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Homer
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Leonardo, neuf mois plus tard

Récemment, Leonardo avait affirmé qu'il regardait tous les matchs de Paris. S'il jette un oeil à PSG - Valenciennes ce soir, l'ancien directeur sportif du club se remémorera certainement ce coup d'épaule à l'arbitre Alexandre Castro qui a précipité son départ de Paris. C'était après un autre PSG - VA (1-1), et neuf mois plus tard, Leo a complètement coupé les ponts avec la France.

Le Brésilien a cédé l'appartement qu'il occupait près de l'Odéon et on ne l'a plus revu au Parc des Princes, ni pendant ni en dehors d'un match. Il est retourné vivre à Milan, auprès de sa femme, la journaliste Anna Billo qu'il a épousée le 7 septembre dernier, et de leur fils Tiago. La famille a repris ses habitudes dans le quartier de la Porta Garibaldi où elle résidait avant son installation à Paris dans le courant de l'été 2011.

En contact régulier avec Nasser al-Khelaifi

Là-bas aussi, Leonardo se montre relativement discret. Personne ne l'a croisé au stade San Siro où jouent l'AC Milan et l'Inter. C'est pourtant dans ce dernier club, où il a déjà occupé les fonctions d'entraîneur (décembre 2010-juillet 2011), que l'ancien défenseur pourrait rebondir.

Selon Mediaset, Leonardo a dîné récemment avec le nouvel actionnaire majoritaire, l'Indonésien Erick Thohir. En tête d'une liste où figure également Gian Paolo Montali, un ancien dirigeant de la Juventus et la Roma, le Brésilien est pressenti pour occuper le poste de directeur technique laissé vacant après le départ de Marco Branca samedi dernier. « En revanche, revenir à l'AC Milan est impossible, note Enrico Curro journaliste sportif à la Repubblica. Ses relations avec la famille Berlusconi (NDLR : propriétaire du club) n'étaient pas bonnes. » En outre, la puissance économique des Rossoneri a fondu depuis deux saisons.

Leo est libre de s'engager avec le club intériste depuis que le tribunal administratif de Paris a levé, en octobre dernier, la sanction de quatorze mois le privant de toutes fonctions officielles jusqu'en juin 2014. Cependant, il semble que si cette nomination devait être effective, ce ne serait pas avant la saison prochaine.

L'année dernière, Leo avait également clamé son envie de Premier League. En fonction des propositions, il pourrait donc se laisser tenter par une nouvelle expérience à l'étranger, mais certainement pas à Paris. Même s'il entretient des rapports réguliers avec Nasser al-Khelaifi, qu'il conseille à distance sur certains dossiers, un retour dans la capitale n'est pas d'actualité.


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Les anciens jouent les animateurs en loges

C'est un reproche que tous les propriétaires du PSG ont entendu au moins une fois. Et ce quelle que soit leur époque. De Canal + à Qatar Sports Investments, en passant par Colony Capital, il leur a souvent été reproché de ne pas assez faire appel aux anciens joueurs du club. Voire de les mépriser et de les tenir volontairement à l'écart malgré leurs offres de service.
Les dirigeants actuels ne sont pas restés insensibles à ces propositions. Le service marketing du club, en collaboration avec Alistair Spiers, le directeur des opérations hospitalité, gère cette initiative.

1 000 € chacun par match

Depuis la réception de Lille le 22 décembre, d'anciennes gloires du PSG, regroupées sous l'appellation Club des légendes, viennent faire des animations les soirs de match auprès des 2 700 VIP qui suivent les matchs dans les différentes loges. Ils sont cinq pour l'heure mais, à terme, la petite équipe devrait s'étoffer. Aujourd'hui, les légendes s'appellent Ludovic Giuly, Edouard Cissé, Jérôme Alonzo, Amara Simba et Laurent Fournier. Pour leur prestation, ils touchent environ 1 000 € chacun par match plus les défraiements liés à leur venue à Paris pour ceux qui résident en province. « J'adore tchatcher, c'est fait pour moi, rigole Jérôme Alonzo, l'ancien gardien de but parisien, actuellement à Sotchi pour France Télévisions. Je suis très flatté d'avoir été choisi. C'est la preuve que l'on a vécu la même histoire, c'est très gratifiant et sympa de mettre un pied dans ce superbe projet. »

En quoi consistent les interventions des anciens ? « On parle du match, du contexte, de l'adversaire, de nos expériences et du club, explique Amara Simba, spectaculaire attaquant parisien entre 1986 et 1993. On donne aussi notre avis et on remet des cadeaux aux vainqueurs des jeux-concours. Puis on signe des autographes et on pose pour des photos. » « J'ai demandé à couvrir le plus souvent possible les rencontres face aux clubs où j'ai joué aussi, comme face à Nantes le 19 janvier, poursuit Alonzo. J'ai ainsi pu parler de Kita et des Canaris. » Cette nouveauté est appréciée par les clients VIP du PSG. « C'est une bonne idée, confirme Nicolas, un habitué des loges du Parc. C'est toujours fort de côtoyer une ancienne gloire du club et de bénéficier de son analyse technique. C'est plus valorisant qu'avant, où ça faisait café du commerce avec un speaker. Dans tous les grands clubs européens, ça se fait. C'est bien que le PSG s'y mette. » A terme, le club souhaite diversifier les interventions des membres du Club des légendes en les associant, par exemple, aux actions de la Fondation PSG.


Le Parisien.fr
Varino
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« Au bout de six mois, j’avais envie de rentrer »

FRANCK DJA DJÉDJÉ, l’ancien attaquant niçois, a atterri un peu par hasard à Odessa. Une escale qu’il a mis du temps à apprécier.


SON TRANSFERT en Ukraine, décidé le dernier jour du mois d’août 2012, ressemble à un second déracinement. Parti de Côte d’Ivoire à l’âge de neuf ans pour rejoindre sa mère en banlieue parisienne, Franck Dja Djédjé a dû quitter Nice pour une ville côtière plus orientale, Odessa. « Le président (Jean-Pierre Rivère) m’a dit : “On a une offre, on aimerait que tu acceptes, sinon tu joueras moins”, raconte le cousin de Brice, passé cet hiver de l’ETG à l’OM. Tu ne peux rien dire. Juste t’arranger avec le club qui te veut, même si ce n’est pas celui de tes rêves. »

Avec Tchernomorets, l’ancien attaquant du PSG découvre une autre culture, le « brief tactique » quotidien à 11 heures du matin, et ne résiste pas au spleen. « C’était vraiment dur, la première année. Tu ne parles pas la langue, tu es loin de la France, c’est un football différent... Au bout de six mois, j’avais envie de rentrer. » Soutenu par le Brésilien Leo Matos, francophone après son passage à Marseille (2004-2006), Dja Djédjé s’accroche et apprivoise le mode de fonctionnement de l’entraîneur, Roman Grigortchouk. « Maintenant, je suis très content, assure-t-il. Mais aller tôt à l’étranger, ce n’est vraiment pas facile. Moi, j’avais vingt-six ans... »

EN UKRAINE, IL A REPRIS LES ÉTUDES

L’ex-Grenoblois (2006-2009) compte désormais un printemps de plus et une réputation établie en Ukraine. Utilisé comme milieu offensif gauche à Odessa, il a marqué 3 buts en 12 matches de Ligue Europa et autant en 16 matches de Championnat. C’est en Premier League, où Tchernomorets occupe la cinquième place, que le Franco-Ivoirien a réussi son plus beau coup : un enchaînement contrôle de la poitrine-bicyclette contre Oujgorod (2-1, le 27 octobre 2013), le club de Damien Le Tallec. « Sincèrement, c’est l’un des buts de l’année », juge le Français. « Celui-là, il fait plaisir, sourit Dja Djédjé. C’est un geste que tu ne tentes jamais. Normalement, ça part dix mètres au-dessus et tu retombes mal sur le dos !»

La prestation du numéro 23 d’Odessa contre Carpates Lviv, en mars 2013, a aussi favorisé son intégration. « Le directeur sportif m’avait fait comprendre qu’il fallait les battre car c’était une sorte de derby. On a gagné 2-1 et j’ai marqué le but de la victoire. » En Ukraine, Dja Djédjé a élargi son horizon. Titulaire d’un BEP, il a repris les études, par correspondance. « Je dois penser à ma reconversion. On ne va pas se mentir, au sport-études du PSG (1999-2003), je faisais acte de présence. » Il vise d’abord un bac et aimerait retrouver cette modestie chez ses adversaires lyonnais : « J’ai vu à la télé qu’ils disaient qu’Odessa était un bon tirage... Il ne faut pas crier victoire trop vite. »

L'Equipe


Le but en question:
giovanni pontano
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Carlo Ancelotti fait tomber un nouveau record avec le Real Madrid

Après avoir dépassé le nombre de victoires consécutives de Fabio Capello, Carlo Ancelotti a fait tomber un nouveau record avec le Real Madrid...

Leader de la Liga avec 63 points, le Real Madrid est en passe de battre son record de 100 points atteints en fin de saison. Il est d'ailleurs le seul club encore en lice pour atteindre ce total. Mais après avoir battu le nombre de victoires consécutives toutes compétitions confondues de Fabio Capello (25), Carlo Ancelotti est devenu le "nouvel" entraîneur le plus prolifique (la meilleure recrue en somme) de l'histoire du club merengue. Avec 63 points pris sur 75 possibles (20 victoires, 3 nuls et 2 défaites) il dépasse ainsi le technicien chilien Manuel Pellegrini (2009-2010).

A noter que seuls Miguel Muñoz et José Mourinho avaient fait mieux que "Carletto" lors des saison 1969-70 et 2011-12 avec respectivement 68 et 67 points. Désormais, l'ancien entraîneur du Milan chasse le record de Leo Beenhakker qui lors de la saison 1988-1989 avait établi le formidable record de 34 victoires consécutives.

goal.com
Alex177
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Stéphane Pédron : « J’ai deux clubs : Saint-Étienne et Paris »
À mi-chemin entre Paris et Saint-Étienne, il y a Stéphane Pédron. Un homme qui a connu Rudy Garcia à 35 ans, Frédéric Déhu avant son coming out et le Paris de Fernandez et Ronaldinho. Un mec qui bosse à Lorient, mais qui supporte Saint-Étienne. Bref, un Breton égaré, mais diablement concerné par le choc de cette avant-soirée entre Paris et Sainté.

Sainté, Lens et puis Paris. Après Goeffroy-Guichard puis Bollaert, le Parc, c’est presque décevant, non ?
J’ai eu la chance de connaître des supers ambiances. C’est clairement ce qui se faisait de mieux à l’époque. J’ai été gâté. Saint-Étienne, je me rappellerai toujours la première fois que j’étais arrivé là-bas pour signer mon contrat à Geoffroy-Guichard. C’était vraiment particulier, parce que malgré le fait que j’étais breton et que j’aurais pu supporter Rennes ou Nantes, mon club c’était Sainté. Ça a toujours été Sainté. C’était le club de mon enfance. C’est mon père qui m’a fait tomber dedans. Du coup, la première fois que j’arrive là-bas, ça reste un grand souvenir. Par contre, étonnamment, je me souviens très bien de mon premier match avec Sainté, mais pas de mon premier match à Geoffroy-Guichard. Ce qui m’a marqué, c’est la première fois que j’ai enfilé le maillot vert. C’est un sentiment particulier qui te donne la chair de poule, c’est difficilement explicable avec des mots, mais c’était un sentiment rare. Ce qui va vous faire rire, c’est que c’était à Louis-II. Mais ça reste quand même un grand souvenir. C'est marrant, je me souviens pas de mon premier match au Parc, ni à Bollaert, mais je sais que mon premier match avec les Verts, c’était à Monaco. Parce que revêtir le maillot de ton club de cœur pour la première fois, ça reste un moment unique. Tu deviens un acteur du club de ta jeunesse, c’est incroyable. Ce maillot que j’ai porté contre Monaco, je l’ai encore. Pour les joueurs de ma génération, jouer à Saint-Étienne, c’est incroyable. C’était surtout de la fierté.

À l’époque, t’étais plus mégapole parisienne ou banlieue lyonnaise pépère ?
Paris, j’y ai joué que six mois et ma femme venait d’accoucher, donc avec un enfant en bas âge, j’ai pas pu profiter de la vie parisienne comme on peut le penser.Je suis resté six mois tranquillement à Saint-Germain. Après, quand tu viens de Saint-Étienne et de Lens, c’est sûr que ça fait quand même un gros changement.

Robert Nouzaret, le Gallois John Toshack ou l’improbable doublette J.G. Wallemme et Rudi Garcia, t’en as connu du monde à Sainté. Qui t’a le plus marqué ?
J’ai envie de citer Robert Nouzaret, parce que c’est lui qui m’a voulu au club, donc voilà, c’est aussi avec lui que j’ai passé plus d’une année et demie. Après, c’est vrai qu’en l’espace de six mois, on a eu Toshack qui a dû rester deux mois, et puis Wallemme et Garcia qui ont fait la fin de saison, mais c’était vraiment compliqué parce qu’on était en pleine affaire des faux passeports (cette année-là, l’ASSE sera pénalisé de sept unités, terminera 17e et sera rétrogradé en deuxième division, ndlr), donc voilà. Nous, en tant que joueurs, quand on apprend qu’on prend dix points dans la vue, c’est forcément dur à accepter. On sait que derrière, y a le risque de descendre. Moi, j’aurais voulu rester plus longtemps dans ce club-là, donc ça me faisait d’autant plus mal.

Il était comment Garcia à 35 ans ?
C’était un jeune entraîneur à l’époque. Il était le numéro 1 bis de Jean-Guy Wallemme qui était encore joueur. C’est pas évident quand il y a deux personnes comme ça pour entraîner une équipe. Ils ont fait ce qu’ils pouvaient, mais ça n’a pas vraiment marché. On avait trop de points de retard pour sauver le club. Ce serait trop facile de dire maintenant qu’on savait tous qu’il allait réussir, mais moi, je l’ai d’abord et surtout connu comme adjoint de Robert Nouzaret et c’était déjà un grand professionnel au niveau de la préparation physique et tout ça. Il était très proche des joueurs. On voyait qu’il aimait ça, qu’il avait envie de continuer dans ce domaine-là. De là à dire qu’il avait les capacités pour aller jusque-là ou il est maintenant…

Qu’est-ce qui t’a donné envie de rejoindre Paris ?
C'est tout simplement parce que je jouais beaucoup moins à Lens cette année-là et que Paris avait besoin d’un gaucher à cause de ses nombreux blessés. Du coup, ils ont pensé à moi. Moi, j’ai pas hésité une seconde. Paris, ça attire et puis participer à l’aventure d’un club comme celui-là, ça me plaisait beaucoup. Même si je suis pas resté longtemps, j’ai pu jouer une finale de Coupe de France (perdue 2-1 contre l’AJ Auxerre de Djibril Cissé et Boumsong, ndlr).

C’est comment l’ambiance dans un vestiaire quand c’est Fred Déhu ton capitaine et Luis Fernandez ton entraîneur ?
Je me rappelle de mecs très sympas. Fred Déhu, Hugo Léal, Pochetinno, Gabi Heinze, Ronaldinho. Des mecs très pros aussi. Franchement, je me suis régalé pendant ces six mois. C’était exceptionnel. Le Parc, une super ambiance, bon ben voilà, j’étais comblé. Après les résultats en championnat n’étaient pas terribles à l’époque ( Paris terminera onzième lors de la saison 2002-2003, ndlr), mais la coupe a compensé. Bref, un excellent souvenir de l’ambiance et des coéquipiers. Et puis il y avait Ronaldinho. Un joueur hors norme qui faisait des choses incroyables à l’entraînement. J’avais jamais vu ça avant, et c’est quelque chose qui marque. Comme son fameux match à Marseille où il plante trois buts. C’était son match. Il était archi motivé ce jour-là. Et puis il a été le meilleur joueur du monde quand même.

C’est possible de s’intégrer dans un vestiaire en six mois ?
Ça a été étonnement facile. Déhu était très sympa. Lionel Potillon, je l’avais connu à Saint-Étienne et quand tu connais un mec comme Lionel, c’est plus facile pour s’intégrer. C’est un des rares avec Jérôme Alonzo que je revois encore quand je repasse à Saint-Étienne. Mais après, j’ai joué rapidement et quand tu arrives d’un autre club et que tu t’imposes rapidement dans le onze, ça facilite quand même les choses. Après, je suis pas resté parce que j'étais prêté et encore sous contrat avec Lens. Puis, le fait que Luis Fernandez quitte le club n'a rien arrangé. Halilhodžić est arrivé et, logiquement, il avait envie de construire son équipe et il est parti sur autre chose. Moi, après, je suis même pas revenu à Lens finalement, parce que j’ai été à Lorient pour finir ma carrière.

« HEINZE ÉTAIT IMPRESSIONNANT. C’ÉTAIT UN EXEMPLE AU NIVEAU DU MENTAL »

Frustrant ou soulageant de n’avoir jamais rejouer contre les Verts avec Paris ?
Saint-Étienne, je les ai rejoués une fois avec Lorient lors de ma dernière année de carrière. J’étais remplaçant, mais Chrisitan Gourcuff m’avait pris dans l’effectif. Ça m’avait fait plaisir de retourner là-bas. S’il avait fallu rejouer contre Saint-Étienne, je l’aurais fait, j’aurais même pris du plaisir, mais par contre je n’aurais pas été homme à fêter mon but. Ça doit être un moment particulier.

Le joueur le plus fou que t’ait côtoyé, il est stéphanois ou parisien ?
Ben à Saint-Étienne, c’était surtout un collectif, même si on avait des gars comme Alex ou Aloísio. À Paris, ben, c’est inévitablement Ronaldinho, mais un mec comme Heinze était impressionnant aussi. C’était un exemple au niveau du mental.


Avec le temps, tu restes plus Sainté que Paris ?
J’ai deux clubs, c’est Sainté et Paris. Je supporte complètement Paris surtout avec les joueurs qu’ils ont. C’est un plus pour le championnat. Et puis la façon dont ils jouent, c’est quand même génial. En France, on n’est peut-être pas habitués à avoir une grosse équipe qui domine, mais c’est le cas dans beaucoup de championnats et moi, ça ne me gêne pas du tout. Après, je suis aussi pour Lorient parce que j’y travaille et que c’est mon club. Mais Saint-Étienne, c’est mon club de cœur devant Paris. Et puis, il y a encore Lens après, parce qu’on supporte toujours les clubs dans lesquels on a joué.

Sofoot.fr
giovanni pontano
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Sakho a mis la pression pour Heinze

L'historien du PSG Michel Kollar a révélé mardi soir au micro de France Bleu 107.1 FM la véritable raison du retour avorté de l'Argentin au PSG lors de l'été de l'été 2009 "Il faut que les vrais supporters du PSG le sachent: Heinze aurait dû revenir au PSG. Le contrat était presque signé et c'est Mamadou Sakho qui avait mis son départ en balance en expliquant que si Heinze venait à Paris il ne resterait pas au club. Le contrat a donc été annulé. Si Heinze a choisi l'OM, c'est tout simplement parce qu'il n'avait pas d'autre proposition. je ne veux pas le défendre, mais cela reste un grand homme, car lorsqu'il est venu au Parc avec le maillot de l'OM sur les épaules il a salué tous les anciens salariés du club ce que très peu de joueur ont eu la classe de faire. C'est un grand Monsieur et j'espère qu'un jour ceux qui aiment le PSG se rendront compte que ce joueur est un homme remarquable."

Ne souhaitant pas se mettre à dos les supporters du PSG amoureux de Mamadou Sakho, Sébastien Bazin, président du club à l'époque, à donc souhaité mettre fin aux négociations avec l'Argentin pour conserver le défenseur parisien issu du centre de formation. À noter que Mamadou Sakho a également mis la pression l'été dernier sur Nasser Al-Khelaïfi pour la venue de Marquinhos, mais le dirigeant parisien n'a finalement pas cédé au caprice de l'international français qui a finalement rejoint Liverpool.

Paristeam
molesting
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Yannick Noah face au PSG

Un match de foot opposera le dimanche 6 avril (14h30), au Parc des Sports de Feucherolles (78), d'anciens joueurs du PSG à Yannick Noah et ses amis. L'objectif : recueillir un maximum de fonds pour l'association "Les enfants de la terre" - créée par la mère du chanteur et ex-tennisman, Marie-Claire, décédée en octobre 2012 -, qui vient en aide aux enfants défavorisés. Sont annoncés : Habib Beye, MC Solaar, Luis Fernandez, Vincent Guérin, Amara Simba, Laurent Fournier et Patrick Proisy. Un tournoi ouvert à tous sera également organisé tout au long de la journée (10h-17h).

Plus d'informations sur : http://enfantsdelaterre.net/


http://www.lequipe.fr/Football/Actualites/...e-au-psg/450437
Alex177
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Laurent Robert : « 'Putain papa, t’as fait la même figure que dans Tekken' »
Le teint toujours aussi bronzé, les cheveux légèrement plus grisonnants et la voix posée, Laurent Robert est un retraité comblé. Désormais retiré dans le Sud, à Montpellier, le Réunionnais, bientôt 39 piges, partage son temps libre entre le golf et des parties de foot en indoor. De passage à Paris, une ville qu’il l’a profondément marquée, l’ancien Montpelliérain et Magpie en a profité pour jeter un regard lucide sur une riche carrière. Confessions sans ambages de l’une des plus belles pattes gauches françaises du début du XXIe siècle.

