Enorme
Surtout le passage avec Jarolim le vener

Très fort

J'ai pas trop compris ce passage. Jarolim a une sale réputation c'est ça?

Oui.
Il gueule sur les arbitres dès qu'il peut.

On aime ou pas mais Sankt Pauli c'est vraiment un club à part. J'imagine déjà le Hell's Bells qui accueillera le HSV la saison prochaine.

En barrages aller de Bundesliga, Nürnberg a battu Augsburg 1-0 (but de Eigler). Ils ont raté un péno aussi. Match retour à Augsburg dimanche, ça va être très chaud.

Si Nürnberg marque ils resteronten BL. Et ils ont largement les moyens de marquer avec Choupo-Moting ou Bunjaku, même si le Suisse n'avance plus d'un cul depuis quelques mois.

Je ferai un résumé de la Bundesliga équipe par équipe comme j'avais fait pour la première partie de saison.
Thatsme corrigera/complètera j'espère.

Merci

Ribery qui prolongerait au Bayern.
Je pense que sportivement c'est pas trop mal, mais financierement il loupe l'occase de faire le cass du siecle.

Ribéry a beau être un gros débile, il gère admirablement bien sa carrière.
Il est dans un club et un championnat parfaits pour lui, il est heureux au Bayern, le club l'a soutenu quand ça allait mal. Je vois pas vraiment de raisons de partir, à part la tune mais il en a déjà beaucoup.

Il doit être bien payé en plus, le Bayern c'est pas le genre à être trop radin si?

Non mais par rapport aux salaires anglais ou espagnols, c'est pas la même galaxie.

Je me doute, mais bon, il doit quand même bien palper...

et puis apparemment il a des avantages en nature... :culture:

Je suis Ribery, il est clair que je reste, ils vont construire une équipe énorme avec leur finale de LdC. D'ailleurs niveau transfert ça va donner quoi au Bayern cet été?

Juste pour savoir Philo, tu parles de grosses dettes à Scheize 04, elle vient de la Veltins Arena ?

Non, elle vient du fait qu'ils ont dépensé beaucoup d'argent et qu'ils gagnent jamais rien et ne brillent pas vraiment en C1...

Ils avaient pourtant pas fait un quart en éliminant porto en 1/8ème y'a deux ans ?

Ouais mais à part ça pas grand chose alors qu'ils vivent au dessus de leurs moyens depuis de trèèèèèèèèès longues années. Gazprom leur avait apporté un bol d'air financier mais c'est fini maintenant et leur dette est autour de 150M€ il me semble.

Ptite question: c'est possible un match de bundesliga un vendredi soir (du genre match décalé ) ou c'est toujours le WE ?

Il me semble que la saison passée, il y avait un match par journée le vendredi soir mais Philo te confirmera.

Il me semble que depuis deux saisons au moins, un match le vendredi, six le samedi, et deux le dimanche.

Bien dèçu de wolfsburg cette année quand même, j'avais bien accroché avec cette équipe l'an dernier, mais je pense que le départ de magath leur à vraiment fait mal!
sinon j'arrive pas à comprendre comment on peut préferer la premeir league ou la liga à la bundesliga

1 le vendredi à 20h30
5 le samedi à 15h30
1 à 18h30
1 le dimanche à 15h30
1 à 17h30


Rien à voir, la Liga est plus technique et la PL plus intense.
Chaque championnat a ses qualités et ses défauts, et la Bundesliga en a pas mal.

Euh, 10ME brut par année quand-même (d'après Bild)

Ribéry n'est pas à plaindre, pas sûr qu'il gagnerai plus au Real ou à Chelski

Thanks; le match du vendredi j'imagine que les clubs qui jouent la C1 le mercredi d'avant le jouent jamais, mais c'est possible de faire CL le mardi et Bundesliga le vendredi ?
J'ai vu qu'à l'automne cette saison c'est souvent Schalke qui jouait le vendredi donc j'ai espoir

La d2 ce sont toujours 3 matchs le vendredi sinon?

