Aide - Recherche - Membres - Calendrier
Version complète : [Club] Revue de presse
Forum de Culture PSG > Les forums du Haut : L'actualité du PSG et du football > L'actualité du PSG
Pages : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24, 25, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 47, 48, 49, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, 58, 59, 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 67, 68, 69, 70, 71, 72, 73, 74, 75, 76, 77, 78, 79, 80, 81, 82, 83, 84, 85, 86, 87, 88, 89, 90, 91, 92, 93, 94, 95, 96, 97, 98, 99, 100, 101, 102, 103, 104, 105, 106, 107, 108, 109, 110, 111, 112, 113, 114, 115, 116, 117, 118, 119, 120, 121, 122, 123, 124, 125, 126, 127, 128, 129, 130, 131
niramo
Citation
Blanc : «Ibrahimovic et Cavani sont compatibles»

Laurent Blanc, l'entraîneur du PSG, se confie longuement dans notre quotidien de lundi. Il parle notamment de l'éventuel recrutement d'Edinson Cavani, qui serait «un gros coup», de Lucas Digne, «une bonne option», et de Yohan Cabaye.

Dans une longue interview, Laurent Blanc évoque dans notre quotidien lundi le transfert d’Edinson Cavani. «S’il pouvait rejoindre le PSG, j’en serais heureux. (…) Si on pouvait décrocher la timbale, ce serait : 1. Un gros coup sportif ; 2. Un gros signal envoyé aux adversaires potentiels du PSG, en France comme en Europe.» Il estime d’ailleurs que Cavani et Ibrahimovic «sont compatibles. (…) Au niveau du profil, ils sont complémentaires».

L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, qui estime que le PSG doit se renforcer sur le côté gauche de la défense, reconnaît que Lucas Digne «est un joueur avec un gros potentiel, intéressant pour l’avenir. Ce serait une bonne option». Quant à Yohan Cabaye, «c’est un joueur merveilleux», mais sa venue «dépend de quels joueurs nous aurons à disposition (…) Il nous intéresse parce qu’on prévoit certaines choses».

En ce qui concerne Thiago Silva, convoité avec insistance par le Barça, Laurent Blanc « pense qu'il sera parisien cette saison et il aura de grandes chances d'être le capitaine».
L’interview de Laurent Blanc, «J’aurai plus de temps qu’en équipe nationale», est à retrouver en intégralité dans notre édition du lundi 8 juillet.

L'Equipe.fr
skillheaf
Equipe Laurent Blanc

Citation
J’aurai plus de temps qu’en équipe nationale »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, sait qu’il est attendu au tournant cette saison mais se prépare dans la sérénité et avec ambition.

L’entraînement matinal s’achève et la chaleur est encore montée d’un cran en Autriche. Laurent Blanc (47 ans) en profite pour discuter avec ses joueurs, sans discrimination de statut, et prendre la température de leur état de forme. À deux jours du premier match amical, contre Sturm Graz (demain), avec un effectif amputé de près la moitié de ses titulaires indiscutables, le nouvel entraîneur du Paris-SG évoque ses premiers pas à la tête des champions de France, le recrutement à venir, ses ambitions pour cette saison et laisse deviner que son équipe pourrait évoluer en 4-2-3-1. Avec Ibrahimovic derrière Cavani ?

STEGERSBACH – (AUT)

de notre envoyé spécial « À QUAND REMONTENT les premiers contacts avec le Paris-SG et comment avez-vous vécu le scepticisme entourant votre nomination ?
– La chose essentielle, c’est que je suis entraîneur du Paris-Saint-Germain aujourd’hui. Pourquoi savoir à quand ça remonte ou ce que ça suppose ? Au final, on est là. Avec qui ? Le PSG.

Est-ce un soulagement pour vous, après un an de chômage ?
– “Chômage”, je n’aime pas trop cette expression même si elle est exacte. Bien sûr que les techniciens sans club ont envie d’entraîner. Après, vu le marché des entraîneurs cette année, c’était compliqué. Même ceux qui ne sont pas libres sont contactés. Il va falloir vivre avec ça. Vous le savez, à quelques jours près, le PSG ne m’aurait pas téléphoné. Après, je me dis que je me suis trouvé au bon endroit, au bon moment. La proposition de Paris a été dans le timing et correspondait à ce que j’attendais.

Quel sera votre domaine de compétences ?
– Le terrain. Que voulez-vous que ce soit ?

Le recrutement.
– Bien sûr. Dans un club, il y a une hiérarchie à respecter. Mais j’ai mon mot à dire sur le sportif, oui.

Plusieurs noms de recrues sont avancés, notamment celui d’Edinson Cavani. Ce dossier est-il conclu ?
– (Il sourit.) C’est vrai que le club suit ce joueur et s’il pouvait rejoindre le PSG, j’en serais heureux. On n’est pas seuls dans le dossier. Si on pouvait décrocher la timbale, ce serait : 1. Un gros coup sportif ; 2. Un gros signal envoyé aux adversaires potentiels du PSG, en France comme en Europe.

Quels autres secteurs de jeu aimeriez-vous renforcer ?
– Regardez notre effectif et vous constaterez qu’on a un seul latéral gauche (Maxwell). On va donc se renforcer dans ce secteur. Il faut voir ce qu’il y a sur le marché parce que des bons arrières d’aile, il y en a de moins en moins.

Appréciez-vous le Lillois Lucas Digne ?
– Oui, c’est un joueur avec un gros potentiel, intéressant pour l’avenir. Ce serait une bonne option.

Pensez-vous renforcer votre milieu de terrain ?
– Ça dépend si on perd des joueurs ou pas. Ce n’est pas le but de prendre des joueurs pour prendre des joueurs. Il va falloir qu’on discute avec Leonardo (le directeur sportif) et avec le président (Nasser al-Khelaïfi) pour voir si certains ont envie de quitter le PSG. Jusqu’ici, aucun ne me l’a demandé.

Un nom revient depuis plusieurs semaines, celui de Yohan Cabaye (Newcastle, sous contrat jusqu’en 2016) , que vous avez lancé en bleu...
– Encore une fois, ça dépend de quels joueurs nous aurons à disposition. Yohan est un joueur merveilleux, on est unanimes. Pour l’instant, il nous intéresse parce qu’on prévoit certaines choses mais est-ce que ces choses se réaliseront, je ne sais pas.

Sur combien de joueurs souhaitez-vous vous appuyer cette saison ?
– Entre vingt-deux et vingt-quatre.

Quelle sera votre philosophie de jeu ?
– Vu les joueurs convoités – de très bons joueurs –, derrière, vous ne pouvez pas vous permettre d’avoir un jeu frileux. Donc il va falloir être audacieux mais aussi trouver un certain équilibre et faire en sorte que les joueurs, quel que soit leur statut, appliquent notre philosophie sur le terrain.

Pensez-vous avoir du temps pour la mettre en place ?
– Plus qu’en équipe nationale.

Avec une pression médiatique comparable, non ?
– Elle n’empêche pas de travailler.

En sélection, vous avez souvent évolué en 4-3-3 avec une pointe basse. Sera-ce de nouveau le cas ?
– Non, on ne jouera pas dans le même système. Laissons le recrutement se faire et, de vous-même, vous comprendrez certaines choses.

La saison dernière, le PSG a évolué en 4-4-2 à partir de décembre 2012. Comptez-vous vous en inspirer ?
– L’effectif sera différent de la saison dernière et je pense qu’on peut légitimement compter sur trois à cinq nouveaux joueurs.

Justement, Ibra et Cavani peuvent-ils évoluer ensemble ?
– Oui, ils sont compatibles. Cavani est un joueur généreux, qui mange les espaces, avec une présence devant le but très importante. Question profil, ils sont complémentaires. Il faudra qu’ils le soient dans le jeu mais dans l’esprit aussi. Mais, comme ce sont deux grands joueurs, normalement, ils doivent s’entendre. Après, il y aura peut-être des problèmes d’ego à régler. Le club doit passer avant tout.

Gérer les ego sera votre domaine de compétence...
– Ce sera surtout leur domaine de compétence. Déjà, ils joueront. Après, ils auront la possibilité de démontrer qui ils sont.

Vous répétez qu’il faudra être “audacieux” dans le jeu. Est-ce que votre Euro à la tête de l’équipe de France vous a fait évoluer ? Quand vous avez aligné Réveillère et Debuchy sur le même côté contre l’Espagne (0-2, le 24 juin 2012), cela ressemblait plus à du pragmatisme...
– Non, là, on parle de prudence. C’est fou, tout de même ! On a fait vingt-cinq matches en sélection et seul celui-là vous a marqué ! La Croatie avait fait la même chose contre l’Espagne (0-1, le 18 juin 2012), en phase de groupes, et tout le monde avait vanté son jeu car elle avait bloqué les côtés. Si c’était à refaire, je ne ferais pas la même composition mais un entraîneur doit tenter des coups. Quand il réussit des coups audacieux, on l’encense et quand il tente des coups prudents, que ça ne marche pas, on dit que c’est un frileux. Je l’accepte. Mais bien sûr que ce match m’a fait évoluer. Parce que ma philosophie naturelle n’était pas celle-ci. Moi, je préconise d’avoir la possession, de jouer dans les espaces, attaquer. J’ai tendance à vouloir produire du jeu donc à aligner des joueurs offensifs.

Cette philosophie nécessite un vécu en commun or les internationaux du PSG sont en vacances. Quand comptez-vous avoir tout votre effectif ?
– J’en ai eu beaucoup au téléphone et j’ai la confirmation que les joueurs sont impliqués, concernés par l’ambition du club. Plusieurs n’auraient pu arriver que fin juillet en raison des accords établis avant ma signature. En discutant avec eux, je vois que les mecs acceptent d’avoir des programmes individualisés pendant leurs vacances et certains vont rentrer beaucoup plus tôt. Ça me plaît, ça, qu’ils soient réceptifs ! Normalement, tout le monde sera là en Suède (stage du 22 au 27 juillet), même si tous ne seront pas aptes à jouer, à l’image des deux Brésiliens (Lucas et Thiago Silva).

Thiago Silva va-t-il rester ?
– Oui. Pour en avoir discuté avec lui, pour avoir déterminé son programme et sa date de retour, il m’a paru très concerné. Ça n’engage que moi mais je pense que Thiago sera parisien cette saison et il aura de grandes chances d’être le capitaine. Il fait partie des meilleurs défenseurs centraux du monde. Sur le terrain, il dégage un sentiment de leader. Après, j’attends de voir l’homme, s’il est aussi leader par la parole, même si certains n’ont pas besoin de parler beaucoup pour s’imposer.

Ibrahimovic dégage aussi quelque chose, non ?
– (Il sourit.) C’est un caractère différent. Je l’ai eu au téléphone et je le sens aussi investi. Lui va revenir dans la semaine du 15 au 19. Il aura un programme personnalisé mais devrait jouer lors des matches amicaux du stage en Suède (contre Hammarby, Division 2 suédoise, le 23, puis le Real Madrid, le 27).

Leonardo et Nasser al-Khelaïfi sont venus à Clairefontaine à la reprise pour fixer les objectifs de la saison. Est-il possible de faire mieux que l’an dernier ?
– Oui. La saison passée a été une excellente saison et pour faire mieux, on sait tous ce qui nous attend. Dans les deux Coupes nationales, on peut faire mieux. Et en Ligue des champions, on part avec un atout supplémentaire lié à notre présence dans le chapeau 2 au moment du tirage (au lieu du chapeau 3 l’an passé).

En Ligue 1, Monaco sera-t-il votre principal adversaire ?
– Monaco, avec son recrutement, se présente sur le papier comme notre adversaire n° 1 mais il ne faudra négliger personne. On peut s’attendre à ce que des équipes comme Marseille ou Lyon figurent encore dans le haut de tableau. »

DAMIEN DEGORRE
Homer
Citation
Ménez, l’ombre d’un doute

Jérémy Ménez commence la saison comme il avait terminé l’exercice précédent. A l’infirmerie et dans les cabinets médicaux. Contraint de renoncer à la tournée des Bleus en Amérique du Sud début juin en raison d’une lombalgie, l’attaquant parisien se ressent toujours de ses problèmes au dos.

Avant-hier, il a même été obligé de quitter précipitamment le stage en Autriche pour rejoindre Paris afin de passer de nouveaux examens. Selon des sources internes au club, son corps inactif pendant six semaines a réagi à la charge de travail effectuée depuis une semaine, et le joueur a ressenti de nouvelles douleurs. Le staff médical n’a alors souhaité prendre aucun risque.

Sur la Côte d’Azur hier

Hier matin, depuis Stegersbach, Laurent Blanc ne s’est guère montré rassurant. « La blessure de Jérémy Ménez n’évolue pas dans le bon sens », a indiqué l’entraîneur du PSG. Et il y a de quoi être inquiet. Depuis quelques mois, l’international tricolore traîne une hernie qui pourrait bien parasiter son début de saison. Voire plus. A tel point que les trois matchs de suspension qui lui restent à purger pourraient apparaître comme une vétille. « Dans ces cas de lombalgie, la guérison peut être très longue. Il n’y a aucune règle, ça peut prendre quelques jours comme un an, avance Alain Simon, l’ancien médecin de l’équipe de France. En général, l’opération est rarissime. La solution passe par des traitements médicamenteux, des infiltrations, de l’ostéopathie… mais encore une fois, ça peut être très long. »

Depuis plusieurs semaines, Ménez consulte régulièrement Philippe Boixel, l’ostéopathe de Zinedine Zidane. Il a même poursuivi des soins courant juin, lors de ses vacances à Saint-Tropez (Var). Il a ainsi pu retrouver les terrains lundi dernier dans le cadre d’un programme individualisé avant que son dos le trahisse de nouveau. Cette blessure récurrente est une mauvaise nouvelle qui vient s’ajouter à une situation contractuelle embarrassante.

L’ex-Romain attend toujours de rencontrer ses dirigeants pour évoquer son avenir. A un an du terme de son contrat, Ménez et son entourage diffusent l’idée qu’il n’y a pas matière à s’inquiéter et que le joueur pourra signer où il l’entend dès janvier 2014 si le PSG ne souhaite pas le prolonger. Hier, Jérémy Ménez a effectué un aller-retour à Nice (Alpes-Maritimes), une ville proche de Monaco où son nom a été régulièrement cité ces derniers temps. En privé, l’attaquant parisien ne cache pas qu’un retour à l’ASM, où il a évolué de 2006 à août 2008, ne serait pas pour lui déplaire. Toutefois, le joueur a pu tout aussi bien aller rendre visite à son frère, qui réside dans la principauté et qui reste à ce jour son plus proche conseiller. Quoi qu’il en soit, l’avenir de Jérémy Ménez reste truffé de points d’interrogation.


Citation
Ancelotti ne peut pas recruter au PSG

Dans le cadre du transfert de Carlo Ancelotti du PSG au Real Madrid, les deux clubs ont passé un accord. Selon nos informations, le technicien italien ne peut pas recruter d’éléments du vestiaire parisien pour sa nouvelle équipe. Ainsi, le jeune italien Marco Verratti, qui intéresse son mentor Ancelotti, ne rejoindra pas la capitale espagnole cet été.

Son agent a pourtant discuté avec la direction de la Maison blanche il y a plusieurs semaines, avant même l’officialisation de la signature du Mister au Real Madrid.

Et les rumeurs plus récentes au sujet d’un intérêt pour l’attaquant suédois Zlatan Ibrahimovic n’ont pas de chances d’aboutir. Ce type d’arrangement est assez commun dans le monde du football, il peut être mis noir sur blanc ou simplement sous forme d’un engagement verbal.


Le Parisien.fr
Homer
Citation
Aréola veut jouer

Numéro trois derrière Salvatore Sirigu et Nicolas Douchez au PSG, Alphonse Aréola, le gardien de l'équipe de France des moins de vingt ans aimerait s'aguerrir en Ligue 2. Et revenir plus fort par la suite à Paris

Il y a goûté le 18 mai dernier. Pour la première fois, Alphonse Aréola a débuté un match de Ligue 1 contre Brest (3-1), lors de l'avant-dernière journée du Championnat avant de récidiver à Lorient (3-1) pour le dernier match de la saison. Mais barré par Salvatore Sirigu et Nicolas Douchez au PSG, le gardien titulaire des moins de vingt ans aimerait jouer plus souvent. «Moi, j'ai envie de jouer. Ces matches de L1, cette Coupe du monde, ça m'a mis en appétit. Ce qui serait bien, c'est que je parte m'aguerrir en Ligue 2», explique ce mardi dans nos colonnes celui qui a signé pro à 16 ans.

«J'ai envie d'être titulaire ici»

Mais, comme il l'a toujours souhaité, le grand gardien de 20 ans veut ensuite s'imposer au PSG. «Je sais que c'est difficile mais je suis ambitieux, poursuit-il. J'ai envie d'être titulaire ici.» Comme il l'avait déjà annoncé d'une voix timide au moment de la signature de son premier contrat professionnel en 2009. Mais depuis, le PSG a bien changé...

L'Equipe.fr
Heiji-sama
Citation
PSG : Jérémy Ménez opéré d'une hernie discale

Victime d'une hernie discale qui l'handicape depuis trois mois, Jérémy Ménez a finalement pris la décision de se faire opérer. L'attaquant parisien se trouvait ce matin au bloc opératoire, à Monaco, où il devait subir une intervention chirurgicale. «Depuis trois mois, et malgré les soins qu'il a poursuivis cet été, Jérémy ne voyait pas d'évolution et il avait mal chaque matin en se levant.

C'était usant et il a donc pris la décision en concertation avec le staff médical du PSG de se faire opérer», explique son entourage.

Interrogé en marge du stage de reprise en Autriche, le nouvel entraîneur du PSG, Laurent Blanc a confié à propos de l'international français: «Je ne suis pas plus inquiet qu'avant sa venue mais sa blessure n'évolue pas dans le bon sens.»

Si aucune complication ne vient parasiter sa convalescence, Ménez devrait être de retour sur les terrains dans une quinzaine de jours et à la compétition dans un mois et demi environ. L'ancien Romain pourrait donc être rétabli pour la fin du mois d'août, ce qui coïncidera peu ou prou avec la fin des trois matchs de suspension qu'il doit encore purger.

Théoriquement l'ancien Romain pourra jouer le 24 août pour le déplacement à Nantes lors de la 3e journée. A condition que son dos l'y autorise enfin.


LeParisien.fr
Mike
Citation
COMMUNIQUÉ DU PARIS SAINT-GERMAIN

Le Paris Saint-Germain a pris connaissance aujourd'hui de la décision de Leonardo de quitter ses fonctions de Directeur Sportif du Club à la fin de la période des transferts.

La direction du club regrette cette décision mais la respecte. Elle lui exprime ses remerciements pour le remarquable travail accompli pour construire à Paris un club européen de premier plan. Elle lui souhaite de poursuivre avec succès sa brillante carrière.


PSG.FR
Vaudou
Citation
Ancien directeur du recrutement du PSG et consultant d'Eurosport, Alain Roche diagnostique un problème de gouvernance à Paris après le départ de Leonardo


Êtes-vous surpris par l'annonce de la démission de Leonardo ?

Alain ROCHE : Oui, bien sûr. On ne peut pas annoncer comme ça une démission au beau milieu du mercato quand on est directeur sportif. Il avait tout le temps de l'annoncer à l'issue de la période des transferts. Ou au début, pourquoi pas, mais pas en plein milieu. On pouvait s'en douter, mais l'annoncer à ce moment-là c'est... pas inacceptable, mais presque. Dans sa position, il doit penser au club. Or, là, sa décision va mettre le doute chez tout le monde, à commencer par les joueurs qui étaient susceptibles de venir. Il faut se mettre à la place d'un joueur qui voit que Leonardo s'en va quelques semaines après Carlo Ancelotti. Il peut se dire : "C'est quoi ce club?". Au moment où on voit que Thiago Silva a des velléités de départ, il n'y a personne pour prendre la parole et rassurer l'effectif.

Comment expliquez-vous cette décision ?

A. R. : Je pense qu'il en a eu marre un peu de tout, de ses dirigeants peut-être. Même si à la base je ne comprends pas qu'il annonce ça du jour au lendemain, on s'aperçoit qu'en peu de temps, Ancelotti s'en va de lui-même, puis Leonardo s'en va de lui-même. Ça renvoie l'image d'un club très instable. Peut-être avaient-ils trop de pression ? Ils semblent s'être demandés : "Comment travailler dans ce club si on ne me fait pas confiance?" Cela fait deux personnes très importantes qui partent. Il y a un problème de gouvernance dans ce club.

Quel bilan faîtes-vous du travail de Leonardo ?

A. R. : L'équipe n'est pas la même qu'à son arrivée, ce qui est logique quand le budget passe de 80 à 300 millions d'euros. Son bilan est équilibré. Il a eu des moyens en relation avec ce qui lui était demandé. Champion de France, quart de finale de Ligue des champions, arrivées d'Ancelotti, Zlatan et Thiago Silva. On peut aussi commenter autrement le départ d'Antoine Kombouaré alors qu'il était premier, ou l'arrivée d'autres joueurs, même si j'ai fait ce job et que je sais bien qu'on ne peut pas faire que des bons coups. En tout cas, il laisse un club performant.

N'était-il pas en trop dans l'organigramme ? Ou, en tout cas, son périmètre n'était-il pas devenu un frein pour l'entraîneur en place ?

A. R. : Sur ce que j'ai vu, ça se passait bien avec Ancelotti. Il lui a amené Thiago Silva et Zlatan. Quand vous êtes entraîneur et qu'on vous propose ces joueurs, il faudrait être idiot pour refuser. Bien sûr, cela aurait été compliqué pour lui de travailler avec un Wenger, un Ferguson, un Mourinho, qui s'occupent de tout de A à Z. Mais Ancelotti n'a jamais dit qu'il voulait avoir la main sur le recrutement. Chacun son registre.

Doit-il être remplacé, avec le même périmètre ?

A. R. : Absolument. Sauf si l'actionnaire souhaite confier à Blanc les pleins pouvoirs sportifs, et je ne pense pas qu'il le fera car c'est un entraîneur que les propriétaires qataris ne connaissent pas bien. Il faut un électron entre le président et l'entraîneur. Sauf si l'arrivée de Wenger et Mourinho est prévue pour l'année prochaine, il faut quelqu'un pour aider Laurent Blanc. Qui ? Je ne sais pas, mais il ne faudra pas se tromper.

Leonardo a souvent répété qu'il était libre, il va se marier en Italie. Son départ rapide n'était-il pas inéluctable ?

A.R. : Je ne sais pas. Mais il n'a aucun attachement au club. A aucun. Leonardo est quelqu'un qui peut passer douze ans dans un club et aller ensuite chez le concurrent direct (NDLR, allusion à son passage entre l'AC Milan et l'Inter). C'est un homme de projets, un homme de coups. Il est égoïste et il travaille seul, il l'a dit lui-même. C'est un électron libre. Tellement libre qu'il est capable de partir en plein milieu du mercato... On peut avoir de la liberté à un poste pareil, mais quand on est trop indépendant, cela amène à faire des bêtises. Il a manqué de cadre. Il a fait trop de sorties négatives pour le club. C'est une accumulation de choses. Mais je me répète : quand on est salarié, on a des devoirs envers le club. Il y a des moments pour partir, et à mes yeux, on ne fait pas ce genre de choses.


Eurosport
Homer
Citation
Comment le PSG peut tourner la page Leonardo

« Le projet ne s’arrêtera pas si quelqu’un s’en va. » Voilà ce que Nasser al-Khelaifi nous déclarait le 14 mai quand on l’interrogeait sur les possibles départs de Leonardo et Carlo Ancelotti. Quelques semaines plus tard, les deux figures de proue du PSG ont effectivement quitté le navire. « Personne n’est irremplaçable et l’ambition demeure », assure-t-on aujourd’hui dans l’entourage du président.

La Ligue 1 le regrette déjà Bien que rien ne permette de douter des futurs succès sportifs du club de la capitale, Nasser al-Khelaifi va devoir s’activer dans les jours à venir afin de rassurer l’environnement du club et redorer une image quelque peu brouillée récemment.

Relancer le dossier Cristiano Ronaldo ?

C’est l’axe fort des prochaines semaines. Avec Leonardo à la manœuvre encore quelque temps, le PSG va recruter plusieurs joueurs de classe mondiale. Le premier d’entre eux sera Edinson Cavani, dont l’arrivée sera vraisemblablement officialisée en début de semaine prochaine. Mercredi soir dans un hôtel parisien, Leo, accompagné de Jean-Claude Blanc, le directeur général délégué du club, a rencontré Pierpaolo Triulzi, le conseil du buteur uruguayen, pour finaliser les derniers détails du contrat (cinq ans et 10 M€ par saison).

D’autres renforts suivront : un latéral gauche (Digne, Rodriguez ou Coentrao), un milieu de terrain (Cabaye, De Rossi), peut-être un défenseur central si Alex devait partir et un autre attaquant. La direction parisienne compte sur la signature de ces joueurs pour faire un peu oublier ses récentes contrariétés et prouver que Paris reste plus que jamais attractif. Tout reste possible et, pour garder la main, les Qatariens pourraient tenter une nouvelle offensive sur le dossier Cristiano Ronaldo.

Beckham conseiller du président ?

Le départ de Leonardo ne bouleversera pas l’organigramme actuel. Les décideurs parisiens lui cherchent un successeur. Le plus tôt sera le mieux afin que le vide laissé par le Brésilien soit sans grandes conséquences. Deux options s’offrent à Nasser al-Khelaifi : embaucher un nouveau directeur sportif fort d’un réseau international ou s’attacher les services d’un conseiller spécial type David Ginola ou, plus probablement, David Beckham.

Le 28 juin, à propos de la star anglaise, Al Khelaifi nous confiait ceci : « Nous discutons avec lui de sa reconversion, il pourrait être ambassadeur ou conseiller. » Cette tendance a ses partisans au club. Elle offre le grand avantage de ne pas bloquer l’éventuelle arrivée, dans un an, d’Arsène Wenger, le manageur d’Arsenal, en fin de contrat en juin prochain. Cette saison, pour la gestion au quotidien de l’effectif parisien, une présence charismatique semble nécessaire afin de veiller à la bonne cohabitation dans le vestiaire entre Français et étrangers. Bien que Nasser al-Khelaifi soit très proche des joueurs, avec qui il est souvent en contact, il ne peut assurer une présence régulière à leurs côtés.


Citation
La Ligue 1 le regrette déjà

Il y a ceux que ça indiffère, ceux que ça surprend et, enfin, ceux qui le regretteront. Comme souvent, le cas Leonardo divise les présidents de Ligue 1. « Le monde du football se fiche de savoir qui est ou qui sera leur futur directeur sportif. C’est un sujet interne au PSG. Leonardo n’était pas un personnage national mais parisien, affirme Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux. Je l’ai vu deux ou trois fois et encore, trente secondes. Il n’était pas d’un abord antipathique mais je n’avais pas de rapport avec lui, vu que le PSG n’achète pas ses joueurs en France. »

Son homologue marseillais, Vincent Labrune, s’est déclaré « surpris » par la décision du Brésilien. A l’inverse de Jean-Raymond Legrand, le président de Valenciennes : « Je me suis entretenu avec lui il y a un mois et demi et il me disait déjà que sa famille lui manquait et qu’il avait envie de repartir, raconte-t-il. Il était fatigué qu’on lui tape dessus. Il m’avait dit : Je réfléchis. »

Pour d’autres, le prochain départ du Brésilien n’est pas vraiment une bonne nouvelle. « Il fait partie de ces gens qui apportent un plus par rapport à leur compétence et à leur aura médiatique, constate Alain Orsoni, d’Ajaccio. Ils permettent au foot français d’être plus compétitif, ne serait-ce que par rapport à la vente des droits télé. De ce point de vue-là, sa démission est regrettable. J’ai eu affaire à lui quelquefois, c’est un homme intelligent, courtois et grand connaisseur des choses du football. »

Mémorables coups de gueule

Patrick Trotignon, le président d’Evian, est sur la même ligne. « Je suis déçu, car Leonardo n’est pas pour rien dans la progression rapide du PSG, estime-t-il. Son départ est un préjudice pour Paris mais aussi pour le football français, car le PSG est notre champion et le club le plus en vue. » Malgré ses déclarations stigmatisant le niveau de professionnalisme du foot hexagonal, Leo n’avait donc pas que des ennemis. « Je dirais même que ses coups de gueule faisaient rire les présidents de L1. On vivait avec, même si on n’acceptait pas toujours, résume Legrand. Je ne crois pas qu’il faille s’inquiéter pour le PSG. La roue va tourner et les joueurs s’adapteront vite à la nouvelle donne. »


Citation
Sa suspension pourrait être étendue

L’affaire Leonardo rebondit sous une forme nouvelle. A la suite de son coup d’épaule donné le 5 mai dernier à M. Castro, l’arbitre du match PSG - Valenciennes, la commission de discipline de la Ligue de football avait sanctionné le dirigeant parisien de neuf mois de suspension de toutes fonctions officielles. Elle avait aussi infligé au PSG une pénalité de trois points avec sursis pour le championnat 2013-2014.

Motif ? Le PSG aurait dû, selon la commission de discipline, anticiper le geste de son directeur sportif et mieux assurer la sécurité de l’arbitre.

Devant la commission supérieure d’appel de la FFF, le 3 juillet, le PSG a défendu l’idée que cette seconde décision était entachée d’irrégularité. Le club, en la personne de son directeur général Jean-Claude Blanc, aurait dû être convoqué, en première instance, pour pouvoir se défendre. Ce qui n’a pas été le cas. L’argument a été entendu par la commission d’appel. Laquelle a alors décidé non pas de statuer sur le fond, mais de renvoyer cet aspect du dossier devant la commission de discipline de la Ligue « pour régulariser la procédure ».

Le CNOSF va être saisi

Mais le PSG conteste aujourd’hui le fondement juridique de cette décision fédérale. « Comme cette décision a été reconnue irrégulière, elle aurait alors dû être purement et simplement annulée », estime un habitué des instances sportives. Le club parisien compte désormais saisir le Comité national olympique et sportif français pour qu’une conciliation avec la FFF soit menée. Par ailleurs, il est tout à fait possible que le PSG saisisse aussi le CNOSF sur le cas personnel de Leonardo. Dans sa décision du 3 juillet, la commission supérieure d’appel de la FFF a en effet demandé à la Fifa que la suspension de quatorze mois infligée au Brésilien soit étendue au monde entier. « Une démarche qui ressemble à de l’acharnement », souffle un observateur.


Citation
Gregory van der Wiel : «Leonardo était quelqu'un de bien»

Arrivé au PSG l'été dernier selon la volonté de Leonardo, Gregory van der Wiel n'a pas répondu la saison passée à toutes les attentes placées en lui. A 25 ans, cet international néerlandais formé à l'Ajax Amsterdam, espère faire beaucoup mieux cette saison. Son ambition ? Devenir le titulaire au poste d'arrière droit, en lieu et place de Christophe Jallet.

Que pensez-vous de la démission de Leonardo ?

Gregory van der Wiel. J'ai lu ça sur internet. C'est triste parce que Leonardo était quelqu'un de bien mais je respecte son choix. Entre joueurs, nous n'avons pas parlé de cette annonce. Nous sommes concentrés sur notre préparation.

Leonardo a été l'artisan de votre arrivée au PSG l'été dernier. Son départ représente-t-il une mauvaise nouvelle pour vous ?

Non. Pas pour moi mais pour l'ensemble de l'équipe. Il a fait un super boulot pour le club. Mais sur le plan personnel, cela ne change rien. Je devrai me battre pour gagner ma place. Voilà tout.

Quels sont vos objectifs personnels cette saison ?

Je veux être titulaire et si c'est le cas, apporter le maximum à l'équipe. Pour cela, il faut que j'élève mon niveau de jeu. L'année passée, c'était la première fois que j'évoluais dans un pays étranger. Ce n'était pas simple de s'adapter.

Certaines rumeurs venues d'Italie vous annoncent à l'Inter Milan. Un transfert est-il possible ?


Actuellement, il n'y a aucune raison pour que je bouge. Il n'y a jamais rien d'impossible mais je n'y pense pas.

Le Parisien.fr
Homer
Citation
L’étrange contrat de Laurent Blanc

« C’est du jamais-vu en France, souffle un spécialiste. Habituellement, les clubs lissent les revenus de leurs joueurs ou de leurs entraîneurs dans le temps pour alléger la masse salariale annuelle. Avec Laurent Blanc, le PSG fait exactement l’inverse. » En effet, Laurent Blanc a bien signé le 25 juin un contrat de deux ans avec le club parisien. Toutefois, selon des sources concordantes, l’immense majorité des revenus qui lui sont promis se concentre dans le courant de la première saison.