Les extraits sur Paris :
Vient ensuite le Paris Saint-Germain. Tu n’y as passé que deux saisons mais on sent encore que c’est un club qui a compté pour toi, non ?
C’est vrai. Je quitte Montpellier parce que je souhaitais franchir un palier et c’était aussi une belle affaire pour eux puisque, c’était un transfert de près de 50 millions de francs à l’époque. Bravo à Nicollin, hein (rires). Paris, ce n’était pas dit parce que j’avais d’autres clubs qui étaient intéressés, notamment Marseille, Lens et Monaco. Pourquoi Paris ? Parce que c’était la capitale. Je me disais que si j’avais vraiment envie de me lancer et d’être médiatisé, c’était le club parfait. Puis le discours de Laurent Perpère, le président, et Jean-Luc Lamarche, directeur sportif, m’a séduit. Ils voulaient construire l’avenir et aller en Champions League dans les deux-trois années qui arrivaient. C’est pourquoi j’ai fait ce choix. Je signe à Paris et deux mois après je suis appelé en Équipe de France…

Raconte-nous ce match historique contre Rosenborg BK (7-2) en C1 où tu es à l’origine de 6 des 7 buts.
Je fais un gros gros match au cours duquel je marque un but. Je me suis mis une telle pression sur ce match. On était déjà qualifié pour le deuxième tour de la Ligue des champions parce qu’à l’époque il y avait le deuxième tour. Le soir qui précédait la rencontre, je n’ai même pas réussi à dormir à l’hôtel. Chez eux, on avait perdu ou fait match nul, une connerie comme ça. À l’aller, j’avais un mec devant moi que je pouvais manger. Pour le match retour, je me disais qu’il allait falloir que je le fracasse. Et ça s’est bien passé. J’avais la pression, mais une fois le coup de sifflet donné, je me suis lâché. Tout ce que je faisais, ça marchait. Ça a vraiment été un match exceptionnel.

Après un début de saison 2000-2001 prometteur, les résultats ne suivent plus. Souvent, tu as mis en cause la gestion de Luis Fernandez qui avait l’habitude de t’appeler « petit »…
Avec moi, cela s’est passé comme ça mais avec d’autres joueurs également. Après moi, il y a eu Benarbia, Anelka, Ronaldinho, Heinze… Tous les grands, tous les joueurs qui avaient une notoriété supérieure à lui, il n’aimait pas ça. Il a été un grand joueur, il n’y a rien à dire là-dessus. Maintenant, j’en rigole aussi avec lui. Mais c’est vrai qu’à l’époque, c’était très compliqué de travailler avec lui. À un moment de ma carrière, il m’a sorti carrément de l’équipe. J’étais seul, je jouais en CFA avec Antoine Kombouaré. J’étais meilleur buteur du championnat quand même avec 12 buts. Le mec arrive et il te sort. Les raisons, c’était que je ne voulais pas travailler ou je faisais ma star. Ce sont toujours les réponses d’un entraîneur qui ne peut pas te saquer. Ou il allait dire au président que je ne voulais pas jouer, que je me la pétais. C’est facile de parler ainsi. T’arrives, tu veux monter ton équipe. Peut-être que ma tête ne lui plaisait pas. Ça n’a pas bien démarré mais il a vu après que, comme il n’avait pas de résultats, il était obligé de me reprendre. Je finis quand même la saison à 15 buts et meilleur buteur du club. Et il ne voulait plus me laisser partir ensuite mais mon choix était fait. J’avais quatre ans de contrat. J’étais aimé, adulé, je me sentais bien, on avait une grosse équipe. Sauf que le club avait, à un moment donné, besoin d’argent. Ça a été un bon deal, ils m’ont vendu 120 millions de francs pour Newcastle.

À cause de ces relations conflictuelles, le PSG a donc raté un éventuel quatuor offensif composé de toi, Okocha, Ronaldinho et Anelka ?
Eh oui… Je jouais en neuf et demi avec Nico la deuxième année. On s’entendait tellement bien sur le terrain... C’est pourquoi je marquais autant de buts. Avec Heinze et Pochettino derrière, on avait une équipe de malade. C’est vrai que ça aurait fait mal. La faute à Luis…

Aujourd’hui, le club de capitale a pris une nouvelle dimension. Quel regard portes-tu sur sa trajectoire ?
C’est magnifique pour le football français et les spectateurs. Il y a encore trois-quatre ans, on voyait toutes les stars qui sont là aujourd’hui à la télé dans les autres championnats européens. Ils sont chez nous désormais. Non, c’est super top. Des mecs de l’envergure de Zlatan, Thiago Silva ou Falcao veulent venir en France. On a un bon championnat. Je suis vraiment content que les Qataris aient repris le PSG. Cette saison, le titre de champion national, c’est fait. En Ligue des champions, ils veulent faire mieux quel’année dernière, ce qui veut dire au moins les demi-finales. Quand j’entends tous les discours de Laurent Blanc, il a la tête sur les épaules. C’est un gars qui a de la bouteille, qui a été champion du monde et qui sait ce que c’est le haut niveau. Il sait quand faire reposer ses joueurs et a un adjoint exceptionnel, Jean-Louis Gasset, que j’ai connu au PSG et à Montpellier.

Et trouves-tu aussi que le public s’est embourgeoisé, toi qui as connu l’ambiance incandescente du Parc des Princes avec Boulogne et Auteuil…
À l’époque, il y avait des fumigènes, c’était vraiment le feu au Parc. Je ne sais pas trop quoi te répondre là-dessus. Je vois qu’il n’y a plus de bagarres et que c’est plus sain. L’ambiance va peut-être revenir. Mais profitons aussi de ces moments-là parce qu’il y a eu tellement de moments dramatiques. Venir au foot pour se frapper, non, ce n’était plus possible. Mieux vaut rester chez soi. En Angleterre, c’était bien pire avant et il y a de l’ambiance maintenant. Ça met un peu de temps mais je pense que ça va revenir.
So Foot

lien vers l'ITW
allezalex
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PSG : altercation entre Ménez et un jeune de la CFA


Mardi matin, les remplaçants habituels du PSG ont affronté des jeunes de la réserve parisienne. Au cours de cette opposition, une altercation a opposé brièvement Jérémy Ménez à un jeune de l'équipe de CFA. Après un contact, l'international a demandé au réserviste de se calmer. Ce dernier s'est alors emporté et le ton est monté.
Laurent Blanc a mis fin au souci en renvoyant le pensionnaire du centre de formation.
L'entraînement s'est parfaitement déroulé pour le reste du groupe. Van der Wiel est resté aux coins et Thiago Silva s'est contenté d'un footing. Les titulaires habituels se sont opposés sur terrain réduit.


LEPARISIEN
Alex177
Deuxième partie de l'itw de Laurent Robert dans So Foot : « France 98, c’était un clan impossible à bouger »
Homer
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Vasseur menacé

Battu coup sur coup par Auxerre (0-2) puis le CA Bastia (1-3), Créteil se trouve en position de relégable pour la première fois de la saison. Selon nos informations, cela pourrait être fatal à Jean-Luc Vasseur. En effet, les dirigeants cristolliens auraient décidé de le remplacer.


L'Equipe.fr
Hiso
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Nicolas Anelka : "Tout le peuple français insultait Domenech"


EXCLUSIF – Le taiseux, celui qui exècre les médias et dont la parole à valeur de gouttes d'eau dans le désert a accepté de parler de son avenir, de son passé, de son actualité et de son image de bad boy du football français, du football tout court. Fidèle à lui-même, aimé et encore plus détesté, il se livre sans langue de bois. Une hérésie dans le monde aseptisé du ballon rond.


Le 14 mars, le jour de vos 35 ans, vous avez annoncé sur Twitter que vous mettiez un terme à votre contrat avec West Bromwich Albion. Etes-vous toujours footballeur ?
Je suis d’abord un homme libre, qui profite enfin de ses enfants, notamment de ma fille (Lina Liù, Ndlr), née en octobre. Je ne suis pas spécifiquement à la recherche d’un club mais je reçois des propositions. La moindre des choses est de les étudier. Je n’ai pas encore décidé. Mon contrat avec West Brom a officiellement pris fin le 29 mars. A moins d’un miracle, pas de nouveau défi avant la saison prochaine. Que ce soit en Europe ou dans les pays exotiques, j’ai envie de kiffer le foot comme lorsque j’étais jeune, de renouer avec l’insouciance et l’amour du jeu de mes débuts. En attendant, je cours, je m’entretiens. Je connais mon corps, je sais ce dont il a besoin pour être prêt le moment venu. Car il existe de bonnes chances pour qu’on me voie encore sur les terrains.

"Domenech n'a pas respecté le meilleur buteur de l'histoire du football français"

La Coupe du monde au Brésil approche. Repensez-vous à la précédente, la seule que vous ayez disputée, en Afrique du Sud, et dont vous avez été exclu pour avoir insulté Raymond Domenech ?
Non je n’y repense pas du tout. Ce qui est arrivé devait arriver ! L’insulte dans le vestiaire – et ce ne sont pas les mots mentionnés à la une de L’Equipe – , est la conséquence de notre dialogue quand il m’a rendu visite à Londres. En Afrique du Sud, on savait très bien qu’on allait droit dans le mur. On a provoqué assez de réunions avec lui pour qu’il procède à des changements tactiques. Mais il n’en a fait qu’à sa tête et tout me monde a subi... Quand je l’entends se poser en victime en disant qu’il ne pouvait rien faire, ça me fait tellement rire. Mais bon, pour vendre son livre, il devait bien faire du sensationnel !

Regrettez-vous ce qui s’est passé ?
Non. J’ai insulté dans un vestiaire un coach que tout le peuple français insultait déjà, un coach qui n’a jamais rien gagné à part un titre de champion de D2 et le Tournoi de Toulon ! Il ne connaît pas la gagne. Je respecte l’homme car je pense que c’est une bonne personne mais je n’ai aucun respect pour l’entraîneur. Il n’est pas à la hauteur. Quand tu as été dirigé par Ancelotti et d’autres grands, il est très dur de l’être par Domenech ! Cette Coupe du monde n’est pas une cicatrice et j’assume tout ce qu’il s’est passé. Si je devais le refaire, je le referais car il le méritait à ce moment-là ! Un coach qui demande le respect mais qui est incapable de respecter le meilleur buteur de l’histoire du football français (Thierry Henry, ndlr) ne mérite aucun égard.

"Pogba est un joueur extraordinaire"

Que vous inspire Didier Deschamps, l’actuel sélectionneur de l’équipe de France ?
C’était un gagneur comme joueur, il l’est aussi comme entraîneur. Ce n’est pas le hasard. Cela facilite les choses et inspire le respect du groupe. Il a été capitaine, il sait parler aux joueurs, réagir dans les moments délicats. Il faut lui faire confiance. En plus, il entretient de bons rapports avec le président de la Fédération.

La nouvelle vague Bleue est incarnée par Paul Pogba, tout juste 21 ans, avec qui vous avez joué à Turin...
On a disputé des matches amicaux ensemble et on s’est bien amusés ! A la Juve, il est au-dessus. On a beaucoup discuté en Italie. C’est un joueur extraordinaire, technique et mature. C’est un leader, intelligent sur et en dehors du terrain.

Quels joueurs vous font rêver aujourd’hui ?
Je regarde peu de matches et il n’y a qu’un seul joueur que j’apprécie vraiment : Ronaldo, El Fenomeno. Mais Messi et Cristiano Ronaldo sont deux extra-terrestres. Du jamais-vu. Des joueurs qui marquent 50 buts par an, ça n’existe pas !

"Si c'était à refaire, je recommencerais"

Qu’avez-vous pensé de la victoire du PSG mercredi soir contre Chelsea (3-1) en, quart de finale de la Ligue des champions ?
C’est bien pour Paris et surtout pour le football français. Mais attendons le match retour parce que Chelsea est très fort et ils vont marquer à Stamford Bridge, c’est certain. Gagner la C1 est possible. Paris est le club numéro un en France. Il n’a déjà plus d’adversaire. C’est aussi un risque d’écraser la concurrence.

A la lueur de votre trajectoire et de votre potentiel, avez-vous le sentiment d’un gâchis ?

Dans un parcours, certains choisissent la difficulté. C’est mon cas. Je peux me regarder dans un miroir, je suis fier de moi, de mon chemin. Si c’était à refaire, je recommencerais. Les titres, c’est bien, mais on ne les emporte pas dans la tombe ! Je n’ai aucun regret. J’aurais pu être lisse, faire plaisir à tout le monde, notamment à la presse, mais ce n’est pas mon caractère. Malgré toutes les barres de fer que j’ai eu dans les roues – à ce niveau, ce ne sont plus des bâtons ! –, malgré tous ceux qui dès 17 ans quand j’ai quitté Paris pour Arsenal prédisaient que je ne réussirai jamais, je suis toujours debout, avec la même ligne de conduite et les mêmes valeurs. J’ai toujours cru en ce que je faisais. Et je n’ai jamais mis un genou à terre !


PROPOS RECUEILLIS PAR ARNAUD RAMSAY À LONDRES


Metronews.fr
11G
Anelka va signer dans le club de Ronnie d'après son président
Homer
Citation
Hoarau cambriolé

Alors qu'il avait inscrit un but lors de la rencontre Bordeaux-Rennes (2-2) samedi soir, Guillaume Hoarau a eu une bien mauvaise surprise en regagnant son domicile. L'attaquant des Girondins a en effet été cambriolé au cours de la rencontre. Les malfaiteurs, qui sont entrés par effraction, ont dérobé des «bijoux» et des «vêtements de marque», a précisé la police, confirmant une information du quotidien Sud-Ouest. Si le montant du préjudice n'est pas encore connu, il semblerait qu'il soit important. En décembre dernier, un autre joueur des Girondins, Lamine Sané, avait déjà été victime d'un cambriolage à l'occasion du déplacement de son équipe à Marseille.


L'Equipe.fr
Vaudou
Citation
Michel Moulin : « Au PSG, je suis allé trop loin »

Son passage furtif au PSG

C'était un rêve (…) Sébastien Bazin m'avait donné les clés ! Après, bien entendu, il y a des choses que je n'aurais pas faites. La seule chose qu’il ne faut pas oublier, c'est que j'étais là pour sauver l'équipe. On avait trois points de retard, on finit avec trois points d'avance sur le premier relégable. Vous êtes obligé de faire des erreurs. J'avais un égo, j'étais sur un nuage.

Des regrets ?


On se voit toujours trop beau… Le jardinier s'en souvient : j'allais le voir pour contrôler la pelouse. J'étais rentré dans le club, j'étais à 1 000%. Je faisais des choses que je ne devais pas faire, je distribuais des places etc… Je suis allé trop loin, j'ai trop pris la main sur le club alors que je ne devais que l'aider à se sauver. D'autre part, il y a des erreurs que j'ai été obligé de faire parce que je portais les joueurs sur le dos.


Sports365
Homer
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L'Atletico Mineiro renonce à Anelka

Une semaine après l'annonce de son transfert, l'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter Nicolas Anelka. «Je n'ai signé pour personne», a déclaré l'attaquant français.

L'Atletico Mineiro a annoncé mardi soir avoir renoncé à recruter Nicolas Anelka, 35 ans, une semaine après l'annonce de son transfert par le président du club. «La grandeur de l'Atletico Mineiro est bien supérieure à celle d'Anelka», qui «a fait preuve d'un comportement non professionnel», a déclaré le directeur technique du club de Belo Horizonte, Eduardo Maluf. «Je n'ai signé pour personne, je suis en vacances», a indiqué mardi soir Nicolas Anelka, qui se trouve au Koweït depuis lundi où il a été invité par le ministère des Affaires religieuses pour participer à la quatrième session d'une rencontre de jeunes musulmans.

Le joueur avait refusé, en arrivant lundi à Koweït, de préciser s'il avait l'intention de jouer ou non pour l'Atletico Mineiro. «Je suis en visite religieuse au Koweït et je ne vais parler de football», avait-il répondu. Samedi, un proche du joueur avait déjà annoncé que Niclas Anelka n'irait pas au Brésil : «D'après ce que j'ai compris, il a eu une proposition de l'Atletico Mineiro et Ronaldinho a appuyé pour sa venue. Mais en aucun cas il ne l'a, lui Nicolas, signée. Et à mon sens il ne jouera pas cette saison».


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Le projet de Beckham contesté

David Beckham, qui espère faire construire près du port de Miami un stade de 35 000 places pour sa nouvelle équipe, a vu son projet visé lundi par une lettre ouverte très critique publiée dans la presse. «Nous ne pouvons pas soutenir la construction d'un stade au Port de Miami en raison des risques que cela poserait concernant les emplois, les activités de croisière et de transports», écrivent les cosignataires d'une tribune publiée lundi sur une pleine page du Miami Herald.

Le plan de David Beckham «pourrait mettre des milliers d'emplois en danger», ajoutent les auteurs de la tribune, parmi lesquels des compagnies maritimes de transports et de croisière comme la Royal Caribbean. Ils se disent néanmoins favorables au projet de franchise sportive mais précisent : «Plusieurs sites bénéficieraient de l'implantation d'un stade. Mais le port de Miami n'en fait pas partie». Beckham, à la retraite depuis l'été 2013 après avoir disputé ses derniers matches pour le PSG, s'est associé avec deux hommes d'affaires pour lancer une franchise de football basée à Miami et évoluer en Major League Soccer, le Championnat américain.


L'Equipe.fr
Biz Markie
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Déhu : « Pas facile de passer de Lens à Barcelone »


Pilier de la génération 90 du RC Lens, Frédéric Déhu a réussi en 17 ans à bâtir une carrière - presque - irréprochable, sans jamais déroger à ses principes : l'ambition, l’abnégation et le respect. La tête occupée aujourd’hui par de multiples projets, le « Fred », bientôt 42 piges, a tout de même pris le temps de revenir longuement sur son parcours. En toute modestie, bien sûr.

Ça va faire huit ans que tu as arrêté le football. Ça te paraît loin ? C’est une sensation assez étrange, car ça me paraît loin sans l’être vraiment. En fait, je ne prends réellement conscience de ça que lorsque je suis avec d’autres personnes et que l’on évoque ma carrière. Là, je me dis que les années passent très vite.

À quoi se résume ton quotidien aujourd’hui ? J’ai différents projets. J’ai monté un institut de beauté et de fitness avec ma femme qui a mis du temps à se concrétiser. J’aide Futsal-Store (site de vente d’équipements de futsal, ndlr) à se faire connaître et je viens de passer mes diplômes d’entraîneur, qui pourraient m’amener d’ici peu à coacher une équipe de foot.

Une équipe de quel niveau ? Tout dépendra des opportunités qui me seront proposées. Néanmoins, je préfère d’abord faire mes gammes dans le football amateur. Je veux gravir les échelons petit à petit et surtout, dans un premier temps, apprendre tranquillement le métier. C’est important de ne pas brûler les étapes. Le monde professionnel exige un niveau de compétence relativement important et des résultats. Je me dois donc, en toute honnêteté, de pratiquer à un niveau inférieur avant d’ambitionner l’élite. Et si une équipe de Ligue 1 venait à te proposer un projet ? On ne sait jamais ce qu’il peut se passer, mais je pense que ça serait allé un peu trop vite en besogne. Dans un premier temps, je pense que c’est préférable d’aller vers le monde amateur. Ou alors dans une structure professionnelle pour encadrer les jeunes.

Tu es originaire de Seine-et-Marne. Comment as-tu été recruté par le centre de formation du RC Lens ? C’est tout simple : à cette époque, je jouais dans la catégorie des cadets nationaux et, dans le groupe, il y avait le RC Lens et toute la partie Nord de la France. J’ai donc joué plusieurs fois contre les équipes de Lens et, petit à petit, ils m’ont demandé de venir visiter les installations. Chose que j’ai faite ! J’ai ensuite fait un tournoi avec le club sous la houlette de Patrice Bergues, qui était l’entraîneur de cette catégorie-là à l’époque. Les matchs se sont bien déroulés, le feeling est bien passé, je ne me voyais donc pas refuser la proposition.

Tu n’avais pas d’autres touches ? Si, j’avais bien sûr d’autres possibilités, mais Lens s’était manifesté en premier. Et puis, ça semblait être le club idéal pour un jeune en quête de temps de jeu et de titularisations.

Justement, tu te souviens de ton premier match officiel ? Oui, bien entendu ! Je m’en souviens très bien car ça été une semaine riche en émotions pour moi. Le 20 octobre 1991, je jouais mon premier match pro en Ligue 2 contre Guingamp, que l’on remporte 6-2. Le 24, je fête mes 18 ans et le 30, j’avais mon permis. Dix jours relativement importants (rires).

C’est un peu tôt 17 ans, pour faire son premier match pro en tant que défenseur, non ? C’est vrai que c’est un poste qui demande une certaine expérience, mais à partir du moment où on sent la confiance de l’entraîneur, peu importe l’âge. Si les personnes qui sont en place au sein du club estiment qu’un joueur a les qualités pour évoluer au niveau professionnel, je trouve que ça serait dommage de se passer de ses capacités même s’il est relativement jeune. Après, c’est sûr que la Ligue 1 exige beaucoup et que c’est sans doute prématuré de faire d’un joueur de 18 ans un titulaire à part entière. Mais pourquoi se priver des qualités et de l’insouciance d’un jeune joueur ?

En huit saisons à Lens, tu as marqué 21 buts. C’est un beau ratio pour un défenseur… Je ne connaissais même pas ces chiffres (rires). Pour être honnête, j’avais la chance d’être polyvalent, et donc d’évoluer à la fois en tant que défenseur central et en tant que milieu défensif. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, les années où j’ai marqué le plus de buts correspondent aux années où je jouais exclusivement au milieu de terrain. Ce qui me donnait un peu plus d’opportunités de marquer. Par contre, en dépit de ma grande taille, j’ai inscrit très peu de buts de la tête.