Si l'équipe a joué le mardi soir elle jouera sûrement pas le vendredi. Elle jouerait plutôt le vendredi AVANT un match le mardi.


10M€ brut, en Espagne/Angleterre c'est du net et c'est le gros lot par rapport aux contrats annexes en général.
Au final, ça fait pas mal de différences.

Après, je pensais pas que le Bayern pouvait sortir un tel salaire.

Ca revient à 7millions d'euro net par an d'après l'Equipe pour Ribéry.

Pourquoi rien à voir ?
je sais qu'ils ont des qualités différentes, j'ai dit quà regarder la bundesliga est beaucoup mieux que les autres, moi c'estle championnat que je prefère!!!

T'es chelou toi un peu non ?

j'ai réussi à répondre à un de mes propres messages, en même temps l'apéro est rude depuis vendredi soir
Je voulais répondre à philo en réalité!!

Une question aux spécialistes, c'est quoi le lien entre l'Eintrach Frankfort et la Grèce ? Simple filière de recruteurs ? Grosse communauté en ville ?

L'année prochaine y aura Amanatidis, Gekas, Tzavellas, les 4 dernières années il y a eu Kyriakos, Mantzios, Liberopoulos...

Bizarre

Les bilans Bundesliga arrivent, pour le plus grand bonheur de Rolit.

Sans aucun texte, j'en suis déjà à plus de 2 pages sur Word

Y a une date de prévue pour le calendrier de la saison 2010-11 ?

Certains payeraient pour mes bilans

Y a des infos sur où va jouer Kacar l'an prochain?

Champion avec 70 points + DFB Pokal : FC Bayern München

L'ogre de la saison, comme attendu malgré des débuts très difficiles. Un recrutement important en nombre qui a porté ses fruits (Olic, Robben, Van Gaal) malgré quelques échecs (Gomez, Braafheid, Pranjic voire Tymoschuk) et des débuts difficiles pour un coach qui cherchait son équipe. Car si toutes les recrues n'ont pas donné satisfaction, Van Gaal a su exploiter à merveille le centre de formation du Bayern avec notamment deux joueurs très importants sortis de nulle part : le milieu offensif ou deuxième attaquant Thomas Müller et l'arrière central ou gauche Holger Badstuber. A peine sortis de l'équipe réserve et toute la saison titulaires, en répondant largement aux attentes placés en eux. Pour preuve, ils sont titulaires au Mondial !!! On peut également citer Diego Contento l'arrière gauche, très moyen au départ et qui finit la saison de façon admirable ou le jeune Autrichien Alaba, promis à un grand avenir au milieu de terrain malgré des débuts très délicats comme arrière gauche.
Mais l'homme de la saison restera Arjen Robben. Insaisissable sur son côté droit, il en a fait voir de toutes les couleurs à toutes les défenses de Bundesliga à grand coups de dribbles déroutants et de buts décisifs. L'homme qui a forcé la décision pratiquement à chaque match. Et l'on ne peut pas parler de Robben sans mentionner son entente avec l'excellent Philip Lahm, passé à droite cette saison avec grand succès.
Si Robben est devenu le nouvel homme fort du Bayern, il ne faut pas oublier que le retour de blessure de Ribéry en cours de saison a permis d'équilibrer une équipe qui naviguait jusqu'alors en 4-3-3. Passage en 4-4-2 avec un milieu Ribéry - Schweinsteiger - Van Bommel - Robben tout simplement intouchable, savant mélange de talent individuel et de complémentarité. Avec un Schweinsteiger qui rayonnait à son poste de relayeur, cela s'est avéré être la bonne recette pour le Bayern malgré des problèmes de défense jamais complètement résolus.
Au poste d'arrière gauche, cinq joueurs se sont par exemple succédés : Lahm (passé à droite assez vite), Braafheid (à la rue et parti au Celtic cet hiver), Pranjic (bien plus à l'aise au milieu), Badstuber (après ses déboires dans l'axe et plutôt à l'aise) et enfin Contento (débuts délicats). Dans l'axe, la paire Demichelis-van Buyten a souvent été critiquée malgré la bonne saison du Belge. Pas pour rien que le FC Bayern cherche d'ailleurs un renfort à ce poste. Heureusement que Hans-Jörg Butt a sacrément assuré dans les buts, au point d'aller à la Coupe du Monde.
Enfin, il faut parler du chantier permanent de l'attaque. Avec quatre attaquants de haut niveau (Klose, Gomez, Olic, Müller voire Toni), Luis Van Gaal avait de la main d'oeuvre. Klose a finalement très peu joué, Gomez est plus ou moins resté un joker toute la saison malgré sa dizaine de buts, Toni a beaucoup parlé dans le vent avant de partir, Müller a magnifiquement tiré son épingle du jeu tandis qu'Olic l'infatigable s'est imposé en pointe.

