seigneur Domenech. Du coup, pression sur le sélectionneur oblige, lorsqu'Anelka se retire, Domenech est comme qui dirait obligé de retenir Hoarau, et tout le monde de dire bravo; fin de la séquence médiatique.

Nous sommes là en présence d'un cas d'école typique de la nouvelle gestion politico-médiatique de l'équipe de France.Domenech fait mine de céder à la vox populi mais on peut déjà parier qu'Hoarau a autant de chances d'évoluer en équipe de France contre la Lituanie qu'une moule de nager un jour. L'alternative est simple. Le faire jouer reviendrait pour Domenech à avouer qu'il avait dit n'importe quoi il y a une semaine et qu'il navigue à vue. Ne pas le faire jouer, c'est continuer de faire confiance à l'insubmersible Henry (inattaquable en ce moment) et revenir à l'attaquant unique en équipe de France, donc, Raymond ne se déjuge pas. Avec Henry numéro 1 et Benzema en supplément, la sélection d'Hoarau est un gadget médiatique que s'offre le sélectionneur face à la presse déchaînée pour la calmer. Bref, c'est une sélection politique à vocation médiatique et rien d'autre.

Et le joueur dans tout ça? Il est content, évidemment... Heureux les innocents...


Blog de Sport24.com
Hari
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Démenti du PSG au sujet de Fernando

Communiqué de presse | 26/03/09 | 12:55

Le Paris Saint-Germain dément l’information parue ce jour dans le journal l’équipe selon laquelle l’agent du joueur bordelais Fernando serait en contact avec le PSG.
Alain Roche, responsable du recrutement du club, n’a eu à ce jour aucun entretien ni contact avec le joueur ou son entourage.


PSG.fr
11G
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Le PSG au 3e RTL Futsal à Bercy


Le dimanche 29 mars, le PSG participera à la 3e édition du RTL Futsal à Bercy et sera opposé à France 98 et à l’Equipe de France de Futsal. Pauleta dirigera pour sa part une sélection portugaise !

Rendez-vous est pris le 29 mars entre le PSG, Pauleta, Zidane ou encore l’Equipe de France de Futsal à l’occasion de la 3e édition du RTL Futsal à Bercy.

La 1ère édition s’était tenue le 25 mars 2007 à Bercy et avait connu un succès populaire retentissant en accueillant plus de 13 500 spectateurs. Le tournoi avait alors réuni l’équipe de France 98, le PSG, des anciens internationaux français, et l’équipe de France de Futsal dans un grand show à l’américaine.

Cette troisième édition du RTL Futsal, revient donc à Paris, après un passage par Marseille. Le Paris Saint-Germain sera opposé à France 98 (match à 15h) et à l’équipe de France de futsal et compte bien entendu sur les encouragements de ses nombreux supporters !


PSG.fr
aleksandre08
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Le casse-tête des recruteurs parisiens
Jouons un peu. Imaginez-vous responsable du recrutement d’un grand club français. Votre mission : renforcer l’effectif pour la prochaine saison sans savoir combien d’argent vous avez en poche, sans connaître le nom du futur entraîneur et sans avoir de président qui vous aiguille. Impossible ? Sans doute… Cette situation ubuesque est pourtant celle du PSG.

Depuis le départ de la présidence de Charles Villeneuve, la cellule recrutement composée d’Alain Roche et d’Eric Pécout galère. La grande inconnue vient du classement final en championnat. En cas de qualification pour la phase de poule de la Ligue des champions, le club pourra compter sur une manne de 15 M€. Cette enveloppe ne sera pas intégralement consacrée au recrutement. Il faudra prendre en compte les augmentations de salaires, les primes et, surtout, la stratégie de l’actionnaire qui peut décider d’affecter une partie de cette somme à un autre usage.
L’autre interrogation concerne Paul Le Guen, toujours mystérieux sur son avenir. Cela complique la donne car les joueurs aiment savoir avec qui ils vont travailler. A Marseille, l’avenir d’Eric Gerets est également incertain, mais contrairement à leurs homologues parisiens, les membres de la cellule recrutement peuvent s’appuyer sur les directives du président et du directeur sportif… A Paris, Alain Roche informe Philippe Boindrieux, le directeur général, de ses déplacements sans lui rendre compte du résultat de ses recherches. Les échanges avec Paul Le Guen restent également très limités car les relations entre les deux hommes sont toujours aussi froides. Drôle d’ambiance, décidément…