Durant ton parcours au RC Lens, il y a notamment le titre en 1998 et la victoire en Coupe de la Ligue en 1999. Comment expliques-tu cette période glorieuse du club ? Je ne sais si c’est explicable, d’autant que l’on sortait d’une saison 1996/1997 très difficile. L’entraîneur avait été licencié, on a pratiquement passé les 3/4 de la saison en tant que relégable. Il a fallu l’arrivée de Roger Lemerre et de Daniel Leclercq en tant qu’adjoint pour remobiliser les troupes et se sortir de cette situation compliquée. L’année suivante, Roger Lemerre était retourné à ses fonctions à la Fédération et le club avait donné l’opportunité à Daniel Leclercq de prendre les rênes de l’équipe première. Je pense qu’il a su fédérer un effectif revanchard par rapport à la saison précédente tout en apportant les ingrédients qu’il nous manquait. Il y a aussi eu pas mal de réussite.

On a l’impression que le titre symbolise l’aboutissement d’une génération lensoise… Oui, on avait à la fois beaucoup de joueurs issus du centre de formation et un entraîneur qui avait déjà porté les couleurs du club. En plus, Daniel Leclercq avait eu l’intelligence de faire venir des joueurs comme Stéphane Ziani et Anto Drobnjak, qui ont apporté un vrai plus à l’équipe et ont permis aux autres joueurs d’évoluer à leur meilleur niveau. Ce qui est beau également dans ce parcours, c’est qu’on ne se prenait pas la tête. Bien entendu, on jouait pour gagner, mais on le faisait avant tout en s’amusant. Ce qui nous a permis d’obtenir de bons résultats et, petit à petit, de croire en nos possibilités avec cette apothéose à la dernière journée contre Auxerre.

La saison 1998/1999, c’est aussi celle de la Ligue des champions et de la victoire à Wembley contre Arsenal. Carrément ! D’ailleurs, si je ne dis pas de bêtise, on reste le seul club français à avoir gagné là-bas. On peut dire donc qu’on a marqué l’histoire du club avec ce match, qui reste l’un de mes plus beaux souvenirs. C’était déjà bien beau de remporter le championnat et d’accéder à la Ligue des champions, mais cette victoire contre un adversaire redoutable a véritablement marqué les esprits.

Après huit ans au club, tu quittes la France pour rejoindre Barcelone. Tu n’y restes qu’un an, mais ton bilan là-bas ne semble pas si mitigé, non ? Disons qu’après 8 ans en France, l’opportunité d’évoluer dans l’un des plus grands clubs du monde ne pouvait pas se refuser. Bien sûr, ça n’a pas été facile de passer de Lens à Barcelone, mais je suis fier d’avoir tenté ma chance. Au début, tout se passait d’ailleurs très bien. Je commence la saison comme titulaire, les matchs s’enchaînent, mais je finis par me blesser. Ça a complètement stoppé mon élan. Après un mois et demi de convalescence, je reviens à mon niveau jusqu’au moment où je me blesse de nouveau. Lorsque je suis revenu, l’entraîneur avait définitivement trouvé son équipe type et ne pratiquait pas vraiment le turnover. Mon bilan à Barcelone reste donc mitigé, mais ça m’a permis de grandir et de côtoyer l’excellence. J’ai quand même joué avec plusieurs Ballons d’Or, ce n’est pas donné à tout le monde.

Comment était la vie à Barcelone ? Niveau climat, ça me changeait carrément de Lens (rires). C’est un pays qui vit et vibre pour le football. J’avais donc envie de connaître ça. Après, la vie ne pouvait qu’être bonne : je faisais ce que j’aimais dans l’un des plus gros clubs du monde et aux côtés des meilleurs joueurs. On parle quand même d’une époque où il y avait Kluivert, Rivaldo, Figo, Guardiola et des tas d’autres. C’était un réel plaisir chaque jour.

Comment expliques-tu le nombre de joueurs français ayant échoué en Catalogne ? C’est une autre culture. En France, on est très éloignés de la culture footballistique espagnole. Le championnat y est beaucoup plus technique et ouvert, contrairement à la Ligue 1 où tout est très tactique et physique. En tant que défenseurs, on est donc fortement livrés à nous-mêmes. Mais bon, les choses commencent à changer. S’il y a eu beaucoup d’échecs avant les années 2000, ça semble s’améliorer depuis l’arrivée de Philippe Christanval. On ne peut pas dire que Henry, Giuly ou Abidal aient raté leur passage à Barcelone.

Là-bas, tu inscris notamment un but mémorable du milieu de terrain… Bon, le tir n’était pas si loin que ça quand même (rires). C’était en Ligue des champions contre le Hertha Berlin. Je prends ma chance de loin, je frappe, le ballon est détourné et ça lobe le gardien. C’est donc un but relativement chanceux, mais à partir du moment où le ballon franchit la ligne de but, ça compte (rires).

Vient ensuite ton arrivée à Paris, où le club sombre rapidement dans la crise. Oui, j’avais fait le choix de revenir en France dans un club ambitieux et qualifié en Ligue des champions. Je décide donc de rejoindre Paris le dernier jour du mercato, l’année où le club avait fait le choix de recruter plusieurs anciens joueurs formés dans la région parisienne. Bon, malheureusement, la mayonnaise n’a pas bien pris et on a mis quelque temps à s’en relever.

Les relations avec des stars comme Anelka ou Okocha étaient-elles trop difficiles à gérer ? Non, du tout. Ce sont des joueurs qui ont toujours été très professionnels. Je pense que les difficultés rencontrées par le club venaient davantage de la pression médiatique et populaire, comme souvent à Paris. Au niveau de leur personnalité et de leur professionnalisme, on n’a rien à leur reprocher.

Que penses-tu du changement de dimension opéré par Paris depuis l’arrivée des Qataris ? Sincèrement, c’est une très bonne chose. Ça permet au championnat de France d’avoir une visibilité dans le monde entier. Quand on connaît la qualité de notre championnat, c’est plutôt une bonne nouvelle. Le fait d’avoir des investisseurs étrangers comme les Qataris pour faire grandir un club, ça ne peut être que bénéfique, ça va permettre d’éviter l’exode de nos meilleurs talents chaque année. On le voit également avec Monaco. D’ici peu, les clubs français vont pouvoir rivaliser avec les meilleurs clubs européens et redorer le blason de la Ligue 1. Car, la France, à l’heure actuelle, n’est pas très bien lotie au classement UEFA.

Tu ne crois pas que ça crée des inégalités entre les clubs ? Si, mais il y a toujours eu des périodes où un club ou deux dominaient le championnat et avaient un plus grand pouvoir financier. Le fait que des clubs comme Lyon, Marseille ou Bordeaux aient à présent perdu de leur superbe diminue leur chance. Mais il faut voir l’avenir, ces clubs-là reviendront certainement au top. De toute façon, sans l’arrivée des investisseurs étrangers, le foot français allait petit à petit mourir.

Après Paris, tu rejoins l’ennemi, l’OM. Comment les supporters parisiens l’ont-ils vécu ? Franchement, ce n’est pas ce qui me chagrinait le plus. Ce qui m’importait, c’était simplement de retrouver un club avec de l’ambition. Lorsque je suis parti de Paris, on me proposait un nouveau contrat avec une diminution de salaire de 30%. J’avais encore l’envie de goûter au haut niveau et il fallait qu’un club m’apporte ce que je souhaitais. J’avais plusieurs sollicitations, mais il n’y avait que celle de Marseille qui m’intéressait.

En tant que joueur, on ne prend pas en compte la rivalité entre deux clubs ? C’est sûr que j’avais en tête la rivalité entre Paris et l’OM. Mais bon, je sortais de quatre années à Paris, dont deux en tant que capitaine. Je pense que tout se passait très bien pour moi au sein du club, sauf la dernière saison avec Vahid Halilhodžić. C’est pour ça que je suis parti. Mais je ne pense pas avoir besoin de me justifier. Après tout, j’ai fait comme n’importe qui en quête d’un nouveau job : je suis allé chez celui qui pouvait m’apporter le plus. Ça ne va pas plus loin. Je sais que ce départ a été mal perçu, mais je ne pense pas avoir été un vagabond. Dans ma carrière, je n’ai pas changé vingt-cinq fois de club et toutes les équipes pour lesquelles j’ai joué, je les ai respectées. Ça, on ne pourra pas me l’enlever.

Quelles garanties t’apportait Marseille ? Dans le foot, il n’y aucune garantie. Simplement, quand un club te démarche pour venir évoluer au sein de son effectif, c’est que les dirigeants ont conscience de tes capacités. Et puis l’OM, à cette époque, avait un projet relativement ambitieux. Outre ma venue, ils avaient embauché pas mal de joueurs importants pour viser les premières places du championnat. Malheureusement, il y avait beaucoup d’individualités et peu de collectif. C’est ce qui a nous a fait défaut. Aujourd’hui encore, je pense qu’on avait l’effectif le plus apte à remporter le championnat.

Pour finir ta carrière, tu repars en Espagne, à Levante. Ton premier échec barcelonais ne te suffisait pas ? Non, parce que j’avais adoré mon passage au Barça, que ce soit pour la qualité de vie espagnole ou la qualité du championnat. Quand j’ai eu l’opportunité d’y regoûter, je n’ai pas hésité une seconde. Surtout dans un club avec autant d’ambitions : Levante était promu en Liga, voulait bâtir un nouveau stade, avait recruté en conséquence et avait l’ambition de devenir un club stable en Liga. Je ne pouvais qu’être conquis par ce projet, qui s’est rapidement avéré être un désastre.

Pourtant, comme tu le dis, Levante avait de belles ambitions… Oui, mais dans tous les domaines, les gens savent vendre du rêve, vous conquérir avec des paroles, mais sans réussir à mettre ces paroles en acte. Malheureusement, c’est ce qui a été le cas ici.

Tu regrettes la façon dont tu as dit adieu au monde du football ? Oui, complètement. J’estime avoir donné beaucoup de ma personne à ce sport, et j’aurais aimé partir d’une autre façon. Là, je reste sur ma faim. J’ai arrêté ma carrière surtout par usure mentale. La dernière saison à Levante, j’ai été confronté à des rigolos du foot. Je n’avais pas la force de repartir sur un nouveau projet. J’avais des possibilités, mais je n’avais pas le courage. Avec le recul, je me dis que c’est dommage d’avoir arrêté de cette manière.

À tes débuts, on t’a souvent comparé à Laurent Blanc. Tu comprends cette comparaison ? Non, car, même si c’est élogieux d’entendre ça, c’est compliqué d’être comparé à lui. Le seul truc qui nous rapproche, c’est le jeu. Néanmoins, j’aimerais bien avoir sa carrière d’entraîneur, qu’on puisse me comparer à lui dans ce domaine-là également.

Justement, tu penses quoi de son parcours à la tête du PSG ? Il est en train de faire ce qu’on attendait de lui et démontre toutes ses qualités d’entraîneur. Je pense qu’il épate tous ceux qui doutaient de lui depuis son parcours avec l'équipe de France. Depuis son arrivée l’été dernier, on s’aperçoit qu’il maîtrise très bien l’effectif parisien et qu’il est très bien entouré par son adjoint Jean-Louis Gasset, que j’ai connu également à Paris. Très peu d’équipes peuvent se targuer de proposer un jeu de la qualité de celui du PSG. Il ne faut pas se le cacher, c’est une équipe très agréable à regarder, qui joue très bien au ballon et qui a l’un des meilleurs effectifs actuels. Beaucoup de grosses équipes doivent sans doute rêver de n’avoir qu’un ou deux joueurs du banc de Paris dans leur équipe.

Tu évoquais l'équipe de France. Tu penses que la sélection a ses chances cet été ? Déjà, c’est une grande satisfaction de pouvoir participer à la Coupe du monde au Brésil. Une Coupe du monde au pays du football sans l’équipe de France, ça aurait été une très grosse déconvenue et ça n’aurait sans doute pas eu la même saveur. Ça aurait été très dur à accepter. Je suis content qu’ils aient pu inverser la tendance lors des barrages, auxquels j’ai assisté. L’équipe de France est en train de redorer son image petit à petit. C’est un travail de longue haleine car elle a tellement été bafouée, mais c’est en bonne voie.

De ton côté, l'équipe de France, c’est un bon souvenir ? Oui, bien sûr. Quand on fait ce métier, on a tous pour ambition de porter le maillot de son pays. J’ai eu la chance de le faire. J’aurai aimé le faire plus, mais je peux me dire au moins que j’en ai porté les couleurs et que j’ai entendu retentir La Marseillaise avec ce maillot. C’est déjà un grand bonheur et une grande satisfaction.

Avec le recul, quel joueur et quel entraîneur t’ont le plus impressionné ? C’est difficile de sortir des noms de toutes les personnes que j’ai pu côtoyer. Il est vrai néanmoins que je garde un très bon souvenir de Daniel Leclercq, qui était mon entraîneur au RC Lens. C’est une personne pour qui j’ai beaucoup d’estime. De même que pour Arnaud De Santos, qui m’a lancé au niveau professionnel et pour Philippe Bergeroo, même si son passage à la tête du PSG fut relativement court. En tant que joueur, il y en a beaucoup qui m’ont impressionné, que ce soit pour leurs qualités humaines ou footballistiques. En 17 ans de carrière, j’ai eu la chance de côtoyer tellement de joueurs que je ne préfère même pas en mettre un en valeur. Je dirai juste que j’ai eu énormément de chance. Propos recueillis par Maxime Delcourt


So Foot
Za£e
Reportage de Téléfoot sur Sakho : http://videos.tf1.fr/telefoot/document-sak...ol-8406705.html
Tycoon
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Le Conseil d’Etat donne raison à Leonardo

Alors que la Fédération Française de Football souhaitait que la suspension infligée à Leonardo jusqu’au 30 juin prochain s’étende à toutes les associations nationales membres de la FIFA et non seulement au sein des frontières de l’Hexagone, le Conseil d’Etat a débouté la 3F, autorisant ainsi l’ancien directeur sportif du Paris Saint-Germain à retrouver une fonction officielle dans le monde du football sans attendre.
« Le pourvoi de la Fédération française de football est rejeté. La Fédération française de football versera une somme de 3 000 euros à M. Leonardo de Araujo au titre de l’article L. 761-1 du code de justice administrative », écrit le CE dans un communiqué consultable ici.


Canal-Supporters.
Alex177
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Paulo César : « Jallet ? Mais c’est qui Jallet ? »
Paulo César a changé 15 fois de clubs en 19 ans. Une carrière divisée entre les deux pays de son cœur, le Brésil et la France, où il aimerait revenir pour un nouveau défi. À 35 ans, le milieu joue toujours et est l’une des têtes d’affiche d’un mouvement qui souhaite changer le foot brésilien, le Bom Senso FC (Bon Sens en portugais). Retour sur sa carrière, ses embrouilles et son avis tranché sur le foot actuel.

Tu joues dans un petit club de banlieue de São Paulo, Taboão da Serra. Un club jeune, 28 ans. Il est même plus jeune que toi…
(Rires) Oui c’est vrai, avec un jeune président aussi, mais qui a de belles ambitions. C’est une bonne ville. Le président m’a appelé pour professionnaliser plus le club. J’ai signé un contrat pour jouer 5 matchs avec lui et être un dirigeant en même temps. J’ai pas d’intérêt à continuer à jouer.

On imagine que le Bom Senso FC te prend plus de temps alors. C’est quoi ce mouvement ?
Ce sont des joueurs brésiliens qui en sont à l’origine l’année dernière après les manifestations du mois de juin (avant la Coupe des confédérations, ndlr). On veut faire évoluer le foot ici. Qui prend les décisions dans le foot brésilien aujourd’hui ? Autour de la table, il y a la Confédération brésilienne du football (CBF) et la Globo, le groupe propriétaire des droits. C’est tout. Nous, on veut y incorporer un médecin, un kiné, un préparateur physique… On veut que les gens qui travaillent dans le foot aient un pouvoir de décision. Les gens qui décident aujourd’hui n’y comprennent rien. Ils pensent que les joueurs sont des machines. Aujourd’hui, il n’y a pas de spectacle au Brésil, on dirait des matchs amateurs.

Comment tu l’as intégré, ce mouvement ?
C’est Paulo André, l’ancien joueur du Mans, qui m’a appelé et il m’a dit : « On a lancé un mouvement, pour essayer de changer le championnat brésilien. » Je lui ai dit : « Moi, je suis dedans, y a pas de soucis. » Puis on a commencé. On a un groupe whatsapp avec une centaine de joueurs. On échange des idées.

Vous avez commencé par des manifestations pour vous faire entendre. Aujourd’hui, les joueurs entrent avec une de vos banderoles au début des rencontres. Il y a du chemin de parcouru, non ?
On a presque arrêté tout ça parce qu’on ne veut pas que cela devienne banal. On ne doit pas toujours faire la même chose. Aujourd’hui, notre but, c’est de parler avec les gens qui dirigent le football. Le problème du Brésil, c’est que tout le monde prend de l’argent à droite à gauche. Il y a beaucoup de gens dans les clubs et dans la confédération qui ne veulent pas nous aider à changer les choses parce qu’après ils vont y perdre. Ce qui est dans l’intérêt du football brésilien n’est pas dans le leur. Il y a aussi les clubs, qui nous soutiennent, mais qui profitent du système et se gèrent mal en anticipant sur de l’argent qu’ils n’ont pas par exemple. Il y en a certains qui ont anticipé sur les droits télé 2016. Nous sommes en 2014.

« C’EST DIFFICILE POUR UN BRÉSILIEN DE S’ADAPTER À LA FRANCE »

C’est pour ça que tu aimes tant la France… Tu as un tatouage de la tour Eiffel sur ton dos, c’est pour la ville ou le club ?
Pour la ville. Même si j’aime bien le PSG, je l’ai fait pour la ville.

Ce sont les coachs que tu as connus à Paris qui t’ont fait préférer la ville ?
C’était difficile. Luis Fernandez, Guy Lacombe et Vahid. Vahid, c’était trop…

C'est-à-dire ?
Moi, j’avais été prêté à Santos et j’avais été champion. Quand je suis revenu, Vahid est venu me voir et il m’a dit : « Bonjour, faut que tu cherches une équipe parce que tu vas pas rester ici. »

Sans explication ?
Ça sert à rien avec lui… Déjà à Rennes, je sais qu’il s’entendait pas bien avec Luís Fabiano. Après, à tous les entraînements, il disait : « Ça va être difficile pour les Brésiliens parce qu’ils aiment pas s’entraîner. » J’aime pas ça, il ne sait rien du peuple brésilien. À l’époque, il y avait Reinaldo et moi et je lui disais : « Faut qu’on s’entraîne beaucoup parce que sinon ça va être chaud. » En plus, Reinaldo, il s’entraînait bien. Il a plus joué avec lui que moi. Mais c’était difficile.

Après Vahid, c’était Guy Lacombe?
C’était mieux. J’ai plus joué avec lui. Il m’aimait bien. Mais tu sais, c’est difficile pour un Brésilien de s’adapter à la France. Moi, j’avais du mal à comprendre que parfois tu dois aller sur le banc. Surtout au début avec Luis Fernandez.

Il a mis Ronnie sur le banc, et je ne pense pas qu’il ait compris non plus.
Oui, c’est sûr. Je suis arrivé en France en plein dans cette affaire et il croyait que j’étais du côté de Ronnie, il a cité mon nom. Mais moi, quand je suis arrivé, je ne savais même pas dire « bonjour ». J’y comprenais rien. Alors on a eu une grosse discussion. Je me suis entraîné tout seul pendant un mois. Mais moi, je suis difficile aussi.

Tu as eu une carrière mouvementée. Tu changes 15 fois de clubs en 19 ans quand même.
Ça fait 20 ans que je joue et je suis très professionnel. C’est juste que j’aime pas les gens qui parlent dans le dos des autres.

Lors de ta seconde saison à Toulouse, le PSG a failli descendre. Comment tu as vécu ça ?
Ça ne me touchait pas, je m’occupais de Toulouse. Moi, j’aime le PSG et c’est difficile de voir une équipe que tu aimes bien dans cette situation, mais bon si tu n’es pas organisé, si tu n’es pas professionnel, faut descendre. C’est ce que je pense.

Cette époque a été délicate pour le PSG. Ça a changé.
La différence est énorme ! Quand je jouais à Paris, au Brésil, nos matchs passaient une fois par mois. Aujourd’hui, tous les weekends, tu peux voir la Ligue 1 et il n’y a pas que le PSG. Tu peux voir des matchs de Lyon, de Marseille, de tout le monde. Avant quand je revenais au Brésil, je parlais du Mans, de Saint-Étienne, personne connaissait. Tout le monde connaît le championnat français maintenant, c’est bien. C’est une grosse différence.

Quand t’es arrivé au PSG, il y avait une grosse équipe avec les Ronaldinho, Heinze, Pochettino, Sorín…
On avait une très bonne équipe mais on n’était pas une équipe unie. Il y avait beaucoup d’étrangers, beaucoup de frictions entre eux. Moi je me suis toujours senti bien avec tout le monde : Argentins, Français, Africains… Il faut juste garder le respect. Je me suis battu une fois dans ma vie, c’était avec Fodé Mansaré.

Ah oui ! À Toulouse. Rafraîchis-nous la mémoire.
Lui, il est un peu fou. On était en train de jouer à l’entraînement… (il s’arrête) Mais ça, c’est du passé. J’ai pris 10 jours avec cette histoire. On était à terre, je l’ai frappé. Devant tout le monde. C’était un peu compliqué.