Des compléments trimestriels de 1,1 M€


Le nouvel entraîneur parisien touchera ainsi un salaire de base de 35 000 € brut mensuels. Ce salaire, presque symbolique à l’échelle de l’univers du PSG, est accompagné lors de cette saison 2013-2014 de « compléments trimestriels » dont le montant avoisine chacun 1,1 M€. Un premier versement est prévu d’ici à la fin juillet. Un deuxième interviendra en octobre, un troisième en janvier et un quatrième en avril 2014.

Le versement de ces compléments n’est soumis à aucune condition suspensive. Sauf faute lourde ou licenciement dans le courant de cette première saison, Laurent Blanc est donc certain de toucher, sur l’ensemble de l’année sportive 2013-2014, un « package » d’une valeur de 4,82 M€ brut (quatre fois 1,1 M€ plus 420 000 € de salaire annuel). Soit un montant net estimé à 3,6 M€ (environ 75% du brut). L’équivalent de 300 000 € net mensuels.

Par ailleurs, l’ancien sélectionneur a négocié, de manière beaucoup plus classique, des primes indexées sur les résultats sportifs du club. Blanc se verra ainsi attribuer un bonus de 200 000 € en cas de titre de champion de France. Et, chaque tour passé en Ligue des champions, depuis une qualification en 8es de finale jusqu’à une victoire finale, fera également l’objet d’une récompense financière. Si le PSG remporte la finale de la Ligue des champions en mai 2014 à Lisbonne, Blanc touchera un total d’environ 500 000 €.

Enfin, des primes sont aussi prévues au cas où le PSG remporte une Coupe de France ou une Coupe de la Ligue. Au-delà, c’est-à-dire pour la saison 2014-2015, le contrat est squelettique. Il ne comprend ni compléments trimestriels ni primes de victoires. Rien sauf ce salaire mensuel de 35000 € brut, déconnecté de toute réalité économique pour un entraîneur du PSG.

Une stratégie à court terme


Au nom de quelle logique ce contrat de travail a-t-il été construit? « Dans la forme, il s’agit d’un contrat de deux ans, décode un observateur averti. Sur le fond, c’est un contrat d’une saison plus une autre en option. » Or, selon les termes de la charte du football professionnel, le PSG ne pouvait pas proposer à son entraîneur un contrat d’une durée inférieure à deux ans. Du coup, le club parisien a cousu un accord taillé sur mesure. Il lui permet de respecter le cadre légal et, s’il le souhaite, de licencier sans heurts son entraîneur au bout d’un an. Dans le cas inverse, si l’histoire entre Blanc et le PSG doit se prolonger, il sera alors temps en fin de saison de s’asseoir autour d’une table et de renégocier les conditions salariales de la saison 2014-2015. Le message envoyé par les propriétaires du club à Laurent Blanc est donc inscrit presque noir sur blanc dans son contrat : a priori, ils ne comptent pas sur lui au-delà de la saison à venir. L’ombre d’Arsène Wenger, manageur d’Arsenal et cible prioritaire de Nasser al-Khelaifi, plane déjà sur le PSG.


Citation
Le PSG monte en puissance

Après une défaite mardi face au Sturm Graz (1-3), le PSG a achevé son stage de préparation en Autriche sur une note positive. Opposée au Rapid Vienne, l’équipe de Laurent Blanc s’est imposée pour la première fois de la saison (1-2) grâce à des réalisations, en fin de match, signées Javier Pastore et Kevin Gameiro.
« L’équipe a refusé la défaite, et cette attitude m’a plu », a résumé Blanc à l’issue de la rencontre.

Gameiro a trouvé un accord avec le FC Séville

La délégation du PSG, rentrée hier soir à Paris, bénéficie d’un week-end complet de repos avant de se retrouver Clairefontaine lundi. Verratti est attendu. « En fin de semaine, nous devrions récupérer Ibra et Lavezzi », a indiqué Laurent Blanc, prenant bien soin d’utiliser le conditionnel.

En cette période de l’année, tous les clubs ressemblent à des auberges espagnoles. Certains rentrent de vacances, quand d’autres préparent leur transfert sous d’autres cieux. Le PSG ne coupe pas à la règle. Kevin Gameiro pourrait ainsi être le prochain sur la liste des départs. « Je suis en discussions avec le FC Séville, je ne vais pas le cacher, a glissé hier l’avant-centre parisien. Il faut que je prenne une décision pour continuer ma carrière ailleurs. » Gameiro, sous contrat jusqu’en 2015 avec le PSG, s’est déjà mis d’accord avec le club andalou. « La position de Kevin est cohérente. Il faut voir aussi la position du club. Une décision sera prise ultérieurement », commente Blanc en rappelant que les priorités absolues en termes de recrutement concernaient les postes d’attaquant et de latéral gauche.

L’arrivée de l’Uruguayen Edinson Cavani, probablement en début de semaine prochaine, devrait débloquer le dossier Gameiro. Interrogé, par ailleurs, sur la démission programmée de Leonardo, l’entraîneur parisien a fait dans la diplomatie. « J’aurais aimé continuer à collaborer avec lui, a assuré Laurent Blanc. C’est quelqu’un qui connaît très bien le football de haut niveau. J’espère vraiment que les dossiers mercato suivis par Leo vont aboutir. Je l’espère vraiment. »


Citation
Le PSG monte en puissance en Autriche

Face au Rapid Vienne, une équipe classée 3e du dernier championnat d'Autriche, le PSG a obtenu la première victoire de sa saison (2-1).

Pour le second match du stage autrichien face au Rapid Vienne, Laurent Blanc avait titularisé neuf joueurs d'expérience. Deux jeunes complétaient le onze de départ : le néo-professionnel Hervin Ongenda, 18 ans, et Kalifa Coulibaly, positionné sur le front de l'attaque parisienne, aux côtés de Kevin Gameiro. Tout n'a pas été parfait, loin s'en faut, mais le déchet technique observé mardi face au Sturm Graz (défaite 1-3) s'est considérablement atténué.

Les effets positifs de la préparation physique se feraient-ils sentir ? Contrairement à mardi, les joueurs de Laurent Blanc ne se sont pas entraînés dans la matinée. Ceci expliquant peut-être cela. Cette fois, face au Rapid Vienne, une équipe classée 3e du dernier championnat d'Autriche, le PSG a obtenu la première victoire de sa saison (2-1).

Un but concédé sur corner dès la 16e minute, suite à une erreur de placement de Thiago Motta, avait d'abord entaché l'entame de la rencontre. Mais sous l'impulsion du jeune Ongenda, les Parisiens ont ensuite repris quelques couleurs. L'attaquant formé au club réussissait la première frappe cadrée de la rencontre (20e) avant de tenter sa chance sur coup-franc (44e).

Dans la continuité de l'action, Zoumana Camara, en position de hors-jeu, voyait sa tête repoussée par la barre transversale. Depuis son banc de touche, Laurent Blanc a ensuite observé une seconde période beaucoup plus aboutie sur le plan du jeu et de l'efficacité offensive. Après une tête de Coulibaly (65e) sur la barre, Javier Pastore égalisait d'une reprise de volée décroisée du gauche, sur la ligne des six mètres. Grâce, entre autres, à un Gregory van der Wiel nettement plus en jambes, le PSG posait ensuite la main sur la fin du match. Assez logiquement, Kevin Gameiro, d'une frappe croisée dans un angle très formé, donnait la victoire aux siens.


Citation
Marquinhos se rapproche de Paris

Marquinhos, défenseur central brésilien de l’AS Rome, 19 ans, intéresse fortement le PSG. Jeudi, Walter Sabatini, le directeur sportif du club romain, a passé quelques heures dans la capitale pour discuter avec Leonardo des conditions d’un éventuel transfert. Formé aux Corinthians de São Paulo, Marquinhos a été transféré à la Roma l’été dernier et a disputé une saison complète en Série A.

Le temps de taper dans l’œil du directeur sportif du PSG. Présenté au Brésil comme l’héritier de Thiago Silva, Marquinhos a l’immense avantage de posséder un passeport portugais. « Marquinhos est un joueur que je connais très bien, a précisé hier Laurent Blanc. C’est un dossier très difficile, d’après ce que je sais. Nous ne sommes pas les seuls à être intéressés.»

Le Parisien .fr
johncoltrane
Citation
Le PSG s’est rodé en Autriche

A l’issue du succès face au Rapid Vienne (2-1), Laurent Blanc est rentré satisfait, vendredi soir, du stage pré- paratoire en Autriche. Il a d’ailleurs octroyé deux jours de repos à son groupe ce week-end. Le 4 juillet, en préambule au premier entraînement à Stegersbach, le successeur de Carlo Ancelotti avait d’ailleurs promis d’agir ainsi si le travail accompli lui convenait. Il a tenu parole.
Ces neuf jours ont donné l’occasion au nouvel entraîneur et à son staff de se familiariser avec un effectif encore incomplet. De l’avis de plusieurs participants, l’ambiance a été jugée bonne. « Si Jean-Louis Gasset, l’adjoint, semble encore en observa- tion, le coach vient vers nous régulièrement, relate un joueur. Il aime discuter et a souvent un petit mot sympa. » Claude Makelele a, lui aussi, beaucoup dialogué avec les Parisiens et, plus précisément, avec les jeunes auxquels il a prodigué de précieux conseils.
Comme c’est de coutume dans les clubs de foot, chaque petit nouveau a eu droit à son bizutage. Les néo-pros ont le plus souvent entonné des raps. Philippe Lambert, le préparateur physique originaire du Nord, s’est lancé dans une chanson cht’i. Nicolas Dehon, l’entraîneur des gardiens, s’est essayé sur le tube « Chacun fait ce qui lui plaît » de Chagrin d’Amour.

Quand Blanc rappelle Conte et Rabiot

Blanc n’a pas encore édicté véritablement de règles de vie strictes. Au quotidien, ce stage était rythmé par des étapes immuables. Après le petit déjeuner obligatoire entre 8 heures et 9 heures, le groupe était scindé en deux. Les jeunes d’un côté et les pros de l’autre se retrouvaient en salle de gym avant de filer au stade à 10 heures. Le déjeuner était pris autour d’une grande table regroupant tous les joueurs. Les consignes de vie sont désormais écrites ou prononcées en français. Pour leur temps libre, les joueurs disposaient d’une salle de jeu avec billards, flippers, jeux de cartes et PlayStation à disposition.
Deux accrocs ont toutefois émaillé ce stage. L’annonce de la démission de Leonardo a marqué les esprits, surtout ceux de Maxwell, Motta et Alex bien plus affectés que certains Français. L’autre péripétie procède d’un manque de communication entre Blanc et le nouveau coordinateur sportif du club. Celui-ci a autorisé les jeunes Conte et Rabiot à rejoindre l’équipe des - 19 ans et a filé à l’aéroport sans en avertir le technicien. Apprenant cela, et ayant besoin d’eux pour le premier match amical perdu contre Graz (3-1), mardi, Blanc les a fait revenir de l’aéroport de Vienne. Finalement, les deux jeunes ont joué la rencontre avant de rejoindre Paris le lendemain. Blanc a recadré le fautif. Le nouveau PSG est encore en phase de rodage...

ARNAUD HERMANT


Citation
Memo PSG

Hier. Repos pour le groupe qui était en stage en Autriche, sauf pour Matuidi et Sakho. Avec Sissoko de nouveau apte, ils ont eu droit à une séance de travail physique.
Aujourd’hui. Repos et reprise de l’entraînement demain à Clairefontaine.
Absents. Ibrahimovic, Sirigu, Verratti, Lavezzi, Lugano, Lucas et Thiago Silva (vacances), Conte et Rabiot (sélection U 19), Areola (Coupe du monde U 20).
Infirmerie. Ménez (hernie discale), Maxwell (douleurs cervicales).
Rendez-vous. Hammarby (Sue) - PSG, mardi 23 juillet à 21 heures (BeIN Sport).


Le Parisien
johncoltrane
Citation
Les sponsors du PSG s’interrogent

Le PSG ne cessera jamais de nous surprendre. » Voilà comment l’un dessponsors de Paris a réagi à l’annonce de la démission de Leonardo la semaine dernière. Si elle était un peu dans l’air, cette nouvelle a quand même étonné les partenaires du club, essentiellement en raison de son timing. Intervenant peu de temps après celui de Carlo Ancelotti, le départ programmé du second pilier sportif du PSG a pour effet, à leurs yeux, de brouiller quelque peu le projet du club.
« On vient de vivre une superbe saison avec le titre de champion et le duo Leonardo-Ancelotti à la tête de l’édifice, confie une marque qui soutient l’équipe parisienne. Et en quelques semaines, les deux s’en vont. On se retrouve avec Laurent Blanc. Je n’ai rien contre lui, mais il ne joue pas dans la même division. On était dans les étoiles, là c’est plus qu’un retour sur Terre. »
Chez Nike, l’équipementier du club, où l’on négocie actuellement la prolongation du partenariat au-delà de 2014 (NDLR : assorti d’une très nette réévaluation financière), on a longuement commenté en interne les derniers bouleversements intervenus à la tête du club.

« Ça arrive au pire moment de la saison, en plein cœur du mercato, la période la plus sensible pour un club de foot, explique un salarié de la marque à la virgule. Et c’est le directeur sportif, la personne en charge de cette question, qui part... »

La défection de Leonardo et le flou entourant l’avenir d’Ibrahimovic font naître des inquiétudes chez la plupart des partenaires. Pour d’autres, si cet événement ne passe pas inaperçu, il ne suscite pas non plus des montées d’angoisse incontrôlées. « Nous avons associé notre image à celle du club et, même s’il y a quelques soucis depuis le titre, elle demeure bonne, analyse un partenaire important. Le mercato s’annonce sympa, donc, pour l’instant, ça ne change pas grand-chose. Si Paris conserve son titre de champion, ce sera une excellente nouvelle. Si ce n’est pas le cas mais qu’il continue à nous offrir du spectacle comme lors de la seconde partie de saison avec les matchs de Ligue des champions, ça ira aussi. On n’est pas inquiet, mais on suit ce qu’il se passe. » En clair, le PSG peut toujours compter sur ses soutiens marketing, même si leur vigilance s’est sensiblement renforcée. Dans ce contexte, la signature d’Edison Cavani participera à ramener un peu plus de confiance chez les partenaires.

ARNAUD HERMANT


Citation
Al-Khelaïfi sera là pour la présentation de Cavani

Le feuilleton Edinson Cavani touche à sa fin. L’attaquant uruguayen de 26 ans doit arriver
aujourd’hui à Paris, en compagnie de l’un de ses conseillers, en provenance d’Amérique du Sud. Il passera dans la foulée la traditionnelle visite médicale avant sa présentation programmée demain. Son agent Pierpaolo Triulzi l’a précédé hier dans la capitale française afin de finaliser les derniers détails du contrat de cinq ans du meilleur buteur de la dernière Série A sous les couleurs de Naples(29 buts).
Mercredi dernier, il avait déjà rencontré, pendant plusieurs heures, Leonardo et Jean-Claude Blanc, respectivement directeur sportif et directeur général délégué du club, dans un hôtel parisien. Nasser al-Khelaïfi, au Qatar depuis le début du Ramadan, va rentrer spécialement de Doha pour l’officialisation de la signature du « Matador ».
Avec ce recrutement, le PSG se prépare à frapper un grand coup lors de ce mercato estival. Il va débourser, en effet, 64 M€ pour s’attacher les services de l’ancien goleador de Palerme, pisté également par Chelsea et le Real Madrid. C’est 4 M€ de plus que Falcao, acheté 60 M€ par Monaco à l’Atletico Madrid. Il s’agira, ni plus ni moins, du plus gros transfert de
l’histoire de la Ligue 1. Malgré le prochain départ de Leonardo, imminent à en croire certains et les rumeurs de transfert se rapportant à Zlatan Ibrahimovic, le PSG atteste, avec ce renfort de poids, d’un pouvoir attractif intact sur la scène internationale.

A.H.

Le président de Naples, Aurelio De Laurentiis, a lâché une petite phrase durant la présentation de Rafael Benitez qui n’est pas passé inaperçue. « Ibrahimovic ne jouera pas avec Cavani. Il est déjà promis ailleurs », a-t-il lancé. Pour le dirigeant, l’arrivée de Cavani devrait donc pousser le meilleur buteur de Ligue 1 à migrer sous d’autres cieux.


Le parisien
Homer
Citation
Cavani en route pour sa visite médicale

L'officialisation du transfert d'Edinson Cavani (Naples) vers le PSG est imminente. L'attaquant uruguayen a atterri ce lundi matin à Paris, et a retrouvé Leonardo, le directeur sportif du club, dans un prestigieux hôtel de la capitale. Cavani doit se rendre à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où il va passer la visite médicale préalable à la signature de son contrat. Il est en passe de devenir le joueur le plus cher de l'histoire de la Ligue 1, avec une indemnité de transfert évaluée à 64 millions d'euros.

L'Equipe.fr
Homer
Citation
Première journée chargée pour Cavani

En attirant dans la capitale le meilleur buteur du championnat italien, Paris signe son premier grand coup du mercato.

Edinson Cavani (26 ans) n’a pas encore pu visiter Paris et ses monuments. Hier, pour sa première journée dans la capitale française, le buteur uruguayen a partagé son temps entre son hôtel, le même que Beckham, dans le VIIIe arrondissement, l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, où il a passé sa visite médicale entre 14 heures et 17 heures, et la voiture qui l’a transporté.

Il aura tout le temps de se rattraper dans les mois à venir, lui qui va signer aujourd’hui un contrat de cinq ans avec le PSG pour un salaire de 10 M€ net annuels. Débarqué à Roissy-Charles-de-Gaulle en provenance de São Paulo, au Brésil, par le vol Air France 457 peu après 8 heures, comme Leparisien.fr l’a révélé hier matin, Cavani, chemise verte, jeans et lunettes de soleil, était accompagné de son demi-frère et d’un ami. Dans l’aérogare 2E, il était attendu par son homme à tout faire, son agent Pierpaolo Triulzi, arrivé la veille, et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du PSG.

Ce petit monde s’est ensuite rendu à l’hôtel où Leonardo, le directeur sportif, les a rejoints sur les coups de 10 heures. Vers 11 h 30, le futur ex-dirigeant du PSG est reparti avec les conseillers du Matador, vraisemblablement pour finaliser le bail du meilleur buteur de la Serie A (29 réalisations) la saison passée, sous les couleurs de Naples. Le PSG a payé 64 M€ au club napolitain pour le recruter, soit 1 M€ de plus que la clause fixée.

Al-Khelaifi présentera seul la nouvelle recrue


Après le déjeuner, Cavani est reparti, direction le XIIIe arrondissement et la Pitié-Salpêtrière, pour la traditionnelle visite médicale. Elle a duré environ trois heures. L’ancien attaquant de Palerme a passé une imagerie par résonance magnétique (IRM) de contrôle dans le parking souterrain du centre hospitalier parisien, en raison de travaux de rénovation. Vers 17 heures, toujours suivi comme son ombre par Olivier Létang, il a achevé ce passage obligé avant toute signature de contrat et a rejoint son lieu de résidence où il a dîné et passé la soirée. C’est à 16 heures cet après-midi, dans l’auditorium du Parc des Princes, qu’Edinson Cavani va être présenté officiellement en présence de Nasser al-Khelaifi, rentré de Doha, le matin. Compte tenu du futur départ de Leonardo, et contrairement à ce qu’il était de coutume au PSG les deux saisons passées, le président parisien devrait présenter seul la nouvelle recrue. Histoire de ne pas livrer son directeur sportif au flot de questions des journalistes.

Le PSG marque son entrée dans le mercato


Le recrutement de Cavani marque l’entrée officielle du club parisien dans le mercato 2013. Par la même occasion, Paris reprend à Monaco le « record » du transfert le plus coûteux de l’histoire de notre championnat (64 M€ contre 60 M€ pour le recrutement Falcao). Indéniablement, avec ce renfort de choix, le PSG parvient à recentrer l’attention sur le domaine sportif après avoir fait les gros titres avec les départs successifs de son entraîneur, Carlo Ancelotti, et de son directeur sportif, Leonardo. L’Uruguayen, qui repart dès ce soir en Amérique du Sud, avait fait du Real Madrid son premier choix. En signant au PSG, il arrive dans un club tout aussi ambitieux que son homologue espagnol et Paris prouve à nouveau qu’il peut attirer les plus grands.


Citation
Ibra attendu jeudi à l’entraînement

Ibrahimovic doit rentrer demain soir à Paris par avion privé après ses quatre semaines de vacances en Suède et à Ibiza. L’attaquant parisien est attendu le lendemain à l’entraînement à Clairefontaine (Yvelines), comme nous le révélions hier sur Leparisien.fr. Il va retrouver ses partenaires et découvrir son nouvel entraîneur Laurent Blanc, avec lequel il s’est déjà entretenu par téléphone.

Le Suédois et Thiago Silva intransférables


Le meilleur buteur de Ligue 1 la saison passée va commencer sa préparation d’avant-saison au centre d’entraînement de l’équipe de France pendant quatre jours, avant de rejoindre son pays où son club effectuera pendant une semaine son deuxième stage d’avant-saison (22-27 juillet). La présence de l’icône suédoise pendant cette tournée a été contractualisée avec les organisateurs. En un mot, Ibrahimovic a l’obligation d’être présent à Göteborg et Stockholm.

Pourtant, des rumeurs insistantes ces derniers jours annoncent qu’il souhaite quitter Paris cet été. Manchester City, Naples et le Real Madrid, malgré l’accord passé avec le PSG, seraient intéressés par l’attaquant. A la direction de l’équipe parisienne, on n’a pas été informé de ce souhait. Et, pour Nasser al- Khelaifi, qui sera présent aujourd’hui pour la présentation d’Edinson Cavani, il en est hors de question. Le président parisien ne manquera pas de le rappeler à l’occasion de la conférence de presse du buteur uruguayen.

Preuve qu’Ibra est plus que jamais un maillon essentiel et central du projet parisien, Al-Khelaifi avait pris soin de le prévenir de l’identité du successeur de Carlo Ancelotti à la fin du mois de juin. Ils ne sont pas nombreux à avoir eu ce privilège. Thiago Silva, le capitaine, fait aussi partie de ceux tenus informés. Avec Ibra, le capitaine de la Seleçao est considéré comme intransférable par le dirigeant parisien. C’est ainsi qu’il a rencontré à Doha (Qatar), il y a quelques jours, Paulo Tonieto, l’agent de Thiago Silva, afin de mettre fin aux approches du FC Barcelone. A l’issue de ce rendez-vous, Tonieto a déclaré au micro d’Al-Jazira : « Thiago Silva est un joueur du Paris Saint-Germain, il a un contrat et il va le respecter. Les rumeurs sont présentes aujourd’hui comme elles l’ont été l’année dernière, mais Thiago Silva est un joueur du PSG et il ira au bout de son contrat avec son club. » Soit jusqu’en 2017. Si, aujourd’hui il est présomptueux d’affirmer que l’ex-Milanais demeurera à Paris pour les quatre saisons à venir, en revanche, pour 2013-2014, on peut le penser.


Le Parisien.fr
Teichi
Citation
Cavani, le juste prix

Seuls Lionel Messi et Cristiano Ronaldo valent plus qu'Edinson Cavani, recruté mardi par le PSG, calcule l'Observatoire du Football (CIES). Voyage dans les étoiles.

L'achat d'Edinson Cavani a coûté 64 millions d'euros au PSG. (L'Equipe)

Pour sa 8e livraison annuelle, le spécialiste suisse de l'économie du foot a imaginé un modèle statistique inédit dont pourraient s'inspirer (s'inspirent ?) les acteurs du mercato. A la bourse des plus hautes valeurs européennes, l'Observatoire situe Cavani en challenger du duo Messi-Ronaldo, devant Eden Hazard (Chelsea, 4e), Sergio Agüero (City, 5e) et Radamel Falcao (Monaco, 6e). Dévoilé mi-juin, soit plusieurs semaines avant que le PSG ne signe à Naples un chèque de 64 millions d'euros, son calcul évaluait le prix de "El Matador" entre 58,3 et 67,8 ME. Plutôt bien anticipé.

L'étude croise plusieurs critères d'évaluation : les performances, la situation contractuelle, le niveau en sélection du joueur, son poste ou encore son âge. Elle se limite aux joueurs ayant évolué dans le Big Five la saison dernière, ce qui explique l'absence du néo-Barcelonais Neymar dans le Top 60 des joueurs les plus chers. Le PSG aligne trois noms dans ce classement des étoiles, l'attaquant uruguayen (3e) et les Brésiliens Lucas (26e) et Thiago Silva (30e). A titre de comparaison, ils sont 8 au Barça, 7 au Real, 6 à Manchester United, 5 au Bayern, 4 à Dortmund, City et Chelsea.

«Ce mercato est sans doute la dernière occasion pour le Real Madrid de vendre avec profit Cristiano Ronaldo.»

Selon le CIES, le Bayern a fait une affaire en payant "seulement" à Dortmund les 37 ME de la clause de cession de Mario Götze, alors que sa valeur estimée du milieu allemand de 21 ans s'affiche entre 42 et 48,9 ME (11e). A l'inverse, on peut se demander si Monaco n'a pas surpayé pour Falcao, transféré de l'Atletico pour 60 ME, bonus inclus, soit sensiblement plus que la fourchette des auteurs (46,3 - 53,8 ME). Une forme de surtaxe acquittée par un nouvel entrant dans le petit cercle des clubs milliardaires ? L'étude juge enfin que la valeur de Messi (214,4 - 252,6 ME) est en ligne avec sa clause de cession (250 ME), tandis que «ce mercato est sans doute la dernière occasion pour le Real Madrid de vendre avec profit Cristiano Ronaldo», acheté 94 ME à MU en 2009. Des amateurs pour débourser cet été entre 102,2 et 118,7 ME pour la perle portugaise de 28 ans ? C'est un peu moins que deux Cavani... (lequipe.fr)
Homer
Citation
Al-Khelaifi : «Cavani n’a pas choisi Paris pour l’argent»

L’arrivée de l’attaquant uruguayen ravit le président du PSG, attristé en revanche par le départ de Leonardo, son directeur sportif.

Le président du PSG nous a reçus après la présentation hier de son nouvel attaquant vedette. Triste au moment d’évoquer les raisons du départ de Leonardo, il garde le cap et assure que l’arrivée de Cavani démontre que l’attractivité du PSG reste intacte. Il rencontre ce matin les joueurs à l’entraînement.


Le transfert de Cavani a-t-il été le dossier le plus compliqué depuis votre arrivée au PSG ?


Nasser Al-Khelaifi. C’est un gros transfert, même la signature a été reportée… On devait signer à midi mais ça a été compliqué entre juristes. Pas avec le joueur parce que nous étions d’accord avec lui depuis longtemps. Il voulait vraiment venir à Paris, alors que de grands clubs le convoitaient. Il croit au PSG, il croit au projet.

Le nom de Rooney a circulé au début du mercato, Cavani était-il vraiment votre premier choix ?


Bien sûr, Cavani est notre premier choix, celui de l’entraîneur, celui de Leonardo et le mien.

Cavani arrive, mais Leonardo part. Est-ce vraiment une bonne journée pour vous ?

Le départ de Leonardo est triste pour moi. C’est sa décision, je lui souhaite le meilleur. Il a fait un travail excellent ces deux dernières années. Honnêtement, il a peut-être fait plus que ce qu’il devait faire. Mais, à mon avis, il a ressenti trop d’agressivité à son égard. Sa sanction a été trop lourde… quatorze mois de suspension, cela l’a déçu. Il a décidé de partir le jour de sa suspension : « Quatorze mois, je m’en vais. » Mais il y avait aussi beaucoup d’autres choses.

A quoi pensez-vous ?


Les médias ont été agressifs avec lui. Cela l’a touché. Il ne ressentait pas la juste reconnaissance de ce qu’il a fait. En deux ans, il a fait énormément. Pourtant, tout ce qui se disait ou s’écrivait sur lui était négatif, ce n’était pas juste. Il se sentait seul aussi. Mon erreur a peut-être été de ne pas l’avoir encore plus soutenu. J’ai fait de mon mieux. Il a pris sa décision, je dois la respecter.

Y a-t-il eu des désaccords entre vous ?


Non, jamais. J’ai lu cela, j’ai lu que je lui avais reproché certaines choses. Ce ne sont que des rumeurs, vous pouvez lui demander. On a toujours eu d’excellentes relations, on a fait beaucoup de choses ensemble et il a vraiment fait un boulot fantastique. On a toujours eu d’excellentes relations. Ce moment n’est pas facile, mais il me rend plus fort. Aujourd’hui, je me sens plus fort que jamais.

Pourquoi est-il parti aujourd’hui (hier) ?


Le plus gros transfert, c’était Cavani. Il est resté jusqu’à ce que ce soit signé. Il l’a terminé, il part, je lui ai donné mon accord.

Mais la semaine dernière, un communiqué du club disait qu’il resterait jusqu’à la fin du mercato ?


Parce qu’on ne pensait pas que le dossier Cavani se dénouerait aussi vite. Maintenant, Jean-Claude Blanc (NDLR : directeur général du club) va prendre en main les autres dossiers que Leonardo a lancés.

Le mercato n’est donc pas terminé pour Paris ?


Non, ne vous inquiétez pas.

Combien d’autres joueurs vont arriver ?


Honnêtement, je ne sais pas. On discute avec l’entraîneur. Dès que de nouveaux joueurs arriveront, vous serez informés.

Allez-vous remplacer Leonardo, quand et par qui ?


On va prendre notre temps pour y réfléchir. Je ne sais pas si ce sera un nouveau directeur sportif, on changera peut-être notre structure de management.

Il y a beaucoup de rumeurs en ce moment, Ibrahimovic…


(Il coupe.) Ibra reste, c’est sûr. Et il jouera avec Cavani.

Les départs d’Ancelotti et Leonardo nuisent-il à la crédibilité du projet qatarien ?


Non. Cavani l’a dit. S’il n’avait pas cru au projet, il ne serait pas venu. Quand il a donné son accord, il savait que Leonardo partait. Cavani n’a pas choisi Paris pour l’argent, croyez-moi à 100%. Il croit au projet, il croit que, avec nous, il va pouvoir gagner de nombreux titres. Les supporteurs, les sponsors savent que le projet continue, les départs de Leonardo et Ancelotti ne changent rien.


Citation
Le Matador à la conquête de la capitale

Son arrivée à 18h8, dans l’auditorium du Parc des Princes, a soulevé des soupirs de soulagement. Car la présentation officielle d’Edinson Cavani est intervenue avec plus de deux heures de retard. Naples ayant tardé à renvoyer des documents administratifs, le contrat définitif de cinq ans, moyennant un transfert de 64 M€, a été signé, selon Nasser al-Khelaifi, cinq minutes seulement avant la montée de l’Uruguayen sur l’estrade.
Quelques instants plus tôt, son clan, composé notamment de son oncle, son demi-frère et son agent, s’était assis au premier rang.

Sans surprise, El Matador a loué la « qualité du projet parisien » pour justifier son choix. « C’est le top mondial, souligne-t-il. Ce club a cru en moi. Et je dis à mes coéquipiers qu’un travailleur arrive dans l’équipe. » Le nouveau n° 9 du PSG ne débarque pas en terre inconnue : « J’ai déjà joué avec Javier Pastore à Palerme et Ezequiel Lavezzi à Naples. Mais celui avec lequel j’ai le plus parlé, c’est Diego Lugano (NDLR : capitaine de l’Uruguay et toujours sous contrat à Paris). Ce sera bon de les retrouver. » Cavani a aussi eu un mot pour ses futurs supporteurs. « A toute celle ville, je veux clamer mon envie de tout gagner et de tout donner. »

Il va apprendre le français

Interrogé sur sa connaissance de la Ligue 1, il a rappelé un peu Ibrahimovic et son célèbre « Je ne connais pas la L1 mais elle, elle, me connaît », lancé un an plus tôt au même endroit. « Je sais que c’est la plus grosse équipe du championnat qui l’a emporté, mais je ne pourrais pas vous dire le nom du deuxième, a-t-il bredouillé. Je ne m’intéresse qu’au niveau général et j’avoue que je n’ai pas été très concentré là-dessus. » Il a néanmoins promis une « belle compétition » pour désigner le prochain meilleur buteur du championnat entre lui, Falcao (Monaco) et Ibrahimovic. « J’espère former un beau duo avec Zlatan », a-t-il confié. Répondant en espagnol, il a fait une autre promesse. « J’ai envie d’apprendre le français. Pas pour le foot, mais pour ma vie et mon épanouissement personnel. Donnez-moi trois mois et je pourrais m’exprimer dans votre langue. » A son regard décidé, il semble évident qu’il ne voudra pas attendre aussi longtemps pour s’exprimer avec ses crampons.


Citation
Leonardo est déjà parti

Leonardo a claqué hier la porte du PSG. Il n’amême pas assisté à la conférence de présentation de Cavani. Paris, lundi. Leonardo a claqué hier la porte du PSG. Il n’amême pas assisté à la conférence de présentation de Cavani.