Au final, meilleure attaque, meilleure défense, Champion et vainqueur de la Coupe (4-0 en finale contre le Werder, victoire à Schalke en demi), finaliste de C1. Le bilan parle de lui même...

Le Bayern sera encore le grand favori l'an prochain de par son effectif et son coach, qui aura refait du Bayern un très grand d'Europe en moins d'un an. Bravo M. Van Gaal.

-----------------------Butt
Lahm----Van Buyten----Demichelis--Badstuber/Contento
----------Van Bommel--Schweinsteiger
Robben--------------Müller------------------Ribéry
-------------------Olic/Gomez

2ème avec 65 points : FC Schalke 04

C'était une saison un peu particulière pour Schalke avec l'arrivée de Félix Magath comme manager/entraîneur. Les Köenigsblau arrivaient en fin de cycle et il fallait reconstruire cette équipe en injectant du sang neuf pour relancer la machine après une dernière saison très pénible. Exit les anciens titulaires, en partie sur blessure. Départ de Krstajic, pas de Pander, pas de Jermaine Jones, presque plus d'Asamoah, Altintop et Kobiashvili qui font leurs valises au mercato, Magath a donc mené sa révolution et a installé des jeunes : Zambrano et surtout Höwedes en défense centrale, Schimtz arrière gauche ou milieu gauche, Matip en milieu défensif, Rakitic recentré et qui explose enfin, Holtby lancé avant de le prêter à Bochum, etc.
Seuls Kuranyi, Marcelo Bordon, Westermann et Rafinha ont échappé à la cure de rajeunissement parmi les anciens, logiquement puisqu'ils ont tous été très bons cette saison autour de tous les jeunes. Parmi les joueurs déjà expérimentés, on peut également citer Kluge, arrivé de Nuremberg cet hiver et immédiatement titularisé avec Rakitic dans l'axe du milieu de terrain. Un recrutement hivernal conséquent avec les arrivées de Kluge donc, d'Edu, le puissant attaquant brésilien ou encore de Baumjohan, petit prodige de Gladbach perdu après 6 mois au Bayern.

Et Magath a remarquablement bien mené sa barque. Un bon début, des jeunes qui répondent bien, des anciens qui assurent et Schalke était parti. Là où l'équipe s'était écroulée la saison passée, elle a tenu bon, presque jusqu'au bout, ne craquant que face au Bayern lors d'un match à domicile perdu 2-1 malgré 45 minutes en supériorité numérique. Le match clé de la saison assurément. Et rebelote quelques semaines plus tard en Coupe avec un Robben qui crucifie Schalke à la dernière minute des prolongations sur une chevauchée magnifique depuis le milieu de terrain. Un peu d'espoir restait en championnat et c'est le Werder qui est alors venu s'imposer à la Veltins Arena, sacrant le FCB du même coup. Une fébrilité dans les gros matches qui leur aura coûté cher. On se souvient également d'une rencontre largement maîtrisée à Wolfsburg qui se finit par une défaite dans les 15 dernières minutes.