« J’AI ENVIE D’ENTRAÎNER, JE VEUX ALLER SUR LE TERRAIN »

Et la suite pour toi ? Tu veux revenir en France ?
Oui, j’aimerais bien. Je cherche un appartement en France, là. Je préfère vivre là-bas pour mes enfants. Ils vont à l’école française. J’ai envie qu’ils finissent l’école là-bas. En plus, c’est moins cher. Là-bas, tu payes rien, et ici tu payes super cher. Ma femme aussi aime bien la vie en France. Après faut trouver un travail. Moi, je veux continuer dans le foot, j’ai essayé de passer mes diplômes d’entraîneur là-bas, mais c’est difficile parce que ça commence en septembre et ça finit en mars. Faut y habiter.

C’est décidé, tu veux entraîner ?
Entraîner oui. Moi, je prends des cours ici pour être dirigeant, mais j’ai envie d’entraîner, je veux aller sur le terrain.

Marseille cherche un entraîneur, postule, on sait jamais. Monaco aussi.
Monaco ? Ah ouais ? C’est bien là-bas. Moi, j’aime bien Monaco.

Tu t’en foutrais, toi, de jouer dans un stade vide ?
Quand tu signes le contrat, tu le sais. Et tu signes pas pour les supporters, tu signes pour l’argent. Après faut vivre avec.

T’as suivi la saison du PSG ? Beaucoup de gens ont été étonné de l’élimination contre Chelsea.
Moi, je n’étais pas étonné. Ils ont une bonne équipe pour gagner le championnat de France sans forcer. Mais pour gagner la Champions League, ils vont avoir besoin de temps. Ils ont une bonne équipe, mais pas un effectif suffisamment costaud pour éliminer des équipes comme le Real Madrid, Barcelone ou le Bayern. Après dans deux, trois ans, on verra, mais aujourd’hui, c’est trop juste.

Tu parles des remplaçants ?
Non, même dans l’équipe titulaire. Quand tu regardes bien l’équipe contre Chelsea. Jallet arrière droit, c’est qui Jallet ? Après, Thiago Silva, c’est le top. À côté de lui, Alex, il était pas bon à Chelsea, avant de signer à Paris… C’est mon ami, je le connais bien. Après, il y a Maxwell, c’est un très bon joueur, mais qui n’a jamais explosé. Après, milieu de terrain, Thiago Motta, Verratti, Matuidi…

C’est parfait...
Non, ce n’est pas parfait. Excuse-moi. Tu prends le milieu de terrain de Chelsea, de Barcelone, du Real Madrid… du Bayern ! Si tu prends le PSG pour le comparer au reste du championnat français, c’est bon, c’est parfait comme tu dis. Mais si tu prends le PSG et tu le compares aux grosses équipes. C’est parfait ? Non, c’est impossible.


Verratti a une grosse marge de progression encore. Matuidi, aussi.
Matuidi, dans la course, il est très bon. Mais techniquement, il est pas top. Après, c’est mon avis. Les gens peuvent ne pas être d’accord. Mais même Lyon, quand ils ont été sept fois champions, ils sont allés en demies. Ils ne sont pas passés.

Ils ont eu l’équipe pour la gagner.
Justement, tu prends le milieu de cette époque et aujourd’hui celui du PSG. C’est lequel le meilleur ?
Diarra-Tiago-Juninho (Essien) ou Motta-Verratti-Matuidi… Pas facile
Moi, je préfère celui de Lyon. Et il y avait Malouda aussi, Abidal, Wiltord, Benzema… Mais le foot, c’est le résultat et il faut gagner. Si le PSG gagne la Champions League l’année prochaine, tous les joueurs seront top. Pour moi, la Ligue 1, ils vont gagner 6, 7 fois de suite comme Lyon.

Tu pourrais entraîner Marseille ?
Bah oui, sans soucis. J’ai rien contre Marseille.
Avec ta Tour Eiffel dans le dos, faudrait que tu fasses gaffe, à Marseille
Moi, je m’en fous. J’irais me promener à Nice ou Monaco.

T’as déjà joué un Classico chaud ?
J’ai joué le Marseille-PSG où on a gagné 3-0 avec les buts de Ronnie et Jérôme Leroy. Ça faisait 15 ans que Paris ne gagnait pas contre l’OM. Mais ça n’a rien à voir avec le Brésil. Même le plus chaud des Marseille-Paris, ce n’est pas comme ici. C’est autre chose.

« IL N’Y A PAS UN STADE QUI VA ÊTRE PRÊT À 100% »

Tu supportes un club ici ?
Non. J’ai commencé à jouer au foot dans un club à 12 ans. Une fois, quand je suis entré dans le train pour aller à l’entraînement, il était plein de supporters du Corinthians. Moi, j’étais en civil, normal, avec mon sac à dos. Quand je suis entré, y a un mec qui m’a demandé pour qui j’étais. Parce que juste à côté de mon club, il y a le São Paulo FC et Palmeiras (LE rival du Corinthians, ndlr). Y en a un qui commence à dire : « Tu joues à Palmeiras, toi. » J’ai dit : « Non, je joue au Nacional. » Le trajet ne dure que 10 minutes, mais c’était une éternité pour moi. Ils m’ont tout pris, je me suis retrouvé en slip, ils voulaient me jeter par-dessus bord. Finalement, ils m’ont laissé, je suis vite parti quand le train s’est arrêté. C’était chaud. Donc tu imagines que, depuis, ma relation avec les supporters n’est pas super. Moi, un mec qui vient me dire : « Moi, je suis fou pour tel club », je déteste. Les mecs comme ça ne regardent pas le foot comme moi. Si un mec fait une erreur, ils peuvent essayer de le tuer.

Il ne faut surtout pas mettre de T-shirt vert à un match du Corinthians, ça pouvait s’envenimer rapidement.
Ouais, faut faire attention. Mais pour ces histoires de couleur, dans le Sud, Internacional-Grêmio, c’est pire. À Grêmio, je connais des joueurs qui se sont retrouvés torse nu parce qu’ils sont venus à l’entraînement avec un T-shirt blanc et rouge. Les supporters leur ont dit de l’enlever. Tu ne peux pas venir avec une voiture rouge à Grêmio ou une bleue à l’Internacional. De toute façon, ici, c’est chaud partout.

On finit avec la question Coupe du monde. Pour ou contre ?
Moi, je suis contre la Coupe du monde au Brésil. Et ça n’a rien à voir avec le football. C’est juste qu’on a d’autres choses à faire plus urgentes que la Coupe du monde. Régler les problèmes de violence, on n’a pas d’hôpitaux, il n’y a pas assez de médecins, pas assez d’écoles… C’est quoi le plus important. Les 12 nouveaux stades qui, à un mois et demi, ne sont même pas encore prêts ? C’est quoi ça ? Il n’y a pas un stade qui va être prêt à 100%. Ils vont faire ce que l’on appelle ici les « tapume », c'est-à-dire qu’ils vont cacher les imperfections avec de la tôle où il y aura des images de fête. Elle est belle, l’image du Brésil.


propos recueillis par Gary De Jesus à São Paulo pour So Foot
scourmy
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Depuis son licenciement du PSG en 2006, Vikash Dhorasoo cherche sa place dans le foot. Presque joueur à Livourne (Italie) puis à Grenoble, presque président du Havre, presque président de la FFF… Le monde du ballon rond est visiblement ingrat et ne veut plus de l’ancien Lyonnais. Du coup, c’est dans d’autres domaines que « The Substitute » réussit ses meilleurs dribles. Poker, média, cinéma et même politique : Dhorasoo a trouvé d’autres moyens que le football pour continuer d’exister.

Du coup, quand il est l'invité d’une émission comme « Paris Le club » sur France3, Dhorasoo a des choses à dire. Plein de choses. Fidèle à son image de grand rancunier à la mémoire courte (il crache dans la soupe depuis sa retraite, estimant notamment que le football génère trop d’argent, lui qui a joué bénévolement toute sa carrière…), le natif d’Honfleur s’est lâché sur le PSG et sa star, Zlatan Ibrahimovic.
« Ronaldo ne rate pas sa demi-finale… »

« Ibrahimovic n’est pas au niveau des grands joueurs qui eux ne ratent pas les grands rendez-vous, a estimé Dhorasoo en référence au récent quart de finale aller face à Chelsea. Ronaldo ne rate pas sa demi-finale de Champions League. Et puis cette blessure face à Chelsea… Il se blesse tout seul lors d’un match où il est nul. Un grand joueur ne se blesse pas dans ce genre de match ! »

Autre joueur dans le viseur du snipper Dhorasoo : Marco Verratti. « Verratti porte trop la balle et il prend trop de risques. On le compare à Pirlo mais il ne sera jamais Pirlo. Lui, il est lucide sur le terrain. Verratti ne sera jamais un Pirlo parce qu’il peut être dangereux pour son équipe et il n’est pas décisif. » Vu sous cet angle...

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Panenka
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Pauleta : « Aulas est un menteur »

Dans une interview accordée au magazine Surface, Pedro Miguel Pauleta, l’ancien buteur du PSG, est revenu sur les contacts dont il a fait l’objet lors qu’il évoluait dans la capitale (2003-2008). En lâchant une belle pique à Jean-Michel Aulas, le président de Lyon. « Il y a eu des moments où Arsenal, Lyon à plusieurs reprises et Marseille se sont manifestés, explique le Portugais. Mais après avoir joué à Paris, je n’avais envie que d’une chose, c’était d’y terminer ma carrière. En 2006, le club avait quelques problèmes. Le président venait de changer et j’ai eu la possibilité de partir, oui. Je n’en ai pas eu envie et j’ai tout fait pour prolonger mon contrat au PSG (…) Aulas dit que j’ai contacté Lyon pour aller y jouer ? Donc je l’aurais appelé et ensuite je n’y serais pas allé ? Monsieur Aulas est un menteur, il sait très bien que c’est lui qui a formulé l’offre et a contacté mon représentant. Je n’ai jamais eu besoin d’appeler un club, encore plus lorsque j’étais dans un club comme le PSG. Si encore on parlait du Real Madrid ou de Barcelone, là oui, mais appeler Lyon pour aller y jouer… Ça ne faisait pas partie de mes envies ».


BFM
NumeroStar
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Leonardo : la Fifa clôt l’affaire


Deux semaines après la décision du Conseil d’Etat levant la suspension prononcée par la FFF à l’encontre de Leonardo après sa bousculade avec Alexandre Castro, la Fifa a définitivement classé le dossier.

La Fédération internationale de football (Fifa) a mis un terme à la procédure ouverte contre Leonardo, ancien directeur sportif du Paris SG qui avait bousculé un arbitre il y a un an, a appris l'AFP auprès d'un de ses avocats. «La procédure disciplinaire est close», a écrit la Fifa dans un courrier daté du 6 mai, a affirmé Me Christophe Bertrand à l'AFP. La Fédération française de football (FFF) avait demandé à la Fifa d'étendre au niveau international la suspension du Brésilien mais celle-ci attendait la décision de la justice française.

Fin avril, le Conseil d'Etat a donné raison à Leonardo estimant que la FFF ne pouvait suspendre quelqu'un qui n'était pas licencié, le directeur sportif parisien n’étant pas affilié à la FFF au moment de la bousculade avec Alexandre Castro lors de PSG Valenciennes. Initialement suspendu neuf mois en première instance, "Leo" avait ensuite écopé de 14 mois en appel. L'ancien joueur parisien (1996-1997), que cette sanction a contraint à quitter le Paris SG en fin de saison dernière et à mettre sa carrière entre parenthèses, avait saisi la justice française : le tribunal administratif avait suspendu la sanction mais la FFF avait contesté cette décision en saisissant le Conseil d'Etat qui avait fini par donner raison au Brésilien.

Avec la fin de la procédure annoncée ce vendredi par la Fifa, l’affaire est définitivement close et Leonardo, sans emploi depuis un an, va pouvoir désormais se mettre en quête d’un nouveau challenge. En tant qu’entraîneur a priori, l’élégant gaucher, champion du monde 1994 avec le Brésil, ayant à plusieurs reprises fait part de son envie de se rapprocher du terrain, comme lorsqu’il dirigeait l’AC Milan (2009-2010) ou l’Inter (2010-2011).


LE FIGARO - 9 Mai 2014
Homer
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Simone quitte le club

Relégué de la D1 suisse avec Lausanne-Sport, Marco Simone ne restera pas au club. «Nous n’avons pas réussi à nous mettre d’accord sur les conditions cadre pour une poursuite de notre collaboration», explique succinctement le président Alain Joseph à 24heures. L'ancien coach de Monaco était arrivé début novembre 2013 et avait Henri Atamaniuk comme prête-nom, car il ne dispose pas des diplômes pour entraîner en Suisse.


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Homer
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Gameiro a repris sa marche en avant

Poussé vers la sortie par le PSG l'été dernier, Kévin Gameiro s'est, depuis, superbement relancé à Séville. Pas toujours titulaire, il enchaîne pourtant les buts. Et espère continuer sur cette lancée ce mercredi, contre Benfica, en finale de Ligue Europa (20h45).

«J’ai connu des périodes difficiles sur le banc, à Paris et ici. Mais, maintenant, je ne me prends plus la tête avec ça, c’est une manière de vivre les choses ». Le discours est posé, réfléchi, sensé. Et laisse transparaître un Kévin Gameiro désormais épanoui. Après s’être perdu dans la constellation de stars au PSG (2011-2013), l’attaquant français a retrouvé le goût de jouer à Séville depuis l’été dernier. À défaut de retrouver un temps de jeu conséquent. Mais l’essentiel est ailleurs pour celui qui devrait débuter sur le banc ce mercredi soir, face à Benfica, en finale de Ligue Europa. L’ex-buteur de Lorient prend ce qu’on lui donne. Sans rechigner. Et pour une première saison en Liga, il le fait d’ailleurs avec brio.

21 buts inscrits cette saison

S'il n'est pas devenu en Andalousie un titulaire indiscutable, il tire pourtant son épingle du jeu dans la rotation prônée par Unai Emery. En 26 titularisations toutes compétitions confondues, l’international tricolore (8 sélections) a scoré à 21 reprises, soit le même nombre que son coéquipier Carlos Bacca (30 titularisations). Une prouesse au regard du temps de jeu qu’on lui accorde et des blessures qu’il a subies. «Je suis un joueur petit et rapide, très rapide même. Je suis à l’aise avec le ballon et c’est ce qui m’a permis de bien progresser ici», confiait-il mardi lors d’un entretien à l’UEFA.

Gameiro : « Nous n'irons pas à Turin juste pour regarder jouer Benfica »

Première finale de Coupe d'Europe

Que ce soit en 4-5-1 ou en 4-4-2, l’attaquant de 27 ans semble avoir retrouvé toutes ses sensations, à l’instar de Stéphane Mbia, de nouveau fringant sous le maillot sévillan. À l’heure où le sélectionneur des Bleus Didier Deschamps vient de dévoiler une pré-liste où il ne figure pas, Gameiro est entièrement tourné vers sa première finale européenne : «Nous allons tout donner de la première à la dernière minute. Nous allons profiter de l'instant et essayer de gagner la finale, parce que nous n'irons pas à Turin (la finale a lieu au Juventus Stadium, ndlr) juste pour regarder jouer Benfica». Oui, Gameiro est bel et bien revenu en haut de l’affiche.


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Varino
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RAI

« Je veux devenir français »

Le Brésilien n’a jamais rompu le lien qui l’unit à l’hexagone depuis son passage glorieux au PSG. Au point que l’ancien milieu, entrepreneur culturel et lobbyiste influent dans son pays, a entamé des démarches pour obtenir la double nationalité.


QUE DIDIER DESCHAMPS se rassure : après Brandao, il ne trouvera pas en Rai Souza Vieira de Oliveira un autre prétendant brésilien à l’équipe de France. L’ancien meneur de jeu du Sao Paulo FC, du PSG et de l’équipe du Brésil a fêté ses quarante-neuf ans ce jeudi, quatorze années après l’arrêt d’une carrière qui aura laissé la trace d’un joueur lumineux et d’un footballeur éclairé.

Dans la chaleur de son coeur, Rai a toujours gardé une place pour Paris, cette ville où il dit revenir « au moins six fois par an» et où il s’apprête à marier sa fille, le 31 mai. Lors de ses séjours, il réside dans le studio qu’il a acheté non loin du Parc des Princes, vers la porte de Passy.

« JE PASSERAI SALUER L’ÉQUIPE DE FRANCE. S’ILS ONT BESOIN DE MON AIDE, JE SUIS LÀ »

L’ancien capitaine idolâtré du PSG est bien plus que l’un de ces joueurs de passage tombés amoureux de Paris. Seize ans après son retour à Sao Paulo, il a gardé en lui l’âme d’un pays qui l’a élevé, le 13 décembre, au rang de chevalier de la Légion d’honneur. Aujourd’hui, il dit «vouloir même aller plus loin ». Et explique : « J’ai entamé des discussions avec le consulat de France à Sao Paulo pour obtenir la double nationalité. Ce serait une façon de donner une matérialité à mon lien avec la France. Ce serait légitime parce qu’au fond, je n’ai jamais vraiment quitté la France...»

Quand ce n’est pas lui qui revient, c’est la France qui vient à lui. Pendant la Coupe du monde (12 juin-13 juillet), les Bleus seront installés dans un hôtel de Ribeirao Preto, la ville natale de Rai, dans l’État de Sao Paulo. « Je passerai saluer l’équipe de France. S’ils ont besoin de mon aide, je suis là. » D’autres, c’est certain, auront besoin de ses éclairages sur son vaste pays, à commencer par les médias français, dont il sera le consultant, dont ceux du groupe L’Équipe.

Pour Rai, le Mondial tracera une parenthèse dans une vie post-foot enracinée autour de la culture et du social, avec un zeste de politique et quelques opérations publicitaires. À la tête d’une petite société de sept employés, Rai+Velasco, du nom de son associé, Paulo Velasco, le champion du monde 1994 développe des projets culturels. «Au Morumbi, le stade de mon ancien club à Sao Paulo, il y a désormais une ‘‘Sala Rai’’, un espace multiculturel où on organise des spectacles de musique, des conférences, des expositions. Peut-être qu’un jour, il y en aura une au Parc des Princes… (Sourires.) Ma société gère également deux cinémas de quartier, loin des complexes des grands centres commerciaux. Ce lien avec le cinéma, c’est un peu le prolongement de la personnalité créative que j’exprimais dans le football.»

Rai ne pense pas devenir producteur de films. Mais les documentaires l’attirent, à l’image de celui que le frère de Socrates, décédé en 2011, entend réaliser sur l’histoire de sa famille. En attendant, il s’attache à conserver du temps pour s’impliquer dans Gol de Letra. Créée en 1998 avec Leonardo, son organisation développe désormais des liens avec la Fondation PSGpour soutenir par le sport et l’éducation des enfants en difficulté.

Désormais, l’ancien Parisien s’investit également dans Atletas Pelo Brasil (les Sportifs pour le Brésil). «Cette association réunit des sportifs de différentes disciplines et générations afin de susciter une nouvelle politique du sport dans le pays. Àmescôtés, il y a notamment Gustavo Kuerten (tennis), Rubens Barrichello, Felipe Massa (F 1), Kaka, Joaquim Cruz (champion olympique du 800 mètres en 1984). On a déjà obtenu une modification de la loi sur le sport. Par exemple, avant, unprésident de Fédération pouvait conserver son poste pendant trente ans. Aujourd’hui, il peut briguer au maximum deux mandats de quatre ans. » Le dos tourné depuis longtemps aux lumières des stades, c’est dans les couloirs du lobbying que Rai étire son goût pour l’intérêt collectif.




Citation
1.
«LA PLUS GROSSE ÉQUIPE QUE LE PSG AIT JAMAIS EUE» «Notre PSG, demi-finaliste de la C1 (en 1995, face à l’AC Milan, 0-1, 0-2), était-il aussi fort que le PSG d’aujourd’hui ? Il y a cette forme de tronc commun, cette idée d’un actionnaire ambitieux venu avec l’idée de briller en France et en Europe. Mais il y avait moins d’argent en jeu à l’époque de Canal + (1991-2006). Avec le recul, ce qu’on a construit avec les moyens de l’époque, c’est énorme. On n’avait pas, contrairement à aujourd’hui, une dizaine de joueurs de classe internationale. Il nous a fallu d’autres atouts pour réussir, un groupe soudé, un travail intense et de vrais leaders, comme Ricardo, Paul Le Guen, Bernard Lama ou moi. Poste par poste, l’effectif actuel est le plus fort. Le PSG d’aujourd’hui dispose de moyens colossaux, qu’il a bien utilisés jusqu’à présent, pour devenir en deux ans l’une des huit meilleures équipes d’Europe. Rien que pour cela, on peut dire que c’est la plus grosse équipe que le PSG ait jamais eue.»

2.
«AVEC IBRA, ON AURAIT FORMÉ UN DUO MAGIQUE» « Zlatan Ibrahimovic et moi, on aurait pu jouer ensemble. À Sao Paulo, il m’est arrivé d’évoluer dans une configuration comparable. J’ai parfois permuté avec des avants-centres comme Palhinha et Müller. Cela permet à l’un des joueurs d’essayer de mieux s’affranchir du marquage adverse. Quand j’y pense, je me dis qu’avec Ibra, on aurait formé un duo magique sous le maillot du PSG… (Il sourit.) »

3.
« Je n’ai aucun doute sur la réussite de Lucas à Paris. Il est encore jeune (21 ans) et il a bon esprit. Il aurait pu mûrir plus vite s’il avait joué plus souvent. Se battre pour une place en attaque au milieu des Ibra et autre Cavani, ce n’est pas évident. Il est normal qu’il s’intègre petit à petit dans l’équipe. Je ne suis pas inquiet pour la suite.»