Quasiment deux ans après son arrivée, intervenue le 13 juillet 2011, Leonardo a claqué hier la porte du PSG. Une semaine après sa démission du poste de directeur sportif, il n’a pas attendu « la fin de la période des transferts », comme l’avait pourtant spécifié son club dans un communiqué mercredi dernier.
Il n’a même pas assisté à la conférence de présentation de Cavani. Ce départ précipité soulève plusieurs questions.

Pourquoi ce départ précipité ?


« C’était son dernier jour aujourd’hui (NDLR : hier), a indiqué le président Nasser al-Khelaifi, confirmant une information du Parisien.fr. Je suis déçu, mais je respecte sa décision et Leo reste un ami. » En privé, Leonardo a souvent confié à ses interlocuteurs que des raisons familiales et le poids de la suspension de quatorze mois dont il est l’objet constituaient les principales motivations de son désir de retourner en Italie. Selon nos informations, il pourrait rapidement y retrouver un poste de conseiller du président Massimo Moratti à l’Inter Milan. Toutefois, ce départ anticipé accrédite davantage l’idée d’une divergence de vues devenue insurmontable avec ses dirigeants. Depuis des semaines, les deux parties ne sont plus sur la même longueur d’onde. Leo n’avait pas validé le choix de Nasser al-Khelaifi de nommer Blanc comme entraîneur, et les relations s’étaient rafraîchies avec son président.

Qui pour le remplacer ?


Leonardo termine ses deux ans au PSG en bouclant le transfert le plus onéreux de la Ligue 1. Cependant, ces derniers jours, à part l’arrivée d’Edinson Cavani, l’ex-directeur sportif parisien ne traitait plus les autres dossiers. Il renvoyait invariablement ses différents contacts vers Jean-Claude Blanc, qui sera chargé dans les jours à venir de finaliser la revalorisation de Verratti ou le transfert de Digne. « A la Juventus, Blanc ne s’occupait pas de chercher les joueurs mais, s’il y avait une négociation à mener avec un agent ou le directeur sportif d’un club, il s’en chargeait. Ainsi, il a participé à tous les transferts », explique Emmanuelle Gamba, journaliste de « la Repubblica ». Olivier Létang, l’adjoint de Leonardo, aura aussi un rôle accru. Dans son agenda sont notamment programmés des rendez-vous avec des conseillers de joueurs français.

Le mercato parisien est-il en danger ?


Avant son départ, Leonardo a jalonné le terrain. Hormis le transfert d’Edinson Cavani, il a déjà activé d’autres pistes susceptibles de renforcer l’équipe. Comme nous l’indiquions hier, le PSG a relancé l’entourage de Lucas Digne, le jeune latéral gauche de Lille, en lui proposant un salaire mensuel avoisinant les 250 000 €. D’autre part, la piste menant à Marquinhos, le défenseur central de la Roma, se renforce de jour en jour. Le PSG a trouvé un accord avec la Roma pour payer l’indemnité de transfert de 35 M€ réclamée par le club italien (30 M€ pour la Roma et 5 M€ pour l’agent brésilien du jour). D’autre part, Marquinhos et son représentant sont attendus avant la fin de la semaine à Paris pour discuter des modalités de son engagement. On parle d’un contrat de cinq ans pour le Brésilien de 19 ans, détenteur d’un passeport portugais. En Italie, Marquinhos est décrit par de nombreux observateurs comme le nouveau Thiago Silva, avec lequel il pourrait former la charnière centrale du club champion de France.


Citation
Cavani au PSG : «J'espère pouvoir former un beau duo avec Ibra»

C'est la première recrue du PSG en vue de la saison 2013-2014. Mais quelle recrue ! L'Uruguayen Edinson Cavani s'est engagé ce mardi pour cinq ans avec le club parisien. Le montant du transfert de l'attaquant du Napoli, meilleur buteur du Calcio l'an passé (29 buts), avoisinerait les 64 millions d'euros, soit tout simplement le plus gros transfert de l'histoire de la Ligue 1. Son salaire annuel s'élèverait à 10 millions d'euros.

«Je suis très heureux d'être ici», a avoué l'attaquant dès le début de sa présentation à la presse, qui a démarré avec plus de deux heures de retard à cause d'un problème administratif avec les dirigeants napolitains. «C'est une grande équipe, un grand club. Cela me procure beaucoup de joie et de confiance. Le projet est ambitieux, très motivant», a-t-il poursuivi. «C'est un groupe qui peut lutter pour remporter la Ligue des champions et je peux dire que c'est un travailleur qui vient de le rejoindre», a-t-il assuré.

Interrogé sur son association future avec Zlatan Ibrahimovic, il a évoqué «le plaisir de jouer à ses côtés». «J'espère pouvoir former un beau duo d'attaque avec lui», a glissé l'Uruguayen qui portera le numéro 9. Sur la boutique en ligne du PSG, le textile est déjà disponible.

Nasser al-Khelaifi salue le travail de Leonardo

Cavani était accompagné du président du PSG Nasser al-Khelaifi, rentré du Qatar pour l'occasion. Ce dernier a confirmé le départ du directeur sportif du PSG, Leonardo, dès ce mardi, une information donnée ce matin par Leparisien.fr. «Merci beaucoup Leo, a d'ailleurs lancé Nasser al-Khelaifi. Je suis déçu qu'on se sépare. Je lui souhaite le meilleur pour la suite.»

Après avoir bouclé le transfert du «Matador», le Brésilien a donc définitivement quitté le club dans lequel il était arrivé le 13 juillet 2011. Cavani a également tenu à remercier Leonardo, qui a pesé dans son choix de privilégier Paris plutôt que le Real Madrid ou Chelsea. «J'espère que ces problèmes personnels pourront bientôt se régler», a-t-il affirmé en évoquant le départ du directeur sportif. «Nous avons toujours de très bonnes relations», a assuré Nasser al-Khelaifi. «La sanction était peut-être trop dure pour lui (ndlr : Leonardo a été suspendu jusqu'au 30 juin 2014 pour avoir bousculé un arbitre)», a concédé le président, dont la volonté est de gagner la Ligue des champions dans les quatre ans et «pourquoi pas dès la saison prochaine».

Afin d'atteindre cet objectif, le club de la capitale dispose désormais avec Ibrahimovic et Cavani d'une paire d'attaquants de feu qui pèse 59 buts en championnat. A Paris, l'Uruguayen retrouvera également Ezequiel Lavezzi, son ancien coéquipier à Naples, Javier Pastore, côtoyé à Palerme, et Diego Lugano, son capitale en sélection. «C'est toujours bien d'avoir des gens pour nous soutenir quand on arrive dans un nouvel environnement», s'est félicité Cavani. Il a d'ailleurs promis qu'il allait apprendre le français. «Donnez moi quand même trois mois», a-t-il demandé.

Le Parisien.fr

Citation
«Vraiment génial de l'avoir avec nous»

Nasser Al-Khelaïfi n'a pas caché sa joie d'avoir recruté Edinson Cavani. Lors de la présentation officielle de son nouvel attaquant, le patron a aussi assuré que celui-ci évoluerait bien en attaque avec Zlatan Ibrahimovic. «On l'a acheté pour ça», a-t-il déclaré.

Apparu dans l'auditorium du Parc des Princes aux côtés d'Edinson Cavani avec plus de deux heures de retard sur l'horaire initialement prévu, ce mardi peu après 18h00, Nasser al-Khelaïfi a d'abord présenté ses excuses à l'audience avant de faire l'éloge de sa nouvelle recrue. «Je suis désolé pour le retard mais ce n'est pas de notre faute, a assuré le président parisien en préambule, en référence à l'envoi tardif des derniers documents de la part du club de Naples. Ce n’était pas vraiment pas un transfert facile. Merci à Leo et Jean-Claude Blanc pour avoir finalisé le contrat. Aujourd'hui je suis très heureux d'annoncer l'arrivée de Cavani pour cinq ans, et encore plus particulièrement d’acheter un joueur de sa classe. C'était quelqu'un de très important à Naples. C'est vraiment génial de l'avoir maintenant avec nous. Je pense qu’Edinson va rendre les fans très heureux.»
«C'est vraiment clair que Cavani va jouer avec Zlatan.» Mais jouera-t-il avec Ibrahimovic ? A cette question, Al-Khelaïfi n'a pas voulu répondre dans un premier temps, avant finalement de se laisser aller en dévoilant son souhait le plus cher. «Notre coach s'appelle Laurent Blanc, a d'abord rappelé le dirigeant. Mais je pense que c’est vraiment clair que Cavani va jouer avec Zlatan, on l’a acheté pour ça.»

Pas un mot sur les autres transferts en cours

Concernant les autres transferts en cours, le patron parisien a cette fois bien botté en touche. «On travaille pour faire venir d'autres joueurs et quand ce sera finalisé, on fera la même chose (présentation). Les négociations sont confidentielles. Je ne suis pas en position pour dire ce qu’il se passe, a poursuivi Al-Khelaïfi. On ne travaille pas comme ça.» Pas un mot donc sur Digne ou Marquinhos, qui semblent pourtant bien partis pour être les deux prochains renforts supposés du PSG.


Citation
Al-Khelaïfi : «Jean-Claude Blanc est très important»

Nasser al-Khelaïfi reconnait beaucoup s'appuyer sur Jean-Claude Blanc dans son travail au PSG.

«Jean-Claude fait plus qu'un excellent travail.» Dans un entretien à paraître mercredi dans L'Equipe, Nasser al-Khelaïfi met en avant le rôle de Jean-Claude Blanc, au moment où Leonardo quitte ses fonctions de directeur sportif.

«Peut être qu'il y aura un nouveau directeur sportif, peut être qu'on n'en aura pas besoin.» «C'est vraiment une chance de l'avoir, poursuit le president du PSG au sujet de son directeur general, arrivé au club en novembre 2011. Il est très impliqué dans le club. Même si son rôle est peu mis en lumière par les médias, il accomplit beaucoup de choses pour le club. Nous allons continuer tous les deux le projet. Aujourd hui nous allons prendre notre temps pour la réorganisation du management sportif. Peut-être qu'il y aura un nouveau directeur sportif, peut-être qu'on n'en aura pas besoin.» Par ailleurs, le dirigeant qatarien dément tout contact supposé avec Jorge Valdano, l'ancien directeur général du Real Madrid


Citation
Al-Khelaïfi : «Le dernier jour de Leo»

Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG, a officialisé mardi le départ de Leonardo.

Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris-SG, a confirmé mardi le départ de Leonardo, le directeur sportif du club. «C'était le dernier jour de Leonardo», a-t-il déclaré en conférence de presse en marge de la présentation officielle d'Edinson Cavani. Il a tenu à «remercier» le Brésilien «pour ses deux années de travail». «C'est toujours un ami. Je lui souhaite le meilleur pour le futur. Je pense que la sanction (ndlr, un an de suspension pour avoir bousculé l'arbitre Monsieur Castro) était trop dure pour lui. Je suis déçu, mais il a pris sa décision. Je la respecte», a développé Al-Khelaïfi. Le départ du Brésilien était initialement prévu à la fin du marché des transferts, le 2 septembre prochain, comme l’avait annoncé le club de la capitale par un communiqué le 10 juillet dernier.

«Cela ne change rien sur la crédibilité du club»

Egalement invité à s'exprimer sur le sujet, l'attaquant international uruguayen a exprimé son regret de ne pas travailler avec Leonardo, «indépendamment du fait que (le Brésilien) a beaucoup travaillé sur (s)on transfert». «Je sais que Leo a traverse une période difficile au niveau personnel. Il est dépassé ce qui lui est arrivé, ce n’est pas facile, a déclaré Cavani. J’espère que ça ira mieux pour lui très vite parce que ce serait bon pour le football de compter sur ce type de personne.» Pour Al-Khelaïfi en tout cas, ce départ précipité ne remet absolument rien en cause sur l'investissement du Qatar dans le club parisien, ni sur ses ambitions. «L'objectif reste de gagner la C1 dans les quatre ans à venir, a rappelé le président du PSG. Cela ne change rien sur la crédibilité du club. Peu importe qui part ou qui reste.»


Citation
Le défi personnel de Cavani

Le nouvel attaquant du PSG, Edinson Cavani, a promis d'apprendre le français le plus vite possible et s'est même lancé un défi qu'il a annoncé lors de sa présentation officielle, ce mardi : «réaliser sa prochaine conférence de presse» dans la langue de Molière. «Pour moi, c'est quelque chose de personnel, ça va me servir pour ma vie et mon épanouissement personnel, a expliqué l'ancien joueur de Naples. Je vais beaucoup m’investir mais il faudra me laisser au moins trois mois.»


Citation
Rabiot a la confiance de Blanc

En pleine préparation de l'Euro des U19 en Lituanie (20 juillet - 1er août) avec l'équipe de France, Adrien Rabiot s'est confié dans notre journal ce mercredi. Le milieu de 18 ans, prêté en janvier dernier à Toulouse où il a «pu montrer ce dont [il était] capable» est satisfait de l'arrivée à Paris d'un «nouveau staff très cool» avec à sa tête Laurent Blanc. «Je pense qu'il me fait confiance» a expliqué le jeune joueur, qui souhaite rester au Paris-SG où «ça se passe très bien».


L'Equipe.fr
keyzer söze
Citation
Lucas Digne, le pari de la jeunesse

Après une période de flottement liée au départ de Carlo Ancelotti et à la nomination de Laurent Blanc, le PSG met les bouchées doubles sur le marché des transferts. Au lendemain de la signature et de la présentation d’Edinson Cavani, le club de la capitale a concrétisé hier l’arrivée du jeune défenseur lillois Lucas Digne.
Le latéral gauche de 19 ans est arrivé sur les coups de 8 heures en TGV, avant d’aller passer sa visite médicale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le natif de Meaux, accompagné notamment de son agent et d’Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du parisien, s’est ensuite rendu au Parc des Princes pour finaliser les détails de son contrat. Celui-ci porte sur cinq ans et un salaire de 260 000 € mensuels. Le transfert a été officialisé dans la soirée. « Tout est réglé entre les trois parties », avait d’ailleurs indiqué quelques heures plus tôt Frédéric Paquet, le directeur général adjoint du Losc.

Lille doit percevoir 15 M€ pour ce transfert, qui devrait permettre au club nordiste de passer un été tranquille après les ventes déjà acquises de Dimitri Payet à l’OM (8,75 M€ + bonus) et Aurélien Chedjou à Galatasaray (6,3 M€). Tout s’est accéléré pour Digne à partir de dimanche et son retour de Turquie, où il a été sacré champion du monde avec l’équipe de France des moins de 20 ans.

En concurrence avec Maxwell

Pendant la compétition, le défenseur, également courtisé par Monaco, s’imaginait plutôt un avenir au sein du club de la Principauté qui lui offrait un salaire sensiblement égal (250 000 €). Il s’était déjà mis en tête de prospecter pour trouver une maison sur la Côte d’Azur. « Mais le PSG, qui avait un peu perdu la main sur ce dossier, a été très bon lors de ces derniers jours. Le président Nasser al-Khelaifi, en contact avec son homologue lillois Michel Seydoux et Leonardo (NDLR : qui a appelé directement le joueur en Turquie), s’est fortement impliqué dans ce transfert et cela a, semble-t-il, fait la différence », explique un proche du dossier. Au final, Paris vient de remporter son premier duel avec Monaco, l’autre gros portefeuille de la L1. Digne a su parfaitement tirer profit de cette rivalité pour faire grimper les enchères. Toutefois, pour lui, le plus dur commence.

Le jeune homme quitte le cocon familial lillois pour arriver dans un club où la pression est quotidienne. Il va devoir y affronter la concurrence de Maxwell, un défenseur expérimenté qui est passé par les meilleurs clubs européens (Ajax Amsterdam, Inter Milan, Barcelone). Au regard de son excellente dernière saison, le Brésilien possède une longueur d’avance. A Digne de prouver qu’il peut bousculer la hiérarchie.


Citation
Thiago Silva : « Je vais porter le maillot du PSG »

Thiago Silva s’est chargé lui-même hier d’éteindre une nouvelle fois la rumeur l’envoyant à Barcelone la saison prochaine. Dans un entretien avec le journal brésilien « Globoesporte », le capitaine parisien s’est voulu très clair.

« Les rumeurs? J’ai un contrat de quatre ans avec le PSG et je vais le respecter, assène-t-il.
La saison va commencer comme la dernière s’est terminée. Je vais porter le maillot du PSG. J’ai parlé plusieurs fois avec le président. C’est quelqu’un de très sympathique. Nous avons une très bonne relation. Ça m’incite à rester. » Thiago Silva s’est également entretenu avec Laurent Blanc. « Le coach m’a libéré afin que je puisse profiter de mes vacances, mais il compte sur moi pour le Trophée des champions le 3 août contre Bordeaux, explique-t-il. Il m’a demandé si je voulais revenir plus tôt, mais je veux reprendre le 30 juillet. »


Citation
Le match à Naples annulé

Le match amical du PSG à Naples le 30 août prochain n’aura pas lieu. Cette rencontre avait été conclue l’été dernier lors du transfert de l’Argentin Ezequiel Lavezzi à Paris. Les responsables du club italien craignent la colère des tifosis après le départ de l’idole uruguayenne, Edinson Cavani, la nouvelle recrue de Paris.

D’autre part, le PSG semble rencontrer un problème de transport. Il n’aurait pas à sa disposition un avion permettant de rapatrier l’ensemble de l’équipe après la rencontre. Aucun match de remplacement n’est programmé à l’heure actuelle Paris devrait donc terminer sa période de préparation le 27 juillet face au Real Madrid en Suède.


Le Parisien
Varino
Citation
Match sur synthetique. Demain soir, le PSG va disputer son match amical contre Hammarby sur une pelouse synthétique. Cela a contrarié le club car, en période de préparation, les synthétiques peuvent créer des problèmes articulaires et musculaires aux joueurs.

Ibra et ses partenaires font recette. La veille de PSG - Real Madrid, le 27 juillet à Göteborg, l’entraînement sera ouvert au public. Entre 25 000 et 30 000 billets ont déjà été vendus sur une capacité de 43 000.

Marquinhos a des aphtes. La dernière recrue parisienne, le jeune Brésilien Marquinhos, qui ne figure pas dans le groupe qui s’envole aujourd’hui vers la Suède, souffre d’une infection buccale. Il a de nombreux aphtes dans la bouche, ce qui explique pourquoi sa visite médicale a duré bien plus longtemps que prévu. Le défenseur suit un traitement pour en finir avec ce petit souci de santé.

Le Parisien

Citation
LUCAS ET SIRIGU EN SUÈDE.– Les Parisiens s’envolent ce matin pour un stage de six jours en Suède. Avec Lucas et Sirigu, qui étaient en vacances depuis le 30 juin. Zlatan Ibrahimovic et Gregory Van der Wiel, partis disputer vendredi soir à Eindhoven le jubilé de Mark Van Bommel, rejoindront directement le groupe à Stockholm. Pour Thiago Silva et Diego Lugano, le rendez-vous est fixé à jeudi et à Göteborg, où le PSG affrontera samedi le Real Madrid. Jérémy Ménez (dos) restera en soins à Paris, tandis que Lucas Digne (vacances) et Adrien Rabiot (Euro – 19 ans) seront les autres absents de ce stage suédois. Actuellement en Uruguay, Edinson Cavani pourrait rallier directement Paris samedi, sans passer par Göteborg. Au total, Laurent Blanc a convoqué vingtcinq joueurs. – J. T.

L'Equipe
Varino
Citation
« Nous ne toucherons à aucun joueur du PSG »

FLORENTINO PÉREZ, le président du Real Madrid, assure, dans un entretien à « L’Équipe », qu’il n’a pas l’intention de recruter Zlatan Ibrahimovic ou l’un de ses partenaires.


C’est sous son bureau de PDG, au dernier étage du siège d’ACS, le géant espagnol du BTP, que Florentino Pérez (66 ans) nous a reçus hier. Le président du Real est enthousiaste : voir Ancelotti et Zidane ensemble sur le banc l’enchante. Il évoque tous les sujets : la venue de « Carletto » (1), l’ex-entraîneur du PSG, les nouveaux investisseurs du football, José Mourinho et Karim Benzema…

« SAMEDI, à Göteborg (Suède), le Real affrontera le PSG. Et Carlo Ancelotti sera sur le banc madrilène. Cet entraîneur qui vous plaît tant est enfin chez vous…
– Eh oui, c’est la troisième fois que j’essayais de le faire venir et cela a enfin pu se réaliser. Je pense qu’il est parfaitement adapté au style, à la culture et au jeu du Real. Il aime les bons footballeurs et veut donner du plaisir, par le jeu, aux supporters. Exactement ce que réclament nos socios.

Cela n’a pas été facile. Au printemps, ç’a presque été un petit feuilleton. Comment y êtes-vous parvenu ?
– Il ne faut rien exagérer (il sourit). Franchement, l’attitude généreuse du PSG et de son président Nasser (al-Khelaïfi) a permis qu’Ancelotti nous rejoigne alors qu’il lui restait un an de contrat. Au départ, nous pensions qu’il prenait fin en juin 2013.

Pourquoi, d’après vous, le PSG a-t-il accepté son départ ?
– Courant juin, je suis allé voir directement Nasser à Paris. Nous nous sommes longuement entretenus et je lui ai demandé de libérer Carlo. Il m’a compris et a donné suite à ma requête. C’est à cette occasion que nous nous sommes connus et je suis très heureux, aujourd’hui, de le compter parmi mes amis.

Combien le Real a-t-il dû payer ?
– Je ne donnerai pas de chiffres mais, sincèrement, ce n’est pas beaucoup. Et Carlo Ancelotti a personnellement fait un gros effort.

« CRISTIANO RONALDO TERMINERA SA CARRIÈRE SPORTIVE AU REAL »

Dernièrement, on vous a entendu critiquer les nouveaux investisseurs du football. Et notamment le PSG…
– On a mal interprété mes propos. Je n’ai jamais critiqué le PSG, loin s’en faut. Je pense que Nasser et les investisseurs qatariens ont fait un énorme effort pour hisser le foot français parmi l’élite mondiale. Le PSG est aujourd’hui un club qui compte et il faut reconnaître le travail de Nasser. C’est bon pour la L 1. Ce qu’a fait Jean-Michel Aulas avec Lyon a, aussi, été très productif. Il n’y a pas de secret : pour qu’un club fasse un saut qualitatif, il faut investir beaucoup. Et ce n’est que plus tard que les recettes viennent. C’est ce que j’ai fait en 2000 en accédant à la présidence, en demandant des prêts aux banques pour relancer le Real, et en me portant caution personnellement : il n’y avait plus un sou en caisse. Aujourd’hui, nous en recueillons les fruits. Ce qu’il faut éviter, ce sont les dépenses à perte : le projet parisien suit cette logique de retour sur investissement, donc de fair-play financier.

Quand un entraîneur arrive dans un nouveau club, il emmène souvent des joueurs dans ses bagages. Quels Parisiens visez-vous ? Ibrahimovic ? Verratti ?
– Ancelotti ne nous a pas demandé d’engager de joueur du PSG et je vais rassurer les supporters parisiens : nous ne toucherons à aucun joueur ! Ni Ibrahimovic, ni Verratti, ni aucun autre. Et si, dans un an ou deux, ou plus tard, nous en visons un, j’appellerai d’abord Nasser.

À l’inverse, le PSG s’intéresse à Ronaldo. Comme Monaco et Manchester United.
– Je vous arrête tout de suite. Cristiano Ronaldo est le meilleur joueur du monde et ce Real Madrid tourne autour de lui. Je peux donc vous affirmer qu’il y terminera sa carrière sportive. Et nous n’avons reçu aucune offre.

Spoiler :
L’image du Real Madrid semble avoir souffert du passage de José Mourinho (2010-2013).
– Pas du tout. Je constate que, partout, notre image s’améliore. Les ventes de maillots, le nombre d’amis sur Facebook et de followers sur Twitter le prouvent. L’Équipe l’a déjà écrit : “Le Real est éternel”… Et Mourinho est un coach de caractère qui nous a beaucoup apporté en termes de compétitivité, notamment en Ligue des champions (2). Comme pour tous les entraîneurs, à un moment, il y a eu une certaine érosion dans la gestion du groupe et nous avons considéré, lui et moi, qu’il valait mieux passer à autre chose.

Vous n’avez jamais caché votre attachement à Benzema. Après quatre saisons à Madrid, on l’attend encore au plus haut niveau…
– Nous allons le voir cette saison. Je le sens particulièrement bien et motivé et je pense que le système d’Ancelotti s’adaptera bien mieux à ses caractéristiques.

Avec Zidane aux côtés d’Ancelotti pour l’aider à mûrir…
– Quel plaisir d’avoir Zizou avec nous ! Les joueurs ont un respect immense pour lui et il jouera un rôle très important. Il a décidé d’être entraîneur et nous parlions, depuis longtemps, de la possibilité de lui confier une équipe de juniors. Mais Ancelotti lui a proposé d’être son adjoint. C’est une magnifique occasion pour lui d’apprendre son nouveau métier. Il a un oeil spécial pour repérer les jeunes talents : ses recommandations ont été essentielles dans les arrivées au Real d’Isco (Malaga) et d’Illaramendi (Real Sociedad). Je ne vous cache pas que j’aimerais voir, un jour, Zizou entraîner le Real... »

FREDERIC HERMEL


Citation
MARQUINHOS SE PRÉPARE À PARIS
Les vingt-cinq joueurs convoqués par Laurent Blanc pour le stage en Suède sont arrivés hier à Stockholm, où ils affronteront ce soir l’équipe de Hammarby (D2 suédoise). Ibrahimovic a annoncé qu’il disputerait 45 minutes, lui qui n’a repris l’entraînement que jeudi. Si Lucas et Sirigu, présents à la Coupe des Confédérations, ont retrouvé le groupe dès hier, Marquinhos n’a pas été retenu par Blanc. Le staff du PSG, qui avait estimé nécessaire, vendredi, de faire passer une visite médicale très approfondie au défenseur brésilien (19 ans), a préféré lui faire suivre cette semaine une préparation individualisée à Paris. Reparti en Uruguay, Cavani, lui, doit revenir vendredi en France. La tendance, hier, était de lui épargner un allerretour à Göteborg, samedi, simplement pour y assister au match entre le PSG et le Real Madrid. – J. T.

L'Equipe
Varino
Citation
Ibra dit qu’il va rester, mais…

C’est dans le salon VIP de la superbe Tele2 Arena que Zlatan Ibrahimovic a tenu la 1er conférence de presse de son séjour suédois. La star s’est fait attendre. Le buteur parisien s’est présenté devant une trentaine de journalistes et autant de personnalités avec une heure de retard. Alors que ses partenaires en avaient terminé, Ibra, qui jouera 45 minutes ce soir contre Hammarby, a eu droit à un travail physique en plus avec Lavezzi. Vêtu du survêtement du club, la mine bronzée et le verbe drôle, il a répondu pendant une demi-heure aux questions.

« On doit régler quelques détails avec le président »

Son avenir au PSG a tenu une place de choix au menu de ce point presse. Et en habitué de ces jeux médiatiques, Zlatan a fait passer des messages plus ou moins clairs. Il a dit qu’il allait rester à Paris tout en prenant soin d’ajouter qu’il devait discuter avec Nasser al-Khelaifi, son président. Ça pourrait avoir lieu ce weekend si le patron parisien vient assister à PSG - Real Madrid samedi. « Je suis bien à Paris et il n’y a pas de raisons que je change de club. J’appartiens au PSG et je respecte mes contrats. Je n’ai pas encore rencontré le président, on doit se parler et régler des détails, des petits et des grands. » Quels détails lui a-t-on demandé ensuite ? « Avec le président, on parle beaucoup et, souvent, on parle immobilier. Après, ce que l’on se dit reste entre nous. Ce qui se passe est habituel ; chaque été, on essaie de me mettre dans tous les clubs européens. Mais je suis confiant car je sais ce qui va se passer. »

« Avec Cavani, il faudra que l’on apprenne à se connaître »

Avec le recrutement de l’ex-Napolitain Edinson Cavani, Ibrahimovic devrait avoir un renfort de poids pour l’épauler en attaque. Le Suédois ne connaît pas encore l’Uruguayen. « Je n’ai jamais joué avec lui, il faudra que l’on apprenne à se connaître. Il va devoir se familiariser avec l’équipe, la ville et les supporteurs. C’est un très bon renfort, je lui souhaite la bienvenue », affirme Ibrahimovic au sujet de la recrue parisienne.

« Je suis content de montrer la culture suédoise à mes coéquipiers »

Ibra se dit enchanté par cette tournée dans son pays. « C’est un grand moment pour moi, je suis content d’être ici et de montrer la culture suédoise à mes coéquipiers. J’espère aussi que l’on fera deux bons matchs amicaux. » Interrogé sur l’amour que lui portent les Suédois parfois même plus grand qu’au roi, Ibra a eu une réponse amusante : « Le roi est assis à ma place. (Rires.) Mes partenaires vont voir l’engouement que je suscite ici et ce que je vis depuis dix ans. »

ARNAUD HERMANT



Citation
Zlatan visite son royaume

La Suède a deux rois. Le monarque Charles XVI Gustave, qui règne sur le plus grand des pays scandinaves depuis bientôt quarante ans. Et Zlatan Ibrahimovic. Le gamin d’un quartier difficile de Malmö est devenu la star de tout un pays. Le PSG est arrivé hier midi à Stockholm, sur les terres de son buteur, pour un stage de six jours. Ibrahimovic était déjà là quand la délégation parisienne a pris possession de son hôtel, aux alentours de 13 heures. Sa femme et ses enfants l’accompagnaient avant de repartir dans l’après-midi. Laurent Blanc a profité de ces retrouvailles pour s’entretenir avec son attaquant vedette.

Il s’affiche partout en ville

Si Paris fait une tournée d’avant-saison en Suède, c’est bien évidemment pour faire plaisir à son buteur prolifique et satisfaire l’attente du public et des médias locaux. Hier, les deux journaux les plus populaires du royaume, « Aftonbladet » et « Expressen », ont fait leur une sur l’équipe de Suède féminine qui disputera demain la demi-finale de l’Euro face à l’Allemagne. « Aftonbladet » a évoqué le PSG par un petit article de bas de page dans lequel il était expliqué pourquoi le match de ce soir contre Hammarby (L 2 suédoise) ne faisait pas recette : le prix élevé des places, les incertitudes sur la participation de la star Ibra et le flou qui entoure son avenir à Paris.

Selon « Expressen », Ibrahimovic est le « plan B » du Real Madrid si l’équipe entraînée par Carlo Ancelotti ne parvient pas à recruter le Gallois Gareth Bale. « Ibra se prend pour Dieu, mais, en ce moment, ce sont les filles qui nous passionnent, confirme Kristofer qui a assisté avec ses enfants au quart de finale des Bleues contre le Danemark, hier soir à Linköping (sudest de la Suède). J’espère une finale France - Suède. » « C’est vrai qu’Ibra est une star chez nous, mais il est un peu vieillissant quand même », va même à dire un chauffeur de taxi de la capitale suédoise. Malgré un accueil tiède, l’effervescence est réelle. Zlatan s’affiche un peu partout en ville. Les maillots de l’équipe nationale vendus dans les rues ou les magasins sont floqués à son nom et portent son no 10. Et sur les publicités annonçant le choc de samedi contre le Real Madrid à Göteborg, c’est son visage qui s’affiche. Partout, en géant.

A.H.

le Parisien
Vaudou
Citation
Javier Pastore : « Matuidi a souvent couru à ma place"

Vendredi, vous pourrez retrouver Javier Pastore dans le nouveau n° de Surface. Dans un long entretien, l’argentin revient sur ses débuts difficiles au PSG, évoque l’avenir du club et la sélection argentine avec laquelle il rêverait de remporter le mondial au Brésil.

En attendant, voici une interview décalée du parisien qui dresse un « bilan » de la saison !

Cette saison quelle a été l’équipe la plus difficile à battre ?

Evian… (rires). Non franchement, Lyon. C’est un club historique qui joue bien au ballon, ce n’est jamais simple de les battre.

Pas Marseille ?

Marseille, ils sont morts (rires).

Quel joueur t’a le plus impressionné ?

(Il réfléchit…) L’attaquant argentin de Nice, Cvitanich. Je l’avais déjà vu en Argentine et il a vraiment beaucoup progressé. J’ai été surpris par tous les buts qu’il a marqué cette année.

Le joueur le plus technique ?

Pour moi, Maxwell est le joueur qui m’a le plus impressionné techniquement. Ça ne se voit pas beaucoup sur le terrain parce qu’il joue défenseur mais aux entraînements, c’est le joueur qui m’a le plus bluffé.

Le meilleur gardien?

Sirigu, sans aucun doute. Autre que Parisien, le gardien de Toulouse Ahamada a fait une bonne saison à mes yeux.

Le plus beau stade ?

Il y en vraiment des beaux. Ceux de Lille et Valenciennes, ils sont tout neufs, je les ai trouvé pas mal.

Le meilleur public ?