Malgré d'innombrables blessures des cadres, Schalke a tenu longtemps, très longtemps, au coude à coude avec le Bayer puis le Bayern. Et il le doit principalement à son attaquant Kevin Kuranyi, auteur de la meilleure saison de sa carrière, au point d'avoir relancé le débat sur sa non-sélection après son départ fracassant d'il y a quelques temps. Dommage qu'il flanche à la toute fin, complètement cuit après une saison où il aura beaucoup donné. Il sera d'ailleurs le principal problème de l'intersaison à S04 : Kuranyi a en effet signé en Russie et Magath doit donc le remplacer. On lui souhaite bien du courage, surtout vu les énormes problèmes financiers du club. Malgré tout, le meilleur entraîneur allemand de Bundesliga devrait trouver une parade et peut être enfin mener Schalke à son premier titre de champion.

----------------------------------------Neuer
Rafinha----Höwedes/Zambrano-----Bordon-----Westermann/Schmitz
--------------------------------Matip/Westermann
-------------------------Kluge/Moritz---------Rakitic
Farfan------------------------------Kuranyi--------------------Edu/Hao/Sanchez

3ème avec 61 points : Werder Bremen

--------------------------Wiese
Fritz-----Mertesacker----Naldo---Pasanen
-------------Bargfrede------Frings
Marin------------------Özil-----------Hunt/Borowski
-------------------------Pizarro

C'était une saison assez particulière pour le Werder puisqu'il s'agissait de la première saison depuis pratiquement 10 ans sans numéro 10 pur dans l'effectif après le départ de Diego (lui même successeur de Micoud). Pour combler ce départ important, le Werder a investi sur Marko Marin, petit gabarit insaisissable aux dribbles ravageurs et a donné les clés de la maison à Mesut Özil, qui avait déjà commencé à se révéler l'année précédente. Au début Thomas Schaaf a tout d'abord tenté de continuer dans son 4-4-2 losange en remplaçant Diego par Özil directement. Le retour de Borowski comme relayeur lui offrait en plus une solution qui leur avait manqué depuis son départ au Bayern et il n'avait ainsi pas besoin de toucher à son attaque ni au reste de son milieu, la défense restant inamovible.
Cela a plus ou moins tenu en début de saison avec notamment un excellent début de saison de Wiese le gardien, affûté et à son tout meilleur niveau. Le Werder a ensuite petit à petit plongé jusqu'à se retrouver dans le ventre mou du championnat. Inefficace à domicile, un peu moins bon à l'extérieur, une équipe qui ne coule pas vraiment mais surtout qui n'avance pas. Les multiples absences de Pizzarro pour blessures n'aidaient pas et vu que ses remplaçants en attaque n'étaient pas au niveau (dramatique Rosenberg, maladroit Almeida), Schaaf a décidé de sortir un attaquant pour renforcer le milieu.
Ainsi, le jeune Bargfrede est venu soutenir Frings à la récupération, Hunt est devenu milieu gauche, Marin s'est installé sur le côté droit (ou gauche) et est devenu bien plus efficace car plus haut sur le terrain, Özil a été déchargé d'une partie de l'animation offensive pour pouvoir plus se promener devant et Pizarro est revenu et a continué à marquer. Le jeune Özil, fatigué après 5 premiers mois étincelants, est ainsi revenu en grâce et a fini très fort la saison, tout comme le Werder. Dans cette fin de saison magnifique (malgré une branlée en finale de Coupe d'Allemagne contre le Bayern), on peut notamment signaler les victoires à Wolfsburg (4-2 après avoir été mené 2-1) ou à Schalke (2-0), assez révélateur de cette équipe qui a été la meilleure à l'extérieur de Bundesliga cette saison.