4.
«TROUVER UN GRAND MENEUR DE JEU AIDERAIT PARIS À FRANCHIR UN CAP» «On s’interroge parfois sur la place des meneurs de jeu dans le football moderne. Le rôle d’Andrés Iniesta au Barça n’est pas celui d’un numéro 10 typique, mais ça y ressemble. C’est l’homme qui donne le rythme, le maestro. Il n’y a pas assez de joueurs de ce profil aujourd’hui. Le PSG, avec ce groupe-là, peut aller loin mais trouver un grand meneur de jeu l’aiderait à franchir un cap. Barcelone a fait évoluer le jeu moderne. C’est un moment positif de l’histoire du jeu car le Barça et l’Espagne essaient de récupérer le ballon très haut, de défendre sans vraiment reculer. Ils prônent une attitude offensive, qui replace la technique au coeur du jeu.»

5.
«Je n’ai pas de liens directs avec le PSG actuel mais j’ai été l’ambassadeur du club de 2006 à 2007, avec uncontrat de consultant sur l’Amérique du Sud. Le président était alors Alain Cayzac, nous étions au début de l’ère Colony Capital (2006-2011). À l’époque, c’est mal tombé parce que j’ai passé cette année en Angleterre. Je revenais régulièrement au Brésil, mais il était difficile d’aller plus loin dans cette mission. J’aurai quand même recommandé quelques joueurs au PSG au cours de cette période, notamment Alexandre Pato, qui jouait alors à l’Internacional Porto Alegre. Mais mes avis n’ont jamais été suivis d’effets. Il faut dire aussi que le club n’avait pas les mêmes moyens qu’aujourd’hui.»

6.
« On parle beaucoup, en ce moment, des problèmes d’organisation de la Coupe du monde au Brésil (12 juin-13 juillet). Je préfère voir le côté positif, même s’il y a eu plus de tensions que ce qu’on imaginait au départ. Cette Coupe du monde, le Brésil va la vivre à fond. Mais son organisation aura montré tous les progrès que le Brésil doit encore accomplir, par exemple dans la planification des grands travaux. Bien sûr, cela aura diffusé une image négative du Brésil à l’étranger, mais cette expérience nous servira pour le futur. Il y aura des manifestations pendant la compétition, des choses pas trop difficiles à gérer. Je crois que la fête sera belle. Cela étant, on aurait pu mieux tirer profit de l’événement, avec une meilleure gestion des dépenses et une meilleure planification.»


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L'Equipe
Mike
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Au tour de Kombouaré !

Après avoir rencontré Hervé Renard, pris contact avec Hubert Fournier, pensé à Claudio Ranieri, sondé Willy Sagnol, et essuyé les refus de Raymond Domenech et Jocelyn Gourvennec, Jean-Michel Aulas n'a toujours pas trouvé le successeur de Rémi Garde au poste d'entraîneur de l'OL pour la saison prochaine. Selon nos informations, deux nouveaux noms se seraient ajoutés à la liste : celui d'Antoine Kombouaré, promu dans l'élite à la tête de Lens, et celui de Bruno Génésio, adjoint de Garde, qui aurait le soutien de Bernard Lacombe, conseiller du président. Aulas a annoncé que l'identité du futur entraîneur lyonnais serait dévoilée dans la semaine.


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Homer
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Makelele présenté mardi

Le nouvel entraîneur du SC Bastia, Claude Makelele, sera présenté à la presse mardi à 11h00 au stade Armand-Cesari de Furiani, a-t-on appris samedi auprès du club corse. L'actuel adjoint de Laurent Blanc au PSG, en fin de contrat à Paris fin juin, devrait signer lundi son contrat de deux ans avec le Sporting

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NumeroStar
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Le 27/05/2014 Ligue 1 Bastia Makelele : «C'était le moment»

[i]Claude Makelele a détaillé ce mardi matin, lors de sa présentation officielle comme entraîneur du SC Bastia, son envie de devenir numéro un après deux saisons passées dans la peau d'adjoint au PSG.
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Claude Makelele, pourquoi avoir choisi de débuter votre carrière d’entraîneur au SC Bastia ?

Ça a été un choix d’hommes, une rencontre avec le président (Pierre-Marie Geronimi). Ça s’est fait très vite. Il faut sentir les gens, la sincérité qu’ils ont. J’ai vu que j’étais le premier choix des dirigeants, c’est ce qui m’a plu. J’aurais pu avoir d’autres possibilités. J’avais eu des approches de clubs depuis deux ans, mais je n’étais pas prêt. Je n’avais pas cette envie-là. Là, je les ai. Et, ici, le club a un statut en Ligue 1, il y a une histoire derrière. Les fondations sont très fortes.
«J'ai appris énormément des sensations du football, des messages qu'on pouvait passer aux joueurs. Ancelotti m'a aussi appris, tout comme Laurent Blanc. Ce sont des bagages que j'ai pu mélanger» C’était important pour vous de devenir numéro un ?
C’était le moment. J’ai soif de mettre tout mon savoir au service d’un groupe. Il y a une possibilité énorme au Sporting Club de Bastia. Après ma carrière, j’avais pris la décision de rester dans le football. Ça s’est fait naturellement.

Qu’avez-vous appris sur le poste aux côtés de Carlo Ancelotti et de Laurent Blanc ?

Je commencerai d’abord par Suaudeau (à Nantes). Ça a été la base de toute ma progression. Courbis (OM) aussi, Victor Fernandez en Espagne (Celta Vigo), Del Bosque (Real Madrid), Mourinho (Chelsea). J’ai appris énormément des sensations du football, des messages qu’on pouvait passer aux joueurs. Ancelotti m’a aussi appris, tout comme Laurent Blanc. Ce sont des bagages que j’ai pu mélanger. J’espère que ça me servira dans l’avenir.

Quel sera votre fonctionnement avec votre adjoint Didier Tholot ? Sera-t-il sur le modèle du binôme Laurent Blanc-Jean-Louis Gasset ?

Le football a évolué. On ne peut plus tout faire tout seul. Dans une famille, il y a toujours un leader. Il a besoin de gens autour de lui pour avancer. On dirigera tous le deux les séances. On a la même vision du football, les mêmes idées.


Avez-vous le sentiment de vous mettre en danger en devenant un numéro dans un club modeste ?
Ce n’est pas quelque chose qui m’effraie, au contraire. Il faut se lancer. Je pense que j’ai les capacités. C’est l’avenir qui le dira. Vous serez là pour me le rappeler (sourire).

Pouvez-vous dire un mot en corse ?
(Rires) Donnez-moi un peu de temps. Dans trois mois peut-être


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Za£e
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Interview Spacefoot - Badiane : Le parcours des Bleus au Tournoi de Toulon (Partie 1)

Le Tournoi de Toulon a débuté le 21 mai dernier. A cette occasion, nous avons interrogé lundi Jean-Michel Badiane, un ancien international Espoirs français, au sujet de la nouvelle génération des Bleus. Pour Spacefoot, Badiane a également accepté de revenir sur son parcours au PSG, à Sedan et au Paris FC.

As-tu suivi les premiers matches du Tournoi de Toulon ?

J’en ai vu deux : le France - Chine et le Portugal - Chili, le 2e match des deux équipes. (interview réalisée lundi 26/05)

Qu’as-tu pensé de cette nouvelle génération ?


C’est une génération qu’on connait déjà un peu puisque certains ont eu la chance de gouter à la Ligue 1 ou à la Ligue Europa. Ils ne sont pas encore en espoirs mais dans l’équipe qui doit préparer la future génération des espoirs.

Après, il y a des joueurs qu’on connaît très bien comme Adrien Rabiot, Mouhamadou Naby Sarr qui a été champion du monde U20 il y a un an, qui a déjà gouté à la ligue Europa avec Lyon donc oui c’est une génération talentueuse. Maintenant ce n’est pas évident parce que le tournoi de Toulon arrive en fin de saison, il y a un peu fatigue, on a envie d’être en vacances, la saison a été très longue mais bon apparemment ils ont fait un premier match intéressant, un 2e match un peu poussif…

Oui, tu n’as pas vu le meilleur !

Je n’ai pas été gâté mais bon, l’important est de voir ce que cela va donner au final, on espère qu’ils vont remporter le tournoi.

Justement ce match nul contre la Chine n’a-t-il pas compromis les chances de la France d’aller en finale ? Parce que le Portugal a gagné tous ses matches, il rejoue demain (mardi) s’il gagne, le match France Portugal sera en quelques sortes une demi-finale.


C’est sûr qu’ils ne se sont pas mis dans les meilleures conditions surtout que c’était un but évitable, après c’est aussi sur ce genre de match qu’on apprend, on est un petit peu en dedans comme ils ont pu l’être contre la Chine, quand on a la chance de mener 1-0 avec un peu plus d’expérience on verrouille et on gagne petitement mais on gagne, bon ils sont jeunes, il y a des choses à améliorer. Il y a eu 6 changements si je ne dis pas de bêtise, entre le premier et le deuxième match, ce n’est pas évident aussi…

(Depuis, la France s'est qualifiée après avoir battu le Portugal 2-1. Les Bleus sont donc en finale contre le Brésil.)

As-tu été interpelé par des joueurs qui sortent du lot ?


Moi je suis fan d’Adrien Rabiot parce que déjà il est parisien, il a vécu des choses que j’ai vécu et puis surtout, au poste où il joue, en général, les jeunes joueurs ont tendance à en faire beaucoup trop, parce qu’ils veulent impressionner, que ce soient les coéquipiers ou le staff et lui c’est tout le contraire il a fait preuve de sobriété, de simplicité et ça l’a rendu beaucoup plus efficace, beaucoup plus mature.

Penses-tu que le fait qu’il ait évolué au PSG et qu’il ait rencontré de grands joueurs l’a davantage aidé ? Il n’a pas la même expérience que ses coéquipiers...

Aussi oui surement. Je l’avais vu lors de mon année sans club où je m’entrainais avec le PSG, lui il était encore en 17 ans il m’avait déjà impressionné. Je me suis dit que c’est bien déjà, à cet âge-là, d’être aussi simple dans son jeu, de faire preuve de sobriété.

On le voit avec les professionnels, quand il entre sur le terrain, il est déjà mature, on n’a pas l’impression qu’il est aussi jeune.

Déjà le fait de jouer avec les grands joueurs, il y a un accélérateur au niveau de l’expérience mais il avait déjà une belle base de simplicité dans le football, un vrai QI foot.

Dans l’autre match que tu as vu, as-tu repéré des joueurs qui pourraient percer par la suite ?

Dans l’équipe du Portugal, il y a deux joueurs : Bruno Fernandes qui joue à l’Udinese et Helder Costa aussi qui est pas mal du tout. Mais à cet âge-là c’est compliqué… Entre le fait de jouer dans un club ou dans un autre, de ne pas se blesser, avoir sa chance, etc., ce n’est pas forcément évident. On le voit avec Adrien Rabiot, il a plein de talent et cette année, même s’il a fait pas mal d’entrées, il ne va pas s’en satisfaire. Il veut enchainer des saisons à 30 matches donc ce n’est pas évident pour ces jeunes joueurs qui arrivent.

Certains clubs sont intéressés par Rabiot mais le PSG souhaite le conserver. Au vu de ton expérience, tu penses qu’il vaut mieux qu’il reste à Paris ?

J’ai vraiment connu un cas similaire, avec beaucoup moins de matches, à ce qu’il vit actuellement avec des clubs qui sont intéressés mais des clubs de moins bon niveau que le PSG parce que c’est difficile de faire mieux que le PSG. Et aussi le fait de se dire qu’on joue 15 -20 matches en comptant les rentrées dans la saison mais ce n’est pas suffisant parce que, quand on est jeune, on a envie de jouer. Il avait enchainé la fin de saison avec brio avec Toulouse, ce n’est vraiment pas évident, je sais que lui il veut jouer…

Justement si tu avais un conseil à lui donner, tu lui dirais de rester au PSG ?

Je n’ai pas de conseil à donner, il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. En tout cas, s’il y a une chose que je pourrais lui dire c’est quitte à se tromper, autant prendre les décisions soi-même. Moi j’ai eu à me tromper à un moment parce que je n’étais pas convaincu de la décision qui était la mienne. C’est la seule chose que je pourrais lui conseiller.

La partie 2 de l'interview de Jean-Michel arrive bientôt. Nous vous dévoilerons son parcours au PSG, ce qu'il s'est réellement passé lors de son passage à Sedan qui a mis un gros frein à sa carrière ainsi que sa situation actuelle.

Source : Spacefoot.com
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PSG-Leonardo: "Mon rapport avec le PSG sera éternel"

Présent ce vendredi à Paris pour une nouvelle audience devant le tribunal administratif qui doit se prononcer sur l'affaire de la bousculade avec l'arbitre lors de PSG-Valenciennes l'an passé, Leonardo a de nouveau évoqué l'idée d'un retour au PSG. "Dans la vie tout est possible mais aujourd'hui je ne pense pas à ça. Mon rapport avec le PSG sera éternel. Les deux ans que j'ai vécus ici seront la base des 20 prochaines années du club. Les rapports que j'ai avec le PSG sont indéniables", a-t-il expliqué, au micro de RMC L'ancien directeur sportif a également évoqué l'arrivée de David Luiz au sein du club parisien. "Quand le Paris-Saint-Germain a signé Marquinhos, c'est un nom qui circulait déjà. On avait discuté. Finalement Marquinos était venu et je crois que c'est un joueur important pour le club. Pour moi, avec Varane c'est le défenseur central qui a le plus de chances de devenir un grand joueur", a-t-il conclu.


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L’ancien joueur du PSG Jérôme Leroy bientôt à Luzenac ?


Tout juste promu en Ligue 2, l’US Luzenac pourrait réaliser un joli coup en s’offrant les services de Jérôme Leroy, ancien joueur du PSG et de l'OM, entre autres. Selon L’Equipe ce mercredi, le milieu offensif de 39 ans aurait reçu deux propositions intéressantes : l’une en provenance du club ariégeois, l’autre de Laval, où il a déjà évolué lors de la saison 1995-1996.

Double vainqueur de la Coupe de France, Jérôme Leroy a disputé plus de 500 matches au plus haut niveau et évolue depuis plus de vingt ans dans le milieu professionnel. Cette saison, il a marqué huit buts avec Istres en Ligue 2. Son expérience serait un atout pour Luzenac l’année prochaine.


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Après avoir évolué au PSG et à Sochaux, le latéral gauche avait signé pour le Chievo Vérone en août 2011. Boukary Dramé y a passé trois saisons avec un temps de jeu constamment en hausse. Cette saison, il a totalisé 26 titularisations avec les Jaune et Bleu, pointant à la 16e place de Serie A.
Mais selon les informations de L’Equipe, Dramé va s’engager avec l’Atalanta Bergame pour deux saisons. En fin de contrat, il va donc prochainement signer avec les 11e du championnat italien. Un club qui, dans le passé, a notamment accueilli Ousmane Dabo et Franck Sauzée.


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Interview Spacefoot – Badiane : « Je veux prouver que je suis capable de rejouer » (Partie 2)

L’ancien international Espoirs français, Jean-Michel Badiane a accepté de revenir, pour Spacefoot, sur son parcours au Paris Saint-Germain, à Sedan et au Paris FC. Il nous dévoile également ses ambitions de retrouver très prochainement les terrains et, à terme, de devenir entraineur ou consultant sportif. Retour sur ses déclarations.


Dans la partie précédente de l’interview, Jean-Michel Badiane est revenu sur le parcours des Bleuets au Tournoi de Toulon. Il termine sur le parcours de Rabiot qui lui rappelle le sien au PSG. Voici la suite :

Justement si tu avais un conseil à donner à Rabiot, tu lui dirais de rester ou de partir ?

Je n’ai pas de conseil à donner, il a l’air d’avoir la tête sur les épaules. En tout cas, s’il y a une chose que je pourrais lui dire c’est quitte à se tromper, autant prendre les décisions soi-même. Moi j’ai eu à me tromper à un moment parce que je n’étais pas convaincu de la décision qui était la mienne. C’est la seule chose que je pourrais lui conseiller.

Qu’entends-tu par le fait que tu n’étais pas convaincu de ta décision ? Tu parles du moment où tu as quitté Paris ?

A l’époque le club voulait me garder mais sans me garantir un temps de jeu suffisant. Et puis je prends la décision de rester en essayant de gagner ma place comme n’importe quel joueur. Mes agents de l’époque me font comprendre que je suis un jeune joueur, je dois enchainer des saisons à trente matches, donc il est préférable de partir. Finalement je pars, pas à reculons mais pas loin. Sur le coup, je ne m’en rends pas vraiment compte, c’est surtout le fait de quitter le PSG... Mais avec le recul, j’aurai peut-être pu patienter en tout cas au moins 6 mois.

Surtout qu’à l’époque, signer un contrat pro avec le PSG, pour les jeunes issus du centre de formation du club, c’était assez rare car le club recrutait beaucoup d’étrangers, notamment des sud-américains. Tu aurais peut-être pu penser que c’était ta chance. En veux-tu à tes agents ?

Non, c’est moi qui ai finalement pris la décision. On ne m’a pas forcé à signer. Je m’en veux à moi-même parce que je suis le seul à avoir pris cette décision, c’est comme ça, après il n’y a pas plus de regret que ça.

Penses-tu que les choses se seraient mieux passées si tu avais choisi un autre club que Sedan ?

Ça, je pense que c’est sûr ! C’est difficile de faire pire. Mais j’étais en contact avec 6 ou 7 clubs et Sedan était le seul club sur lequel je ne m’étais pas vraiment renseigné…

Pourquoi ton choix s’est-il orienté vers ce club ?

Parce que c’était le club qui avait fait l’offre la plus importante au PSG. Je pense que le fait de sortir de l’Euro avec les Espoirs a, à mon sens, servi mais par rapport au club desservi parce que, quand je suis revenu de l’Euro, le PSG avait une autre demande au niveau du transfert et Sedan était le seul club à répondre tout de suite à cette demande.

Quels étaient les autres clubs intéressés par tes services ?

Il y avait des clubs comme Rennes, à l’étranger comme Getafe en Espagne mais bon, après tant qu’il n’y pas d’offre moi je restais positionné sur le fait que j’allais faire la saison au PSG.

Voulais-tu rester en Ligue 1 ou évoluer à l’étranger ne te posait pas de problème ?

Ça ne m’aurait pas posé de problème. Mais si, au final, Rennes avait vendu le joueur qu’il devait vendre pour éventuellement se positionner sur moi, je pense que j’aurais signé au Stade Rennais.

Quel était ce joueur ?

C’était John Mensah. Ils l’ont vendu un an après. J’aurai dû attendre un an ! (Rire)

Avec du recul, penses-tu que tu aurais dû rester au PSG ? Tu n’étais pas en fin de contrat…

Non, je n’étais pas obligé de partir, il me restait encore un an. La seule chose c’est que soit je restais et je prolongeais, soit je partais définitivement. Je ne pouvais pas être prêté. Mais du côté du PSG, personne ne m’a forcé à partir, bien au contraire.

Au moment où tu as signé pro, Vahid Halilhodzic était l’entraineur, ensuite c’était Guy Lacombe. Souhaitaient-ils te garder dans l’effectif ?

Que ce soit Vahid ou Guy Lacombe, ils ont une manière de travailler qui me correspond. Lacombe partait du principe qu’il y avait beaucoup de compétition et qu’il y aurait de la place pour tout le monde. De mon côté, je me disais « il y a de la place pour tout le monde, d’accord, mais bon on parle de Coupe d’Europe ». A l’époque, on n’avait pas le PSG de maintenant donc a priori, on n’allait pas aller au bout. Lui, il voyait l’intérêt qui était le sien en termes d’effectif et moi, je voyais l’intérêt qui était le mien en termes de temps de jeu.

Toi qui a joué un match de Ligue des champions, comment l’as-tu vécu ?

Honnêtement, sur le coup je ne m’en suis pas rendu compte du tout. Pour moi, c’était un match à jouer avec le PSG, avec le club que j’avais connu depuis l’âge de 8 ans et demi. Pour moi, c’était juste génial ! Ce n’est que le lendemain, quand je suis retourné voir mes coéquipiers du centre, ils étaient comme des fous. Donc là oui, j’ai pris la mesure de ce que j’avais la chance de jouer la veille. Mais sur le coup, c’était vraiment juste répondre présent avec le PSG parce que Vahid m’avait fait confiance et je pense que paradoxalement, c’est peut-être ce qui a donné cette impatience un an plus tard.

Tu as voulu aller plus vite après…

Oui parce que, si j’avais joué 4-5 matches la première année, j’aurais peut-être été plus patient en me disant que l’objectif était d’en faire une quinzaine ou une vingtaine celle d’après. Sauf que la première année avec Vahid, alors que tout le monde me conseillait de partir en prêt, lui me disait de rester. Il ne me promettait pas 30 matches mais il me promettait d’avoir ma chance. Au final, j’ai joué une quinzaine de matches, la ligue des champions, l’équipe de France espoirs. Tout ça, c’était grâce à lui. On va dire que c’est aller dans le mauvais sens en fait.

Tu as, à ce moment-là, voulu aller plus vite quand tu as vu que les choses s’accéléraient pour toi. Mais aujourd’hui, tu veux retrouver ton niveau en évoluant progressivement. Ton expérience t’a-t-elle fait changer d’état d’esprit ?

Je ne sais pas… Après, je dis ça aujourd’hui parce que je suis sans club donc je suis obligé d’y aller étape par étape. Maintenant, quand je suis en club, mon ambition reste la même qu’il y a une dizaine d’année : m’imposer, être le meilleur… Mais il y a 7-8 ans, en sélection, tous mes coéquipiers jouaient tous les week-ends en Ligue 1, sauf que ce n’était pas mon cas, donc forcément il y avait un décalage. Je sais bien que René Girard m’appelait en sélection parce que j’étais à Paris et qu’il devait sûrement considérer que 15 matches à Paris en valaient 30 ailleurs. Sauf que moi, je préférais en jouer 30 à Paris.