Celui de Paris est bien, même s’ils nous ont beaucoup sifflés cette année (rires). Sinon, celui de Saint-Étienne. C’est celui qui se rapproche le plus des publics argentins.

L’entraîneur qui t’a le plus impressionné ?

Je ne les connais pas vraiment… Et je ne les regarde pas (rires).

Le match le plus fou que tu as joué avec le PSG ?

Contre Barcelone, au Camp Nou.

Le Français qui t’a le plus impressionné en Ligue 1 ?

Matuidi, il a énormément progressé ! Je suis là depuis deux ans et ce n’est plus le même joueur. Il marque même des buts et a souvent couru à ma place (rires), à celle de Lavezzi, d’Ibra… (rires).


surfacemagazine.fr
stoner_man
Citation
Ligue des Champions : le PSG a touché 44,7 millions d'euros

Le PSG a perçu un peu plus de 44 millions d'euros pour son parcours en Ligue des Champions.

Les finances du Paris Saint-Germain ne connaissent pas la crise. Outre les investissements des propriétaires qataris, le nouveau club de Laurent Blanc a perçu une confortable somme pour avoir atteint les quarts de finale de la Ligue des champions en 2013.

Le club de la capitale a touché 44,7 millions d'euros après son parcours européen, au titre des primes de match et droits télé, a annoncé mardi l'UEFA. Rien que pour la diffusion de ses matchs, dont le quart contre le Barça, le Paris SG a perçu 23,7 millions d'euros.

Les clubs ayant participé à la Ligue des champions ont reçu un total de 904,6 millions d'euros. Le grand gagnant est la Juventus (65,3 M EUR), qui a empoché plus d'argent que le vainqueur de l'épreuve le Bayern Munich (55,046 millions d'euros) ou le finaliste Dortmund (54,161 millions d'euros).

La «Juve», éliminée en quarts de finale, a beaucoup gagné en droits télé (44,815 millions) comparé au Bayern Munich (19,146 millions). Les autres grands bénéficiaires sont l'AC Milan (51,4 millions), le Real Madrid (48,4 millions), le FC Barcelone (45,5 millions).

Le Parisien
colt
Citation
Hammarby-PSG (0-2) : Paris s’impose sans forcer

Que retenir de ce troisième match amical de réparation du PSG face au modeste club d’Hammarby (D2 suédoise) ? Qu'Ibrahimovic a disputé ses premières minutes de la saison pour un rendu à juste titre mitigé. Que Pastore, coiffé comme Ibra avec un catogan à l'arrière du crâne, semble déjà en jambes.
Que Marco Verratti n'a rien perdu de sa précision sur les passes en profondeur comme en témoigne son ouverture millimétrée pour Clément Chantôme sur la première réalisation à la 49e minute ni de ses pertes de concentration.

Avant son joli but du gauche, Chantôme, aligné couloir droit dans le 4-4-2 de Laurent Blanc, avait été assez discret. Le principal enseignement de cette paisible soirée de football suédoise est à chercher dans le système tactique choisi par le nouveau staff parisien. En effet, il tombe sous l’évidence que le PSG version Blanc s’articulera en 4-4-2. Un schéma classique, travaillé régulièrement à l'entraînement, avec deux milieux récupérateurs et deux éléments excentrés.

La paire de défensifs Motta-Matuidi devrait être la référence, cette saison, dans l'entrejeu. Pastore, aligné couloir gauche comme une bonne partie de l'exercice 2012-2013, devrait encore passer du temps dans ce secteur. A droite Chantôme a dépanné ce mardi, en attendant Lucas ou Ménez. En attaque, derrière Ibra et Cavani, on retrouvera Lavezzi aligné 20 minutes à Stockholm. Le jeune Coman, intéressant pendant la rencontre, devrait postuler pour certains matchs.

La fiche du match :

Hammarby-PSG 0-2 (0-0). 23.427 spectateurs. Buts: Chantôme (49e), Ongenda (55e).
PSG (1ere période): Douchez - Van der Wiel, Camara (cap), Sakho, Maxwell - Chantôme, Thiago Motta, Matuidi, Pastore - Ibrahimovic, Coman.
PSG (2e période): Douchez - Jallet (46e), Camara (cap), Sakho (Bodmer, 66e), Maxwell (Traoré, 66e) - Chantôme, Verratti (46e), Matuidi (Sissoko, 66e), Ongenda (46e) - Pastore (Lavezzi, 72e) , Coman.


Les réactions d'après match :

Laurent Blanc (entraîneur du PSG).
«La journée a commencé par un bel entraînement ce matin. Et il y avait un match ce soir. Le bilan est très satisfaisant. On a bien travaillé, on n'a pas à déplorer de problèmes physiques, c'est très important en préparation. Pour Zlatan, c'était difficile de faire 45 minutes. Il a repris depuis deux, trois jours. Il a repris plus tard. C'est difficile de faire une préparation cohérente dans ces conditions. On essaie de faire travailler physiquement les joueurs qui reviennent mais aussi par les matches. On avait convenu qu'il jouerait 45 minutes, il les a faites. Il a bien fait son travail, il va monter en puissance comme tous les autres joueurs. Verratti ou Matuidi aussi sont en reprise. Marco a repris depuis deux ou trois jours. Le problème c'est de les faire participer même s'ils ne sont pas prêts physiquement pour des matches comme ça. Il faut les prendre comme une grosse séance physique. Mais le match c'est différent. Après, on a des joueurs qui vont revenir et on n'aura plus de matches amicaux, que des matches de compétition.»

Zlatan Ibrahimovic (attaquant du PSG).
«Je me suis senti bien, sachant qu'il n'y a que trois jours que je m'entraîne. J'ai plutôt bien joué mais j'ai besoin de retrouver du rythme, d'enchaîner les entraînements. Coman (qui a joué en attaque avec lui, ndlr) est un bon joueur, il s'était déjà entraîné avec nous la saison dernière. Il y a d'autres bons jeunes au club, comme celui qui a marqué le deuxième but (Ongenda, ndlr). J'étais très heureux et très fier de jouer ici.»

Zoumana Camara (défenseur du PSG).
«On est toujours en préparation. C'était une bonne soirée. Ce n'est pas forcément le résultat qui compte dans ce genre de soirée. Pour nous, c'est une séance de travail après celle de ce matin. Le schéma tactique se met en place. Le coach insiste beaucoup sur le jeu au sol, il veut qu'on écarte, du mouvement quels que soient les joueurs. Là, on a presque fini le foncier, on va passer à l'explosivité, la vitesse, etc...»


Citation
Ibrahimovic au petit trot

Pour ses quarante-cinq premières minutes de la saison, sous les yeux énamourés de ses sujets suédois, le « roi » Ibra a peiné physiquement. Mais quoi de plus normal quand on a repris l'entraînement voici moins d'une semaine. A la demi-heure de jeu, d’une rencontre remportée par le PSG aux dépens d’Hammarby grâce à des buts de Chantôme et Ongenda (2-0), le public de la Tele2 Arena a vécu un moment quasi historique : essoufflé, le géant a fait signe à Matuidi de ne pas lui donner le ballon.
Même si elle a souffert, la star locale a brillé par instants comme sur ce service millimétré pour le jeune Coman dans la surface ou ce double une-deux, mal finalisé avec Pastore. A son retour au vestiaire, un fan a traversé le terrain pour lui tomber dans les bras. Ça n'a pas ému Zlatan. Un peu plus les stadiers. « Je me suis bien senti, même si j’ai besoin d’enchaîner des matchs pour retrouver la forme. Evoluer devant mon public est une chose fantastique », a déclaré Ibra à l’issue de la rencontre.


Citation
L’inquiétante santé de Marquinhos

Mais où est passé Marquinhos ? La dernière recrue en date du PSG, achetée 35 M€ à l’AS Rome, n’a pas accompagné ses nouveaux partenaires en Suède. Le Brésilien de 19 ans est resté à Paris, mais pas pour peaufiner sa préparation physique. Selon nos informations, son absence est quelque peu inquiétante.
En réalité, le natif de São Paulo a failli ne pas signer au PSG, comme avant lui Lilian Thuram ou Anthony Réveillère, victimes d’ennuis de santé assez graves pour que le docteur du club, Eric Rolland, conseille à ses dirigeants de ne pas les recruter. Vendredi, en marge de la visite médicale traditionnelle, Marquinhos a passé des examens complémentaires approfondis.

Déjà malade à Rome

L’ancien joueur de Rome est atteint par une infection. Il s’agirait d’une hépatite selon l’un de ses proches installé au Brésil. Cette maladie, qui peut s’avérer contagieuse selon sa forme, pourrait expliquer que les dirigeants aient décidé de le tenir à l’écart de l’effectif. Contacté, le club nous a fait savoir qu’il ne s’agissait pas d’une hépatite et que le Brésilien devait reprendre l’entraînement lundi prochain avec le reste de l’effectif de retour de Suède.

Marquinhos souffre également d’aphtes dans la bouche, mais les deux maladies ne sont pas forcément liées. « Si c’est une hépatite, il faut savoir si elle est virale ou chronique», explique un médecin du sport. Son absence lors de cette seconde tournée de préparation et sa non-participation aux entraînements de son club inquiètent. Avant l’officialisation de son transfert à Paris vendredi, le jeune homme était en stage avec son ancienne équipe dans le nord de l’Italie. Depuis quelques jours, il avait d’ailleurs été déclaré malade par le staff de l’AS Roma. A l’époque, certains observateurs pensaient que c’était une façon de le préserver avant son départ au PSG. En fait, Marquinhos était déjà bel et bien souffrant.


Le Parisien
Varino
Citation
PARIS PÈSE PLUS LOURD

Secteur offensif plus épais, contingent défensif plus fort et profondeur de banc supérieure : sur le papier, le PSG fait encore la différence par rapport à son grand rival monégasque.


SEMAINE APRÈS SEMAINE, le mercato en cours pose les fondations du duel. Et distille des messages clairs : avec 146 M€ dépensés, l’ASM de Monaco Sport Invest est là pour s’opposer à une longue hégémonie du PSG de Qatar Sports Investments ; avec ses 114 M€ investis sur trois joueurs – le meilleur buteur du dernier Championnat d’Italie (Edinson Cavani, 29 buts) et deux très jeunes talents (Lucas Digne et Marquinhos) –, le club de la capitale vient de répliquer de façon très ciblée et a priori très pertinente.

L’arrivée de Cavani en France affermit la marge pressentie du PSG sur Monaco, deux rivaux qui ne se sont jamais croisés depuis leurs changements de propriétaire, en 2011, relégation monégasque oblige. Car si le club de Dimitri Rybolovlev a réalisé un coup fracassant en transférant Radamel Falcao de l’Atlético Madrid, le monstre de la capitale s’est doté avec l’Uruguayen d’une machine à buts venue s’ajouter à la belle mécanique Ibra. Renforcé par l’ex-Napolitain, le champion monte encore d’un cran dans sa force de frappe offensive, dans le jeu comme sur coups de pied arrêtés. Désormais, Paris dépendra moins d’Ibrahimovic, même si l’efficacité devant le but de Lavezzi, Lucas ou Ménez devait rester insuffisante. La présence de l’excellent James Rodriguez dans l’entourage de Falcao a beau faire saliver sur le papier, Paris possède avec Ibra et Cavani un ticket encore plus puissant et porté par l’immense expérience du Suédois (31 ans), cultivée par sa saison pleine en L 1 (30 buts). La supériorité de Paris au milieu est plus discutable, malgré l’explosion de Matuidi et l’émergence de Verratti, la saison dernière. Dans son 4-3-3, Monaco affiche un trident de poids avec les expérimentés Toulalan et Moutinho aux côtés de Ndinga. Toujours à l’affût pour Daniele De Rossi (AS Rome), Paris pourrait cependant encore se renforcer au milieu comme Monaco songe à le faire devant en draguant Nani (Manchester United).

AU MILIEU, UNE SUPÉRIORITÉ PLUS DISCUTABLE

Avec ses trois milieux axiaux, l’assise défensive de Monaco apparaît plus équilibrée que celle d’un Paris qui dépendra encore de l’implication aléatoire de ses joueurs offensifs à la perte du ballon. Mais, pris dans sa globalité, le secteur défensif parisien est plus volumineux que celui de Monaco, qui a encore étalé ses fragilités, samedi dernier, contre Augsbourg (0-1), à commencer par son gardien croate, Danijel Subasic, qui pourrait être prochainement « doublé » par le portugais Rui Patricio (voir page 4).

Dans l’axe, le duo R. Carvalho-Abidal présente des inconnues liées au temps de jeu des deux défenseurs ces deux dernières saisons (17 matches de Liga pour le Portugais, 27 pour le Français). Dans le match des côtés, la différence se fait à gauche, où un monde sépare Maxwell et Digne de Layvin Kurzawa (20 ans), l’un des quatre Monégasques à connaître déjà un peu la L 1 (5 matches en 2010-11), avec Abidal, Toulalan et Ndinga.

En résumé, Monaco soutient la comparaison au milieu mais affiche moins de ressources derrière et devant, dans son onze type comme sur son banc. Claudio Ranieri aura à intégrer au moins six recrues quand Laurent Blanc ne devra a priori en greffer que trois à un collectif pas toujours flamboyant la saison dernière, mais dont certains mécanismes sont déjà huilés, notamment dans le jeu de contres. Alors, si Monaco impressionne par l’éclat de sa reconstruction, il va devoir encore courir contre le temps pour faire vraiment vaciller le géant parisien.

JÉRÔME TOUBOUL



Citation
Et pourtant, ils se méfient

« SUR LE PAPIER, c’est notre principal rival. » Lors de l’entretien qu’il nous avait accordé, au début du mois, lors du stage du PSG en Autriche, Laurent Blanc portait ce regard sur l’AS Monaco, sans entrer dans les détails. Début juin, avant le match entre le Brésil et la France à Porto Alegre (3-0), Thiago Silva tenait déjà un discours semblable à celui qui deviendrait bientôt son entraîneur. « À Paris, on n’a peur de personne, affirmait alors le défenseur central. Mais c’est vrai que Monaco est en train de bâtir une équipe compétitive. C’est bon pour le foot français, notamment pour son image à l’étranger. Ce qui se passe à Monaco me fait plaisir, même si ce club sera sans doute notre principal rival pour le titre la saison prochaine… »

À Paris, ces dernières semaines, les tourments ont été plutôt internes avec les départs successifs de Carlo Ancelotti et de Leonardo, ainsi que les discussions pour garantir le maintien dans l’effectif de Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic.

Interrogé sur le sujet lundi soir, à Stockholm, le Suédois a visiblement gardé un oeil sur le marché des transferts lors de ses vacances. « Monaco sera un grand rival. Ils ont réalisé de grands investissements pour recruter de grands joueurs. Ce club a aujourd’hui un grand projet, comme le PSG. La différence, c’est que nous avons deux ans d’avance sur eux dans la construction de ce projet. » Bref, de la vigilance, mais pas d’affolement, visiblement, dans les rangs du champion.

J. T.



Citation
L’ASM n’y croit pas encore

SI MONACO A DE GROS moyens, si Monaco a réalisé un gros mercato, il ne faut pas oublier que Monaco est un promu. Il va falloir trouver un temps d’adaptation pour les joueurs qui arrivent de l’étranger, pour nous qui arrivons de L 2. » En quelques mots, Carl Medjani nous dit donc qu’il ne faudra pas compter cette saison sur Monaco pour faire trembler le Paris-SG. Le défenseur central n’est pas le seul à penser ainsi. Valère Germain juge, lui, que « le PSG possède une longueur d’avance » . Qu’en pense Claudio Ranieri ? « Je trouve que c’est trop tôt pour répondre à cette question. Paris-SG, Lyon, Marseille ressemblent plus à des équipes que Monaco. Donc, il faut du temps. Ce sera difficile d’être champion cette saison. Laissez-moi un peu de temps. Pour moi, le plus important, c’est d’abord d’essayer de faire le meilleur groupe possible. » Croisé samedi après le match amical perdu contre Augsbourg (0-1), Mounir Obbadi était finalement l’un des seuls à croire au titre : « Tout est possible. En 2012, c’est Montpellier qui a remporté le Championnat. Mais il faudra du temps, et surtout ne pas rater le début de la compétition. »

G. D.



Citation
Sur le banc aussi, Monaco a du retard

PLUS FORT SUR LE TERRAIN, le Paris-SG l’est également sur le banc. Il n’y a pas photo entre les deux clubs. L’effectif des champions de France est plus riche, plus équilibré, plus expérimenté. Voilà quels pourraient être ses sept remplaçants : Douchez (g.), Van der Wiel, Sakho, Thiago Motta, Ménez, Lavezzi, Maxwell. Sept joueurs qui seraient titulaires dans n’importe quel autre club du Championnat de France. Et dans les tribunes s’installeraient alors Alex, Camara, Chantôme, Bodmer, Rabiot… Monaco ne peut pas se vanter d’avoir aujourd’hui une telle puissance. À moins qu’il ne recrute encore beaucoup d’ici à la fin du mercato, il aura un banc bien plus léger, composé de très jeunes joueurs ou de garçons qui n’ont jamais porté le maillot d’un grand club.

Claudio Ranieri priera pour qu’il n’arrive rien de grave à ses têtes d’affiche. Pour composer son banc, le technicien italien devrait choisir entre Caillard (g.), Medjani, Obbadi, Tisserand, Isimat-Mirin, Germain, Ocampos, Dingomé, Rivière, Kagelmacher ou encore Martial.

G. D.



Citation
La L 1 n’oublie pas Marseille

Pour les acteurs du Championnat que nous avons interrogés, le concurrent le plus sérieux pour le Paris-SG sera l’OM.


MALGRÉ SES STARS, Monaco inspire encore quelques doutes à la Ligue 1. Et la plupart des acteurs que nous avons interrogés voient le Paris-SG finir devant. « Le PSG a un an d’avance » , résume René Girard, l’entraîneur de Lille. « Vous parlez du champion de France et d’un promu ! s’exclame, pour sa part, Jocelyn Gourvennec, le coach de Guingamp. Les automatismes, cela ne s’achète pas. Monaco va déjà devoir se mettre au niveau. Aujourd’hui, les deux équipes les plus fortes restent Paris et Marseille. »

On sait que Bernard Caïazzo n’est pas un grand fan de Monaco et de ses avantages fiscaux. Et, sur le plan purement sportif, le président du comité de surveillance de Saint-Étienne est d’accord avec le coach breton. « Monaco peut encore améliorer son équipe d’ici à la fin du mercato, mais je ne changerai pas d’avis, explique-t-il. Pour moi, ce n’est pas un duel PSG-Monaco, mais PSG-OM. Monaco joue dans un stade sans trop de supporters et le club souffre d’inexpérience en L 1 à tous les niveaux. Avec le temps, je ne dis pas... Le football, ce n’est pas magique. » Le Lillois Florent Balmont voit aussi les Marseillais « s’incruster » car « ils ont fait un recrutement intelligent et le groupe se connaît » .

MONTANIER : « ON PRÉFÈRE VOIR UN MONACO COMME ÇA QU’EN D2 »

À Marseille, justement, on ne voit pas l’arrivée du nouveau géant d’un très bon oeil. En mai, Vincent Labrune, le président de l’OM, avait qualifié l’ASM de « club étranger » . Dans nos colonnes, le 8 juillet, Élie Baup, l’entraîneur phocéen, avait rappelé : « Il faut que tout le monde soit soumis aux mêmes règles, sinon ce n’est pas équitable sur le plan sportif. » Un avis que ne partage pas le défenseur du LOSC Franck Béria : « On s’est toujours plaints qu’il n’y avait pas de grands noms en L 1, il ne faut pas jouer les hypocrites. On ne va pas les faire venir avec des cacahuètes… » Ancien Monégasque (2003-janv. 2008), le défenseur nantais Olivier Veigneau assure : « C’est bien pour la L 1, le niveau va être relevé. Les gens vont se déplacer plus pour voir les matches, le Championnat sera plus attrayant. » Quand il entraînait la Real Sociedad (20112013), Philippe Montanier a connu la domination du FC Barcelone et du Real Madrid. « En Espagne, jouer le Barça ou le Real, ça transcende car vous voyez ce qu’est le top du top, explique le nouvel entraîneur de Rennes. La Liga ou la Premier League se portent très bien, même avec des mastodontes qui dominent. Cela tire tout le monde vers le haut. Jouer Falcao et faire de gros matches face à ces équipes va permettre à nos joueurs de côtoyer le haut niveau. »

V. G., S. L. D., A. CL. ET H. P.



Citation
« Si le PSG n’est pas champion avec ça… »

VAHID HALILHODZIC ne voit pas le promu monégasque détrôner le champion en titre.

Actuellement en vacances en Bosnie, Vahid Halilhodzic (60 ans), le sélectionneur de l’Algérie, ne rate rien du combat de poids lourds que se livrent Paris et Monaco sur le marché des transferts. L’ex-entraîneur du PSG (2003-2005) donne son point de vue sur ce duel.

« QUE PENSEZ-VOUS du retour de Monaco au premier plan ?
– C’est intéressant pour le Championnat, mais l’argent ne fait pas toujours le bonheur. La création d’un groupe artificiellement peut poser des problèmes car on doit créer le lien, gérer les ego, les égoïsmes, qui créent des tensions inévitables. L’ASM a pris, avec Falcao, un vrai buteur, un super joueur qui est différent d’Ibra. Il marquera beaucoup en L 1, mais comment la mayonnaise va-telle prendre à Monaco ? Ranieri a de l’expérience, mais ce n’est pas toujours évident de trouver les automatismes offensifs.

Monaco peut-il être un concurrent sérieux pour le titre ?
– Non, Paris a construit depuis deux ans. C’est un énorme avantage. Le PSG est largement favori pour le titre. Il a une avance incroyable, notamment en défense avec Thiago Silva. Il me rappelle le Maldini de la grande époque. Il dégage une sérénité, une force incroyables. Vous vous sentez portés par un mec comme ça. Il est exceptionnel. Avec une telle aisance, ses collègues rayonnent. Et vous avez Ibra et Cavani.

Sont-ils complémentaires ?
– Le problème ne se pose pas toujours avec les joueurs mais avec les journalistes. (Rire.) Car vous allez assez vite poser des questions : qui est le plus fort, qui est le plus utile, etc. ? L’entourage des gars lit ça et ça peut provoquer des jalousies. Sinon, je ne vois pas le problème, surtout avec Cavani.

Pourquoi ?
– En Coupe des Confédérations (en juin dernier, l’Uruguay a terminé 4e), il a montré une générosité, une simplicité, une humilité, par rapport à Suarez ou à Forlan, qui étaient frappantes. Cavani est exceptionnel dans son attitude. J’ai rarement vu un joueur de ce niveau accepter autant de se mettre au service du collectif. Ce sera important car, la saison passée, j’ai trouvé qu’il y avait pas mal de “melons” à Paris. Il y a quatre ou cinq mecs qu’il faut remettre en place…

Monaco peut-il en profiter, alors ?
– Si Monaco a des joueurs ambitieux. Mais il ne faut pas oublier l’atmosphère générale au stade. Ça peut peser, même si l’arrivée de vedettes et le spectacle aideront les gens à venir.

Mais ça ne sera pas suffisant à vos yeux…
– C’est incomparable. En plus, Monaco va devoir trouver une relation entre ces nouveaux. On est aujourd’hui dans un système de
rock stars comme dans le basket américain, avec des sommes incroyables sur la table. Ça crée des comportements de stars. Si vous achetez six joueurs, il suffit de deux qui ne sont pas “associables” et ça pose problème.

Le départ de Leonardo, après celui de Carlo Ancelotti, peut-il affecter l’équipe parisienne ?
– Jean-Claude Blanc (directeur général délégué du PSG) me semble être un garçon serein, mesuré. Il peut gérer le départ de Leonardo, qui s’est trop exposé dans les médias. Leo voulait parler comme un entraîneur mais, quand vous avez Ancelotti, vous restez à votre place. Les deux Blanc, d’ailleurs, ont une attitude intéressante.

L’expérience de Ranieri (*), par rapport à celle de Laurent Blanc, peut-elle toutefois être un avantage pour Monaco ?
– Ce n’est pas suffisant. D’ailleurs, je vois plus, de l’extérieur, Laurent Blanc comme un manager que comme un entraîneur. Mais, pour moi, la seule question, c’est de savoir si le PSG peut aller en demi-finales ou en finale de la Ligue des champions. Là, ça demande une cohérence dans le jeu que l’équipe est loin d’avoir trouvée. La saison passée, les joueurs n’avaient pas tous l’attitude nécessaire pour aller si loin. J’ai vu une équipe souvent coupée en deux : une qui attaquait, une qui défendait. Ancelotti n’avait pas encore trouvé le lien. Le PSG a une énorme marge de progression tactique et technique. Mais en France… Si le PSG n’est pas champion avec ça, il faut arrêter tout de suite… »

HERVÉ PENOT


L'Equipe
Varino
Citation
Pour Ibra, pas de folies

Au PSG, personne n’en doute : Zlatan Ibrahimovic attend une augmentation de salaire. Le club semble prêt à faire un geste mais pas d’excès.


PLUS LES JOURS passent, plus le maintien d’Ibra au PSG ne laisse planer aucun doute. Ce faux suspense n’étire qu’une question, au fond : entamera-t-il sa deuxième saison au PSG avec le sourire ou un esprit contrarié ? Lundi soir, à Stockholm, lors de sa première conférence de presse de l’été, le Suédois s’était refusé à dire clairement qu’il resterait, contrairement à Thiago Silva, la semaine dernière. Le coeur de son discours fut de dire qu’il attendait de rencontrer Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, pour discuter de détails, « des petits comme des grands » , avant de se positionner définitivement, « même s’il n’y a pas de raison a priori, précisa-t-il, pour que (sa) situation change cet été » .

Du côté du club, personne n’a attendu ces déclarations pour décrypter la stratégie de l’attaquant sous contrat jusqu’en 2015 : obtenir une revalorisation du meilleur contrat de l’histoire de la L1 (14 M€ nets d’impôts par an). « Ibra veut de l’argent » , souffle-t-on dans l’environnement très proche du club. Dans les coulisses du PSG, les mots d’Ibra ont été également interprétés sous une lumière affective. « Zlatan a besoin d’amour parce qu’il vient de voir le club investir beaucoup d’argent sur un autre attaquant (Edinson Cavani, acheté à Naples pour 64 M€), décrypte un familier de la maison parisienne. Le club va lui montrer qu’il l’aime, ce qui peut comporter une dimension financière mais aussi jouer sur des ressorts psychologiques. Il est important d’avoir un Ibra motivé pour débuter la saison. »

Après avoir sensiblement augmenté Thiago Silva (+ 1,5 M€ par an jusqu’en 2017), il n’est pas certain que Qatar Sports Investments consente un geste équivalent pour un joueur considéré, y compris en interne, comme déjà très bien payé. Le départ récent de Leonardo place Jean-Claude Blanc, le directeur général, en discussions directes avec Mino Raiola, l’agent du joueur, pour régler cette question. À ce stade, le club n’apparaît pas préoccupé par le cas Ibra, notamment parce que le recrutement de Cavani rend l’équipe moins dépendante des états d’âme du Suédois. Mais l’affaire devrait s’arranger sans trop de heurts. Paris a besoin du talent d’Ibra. Et le joueur, de son côté, malgré les tentatives de son agent, n’a vu aucun club entamer des démarches réellement insistantes, de la Juventus à Manchester City, en passant par le Real Madrid. Ibra à Paris en 2013-2014 : c’est donc une certitude à 99,9%.

JÉRÔME TOUBOUL



Citation
Le roi de Suède prend ses marques

Pour son premier match d’avant-saison, Zlatan Ibrahimovic a offert quelques gestes raffinés à « son » public, conquis d’avance.


APRÈS UNE DÉFAITE contre Sturm Graz (1-3) et une victoire face au Rapid Vienne (2-1), le PSG a confirmé, face à Hammarby, sa montée en régime. Ce succès attendu face au 7e de la D2 suédoise aura pris forme à la 49e minute quand Verratti servit dans la profondeur Chantôme , qui enchaînera par un contrôle et un tir croisé après avoir effacé le gardien adverse. Et il prendra une épaisseur définitive au moment où, sur un autre caviar vers l’avant, un Pastore très actif trouva Hervin Ongenda, auteur avec sang-froid de son deuxième but en match de préparation (55e). À l’autre bout du terrain, Douchez n’aura eu aucune intervention compliquée.

En l’absence de plusieurs joueurs (Cavani, Digne, Marquinhos, Ménez, Thiago Silva) et du retour tout frais de Sirigu et Lucas, Laurent Blanc n’a pas pu roder l’effectif dans des proportions massives, changeant à peine trois joueurs à la mi-temps, dont Zlatan Ibrahimovic. L’état de forme du monument local, six jours après son retour à l’entraînement, a globalement pu rassurer son nouvel entraîneur. Cette fois, Ibra n’a pas marqué dès son premier match estival, contrairement à son baptême à Washington, contre DC United (1-1, le 29 juillet 2012). Mais, après dix premières minutes sans relief sur le terrain synthétique de la toute neuve Tele2 Arena, il a offert quelques gourmandises au public de Stockholm : un décalage intéressant vers Maxwell (10e), un magnifique une-deux avec Pastore (13e), un beau travail technique avant de servir en retrait Van der Wiel (22e) ou un bon ballon en profondeur pour Kingsley Coman (24e).

À part ça, Blanc a pu voir son équipe évoluer avec le souci de développer des mouvements propres, au sol, avec des changements de rythme intéressants. Cela donna quelques séquences bien ficelées, dont deux accoucheront de tirs sur le même poteau gauche, de Pastore (25e) et Van der Wiel (31e). À noter, aussi, la condition physique assez affûtée de Thiago Motta et l’entrée en jeu de Bodmer en défense centrale (65e). Samedi, à Göteborg, le PSG disputera son quatrième match de préparation. Le plus gros sur son agenda, contre le Real d’Ancelotti.

J.T.


L’Équipe
Alex177
Citation
Sakho: «Dans ma tête, tout est clair»
Présent au stage du PSG en Suède, Mamadou Sakho, sous contrat jusqu'en 2014, a annoncé, ce mercredi, avoir pris une décision sur son avenir. Sans pour autant la dévoiler.

«Mamadou Sakho, comment se passent vos retrouvailles avec Laurent Blanc, votre ancien sélectionneur en équipe de France ?
Très bien. Parfois, sur des exercices spécifiques, il nous donne des conseils puisés dans son expérience à ce poste. Pour nous, défenseurs, c’est une chance de l’avoir comme coach. Hier (mardi), on a fait un match sérieux contre Hammarby (D2 suédoise, 2-0). D’une façon générale, ce stage se déroule dans de très bonnes conditions. J’en ai profité pour parler un peu avec Zlatan de la Suède. On sait qu’il est idolâtré ici. C’est avec plaisir qu’on vient se préparer au pays de l’attaquant vedette suédois !

La signature de Marquinhos, acheté à l’AS Rome pour 32 M€ (+3 M€ de bonus), semble pourtant jeter une ombre sur votre avenir à Paris. Comment analysez-vous la situation ?
Je suis très tranquille dans ma tête. Je travaille. J’effectue cette préparation d’avant-saison de façon très professionnelle. J’attendais de parler avec le coach et le président, Nasser al-Khelaïfi. Maintenant que c’est fait, dans ma tête, tout est clair. On verra dans un futur proche quelle sera ma décision. Sachez juste qu’elle découle d’une logique à la suite de ces discussions.

Dans cette réflexion, quel est le poids de l’équipe de France, vous qui aviez manqué l’Euro 2012 parce que votre temps de jeu s’était réduit à Paris ?
Quand on est un joueur ambitieux, on rêve tous de porter tout le temps le maillot de son pays. Cet été, j’ai fait un choix clair en tenant compte de l’équipe de France.

Puisque tout est clair, on doit comprendre que vous restez ou que vous partez ?
(Il sourit) J’en parlerai le moment venu.
«Nous, on a effectif exceptionnel»

Voyez-vous Monaco comme le grand rival du PSG cette saison ?
Le principal rival du PSG, ce sera toujours le PSG lui-même… Après, la L1 est un Championnat avec de très bonnes équipes et de très bons joueurs. Il faudra se méfier de tout le monde. Monaco a fait un très beau recrutement. Mais on ne fait pas attention à leurs nouveaux joueurs. Nous, on a effectif exceptionnel, composé de joueurs extraordinaires avec beaucoup d’expérience. Je ne m’en fais pas trop.

Quel peut être l’impact de l’arrivée d’Edinson Cavani ?

Son arrivée nous renforce dans notre objectif de faire une saison encore meilleure que celle qu’on vient de réaliser. On aspire à aller plus haut, notamment en Ligue des champions.»

