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Leonardo, neuf mois plus tard
Récemment, Leonardo avait affirmé qu'il regardait tous les matchs de Paris. S'il jette un oeil à PSG - Valenciennes ce soir, l'ancien directeur sportif du club se remémorera certainement ce coup d'épaule à l'arbitre Alexandre Castro qui a précipité son départ de Paris. C'était après un autre PSG - VA (1-1), et neuf mois plus tard, Leo a complètement coupé les ponts avec la France.
Le Brésilien a cédé l'appartement qu'il occupait près de l'Odéon et on ne l'a plus revu au Parc des Princes, ni pendant ni en dehors d'un match. Il est retourné vivre à Milan, auprès de sa femme, la journaliste Anna Billo qu'il a épousée le 7 septembre dernier, et de leur fils Tiago. La famille a repris ses habitudes dans le quartier de la Porta Garibaldi où elle résidait avant son installation à Paris dans le courant de l'été 2011.
En contact régulier avec Nasser al-Khelaifi
Là-bas aussi, Leonardo se montre relativement discret. Personne ne l'a croisé au stade San Siro où jouent l'AC Milan et l'Inter. C'est pourtant dans ce dernier club, où il a déjà occupé les fonctions d'entraîneur (décembre 2010-juillet 2011), que l'ancien défenseur pourrait rebondir.
Selon Mediaset, Leonardo a dîné récemment avec le nouvel actionnaire majoritaire, l'Indonésien Erick Thohir. En tête d'une liste où figure également Gian Paolo Montali, un ancien dirigeant de la Juventus et la Roma, le Brésilien est pressenti pour occuper le poste de directeur technique laissé vacant après le départ de Marco Branca samedi dernier. « En revanche, revenir à l'AC Milan est impossible, note Enrico Curro journaliste sportif à la Repubblica. Ses relations avec la famille Berlusconi (NDLR : propriétaire du club) n'étaient pas bonnes. » En outre, la puissance économique des Rossoneri a fondu depuis deux saisons.
Leo est libre de s'engager avec le club intériste depuis que le tribunal administratif de Paris a levé, en octobre dernier, la sanction de quatorze mois le privant de toutes fonctions officielles jusqu'en juin 2014. Cependant, il semble que si cette nomination devait être effective, ce ne serait pas avant la saison prochaine.
L'année dernière, Leo avait également clamé son envie de Premier League. En fonction des propositions, il pourrait donc se laisser tenter par une nouvelle expérience à l'étranger, mais certainement pas à Paris. Même s'il entretient des rapports réguliers avec Nasser al-Khelaifi, qu'il conseille à distance sur certains dossiers, un retour dans la capitale n'est pas d'actualité.
Récemment, Leonardo avait affirmé qu'il regardait tous les matchs de Paris. S'il jette un oeil à PSG - Valenciennes ce soir, l'ancien directeur sportif du club se remémorera certainement ce coup d'épaule à l'arbitre Alexandre Castro qui a précipité son départ de Paris. C'était après un autre PSG - VA (1-1), et neuf mois plus tard, Leo a complètement coupé les ponts avec la France.
Le Brésilien a cédé l'appartement qu'il occupait près de l'Odéon et on ne l'a plus revu au Parc des Princes, ni pendant ni en dehors d'un match. Il est retourné vivre à Milan, auprès de sa femme, la journaliste Anna Billo qu'il a épousée le 7 septembre dernier, et de leur fils Tiago. La famille a repris ses habitudes dans le quartier de la Porta Garibaldi où elle résidait avant son installation à Paris dans le courant de l'été 2011.
En contact régulier avec Nasser al-Khelaifi
Là-bas aussi, Leonardo se montre relativement discret. Personne ne l'a croisé au stade San Siro où jouent l'AC Milan et l'Inter. C'est pourtant dans ce dernier club, où il a déjà occupé les fonctions d'entraîneur (décembre 2010-juillet 2011), que l'ancien défenseur pourrait rebondir.
Selon Mediaset, Leonardo a dîné récemment avec le nouvel actionnaire majoritaire, l'Indonésien Erick Thohir. En tête d'une liste où figure également Gian Paolo Montali, un ancien dirigeant de la Juventus et la Roma, le Brésilien est pressenti pour occuper le poste de directeur technique laissé vacant après le départ de Marco Branca samedi dernier. « En revanche, revenir à l'AC Milan est impossible, note Enrico Curro journaliste sportif à la Repubblica. Ses relations avec la famille Berlusconi (NDLR : propriétaire du club) n'étaient pas bonnes. » En outre, la puissance économique des Rossoneri a fondu depuis deux saisons.
Leo est libre de s'engager avec le club intériste depuis que le tribunal administratif de Paris a levé, en octobre dernier, la sanction de quatorze mois le privant de toutes fonctions officielles jusqu'en juin 2014. Cependant, il semble que si cette nomination devait être effective, ce ne serait pas avant la saison prochaine.
L'année dernière, Leo avait également clamé son envie de Premier League. En fonction des propositions, il pourrait donc se laisser tenter par une nouvelle expérience à l'étranger, mais certainement pas à Paris. Même s'il entretient des rapports réguliers avec Nasser al-Khelaifi, qu'il conseille à distance sur certains dossiers, un retour dans la capitale n'est pas d'actualité.