Pour revenir au moment où tu as quitté le PSG pour rejoindre Sedan, il y avait des histoires par rapport à de supposées blessures. On lit beaucoup de choses mais on ne sait pas vraiment ce qu’il s’est passé. L’année où Sedan est descendu en deuxième division, on s’imagine que niveau salaire, le club avait besoin, en quelque sorte, de se débarrasser de certains joueurs, enlever des gros salaires... Que s’était-il réellement passé à ce moment-là ?

Et bien c’est clair, c’est un peu ça. On vit une première saison difficile, on finit à 35 points, donc on descend. Certains s’en vont, moi j’ai la possibilité de rejoindre Valenciennes avec Antoine Kombouaré, que j’avais connu au centre, (ndlr : entraineur de la CFA du PSG quand Jean-Michel était au centre). Mais à l’époque Sedan demande une indemnité trop élevée donc le transfert ne se fait pas. Le club me prévient que mon salaire allait être réduit de 20%, ce qui est légal quand il y a descente. Je dis ok, pas de problème. On revient me voir 3 semaines après en me demandant de faire un effort de 50%. Je leur dis « c’est plus un effort là, vous exagérez un peu. Déjà que vous n’avez pas voulu que je parte, si vous vouliez que je parte pour économiser ce salaire, ça pouvait se faire ». Au final, je pense qu’ils ne le prennent pas très bien. Après, je commence à entendre toutes sortes de rumeurs comme quoi je serais blessé, il m’arriverait même de tomber tout seul parfois quand je marche…

Par quel intermédiaire apprends-tu ces rumeurs ?

J’entends ça un peu partout, dans les médias locaux, j’ai certaines connaissances dans l’Equipe ou dans le Parisien qui m’appellent pour me demander où j’en suis par rapport à ma santé. Là où a été mon tord c’est que je ne démens pas tout de suite. Je me suis dit que c’était tellement gros que personne ne va y croire. Je marche et je tombe tout seul ? Ce n’est pas possible, c’est trop gros. Je me dis que personne ne va y croire mais, au final, beaucoup y croient parce que je ne joue pas les week-ends. Les gens se disent que je suis blessé. Donc suite à cela, j’ai été obligé d’attaquer le club devant la Ligue.

Il y a des façons de prouver quand même que tu n’étais pas blessé. Que cela puisse durer aussi longtemps…

La procédure avec la Ligue avait duré aussi pas mal de temps. Comme Sedan avait mis le docteur du club dans la combine. J’y suis allé avec mon avocat. Apparemment, Sedan avait déjà fait ça à pas mal de joueurs. Mais moi, je m’entrainais du lundi au vendredi. Il fallait que le club explique par A+B que je sois, comme par hasard, malade tous les samedis. Donc ça, ils n’ont pas réussi à l’expliquer. Ils ont dû régler ce qu’ils avaient à me régler et je suis parti.

A ce moment-là, tes coéquipiers, que pensaient-ils ? Parce qu’ils voyaient très bien que tu n’avais rien.

Le milieu du football est ce qu’il est. Je ne connais pas beaucoup de joueurs qui se seraient mouillés pour les problèmes d’un autre. Ils se disent que demain, ça peut se retourner contre eux. Il n’y en a pas beaucoup, même si c’est pour dire la vérité, qui sont prêts à s’exprimer. On a pu le voir avec Vikhash Dhorasso au PSG... Peu sont les joueurs qui sont prêts à s’élever et à parler. A Sedan, il y a eu Aliou Cissé parce qu’il a du caractère, il avait sa carrière derrière-lui aussi, il pouvait du jour au lendemain dire « je m’en vais et merci pour tout ». Les autres, en off, me disaient que ce n’était pas normal ce que le club faisait mais c’est tout.

Combien de temps ont duré les dires du club ?

La première année où je ne joue pas, la deuxième année j’avais une licence mais le club me faisait jouer tous les week-ends en CFA 2 en espérant qu’à un moment je craque et que je décide de partir.

Tu es blessé en Ligue 2 mais avec la CFA 2 tu ne l’es pas ?

Dans un premier temps, Sedan n’a pas dit que j’étais blessé, mais que c’était un choix de l’entraineur, en espérant que j’allais craquer parce que, forcément, en CFA 2, il n’y a rien d’amusant... Ils pensaient que j’allais résilier mon contrat et partir. Malheureusement ce n’est pas arrivé. Pour la troisième saison, ils se sont dits « on va être obligé de dire qu’il est blessé ». Là, ils ne m’ont pas fait de licence en attestant via le docteur que je ne pouvais plus jouer donc j’ai été obligé de saisir la Ligue et aussi de prévenir le docteur qu’il pouvait être rayé de l’ordre des médecins à partir du moment où il délivrait des faux arrêts maladie. J’ai été déclaré à la Sécu comme invalide sauf que j’ai rappelé la Sécu pour leur dire que je ne rentrais pas dans cette combine, je m’entraine toute la semaine donc je ne suis pas blessé.

Y avait-il possibilité de faire une contre-expertise par un autre docteur ?

Si justement, j’ai vu le docteur Rolland. J’avais un dossier solide devant la Ligue. J’étais allé voir un autre docteur à Strasbourg aussi qui a attesté que j’étais tout à fait capable de jouer, que j’étais en bonne santé. Donc, devant ces deux avis de la part de chirurgiens compétents et reconnus – le docteur Rolland a d’ailleurs soigné Ronaldo, le docteur de Sedan avait chaud…

Ensuite, c’est Sedan qui a résilié ton contrat ou est-ce toi qui es parti ?

Ils ont été sommés de trouver un accord avec moi. Il me restait 4 mois de contrat. Ils m’ont dit « on va jusqu’au bout comme ça, on oublie tout ». Sauf que non, moi je n’oublie rien du tout maintenant qu’ils avaient raté leur coup. (…) Je suis parti pour terminer la saison avec le PSG, avec le centre. J’avais eu l’accord d’Alain Roche et d’Antoine Kombouaré. J’ai fini mes 4 mois là-bas, même si je ne pouvais pas jouer les week-ends, ces 4 mois m’ont fait du bien, j’ai repris du plaisir à jouer au foot.

Quand Sedan commençait à te faire jouer en CFA, j’imagine que tu te doutais que quelque chose se tramait. Comment ça se passait dans ta tête ?


Forcément, je me suis douté que c’était une histoire de salaire, surtout que j’avais des discussions avec des conseillers du président, des personnes qui gravitent autour du club. Ils m’ont fait comprendre qu’il n’était pas trop tard pour baisser mon salaire de 50% si je voulais éventuellement rejouer. Ce à quoi je leur répondais « non non mais ça va très bien, continuez à me faire jouer en CFA, mais continuez bien à me payer surtout parce que le jour où je n’aurai plus de paye, je vais saisir la Ligue » et c’est ce que j’ai fait.

Est-ce à ce moment-là que tu as commencé à réfléchir à ton avenir pour éventuellement rejoindre un autre club ?

Oui, mais le problème c’est que dans le foot les choses vont très vite. Quand on ne joue pas 6 mois, 1 an, les gens se posent des questions et même aujourd’hui pour trouver un essai et prouver au club qu’on est en bonne santé, il faut déjà attraper l’essai. Les clubs se parlent et Sedan n’allait pas dire aux autres clubs « non il n’est pas blessé, juste pour faire une économie de salaire on dit qu’il est blessé ». Il est blessé point barre.

Quand tu es parti de Sedan, les clubs entendaient que tu étais tout le temps blessé. Ils ne se sont pas dits « on va l’appeler pour voir ce qu’il en est réellement ». C’est cela qui a compliqué ta recherche d’un autre club ?

Oui, et puis je me mets aussi à leur place, même s’ils appellent un joueur qui joue sur une jambe, il va leur dire « non tout va bien ».

Tous les clubs te pensaient donc blessé. Aucun ne t’a fait d’offre ? Ou as-tu refusé les offres qui t’ont été faites en te disant que tu pouvais avoir mieux ?

Non, même pas. J’avais eu un contact avec Stock City, qui était en deuxième division et qui montait en première division. Mais je pense vraiment que Sedan a été malhonnête avec moi. Il voulait le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas ne pas payer un joueur, dire qu’il est blessé et une fois qu’il trouve une porte de sortie, et donc pour le club une économie de salaire, demander une indemnité double de celle payée au PSG sachant que je n’ai pas joué de la saison, ce n’était pas logique.

Comment Sedan pouvait prétendre vouloir plus d’argent alors que tu n’as pas joué un seul match en Ligue 2 ?

C’est bien ce que j’ai cherché à comprendre sans jamais trouver de réponse. Je pense que pour Valencienne, Sedan s’est dit qu’Antoine (Kombouaré) me connaît bien, il m’a eu 3 ans en CFA au PSG, il va faire du forcing pour mettre ce qu’on demande. Mais Antoine n’est pas fou non plus. C’était plus une porte de sortie pour moi que pour lui. Pour Antoine, c’était une opportunité parce qu’il me connaissait mais si ce n’est pas moi, ce sera un autre. Et puis je pense que pour Stock City, à Sedan, ils se sont dits que les anglais ont plus d’argent que nous, donc ils mettront.

Avec tous ces problèmes, comment te sentais-tu dans le club ?


Malgré les problèmes avec la direction du club, la relation que j’avais avec les supporters a toujours été saine, je n’ai jamais senti de malaise avec eux.

Après Sedan, tu es resté un an sans club ?

J’ai passé deux ans sans club en plus de l’année où je n’ai pas joué avec Sedan, ça faisait 3.

En 2011, tu rejoins le Paris FC avec Mboma en coach. Comment ton arrivée dans ce club s’est-elle passée ?

Avec Alain Mboma, ça s’est passé très simplement. Je l’ai appelé, je lui dis « je viens dans le club et je ne demande pas de salaire. Je veux juste prouver que je suis capable de rejouer. » Il a été réceptif à mon discours.

Et ensuite tu as gagné une place de titulaire. Aujourd’hui, tu n’es plus au Paris FC, pourquoi as-tu quitté le club ?

L’année dernière on descendait, et au final, le club a été repêché. Le club a un nouvel entraineur et je n’ai pas eu de nouvelles du nouveau coach, ni du nouveau staff. Il a fallu que je prenne une décision. Et ma décision a été, comme je n’ai pas retrouvé ce que je voulais, de ne signer nulle part et de me préparer pour la saison qui arrive.

Tu aurais refusé des propositions de clubs. Pour quelle raison ?


Je ne me vois pas arriver dans un club si je ne suis pas prêt que ce soit physiquement ou au niveau de mon poids, au niveau de tout… parce que je pense qu’il y a beaucoup de clubs qui se disent « il a joué en Ligue 1, on attend un certain niveau quand même ». Si je viens dans un club, sans entrer dans les détails, tout ce qui est contrat et compagnie, je n’aurai pas un contrat comme n’importe quel joueur donc le club est en droit d’attendre un minimum de niveau et même pour moi...

Tu prépares ton retour tout seul. Pourquoi ne pas le faire dans un club avec des joueurs qui pourraient te tirer vers le haut ?

Je préfère me préparer tout seul parce que, pour l’avoir vécu dans l’autre sens, quand on est déjà sous contrat, je ne dirais pas qu’on ne fait que de l’entretien mais on n’est pas toujours dans la même intensité que le joueur qui va venir à l’essai ou le joueur qui vient d’arriver, parce qu’on est connu dans le club, tout le monde sait de quoi on est capable donc on n’est pas toujours à 100%. Je préfère m’entrainer tout seul et une fois prêt, si le challenge suit, je montrerai ce que je sais faire. Aujourd’hui, mon but n’est pas de revenir sur le passé mais de faire en sorte que mon présent soit meilleur à travers mon travail.

As-tu quelques pistes pour la saison prochaine ? En France ou dans d’autres championnats à l’étranger ?

Non, je suis encore en pleine préparation, je l’ai entamée il y a 3 semaines avec mon préparateur physique et j’espère que quand je serai prêt, le challenge arrivera en même temps. Je ne suis pas fermé que ce soit en France ou ailleurs. Après, c’est d’autres styles de football. Tour le monde n’est pas fait pour évoluer dans n’importe quel championnat.

Tu envisages, pour le futur, de devenir entraineur. Quand est-ce que tu prévois d’arrêter ta carrière de footballeur ?


Tant que mes jambes vont à peu près correctement, on va encore jouer un peu surtout avec les saisons que j’ai passées sans jouer. Ce serait sympa de retrouver les terrains pour encore quelques saisons. Mais, à terme, c’est vrai que j’aimerais bien. Je sais que certains joueurs ne sont pas attirés par ce métier parce qu’on est souvent en déplacement et que c’est une autre pression. C’est une pression que j’ai envie de connaître donc j’espère avoir ma chance et entrainer une équipe. Le métier de consultant m’attire également car j’aime échanger et parler football. Peu importe le championnat, je ne rate aucun match.

As-tu déjà une expérience au niveau du coaching ?

Non, mais c’est un métier qui m’a toujours attiré. En plus, j’ai eu de la chance parce que sur tous les entraineurs que j’ai eus, à l’exception d’un ou deux avec lesquels je me suis un peu ennuyé, tout le reste, indépendamment du temps de jeu que j’ai eu, j’ai beaucoup appris. Ce métier m’a toujours intéressé, j’espère pouvoir m’appuyer sur ce que l’on m’a appris.

T’es-tu renseigné sur les diplômes d’entraineur déjà ?

Non, je n’ai pas encore commencé. Je sais qu’il y a une réforme en cours qui gèle pas mal de choses mais je vais m’y mettre.

Pour ton futur club, as-tu des prétentions en termes de niveau ?

Minimum National, ça serait bien. C’est l’objectif, après on verra ce qui se fera au final.

Une partie 3 arrive bientôt où Jean-Michel Badiane nous partage son expérience en Espoirs, nous donne son avis sur l’équipe de France et nous livre son pronostic pour la Coupe du monde !

Fatiha Silem
Spacefoot.com
Homer
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Rai, une histoire brésilienne

Pendant plusieurs semaines, L'Equipe a retracé le parcours de Rai, l'ancien attaquant du Paris-Saint-Germain et de la Seleção, dans un documentaire inédit.

Rai a marqué à jamais l’histoire du Paris-Sant-Germain et de la Seleção, dont il a été capitaine. Vainqueur de la Coupe des coupes en 1996, champion du monde en 1994 aux côtés de Dunga, Cafu ou Romario, Rai est aussi le frère de Socrates, lui même capitaine de l’équipe nationale brésilienne lors du mondial espagnol 1982. Socrates, ainsi baptisé par un père lecteur assidu des philosophes de la Grèce ancienne ; Socrates, le bien nommé, devenu, au fil d’une carrière menée lors des heures les plus sombres de la dictature brésilienne, une figure contestataire et engagée, dans la droite ligne de celui qui deviendra plus tard le président Lula.

Un héritage que Rai ne revendique pas, mais qui l’habite et dans lequel il s’inscrit depuis la fin de sa carrière. Avec Leonardo, autre illustre ancien du PSG et de la Seleção, il a fondé Gol de Letra, une association venant en aide aux enfants défavorisés d’une favela de São Paulo, grâce à l’enseignement et à l’éducation.
Dans ce webdocumentaire, produit par Jérôme Cazadieu et les Nouvelles écritures de L’Equipe, les réalisateurs, Rémy Fière et Nicolas de Virieu, retracent le parcours familial et professionnel de Rai, dressent le portait d’un homme qui est aussi l’incarnation parfaite d’un football brésilien en lien étroit avec sa société.

En ligne le jeudi 5 juin sur lequipe.fr ; diffusé dans sa version documentaire sur L'Equipe21 le 9 juin prochain.

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Red-Dwarf
Citation (Homer @ 04/06/2014 10:31) *
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Rai, une histoire brésilienne

Pendant plusieurs semaines, L'Equipe a retracé le parcours de Rai, l'ancien attaquant du Paris-Saint-Germain et de la Seleção, dans un documentaire inédit.

Rai a marqué à jamais l’histoire du Paris-Sant-Germain et de la Seleção, dont il a été capitaine. Vainqueur de la Coupe des coupes en 1996, champion du monde en 1994 aux côtés de Dunga, Cafu ou Romario, Rai est aussi le frère de Socrates, lui même capitaine de l’équipe nationale brésilienne lors du mondial espagnol 1982. Socrates, ainsi baptisé par un père lecteur assidu des philosophes de la Grèce ancienne ; Socrates, le bien nommé, devenu, au fil d’une carrière menée lors des heures les plus sombres de la dictature brésilienne, une figure contestataire et engagée, dans la droite ligne de celui qui deviendra plus tard le président Lula.

Un héritage que Rai ne revendique pas, mais qui l’habite et dans lequel il s’inscrit depuis la fin de sa carrière. Avec Leonardo, autre illustre ancien du PSG et de la Seleção, il a fondé Gol de Letra, une association venant en aide aux enfants défavorisés d’une favela de São Paulo, grâce à l’enseignement et à l’éducation.
Dans ce webdocumentaire, produit par Jérôme Cazadieu et les Nouvelles écritures de L’Equipe, les réalisateurs, Rémy Fière et Nicolas de Virieu, retracent le parcours familial et professionnel de Rai, dressent le portait d’un homme qui est aussi l’incarnation parfaite d’un football brésilien en lien étroit avec sa société.

En ligne le jeudi 5 juin sur lequipe.fr ; diffusé dans sa version documentaire sur L'Equipe21 le 9 juin prochain.
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C'est ici :

http://www.lequipe.fr/special/choisissez/r...o-brasil/#/home
Vaudou
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Leonardo : « Pour la première fois, l'équipe du Brésil devra se faire aimer du peuple »

Il a été champion du monde avec le Brésil, a entraîné le Milan AC de Berlusconi et dirigé le PSG... Leonardo, observateur lucide du foot-business, analyse, à la veille de la Coupe du monde, le rapport de son pays au football et se confie sur son propre avenir.



Le Monde.fr a le plaisir de vous offrir la lecture de cet article habituellement réservé aux abonnés du Monde.fr.

Leonardo Nascimento de Araújo ouvre sa porte sans user du moindre coup d'épaule, selon les règles en vigueur hors des terrains de foot. Il est raisonnablement stressé car il n'aime pas poser pour des photos, et son année sabbatique de rentier ronronnant l'a quelque peu déshabitué des servitudes médiatiques. Il transpire légèrement sous les bras, mais la « coolitude » bossa-novienne dont la nature a forcément doté chaque Brésilien(ne) est plus efficace qu'un déodorant triple action. Le rire irrésistible qui coule en douceur et ses petits roucoulements, surtout sur le « r » et le « ch », évoquent vite le sable sucré de Copacabana.

Voilà. Il se laisse tomber sur le canapé. Beau temps sur Milan. On est bien. Tout est bien. Tout baigne. La ligue de défense des clichés brésiliens veille au grain tandis que le sujet de la discussion roule doucement, aussi clair et scintillant qu'une cascade amazonienne. Le Brésil, le foot, le Mondial. Quelque chose de l'ordre de l'évidence.

Mais en vérité, il demeure très complexe de mesurer ce que le mot Brésil signifie dans l'imaginaire du fan universel de foot. Autant rester allongé dans les nuages un long moment, à tenter d'expliquer la Création d'une manière abstraite et décousue. Leonardo a sa petite idée poétique, voire touristique, sur la question : « Pour moi, le foot au Brésil, c'est le dimanche à 17 heures au stade Maracanã de Rio, avec le club de Flamengo, le plus populaire au Brésil. Et, si tu peux faire jouer Zico, mon idole de jeunesse, c'est le paradis. »

LE « CIRQUE » DU FOOT VU D'EN HAUT

A 44 ans, Leonardo a tout connu dans le foot, en salle comme en cuisines. Il a été joueur et champion du monde, entraîneur, directeur sportif. VRP et VIP du football global, il a vécu et travaillé en Espagne, en Italie, au Japon, en France, où il est passé deux fois par le Paris Saint-Germain, en qualité de joueur puis de directeur sportif. Il est réputé cultivé, brillant même (surtout !), quand il a ôté les crampons. Alors, il regarde ce cirque de très haut, avec lucidité mais sans trop d'affect ni d'excès de nostalgie. « Je m'adapte bien à tout ça. Ce n'est pas un problème. »

Leonardo manie parfaitement les paradoxes au sein d'horizons dispersés. Il fonctionne à l'ancienne : il n'a pas d'agent, pas de conseillers, mais il a le sens des affaires et du foot-business. Il connaît toutes les ficelles d'un milieu gangrené par le profit et les marlous à la dégaine de faux jetons. Il a travaillé au Milan AC de Silvio Berlusconi, avec lequel il s'est fâché (ce qui est sûrement bon signe), a brassé les millions du Qatar.

Depuis quelques jours, Leonardo encombre de nouveau la chronique de l'actualité sportive en délire. Il a été pressenti pour revenir au Paris Saint-Germain dès la saison prochaine au poste de directeur sportif qu'il avait dû quitter il y a pile un an, suite à une suspension consécutive à un retentissant coup d'épaule « involontairement » envoyé à un arbitre, qu'il jugeait incompétent, en mai 2013. Sa sanction expire le 30 juin.

Alors, reviendra ou reviendra pas à Paris ? C'est la question à laquelle il s'était le plus préparé. Pour surtout ne rien dire ni rien laisser paraître, il avait appris à respirer comme dans les techniques de relaxation. Rien à faire, il est devenu dur comme un caillou.