Cellule en stand-by

En attendant de connaître la décision de l’entraîneur, Roche et Pécout poursuivent leurs recherches. Ils ont compilé une soixantaine de dossiers, soit trois ou quatre joueurs par poste au minimum. Le tout est réparti en deux catégories : l’une en cas de qualification pour la Ligue des champions, l’autre sans cette compétition à jouer. Au mois de juin, quand tout se décantera, il faudra réagir rapidement pour lancer les négociations. Quel que soit l’entraîneur, le dernier mot reviendra alors aux financiers, à savoir Sébastien Bazin et Philippe Boindrieux. En attendant, la cellule recrutement est en stand-by. « Pour le moment, on ne va pas perdre du temps à discuter avec le PSG car on sait qu’ils n’ont pas de moyens et on ne connaît pas le futur staff, explique un agent de joueurs. Cette situation n’est pas encore préjudiciable pour le club mais si rien ne bouge avant fin avril, ça va devenir un problème. »


Hari
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PLG : « Content pour Guillaume et Péguy »

Le point du coach | 27/03/09 | 10:00

Après trois jours de repos, le PSG a retrouvé jeudi le chemin du Camp des Loges. L’occasion de faire le tour de l’actualité du club avec Paul Le Guen.


Paul, comment abordez-vous la fin de la saison après les derniers matches ?

« La semaine dernière a été décevante en championnat, avec deux défaites contre Marseille et Toulouse, sur des scores plutôt lourds. Mais il nous faut redresser la tête. Nous avons encore des matches importants à jouer et de très belles choses à réaliser en cette fin de saison. »

Quel est le programme pour l’équipe, alors que l’on est rentré dans une période de trêve internationale ?

« Après le match de dimanche à Toulouse, on a pu profiter d’une pause de trois jours et demi. Maintenant, il faut se remettre au travail avec des entraînements programmés jeudi (hier), aujourd’hui et samedi, avant de participer ce dimanche au tournoi de Futsal à Bercy. Ce sera d’ailleurs l’occasion pour le groupe de rencontrer ses supporters dans d’autres conditions et d’aborder le football d’une manière différente, ce qui pourrait être bénéfique pour l’équipe. »

Enfin, deux des attaquants du club, Guillaume Hoarau et Peguy Luyindula, ont été sélectionnés en Equipe de France. Est-ce une satisfaction pour vous ?

« Je pense que c’est une récompense pour le club, pour l’équipe, mais surtout pour eux deux. Je suis vraiment content pour eux, ils le méritent. Cela vient récompenser le travail et les efforts de Guillaume qui joue bien depuis le début de saison, et ceux de Peguy qui joue mieux. Il a retrouvé un très bon niveau de jeu, peut-être même celui qu’il avait à Lyon. J’espère qu’ils auront tous deux l’occasion de faire leurs preuves en entrant sur le terrain et en contribuant à une victoire de l’Equipe de France et que cette sélection ne sera pas qu’un passage pour eux. »


PSG.fr
sylvain
l'equipe.fr
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27/03/2009 14:37
Foot - L1 - Paris-SG - Rothen aux soins
Jérôme Rothen est resté aux soins vendredi matin. Le Parisien souffre d'une «contusion au bassin» après une chute jeudi à l'entraînement, selon le staff médical du club. Rien de grave cependant car l'intéressé participera tout comme ses équipiers au tournoi de Futsal à Bercy dimanche. - C.MICHEL au camp des Loges
Raptor39
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CDM2010 - Bleus : Luyindula titulaire, pas Benzema

Selon nos informations, Raymond Domenech aurait confié à ses joueurs la volonté d'aligner l'équipe suivante en Lituanie, ce soir : Mandanda - Sagna, Squillaci, Gallas, Evra - Toulalan, L. Diarra - Luyindula, Gourcuff, Ribéry - Henry. Sauf retournement de situation au moment de remplir la feuille de match, le sélectionneur a choisi d'écarter Karim Benzema du onze de départ, malgré les forfaits de Nicolas Anelka et André-Pierre Gignac.

Cette équipe a travaillé ensemble à l'entraînement jeudi, même si la première option consistait à aligner Benzema en pointe. Pour Luyindula, rappelé en sélection mercredi soir après la blessure de Jimmy Briand, c'est un retour en équipe de France extraordinairement étonnant. Non titulaire au Paris-SG, il n'a plus porté le maillot bleu depuis 2004. Raymond Domenech avait déjà assuré une promotion-express de ce type à Jean-Alain Boumsong, absent de la première liste pour Roumanie - France (2-2) et finalement titularisé le jour J.

