Citation (M4URIC3 @ 20/02/2019 11:31)

Ça peut être vu comme la règle de base mais elle a ses limites aussi.
Dans n'importe quel domaine très capitalistique à longue durée de vie (transport, énergie etc.), "rien" ne né dans le libre marché. Dit autrement, faut pas compter sur la libre coopération pour renouveler un parc nucléaire. Quoi qu'on paierait peut-être le "vrai" coup de l'énergie si ça fonctionnait comme ça mais c'est un autre débat.
C'est complètement faux.
Tout a été récupéré depuis longtemps par le public, mais énormément de choses dans le transport et l'énergie sont nées dans le privé, il ne faut pas l'oublier.
Et dans l'énergie, puisque tu parles de nucléaire, la recherche privée est très active. Même s'ils profitent probablement tous de subventions publiques.
Citation (M4URIC3 @ 20/02/2019 11:31)

D'autre part, toutes les problématiques écologiques reposent sur une comptabilité faussée. Comptabilité faussée quand on rejette du gaz à effet de serre sans payer le coût du réchauffement climatique. Comptabilité faussée quand on utilise des ressources sans payer le coût du recyclage de celles ci. Un être humain ça vie ~80 ans et c'est déjà illusoire de penser qu'on est capable de penser rationnellement aux conséquences de nos actions sur ce laps de temps... Alors pour plus longtemps...
Aucun rapport.
Aujourd'hui les entreprises privées ou publiques ont les mêmes règles à ce niveau, donc ce n'est pas un marqueur pertinent dans ce cas.
Et même en envisageant une taxe carbone correctement (?) dimensionnée, ça ne changera rien au côté libre ou pas des associations.
Citation (NiIbraNiLemaitre @ 20/02/2019 12:16)

Quand l'alternative pour l'employé est le chômage, la misère, je n'appelle pas ça de la coopération volontaire.
Pour moi, le salaire à la qualification est le premier chaînon manquant à la mise en pratique de ta coopération.
De la même manière, si toute prise de décision est concentrée dans les mains du (des) propriétaire des moyens de production, on est dans une verticalité qui relève plus de l'asservissement que de la coopération.
L'initiative individuelle se concentrera évidemment sur la recherche de profit maximal sous peine d'être écrasée par la concurrence.
L'intérêt de la collectivisation est de mutualiser les pertes et donc de pouvoir soutenir des entreprises pas ou peu rentables, mais d'intérêt général. Mais collectivisation ne doit évidemment pas signifier pouvoir vertical, bureaucratique, technocratique, oligarchique... Le pouvoir doit être dans les mains de tous, par une démocratie directe.
Les outils pour une démocratie directe sont à notre portée, on vote déjà à longueur de temps à notre bon vouloir en mettant des pouces en l'air ou en bas sur des twitts, vidéos YT, pages FB...
Je vais répondre que sur la partie en gras pour ne pas lancer 50 débats.
Mais si t'as un truc qui est utile à l'intérêt général mais que personne ne veut payer pour, il faut soit revoir ta conception de l'intérêt général, soit t'as un sérieux problème de transmission de l'information (monnaie notamment) dans ton système.
Si ta collectivisation repose sur des principes comme "Comme t'es né là, tu dois ci ou ça à la société sinon tu vas en prison" t'es sur une mauvaise pente pour rester poli. Et c'est pas parce que tu vas annoncer que le pouvoir est dans les mains de tous (ce ne sera pas le cas) que ça change quoi que ce soit à l'injustice de la situation.