L'Equipe.fr
niramo
Citation
Ibra : «Cavani devra s'adapter»

Zlatan Ibrahimovic s'est exprimé, ce mercredi, en marge de l'entraînement du PSG, à Stockholm. Le Suédois appelle à faciliter l'intégration d'Edinson Cavani tout en soulignant que l'Uruguayen devra se fondre dans le collectif en place

«Zlatan, Ibrahimovic, comment vivez-vous ce stage du PSG sur votre terre natale ?
Je suis très heureux de voir que le club se trouve en ce moment dans mon pays, ce pays que je représente à l’étranger. C’est super que mes coéquipiers puissent se faire une idée d’où je viens, d’où tout a commencé pour moi, même si je suis un gars de Malmö, et pas de Stockholm. Ce pays fait partie de moi. J’ai l’impression que mes coéquipiers sont également très contents d’être venus. Mais on n’est pas non plus ici en vacances. On est très concentré sur nos entraînements, sur notre préparation d’avant-saison. On est là pour monter en puissance sur le plan physique, mental et footballistique. Le nouvel entraîneur a l’opportunité de bien travailler sur ces différents aspects.

«C'est à Laurent Blanc de voir comment il veut qu'on joue. C'est le coach. C'est le boss.»

En quoi Laurent Blanc peut-il faire évoluer le style offensif du PSG ?
Je n’ai repris l’entraînement que jeudi dernier. Nous n’avons pas encore parlé ensemble, lui et moi. La certitude, c’est qu’il dispose d’un groupe fantastique. Il a des joueurs offensifs extraordinaires, comme le sont également mes coéquipiers défensifs. C’est à lui de voir comment il veut qu’on joue. C’est le coach. C’est le boss. Petit à petit, à chaque entraînement, les choses vont se peaufiner tactiquement.

Vu de l’extérieur, votre complémentarité avec Edinson Cavani ne fait guère de doutes. Quel regard portez-vous sur votre association attendue avec l’attaquant uruguayen ?
Le coach verra comment il veut que l’équipe joue. Pour l’instant, je n’ai jamais joué avec ce gars (Cavani), on a toujours évolué dans des clubs différents. Dans ma carrière, il a souvent été dit que je ne pourrais pas jouer avec tel ou tel attaquant et, finalement, les choses se sont souvent bien passées. Alors, on verra bien. Un nouveau joueur va arriver. Nous allons tout faire pour bien l’accueillir, pour faciliter son intégration. De son côté, il devra s’adapter à son nouvel environnement. C’est normal. A chaque fois que je suis arrivé dans un club, j’ai dû m’adapter aux joueurs déjà en place, à l’entraîneur, au public, à la ville. Une recrue doit toujours adapter son jeu à la façon dont joue sa nouvelle équipe.» - J.T., à Stockholm

L'equipe.fr
Varino
Citation
Sakho : un flou sur la durée

Alors qu’un doute entoure son temps de jeu à un an de la Coupe du monde, le défenseur devrait rester à Paris. Mais il s’est montré évasif sur une éventuelle prolongation.


DIRE QUE « tout est clair » et rester flou : c’est l’exercice qu’aura maîtrisé avec un grand sourire Mamadou Sakho, hier, à Stockholm. Alors que la diminution de son temps de jeu l’avait éloigné de la liste de… Laurent Blanc pour l’Euro 2012, le défenseur central, sous contrat jusqu’en 2014, se retrouve exposé à un risque comparable. À un an de la Coupe du monde, son club vient de recruter avec Marquinhos (19 ans) un nouveau défenseur brésilien, dont le prix (32 M€ + 3 M€ de bonus) laisse supposer qu’il apparaîtra régulièrement aux côtés de l’intouchable Thiago Silva.

« Quand on est un joueur ambitieux, on rêve de porter tout le temps le maillot de son pays, a souligné le joueur de vingt-trois ans, souvent titulaire dans l’axe défensif des Bleus depuis la nomination de Didier Deschamps, il y a un an, mais menacé par l’émergence du duo Varane - Koscielny. Cet été, j’ai fait un choix clair en tenant compte de l’équipe de France. » Et de préciser que ce choix découle de ses récents entretiens avec Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, et Laurent Blanc, son nouvel entraîneur. « Maintenant que j’ai parlé avec eux, dans ma tête, tout est clair. Ma décision, que j’annoncerai dans un futur proche, découle de ces discussions. »

D’un ton posé, Sakho a assuré être « très tranquille dans (sa) tête » . Le discours de Blanc, la semaine dernière, sur un Sakho « réceptif à la concurrence qui règne dans les grands clubs », tend à confirmer la dernière tendance, celle d’un joueur emblématique qui resterait une saison de plus dans son club formateur.

En interne, son cas n’est pas considéré comme problématique. Le fait qu’il ait posé, hier, comme parrain de l’opération montée par Nike pour présenter le nouveau maillot extérieur du PSG (à découvrir sur lequipe.fr) est aussi le signe d’un probable maintien dans l’effectif. Reste une inconnue : si le joueur dispose d’une offre de prolongation de deux ans, il n’a pas voulu dire, hier, s’il comptait l’accepter.

JÉRÔME TOUBOUL

l'Equipe

Citation
« Tout est clair dans ma tête »

Mamadou Sakho, defenseur central parisien


Une bonne heure avant l’entraînement d’hier après-midi, Mamadou Sakho a posé, en compagnie d’Ibrahimovic, de Matuidi, de Pastore et du jeune Coman, avec le nouveau maillot extérieur du club. Une opération montée par Nike, l’équipementier du PSG. Les Parisiens arboreront leur nouvelle tunique dès samedi, lors du match de gala contre le Real Madrid d’Ancelotti, à Göteborg. L’ancien capitaine du club a balayé son actualité et entretenu le doute sur son avenir.

Quel regard portez-vous sur ce nouveau maillot ?
Il est très beau, simple et sobre. Les couleurs du club sont présentes. Je suis un collectionneur de maillots du PSG depuis mon enfance. Celui-là, avec le nouveau logo, revêt une importance particulière pour moi.

Appréciez-vous le stage en Suède ?
Oui, ça se passe très bien. C’était déjà le cas quand j’ai rejoint l’équipe, en Autriche, lors de la première tournée. Et en plus c’est le pays de Zlatan. C’est toujours un peu fatigant car on travaille beaucoup, mais ça va. Notre succès contre Hammarby 2-0 en est la preuve.

Vous avez repris après la plupart de vos coéquipiers. Où en êtes-vous physiquement ?
Mes tests avec le GPS (NDLR : appareil qui permet de mesurer les efforts physiques des joueurs) sont bons. Je suis dans les temps. Le travail fourni paye.

Vous vouliez discuter avec Laurent Blanc de votre avenir. Avez-vous pu le faire ?
Oui, on s’est vus et on a discuté. Je l’ai aussi fait avec le président. Tout est clair dans ma tête.

Le recrutement de Marquinhos a-t-il compté ?
Non, pas du tout. Je vais annoncer ma décision dans les prochains jours.

Comment voyez-vous la concurrence de Monaco ?
Monaco a recruté de bons joueurs et aura une belle équipe, c’est certain. Cela va rendre la L 1 attractive. Mais notre principal rival, ce n’est pas Monaco, c’est nous-mêmes. J’ai lu qu’ils voulaient le titre cette saison ; ils vont devoir venir nous l’arracher, car mes deux mains tiennent fermement le trophée. (Sourire.)

ARNAUD HERMANT



Citation
Matuidi va prolonger

Les véritables négociations n’ont pas encore débuté, mais Blaise Matuidi et le PSG sont convenus de discuter prochainement d’une prolongation de contrat. Arrivé à Paris à l’été 2011, le milieu international est lié au PSG jusqu’en 2014. Compte tenu de ses performances depuis un an, son salaire va être sensiblement réévalué (il perçoit actuellement entre 250 000 et 300 000 € mensuels). L’ancien Stéphanois a changé d’agent il y a quelques semaines, passant de Jean-Pierre Bernès (conseiller de Laurent Blanc) à Mino Raiola (agent de Zlatan Ibrahimovic). Les négociations devraient être facilitées par le fait que Blaise Matuidi est un joueur que le président du club Nasser al-Khelaifi apprécie tout particulièrement.

Le Parisien
Beuzech
Citation
Verratti : discussions ce jeudi

Le directeur général du Paris-SG, Jean-Claude Blanc, va rencontrer ce jeudi au Parc des Princes l’agent de Marco Verratti, Donato Di Campli, pour discuter d’une revalorisation salariale. Le milieu italien (20 ans, sous contrat jusqu’en 2017) est suivi par la Fiorentina, la Juventus Turin, Manchester City et l’Atletico Madrid. Avant de démissionner de son poste de directeur sportif, Leonardo avait proposé à l'international de doubler son salaire actuel (850 000 euros net par an). Une offre en dessous des attentes du joueur et de son entourage, qui espèrent 3 millions d’euros net d’impôts par an.


léquipe.fr
Kaionedirection
Citation
Le PSG écope bien de trois points avec sursis

Une première fois sanctionné par la Commission de discipline de la LFP d’un retrait de trois points avec sursis dans l'affaire de la bousculade de Leonardo sur Alexandre Castro, arbitre du match contre Valenciennes, le PSG avait vu cette sanction annulée par la Commission Supérieure d’Appel de la FFF, pour vice de forme. Renvoyé devant la Commission de discipline de la LFP, ce dossier a été traité ce jeudi et le club de la capitale écope bien de trois points avec sursis pour la saison 2013-2014.


RMCsport.fr
Varino
Citation
PSG-Real, le match des idées reçues

Football. Demain soir, le PSG affronte le Real Madrid en amical. Depuis le transfert d’Ancelotti, de nombreuses rumeurs entourent les relations entre les deux clubs.


Le match amical entre le PSG et le Real Madrid demain à Göteborg sera l’occasion de nombreuses retrouvailles. Celles d’Ancelotti avec son ancien club bien sûr, mais aussi celles entre Zinedine Zidane, Laurent Blanc et Claude Makelele. Ces derniers mois, parallèlement au transfert de Carlo Ancelotti, les contacts entre les deux clubs se sont multipliés et de nombreuses rumeurs sont venues les opposer. Où est le vrai ? Où est le faux ? Eléments de réponse.

Le Real a fait un chèque pour recruter Ancelotti

VRAI.
Durant les négociations, le chiffre de 6 M€ était avancé. Les dirigeants du PSG assurent aujourd’hui que le montant de l’indemnité est bien supérieur. Le président du Real dit l’inverse, c’est de bonne guerre. En fait, à l’indemnité de 6 M€ viendront s’ajouter les recettes de deux matchs amicaux entre les deux clubs, dont les dates ne sont pas encore fixées.

Les deux clubs étaient en concurrence sur le dossier Cavani

VRAI.
Outre le PSG, le Real Madrid et Chelsea avaient entamé des négociations avec le joueur et son ancien club, Naples. Sportivement, Cavani était davantage attiré par l’Angleterre et l’Espagne. Mais ni le Real ni Chelsea n’ont souhaité s’aligner sur les propositions financières du PSG. Avec 10 M€ de salaire annuel net et une indemnité de transfert de 64 M€ versée à Naples, Paris a vite cassé les enchères et raflé la mise.

Cristiano Ronaldo viendra à Paris dès cet été

FAUX.
Du côté de Paris, il est impensable de laisser filer Ibrahimovic ou Thiago Silva. La logique est la même à Madrid avec Cristiano Ronaldo. Le président Florentino Pérez tient à son joyau et répète inlassablement que le Portugais (28 ans) terminera sa carrière au Real. Rien n’est moins sûr. D’ici un ou deux ans, CR7 pourrait vraiment être ouvert à la discussion, et le pont d’or que lui proposeront les Qatariens sera difficile à refuser…

Verratti veut rejoindre Ancelotti à Madrid

FAUX.
En tout cas, pas maintenant. Ancelotti est comme un père pour Verratti, mais celui-ci est heureux à Paris et se montre totalement impliqué dans le projet du PSG. Hier, son agent était à Paris pour poursuivre les négociations sur sa prolongation de contrat. Le PSG a accepté de doubler son salaire mais cette proposition reste inférieure aux attentes du joueur qui demande 3 M€ par an. Le prochain rendez-vous, fixé la semaine prochaine, devrait permettre de finaliser ce dossier et ce, malgré l’intérêt de Naples. Hier, le club italien a en effet pris contact avec le PSG qui a répété que le Transalpin n’était pas à vendre.

Makelele aurait pu suivre Ancelotti

FAUX.
La rumeur a circulé, mais il n’en a jamais été question. Dès le début des discussions, Ancelotti a fait part de sa volonté d’être accompagné par Paul Clement et Giovanni Mauri. Le nom de Claude Makelele, qui a joué au Real Madrid entre 2000 et 2003, n’a jamais été évoqué, car Florentino Pérez rêvait de voir Zinedine Zidane devenir l’adjoint d’Ancelotti. Makelele a prolongé son contrat avec le PSG début juillet en acceptant une forte baisse de son salaire.

Il existe un pacte de non-agression entre les deux clubs

VRAI.
Les choses étaient mal engagées. Nasser al-Khelaifi a très mal vécu d’apprendre que les dirigeants du Real avaient pris contact directement avec Ancelotti. Tout est vite rentré dans l’ordre. Pérez s’est déplacé en personne à Paris pour trouver un accord sur le dossier de l’entraîneur italien. Les deux présidents en ont profité pour passer un accord stipulant que le Real ne recruterait pas de joueurs du PSG cet été (voir nos éditions du 9 juillet). La réciproque est sans doute vraie : le Real n’approche pas Verratti ou Ibra, et Paris ne fait aucune proposition à Cristiano Ronaldo.

Fly Emirates paie plus cher le PSG que le Real

FAUX.
Lors des cinq prochaines saisons, soit jusqu’en 2018, le PSG et le Real Madrid auront le même sponsor maillot : Fly Emirates, la compagnie aérienne de Dubaï. Le Real a signé avec elle l’un des plus gros contrats de sponsoring de son histoire : 25 M€ par saison pendant cinq ans, soit exactement la même somme que perçoit le PSG…



Citation
Le grand retour de Thiago Silva

Après le retour de Zlatan Ibrahimovic la semaine passée, c’est le capitaine Thiago Silva qui a rejoint le groupe hier matin en Suède. Le défenseur brésilien est arrivé à Stockholm à 9 heures du matin, accompagné de son ami physiothérapeute, Marcelo Costa, qu’il a débauché de l’AC Milan il y a quelques semaines. Les deux hommes ont rejoint l’hôtel du PSG en centre-ville de la capitale suédoise. Après un premier contact avec ses coéquipiers et son nouvel entraîneur, O Monstro, comme il est surnommé dans son pays, a participé à sa première séance d’entraînement, peaufinant sa remise à niveau. Le Brésilien pourrait jouer quelques minutes demain contre le Real Madrid car, après avoir participé à la Coupe des Confédérations, il a suivi un programme individualisé depuis la mi-juillet. Laurent Blanc compte surtout sur lui pour le Trophée des champions contre Bordeaux le 3 août à Libreville (Gabon). Alors que, depuis un mois, les rumeurs sur un éventuel transfert au FC Barcelone défrayent la chronique en Espagne, le capitaine parisien a clairement mis un terme au débat. « Il n’y avait aucune raison que de quitter le navire, a-t-il déclaré hier dans l’Equipe. J’apprécie beaucoup mon président, Nasser al-Khelaifi, c’est un ami et je veux lui faire honneur. Je suis heureux à Paris, je crois au projet du PSG et, pour vous dire la vérité, j’y crois de plus en plus. »



Citation
La Ligue maintient le retrait de 3 points avec sursis

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a confirmé, hier soir, la sanction prise le 30 mai dernier d’infliger un retrait de 3 points avec sursis au PSG pour la saison 2013-2014.

L’instance, s’appuyant sur l’article 2.9 du règlement disciplinaire de la Fédération, reproche au club de ne pas avoir tout mis en oeuvre, le 5 mai dernier, pour que Leonardo ne bouscule pas Alexandre Castro, l’arbitre de PSG - Valenciennes. En première instance, la commission de discipline avait pris cette décision et infligé à Leonardo une suspension de neuf mois de toutes fonctions officielles. A la suite de l’appel du club, la commission supérieure d’appel de la Fédération avait aggravé la peine de Leonardo (quatorze mois) mais avait renvoyé le dossier du retrait de points avec sursis à la commission de discipline de la LFP.

Hier, Jean-Claude Blanc, directeur général du club, et Me François Klein, avocat du PSG, ont défendu le fait qu’ils ne pouvaient pas prévoir l’imprévisible. Cela n’a pas convaincu les membres de la commission de discipline qui ont maintenu leur décision. Le PSG devrait saisir le Comité olympique du sport français (CNOSF) pour obtenir une conciliation avec la Fédération.

Le Parisien
Varino
Citation
« Le PSG, c’est l’équipe qui monte »

MARQUINHOS, le nouveau défenseur central parisien, bien que courtisé par le FC Barcelone, a préféré opter pour le projet « ambitieux » du PSG.


Ce n'est sans doute pas le nom le plus ronflant de l'effectif parisien mais Marquinhos (19 ans) est considéré comme l’un des défenseurs les plus prometteurs de la planète. Son association avec Thiago Silva, son modèle, fait déjà saliver. En attendant de rejoindre, lundi, ses nouveaux partenaires parisiens, l’ancien joueur de l'AS Rome, transféré la semaine dernière pour 32 M€ (plus 3 M€ de bonus, contrat de cinq ans), récupère après avoir contracté un virus qui lui a fait perdre quelques kilos.

« POUVEZ-VOUS éclaircir cette histoire de maladie ?
– J'ai attrapé un virus quand je suis rentré en Europe (début juillet). J’avais mal à l'estomac et j’avais des infections à la bouche. Je ne pouvais pas trop m’alimenter donc j’ai perdu quelques kilos. On a réalisé des examens avec le staff médical du PSG et on a constaté que c’était simplement un virus qui était dans sa phase finale. Rien de grave, surtout pas une hépatite, comme je l’ai lu. Les médecins m’ont demandé de me reposer un peu car mes défenses immunitaires avaient diminué. Demain, (aujourd'hui) je retourne à l'hôpital pour des examens. Je vais reprendre l'entraînement dès lundi avec mes nouveaux coéquipiers. J’ai hâte de jouer.

Malgré le forcing du FC Barcelone, pourquoi avez-vous choisi le PSG ?
– Pour son projet, très ambitieux. Le PSG, c’est l'équipe qui monte. Il n’y a que des grands joueurs. J’ai fait ce choix avec ma famille, mon agent. Et puis, cette équipe, c’est une mini-Seleçao aussi. Il y a beaucoup de Brésiliens. Ils vont m'aider à m’adapter. J’ai déjà rencontré Alex et aussi Lucas.

Vous allez aussi retrouver Thiago Silva, votre modèle, qui a tenu des paroles élogieuses à votre égard (1)…
– Ah bon ? Il a dit quoi ? (On lui raconte.) C’est vraiment gentil de sa part. Je souhaite lui faire honneur et j’espère qu’on va vraiment former une belle charnière tous les deux.

La présence au poste d’entraîneur de Laurent Blanc, un ancien grand défenseur, peut-elle vous aider à progresser ?
– Sans aucun doute. Il a l’oeil du défenseur avant d’avoir celui du coach. Avec lui, je pense qu’on va apprendre et qu’on ne va pas prendre de but. Ça sera mon job.

Même si vous avez réalisé une belle saison avec l’AS Rome (2), votre défense a pourtant encaissé beaucoup de buts (56 en Serie A, 17e défense) …
– Oui mais l'équipe jouait de façon très offensive. Cela ne m’a pas empêché de bien faire mon boulot. C'est sûr que je préfère gagner 1-0 que 4-3 mais, au final, ce qui compte, c’est la victoire, non ?

Êtes-vous capable de jouer au milieu ?
– Oui. Pour dépanner sur un match, il n'y a pas de problème. Mais mon poste, c’est défenseur central.

Quels seront vos objectifs cette saison ?
– M'imposer dans cette nouvelle équipe. Je suis là pour gagner des titres, et, si tout se passe bien, j'espère pouvoir être appelé avec la Seleçao (il ne compte pour l’instant aucune sélection). C'est mon rêve ultime. Disputer la Coupe du monde (2014) à la maison. »

ÉRIC FROSIO



Citation
THIAGO SILVA EN SUÈDE, CAVANI À PARIS

En vacances depuis la finale de la Coupe des Confédérations remportée par le Brésil face à l’Espagne (3-0, le 30 juin), Thiago Silva est arrivé hier matin à Stockholm, où le PSG se trouve en stage depuis lundi. Dans l’après-midi, le défenseur central a pris part à un échauffement avec le groupe avant d’entamer une préparation individualisée. Sa présence face au Real Madrid, demain soir à Göteborg, n’est pas garantie. Edinson Cavani, lui, est attendu aujourd’hui à Paris. Comme Lucas Digne (vacances) et Marquinhos (mis au repos), il s’intégrera au groupe, en début de semaine prochaine. – J. T.

L'Equipe
niramo
Citation
J.C. Blanc : «Une image à part»

Jean-Claude Blanc a répondu à nos questions sur les sujets chauds du PSG. Le départ de Leonardo, la nouvelle organisation du club, son image, Laurent Blanc, Monaco, le fair-play financier... Le directeur général du PSG évoque tous ces points dans un entretien à retrouver samedi dans votre journal.

Difficile aujourd’hui de définir le rôle de Jean-Claude Blanc au PSG. Officiellement directeur général du club, son rôle s’est étendu au secteur sportif avec le départ précipité de Leonardo, qu’il regrette. «L’organisation du club me permet aujourd’hui de me détacher sur le marché des transferts. Ce travail spécifique s’ajoute à mes acticités habituelles, nous a-t-il confié. Mais il est clair que cette mission au cœur du secteur sportif n’est que temporaire, à mes yeux.» Avec Nasser al-Khelaïfi, son président, il recherche d’ailleurs un successeur au Brésilien au poste de directeur sportif. «Une personnalité du football rejoindra le PSG pour aider à définir la politique sportive, piloter le choix des joueurs et être une interface permanente avec l’entraîneur (Laurent Blanc) et son staff.»
«On n'a pas l'image tout à fait lisse qu'on souhaiterait avoir immédiatement» Au sujet du nouveau coach parisien, Jean-Claude Blanc n’a pas souhaité évoquer son avenir au-delà de la saison 2013/2014. Le flou qui a entouré le départ de Carlo Ancelotti a déjà suffisamment joué sur l’image du PSG, que le directeur général défend malgré tout. «Il faut assumer le fait d’être un club à part, donc d’avoir une image à part, explique-t-il. Cela vient du fait qu’on est à Paris, mais aussi de notre volonté de construire l’un des cinq plus grands clubs du monde. En faisant cela, on doit bouger un certain nombre de lignes (…) On n’a pas l’image tout à fait lisse qu’on souhaiterait avoir immédiatement.»

Le passage de Beckham ou «la présence de stars comme Thiago Silva, Ibra et Cavani» ont néanmoins amené «des retours très positifs», et ce d’autant plus que Monaco se dresse désormais en face du PSG. Et comme le dit Jean-Claude Blanc, «plus il y a de grands joueurs, meilleur c’est pour la Ligue 1».

«Il faut assumer d’être un club à part», retrouvez l’intégralité de l’entretien avec Jean-Claude Blanc dans L’Equipe de ce samedi 27 juillet.
L'Equipe.fr
Vaudou
Citation
Interview Pastore

Son statut au PSG, ses défauts et ses qualités

« Le poids de ce transfert est oublié. D’autres joueurs aux gros transferts sont arrivés : cela m’a aidé à être plus tranquille. La pression s’est divisée sur les nouveaux. Je comprends que les gens attendent beaucoup de moi, les supporters sont comme ça. Ils en attendront encore plus des derniers arrivants au PSG , vu le prix auquel on a été achetés. C’est normal et j’aime ça. Car si je n’ai pas la motivation des supporters, il se peut qu’un jour j’arrête de jouer à ce niveau-là. Mon manque de régularité ? Chaque joueur passe par des moments difficiles où il n’est plus en confiance ou pas en bonne condition physique. A ce moment là, c’est normal que son niveau baisse, qu’il n’ait plus l’air du même joueur d’un match à l’autre. Pour ma part, ça a duré environ un mois et demi. Cela a été dur, mais je dois travailler ce point-là et être plus fort mentalement. J’ai eu la chance de bien jouer dans les matchs importants cette saison. Mais dans notre équipe, quand l’un n’est pas à son niveau, les coéquipiers sont là pour compenser… Je dois plus que tout travailler l’aspect physique. Quand je ne suis pas bien physiquement, je perds énormément de confiance. Et j’ai réellement du mal à me sortir de cette situation. Je recommence à me sentir bien quand je m’entraîne plus que d’habitude, seul, à part. C’est quelque chose qui me permet de retrouver la confiance et mon niveau de jeu. (…) Mes meilleures années sont encore celles où j’évoluais à Palerme, et je ne pense pas avoir atteint le niveau que j’avais là-bas. Mais je ne suis pas stressé, car je sais que ça va venir. Ce n’est pas facile de changer de championnat, de culture, de langue. Malgré tout cela, je pense avoir réalisé une bonne saison. L’an passé, j’ai marqué seize buts, pas mal pour quelqu’un qui joue à mon poste. Mais cette année, j’ai distribué plusieurs passes décisives et marqué neuf buts. C’est bien par rapport à ma position sur le terrain, même si je sais que je dois encore faire plus d’efforts défensifs. (Par rapport au sondage de France Football l’ayant élu joueur le plus surcoté de Ligue 1) Chacun pense ce qu’il veut. Je me fous de ce que les autres joueurs pensent de moi. L’important, c’est que les supporters du PSG, le président et l’entraîneur soient contents de moi. L’opinion des autres ne m’affecte pas. »

L’ambiance dans le vestiaire parisien

« Franchement, l’ambiance est bonne. C’est normal qu’il n’y ait pas la même relation entre les étrangers et les Français, et ce n’est pas pour ça qu’il y a des problèmes entre nous. C’est juste qu’entre Sud-Américains, on parle beaucoup italien et espagnol. Du coup, on se retrouve facilement ensemble, et pareil pour les Français. C’est uniquement une affaire de communication. Je suis là depuis deux ans, j’essaie de discuter un peu plus avec les Français. Mais les relations sont bonnes. Cela m’est également arrivé quand j’étais à Palerme. On était cinq argentins et un brésilien, on passait logiquement plus de temps ensemble. Ce n’est pas parce que je ne m’entendais pas avec les autres mais uniquement à cause de la barrière de la langue. Au PSG, je prends l’exemple de Van der Wiel. Le pauvre ne parle presque à personne… Il est toujours tout seul, silencieux… Je voudrais bien aller discuter avec lui, mais je ne parle ni anglais, ni néerlandais, donc je ne peux pas. »

Les arbitres de Ligue 1 et Leonardo

« Cette année, ils ne nous ont pas facilité la tâche. Ils n’ont pas eu une super attitude, et pas seulement avec le PSG. Ils se sont trompés, ça n’aurait pas dû se passer comme ça… Le fait de toujours envoyer les joueurs en commission, je ne pense pas ça serve à grand-chose. Chacun doit essayer de bien faire son travail. Après, c’est vrai que notre équipe parle beaucoup aux arbitres et les traite parfois assez mal, mais on a des joueurs de caractère. C’est très différent de l’arbitrage italien : là-bas, on peut parler avec les arbitres tranquillement. Tu peux t’exprimer librement et mal lui parler, il te rendra simplement la pareille. Et ça s’arrête là ! Après, il peut te mettre un carton jeune ou rouge, c’est selon, mais il y a du respect. Concernant le rouge de Thiago Silva face à Valenciennes, c’était incroyable… Je n’avais jamais vu ça ! C’est le capitaine de l’équipe, et la seule chose qu’il ait fait, c’est de le toucher pour lui parler. Avant même qu’il l’ait touché, l’arbitre sortait déjà le rouge… Cela a été difficile de se remettre ensuite dans le match. Surtout avec un joueur en moins, qui plus est Thiago Silva, un joueur très important. Le coup d’épaule de Leonardo ? Cela ne m’a pas choqué. Je pense plus que c’était un enfantillage qu’autre chose. On a tellement souffert cette saison avec les arbitres que Leonardo ne s’est pas retenu à ce moment-là, et a voulu se faire voir comme il le pouvait. Il a agi comme n’importe quel joueur l’aurait fait sur le terrain. Leonardo a dit que l’équipe était bâtie pour l’Europe et non pour la Ligue 1 ? Je ne pense pas que c’était les mots justes, parce que pour remporter le championnat de France, il faut gagner face à tous les clubs. Je ne suis pas d’accord avec lui. Mais je trouve aussi normal qu’on ait été meilleurs en Coupe d’Europe et qu’on ait gagné les matchs importants. On a juste perdu face à Porto à l’extérieur. Au niveau du groupe, on a tous essayé de rester concentrés et de tirer dans le même sens. »

Le titre de Champion de France, le Trocadéro

« Si on n’avait pas gagné le championnat cette saison, ça aurait été difficile pour l’année prochaine… On peut parler de soulagement car cela nous a offert une certaine tranquillité. C’est ce qu’on attendait tous. Personnellement, c’est le premier titre de ma carrière, c’est quelque chose d’incroyable ! J’avais déjà été trois fois deuxième donc j’avais envie de finir sur la plus haute marche du podium. La pression du titre n’était pas très forte, mais c’est normal que les gens aient été anxieux : on avait neuf points d’avance sur Marseille. Tous les supporters auraient voulu célébrer le titre contre Valenciennes au Parc. Dans ce match, je pense que toute l’équipe a été bonne, on a eu beaucoup d’occasions de but mais sans réussite. Et je crois que c’est ça qui nous a un peu stressé. (…) Les incidents du Trocadéro ? Ils ont causé beaucoup de dégâts matériels, notamment sur les personnes qui habitaient dans le coin et n’avaient rien à avoir avec les festivités… En Angleterre, le football est différent et les gens sont beaucoup plus éduqués. A Barcelone, les supporters sont habitués à gagner des titres tous les ans. Alors qu’ici en France, cela faisait 19 ans que le club n’avait rien gagné, du coup il y avait une certaine excitation chez les supporters. Mais ça ne pardonne en rien ce qu’il s’est passé. Je pense que tous ne sont pas responsables mais que quelques personnes mal intentionnées se sont mêlées à la foule pour casser et voler. J’avais une petite caméra avec laquelle je filmais tout… On cassait des voitures par plaisir. Nous, les Argentins, on est habitués parce que ce genre d’incidents arrive toujours… Mais c’est triste de voir ça en Europe. En Argentine ou au Brésil, ce ne serait qu’une fois de plus mais ici, c’est plus triste. Franchement, ça me désole pour tous les vrais supporters qui étaient uniquement venus pour faire la fête.»

La Ligue des Champions

« Gagner la Ligue des Champions ? Je pense que cet objectif est réalisable. Par rapport au projet du président, c’est l’objectif. Je pourrais même dire que c’est possible d’ici trois ans, car il y aura certainement de nouveaux renforts au mercato. J’espère qu’on pourra atteindre rapidement cet objectif. Le match contre Barcelone ? Non je n’ai pas été surpris par le niveau du PSG face au Barça. Déjà sur le premier match, on a vraiment fait une belle prestation. Même s’ils ont marqué deux buts, on a accumulé une certaine confiance en vue du match retour à Barcelone pour développer notre propre jeu face au leur, ce que beaucoup d’équipes ne font pas. Cela a été notre avantage.. Après, ils ont ce qu’il fallait sur l’action du but et on s’est fait sortir. Mais franchement, l’équipe a démontré qu’elle était au niveau. »

La sélection d’Argentine

« Je ne cesse d’y penser et j’essaie justement de faire de mon mieux ici au PSG pour être de nouveau appelé. Cela passe par de très bonnes prestations en club, il n’y a pas de secret ! Je pense avoir été bon cette année avec le titre de champion au bout, ça ne peut que jouer en ma faveur auprès du sélectionneur. C’est vraiment un rêve de jouer à nouveau pour mon pays. Même si ça fait un an que je n’ai pas été sélectionné, je ne peux pas croire que je n’y serai pas. Tout dépend de moi, et du sélectionneur. Je suis aussi conscient que beaucoup d’Argentins jouent dans les meilleurs championnats européens et que le choix n’est pas simple pour lui.»


Surface magasine
keyzer söze
Citation
Les retrouvailles gagnantes d’Ancelotti

C’est l’image qui restera de ce match de gala entre le Real Madrid et le PSG. La délégation madrilène est au complet dans son bus, prête à filer à l’aéroport pour rentrer dans la capitale espagnole. Zlatan sort du stade à cet instant. Il voit Carlo Ancelotti installé au premier rang près d’une vitre et lui fait un grand geste amical du bras.
Son ancien entraîneur le lui renvoie et lui fait signe de monter dans le bus du Real avec eux. Ibra, pressé, file sans voir ce trait d’humour et le large sourire du Mister.
Cette anecdote reflète bien l’ambiance entourant les retrouvailles du PSG avec le technicien qui lui a permis de reconquérir le titre de champion de France.