Et on peut donc se poser la question : pourquoi le Werder n'est pas allé plus haut cette saison ? Tout simplement parce que Schaaf a fait du Schaaf. A savoir un onze très bon mais aucune rotation d'effectif, des arrières latéraux toujours aussi offensifs mais à la ramasse défensivement (on peut notamment citer le dramatique arrière gauche tunisien Abdennour) et un jeu très axial qui a parfois du mal à surprendre à domicile.
Reste que la colonne vertébrale Wiese-Naldo-Mertesacker-Frings-Özil-Pizzarro aura encore sacrément tenu la route cette saison malgré ce trou hivernal. La très bonne intégration du tout jeune Bargfrede (né en 1989) aux côtés de l'expérimenté Frings (quelle fin de saison du capitaine !!!!) et de Marin aux côtés de Hunt et Özil laissent penser que Schaaf a encore un bel avenir sur les bords de la Weser.
Malgré tout, les erreurs du passé ne seront probablement toujours pas corrigés... La C1 devrait leur manger énormément d'énergie et je crains le pire pour eux quand je lis le recrutement annoncé : Arnautovic le brillant mais instable Autrichien de l'Inter, Ziegler l'arrière gauche passoire de la Samp, etc
Repartir avec des latéraux nommés Fritz, Pasanen ou encore Boenisch n'a pas l'air de les choquer alors que c'est le seul poste où ils n'envoient pas de joueurs à la Coupe du Monde. Tant qu'ils montent en laissant des boulevards derrière, le Werder est content, ça fait du spectacle. Les points forts et faibles de la Bundesliga résumés en un club...

Suite à venir

J'attends la suite avec impatience
Surtout ton analyse (je l'espère) pertinente sur le VfB

Merci

J'avais pas trop suivi cette année, merci bien !

J'aime beaucoup!!!

La jabulani version Bundesliga qui porte bien son nom

J'avoue les bilans de Philo

Et sinon



Rien Walou Nada Nothing? (je sais pas le dire en allemand )

Je sais pas pour les calendars (et je m'en fous complètement à vrai dire )

Est ce qu'on peut penser que Wolfsburg aurait fait une bien meilleure saison, si Magath était resté ?
Parce que il est champion avec les loups, part à Shalke 04 et fini 2éme

Oui, évidemment.
Je parle pas de meilleur entraîneur allemand de Bundesliga par hasard. C'est LA référence en Bundesliga (par contre il est nul en Coupe d'Europe car le jeu prôné n'est pas du tout adapté aux joutes continentales).

Il est partit pour le salaire à Shalke 04 ?
Parce que d'après ce que je sais, Wolfsburg a quand même pas mal d'argent et Shalke est en déficit.
En plus wolfsburg jouait la CL cette année.
Assez bizarre comme choix, même si au final les résultats lui donne raison!!

4ème avec 59 points : Bayer Leverkusen

-------------------------------------Adler
Castro/Schwaab-------M.Friedrich--Hyypia-------Kadlec
-----------------------------Rolfes/Reinartz/Bender
-----------------------------------Vidal
Barnetta------------------------------------------------Kroos
------------------------Kiessling-----Derdyiok

Drôle de saison pour le Bayer Leverkusen avec l'impression d'avoir vécu deux saisons différentes en une. Une première juste exceptionnelle avec un bilan de mi-saison tout simplement prodigieux (1er, meilleure attaque, meilleure défense, invaincu, Kiessling en tête du classement des buteurs, un jeu magnifique) et une autre où tout tourne mal (blessures, collectif et joueurs qui s'épuisent, malchance offensive, défaites évitables, etc).
Alors, est ce vraiment étonnant de voir un parcours aussi différent ?

Oui car le Bayer a vraiment été étincelant en première partie de saison. Une défense très efficace autour de l'excellent Sammy Hyypia, un milieu qui étouffait ses adversaires avec un excellent duo Rolfes/Vidal et sur les côtés, Kroos (prêté par le Bayern) et Barnetta qui mettaient le feu. En attaque, Kiessling pesait énormément en pointe et même si Derdiyok, en soutien, et lui ne se comprenaient pas vraiment, tout le monde avait oublié l'absence sur blessure de Helmes vu que les deux marquaient à la pelle.