L'absence de mise en place tactique, vendredi, à Kaunas, lors de la dernière séance, ouvre un léger doute sur la structure de l'équipe, pressentie en 4-2-3-1. C'est la seule organisation travaillée par les Bleus cette semaine et celle qui revient à chaque rencontre depuis septembre. Mais milieu offensif droit est tout sauf un poste naturel pour l'ex-joueur de Strasbourg, Lyon et Marseille. A condition d'écarter Ribéry et Gourcuff sur les ailes, il pourrait évoluer en soutien de Thierry Henry dans un 4-4-2. - Cé. Ro. avec G. D. (à Kaunas)


lequipe.fr
Biz Markie
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Foot - Amical - Le Paris-SG s'amuse à Bercy
Pour combler l'absence de match officiel ce week-end, en raison de la trêve internationale, le Paris-SG avait donné rendez-vous dimanche à ses supporters au Palais omnisports de Paris-Bercy, pour la troisième édition du RTL Futsal. Opposés comme en 2007 à l'équipe de France 98, à des anciens internationaux portugais, dont Pauleta, et à la sélection tricolore de la discipline, les Parisiens se sont bien amusés. D'abord battus d'entrée face aux spécialistes (1-5), ils ont ensuite relevé la tête face à Zidane et ses partenaires. Devant un public conquis, le dernier match de la journée s'est conclu sur un score de parité riche en buts (8-8). Même s'ils ont fini le tournoi en quatrième et dernière position, les joueurs de Paul Le Guen se sont changé les idées, tout en gardant le rythme. Ça tombe bien, c'était le but recherché.

Les résultats complets:
Paris-SG - France Futsal : 1-5
France 98 - Anciens du Portugal : 3-5
France Futsal - Anciens du Portugal : 3-2
Paris-SG - France 98 : 8-8

Le classement :
1. France Futsal
2. Anciens du Portugal
3. France 98
4. Paris-SG cool.gif

lequipe.fr
aleksandre08
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Et Rothen prit la fuite

Hier, un incroyable épisode a ponctué la participation de Jérôme Rothen au tournoi de futsal. Retenu parmi les douze joueurs du PSG, il a participé au premier match contre l’équipe de France de futsal une dizaine de minutes avant de rentrer au vestiaire. Puis il a carrément quitté le POPB sans jamais revenir.

Le staff parisien a d’abord indiqué qu’il avait pris un coup avant de changer de version : « Choix du coach. » Vérification faite, Rothen a tout simplement fui Bercy pour éviter de croiser Zinedine Zidane qu’il a récemment égratigné dans une autobiographie. En fait, dès vendredi, le milieu gauche prétexte une blessure diplomatique pour esquiver le rendez-vous dominical. Rothen confie à son entourage sa peur de retrouver la bande des champions du monde. Finalement, il s’accorde avec le staff pour ne jouer que le premier match. Très mal à l’aise à l’idée de tomber sur le Ballon d’or qui n’a jamais confirmé l’épisode relaté dans le livre (Zidane, après l’avoir taclé, lui aurait dit : « Relève-toi, fils de pute » lors d’un Monaco - Real Madrid), le Parisien n’a donc écouté que son courage et pris ses jambes à son cou. Qu’il se rassure : la commission de visionnage ne se saisira pas de ce cas de simulation.


Le parisien
FuFax
Citation
30/03 09h18 - Futsal, Bercy

Rothen a eu peur de Zidane

Selon nos confrères du Parisien, le milieu de terrain du PSG, Jérôme Rothen, a quitté précipitamment le tournoi de Futsal à Bercy pour éviter de croiser Zinédine Zidane.

Dimanche, le PSG participait au tournoi de Futsal à Bercy en compagnie de France 98, d’une sélection portugaise et de l’équipe de France de Futsal. Après avoir participé au premier match des Parisiens, Jérôme Rothen a disparu et n’était pas de la partie pour la deuxième rencontre face aux champions du monde 98. A en croire nos confrères du Parisien, le gaucher s’est éclipsé et est rentré chez lui… pour ne pas croiser Zinédine Zidane. Rappelons que Rothen avait sérieusement écorné l’image du célèbre numéro 10 des Bleus dans son livre «Vous n’allez pas me croire…».