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Les anciens jouent les animateurs en loges
C'est un reproche que tous les propriétaires du PSG ont entendu au moins une fois. Et ce quelle que soit leur époque. De Canal + à Qatar Sports Investments, en passant par Colony Capital, il leur a souvent été reproché de ne pas assez faire appel aux anciens joueurs du club. Voire de les mépriser et de les tenir volontairement à l'écart malgré leurs offres de service.
Les dirigeants actuels ne sont pas restés insensibles à ces propositions. Le service marketing du club, en collaboration avec Alistair Spiers, le directeur des opérations hospitalité, gère cette initiative.
1 000 € chacun par match
Depuis la réception de Lille le 22 décembre, d'anciennes gloires du PSG, regroupées sous l'appellation Club des légendes, viennent faire des animations les soirs de match auprès des 2 700 VIP qui suivent les matchs dans les différentes loges. Ils sont cinq pour l'heure mais, à terme, la petite équipe devrait s'étoffer. Aujourd'hui, les légendes s'appellent Ludovic Giuly, Edouard Cissé, Jérôme Alonzo, Amara Simba et Laurent Fournier. Pour leur prestation, ils touchent environ 1 000 € chacun par match plus les défraiements liés à leur venue à Paris pour ceux qui résident en province. « J'adore tchatcher, c'est fait pour moi, rigole Jérôme Alonzo, l'ancien gardien de but parisien, actuellement à Sotchi pour France Télévisions. Je suis très flatté d'avoir été choisi. C'est la preuve que l'on a vécu la même histoire, c'est très gratifiant et sympa de mettre un pied dans ce superbe projet. »
En quoi consistent les interventions des anciens ? « On parle du match, du contexte, de l'adversaire, de nos expériences et du club, explique Amara Simba, spectaculaire attaquant parisien entre 1986 et 1993. On donne aussi notre avis et on remet des cadeaux aux vainqueurs des jeux-concours. Puis on signe des autographes et on pose pour des photos. » « J'ai demandé à couvrir le plus souvent possible les rencontres face aux clubs où j'ai joué aussi, comme face à Nantes le 19 janvier, poursuit Alonzo. J'ai ainsi pu parler de Kita et des Canaris. » Cette nouveauté est appréciée par les clients VIP du PSG. « C'est une bonne idée, confirme Nicolas, un habitué des loges du Parc. C'est toujours fort de côtoyer une ancienne gloire du club et de bénéficier de son analyse technique. C'est plus valorisant qu'avant, où ça faisait café du commerce avec un speaker. Dans tous les grands clubs européens, ça se fait. C'est bien que le PSG s'y mette. » A terme, le club souhaite diversifier les interventions des membres du Club des légendes en les associant, par exemple, aux actions de la Fondation PSG.
C'est un reproche que tous les propriétaires du PSG ont entendu au moins une fois. Et ce quelle que soit leur époque. De Canal + à Qatar Sports Investments, en passant par Colony Capital, il leur a souvent été reproché de ne pas assez faire appel aux anciens joueurs du club. Voire de les mépriser et de les tenir volontairement à l'écart malgré leurs offres de service.
Les dirigeants actuels ne sont pas restés insensibles à ces propositions. Le service marketing du club, en collaboration avec Alistair Spiers, le directeur des opérations hospitalité, gère cette initiative.
1 000 € chacun par match
Depuis la réception de Lille le 22 décembre, d'anciennes gloires du PSG, regroupées sous l'appellation Club des légendes, viennent faire des animations les soirs de match auprès des 2 700 VIP qui suivent les matchs dans les différentes loges. Ils sont cinq pour l'heure mais, à terme, la petite équipe devrait s'étoffer. Aujourd'hui, les légendes s'appellent Ludovic Giuly, Edouard Cissé, Jérôme Alonzo, Amara Simba et Laurent Fournier. Pour leur prestation, ils touchent environ 1 000 € chacun par match plus les défraiements liés à leur venue à Paris pour ceux qui résident en province. « J'adore tchatcher, c'est fait pour moi, rigole Jérôme Alonzo, l'ancien gardien de but parisien, actuellement à Sotchi pour France Télévisions. Je suis très flatté d'avoir été choisi. C'est la preuve que l'on a vécu la même histoire, c'est très gratifiant et sympa de mettre un pied dans ce superbe projet. »
En quoi consistent les interventions des anciens ? « On parle du match, du contexte, de l'adversaire, de nos expériences et du club, explique Amara Simba, spectaculaire attaquant parisien entre 1986 et 1993. On donne aussi notre avis et on remet des cadeaux aux vainqueurs des jeux-concours. Puis on signe des autographes et on pose pour des photos. » « J'ai demandé à couvrir le plus souvent possible les rencontres face aux clubs où j'ai joué aussi, comme face à Nantes le 19 janvier, poursuit Alonzo. J'ai ainsi pu parler de Kita et des Canaris. » Cette nouveauté est appréciée par les clients VIP du PSG. « C'est une bonne idée, confirme Nicolas, un habitué des loges du Parc. C'est toujours fort de côtoyer une ancienne gloire du club et de bénéficier de son analyse technique. C'est plus valorisant qu'avant, où ça faisait café du commerce avec un speaker. Dans tous les grands clubs européens, ça se fait. C'est bien que le PSG s'y mette. » A terme, le club souhaite diversifier les interventions des membres du Club des légendes en les associant, par exemple, aux actions de la Fondation PSG.
Le Parisien.fr