« JE NE FERME LA PORTE À RIEN »

« Je suis toujours en contact avec Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, et avec l'émir du Qatar. Mais aussi avec le président de l'Inter Milan, Massimo Moratti, dont je suis très proche. Je ne ferme la porte à rien. L'idée, c'est de reprendre quelque chose dans le football. J'ai vécu le très haut niveau avec le Milan AC, l'Inter et le PSG. C'est peut-être un problème aujourd'hui car je suis devenu exigeant. »

Un retour au PSG, ce serait un échec, non ? « Peut-être... Peut-être. » C'est là qu'il s'est lancé sur la situation politique française, sur l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy. Comme pour mieux préparer le sien ? « Nicolas Sarkozy a été très important pour moi. Il a toujours été proche, attentif. A chaque moment un peu compliqué, il était là. Il pouvait m'appeler à 8 heures du matin quand c'était dur. "Allez, on y va", il me disait. Un mot mais pas de jugement. Il me téléphone encore. »



En farfouillant dans les archives, on s'est aperçu que Leonardo n'a jamais changé de coiffure (une sorte de coupe au bol très aplatie sur le dessus, avec des touffes plus épaisses sur les oreilles), ce qui en faisait un footballeur vraiment très décalé. Et puis surtout, lors de son deuxième passage à Paris, Leonardo avait élu domicile rue de Tournon, dans le 6e arrondissement. Une des rues les plus sexy du Paris historique, déserté par le footballeur du PSG normalement constitué qui préfère planter son écran supergéant désormais incurvé et sa collec' complète de consoles de jeu dans un ghetto pavillonnaire des Yvelines.

« Ah ! La rue de Tournon. J'ai vendu mon appartement : je vis à Milan maintenant. Mais ça me manque, vous savez. » «Ah ! » (Il s'exclame souvent d'un "Ah !" en écartant grand les bras avec un sourire qui fait passer celui de son interlocuteur pour une grimace constipée.) « Ah ! J'avais mes commerçants, j'allais prendre mon café, le matin, aux Deux Magots ou aux Editeurs. Je croisais d'anciens aristocrates et de jeunes philosophes. »

LE BRÉSIL, PAS SEULEMENT LE PARADIS DU FOOT

Leonardo a bien essayé d'amener la conversation sur le « foot samba » brésilien mais, par les temps qui courent, ce n'est pas ce qui l'intéresse le plus. « Oui, le Brésil, c'est le paradis du foot. Oui, la Coupe du monde au Brésil, c'est la perfection. Oui, il y a une sorte de fantasme mondial. Le Brésil, pour tout non-Brésilien, est la deuxième équipe favorite de tout le monde. Si la France est éliminée, les Français seront pour le Brésil, etc. Mais on ne peut pas oublier ce qui se passe réellement aujourd'hui dans le pays. Hier, il y avait même la grève des policiers ! »

Pour résumer, les 11 milliards de dollars investis dans l'organisation du Mondial rendent les inégalités encore plus insupportables pour nombre de Brésiliens. "Depuis des mois, tous les problèmes surgissent : les hôpitaux, les autoroutes, les professeurs, les médecins. Je suis incapable de vous dire comment ça va se passer pendant la compétition. Il y a quelque chose de si puissant au Brésil que les paroles de Platini se perdent dans le vent. Je ne sais pas qui sera le plus fort : le foot ou les revendications sociales."

"Il faut absolument dire aux Brésiliens qu'ils ont la Coupe du Monde, avait déclaré le président de l'UEFA fin avril. Ils sont là pour montrer les beautés de leur pays, leur passion pour le football... S'ils peuvent attendre un mois avant de faire des éclats un peu sociaux, ça serait bien pour le Brésil et pour la planète football."

Leonardo a continué à réfléchir, un drôle de pétillement dans le regard. Peut-être même que, sur ce coup-là, il a réfléchi pour deux. Car, avec ce qui va suivre, on s'est dit qu'il ne méritait sans doute pas une chaire au Collège de France mais au moins un strapontin en velours côtelé.

Extraits d'une thèse improvisée : « Au Brésil, il est impossible de dissocier l'histoire politique, sociale et culturelle de l'histoire du football. Dans les années 1950, le Brésil a commencé à émerger. Il fallait démontrer la grandeur du pays, alors on a construit le plus grand stade du monde, le Maracanã. En 1958, quand Pelé devient Pelé, le football est utilisé par les politiques pour faire avancer les questions raciales. La victoire a permis une reconnaissance de l'homme noir au Brésil. En 1970, c'est encore le début de la dictature militaire. Elle utilise la Coupe du monde pour attester que le Brésil est un pays organisé. En 1994, le plan real du président Fernando Cardoso, véritable bouleversement économique, est instauré le 1er juillet, en pleine Coupe du monde aux Etats-Unis. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Pour la première fois, c'est le peuple qui utilise l'événement pour faire valoir ses revendications. »

UNE « LOURDE RESPONSABILITÉ » POUR LA SELEÇAO

Après ça, il était compliqué de lui demander un pronostic pour la victoire finale. Mais là, il n'a pas beaucoup phosphoré : « L'Allemagne, l'Argentine, l'Espagne et bien sûr le Brésil. » Mais il a tout de suite tiqué : « Le peuple brésilien est toujours énamouré de son équipe mais, à cause de tous ses problèmes, cet amour est caché. La victoire finale est peut-être un peu moins importante et une équipe sent forcément cette distance. La Seleçao a une lourde responsabilité : pour une fois, elle devra se faire aimer par le peuple. Pas le contraire. »

Quelques jours après cet entretien, le car de l'équipe nationale brésilienne qui rejoignait son camp de préparation était d'ailleurs attaqué par des profs en colère désireux d'attirer l'attention sur l'insuffisance des dépenses sociales.

Le Brésil a déjà organisé une Coupe du monde. En 1950, l'âge de pierre du foot. Ils étaient 200 000 à se masser au stade Maracanã de Rio, le cœur d'un volcan, pour voir triompher le Brésil lors du match décisif pour le titre mondial contre l'Uruguay. Le gardien, Barbosa, commet la bourde du siècle : 2-1 pour l'Uruguay, 1 000-0 pour le camp de la douleur. Le Maracanã était rouge comme la braise, il devient noir de désespoir. Le goal est frappé du déshonneur national.

Est-il raisonnable de revivre le même coup de grisou ? « Tout dépend de la manière dont on perd. Si on perd 2-1 en finale, aïe ! Mais le Brésilien ne pense jamais qu'il va perdre. Dans l'équipe actuelle, les grands noms jouent derrière (Thiago Silva, Dani Alves, David Luiz...). Cette équipe a beaucoup de talents mais tous ses joueurs disputent la Coupe du monde pour la première fois. »

Leonardo vagabonde. Il parle de la fierté d'être un footballeur brésilien à l'étranger. Il évoque Zico, le Pelé blanc des années 1980 - « le joueur le plus aimé au Brésil parce qu'il était beau, parce qu'il était humble » -, qui l'a emmené jouer au Japon en 1994. Leonardo avait à peine 25 ans et est devenu une star illico chez les Nippons. Parce qu'un joueur brésilien est un joueur génial, garanti sur facture, selon un pléonasme récurrent depuis 1958 et la naissance mondiale de Pelé. Par exemple, le PSG a toujours aimé voir la vie en auriverde. Il a importé tant de joueurs brésiliens depuis les années 1970 que ses supporters ont fini par croire que le foot avait été inventé au Brésil...

LA PLUS BELLE COUPE DE TOUTES ?

Leonardo parle aussi du jeu à la brésilienne. On est en 1970, au Mexique. C'est la première Coupe du monde en couleur à la télévision. La plus belle de toutes ? Il y a des noms qui chantent : Pelé, Rivellino, Jairzinho, Tostao, moulés dans un maillot soleil d'or, une équipe avec la beauté du diable, un jeu qu'on loue jusqu'aux étoiles.

Puis on est en 1982, Coupe du monde en Espagne. Il y a des noms collectors : Zico, Socrates, Falcao, Junior, Eder... pour une équipe démentielle. La plus belle de toutes ? En sport, c'est l'éternel tiraillement entre la « gagne » à tout prix et l'exigence romanesque du beau jeu.

« Au Brésil, c'est un vrai débat pour savoir quelle est la plus belle des deux. L'équipe de 1970 est championne du monde. Le Brésil 1982 est éliminé prématurément. A cette époque, le résultat n'était pas le plus important. La dimension esthétique était essentielle. Télé Santana entraînait cette équipe. L'adepte du "football art". Il interdisait à un défenseur mauvais techniquement de faire plus d'un mètre balle au pied. Il voulait du beau jeu. La possession du ballon, la passe, l'obsession du détail. »

Leonardo, lui, est champion du monde en 1994. Il ne jouait pas encore au foot comme un intellectuel. Dans un impeccable prélude de sa récente altercation avec un arbitre français, il assène « involontairement » un coup de coude à un adversaire lors d'un match du premier tour contre les Etats-Unis, pays organisateur. Le joueur restera quinze jours en observation à l'hôpital ; Leonardo, suspendu, ne jouera pas la finale.

Cette Coupe du monde, c'est un moment fatidique de l'histoire du pays car le Brésil n'avait pas remporté la Coupe depuis 1970, autant dire un siècle. C'est aussi un moment charnière car, tout au bout d'une finale soporifique remportée contre l'Italie aux tirs au but, le Brésil s'est forcé à rêver, mais son sourire d'ange s'est glacé.

Oui, bien sûr, il y a Romario et Bebeto en attaque mais il y a surtout Dunga au milieu, le capitaine, le mauvais génie du foot samba. Le Brésil triomphe, porté par le vent mauvais du réalisme à l'européenne. Son style de jeu devient riquiqui et standardisé, mais il mène loin.

Alors, pour adoucir la pilule de l'ennui, le Brésil est encore en finale en 1998. Ronaldo contre Zidane. Il se passe des choses étranges. Ronaldo aurait failli mourir quelques heures avant le coup d'envoi. Dopage ? Pression exacerbée d'un sponsor ? « On a tout entendu. Mais on ne saura jamais ce qu'il s'est vraiment passé. Même pas Ronaldo. Mais il n'y a pas de vérité cachée. »

Ce qui était caché, en revanche, c'est l'histoire du marquage de Zinédine Zidane sur les deux corners qui amènent les deux premiers buts des Bleus. Leonardo a été accusé d'un laxisme coupable sur le marquage du Français. Il révèle (enfin !) la vérité : « Non, je n'étais pas chargé de contrer Zidane. En fait, le malaise de Ronaldo, qui était absent lors du dernier briefing d'avant-match, a perturbé notre système de défense. Moi, je devais suivre le ballon, pas le joueur. C'est Edmundo qui devait s'occuper de Zizou. »



« JOUER VINGT ANS POUR LE MÊME CLUB, C'EST FINI »

Le sport, c'est parfois grotesque, souvent anecdotique. Le Brésil gagne le Mondial en 2002, Ronaldo marque deux buts en finale. Et alors ? C'est tout le foot qui va bientôt raconter une autre histoire. Jusqu'en 2006, on appelait la Coupe du monde le Mondial. C'était chouette. Aujourd'hui, il faut écrire « Coupe du monde de la FIFA ». C'est ridicule.

« Il faut être lucide. Tout a changé. Le football est différent. Les joueurs, le jeu. Les journalistes aussi ! Il y a vingt ans, on voyait trois journalistes à l'entraînement. Il y avait le glamour de l'attente. Maintenant, les gens veulent des choses plus immédiates, des buts. Un footballeur qui joue vingt ans pour le même club, ça n'existe plus. Aujourd'hui, tu ne te souviens même plus du Onze de ton équipe nationale lors de la dernière Coupe du monde. »

« La société est devenue un tourbillon frénétique, le football aussi, c'est un réflexe. Désormais l'essentiel est le niveau physique. Prenons Zidane. Il n'était pas le plus costaud, ni le plus rapide, mais il avait le talent pur. Ronaldo, Messi, Ibrahimovic sont des joueurs physiques. Ils ont du talent, beaucoup, mais ils sont d'abord physiques. Cruyff, Beckenbauer, c'était le talent pur. Tu admirais leur jeu comme une peinture. Maintenant, on veut le but. Ce sont des cycles. C'est comme pour le meneur de jeu : un vrai numéro 10, je ne sais pas quand ça reviendra. »

Leonardo est candide comme l'enfant qu'il a cessé d'être. Il va bientôt y avoir le Qatar et son projet au PSG – on ne résiste pas à ces sirènes –, mais avant, il y a une dernière tentative.

A Milan, à la fin des années 1990, Leonardo a ramené un morceau de rêve avec lui. Au pays du catenaccio (le verrou, un jeu en liberté très surveillée), il expérimente l'utopie offensive de Télé Santana. Le système de jeu de l'entraîneur Leonardo est baptisé le « 4-2-fantasy » par la presse italienne qui ne sait trop quoi en penser. Il remporte la Coupe d'Italie et puis basta.

Il a « toujours su » qu'il reviendrait à Paris. C'est arrivé en 2011, avec l'argent et les possibilités immenses offertes par les nouveaux propriétaires qataris. « C'est impossible d'affirmer que les Qataris ne sont pas compétents, qu'ils n'ont pas de respect. Ils ont acheté un club et m'ont donné la clé ! Les gens parlaient d'ingérences. Jamais ! »

Sa mission, ouvrir une nouvelle piste à la machette et mettre le club en orbite européenne : « Pas facile mais on est arrivé à quelque chose. Il fallait concurrencer le Real, la Juventus, le Bayern Munich, le Barça, Manchester United... Des clubs centenaires qui ont été bâtis pour régner sur l'Europe. Dans ces villes, tout le monde respire la soif de victoire. Le PSG, lui, n'est pas né pour ça. Le club est jeune et ne s'était encore jamais dit : "Je veux tout gagner !" De plus, à Paris, il y a beaucoup de gens contre le PSG. J'ai essayé d'inculquer un autre état d'esprit aux joueurs, au club. ça passe par la tête. Avoir de bons joueurs, c'est fondamental, mais même si tu as dix Pelé, tu ne peux pas gagner. Le nombre de choses qu'on a réalisées en deux ans n'a jamais existé dans l'histoire du PSG. Contre Chelsea, Paris a perdu, mais il a cru qu'il pouvait gagner la Ligue des champions. C'est nouveau. »

« ÊTRE RICHE ET SYMPA… C'EST DIFFICILE »

Maintenant, c'est Leo qui pose les questions. « Pourquoi avez-vous peur du Qatar ? » Parce qu'ils sont envahissants, non ? Et parce qu'ils traitent les étrangers comme des esclaves, pas vrai ? « Au Brésil, il y a des travailleurs qui gagnent 200 euros par mois et remercient leur patron à vie. Ce n'est pas la même chose ? Tu dois assimiler une culture, la comprendre et non pas critiquer sans savoir. C'est difficile d'être riche et sympathique. Surtout si on vit dans un monde où le cauchemar c'est l'économique et le manque de travail. Mais le concept du football n'a jamais changé. Des personnes se réunissent, mettent de l'argent de leur poche, montent une équipe, cherchent à gagner le championnat... Le Qatar, Abramovitch, Tapie, Berlusconi ont toujours existé. »

Lui qui s'adapte à tout, à tous les footballs et à tous les propriétaires de club, n'oublie pas son pays. Ses parents, issus de la classe moyenne, vivent toujours à Rio. Il verse dans le caritatif depuis quinze ans au Brésil avec Raï, son meilleur ami.

Raï, ancien capitaine du Brésil et du PSG, est le petit frère de Socrates. Le "docteur" Socrates, perdant magnifique d'un France-Brésil de légende à Guadalajara, lors du Mondial 1986, dégoulinant de sensualité, doté d'une paire de jambes louées à Cyd Charisse et intello davantage marxisant que son homonyme philosophe.

Le barbu et quelques autres avaient créé, au début des années 1980, au sein de leur club de São Paulo, « la Démocratie corinthiane », une autogestion communautaire des joueurs, une insoumission sportive, un manifeste libertaire brandi à la face de la junte militaire.

« Socrates a été le symbole d'un mouvement fort qui a fait réfléchir beaucoup de monde. Une manière de combattre la dictature. De dire on existe, on a le droit de penser et, si ça ne nous plaît pas, on ne fait pas. Aujourd'hui, la FIFA, l'UEFA, dans leur gestion, c'est un peu une dictature, non ? L'Etat, oui, je dois lui rendre des comptes, mais pas à une fédération. Qui c'est la FIFA ? Elle est reconnue par qui ? C'est une entité privée qui organise des compétitions ? OK ! Mais pas plus. Ces institutions ne pensent pas toujours au football, au vrai football... J'aimerais voir Platini et Sepp Blatter [le président de la FIFA] gérer une grande équipe de football... Blatter avoue qu'il a fait une bêtise en donnant la Coupe du monde 2022 au Qatar. Mais il a réfléchi à quoi pendant toutes ces années ? Il a commandé des études de faisabilité ? Celui qui dit ça doit démissionner. »

C'est l'unique fois où Leonardo a roulé des yeux noirs. « La vie est belle », sa vie est belle. Il vient d'être père pour la cinquième fois. Dans un mois, le Brésil sera peut-être sacré champion du monde pour la sixième fois et Leonardo déménagera peut-être à Paris pour la troisième fois.


lemonde.fr
Julio94
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Gallardo nommé à River Plate

L'ancien meneur de jeu de Monaco et du PSG Marcelo Gallardo a été nommé vendredi entraîneur de River Plate, en Argentine, avec qui il s'est engagé pour un an et demi


Léquipe.fr
Biz Markie
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Menez au Milan Ménez est de retour en Italie. (L'Equipe)

Comme attendu depuis une semaine, Jérémy Ménez a bien rejoint l'AC Milan. En fin de contrat avec le PSG, le joueur de 27 ans a déjà évolué en Italie à la Roma (2008-2011). Ayant peu joué à Paris cette saison (16 matches, 2 buts), il était aussi suivi de très près par la Fiorentina. «J'ai grandi depuis mon passage à la Roma, vous le verrez sur le terrain, a-t-il expliqué à l'aéroport de Linate. Je suis très content. Je veux gagner des titres, comme je l'ai fait avec le PSG.» L'ancien joueur de Monaco et de Sochaux a signé un bail portant sur trois saisons. Il devrait bientôt être rejoint par Alex, lui aussi en fin de contrat avec le PSG. Le défenseur brésilien devrait signer deux ans.



lequipe.fr
Raijojp
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Leonardo gagne contre la FFF

L'ancien directeur sportif du PSG, Leonardo, a gagné son bras de fer avec la Fédération française de football. Le tribunal administratif a annulé la suspension d'un an prononcée par la FFF.


Le tribunal administratif (TA) a annulé, ce mardi à Paris, la sanction prononcée contre Leonardo, une décision qui devrait mettre fin au feuilleton juridique qui oppose la FFF à l’ancien directeur sportif du PSG. En juillet dernier, la fédération avait suspendu le dirigeant brésilien un an, jusqu’au 30 juin, de toutes fonctions officielles à la suite d’une bousculade avec l’arbitre Alexandre Castro, après PSG - Valenciennes (1-1, le 5 mai 2013). « C’est un soulagement pour lui qui a été vraiment meurtri par cette affaire », confie Me Paul Mauriac, l’un des deux avocats du Brésilien avec Me Christophe Bertrand.

Cette décision du TA libère totalement l’ancien directeur sportif du PSG mais la Fédération qui avait déjà perdu en référé, devant le Conseil d’Etat et la FIFA a toutefois la possibilité de faire à nouveau appel devant le Conseil d’Etat. "Leo" qui a dû démissionner du PSG et n’a pu retrouver une nouvelle fonction depuis son départ réfléchit pour sa part à une éventuelle plainte contre la FFF.


L'Équipe.fr
Homer
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Coman à la Juventus Turin (off.)

Comme nous vous l'annoncions le 30 juin dernier, Kingsley Coman (18 ans) s'est engagé cinq ans avec la Juventus Turin. L'ex-attaquant du PSG avait décliné une offre de contrat professionnel de son club formateur et s'engage donc libre avec le club italien. Coman avait participé à deux matches la saison passée.


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Biz Markie
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Susic prolonge deux ans comme sélectionneur de la Bosnie


En poste depuis décembre 2009, le sélectionneur de la Bosnie, Safet Susic a prolongé mercredi pour deux ans son contrat, malgré l'élimination au Brésil dans la phase de groupes. «Safet Susic va diriger notre sélection dans les qualifications pour l'Euro 2016 en France qui vont commencer pour la Bosnie avec un match contre Chypre le 9 septembre», a annoncé dans un communiqué la Fédération bosnienne de football (FSBIH). Les détails financiers de ce nouveau contrat n'ont pas été dévoilés.

«J'avais dit auparavant que le départ de la sélection sera douloureux pour moi. Eh bien, ce moment n'est pas encore venu. Je suis particulièrement content de pouvoir continuer», a déclaré Susic à la presse à l'issue d'une réunion avec la FSBIH. «Je m'attends à ce que cette équipe se qualifie à l'Euro et j'espère que nous allons ensuite obtenir un meilleur résultat qu'au Brésil», a-t-il ajouté.


lequipe.fr
Homer
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Ronaldinho résilie son contrat avec l'Atletico Mineiro

Ronaldinho et l'Atletico Mineiro ont trouvé un accord pour rompre à l'amiable le contrat qui les liait jusqu'en décembre. La nouvelle a été annoncée lundi, après une réunion entre le président du club de Belo Horizonte et le frère du joueur, qui est aussi son agent, Roberto de Assis. Les raisons de cette rupture n'ont pas été données.

Ronaldinho (34 ans) ne va pas arrêter sa carrière, a par ailleurs annoncé son frère. L'ancien joueur du PSG et de Barcelone tiendra une conférence de presse mercredi pour annoncer sa future destination. Il était revenu au Brésil en 2011 et portait le maillot de l'Atletico Mineiro depuis juillet 2012.


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Varino
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« L’OL, ce n’est pas une retraite »

CHRISTOPHE JALLET, l’ancien capitaine du PSG, vient à Lyon apporter son expérience et son ambition.