Il a échangé avec Laurent Blanc

Le coach transalpin et ses deux adjoints, Paul Clement et Giovanni Mauri (partis avec lui au Real), comme les joueurs et les membres du staff parisiens, étaient heureux de se revoir. L’avant-match n’a été que sourires, tapes amicales et embrassades. A croire que les organisateurs avaient tout prévu pour que ces scènes d’empathie aient bien lieu. Les bus des équipes sont arrivés au même moment au stade… Il était un peu plus de 18h30 quand Ancelotti a pénétré sur la pelouse de l’Ullevi Stadion. Là, il a foncé sur Chantôme, Jallet, Bodmer et Douchez. Puis le Mister a papillonné de groupe en groupe, un coup avec Mauri, un coup avec Clement.

Avec Marco Verratti, son fils spirituel, l’échange a été affectueux, comme avec Zoumana Camara. Après avoir plaisanté avec Zinedine Zidane, casquette à ses initiales ZZ sur la tête, en compagnie de Claude Makelele, Nicolas Dehon et Jean-Louis Gasset, ses adjoints, Laurent Blanc est allé saluer Carlo Ancelotti. Les deux hommes ont alors papoté cinq bonnes minutes.

Arrivé en début d’après-midi avec la délégation madrilène à l’hôtel Gothia Towers — où celle-ci a séjourné quelques heures —, Ancelotti n’avait pas caché, lors d’une brève conférence de presse, que ce match de gala constituait un événement particulier : « Ça va être un très bon moment, un grand plaisir. Je suis très excité par ces retrouvailles. » Le coup d’envoi donné, l’émotion a laissé place au spectacle. Le plus souvent debout devant son banc de touche, Ancelotti, qui a longuement applaudi l’ouverture du score de Benzema, a replacé ses joueurs de la voix et du geste. De la même manière qu’il l’a fait au PSG pendant une saison et demie.


Ibrahimovic est resté en Suède. Zlatan Ibrahimovic n’est pas rentré avec le reste de la délégation parisienne hier soir. La reprise n’étant programmée que demain après-midi pour la majorité des Parisiens, il a été autorisé à rester en Suède et a invité à rester avec lui Maxwell et Zoumana Camara.


Citation
Le PSG pris à son propre jeu

GÖTEBORG

Paris est-il prêt pour le Trophée des champions, samedi prochain à Libreville, face à Bordeaux? « Je n’en sais rien, a avoué hier Laurent Blanc à l’issue de la défaite face au Real Madrid (0-1). Est-ce qu’on sera au top niveau? Je ne pense pas, mais on a un match à gagner. » Le revers d’hier n’a donc pas levé toutes les questions sur l’état de forme du PSG.
Mais ce premier vrai test a livré de précieux enseignements sur la philosophie de jeu et la capacité des joueurs à l’incarner.

Il manque un attaquant
C’est la confirmation de ce qu’avait annoncé Blanc cette semaine en conférence de presse. « Quand on a Ibrahimovic et Cavani, on joue en 4-4-2. » Paris va donc débuter la saison avec deux attaquants, ce qui marque une forme de continuité avec l’ère Ancelotti. La saison dernière, l’équipe a régulièrement évolué avec deux pointes, Ibrahimovic-Ménez pendant les six premiers mois et Ibrahimovic-Lavezzi de janvier à mai. Ce duo a été de nouveau aligné hier soir et a confirmé les énormes carences de l’Argentin sur le plan de la finition. Pocho, coupable d’avoir raté deux énormes occasions en première période (23e et 39e), a ouvert un boulevard à Cavani.

« On a eu des occasions en passant par les côtés et ça aurait pu faire 1-1. Mais le Real a été meilleur techniquement en première période », a reconnu l’entraîneur parisien. Faire jouer Cavani la semaine prochaine est une solution que n’écarte pas Blanc. « Mais il faudra bien réfléchir, car il sort d’une grosse saison et Libreville, c’est quand même sept heures d’avion », lâche-t-il.

La stratégie de Blanc mise à mal
Face au Real, le PSG a souffert de la comparaison sur le plan technique et dans l’efficacité. Toutefois, la volonté de Laurent Blanc de privilégier le jeu a transparu dans le souci des Parisiens de construire leurs actions et de prôner la continuité en relançant systématiquement depuis leur base arrière. Revers de la médaille : le fragile équilibre qui s’en dégage a été rompu à plusieurs reprises, notamment en seconde période ou sur le but de Benzema (23e).

Alors, trop tendre, Paris ? « On a essayé de repartir de l’arrière, mais Madrid adore le contre. Et quand on jouera ce genre d’équipes à l’avenir, il faudra faire attention », insiste Blaise Matuidi, déjà en forme, comme Sirigu ou Thiago Silva, entré en jeu lors des 27 dernières minutes.

Ce n’est pas le cas de Sakho, de Pastore ou d’Ibrahimovic, décevant devant son public. Si la relative discrétion du Suédois s’explique par une reprise récente, celle de l’Argentin et du défenseur français à l’entraînement depuis le 1er juillet ne manque pas d’inquiéter.



Citation
Pour Blanc, c’est l’état de grâce

Selon notre sondage BVA exclusif, les Français accordent largement leur confiance au nouvel entraîneur du PSG. Ce qui ne les empêche pas d’introduire quelques bémols.



Il a ôté ses crampons et répondu aux questions de ses interlocuteurs en chaussettes. Le 3 juillet, jour de sa deuxième conférence de presse comme entraîneur du PSG, Laurent Blanc s’est libéré. Il a rompu avec l’image de l’homme au verbe hésitant et à la tête rentrée dans les épaules renvoyée, une semaine plus tôt, lors de son intronisation.

Revenu aux affaires après une coupure d’une saison, Le Président — son surnom depuis son passage à l’OM (1997 à 1999) — joue gros et il le sait. Le costume de l’entraîneur parisien est cousu d’or mais il donne du fil à retordre. On ne manage pas Zlatan Ibrahimovic comme on dirige Yoann Gourcuff. Et le titre de champion de France conquis avec les Girondins de Bordeaux en 2009 est devenu un prérequis à Paris.

A 47 ans, l’ancien défenseur de talent reconverti entraîneur en 2007 a pourtant des atouts. Il prône le beau jeu et sa carrière, auréolée notamment d’un titre de champion du monde en 1998, parle aux joueurs. Mais ce taiseux, peu enclin à décrocher son téléphone, va devoir forcer sa nature dans une fonction qui est très exposée.

Il devra aussi solder le procès en dilettantisme et en manque d’autorité dressé après le dernier Euro. Entraîneur intérimaire pour d’aucuns, Blanc doit s’écrire un destin à Paris en lettres capitales. Gagner plus de titres que Carlo Ancelotti, c’est sa feuille de route. Au risque de ne faire que passer.


Citation
Un entraîneur compétent, mais une autorité à parfaire

Voici au moins un président qui ne baisse pas dans les sondages. Ou s’agit-il simplement de l’état de grâce lié à sa récente prise de fonction à la ête de l’effectif parisien? En tout cas, Laurent Blanc jouit d’une belle cote de popularité auprès des Français, qu’ils soient supporteurs ou non du PSG.

Selon notre sondage BVA exclusif, 76% des personnes interrogées ont une bonne, voire une très bonne opinion du nouvel entraîneur parisien. A 61%, elles lui font confiance pour faire gagner des titres au PSG — la mission qui lui a été assignée — et améliorer l’image du club de la capitale (60%). Finalement, deux tiers des sondés (66%) estiment que sa désignation pour diriger l’équipe championne de France est un bon choix. Un véritable engouement, qui tient du plébiscite chez les fans du PSG (82%).

Des doutes sur sa capacité à gérer les ego des joueurs


Si le Cévenol pâtit parfois d’une réputation de dilettante pas toujours sociable, les Français ne lui en tiennent pas rigueur. Ils le jugent sérieux (83%), compétent (73%) et sympathique (70%).
Les séquelles du dernier Euro ne semblent toutefois pas totalement effacées. L’ancien sélectionneur des Bleus avait alors éprouvé des difficultés à gérer les fortes têtes et, sur ce point, les sondés paraissent encore douter de ses aptitudes.
Moins de la moitié l’imagine avoir les épaules assez solides pour composer avec les ego des joueurs (42%) et gérer d’éventuelles crises au PSG (44%). Ils doutent aussi de sa capacité à attirer de grands joueurs (49%). Sur le plan du charisme et de l’autorité, Blanc doit encore faire ses preuves.


Le Parisien
Varino
Citation
Thiago Silva prolonge...
… et Ibra négocie


Le défenseur s’est mis d’accord avec le PSG, samedi, pour prolonger jusqu’en 2018. Le club champion de France est aussi en train de verrouiller le contrat de son attaquant vedette.


AU DÉBUT DU MOIS, alors que la pression venue du FC Barcelone semblait enfler jour après jour, Nasser al-Khelaïfi avait pris ce dossier à bras-le-corps.

Le président du PSG avait reçu, à Doha, Paulo Tonietto, l’agent du défenseur central brésilien. Pour Qatar Sports Investments, il était hors de question de perdre l’ancien Milanais, recruté l’été dernier pour 42 M€ (+ 7 M€ de bonus).

Dans la capitale de l’émirat, les bases d’un nouveau contrat ont été jetées entre les deux parties. Les derniers détails ont été finalisés, samedi, entre Nasser al-Khelaïfi, Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, Thiago Silva et son agent. Le Brésilien, récent vainqueur de la Coupe des Confédérations, obtient une augmentation de près de 2 M€ par an, portant son salaire annuel, avec diverses primes, aux alentours de 12 M€ net d’impôts. En contrepartie, le PSG obtient du joueur la garantie absolue qu’il restera cette saison, « et même jusqu’à la fin de son contrat, voire de sa carrière » , souffle-t-on dans les coulisses du club. Signe de cette volonté d’un lien à long terme, le capitaine du PSG et de la Seleçao a accepté de prolonger jusqu’au 30 juin 2018. Il aura alors trente-trois ans.

De source proche du dossier, le « Monstre » signera son nouveau contrat aux alentours du 20 août. Au passage, après avoir été secoué par les départs successifs de Carlo Ancelotti et Leonardo, le PSG envoie au marché européen le signal d’un club capable d’éviter ce qui aurait été une onde de choc : la fuite de ses plus grands talents.

LUNDI DERNIER, à Stockholm, Zlatan Ibrahimovic avait annoncé son intention de « discuter avec le président de détails, petits et grands » avant de se positionner définitivement sur son avenir au PSG. Concrètement, les discussions ont surtout été menées, la semaine dernière, entre Jean-Claude Blanc – qui a provisoirement récupéré les prérogatives de Leonardo, directeur sportif démissionnaire depuis le 16 juillet – et Mino Raiola, l’agent de l’attaquant.

Sous contrat jusqu’en 2015, Ibra n’a jamais déclaré qu’il était ouvert à un départ. Mais son représentant est décrit dans le milieu comme ayant activement sondé le marché, ces dernières semaines, de la Juventus à Manchester City, en passant par le Real Madrid. Acheté 20 M€ l’été dernier, l’ancien buteur de l’AC Milan ne peut pas forcément jouer sur les mêmes leviers que Thiago Silva pour renégocier son contrat. Mais il se sait indispensable, notamment parce que Paris compte sur lui pour former avec Edinson Cavani un duo offensif très luxueux dans le 4-4-2 de Laurent Blanc.

Son salaire, déjà l’un des plus élevés d’Europe (14 M€ net par an), pourrait désormais se situer entre 15 et 16 M€ annuels. Les négociations se poursuivent et devraient aboutir avant la fin de la semaine. « Tout se passe sereinement, affirme-t-on dans l’entourage du club. Des deux côtés, il y a une envie de s’inscrire dans la durée. »

Une prolongation d’un an figure même parmi les hypothèses discutées, même si le PSG, sur ce point, ne semble pas tenaillé par l’urgence au sujet d’un attaquant qui aura trente-deux ans le 3 octobre.

JÉRÔME TOUBOUL



Citation
Verratti, un an et… 1,2 M€ en plus

SOUCIEUX de consolider la colonne vertébrale de son équipe, le PSG ne s’occupe pas seulement des cas Thiago Silva et Ibrahimovic. Jeudi, à l’issue d’une réunion avec Jean-Claude Blanc, Donato Di Campli, l’agent du milieu défensif du PSG, Marco Verratti, expliquait dans L’Équipe : « On n’est pas content. La situation commence à être pénible. On a même demandé au club à pouvoir partir mais ce bon de sortie n’a pas été accordé. » Trois jours plus tard, le club et le joueur de vingt ans ont trouvé un accord définitif, qui sera signé mi-août.

Verratti prolonge d’une saison son contrat, jusqu’en 2018. Il voit son salaire passer de 850 000€ à 2 M€ net d’impôts par an (hors primes). Aucune clause libératoire n’a été ajoutée dans le contrat de l’international italien, arrivé de Pescara, l’été dernier, pour 11 M€ (+1,5 M€ de bonus).

En juin, dans le sillage de l’arrivée de Carlo Ancelotti, le Real Madrid était prêt à offrir à Verratti un contrat de 4 M€ nets par an. Le club espagnol pourrait revenir à la charge en 2014, une fois caduc le pacte de non-agression en vigueur, cet été, entre le Real et un PSG qui tentera, l’an prochain, de réaliser son rêve absolu de recruter Cristiano Ronaldo. En Italie, Naples et la Fiorentina auront été de sérieux courtisans mais il semble peu probable que Verratti retourne dans la Botte à ce stade de sa carrière.



Citation
Paris veut aussi garder ses Bleus

MAMADOU SAKHO (23 ans), Blaise Matuidi (26 ans) et Jérémy Ménez (26 ans) : trois habitués de l’équipe de France et trois joueurs sous contrat jusqu’en 2014 au PSG. Le club n’entend pas jouer avec le feu et espère prolonger avant la fin de l’été le contrat de ses Bleus. Le cas le plus délicat concerne Sakho. En juin, le défenseur central s’est vu transmettre une prolongation de deux ans, qu’il n’a toujours pas acceptée formellement. Mais le club se dit certain que sa discussion avec l’entraîneur Laurent Blanc, mi-juillet, a persuadé le joueur que la concurrence serait saine avec le Brésilien Marquinhos (19 ans), acheté à l’AS Rome pour 32 M€ (+ 3 M€ de bonus).

Devenu un joueur clé du milieu, Matuidi deviendra l’un des principaux actifs du PSG lorsqu’il aura étendu son contrat. Le statut de Ménez, blessé au dos et soumis à une forte concurrence, est plus trouble. Mais Paris semble décidé à le conserver et l’attaquant, en l’état, peut difficilement trouver un club plus compétitif.

J. T.

L'Equipe
Kaionedirection
Citation
Au pays d’Ibra, le PSG a construit l’avenir

« Ça s’est très bien passé, on a pu profiter de bonnes installations et on a été très gentiment accueillis. Je n’ai que des compliments à faire aux Suédois et aux Suédoises. » A l’image de Laurent Blanc, le groupe du PSG, les joueurs particulièrement, a apprécié la semaine de stage au pays d’Ibrahimovic, achevée samedi soir.

« L’ambiance a été excellente », ajoute l’un des participants. Logés dans deux très beaux hôtels à Stockholm et Göteborg, les Parisiens y ont passé le plus clair de leur temps. Leurs seules sorties les ont conduits aux stades pour les entraînements et leurs deux matchs amicaux de cette tournée contre Hammarby (2-0) et le Real Madrid (0-1). Il y a eu une exception. Mercredi, à l’initiative de Laurent Blanc, Sakho et ses partenaires ainsi que les staffs technique et médical sont allés dîner dans un restaurant du centre-ville de la capitale, le Strandvägen, juste à côté du théâtre dramatique. Le fait que Blanc n’ait pas souhaité la présence de certains membres de la délégation a suscité des déceptions et même créé quelques tensions. Tout comme les nombreux changements de programme qui ont fini par désorganiser le planning initial et provoqué certains commentaires chez les joueurs.

En effet, deux ou trois séances matinales ont été annulées et remplacées par du travail dans la salle de musculation de l’hôtel de Stockholm. La volonté du staff de prolonger d’une nuit le séjour dans la capitale n’a pas été simple à satisfaire, l’intendant peinant à trouver un avion pour le vendredi matin.

Zlatan a parlé tactique avec Laurent Blanc

En dépit de ces petits soucis, cette semaine nordique a été positive et très studieuse. « On a beaucoup bossé et on a été très sérieux. On n’a même pas profité de la piscine, sourit un joueur. On passait beaucoup de temps aux soins et dans nos chambres. » Ibrahimovic a profité de son passage sur ses terres pour recevoir. Il était souvent dans les halls d’hôtels avec des amis à converser et rigoler. La veille du départ pour Göteborg, sa femme et ses deux fils sont venus partager un moment avec lui. Pour ceux qui en doutaient encore au sein du club, le Suédois est le vrai patron. C’est lui qui a donné le signal du départ au restaurant. Une fois levé pour quitter les lieux, tout le monde a suivi, même Laurent Blanc.

L’entraîneur s’est aussi longuement entretenu avec la star, la veille du match contre Madrid. Les deux hommes ont notamment abordé des questions tactiques. Au PSG aujourd’hui, on ne peut pas se passer d’Ibrahimovic.


Le Parisien
Varino
Citation
Cavani s’est entraîné

Tout comme Lucas Digne et Marquinhos, l’Uruguayen était à l’entraînement hier. Il devrait même partir à Libreville pour le Trophée des champions samedi.


LE JOUEUR LE PLUS CHER de l’histoire de la L1 a effectué son premier entraînement français (à huis clos), hier matin, à Clairefontaine. Transféré de Naples pour 64 M€, Edinson Cavani a effectué sa séance de reprise aux côtés des deux autres recrues du PSG, le latéral gauche Lucas Digne, lui aussi de retour de vacances, et le défenseur central brésilien Marquinhos, resté à Paris la semaine dernière pour récupérer d’une infection qui l’avait amaigri au début de l’été.

Après avoir notamment effectué des tests physiques et des exercices légers avec le ballon, les trois joueurs ont déjeuné avec leurs nouveaux coéquipiers, au repos dimanche après six jours de stage en Suède. « Les vacances ont été courtes, mais c’était suffisant, a expliqué Digne sur le site du PSG. J’ai pu bien me reposer et recharger les batteries pour cette nouvelle saison. J’espère bien progresser, grappiller un maximum de temps de jeu et m’intégrer vite dans le groupe. Physiquement, je me sens bien.»

Si le PSG pourrait laisser Marquinhos achever à Paris sa remise en condition, Cavani et Digne devraient faire partie du groupe qui décollera jeudi pour Libreville, la capitale du Gabon, où le PSG affrontera Bordeaux, samedi soir, pour le Trophée des champions. Au regard de leur reprise tardive, leur titularisation apparaît cependant incertaine. « On ne prendra aucun risque au Gabon », avait souligné Laurent Blanc, vendredi, à Göteborg, lorsqu’il avait été interrogé sur Cavani à la veille du dernier match de préparation face au Real Madrid (0-1).

J. T.

L'Equipe

Citation
Trois recrues face à leur nouveau défi

Le PSG est enfin au complet. Edinson Cavani, Marquinhos et Lucas Digne, les trois recrues du mercato, ont rejoint hier le groupe parisien à Clairefontaine pour leurs premières séances d’entraînement. A eux trois, ils représentent un investissement de 114 M€. Mais si le buteur uruguayen est assuré d’obtenir rapidement une place de titulaire, peut-être même dès samedi à Libreville (Gabon) pour le Trophée des champions, les deux autres devront affronter une rude concurrence. Et le prix de leurs transferts ne sera pas un sauf-conduit.

CAVANI : s’imposer à côté du tout puissant Ibra. Laurent Blanc a déjà adoubé l’international uruguayen en déclarant qu’il l’alignerait en attaque aux côtés de Zlatan Ibrahimovic. En privé, l’entraîneur parisien avait d’ailleurs confirmé à Kevin Gameiro qu’il serait amené à peu jouer du fait de la présence des deux stars internationales. La prestation d’Ezequiel Lavezzi, inefficace au possible samedi face au Real Madrid, ne fait pas non plus peser une menace réelle sur la tête de Cavani. Quant à Ménez, il doit d’abord se rétablir après son opération d’une hernie discale, mais il pourrait encore rétrograder d’un rang dans la hiérarchie des attaquants. Finalement, la plus grosse menace pour Edi vient d’Ibra lui-même. Si les deux hommes s’entendent, leur association pourrait détoner. Mais l’Uruguayen ne devra pas se laisser étouffer par son partenaire, au risque d’y perdre son football.

DIGNE : chatouiller l’inusable Maxwell. C’est un gros défi qui attend le champion du monde des moins de 20 ans. Venu à Paris pour apprendre et s’aguerrir, Lucas Digne va devoir se mesurer à Maxwell. A 31 ans, le discret Brésilien est le joueur le plus titré de l’effectif parisien et, de fait, l’un des plus expérimentés. Il était surtout un des hommes de base de Carlo Ancelotti la saison dernière et un des éléments les plus utilisés par l’Italien (48 matchs au total), ne laissant que des miettes à Sylvain Armand et Siaka Tiéné. Et il n’y a pas de raison que cela change avec Laurent Blanc. Au regard de ses récentes prestations, dont le très bon match amical face au Real, Maxwell est plus que jamais le numéro un au poste de latéral gauche. Pour bouleverser cette hiérarchie, Digne sait qu’il va devoir déplacer une montagne : un Maxwell en contrat jusqu’en… 2014.

MARQUINHOS : doubler le tank Alex. Le jeune Brésilien de 19 ans a fait ses grands débuts à l’entraînement hier matin après plus d’une semaine de traitement pour soigner une infection (voir nos éditions du 22 juillet). La semaine passée, il a consulté dans différents hôpitaux parisiens, pour se rétablir au plus vite. Annoncé comme un crack, l’ancien Romain, malgré le prix de son transfert estimé à 35 M€, va devoir s’imposer dans le secteur de jeu le plus relevé au PSG où, pour l’heure, cinq joueurs se disputent deux places. Derrière l’intouchable Thiago Silva, la concurrence sera rude. Si l’on s’en réfère à la saison dernière et à ses récents matchs amicaux, Alex apparaît comme le client le plus sérieux pour Marquinhos. Sans oublier Sakho, s’il ne part pas, et Camara. Mais vu ses performances à la Roma l’an dernier, où il ne lui avait fallu que quelques semaines pour déboulonner l’Argentin Burdisso, Marquinhos peut relever ce challenge.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD ET ARNAUD HERMANT

Le Parisien
Varino
Citation
Paris et la politique des gros salaires

Les dirigeants n’hésitent pas à augmenter leurs meilleurs joueurs


Thiago Silva, Verratti, certainement Ibrahimovic et Matuidi prochainement. L’été aura été fructueux pour ces joueurs parisiens qui ont obtenu ou négocient une forte revalorisation de leurs salaires. Décryptage.

Un moyen de sécuriser les stars.
Le PSG s’est lancé dans une politique d’augmentation des salaires pour sécuriser ses meilleurs joueurs et envoyer un signal fort à ses concurrents. Ibrahimovic et Silva en sont des exemples criants. Si les discussions aboutissent, le Suédois devrait percevoir entre 15 et 16 M€, tandis que le Brésilien émargera aux environs de 12 M€ si on prend en compte toutes les primes.Verratti va passer de 780 000 € annuels à environ 2,5 M€. A chaque fois, on parle de revenus nets d’impôts. Et il n’y a aucune raison que Matuidi, qui percevait lors de sa première saison 240 000 € brut mensuel ne demande, au moins, à doubler son salaire.

Des rémunérations à la hauteur du top européen. « Il n’est pas non plus question qu’on surpaye dans des proportions inacceptables. Surpayer, d’accord. Mais dans une certaine limite. » Ainsi s’exprimait Leonardo le 26 juin 2012. Les propos de l’ancien directeur sportif concernaient les transferts, mais ils valent aussi pour les salaires. Alors, un an après, le PSG surpaye-t-il ses joueurs et surtout ses stars ? A Manchester United, Van Persie et Ronney gagnent chacun 250 000 £ par semaine, soit un peu plus de 15 M€ annuels. A Barcelone, le salaire de Messi est estimé à 16 M€ par an. Les futurs revenus d’Ibrahimovic (entre 15 et 16 M€) sont dans la fourchette de ce qui se pratique ailleurs pour les meilleurs attaquants du monde. Pour Thiago Silva, c’est un peu moins vrai. Les grands défenseurs comme Piqué (Barcelone) ou Rio Ferdinand (MU) perçoivent un peu plus de 6 M€ annuels. Cependant, le Brésilien est considéré comme le meilleur du monde à son poste.

Une inflation aux effets pervers. Plus que les montants, c’est le timing de ces réévaluations salariales qui pose question. A peine un an après leur signature à Paris, les vedettes réclament déjà des augmentations. Ce n’est pas très fréquent, et cela place le club de la capitale dans une position de faiblesse. Bien sûr, les dirigeants du PSG ont pris soin de prolonger les contrats, assurant ainsi une grosse indemnité en cas de revente de leurs stars. Toutefois, en agitant le chiffon rouge d’un possible départ, Silva et Ibra ont établi une jurisprudence dont pourrait profiter Cavani s’il réussit une bonne saison. Et d’autres par la suite. On perçoit mieux désormais pourquoi le club de la capitale avait présenté une masse salariale qui atteindrait les 200 M€ (hors charges) lors de la saison 2014-2015. Il reste à savoir ce que penseront de cette inflation salariale les sages de l’UEFA, appelés à évaluer les comptes parisiens dans le cadre du futur fair-play financier.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD

Le Parisien
Varino
Citation
Paris, le plus populaire

Près de deux cents Gabonais ont accueilli l’arrivée des Français à l’aéroport de Libreville. Ils supportaient tous le PSG.


IL EXISTE DONC un « fan club PSG Libreville » et ses membres ont donné de la voix, hier soir, à l’aéroport de la capitale gabonaise.

Une heure avant l’arrivée des Parisiens sur leur sol, ils étaient une petite cinquantaine à attendre leurs idoles, exhibant le maillot des champions de France, brandissant des drapeaux à leurs couleurs ou scandant un incongru « Ici, c’est Paris » qui laissait peu de place au suspense sur l’identité du club le plus soutenu, demain, au stade de l’Amitié, lors du Trophée des champions, entre le PSG et Bordeaux.

DEUX VISITES D’ORPHELINAT PRÉVUES

« Je veux voir Zlatan » , criait une adolescente toute émue. Autour du fan club, une grosse centaine de compatriotes étaient un peu moins fébriles mais tout aussi curieux… d’apercevoir Ibra. Ce sera le cas aux alentours de 19 heures, quelques minutes après l’atterrissage de l’avion du PSG, mais de loin seulement, l’important cordon policier empêchant tout contact avec les champions de France. Les Parisiens n’ont d’ailleurs pas traîné du côté de l’aéroport et ont vite pris la direction de leur hôtel de quarante chambres, entièrement privatisé pour l’occasion.

Trente minutes plus tard, c’était au tour des Girondins de poser le pied sur le continent africain alors que la fièvre était un peu retombée et les supporters s’étaient dispersés. Mais pour les vainqueurs de la Coupe de France, même privés de plusieurs joueurs importants (voir par ailleurs), l’enthousiasme né d’une rencontre en Afrique subsaharienne est intact. « C’est une bonne initiative, confie Jaroslav Plasil. Cela va faire réfléchir certains joueurs, les jeunes notamment, sur la pauvreté qui peut exister en Afrique. » En écho, son coéquipier André Poko, international gabonais qui a suscité un intérêt particulier des médias locaux à son arrivée, ajoute : « Ce sera une bonne chose pour ceux qui ne connaissent pas l’Afrique. Ils vont pouvoir se rendre compte que la vie peut être difficile, ici. »

L’agenda des Girondins et des Parisiens ne se limitera donc pas au Trophée des champions, demain, à 20h45. Une visite de l’orphelinat Sainte-Marie de Libreville est prévue pour les premiers, ce matin, de 10 h 15 à 10 h 45, alors que les seconds iront à la rencontre des enfants abandonnés d’Angondjé, dans l’après-midi, pendant une demi-heure également, juste avant leur dernier entraînement qui aura lieu au stade de l’Amitié.

DAMIEN DEGORRE et FRANCK LE DORZEDE

L'Equipe

Citation
Le PSG met la pression sur Nike

Ce serait une révolution ! La saison prochaine, le PSG pourrait changer d’équipementier et mettre fin à une collaboration longue de plus de vingt ans avec Nike. A un an du terme de son bail actuel, la société américaine vient d’être mise en concurrence par le club de la capitale, qui a décidé de lancer une consultation. En procédant ainsi, la direction parisienne met clairement la pression sur Nike, alors que les discussions entre les deux parties sont bloquées depuis quelques semaines. Si de part et d’autre on souhaite pouvoir s’entendre, d’un point de vue financier, les positions restent pour le moment très éloignées.

Comme il l’a fait avec son sponsor maillot, Emirates, il y a deux mois, le PSG souhaite obtenir entre 20 et 30 M€ annuels de son équipementier. Nike, qui verse environ 6,5 M€ actuellement, est prêt à revaloriser sensiblement son offre, mais pas dans ces proportions. La marque à la virgule verse déjà plus de 40 M€ par an pour l’équipe de France et ne se voit pas en donner près de 30 M€ pour le PSG. En même temps, quand on est un partenaire historique, associé depuis 1989, difficile d’imaginer perdre un club qui tutoie enfin les sommets.

Compte tenu du nouveau standing du club et de sa médiatisation grandissante à l’internationale, les patrons parisiens estiment que leurs revenus sponsors doivent être équivalents à ceux des plus grands clubs européens (Barcelone, Real Madrid, Manchester United…). En outre, le PSG a appris que Puma venait de chiper Arsenal à Nike contre 30 M€ par saison à partir de 2014-2015. Les dirigeants parisiens estiment que la marque PSG vaut autant que celle d’Arsenal.

Nike va donc se retrouver en concurrence avec Adidas, Puma et même Burrda Sport, propriété de Qatar Sports Investments, l’actionnaire du PSG. Même s’il dispose d’un droit de préemption, c’est-à-dire qu’il reste un candidat prioritaire, Nike est sous pression.

Nivea et MoneyGram, nouveaux partenaires

En attendant le règlement de ce dossier épineux, deux nouveaux partenaires doivent rejoindre le club très prochainement : Nivea et Moneygram. L’enseigne de cosmétiques, propriété du groupe allemand Beiersdorf, est déjà sponsor du Real Madrid. Un accord de principe existe depuis plusieurs jours. Nivea pourrait s’engager trois saisons contre 800 000 € par an environ. A l’occasion de son déplacement au Gabon pour le Trophée des champions, le PSG a prévu d’annoncer la signature d’un partenariat avec MoneyGram, société spécialisée dans les transferts d’argent internationaux. C’est Frédéric Longuépée, directeur général adjoint, qui représentera le club lors de cette officialisation.

ARNAUD HERMANT



Citation
Les Parisiens sont arrivés au Gabon

La nuit tombait sur Libreville quand l’avion privé du Paris SaintGermain s’est posé à 19 heures, heure locale (20 heures, heure française) dans la capitale gabonaise. C’est là que doit se dérouler, demain soir, le Trophée des champions opposant le PSG à Bordeaux, arrivé quarante-cinq minutes plus tard. La délégation parisienne, emmenée par Frédéric Longuépée, le directeur adjoint, a été accueillie par une soixantaine de supporteurs locaux agitant frénétiquement leurs drapeaux. Comme pour les chefs d’Etat, il y avait même des groupes de danseuses en habits traditionnels, ce qui n’a pas manqué d’arracher des sourires à quelques joueurs du PSG. Le cordon de sécurité n’a pas tenu bien longtemps et les partenaires de Thiago Silva se sont rapidement engouffrés dans leur bus aux couleurs du club pour rejoindre l’hôtel Nomade. Aujourd’hui, la journée sera rythmée par la visite d’un orphelinat pour les Girondins et d’un centre accueillant des enfants abandonnés pour les Parisiens avant les derniers entraînements prévus au stade de l’Amitié (40 000 places), qui « sera plein » demain, dixit Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel.

F.G.

Le Parisien
Lupercus
Citation
Adrien Rabiot : "Les places en équipe de France espoirs seront chères"

Qui a dit que le football tricolore devait se morfondre devant les errements de l'équipe de France senior, celle des grands, qu'entraîne désormais Didier Deschamps ? Dans les catégories de jeunes, les Bleuets rivalisent aujourd'hui avec les meilleures nations. Déjà sacrée championne du monde des moins de 20 ans il y a près de deux semaines, la France a fini vice-championne d'Europe des moins de 19 ans, jeudi 1er août en Lituanie, vaincue 1-0 par la Serbie.