Sport24.com
Raptor39
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Partouche refoulé à l'aéroport

Retenu en équipe de France des moins de 19 ans, Maxime Partouche, le milieu de terrain de la réserve du Paris-SG (CFA), devait prendre un avion dimanche matin à destination de l'Ukraine, où les Bleuets affrontent en amical leurs homologues ukrainiens ce lundi (15h00) et mercredi. Mais le joueur, raconte lundi Le Parisien, a été refoulé à l'embarquement, son passeport étant périmé depuis... dix jours. Qu'à cela ne tienne, Partouche a immédiatement rejoint le Camp des Loges où il a pu participer à la victoire des Parisiens contre Vitré en Championnat (3-0).


lequipe.fr via leparisien ph34r.gif
Schultzy
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LE GUEN CE GUERRIER

Au cours de ces 23 précédentes éditions, le Marathon des Sables a vu passer quelques célébrités du monde du sport. Parmi elles, Paul Le Guen, l'actuel entraîneur du Paris-Saint-Germain.

C'était au printemps 2006, au coeur d'une année sabbatique décidée après un troisième titre de champion de France décroché avec Lyon et avant de s'envoler vers les Glasgow Rangers. « Je faisais pas mal de sport avec des amis à Rennes, se souvient Le Guen. Nous nous retrouvions chaque dimanche matin et un soir par semaine pour faire du vélo ou courir. Ils avaient déjà participé à l'épreuve et ça les avait marqués. Ils m'ont embarqué dans l'aventure. »

Dans des conditions exceptionnelles de chaleur, l'entraîneur du Paris-Saint-Germain avait bouclé l'épreuve en 37h45' (257e sur 585 classés). Aujourd'hui encore il en garde un souvenir ému. « Plus qu'une épreuve de course à pied, c'est un moment de vie très particulier. Il n'y a plus rien, plus de sonnerie de téléphone. On déconnecte complètement de la vie normale. C'est une épreuve marquante. On n'en revient pas tout à fait pareil. Evidemment, la vie reprend vite son cours au retour mais on a toujours cette expérience quelque part dans la tête. J'ai vraiment beaucoup aimé le désert certes mais surtout cette façon de vivre, ces moments au bivouac où on va faire le feu pour se réchauffer. »

Des souvenirs intenses de cette convivialité mais aussi de quelques moments difficiles. « Sur la longue étape, j'ai pris un gros coup au CP6. J'ai été pris de tremblements, j'avais froid. J'ai cru que j'allais m'arrêter là. Et puis je me suis allongé et c'est revenu après vingt minutes. Mes compagnons de route me charrient souvent avec ce fameux CP6. Et puis j'ai énormément souffert des pieds. C'est un facteur essentiel et je n'avais pas été bon. »

Difficile en effet de préparer une telle épreuve et d'anticiper. « La meilleure préparation c'est de le faire une fois puis d'y retourner en ayant tiré les leçons, estime le Breton. Car on a beau vous en parler avant, il faut le vivre pour comprendre. Si je retourne un jour, je ferai les choses différemment. Mon sac était par exemple beaucoup trop lourd (12 ou 13kg). On a toujours peur de manquer alors on en prend trop. Il faut prendre quelque chose de facile à ingurgiter le midi et un bon plat le soir suffit. Et au niveau entraînement, ce n'est pas vraiment comme une épreuve de course à pied. Ça ne sert pas à grand-chose de faire des séquences de une ou deux heures. Il faut juste s'habituer à courir six heures par jour. »

Malgré tout, la tentation de retourner dans ce désert reste latente. « Je n'ai jamais regretté d'y être allé. Quand on termine, on se dit : "c'est bon, je l'ai fait, maintenant ça suffit". Et puis on laisse passer un peu de temps, on en reparle entre nous, d'autres y repartent et on se dit que ce serait dommage de les laisser y aller seuls... »
P.G.-B.
L'Equipe Mag.fr
Schultzy
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Luyindula en toute décontraction

Peguy Luyindula, c'est l'invité du chef. Celui dont on n'attendait plus un retour en Bleu et encore moins une titularisation contre la Lituanie (1-0), samedi. L'attaquant du Paris-SG revient sur sa folle semaine avec beaucoup de recul. Récit.