Non car le Bayer avait déjà fait exactement la même chose l'an dernier avec une première partie de saison remarquable et un effondrement terrible après la longue trêve. Cette année, on pouvait penser que le banc était plus intéressant avec Renato Augusto et Patrick Helmes en remplaçants pour les postes offensifs. La très longue blessure de Rolfes a été un premier problème mais les jeunes Reinartz et Bender ont vite su s'imposer et compenser l'absence du capitaine, particulièrement Reinharz qui aura même été convoqué en Mannschaft avant la Coupe du Monde lors d'une large revue d'effectif.
Le Bayer a plus ou moins tenu le coup à grands coups de matches nuls jusqu'à sa première défaite (3-0 à Nürnberg début mars) et puis s'est écroulé, tant physiquement que mentalement. On peut citer les multiples cagades de René Adler, au moment où il devenait titulaire avec la Mannschaft avant sa blessure, l'effondrement de Manuel Friedrich dans l'axe de la défense, l'essoufflement d'un Barnetta moins décisif sur son côté droit, la disparition de Derdiyok aussi bien dans le jeu que dans le décompte des buts, etc
Heureusement que Kiessling a continué à scorer, pas assez pour résister au retour de Dzeko dans la lutte pour le titre de meilleur buteur toutefois, qu'Hyypia a continué à faire parler son énorme expérience en défense, que Vidal a continué à remonter les ballons et que Kroos est arrivé à faire la différence dans le jeu et sur coup de pied arrêté sinon ils auraient pu finir plus bas encore.
D'abord à la lutte pour le titre avec Schalke et le Bayern, cette lutte s'est transformée en combat pour la C1 avec le Borussia et le Werder avant de finir à la place du con, en C3, finalement distancé par le rouleau compresseur vert et orange.

Une saison qui laisse beaucoup de regrets de par cette exquise première partie de saison, qui n'aura finalement servi à rien. Reste que le Bayer a une équipe jeune et pleine d'avenir même s'il n'est pas sûr de conserver l'excellent Toni Kroos, qui aura véritablement explosé cette saison. Les retours de blessures de Rolfes et Adler, ainsi que les prévisibles retours à leur meilleur niveau de Renato Augusto et de Helmes devraient leur offrir plus de solutions l'an prochain. Mais comme il y aura la Coupe de l'UEFA en plus, le Bayer va devoir faire un recrutement quantitatif.

Un petit mot sur leur coach, Jupp Heynckes, qui aura fait ce qu'il pouvait avec un effectif très limité en nombre et qui aura offert durant 5 mois un football magnifique aux supporters.

5ème avec 57 points : Borussia Dortmund

------------------------Weidenfeller
Owomoyela---Subotic---Hummels/Santana---Schmelzer
----------------Bender/Kehl------Sahin
Kuba-----------------Zidan/Valdez--------------Grosskreutz/Valdez
----------------------------Barrios

Une saison qui a plus ou moins répondu aux attentes du côté du Borussia, surtout vu les moyens du bord et les nombreux coups durs endurés.

La grande incertitude de l'intersaison concernait le poste d'avant-centre après le départ d'Alexandrer Frei. Le CV de son remplaçant, Lucas Barrios, était très flatteur mais il restait encore à s'adapter à l'Europe. Sont ensuite arrivés assez vite deux blessures graves très handicapantes. Tout d'abord le capitaine Sebastian Kehl, qui avait fini la saison précédente à l'infirmerie et qui ne jouera finalement qu'à partir de mars, puis celle du n°10 Tamas Hajnal, out pour 6 mois dès le début de saison avec le genou qui pète. A ces deux absences, il fallait rajouter celle de Dédé, arrière gauche titulaire.