Majeur depuis quelques mois seulement, surclassé d'un an par rapport à ses coéquipiers, le milieu relayeur Adrien Rabiot a été l'un des éléments les plus en vue lors de cet Euro U19. Et pas seulement pour ses grandes guiboles (qui l'amènent à 1,91 m) et ses boucles brunes. Passé pro dès 2012 au Paris-Saint-Germain à 17 ans, le joueur formé au club parisien a déjà disputé 19 matches de Ligue 1 : 6 avec les stars du PSG version qatarie et 13 durant son prêt à Toulouse, où il a emmagasiné une expérience rare pour son jeune âge.

Après le parcours des Bleus durant l'Euro U19, quel sentiment prédomine ?

Adrien Rabiot : De la déception, surtout. On avait fait match nul contre la Serbie un partout en phase de poule, mais ça n'avait rien à voir avec la finale d'hier. Comme ils étaient déjà qualifiés quand on les a affrontés en poule, ils avaient pas mal fait tourner. Là, pour cette finale, non, je ne pense pas qu'on les ait pris à la légère. Contre l'Espagne, en demi-finale, on a beaucoup couru, on a beaucoup dépensé d'énergie, les Espagnols faisaient bien circuler le ballon. D'ailleurs, malgré leur défaite contre nous [3 tirs au but à 2 ; 2-2 en prolongations], l'Espagne m'a plus impressionné que la Serbie. En ce qui concerne notre équipe, on a encaissé peu de buts, mais c'est peut-être offensivement où l'on a eu le plus de difficultés.

Au même titre que certains de vos coéquipiers, on vous annonce en équipe de France espoirs la saison prochaine. Un nouvelle promotion en perspective ?

J'aimerais bien, en tout cas. On m'a déjà dit que j'en avais le potentiel. Pour deux ou trois joueurs de notre équipe U19, ce pourrait être possible. Mais je pense que les places en équipe de France espoirs seront chères, car il y a quand même pas mal de joueurs de l'équipe de France des moins de 20 ans qui auront également leurs chances, vu leur victoire à la Coupe du monde U20 cet été.

Vice-champion d'Europe des U19, avez-vous déjà en tête l'Euro 2016, que disputera à domicile l'équipe de France A ?

C'est un objectif que j'ai dans un coin de ma tête, mais je n'en parle pas trop pour le moment. Il ne faut pas brûler les étapes, je dois d'abord continuer à obtenir du temps de jeu en club.

Vous avez jusque-là été très précoce chez les pros, au PSG comme à Toulouse lors de votre prêt. Quel est votre plus beau souvenir de la saison écoulée ?

Mon apparition en Ligue des champions avec le PSG contre le Dinamo Zagreb, en novembre 2012. Pour moi, c'était quelque chose de grand [plus jeune joueur titularisé dans cette compétition dans l'histoire du club, à 17 ans et 7 mois]. Un an plus tôt, mon coach avec les moins de 19 ans du club nous parlait de Ligue des champions pendant nos séances d'entraînement, et là, je me retrouvais sur le terrain ! Mais je n'étais pas spécialement stressé, je n'ai pas ce genre de caractère.

Pour jouer davantage, vous venez d'effectuer une demi-saison en prêt à Toulouse. Comptez-vous partir à nouveau du PSG pour trouver un prêt lors de la saison à venir ?

Pour le moment, je suis à Paris. Un prêt, c'est envisageable aussi. C'est encore un peu indécis. Plus tard, quand j'aurai vraiment réussi en Ligue 1, j'aimerais aller ensuite en Premier League [il a déjà passé six mois en Angleterre à l'âge de 13 ans, au centre de formation de Manchester City]. En ce qui me concerne, je reprends l'entraînement dès lundi avec le groupe pro du PSG.


Le Monde.fr
Varino
Citation
Paris retrouve le sourire

Après une intersaison agitée, les parisiens se sont révoltés en fin de match pour remporter leur premier titre de la saison.


A Paris, le salut passe par la jeunesse. Pour le moment. Si le PSG a remporté, hier soir à Libreville, le Trophée des Champions — son deuxième titre depuis l’arrivée des Qatariens à la tête du club en 2011 — il le doit en grande partie à Hervin Ongenda ( 18 ans), précurseur d’un incroyable retournement de situation. Auteur de son 3e but depuis le début de la préparation estivale, c’est lui qui a remis Paris sur les rails grâce à son égalisation ( 82e) avant qu’Alex, encore l’un des meilleurs joueurs hier, transforme de la tête un coup- franc génial au bout de la nuit et du temps additionnel.

« Hervin est un joueur au- dessus de la moyenne techniquement, il sent le jeu et se déplace très bien. Il se montre aussi adroit devant le but, donc ça fait beaucoup de qualités, a commenté Laurent Blanc. Les jeunes ont fait une très bonne préparation. On peut leur faire confiance. » Pour le PSG, ce premier match officiel était l’occasion de purger un été chaud et de tourner la page après les incidents du Trocadéro, le départ d’Ancelotti, la quête poussive d’un nouvel entraîneur et, enfin, la démission de Leonardo.

Cinq jours pour régler des détails importants

Autant d’épisodes qui sont venus ternir la célébration du titre de champion de France et brouiller la lisibilité du projet qatarien dans l’opinion française. Blanc a été chargé de donner une nouvelle impulsion mais face à une demi- équipe de Bordeaux, Paris a peiné. « On méritait au moins d’aller aux penaltys » , a d’ailleurs soufflé Francis Gillot, le coach des Girondins. Avant ce rendez- vous, ce dernier avait annoncé avoir décelé des failles dans le système de jeu parisien, incapable de contenir les contres madrilènes samedi dernier (défaite 0-1).

Il faut croire que l’entraîneur bordelais a parfaitement préparé son coup et que Paris trimballe des soucis récurrents en ce début de saison. Passent encore les difficultés offensives — Ibrahimovic est hors du coup (voir ci-dessous) — mais, surtout, l’équipe de la capitale a perdu cette capacité à former un bloc défensif homogène.

Le champion de France n’est pas prêt, l’entraîneur du PSG l’a redit avant- hier. Les raisons sont connues et touchent essentiellement à la reprise tardive et échelonnée des internationaux. Les Parisiens semblent également éprouver des difficultés à assimiler le système Blanc fondé sur la possession de balle. Avec Ancelotti, le PSG jouait plus bas pour se projeter rapidement vers l’avant.

Avec Blanc, l’ambition est de mise mais la rupture est souvent proche. « Il y avait beaucoup de déséquilibres à un moment donné sur le terrain et ça faisait attaque - défense. C’est ce que veulent voir les gens mais ça ne ne m’a pas trop plu » , a convenu le nouveau coach parisien. Paris a désormais cinq jours pour régler ces détails qui n’en sont pas. Sous peine de connaître un début de saison compliqué.

FRÉDÉRIC GOUAILLARD



Citation
Bilan contrasté pour les stars parisiennes
A six jours de la reprise du championnat à Montpellier, Laurent Blanc a enfin pu aligner d'entrée Thiago Silva et Zlatan Ibrahimovic, ses deux plus grandes stars disponibles en attendant Edinson Cavani, encore trop juste physiquement. L'entraîneur parisien a pu en tirer un bilan contrasté.

Un capitaine déjà prêt. Pour sa première titularisation un peu moins de deux semaines après sa reprise retardée en raison de son succès avec le Brésil dans la Coupe des Confédérations, Thiago Silva s'est montré affûté. La préparation effectuée lors de ses vacances a visiblement porté ses fruits. Le Brésilien a de nouveau étalé sa sérénité et son aisance technique, s'évertuant à relancer rapidement au sol comme le préconise Laurent Blanc depuis son arrivée. Souvent recherché sur les coups de pied arrêtés offensifs, Silva manque deux fois le cadre (11e, 20e) sur des services de Thiago Motta, nouveau préposé à l'exercice côté droit. En patron, on l'a vu hausser le ton contre son milieu de terrain, coupable d'avoir laissé filer Maurice-Bellay (56e). Sa bonne prestation est néanmoins gâchée par le but de Saivet où il est un peu statique même si la plus grande faute incombe à Jallet (0-1, 38e).

Un buteur en souffrance. Zlatan Ibrahimovic a lui repris l'entraînement depuis le 18 juillet mais le Suédois n'est toujours pas prêt physiquement. Comme samedi dernier contre le Real Madrid (0-1), il a souvent semblé dans le mauvais tempo. Fidèle à ses habitudes, on l'a parfois vu râler contre ses coéquipiers et beaucoup décrocher. Dans cette position, il s'est mué en passeur mais Lavezzi, hors jeu ( 3e) puis un peu court ( 41e), n'a pas su en profiter. Entre les deux, Ibra a beaucoup marché et s'est retrouvé à plusieurs reprises les mains sur les genoux, en quête d'un second souffle qui ne venait pas. Le joueur le plus attendu par les spectateurs gabonais a même récolté quelques sifflets lorsque, après avoir complètement oublié Maxwell côté gauche, il a tenté une frappe lobée de 20 mètres largement au dessus ( 17e). En fin de rencontre, il se voit sévèrement refuser un but de la tête pour un hors- jeu imaginaire avant de servir Ongenda d'une déviation sur le but égalisateur ( 1- 1, 82e). Un réveil bienvenu mais qui ne masque pas les chiffres. En trois matchs ( 225 minutes de jeu), Ibra n'a toujours pas marqué.

BERTRAND MÉTAYER



Citation
Sakho danse le Gangnam Style. Le défenseur parisien a fait étalage de son déhanché au moment de reconnaître la pelouse hier . Après avoir observé, hilare, la troupe de danseurs présents au bord du terrain, il s’est joint à eux pendant près d’une minute pour effectuer la chorégraphie de « Gangnam Style » , le tube du Sud- Coréen Psy.

Un seul milieu sur le banc. Pour composer son banc de touche, Laurent Blanc avait seulement choisi Marco Verratti comme joueur de l’entrejeu. Mohamed Sissoko, Mathieu Bodmer et Clément Chantôme ont observé la rencontre depuis la tribune. Le signe d’un prochain départ ?

La sécurité renforcée. Dès la fin de la matinée, un large périmètre autour du stade était sécurisé par des centaines de militaires en armes. Plusieurs garnisons de soldats étaient postées aux abords du stade de l’Amitié au-dessus duquel un hélicoptère a effectué plusieurs passages. Une présence qui s’expliquait par la présence en tribune du président gabonais Ali Bongo.

Aux petits soins pour Thiago Silva. Le capitaine parisien a obtenu de faire recruter cet été Marcelo Costa, le physiothérapeute de l’AC Milan, qu’il est allé consulter régulièrement la saison dernière. Durant le séjour au Gabon, le Brésilien s’est montré très proche de son compatriote avec lequel il a tissé des liens d’amitié.

Le PSG déjà de retour. La délégation parisienne ne s’est pas éternisée au Gabon. Après le match, l’équipe s’est envolée de l’aéroport Léon Mba, situé à proximité du stade. Après un peu plus de six heures de vol, les Parisiens devaient atterrir tôt ce matin.



Citation
Blanc réussit son premier examen

« Si on ne veut pas de pression, on ne devient pas entraîneur » . La veille du Trophée des champions, Laurent Blanc avait balayé d'une saillie les questions sur la difficulté inhérente à la fonction de coach du PSG, assurant que « même les amateurs » connaissent les difficultés de ce poste. Avec cette victoire arrachée dans les ultimes secondes, l'ancien sélectionneur des Bleus s'est offert un peu de répit en accrochant un titre pour sa première sortie officielle.

Un bonheur savouré avec modération, comme s'il savait que ce succès heureux ne lui offrirait pas un crédit illimité dans un club aux ambitions énormes. « On a su retrouver des dispositions mentales pour égaliser et arracher la victoire, a-t-il sobrement commenté. On n’est pas fin prêt mais ça commence plutôt bien. Gagnons des matchs, ça nous permettra de préparer la suite » .

Au coup de sifflet final, Laurent Blanc a donc contenu sa joie, se dirigeant immédiatement vers son homologue Francis Gillot avant de saluer l'ensemble du banc girondin. Il a ensuite tapé dans les mains de ses joueurs au milieu d'une cohue générée par l'intrusion de spectateurs. Il a longuement discuté avec Christophe Jallet pour, visiblement, lui reprocher son manque d'impact, gestes à l'appui.

En survêtement au bord du terrain comme Ancelotti

En attendant la remise du trophée, « Le Président » , son surnom, est resté en retrait. Le regard souvent tourné vers les tribunes, il a semblé savourer le dénouement de cette soirée compliquée au moment où Thiago Silva soulevait la coupe dans l’euphorie générale.

Un peu plus tôt, cloitré dans son vestiaire et dans les entrailles du stade de l'Amitié, Blanc avait laissé ses adjoints mener l'échauffement. Au coup d'envoi, il a juste soufflé quelques mots à Jean-Louis Gasset, son adjoint, avant de s'adosser à son banc, l'air très concentré. Comme un clin d'oeil à son prédécesseur, c'est en survêtement que Laurent Blanc s’est présenté sur le terrain comme l'avait fait Ancelotti le 8 janvier 2012 lors de son premier match contre Locminé. Le nouvel entraîneur parisien s'est d'ailleurs glissé dans les habits de l'Italien en alignant une équipe très proche de celle qui avait bouclé le championnat la saison dernière. Puis il a lâché des conseils aux coéquipiers de Matuidi lors des pauses fraîcheurs effectuées à la moitié de chaque mi-temps. Pour le reste, majeur posé le long du nez, il a laissé ses troupes s'enliser longtemps avant de retourner la situation dans les dernières minutes. Si cela pouvait être ça, l'effet Blanc, il ne viendrait à personne l’idée de s’en plaindre.

BERTRAND MÉTAYER


Le Parisien
Varino
Citation
Un trophée sans triompher

Mené jusqu’à la 82e minute, le Paris-SG a su revenir et l’emporter dans le temps additionnel. Mais il n’a pas convaincu, face à des Bordelais privés de nombreux titulaires mais courageux.


LE PARIS-SG a remporté le troisième Trophée des champions de son histoire (après 1995 et 1998), hier, à Libreville, et il le doit moins à sa maîtrise technique qu’à ses ressources mentales et celles dont il dispose sur le banc. Pendant plus de quatre-vingts minutes, Bordeaux pensait pourtant réussir le premier gros coup de l’été et, au regard des deux grosses occasions procurées peu de temps avant l’égalisation, cela n’aurait pas été illogique. Mais le tenant de la Coupe de France s’est effondré dans les dix dernières minutes.

Les satisfactions parisiennes ne sont pourtant pas là où on les attendait. Encore une fois, Pastore a été décevant, Lavezzi remuant avant de plonger et le milieu de terrain n’a pas affiché une souveraineté à toute épreuve. Pendant plus d’une heure, le spectacle offert par le champion en titre n’était pas brillant, et il faudra sans doute quelques semaines encore avant de le voir plus serein. À l’exception de deux coups de pied arrêtés délicieux de Thiago Motta (11e, 20e) et d’une perte de balle d’Obraniak dont Lavezzi n’a pas profité (13e), il n’a jamais diffusé une véritable menace sur le but de Carrasso. Bordeaux n’a pas été beaucoup plus dangereux, mais il a eu le mérite de se montrer efficace sur son unique occasion et cette tête piquée croisée de Saivet (38e, 0-1). Pour la promotion du foot français en Afrique, ce n’était pas la panacée et ce n’était pas aux Girondins qu’il fallait en vouloir. Diminués au coup d’envoi – huit joueurs étaient restés en France, une défense centrale expérimentale (Sané-Sertic) –, ils ont plutôt bien fait avec les moyens du bord.

C’est le PSG qui était attendu au tournant de sa première sortie officielle et il a fallu patienter plus de vingt minutes après le retour des vestiaires pour déceler une esquisse de ce dont cette équipe bâtie à coups de millions est capable. Il n’y avait pourtant aucun changement, au coup d’envoi, par rapport au onze type du champion de France, et le PSG aurait dû étaler une autre maîtrise et une autre ambition collectives. À l’arrivée, ce sont deux jeunes de son centre de formation, Hervin Ongenda (18 ans) , auteur du but de l’égalisation, et Kingsley Coman (17 ans), qui ont dynamisé le jeu parisien, quand le club a investi encore plus de 100 M€ sur le marché des transferts cet été.

IBRAHIMOVIC, SEUL INTOUCHABLE DEVANT

Mais ces deux entrées décisives (73e) ont un sens : elles prouvent que Laurent Blanc n’entend pas être otage des chiffres et qu’il offrira du temps de jeu à ceux qui le mériteront. Au regard de ce qu’ils ont montré pendant la préparation, Ongenda – buteur à deux reprises pendant les matches amicaux contre Graz (1-3) et Hammarby (2-0) – et, à un degré moindre, Coman peuvent se révéler comme les bonnes surprises de l’année s’ils ne se brûlent pas les ailes à l’image de certains de leurs prédécesseurs qui s’étaient vus trop beaux, trop vite. Ce matin, ils ont malgré tout des raisons d’être heureux.

Certains de leurs coéquipiers peuvent se montrer plus circonspects. C’est le cas de Sakho, sur le banc, et de Marquinhos, recruté pour 35 M€ à l’AS Rome, qui vont devoir pousser très fort pour déloger Alex de la charnière centrale. Le Brésilien a, une nouvelle fois, signé une prestation de haut niveau couronnée d’un but de la tête libérateur, sur un coup franc de Lucas (2-1, 90e + 5). Pour Digne, une autre recrue de l’été, la mission ne s’annonce pas simple non plus tant Maxwell demeure régulier et précieux sur son côté gauche. La seule recrue parisienne qui n’aura aucun problème à trouver sa place est bien Cavani. Si Ibrahimovic, passeur décisif (1-1, 82e) et auteur d’un but valable refusé pour un hors-jeu inexistant (78e), est intouchable, aucun des autres joueurs à vocation offensive ne peut revendiquer ce statut.

Malgré tout, il semble que Pastore soit, des trois, dans la situation la plus bancale. À part une passe de qualité pour Lavezzi (27e), il n’a rien fait hier pour prouver à son nouvel entraîneur qu’il est supérieur aux autres. Pas même aux plus jeunes.

DAMIEN DEGORRE



Citation
3
LE PSG A REMPORTÉ SON 3e TROPHÉE DES CHAMPIONS, APRÈS 1995 ET 1998.
Le club de la capitale est le deuxième club le plus titré du tournoi derrière l’Olympique Lyonnais (7).

3
C’EST LA TROISIÈME VICTOIRE DE LAURENT BLANC DANS CETTE ÉPREUVE
(2008 et 2009 avec Bordeaux, 2013 avec le PSG). Seul Paul Le Guen fait aussi bien au palmarès (2002, 2003 et 2004 avec l’OL).



Citation
Ongenda, on ne l’attendait pas !

LES JOUEURS PARISIENS. C’est un jeune joueur, encore inconnu et formé au club, qui a permis au PSG de revenir dans le match.

ONGENDA (non noté)
Dans un monde de stars, il est encore possible d’exister, même quand on vient d’avoir dix-huit ans. C’est ce qu’est en train de prouver Hervin Ongenda, le milieu offensif du Paris-SG, né à Paris et d’origine congolaise, qui mit moins de dix minutes pour égaliser (82e), hier, après avoir remplacé Pastore, décevant. Le milieu offensif, international en moins de 18 ans, qui participait à son deuxième match officiel avec les pros, après une apparition en Coupe de France en début d’année, a confirmé sa belle préparation estivale puisqu’il avait marqué deux fois lors des matches amicaux. Fin juin, il avait également signé son premier contrat pro en s’engageant pour trois saisons.

SIRIGU (6) : peu sollicité dans l’ensemble, il fut parfait devant Poko (59e). Impuissant sur la tête de Saivet (0-1, 38e).

JALLET (3) : son début de match laissa craindre le pire et il arriva. Le plus souvent pris dans les duels, il fut aussi approximatif dans son placement, à l’image terrible du but de Saivet (38e).

ALEX (7) : le « Tank » n’eut pas de réelle opposition puisque Saivet a fui le marquage. Solide dans ses interventions, il ne monta qu’à bon escient, comme sur son but vainqueur de la tête (2-1, 90e + 5).

THIAGO SILVA (6) : le capitaine brésilien n’avait repris l’entraînement que depuis dix jours mais il fut serein et efficace dans les duels et le placement, même s’il fut pris de vitesse une fois par Poko.

MAXWELL (5) : face à un Obraniak axial, son travail défensif a été limité. Il put donc tenter de monter, mais ne trouva que peu de relais avec Pastore.

LUCAS (5) : si le jeu n’a penché que rarement de son côté, ce ne fut pas seulement de la faute de Jallet, trop imprécis. Il a rarement débordé, ses recentrages n’ont pas apporté grand-chose mais il a tiré le coup franc de la victoire (90e + 5).

THIAGO MOTTA (5) : l’international italien était positionné plus bas que Matuidi et s’est contenté d’organiser le plus simplement possible. Ses quelques tentatives de montée furent vaines. Remplacé par VERRATTI (73e).

MATUIDI (5) : d’entrée, son positionnement l’a amené à jouer entre les lignes. S’il a touché beaucoup de ballons, ceux-ci n’ont que rarement trouvé un destinataire.

PASTORE (4) : d’abord côté gauche, il a passé son temps , comme souvent, à dézoner. Avec très peu de succès, hormis sur une passe pour Lavezzi (27e). Décevant dans l’axe et suppléé par ONGENDA (73e, voir ci-dessus).

IBRAHIMOVIC (5) : dans son style habituel qui le voit décrocher pour remonter les ballons, il a manqué de précision. Mais, dans la foulée d’un but de la tête refusé pour un hors-jeu inexistant (78e), il offrait l’égalisation (82e).

LAVEZZI (5) : il a été le plus dangereux des attaquants parisiens, multipliant les appels et les occasions (13e, 27e, 54e). Sans réussite, il a fini par baisser de pied et être relevé par COMAN (73e).

F. L. D



Citation
IBRA L’AVAIT REPÉRÉ

S’il y en a un que le but de Hervin Ongenda n’a pas surpris, c’est bien Zlatan Ibrahimovic. Le 23 juillet dernier, à Stockholm, le Suédois lui avait rendu
hommage après une victoire en amical face à Hammarby (2-0). Ongenda avait marqué le deuxième but (55e) et la star avait eu ces mots : « Le jeune qui a marqué en seconde période n’est pas mal du tout. » Hier, ce dernier lui a rendu la politesse : « Il m’a fait une passe magnifique. »



Citation
17
LE NOMBRE DE MINUTES EN COMPÉTITION OFFICIELLE QU’IL AURA FALLU À HERVIN ONGENDA POUR MARQUER SON PREMIER BUT EN PROFESSIONNEL.
Le 6 janvier dernier, il avait fait son apparition dans l’équipe pro à la 82e minute du 32e de finale de la Coupe de France contre Arras (CFA 2, 4-3).
Opta



Citation
« J’espère remporter d’autres titres »

LAURENT BLANC, l’entraîneur du Paris-SG, était satisfait de remporter son 3e Trophée des champions avec une équipe qui sera attendue toute la saison.


« Comment analysez-vous cette victoire difficile ?
– Je pense que l’on peut analyser ce match en deux temps. En première mi-temps, on est parfois bousculés, mais on a les occasions pour marquer. Cédric Carrasso sort plusieurs arrêts. Puis Bordeaux a pris confiance et a marqué un joli but, même s’il y a beaucoup de passivité de notre part. J’ai eu un petit discours à la mi-temps et effectué quelques changements tactiques. Mais il faut rendre hommage à cette jeune équipe de Bordeaux, qui a joué crânement sa chance.

Au moins avez-vous eu les ressources pour aller chercher la victoire…
– Au moment de tirer le coup franc qui amène le dernier but, beaucoup de joueurs de Paris pensaient que l’on pouvait gagner, et c’est ce que l’on a fait. L’objectif était de gagner et le contrat est rempli. Les jeunes qui sont rentrés nous ont beaucoup apportés. Je pense que peu de gens connaissaient Hervin Ongenda. C’est un joueur très, très fort techniquement. On a fait de bonnes choses, mais aussi de moins bonnes. On sait ce qui nous attendra, cette saison. On va tomber contre des équipes hyper motivées. Il faudra désormais être meilleurs techniquement et ouvrir le score.

Un premier match officiel avec Paris, un premier trophée, vous devez être heureux ?
– J’ai dit aux joueurs que l’on pouvait remporter un trophée sur un match, ce qui est rare. Pour moi, c’est mon troisième Trophée des champions, après les deux premiers avec Bordeaux. J’espère remporter d’autres titres, mais ce sera très compliqué sur le terrain. »

F. L. D.



Citation
Libreville a fait la fête

Dans un stade comble, les Gabonais ont réservé un accueil enthousiaste aux deux équipes, et en particulier à leur compatriote Poko, le milieu girondin.


HIER, LES ROUTES menant à Libreville ressemblaient aux autoroutes françaises, très chargées en ce week-end de chassé-croisé entre les juillettistes et les aoûtiens. Les organisateurs avaient pourtant ouvert les portes du stade de l’Amitié – transformé pour l’occasion en discothèque assourdissante à ciel ouvert – trois heures avant le coup d’envoi. Mais les locaux ont tardé à rallier le quartier d’Angondjé, situé au nord de Libreville, où fut construite cette magnifique enceinte pour la CAN 2012. Toutes les places (38 000), dont les tarifs s’échelonnaient de 1 500 à 10 000 francs CFA (de 2,30 à 15,25 €), avaient été vendues depuis plusieurs jours. Et, quand elles furent enfin occupées, c’est une myriade de drapeaux, aux couleurs françaises et gabonaises, qui s’agitèrent et colorèrent les gradins.

L’une des questions d’avant-match était de savoir en faveur de qui pencheraient le coeur et les choeurs du public. La présence de nombreux maillots du Paris-SG, qui possède un fan club à Libreville, dessina une tendance. Cependant, à l’annonce des équipes, Zlatan Ibrahimovic fut le plus ovationné… derrière le Bordelais et international gabonais André Biyogo Poko, porté ensuite par tout un stade. Au final, les encouragements furent partagés, les Girondins bénéficiant du soutien des nombreux supporters de Marseille, que l’on dit majoritaires dans la région. Parmi les spectateurs attentifs aussi, certains durent se tenir à la neutralité. Ce fut le cas d’Issa Hayatou. C’est la première fois que le président de la Confédération africaine, réélu en mars, assistait au Trophée des champions. Il avait pris place au côté d’Ali Bongo, le président de la République du Gabon et l’un des artisans de l’organisation de cette épreuve.

Dans la tribune officielle également, le président de la LFP, Frédéric Thiriez, qui aurait aimé accueillir Didier Drogba, l’un de ses joueurs préférés, voulait « rendre au football africain tout ce qu’il a apporté au football français » . Celui-ci aura apprécié le geste. Et le spectacle ?

FRANCK LE DORZEDE



Citation
UN AUTRE PARTENAIRE POUR LE PSG. – Le PSG a officialisé hier son partenariat avec Moneygram, le leader mondial du transfert d’argent. L’accord porte sur une durée de trois ans et se matérialisera par de la panneautique et des opérations promotionnelles et événementielles. – D. D.

AL-KHELAÏFI N’ÉTAIT PAS LÀ, TRIAUD SI. – En l’absence de Nasser al-Khelaïfi, le président du PSG, retenu à Doha, de Jean-Claude Blanc, directeur général du club, et d’Olivier Létang, directeur sportif adjoint, tous deux en vacances, c’est Frédéric Longuépée, directeur général adjoint en charge des opérations commerciales, qui a représenté hier les Parisiens. Jean-Louis Triaud, le président de Bordeaux, était, lui, en tribunes. – D. D.

L'Equipe

Citation
BRÉSIL, INDONÉSIE, ALGÉRIE… LE PSG veut privilégier son exposition internationale et cela se comprend. Son audience sur Facebook ( 4,8 millions de personnes), qui est un outil utilisé par les entreprises pour cibler leur clientèle, est à 77,5 % étrangère. Un ratio en augmentation constante. Grâce à Lucas et Thiago Silva, Paris a d’abord la cote au Brésil (620.000). Plus surprenant, l’Indonésie (440.000) et l’Algérie (300.000) suivent derrière. Au Gabon, où Zlatan et ses coéquipiers ont pu constater leur popularité grandissante, l’audience reste anecdotique (4.000) mais a dépassé celle de l’OM (3.600).

le JDD
Varino
Citation
Ongenda, opération protection

Le PSG entend préserver son jeune buteur, qui découvre la notoriété et ses dangers après son entrée en jeu décisive samedi, à Libreville contre Bordeaux (2-1).


AUSSITÔT APRÈS l’avoir félicité, samedi, dans le vestiaire de Libreville, Laurent Blanc a invité Hervin Ongenda, auteur de l’égalisation contre Bordeaux (2-1 au final), « à rester calme » . Parce que l’histoire du PSG comprend son lot de jeunes formés au club, aux premières apparitions remarquées chez les pros, et portés disparus ensuite avant même d’avoir existé. « Techniquement, Hervin est au-dessus de la moyenne, remarquait l’entraîneur parisien, à l’issue du Trophée des champions. Il sent bien le jeu, se déplace bien et, devant le but, il est adroit. » Autant de raisons, donc, de couver le gamin de dix-huit ans et de le protéger des excès qui le guettent.

Blanc n’est pas le premier à avoir décelé les qualités de ce petit format (1,70 m) très puissant, passé par le Paris FC et Les Lilas avant d’intégrer le centre de formation du PSG en 2009. Chelsea, par l’intermédiaire de Guy Hillion, avait tenté de l’enrôler avant que Paris ne lui fasse signer son premier contrat, en juin (jusqu’en 2016). Philippe Bergeroo, sélectionneur des moins de 18 ans (*), vante aussi « un talent énorme » . « Il a une créativité, est capable de percuter balle au pied, d’éliminer et il a cette dernière passe, poursuit-il. Sur le match qu’il a fait en moins de 18 ans contre la Suisse (2-0, le 15 mai), il avait été un monstre sur le côté. »

BERGEROO : « IL NE FAUT PAS LE CRAMER »

Lors de la préparation du PSG, cet été, Blanc l’a souvent fait jouer sur le côté droit de son 4-4-2, où il s’est illustré en marquant trois buts (contre Sturm Graz [AUT, 1-3, le 9 juillet] et Hammarby [SUE, 2-0, le 23 juillet], puis samedi, contre Bordeaux). En sélection, Bergeroo l’utilise à gauche « pour qu’il rentre sur son pied droit » . Ce n’est pas forcément une très bonne nouvelle pour Javier Pastore, souvent décevant lors des amicaux, et qui voit poindre un concurrent inattendu, même si certains observateurs, à l’image de Patrice Ferri, consultant pour beIN Sport, séduit par ce milieu d’origine congolaise, pense que « Blanc va lui donner du temps de jeu progressivement pour ne pas brûler les étapes » .

Bergeroo partage cette analyse : « Il ne faut pas le cramer. Il faut aussi savoir s’il est capable de répéter les efforts à ce niveau-là. Mais Hervin a encore une grosse marge de progression. » Il a aussi certains écueils à contourner que le technicien a pointés : « C’est un gamin qui peut se montrer un peu laxiste, pas par irrespect mais parce qu’il est un peu tête en l’air.

Il doit par exemple faire davantage d’efforts sur la récupération, les soins d’après match ou la diététique. Il faut être derrière lui, ne jamais le lâcher. »

Dans le groupe pro du PSG, découvert la saison passée à quelques reprises, Ongenda est bien entouré, jamais très loin de Kingsley Coman, un an plus jeune mais toujours aspirant stagiaire, ou de Lucas Digne (20 ans). « Ibra l’aime beaucoup aussi et lui parle souvent » , raconte un proche du groupe. Le Suédois, réputé aussi pour l’attention qu’il porte à son hygiène de vie, pourrait lui inculquer quelques règles précieuses. Et il y a Mamadou Sakho, considéré comme son « grand frère », qui le surveille de près et avec qui il partage les mêmes agents.

Ces derniers, pour le protéger de sa notoriété grandissante et des pièges d’une communication non maîtrisée, lui ont demandé d’éviter de s’exprimer dans les médias pour le moment. Parce que, dans ce domaine aussi, Ongenda a une marge de progression qu’il devrait commencer à combler à travers des cours de communication.

DAMIEN DEGORRE



Citation
3
ILS SONT TROIS JOUEURS ISSUS DU CENTRE DE FORMATION DU PSG À AVOIR SIGNÉ PRO CET ÉTÉ. Avec Hervin Ongenda, Mike Maignan – désormais troisième gardien du club – et Youssouf Sabaly – prêté à l’Évian-TG – ont également signé un contrat de trois ans. Kingsley Coman est toujours aspirant stagiaire.



Citation
Trois places à prendre

VAINQUEUR DU TROPHÉE des champions samedi (1-0 contre Bordeaux), le PSG a tout de même laissé entrevoir des faiblesses à certains postes.

À droite de la défense, ni Jallet, ni Van der Wiel ne s’est imposé. Au côté de Blaise Matuidi, Thiago Motta semble avoir une longueur d’avance sur Marco Verratti mais a sombré après la pause à Libreville. Et au poste de milieu gauche, Ezequiel Lavezzi, bientôt délogé de l’axe par Edinson Cavani, devrait concurrencer Javier Pastore.