Peguy Luyindula a vécu une fin de semaine pleine de surprises. Mercredi, il se trouvait en week-end prolongé avec sa femme lorsqu'il a appris sa convocation pour les deux matches de l'équipe de France contre la Lituanie. «Je ne m'y attendais pas. Je l'ai appris très tard car je n'avais pas mon téléphone avec moi». L'attaquant du Paris-SG a profité du forfait de Jimmy Briand et de l'incertitude planant autour d'André-Pierre Gignac pour effectuer son retour en Bleu plus de quatre ans après sa dernière sélection. Samedi, c'est sur les coups de 18H00 qu'il a cette fois découvert sa présence dans le onze titulaire. «Je suis resté bien assis sur ma chaise. J'ai regardé la composition et après, il faut y aller», raconte-t-il en toute décontraction. L'attaquant du Paris-SG assure n'avoir ressenti «aucun pincement au coeur». «Je l'ai accueilli avec beaucoup de joie et beaucoup d'enthousiasme, mais après, c'est comme tous les avant-matches. J'avais juste envie de jouer».

Dans son discours, l'ancien Lyonnais prend beaucoup de recul par rapport à tout ce qui lui arrive. «A la base, je suis comme ça, dit-il. Je ne dis pas que je me fous de tout, mais je relativise quand même vachement. Si je n'avais pas cette capacité, je serai sans doute mort à l'heure qu'il est (Rires). Mort pour le football, qu'on s'entende bien. Je jouerai peut-être en CFA et je m'amuserai bien». Après quelques années galères, notamment à Levante («Levan quoi ?»), Luyindula ne perçoit pas son retour au premier plan comme un revanche. «Je ne me bats contre personne». Il n'avait «pas effacé» l'équipe de France de son esprit, mais il ne cache pas non plus qu'il était davantage «concentré sur Paris, sur le fait de se remettre dans le droit chemin, dans le bon sens». C'est tout le paradoxe de sa situation. Alors qu'il n'est pas considéré comme un titulaire à part entière au PSG, le joker de luxe est devenu un titulaire potentiel pour le deuxième rendez-vous lituanien, mercredi, au Stade de France.

«On change une équipe quand il faut qu'elle gagne»
Placé dans le couloir droit, Luyindula dit «s'être senti à l'aise», bien qu'il n'occupe pas tout à fait le même poste à Paris. Contre Marseille, en Championnat, il avait été aligné dans une position quasi-similaire «sauf que c'était dans un système à quatre milieux». Lorsqu'on lui suggère que c'est peut-être lors de ce match qu'il a gagné sa place en Bleu, il ne rejette pas fermement l'hypothèse. L'attaquant retient surtout «la facilité» avec laquelle il est parvenu à trouver ses partenaires, sans oublier ses occasions manquées. «J'aurais bien aimé marquer pour mon retour, mais au fond, qu'est ce qui est mieux ? Avoir eu des occases et ne pas avoir marqué ou de ne pas en avoir eu et d'avoir été transparent ? Je ne sais pas». Tout comme il ne sait pas si sa prestation aura suffi à convaincre Domenech de lui maintenir sa confiance mercredi. On ne change pas une équipe qui gagne, lui fait-on remarquer. «Mais pour moi, ça n'existe plus ça !, coupe-t-il. Il y a des matches qu'on a gagnés avec Paris, des matches où j'ai marqué et je me suis quand même retrouvé sur le banc. On change une équipe quand il faut qu'elle gagne». - Emery TAISNE (à Clairefontaine)

L'Equipe.fr
Hari
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Landreau discute pour prolonger

Le PSG et Mickaël Landreau ont entamé des discussions afin de prolonger l’aventure du gardien parisien dans la capitale. Ce dernier, qui aura 30 ans le 14 mai prochain, est en fin de contrat en juin 2010 mais peut faire jouer sa clause de stabilité dès la fin de cette saison. Il lui suffit de racheter, comme l’autorisent les règlements de la Fifa, les rémunérations de sa dernière année de contrat pour être libre.
Landreau pourrait prolonger de trois ans son bail à Paris mais plusieurs zones d’ombre subsistent encore sur les contours du PSG l’an prochain et pourraient peser dans les pourparlers.


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PSG EXPRESS

Hier. Repos.

Aujourd’hui. Reprise de l’entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Armand (entorse genou), Bourillon (lombosciatique), Ceará (adducteurs).

Selection: Hoarau, Luyindula (équipe de France), Makonda (équipe de France des moins de 19 ans).

Suspendu. Rothen pour Nice.

Rendez-vous. PSG - Nice, 30e journée de L 1, dimanche 5 avril à 17 heures (Foot +).