À trente ans, Christophe Jallet (5 sélections, 1 but) vient de signer un contrat de trois saisons à l’OL, qui sera seulement son quatrième club professionnel, après Niort (2003-2006), Lorient (2006-2009) et le PSG (2009-2014). Le latéral droit raconte son changement de cap.

« POURQUOI QUITTE-T-ON le PSG ? Parce qu’il est difficile pour un joueur français d’y être titulaire ?
– Ce n’est pas la nationalité qui rend les choses compliquées, seulement la concurrence exacerbée qui existe dans tous les grands clubs européens. J’avais peut-être fait mon temps à Paris. J’en ai bien profité, j’ai été heureux et épanoui, mais je pense qu’il était l’heure de partir. Après mon opération du dos, je suis content, au moins, d’avoir bien fini la saison en retrouvant du temps de jeu, et d’avoir montré que j’avais retrouvé la pleine possession de mes moyens.

En dehors du contrat de trois ans, qu’est-ce qui vous a plu à Lyon ?
– Un peu tout. L’OL, au-delà de son passé, reste l’un des clubs les plus compétitifs en France. Disputer une Coupe d’Europe était mon premier critère de choix et cela fait dix-huit ans que Lyon est européen. Il y a ici un esprit, aussi, que j’ai déjà ressenti à l’entraînement et au travers de notre match de Ligue Europa à Mlada Boleslav (4-1 au 3e tour préliminaire aller), jeudi. Et puis, c’est une région agréable à vivre qui m’intéresse dans la perspective de ma reconversion dans le vin (*).

Quel est votre objectif, à Lyon, pour cette saison ?
– Être européen une dix-neuvième fois de suite est l’objectif de tous. De toute façon, Paris est le seul candidat au titre. Après, il y a des surprises, on l’a vu avec Montpellier en 2012, avec Lille qui a tenu longtemps l’an passé… Mais une qualification européenne, pour la Ligue Europa ou plus, ce serait bien, oui.

Quelle image a-t-on de cette jeune équipe quand on joue contre elle, comme vous, par exemple, lors de la dernière finale de la Coupe de la Ligue (PSG-OL, 2-1) ?
– Personne n’aime rencontrer Lyon. La finale était peut-être survenue à une période moins bonne pour nous, mais on avait souffert contre un très bon collectif. On sent la volonté de développer un jeu agréable. J’espère que je vais bien me fondre dans ce collectif.

En dehors de la défense, vous arrivez dans une équipe très jeune…
– Si je peux apporter mon expérience, ce sera très bien, mais il faut relativiser : un défenseur comme Samuel Umtiti, par exemple, a déjà une certaine expérience. Certains de ces jeunes joueurs ont vécu des choses que je n’avais pas connues à vingt-cinq ans. On m’a parlé de mon rôle vis-à-vis des plus jeunes, et je n’hésiterai pas à le tenir, mais je ne suis pas en mission, non plus. Les conseils sont les bienvenus quel que soit l’âge de celui qui les donne. Je trouve les jeunes de l’OL bien éduqués et travailleurs. Après, avec les plus doués d’entre eux, c’est toujours la même difficulté : il faut leur faire comprendre qu’ils ont de la chance et qu’il serait dommage de la gâcher.

Quand on signe un contrat de trois ans à trente ans, on est toujours ambitieux ?
– Mais oui ! C’est un nouveau challenge à relever, doublé de l’opportunité d’entrer dans un stade magnifique dans un an et demi avec l’équipe la plus compétitive possible. Je déteste perdre… Venir à Lyon, ce n’est pas une retraite ! C’est aussi la première fois que je n’arrive pas dans un nouveau club dans une position de challenger. Pour moi, c’est aussi un autre défi. »

L'Equipe
Varino
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Claude Makelele « En venant ici, j’ai déjà gagné beaucoup de choses »

À quarante et un ans, l’ancien adjoint de Laurent Blanc au PSG découvre, ce soir avec Bastia contre L’OM, la Ligue 1 comme entraîneur principal. Il explique les raisons d’un choix qui a pu surprendre et livre sa vision du métier.


Joueur, Claude Makelele n’a jamais été un grand bavard, ni un amoureux de l’exercice médiatique. Depuis sa nomination comme entraîneur du Sporting Club de Bastia, il n’a pas changé et accorde au compte-gouttes les entretiens. Le jeudi 31 juillet, après quelques sollicitations et refus courtois, le finaliste de la Coupe du monde 2006 a finalement reçu «L’Équipe». Après l’entraînement matinal, l’accueil de Brandao, une tomate-mozzarella et une sole grillée, dégustées avec Didier Tholot, son adjoint, il s’est ouvert, installé à une table du restaurant « Pineto », à quelques mètres de la Méditerranée.

« MÉDIATIQUEMENT, vous avez toujours été très discret. Un entraîneur se doit de parler régulièrement. Comment allez-vous fonctionner ?
– Je vais être obligé de forcer ma nature. Mais je ne changerai pas. J’ai toujours été réservé. Je garderai ma ligne de conduite. Le plus important, ce sera de faire passer mes idées à mes joueurs. Si j’y parviens, ce sera gagné. Même si je sais qu’on analysera chacun de mes mots, de mes gestes. Mais, encore une fois, le plus important, ce sera mon groupe. C’est lui qui fera de moi ce que je serai.

C’est-à-dire ?
– On l’oublie trop souvent à mon goût, mais ce sont les joueurs qui font les entraîneurs. J’ai côtoyé pas mal d’entraîneurs, et tous m’ont dit la même chose.

Vous êtes en poste depuis plus d’un mois. Avez-vous l’impression que votre message passe ?
– Oui, ça commence à prendre. J’ai recruté des joueurs qui sont réceptifs. Compte tenu de nos moyens, on ne peut pas faire venir des joueurs qui ne sont que talentueux. J’ai pris des garçons qui comprennent la notion de collectif.

C’est quoi un joueur de talent pour vous ?
– C’est un joueur qui fait progresser celui qui est devant lui, à côté de lui.

On ne vous entend pas beaucoup parler d’objectif…
– L’objectif, ce sera de survivre en Ligue 1. Je suis sérieux, je ne vais pas dire que je vais jouer les premiers rôles. Dans la saison, mes ambitions deviendront peut-être plus élevées.

Durant votre carrière, vous avez toujours joué, ou le plus souvent, dans des clubs qui gagnaient. Là, vous vous retrouvez à la tête d’une équipe qui ne peut pas prétendre au succès…
– En venant ici, j’ai déjà gagné beaucoup de choses. J’ai déjà gagné le respect de mon groupe qui apprécie ma démarche, celle de quitter le Paris-SG pour venir ici, qui aime mes entraînements, mon engagement à 200 %. Je me donne à fond. J’ai toujours été comme ça.

Faut-il être un peu fou pour quitter Paris et signer à Bastia ?
– Non, même si, de toute façon, pour être entraîneur, il faut être un peu fou. La vie d’un entraîneur, c’est un pari. La discussion que j’ai eue avec le président (Pierre-Marie Geronimi) m’a plu. Mais je savais les difficultés qui m’attendaient. Et quand je suis arrivé sur place, j’ai vu que la difficulté serait multipliée par 200 %. Mais j’assume. Et je ne regrette absolument pas mon choix.

Mais aviez-vous programmé de devenir entraîneur cette saison ?
– Non, mais j’avais programmé des choses. Je voulais d’abord obtenir mon diplôme, je voulais réfléchir calmement sur le club. Mais comme m’a dit un entraîneur avec lequel j’aime échanger : “On n’est jamais prêt dans ce métier.”

Est-ce que c’est Jean-Claude Suaudeau (qui l’a dirigé à Nantes entre 1991 et 1997) ?
– Non. Lui, il a été assez surpris de ma décision. Il ne pensait pas que j’allais plonger aussi rapidement. Il n’y a pas de règles. Et les conditions idéales ne sont jamais réunies. L’important, c’est d’avoir un bon groupe, réceptif, qui comprend où tu veux aller. Et pour ça, il faut beaucoup parler, expliquer les choses, et montrer l’exemple. Il faut être précis, et répéter.

Si vous répétez souvent les choses, cela signifie-t-il que les joueurs sont moins intelligents qu’avant, moins réceptifs ?
– Il faut leur répéter de boire, de faire la sieste, d’avoir une véritable hygiène de vie. Je leur demande aussi une concentration maximale sur le terrain. Ça dure deux heures ? Je veux une implication de deux heures. Le boulot, c’est le boulot. Et il faut le répéter.

On répète moins les choses à Paris ?
– Les grands joueurs savent où ils veulent aller. Ils sont très ambitieux. Et pensent à leurs carrières internationales. Un vrai professionnel se gère tout seul.

Et sur le terrain, dans le jeu, il faut aussi répéter les choses…
– Je vais prendre un exemple. Celui de (Blaise) Matuidi. On a beaucoup parlé, je l’ai beaucoup conseillé, mais il ne pouvait pas devenir le même joueur que moi. Je parle de ses caractéristiques, de ses qualités. Je n’ai cessé de lui répéter que le plus important était de perfectionner ses qualités, avant de faire autre chose. Il a compris. C’est un exemple. Tout comme (Mamadou) Sakho. Quand tu es joueur, il ne faut jamais faire ce que tu ne sais pas faire, car tu mets en difficulté ton équipier, et c’est dangereux pour l’équilibre du collectif.

C’était votre principale qualité ?
– Je crois. Je pense que c’est la meilleure des choses. Il ne faut pas se mélanger, se perdre et dépasser ses fonctions.

À Bastia, vous êtes entraîneur, mais vous dépassez vos fonctions…
– (Il rigole.) On découvre certaines choses. Je me suis lancé. C’est un formidable apprentissage. Ici, c’est la bonne école. Dans la vie, il y a des opportunités qui se présentent, il faut savoir se lancer.

Mais vous répétez, car les joueurs que vous avez face à vous sont jeunes…
– Non, je ne suis pas d’accord avec ça. Il faut arrêter. À partir du moment où un joueur devient professionnel, signe son contrat, il n’y a plus de jeune qui tienne.

Vous étiez l’une des priorités de Jean-Michel Aulas, le président de Lyon, pour succéder à Rémi Garde. L’OL offrait quand même plus de garanties que Bastia, non ?
– Lyon a de grosses fondations. Peut-être que je ne me sentais pas préparé à un tel défi. Je découvre ce monde. Il y a ma réserve, ma timidité.

Quand on vous voit diriger une séance, la timidité disparaît…
– Sur le terrain, je n’ai jamais eu de réserve. J’ai toujours fait les choses à fond, avec hargne, avec passion, énergie. Je n’ai jamais triché.

Vous parliez des entraîneurs qui ont jalonné votre carrière. Est-ce que vous avez un modèle ?
– Je copie sur tout le monde. Et j’ai appris constamment de Jean-Claude Suaudeau, de Victor Fernandez, de Vicente Del Bosque, de Claudio Ranieri, de José Mourinho… J’ai une vision assez globale du métier. J’essaie de m’inspirer d’eux pour essayer de faire progresser certains de mes joueurs.

Mais si vous aviez à en sortir un ?
– Jean-Claude Suaudeau. C’est lui qui m’a permis d’être un joueur polyvalent à cette époque-là. Il était constamment derrière moi, même quand j’avais l’impression d’avoir fait un bon match. Il connaissait mon potentiel et souhaitait l’exploiter au maximum.

Vous semblez être exigeant. On vous a vu râler, lors des matches amicaux, sur des choses simples.
Un plat du pied, c’est une chose simple à faire quand tu es professionnel. Et quand tu ne l’appuies pas assez, tu mets ton équipier en difficulté. Je ne veux pas de ça. J’insiste sur la qualité de la passe. C’est la base. Regardez l’Allemagne, les Pays-Bas durant la Coupe du monde.

Mais est-ce le rôle d’un entraîneur de L 1 de former des joueurs?
– Dans l’absolu, non, mais je crois qu’il faut prendre le temps. Je ne fais pas ce métier pour moi, pour recevoir des récompenses, pour entendre des compliments. Je le fais pour donner, pour transmettre. Ma carrière ne compte pas.

On a du mal à vous croire. Vous n’êtes pas ambitieux ?
– L’ambition, ce n’est pas de se maintenir avec le Sporting et de partir ailleurs. L’ambition, c’est de réussir quelque chose avec un groupe, de voir un joueur partir dans un grand club et venir me remercier. Je n’ai jamais été individualiste dans la vie. J’ai toujours été généreux. Sur le terrain aussi, avec le ballon… Il n’y a qu’à Nantes que je le gardais un peu plus longtemps ( rire).

Vous parlez beaucoup de l’humain. Mais ce métier est devenu aussi très scientifique avec beaucoup de données à ingurgiter, de vidéos à regarder. Cet aspect de la profession vous plaît-il aussi ?
– On a besoin d’images pour faire comprendre les choses à un joueur. La vidéo ne ment pas, et tu peux avancer en travaillant. C’est moins passionnant que le terrain, mais il faut s’adapter.

Vous commencez le Championnat en recevant Marseille, puis en allant à Paris, le week-end prochain…
– On peut dire ce qu’on veut, mais j’ai appris beaucoup de ces deux clubs. Et à Paris, je pense que j’ai été à la base de la reconstruction de ce club. C’est une fierté. Quand les Qatariens sont arrivés, ce n’était pas le désert. Maintenant, je suis passé à autre chose. Je suis bastiais.

Êtes-vous sensible au fait d’être le troisième Noir à entraîner en L 1 (*) ?
– Non. Le symbole pour moi, c’est l’apparition sur les bancs de jeunes techniciens. On a franchi le pas. Je pense à Willy Sagnol, ou même à Zinédine Zidane qui a été approché par Bordeaux. Il faut du renouvellement dans ce métier, d’autres idées aussi, et une touche française. Et je pense qu’il faut ouvrir les portes à tout le monde, il ne faut surtout pas juger avant. Mais le problème, ou la cause de cette peur, est économique. Comme souvent. Les dirigeants refusent de prendre des risques et choisissent des valeurs sûres pour prendre place sur un banc. Mais c’est comme pour un joueur, un type expérimenté ne t’offre aucune garantie. Je ne veux pas devenir le porte-parole. Et je n’oublie pas que la France est encore un magnifique pays d’accueil.

Vous continuez à suivre la formation du BEPF (brevet d’entraîneur professionnel de football), avec Guy Lacombe comme professeur. Comment allez-vous vous organiser ?
– Tout est déjà calé. Le premier rendez-vous sera en septembre, à Clairefontaine, pendant la semaine internationale. Je resterai trois jours. J’ai un staff très compétent. Je peux le laisser tout seul.

Un staff que vous ne connaissiez pas…
– Si, je connaissais Raphaël Faivre. Quand j’étais joueur à Paris, il était le préparateur physique d’Antoine Kombouaré. C’est drôle, car quand j’étais au PSG, je lui disais souvent : “Le jour où tu te lances, tu m’accompagneras…” Il répondait oui à chaque fois. On a gardé le contact. Pour Didier Tholot que je ne connaissais pas, ça a collé tout de suite. Il a de l’expérience, il a bossé dans des clubs compliqués, avec peu de moyens. Il avait déjà mis les mains dans le cambouis. C’est dingue, car ça a vraiment marché tout de suite.

Et vous, le cambouis… ?
– Mais j’adore ! Dans ma carrière, je n’ai pas uniquement joué au Real Madrid ou à Chelsea. Il ne faut pas oublier. C’est ce que n’a cessé de répéter mon père. Je pense que ma patience m’aidera.

Êtes-vous prêt à gérer les conflits ?
– Oui. J’assumerai, surtout si je n’ai pas de torts. (Il rigole.) »

L'Equipe
Golazo
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Bamba vers Palerme ?

Le défenseur central ivoirien Souleymane Bamba (29 ans) est en contacts avancés avec Palerme. L’ancien joueur de Leicester, libre depuis son départ récent de Trabzonspor, est attendu en Italie ce jeudi pour négocier un contrat avec le club italien.


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Mavinga discute avec Reims

Chris Mavinga, actuellement au Rubin Kazan, pourrait revenir en France dès cet été. L'ancien rennais, sous contrat jusqu'en 2017 avec le club russe, est en discussion avec Reims. Le latéral gauche et le club champenois cherchent une solution pour que son salaire actuel de 1,5 millions d'euros par an ne diminue pas trop.

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Dready14
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Larrys Mabiala : «Rien de mieux»


Après le PSG et Nice, Larrys Mabiala joue désormais pour Karabükspor, où il se sent «enfin épanoui footballistiquement». Nommé capitaine en début de saison, il s'apprête à croiser le chemin de Saint-Étienne, ce jeudi (19h00), en barrage de la Ligue Europa.

«Larrys Mabiala, comment jugez-vous le niveau du Championnat turc et les chances de Karabükspor face aux Verts?

Il est plus technique que la Ligue 1, moins structuré et discipliné tactiquement et physiquement. En toute logique, Saint-Étienne a un meilleur collectif. D'autant plus qu'ici, dans tous les clubs, il y a une valse de joueurs importante à l’intersaison.

Comment cela se passe-t-il au quotidien avec les supporters ?

Les gens nous supportent, qu'on gagne, qu'on perde, ils nous saluent dans la rue. Karabük, c’est une petite ville industrielle. Je crois même que l’usine (Kardemir, dans le secteur de la sidérurgie) est plus grande que la ville. 60 % des habitants ne sont jamais allés à Istanbul, la capitale (économique), et ils en rêvent.

«Des ambiances telles qu'à Galatasaray, Fenerbahçe, je trouve qu'il n'y a rien de mieux, rien d'équivalent en France.»

Doit-on s'attendre à une grosse ambiance pour la réception de Saint-Étienne (jeudi, 19h00) ?

D'habitude, c'est assez convivial. Notre stade a été rénové, les quatre tribunes ont été refaites (il contient désormais 14 000 places) et il a été livré pour la réception de Rosenborg (au 3e tour préliminaire aller, 0-0 ; 1-1 au retour), à l'occasion de la première rencontre européenne de l'histoire du club. Mais il y a eu des problèmes en tribunes la saison dernière, notamment parce qu'on a voulu imposer aux supporters un système d'abonnement par Internet. Et la rivalité entre les gros clubs du pays a atteint un pic, beaucoup de matches se sont joués à huis-clos (dans ce cas-là, en Turquie, les femmes et les enfants ont le droit d'assister aux rencontres). Mais quand on peut jouer dans des stades remplis avec des ambiances telles qu’à Galatasaray, Fenerbahçe, je trouve qu'il n'y a rien de mieux, rien d’équivalent en France.»


Lequipe.fr
romano
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Mendy, roi de la draft indienne

L'ancien Parisien Bernard Mendy sera l'un des joueurs les mieux payés de l'Indian Super League dont les huit équipes joueront un mini-Championnat à partir du 12 octobre.

Quarante-neuf joueurs étrangers, dont une forte communauté française (huit), ont été draftés ce jeudi à Bombay par les huit équipes de l'Indian Super League, ce Championnat "bis" censé (re) lancer le football en Inde. Ces joueurs en fin de carrière évolueront pendant deux mois et demi (12 octobre - 20 décembre) avec des footballeurs locaux et dans le sillage de leaders, un pour chaque franchise, à l'image de David Trezeguet (Pune) ou Robert Pires (dans l'attente de son affectation).

En fin de contrat avec l'AC Ajaccio, Cédric Hengbart a été drafté par la franchise de Kerala. Dans cette équipe détenue par la star du cricket Sachin Tendulkar, le latéral droit de 34 ans évoluera aux côtés de l'Anglais Michael Chopra, ancien attaquant (d'origine indienne) de Newcastle et d'un autre Français, le défenseur Raphaël Romey, ex-CA Bastia. Chopra a été le premier choix du joueur étranger de référence du club, l'ancien gardien David "Calamity" James qui est également manager.

80 000 dollars par saison

Choix numéro un toutes équipes confondues, l'ex-Parisien et Brestois Bernard Mendy rejoint Chennai (Madras), en compagnie de l'ancien gardien de Nancy et de Marseille Gennaro Bracigliano et de l'ancien espoir suédois d'origine serbe de Manchester United Bojan Djordjic. Le latéral droit français devrait toucher l'un des plus gros salaires de l'ISL (80 000 dollars). Sans club depuis deux ans, Sylvain Monsoreau jouera pour la franchise de Calcutta, de même que l'ancien gardien camerounais du PSG Apoula Edel. Johann Letzelter, latéral droit en fin de contrat à Niort, évoluera à Bombay. Deux autres Français, tous deux défenseurs centraux, Grégory Arnolin (ex-Atlético Clube en D2 portugaise) et Younes Bengelloun (Mulhouse, CFA) ont été choisis par Goa.

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Homer
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A retenir également ce mercredi soir : le décès de Jean-François Beltramini, à l'âge de 66 ans. Jean-François Beltramini, attaquant francilien qui a débuté sa carrière au CA Mantes-la-Ville, joueur du Paris FC de 1975 à 1979 puis du PSG de 1979 à 1981. Meilleur buteur du PSG lors de la saison 79-80.

FranceBleu.FR
Homer
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Carlos Bianchi limogé

Entraîneur le plus titré de l'histoire de Boca Juniors, Carlos Bianchi a été limogé par le club argentin ce jeudi, au lendemain d'une nouvelle défaite en Championnat contre l'Estudiantes (1-3). «Nous ne pouvions pas attendre plus longtemps, avec les mauvais résultats sportifs, a annoncé le président Daniel Angelici. Cette décision nous coûte beaucoup, et nous n'oublierons pas tout ce qu'il a fait pour le club. Mais nous avons décidé de débuter un autre cycle.»

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Parisian
Un texte et des videos d'une interview de Paul Le Guen
http://www.votrecoach.fr/conseils-de-coach...es-differentes/
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