A ce moment là, Jürgen Klopp doit revoir son 4-4-2 losange qui avait donné d'excellents résultats en fin de saison dernière. Il a un peu tâtonné et est finalement passé à un 4-2-3-1 avec Valdez ou Zidan en soutien de Barrios, Valdez ou Grosskreutz (arrivé de D2 à l'intersaison) à gauche, Sahin qui devient un relayeur axial et Kuba qui redevient un ailier droit. En défense, l'excellent duo Subotic/Hummels fait la loi, Owomoyela fait son taf à droite tandis que le jeune Schmelzer, vainqueur de l'Euro Espoirs l'été précédent, s'impose côté gauche à la place de Dede, toujours plus ou moins blessé.
Après des débuts moyens et surtout irréguliers, le Borussia trouve son équipe type avec Zidan en faux numéro 10 mais vrai soutien de Barrios, Grosskreutz qui forme un superbe duo avec Schmelzer côté gauche et une très bonne paire Bender/Sahin à la récupération et à la relance. Ce qui permet à cette équipe de s'affirmer c'est surtout l'adaptation de Barrios en pointe. Un doublé pour se lancer en Coupe d'Allemagne contre un petit club après une dizaine de matches ternes et la machine à buts paraguayenne était lancée, inarrêtable. Aussi bien à l'aise en pivot qu'en profondeur, redoutable dans la surface, il a complètement fait oublier Frei en une une demi-saison.

Cette équipe tourne très bien avant la trêve mais le départ de Zidan à la CAN est un gros coup dur, Valdez peinant à être à la hauteur. Le retour de Zidan n'a pas un effet immédiat, le milieu de terrain étant décimé et prenant alors l'eau. Une dramatique défaite à domicile contre Francfort illustre bien les déboires de l'époque : le BVB mène 2-1 malgré Grosskreutz milieu défensif mais finit par perdre 3-2 sur deux contres. A ce moment là, Hummels est régulièrement obligé de faire des piges au milieu et laisse sa place en défense au dramatiquement mauvais Santana, sorte de Sammy Traoré à la brésilienne, 10 ans de moins mais la même capacité à plomber une défense. La blessure du gardien Weidenfeller, auteur d'une très bonne saison, n'aide pas non plus.

Deux éléments permettent de relancer la machine : le retour en forme de Zidan et surtout le retour de blessure de Kehl au milieu de terrain, qui stabilise l'ensemble. Le Borussia repart très fort mais rechute finalement en fin de parcours à l'issue d'un match qui laissera beaucoup de traces : alors que le club mène 1-0 contre Hoffenheim, malgré les sorties sur blessures de Sahin ET Zidan et a tout pour enfin prendre la 3ème place, Hummels marque contre son camp à la dernière minute. Gros coup sur la tête dont le club ne se relèvera jamais. La blessure de Kehl contre le Werder quelques semaines avant lors d'une victoire importante avait été dure à supporter, ces deux là plus celle d'un Bender qui n'aura jamais démérité tue tout espoir de C1.
Le BVB finit en roue libre, assuré de participer à l'Europa League la saison prochaine après sa victoire à Nürnberg grâce à un triplé de Barrios. Dernier rayon de soleil, les premières sélections en Mannschaft de Hummels (qui aurait mérité d'aller à la CDM) et de Grosskreutz, l'enfant du pays devenu une idole dans le club de son coeur après s'en être fait virer quand il avait 15 ans.

Des regrets pour le Borussia, l'équipe type n'ayant au final joué qu'une seule mi-temps ensemble, mais les joueurs auront tout donné et le destin ne les a pas épargné. Un banc de touche plus étoffé les aurait amené plus haut mais, globalement, la saison est très positive. Une bonne ossature s'est mise en place, à la fois jeune et talentueuse, sous la coupe d'un coach ambitieux et talentueux tandis que les problèmes financiers sont peu à peu résorbés. Un grand club qui se réveille enfin, après des années à galérer.

Pas eu le temps de relire donc peut être des tournures étranges.