La préfecture de police de Paris a convoqué aujourd’hui les représentants des associations parisiennes (Lutece Falco, Authentiks, Supras) afin d’évoquer la question des fumigènes.
Le PSG passe aujourd’hui devant la commission supérieure d’appel de la FFF. Le PSG conteste le montant des sanctions infligées par la commission de discipline de la Ligue concernant les fumigènes. Depuis janvier, le montant des amendes s’élève à 180 000 €.


Leparisien.fr

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Giuly : « On ne peut pas continuer comme ça »



Invité du Grand After, Ludovic Giuly a étalé quelques inquiétudes sur l’ambition du PSG. Le milieu de terrain espère obtenir rapidement des réponses.

Ludovic Giuly, vous avez récemment confié quelques craintes sur la volonté du PSG de revenir au plus haut niveau...

Je suis venu pour construire quelque chose avec Charles (Villeneuve, qui a depuis démissionné de son poste de président) et M. Bazin. Charles n’est plus là, on ne sait pas si le coach (Paul Le Guen) va reste et des joueurs sont en fin de contrat. A l’étranger, tout le monde a resigné ou sait ce qu’il doit faire au mois de février. Aujourd’hui, il y a plein de points d’interrogation par rapport à la suite de la saison et des années à venir.

Etes-vous allé personnellement demandé des comptes ?

Tout va bien pour moi puisque je suis contrat. Mais je pense aller voir M. Bazin dans un mois pour avoir une discussion et savoir ce qu’il veut faire. Il faut prendre une décision rapide puisque la saison est finie dans deux mois et qu’on va savoir pour quoi on se qualifie. On fait mieux que l’objectif qui était d’être dans les dix premiers. Mais je ne joue pas pour rester au milieu de tableau. Je suis à Paris pour gagner des titres, jouer la Ligue des Champions.

Paris peut-il avoir les moyens de cette ambition ?

Des joueurs comme moi ou Claude (Makelele) avons pris nos responsabilités en signant ici. Au club de prendre les siennes désormais parce qu’on ne peut pas continuer comme ça. Si on est en Ligue des Champions, il faut recruter au moins quatre ou cinq joueurs parce qu’on voit aujourd’hui que l’effectif est trop juste. Dès que Sakho et Armand se blessent, on ne sait plus qui mettre.

Trouvez-vous logique que Paul Le Guen reste aux commandes la saison prochaine ?

Oui puisqu’il fait du bon boulot et que les joueurs n’ont aucun problème avec lui. Même si ce sera au président de trancher.


rmc.fr

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Armand : « Revenir le plus vite possible »

Camp des Loges | 31/03/09 | 16:07

Le co-capitaine du PSG a évoqué ce matin au Camp des Loges son état de santé, avant d’aborder les deux derniers mois de compétition.

Comment vas-tu aujourd’hui après ta blessure au genou face à Toulouse ?

« Ça ne va pas trop mal. J’ai essayé de recourir un peu pour retrouver les sensations. On verra les diagnostics pour voir comment le genou réagit. Je prends mon mal en patience afin de revenir le plus vite possible. »

La trêve doit faire du bien aux joueurs…

« Il ne faut pas se cacher derrière la fatigue, mais on a vu un groupe usé lors des deux derniers matches, et même à Braga où l’on se qualifie avec beaucoup de courage. On ne pouvait pas garder le même rythme de jeu, avec un match tous les trois jours. Je pense que la trêve est bienvenue. Le coach nous a laissé quelques jours donc c’est intéressant pour tout le groupe. »


Face à Nice, ce sera certainement difficile ?

« Ils sont très solides et ont de bonnes statistiques à l’extérieur. Ce sont d’excellents matches à jouer même si nous avons eu deux revers consécutifs en championnat. »

Quelles sont vos ambitions pour cette fin de saison ?

« On a un quart de finale de Coupe UEFA à jouer et nous ne sommes pas très loin des trois premières places en championnat. On va tenter d’aller le plus haut possible sans se mettre de pression. »



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Point médical du jour

Point Médical - mardi 31 mars 2009 à 12:41

Le point médical du jour concerne notamment Sylvain Armand, blessé au genou lors de Toulouse-PSG.
Sylvain Armand a recouru ce matin sur les terrains du Camp des Loges. Victime d'une entorse du genou gauche, sa durée d'indisponibilité sera de 4 à 6 semaines, comme indiqué par le staff médical.

Mamadou Sakho (entorse à la cheville), Loris Arnaud (genou) et Grégory Bourillon (dos) sont en phase de reprise. Ils ont pris part à la majeure partie des excercices du groupe professionnel ce matin.


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