LATÉRAL DROIT JALLET vs VAN DER WIEL

Si l’émulation fait progresser, elle atteint parfois ses limites. Dans le duel que se livrent depuis un an Christophe Jallet et Gregory van der Wiel pour le poste de latéral droit, aucun des deux n’a élevé son niveau au point d’être en mesure de se détacher. Le Français offrait jusqu’ici davantage de garanties défensives mais sa prestation à Libreville a rappelé qu’elles n’étaient pas toujours au rendez-vous. Déjà, la saison passée, Jallet (29 ans) avait connu certaines difficultés dans ce domaine, notamment face à Barcelone, en quarts de finale en Ligue des champions (2-2, 1-1).

Mais l’ancien joueur de l’Ajax Amsterdam a rarement fait mieux. Certains de ses proches avançaient l’excuse de l’adaptation à un nouveau pays et un autre football. Elle n’a plus cours désormais. Van der Wiel (25 ans) pourrait avoir sa chance dans les prochains jours si Jallet rééditait ce type de prestation. Et si aucun progrès n’était observé, la priorité du mercato d’hiver serait toute désignée pour le PSG.

MILIEU DÉFENSIF THIAGO MOTTA vs VERRATTI

Pour l’instant, Laurent Blanc semble accorder sa préférence à Thiago Motta (30 ans) plutôt qu’à Verratti. Contre le Real Madrid (0-1 , le 27 juillet en amical) comme face à Bordeaux (1-0), le premier a réussi une bonne première période, délivrant des premières relances de qualité. Puis il a sombré après la pause. Sa manière d’arrêter sa course au moment où André Poko effectue sa percée, en seconde période, n’a pas dû être du goût de son entraîneur.

Est-ce lié à une préparation physique qui ne serait pas digérée ? C’est une possibilité. Il a pourtant un positionnement beaucoup plus bas que celui de Blaise Matuidi et couvre moins de terrain que ce dernier. Si Motta ne parvenait pas à gagner en régularité au cours d’un même match, Verratti (20 ans) pourrait saisir sa chance. À chaque fois qu’il est entré, l’espoir italien a apporté un souffle nouveau à son équipe, avec un jeu plus percutant, plus en mouvement.

MILIEU GAUCHE PASTORE vs LAVEZZI

Difficile de dire que Pastore (24 ans) a brillamment relevé le test du Trophée des champions. Transparent sur le côté gauche, l’Argentin a de nouveau déçu. À l’origine d’une seule occasion de but, délaissant parfois le repli défensif, il fait trop peu pour devenir incontournable. Et lorsque Cavani sera prêt à occuper l’axe de l’attaque aux côtés d’Ibrahimovic, Blanc devra sacrifier un joueur.

Au regard de son dynamisme et de son investissement, il serait cruel que ce soit Lavezzi (28 ans) qui pourrait, du coup, basculer côté gauche et déloger Pastore. L’autre Argentin sait y faire dans ce couloir qu’il a déjà occupé avec Naples. À moins que les prestations estivales du jeune Hervin Ongenda (18 ans) n’aient convaincu son entraîneur de lui offrir un peu plus de temps de jeu. Enfin, quand Jérémy Ménez ne souffrira plus du dos, il postulera aussi à une place à gauche.- D.D.


L'Equipe
Varino
Citation
Ongenda, le tube de l’été

Si le PSG a montré contre Bordeaux (2-1) samedi soir lors du Trophée des champions qu’il n’avait pas encore trouvé son meilleur tempo, Hervin Ongenda a prouvé de son côté qu’il était déjà dans le rythme. Le gamin de 18 ans, néopro (sous contrat jusqu’en 2016) depuis cet été, a inscrit le but égalisateur huit minutes après son entrée en jeu en reprenant une offrande d’Ibrahimovic d’une impeccable reprise du pied droit. Le début de la révolte parisienne concrétisée par le but victorieux d’Alex dans le temps additionnel.

Installé devant sa télévision dans son appartement proche de la porte de Bagnolet (Paris XXe), Félix Ongenda reconnaît avoir « vibré comme rarement », mais il ne se montre pas étonné par l’efficacité de son fils, déjà auteur de deux buts en matchs de préparation face à Sturm Graz (1-3) et à Hammarby (2-0). « Devant le but, il ne craint personne. Même s’il a Buffon face à lui, il reste serein, explique le papa, ancien milieu international congolais. Son début de saison confirme qu’on a fait le bon choix en signant à Paris. »

Formé au Paris FC, Ongenda a rejoint le PSG en 2005, mais il a dû faire un choix cet été alors que Manchester City, Liverpool et Chelsea avaient transmis des offres pour le recruter. Il a finalement choisi de rester à Paris et espérait un prêt pour obtenir du temps de jeu. Une requête refusée par le club. « Il aura sa chance, c’est à lui de réussir à se faire une place dans l’équipe, poursuit son père. Il prend cette année comme un apprentissage. Il y aura toujours des moments où le coach aura besoin de lui. Et puis, en travaillant au côté de joueurs comme Ibrahimovic ou Cavani, on ne peut qu’apprendre très vite. Il est là pour progresser, il n’a pas besoin de brûler les étapes. »

Timide et discret dans un vestiaire parisien rompu aux habitudes des clubs de haut niveau, l’international tricolore (23 sélections, 9 buts en équipes de France jeunes), régulièrement surclassé, reçoit de nombreux conseils de Mamadou Sakho, un autre pur produit de la formation parisienne qui l’a rapidement pris sous son aile. Ibrahimovic comme Laurent Blanc ont déjà souligné les qualités du petit attaquant (1,70 m).

L’intéressé préfère seulement évoquer un « scénario exceptionnel ». Finalement, il n’y a qu’un terrain sur lequel Hervin Ongenda n’a pas brillé cet été : en juin, il a été recalé à l’épreuve du baccalauréat…

BERTRAND MÉTAYER



Citation
Leonardo:« le PSG possède la meilleure attaque au monde »

Muet depuis son départ du PSG il y a un peu plus de trois semaines, Leonardo, actuellement au Brésil, a répondu à nos questions en anglais hier sur le plateau de la chaîne anglaise BT Sport. Sa suspension, Cavani, Laurent Blanc, l’AS Monaco : l’ancien directeur sportif livre un avis éclairé sur les sujets de l’été.

Pouvez-vous clarifier les raisons de votre départ du PSG ?
LEONARDO. La suspension que j’ai reçue (NDLR : il a été suspendu jusqu’au 30 juin 2014 pour avoir bousculé l’arbitre M. Castro) a été très difficile à accepter pour moi. Je trouve cela injuste. C’était impossible de continuer à faire mon travail à Paris parce que cette suspension ne me permettait pas de le faire à 100 %. Ce qu’ils (les membres de la commission de discipline) m’ont fait est très injuste. J’étais le principal responsable du projet du PSG, j’étais très impliqué avec les joueurs, les entraîneurs. Mais tout était devenu trop compliqué avec cette suspension. Et puis, il y avait d’autres soucis également au club…

Etes-vous vraiment parti en bons termes ?
Sincèrement, le PSG fait partie de moi. C’est mon club. J’y ai joué, j’y suis revenu parce que j’avais gardé de très bons rapports avec ce club. C’est le projet le plus excitant aujourd’hui en Europe. Mon histoire est liée à celle du PSG. Et j’ai de très bonnes relations avec le propriétaire, ainsi qu’avec le président Nasser al-Khelaifi.

Vous êtes à l’origine de l’arrivée de Cavani au PSG. Sera-t-il complémentaire avec Ibrahimovic?
Avoir dans la même équipe le meilleur buteur de la Serie A, Cavani, et le meilleur buteur de la Ligue 1, Ibrahimovic, est incroyable, surtout quand vous comptez autour d’eux des joueurs comme Lucas, Pastore, Ménez ou Lavezzi. Le PSG possède la meilleure attaque au monde avec ces six éléments-là. Je pense que Cavani et Ibrahimovic sont très complémentaires. C’était mon idée de les réunir à Paris, et j’ai dû insister pour que ça se réalise. Ibra est grand et fort, mais il est capable de jouer milieu de terrain et de créer du jeu. Il va décrocher et tourner autour de Cavani qui, lui, sera en pointe. Si on repense à la saison dernière, Ibra décrochait souvent pour apporter de la créativité, et il nous manquait un buteur pour être dans la surface à la réception de centres par exemple.

Laurent Blanc saura-t-il gérer les problèmes d’ego qui ne manqueront pas d’apparaître ?
Le PSG est comme les autres grands clubs, c’est normal qu’il y ait parfois des problèmes dans le vestiaire. Les grands joueurs veulent tous gagner, bien jouer et évoluer dans une bonne ambiance. Je ne pense pas que les ego et le relationnel poseront un problème à Laurent Blanc. L’équipe a enlevé le titre de champion l’an dernier après dix-neuf ans d’attente, Blanc doit continuer à gagner. L’objectif reste de remporter la Ligue des champions dans trois ou quatre ans.

Croyez-vous Monaco capable de lutter pour le titre de champion ?
Ce ne sera pas facile pour Monaco, qui effectue quand même son retour en Ligue 1. Mais, avec les joueurs qu’ils ont recrutés, tout est possible ! Quand on voit leurs matchs amicaux, ils sont déjà à un très bon niveau. Monaco sera un sérieux concurrent avec Lyon et Marseille qui, eux, ont l’avantage d’évoluer plus ou moins avec le même groupe depuis longtemps, ce qui n’est pas le cas de Monaco.



Citation
Laurent Blanc a tout à prouver

Il sera l’entraîneur de Ligue 1 le plus observé de France. Parce qu’il dispose du meilleur effectif du championnat. Parce qu’il succède à une pointure mondiale des bancs de touche, Carlo Ancelotti, qui a permis au PSG de retrouver les hauteurs hexagonales dix-neuf ans après le dernier sacre national. Parce que, dans l’esprit de beaucoup, Laurent Blanc sort d’une expérience ratée avec l’équipe de France, même si on en est loin : qualification pour l’Euro 2012 après Knysna, 23 rencontres sans défaite et quart de finale de la compétition. Parce qu’il n’était pas le premier choix des Qatariens mais bien un recours imaginé dès l’annonce du départ du technicien Italien.

Il doit gagner et séduire par le jeu

Comme l’establishment n’a pas vu venir sa candidature, ses premiers pas dans le club de la capitale sont accueillis avec prudence et une forme de froideur. Bref, on n’épargnera rien à Laurent Blanc et surtout pas ce que l’on a admis sous Ancelotti : colère d’Ibrahimovic à la mi-temps d’un match, saute d’humeur de Ménez ou Gameiro après ou pendant une rencontre… Si de tels faits se reproduisent, ils seront imputés à Blanc.

Il ne connaîtra aucun état de grâce, aucun répit malgré une bonne image dans l’opinion. Pour quelques passionnés du ballon rond, il sera même le premier entraîneur viré de la saison. Encourageant. Il est vrai que la durée de son engagement (deux ans officiellement), sa rémunération (quasiment intégralement versée la première saison), l’ombre d’Arsène Wenger et d’autres manageurs-entraîneurs ne renforcent pas son autorité au PSG.

Laurent Blanc, dans le fond, est soumis à deux principaux défis : confirmer, le plus dur en sport. Le PSG doit être champion de France et atteindre au moins les quarts de finale de la Ligue des champions, sinon il aura échoué. Il doit surtout donner une nouvelle dimension dans le jeu. Connu pour ses principes élégants, l’ex-entraîneur bordelais veut transformer une formation souvent économe de son talent la saison dernière et qui n’a pas laissé une trace collective majeure. C’est sa marge de manoeuvre : Blanc entend séduire par le jeu.

DOMINIQUE SÉVÉRAC


Le Parisien
Varino
Citation
Ce que le PSG doit encore régler

Malgré la victoire face à Bordeaux lors du trophée des champions, Blanc et ses joueurs ont encore du travail avant le début du championnat, vendredi, à Montpellier.


A trois jours de l’ouverture du championnat, le Paris SaintGermain a déjà remporté un nouveau titre en décrochant, samedi au Gabon, le troisième Trophée des champions de son histoire. Si ce résultat assoit provisoirement la légitimité de Laurent Blanc, il ne doit pas agir en trompe-l’oeil. Le PSG a longtemps peiné et a évité la séance des tirs au but à la faveur d’un incroyable final. Avant d’attaquer le championnat face à Montpellier, vendredi, à La Mosson, Paris a quelques ajustements à réaliser.

Ne pas oublier les côtés

Lors des quatre matchs de préparation, l’équipe de la capitale avait systématiquement utilisé les côtés pour déstabiliser les défenses . C’était particulièrement criant face au Real Madrid où les meilleures occasions parisiennes ont été l’oeuvre des latéraux. « C’était un schéma de jeu intéressant que l’on n’a pas retrouvé face à Bordeaux, analyse Patrice Ferri, consultant sur BeIN Sport. Samedi, on a vu que beaucoup de joueurs préféraient se retrouver dans l’axe. Mais comme beaucoup d’équipes vont choisir de défendre face à eux, il va falloir remettre en place cette option de jeu. »

Convertir les occasions

L’été parisien n’a pas été des plus meurtriers face au but adverse. En cinq matchs, l’attaque parisienne a inscrit 7 buts, dont 5 face à des équipes d’un calibre inférieur (Sturm Graz, Rapid Vienne et Hammarby). « Il va falloir développer de l’agressivité offensive, note Patrice Ferri. Ça permettra à Paris de marquer vite, et, en menant au score, de s’ouvrir des espaces. » C’est également l’analyse que faisait Blanc samedi . « Plus on tarde à ouvrir le score, plus ça devient difficile. » La prochaine intégration d’Edinson Cavani devrait permettre de régler tout ou partie de ce problème.

Rétablir l’équilibre

Samedi soir face à Bordeaux, Paris s’est créé de nombreuses occasions, mais il en a concédé tout autant. Comme face au Real, le repli défensif a été souvent aléatoire, notamment en seconde période. « Il y avait beaucoup de déséquilibres à un moment donné sur le terrain et ça faisait attaque défense. C’est ce que veulent voir les gens, mais ça ne m’a pas trop plu », a pesté Blanc. « Il y a effectivement un manque de cohésion et de lien entre les lignes. Mais c’est normal, constate Ferri. C’est un faux débat car les joueurs n’évoluent pas ensemble depuis plusieurs saisons, comme c’est le cas à Barcelone ou au Bayern. Pour moi, ils se procurent des occasions, et c’est ça le plus important. »

FRÉDÉRIC GOUAILLARD

le Parisien
Varino
Citation
Cavani prêt pour vendredi ?

ET SI Edinson Cavani était titulaire, vendredi, à Montpellier, avec le PSG? L’hypothèse prend chaque jour un peu plus d’épaisseur. Hier, lors de la séance à huis clos à Clairefontaine, l’attaquant international uruguayen (26 ans), qui avait commencé par un travail individualisé, a participé à l’opposition dans un rôle de joker. Habile et en jambes, l’ancien Napolitain, même s’il n’est pas encore à cent pour cent de sa forme, semble en mesure de tenir un peu moins d’une heure.

L’aligner d’entrée recouvrirait alors une forme de cohérence de la part de Laurent Blanc qui soulignait, samedi soir, à l’issue du Trophée des champions, l’importance de marquer rapidement : « Plus on tarde à ouvrir le score, plus ça devient difficile. » Une éventuelle titularisation de Cavani provoquerait alors une redistribution des cartes en attaque. Si Ezequiel Lavezzi et Javier Pastore sont les plus en danger, le premier, qui a manqué quelques occasions contre Bordeaux (2-1), l’est tout de même un peu plus. Cela éviterait à Blanc d’effectuer trop de changements par rapport à son équipe type.

D. D.

L'Equipe
Varino
Citation
Ces jeunes aux dents longues

Marquinhos, le pari de l’avenir


En signant au PSG pour 35 M€ (dont 5 M€ de bonus), Marquinhos est devenu le 5e défenseur le plus cher de l’histoire. Une somme colossale pour un Brésilien de 19 ans qui a débarqué à l’AS Rome dans l’anonymat le plus total à l’été 2012, après seulement 6 matchs avec les Corinthians. Pendant un an, Marcos Aoás Corrêa, de son vrai nom, a progressé sous la coupe de Zdenek Zeman, l’entraîneur tchèque qui a révélé Alessandro Nesta et Marco Verratti. Au sein de la 17e défense de Serie A, Marquinhos a surnagé. « Techniquement et dans les relances, c’est du très haut niveau, précise Mourad Zeghidi, journaliste chargé du football italien sur Canal +. Il est encore jeune et n’a pas encore la classe de Thiago Silva. Mais il est déjà très fort. » Pour évoluer au côté de son aîné en défense centrale, Marquinhos devra passer devant son compatriote Alex et Mamadou Sakho. « Son physique est son point faible, il est très maigre. Paradoxalement, c’est un défenseur rude au contact, relève Zeghidi. Il mise beaucoup sur sa bonne anticipation. Du coup, les attaquants puissants ne le gênent pas. Et comme il est vif, il est aussi bon contre les petits gabarits. » Les buteurs de L 1 sont prévenus.

Digne, le culotté

Une année de Coupe du monde et le latéral gauche a fait tout ce qui est interdit : changer de club et en choisir un où la concurrence sera féroce. C’est dire la dose de courage ou de confiance qui habite Lucas Digne, passé de Lille au PSG, où il devra déloger Maxwell, l’un des Parisiens les plus réguliers. Champion du monde des moins de 20 ans, le natif de Meaux semble sans crainte. Pour l’instant, tout est rose dans son conte de fées, les éloges ayant escorté sa première saison dans le Nord. Mais Digne change désormais de monde. Jusqu’aux Bleus, les vrais, les grands ? Son ambition se situe là, au milieu d’un Evra vieillissant, d’un Clichy alternatif et d’un Mathieu un peu dans le groupe France, souvent dehors. Il possède une chance réelle pour peu qu’il gomme certains errements défensifs.

Le Parisien
Alex177
Citation
LAURENT BLANC : «IMPATIENTS DE DÉBUTER»
A deux jours de l’ouverture du championnat à Montpellier, Laurent Blanc était en conférence de presse ce mercredi midi, depuis Clairefontaine. L’occasion pour le coach de réaffirmer les ambitions parisiennes avant ce premier test à la Mosson. Extraits.

Coach, pour commencer, pouvez-vous faire un point sur l’état des troupes, et notamment les blessés ?
« Il y a des petits problèmes, comme dans tous les groupes. Ongenda a un problème passager, avec de la fièvre et est donc rentré chez lui ce mercredi matin. Thiago Motta a un souci un peu plus sérieux au mollet, et il est resté au repos. »

Et concernant Cavani, est-il prêt pour la compétition ?
« Après un travail personnalisé, Edinson a intégré le groupe dans les exercices collectifs, ce mardi. Sa préparation suit son cours, on va se donner 24 heures pour voir s’il sera dans le groupe pour Montpellier. Il a pris un peu de retard par rapport aux autres dans sa préparation mais il travaille bien pour être vite apte à la compétition. »

A deux jours du coup d’envoi du championnat, ressentez-vous de l’impatience ?
« La préparation c’est bien, c’est indispensable, mais avec la reprise du championnat, on ressent de l’envie. On a eu la réussite et la compétence de ne pas avoir de graves blessures à déplorer, tout le monde a bien travaillé, certains reprennent comme Edinson ou Marquinhos. Pour d’autres, on n’est pas encore au top, mais on s’en rapproche. La compétition arrive dans 48 heures, donc oui, nous sommes impatients de débuter. »

Paris est tenant du titre, cela rajoute-t-il une pression particulière ?
« C’est une nouvelle saison qui commence, avec quelques nouveaux joueurs, un nouveau staff aussi. C’est logique qu’il y ait une pression supplémentaire, on veut aller chercher ce titre, et tout le monde voudra nous battre cette saison. On va attaquer une compétition longue, avec 38 matches. On sait ce que l’on a à faire pour répondre aux objectifs. »

Dans combien de temps, selon vous, le groupe atteindra-t-il un niveau optimal ?
« Il faut attendre 3-4 matches pour être au niveau physique et bien entrer dans la compétition. Peut-être que pour être à 100% on aura besoin de plus de temps, mais on n’aura pas le droit à l’erreur. Il ne faudra pas faire d’impasse et ne pas perdre de points en route, en tout cas le moins possible. »

Après Bordeaux, vous allez retrouver Montpellier, un autre de vos anciens clubs. A quoi vous attendez-vous ?
« A une belle réception, très chaude. Je pense que l’on va être accueilli chaleureusement, le stade sera plein et cela va être le quotidien du Paris Saint-Germain toute l’année. Toutes les équipes voudront exprimer leurs qualités face à nous pour nous battre. »

Quels seront les principaux candidats du Paris Saint-Germain dans la course au titre ?
« Il y en aura plusieurs à mon avis. Monaco sera le candidat le plus sérieux, au regard du recrutement de qualité qui a été fait. Je pense que Marseille ou Lyon seront également là, et il y aura sans doute, comme chaque année, une équipe surprise qui se mêlera à la lutte finale. »


psg.fr
Varino
Citation
Blanc: « Je sais ce qui m’attend »

A la veille de la reprise du championnat, Laurent Blanc, nouvel entraîneur du PSG, s’est longuement confié à notre journal. Ambitieux et lucide sur la saison qui s’ouvre.


Il vit encore à l’hôtel, près de Clairefontaine où il nous a reçus hier, avant que sa famille ne le rejoigne à la fin du mois. Plus d’un an après son court mandat de sélectionneur national (2010-2012), on le retrouve donc à peu près au même endroit qu’on l’avait quitté. En tenue d’entraînement après une séance ludique, le nouvel entraîneur du PSG a conservé cette sympathie immédiate et son amour viscéral à évoquer le jeu. Il étonne par sa lucidité, passe quelques messages à sa manière (sans tapage) et se montre conscient de la chance mais aussi des obstacles qui l’attendent.

Ibra-cavani, le jeu, le mercato

Comme Leonardo l’a dit dans nos colonnes lundi, Paris a-t-il la meilleure attaque du monde ?
LAURENT BLANC. Vous pouvez le penser, un autre pensera le contraire, un 3e dira que la meilleure attaque, c’est une autre. Avec Ibra et Cavani, on possède deux des meilleurs buteurs européens. On les a tous les deux sous le même maillot. C’est une attaque qui fait rêver. Mais ils n’ont encore jamais joué ensemble. Mon boulot, c’est de les faire jouer ensemble et qu’ensemble ils gardent la même efficacité qu’ils avaient avant de se connaître.

Leur entente, c’est la clé de la saison ?
Si on arrive à les faire cohabiter sans altérer leur efficacité, ça peut faire mal !

Votre étiquette, c’est le beau jeu. Les supporteurs vont se régaler cette saison ?
J’ai un bémol. J’adore le beau jeu, oui, je le revendique. Mais j’adore surtout gagner ! J’ai l’impression que l’on me cantonne au beau jeu, qu’à la limite je préfère bien jouer et perdre. Non ! J’adore gagner ! C’est mieux si on gagne avec la manière. Parce que j’adore quand on joue bien. Je prends des joueurs ou j’en élimine en fonction de ça, c’est vrai. On possède des joueurs offensifs de très grande qualité. J’ai envie que l’on conserve l’équilibre de l’équipe mais que l’on profite de nos atouts offensifs énormes. Pour bien jouer, on a besoin d’artistes et de joueurs un peu plus besogneux. C’est une alchimie. A Paris, on a tout. Si on pouvait produire du jeu en étant efficace, ce serait le pied.

Sakho va-t-il quitter le club pour obtenir plus de temps de jeu ?
C’est une réflexion qu’il a. Je lui ai dit qu’il devait accepter la concurrence. S’il l’accepte, il doit rester au PSG. Dans les grands clubs, il y a toujours la concurrence, tous les postes sont doublés. Dans l’axe, on a cinq joueurs pour l’instant, je préférerais en avoir seulement quatre. Ils ont tous le potentiel pour être titulaires. Pour l’instant, il est là. S’il est meilleur que les autres, il jouera. Si je l’estime moins bon que les autres, il attendra. Mais ce discours vaut pour Sakho comme pour les autres.

Des joueurs comme Ibrahimovic ou Thiago Silva ne sont quand même pas soumis à la même concurrence ?
Très peu de joueurs peuvent être considérés comme intouchables. Il y en a, c’est vrai. Mais ce n’est pas propre au PSG ou à mon management : c’est le cas dans tous les autres clubs. Tous les entraîneurs ont des joueurs, des hommes, qu’ils apprécient. On sait que la saison va être longue, qu’il y aura des turbulences. Je dois savoir sur qui je peux compter. Et à un ou deux joueurs près, je sais qui je veux faire monter dans l’avion. Sur certains postes, j’ai déjà une hiérarchie très claire, sur d’autres non. Ce seront les matchs et les performances qui vont décider.

Allez-vous encore recruter ?
A l’heure actuelle, je dis non. Après, selon le dégraissage qu’il y aura, il est possible qu’on prenne un joueur supplémentaire.

Comme Yohan Cabaye, que vous vouliez déjà à Bordeaux quand il était à Lille ?
C’est un très bon joueur, je n’ai pas changé d’avis (sourires). Pour l’instant, il est à Newcastle. J’ai aussi lu qu’il était sur les tablettes de Tottenham. Newcastle, Tottenham ou Paris, j’espère qu’il sera toujours dans un grand club en septembre (rires).

Le championnat, Monaco, la Ligue des champions

Avec son effectif et l’expérience de la saison dernière, le nouveau titre de champion de France est dans la poche pour le PSG, non ?

Au contraire, ce sera une saison difficile, comme souvent l’année suivant le titre national. Il faut confirmer et les gens ne comprendraient pas que l’on ne confirme pas, ce qui rajoute donc une pression supplémentaire. Il y a surtout les adversaires qui jouent contre le champion en titre. Ils veulent te battre à tout prix et on va s’en apercevoir dès vendredi (demain) à Montpellier.

En attendant Monaco, Paris a pourtant déjà éteint la concurrence...
En football - c’est son charme -, même si on est nettement supérieurs à l’adversaire, on n’est pas sûrs de gagner. On peut gagner uniquement en défendant. Dans les autres sports, ce n’est pas possible. Il faut attaquer pour gagner. En foot, sur une action, un coup de pied arrêté, tu peux gagner un match. Exemple : Rennes à Paris la saison dernière (1-2).

Mais être le champion en titre donne aussi quelques certitudes, d’autant plus que les joueurs majeurs sont restés...
Oui, on a cette chance et Dieu sait que ça n’a pas été si simple de les garder. On a aussi la chance d’avoir de nouveaux joueurs qui apportent une valeur ajoutée à une équipe déjà très, très compétitive. A nous, le staff et moi, de poursuivre le travail effectué la saison dernière dans l’état d’esprit et les résultats.

Finir deuxième serait un échec ?
Oui. L’objectif ne sera pas atteint si on termine deuxième. Les objectifs sont clairs : faire le mieux possible dans toutes les compétitions disputées par le PSG. La Ligue des champions ? On veut faire aussi bien voire mieux que la saison dernière.

Faire mieux comme la gagner par exemple ? Et à ce moment-là, si on finit 2e du championnat et qu’on gagne la Ligue des champions, vous trouverez la saison comment ?
Il faudra faire une analyse sur tous les objectifs fixés.

Sérieusement, vous vous imaginez champions d’Europe en mai ?
Paris peut la gagner comme Chelsea l’a fait au moment où l’on s’y attendait le moins. Tout dépend du tirage, du chapeau, des joueurs en forme à ce moment-là... Je préfère dire que Paris a le potentiel pour remporter la Ligue des champions.

Que pensez-vous du nouveau visage de la Ligue 1, avec des locomotives comme le PSG ou Monaco ?
C’est fou ! Quand nous, on jouait à l’étranger, le Championnat de France avait très peu d’écho, notamment en Italie. Les gens connaissaient un peu Marseille ou Monaco. Mais voir deux équipes qui animent le marché des transferts, capables d’aller chercher des joueurs en Italie, en Angleterre, c’est très surprenant. C’est bien pour le Championnat de France.

L’argent fou du foot, les transferts mirobolants

Le football, en ce moment, c’est aussi un Gareth Bale (Tottenham) annoncé à 100 M€ au Real Madrid ou la clause de Cristiano Ronaldo à 1 Md€…
Et pourquoi pas 2 Mds€ ? Le foot marche un peu sur la tête. Ces prix correspondent à quelle réalité ? Aucune. Les plus grands économistes vous le diront, ce n’est basé sur rien du tout. C’est juste l’offre et la demande, c’est très dangereux. Ces chiffres ne veulent plus rien dire. Je me mets à la place des gens qui vivent cette période très délicate que nous traversons. Le mec qui n’est pas intéressé par le football doit se dire qu’on marche sur la tête.

Le PSG participe à cette folie du système, non ?
Je dis ce que je pense mais je suis le premier à en profiter. Les joueurs en profitent aussi. Mais on a conscience de la crise économique. Le danger, ce n’est pas pour le PSG, c’est pour les clubs qui n’ont pas les moyens. S’ils font des folies, ils sont en danger. Le PSG, lui, peut se le permettre. Mais un jour, ce sera plus qu’un football à deux vitesses que l’on aura…

Vous soutenez donc la volonté de moraliser le football qu’incarne Michel Platini avec le fair-play financier ?
Je soutiens la moralisation de toutes les personnes. Après il faut pouvoir l’appliquer. Cela me paraît compliqué. Si tu les écoutes, les gens sont tous plus moraux les uns que les autres. Mais dès qu’il y a une règle, ils essaient de la contourner pour battre l’adversaire. C’est la réalité de la vie. Elle s’applique aussi dans le football.

Son image, son contrat, l’attachement parisien

Votre arrivée a surpris certains, sur le mode : Blanc ne sait pas gérer les stars. Blessé ?
Il y a de grands joueurs au PSG, mais je pense sincèrement que ce ne sont pas ceux-là qui sont le plus difficile à gérer. Je m’en aperçois ici tous les jours. Ils sont d’un professionnalisme exemplaire. Après, leurs mentalités évoluent, selon qu’ils jouent ou pas. Ça, c’est le rôle de l’entraîneur et je prendrai mes responsabilités. Ce qui fera que je réussis ou pas, ce sont les résultats. Si je n’en ai pas, je sais comment cela se terminera.

Certains vous ont aussi collé une réputation de fainéant…
(Offusqué) Si mon père entendait ce mot, il se retournerait là où il est ! Je ne suis pas un fainéant, je suis un travailleur et je le revendique. S’il faut bosser jour et nuit, ce n’est pas un problème. Après, c’est vrai, je délègue beaucoup. Mais vous croyez que les grands entraîneurs font tout ? Qu’ils dirigent les séances d’entraînement ? Sans même parler des très grands, je parle juste des entraîneurs d’équipes professionnelles. Mais je m’en fous de mon image. Moi, je sais ce que je fais. Les gens se font une opinion de moi. Elle est vraie, elle est fausse, peu m’importe.

Tout laisse à penser que vous n’êtes là que pour un an, avec une rémunération principalement versée la première année. Etes-vous un entraîneur Kleenex ?
Les résultats parleront. Je ne suis pas au-dessus des règles. Je travaille pour faire la meilleure saison, ça, je peux vous le garantir. Je ne me projette pas au-delà. Certains entraîneurs avaient des contrats de six ou sept ans, et, six mois plus tard, ils n’étaient plus là. Dans notre métier, on travaille saison par saison. Mais je ne me sens pas en sursis. J’espère avoir le temps de bosser. Au PSG, les objectifs sont très élevés. Si j’y arrive, on aura peut-être la chance de se revoir, sinon je pense qu’on se verra dans un autre contexte.

C’est une pression extrêmement forte ?
Il faut arrêter avec ça ! J’ai choisi de venir au PSG, je n’étais pas obligé. On sait ce qu’on attend de vous et ce qui vous attend. Il ne faut pas être surpris de cela. Quel entraîneur débute la saison sans pression ? Si on est surpris d’avoir la pression à Paris, il ne faut pas venir. J’ai accepté de venir avec grand plaisir et je sais ce qui m’attend. Dans tous les cas.

Etre sur le banc du PSG à cette période de son histoire est un sacré défi ?
C’est excitant, exigeant, usant. A quelques jours près, mon avenir aurait pu être différent. J’ai de la chance d’être là. Je veux en profiter et faire en sorte que cela dure le plus longtemps possible.



Citation
Il n’a laissé que de bons souvenirs à Montpellier

Laurent Blanc a gardé une maison juste à côté de Montpellier, à Carnon-Plage, à quelques mètres à pied de la mer. Il a pour habitude de venir s’y ressourcer. Sa discrétion et sa simplicité sont très appréciées par ses voisins. En revanche, il n’en profite pas particulièrement pour revoir ceux qui lui ont donné sa première chance, le président Louis Nicollin ou son conseiller Michel Mézy. « Comme je le vois maintenant, je le vois à 17 ans, raconte celui qui a été son entraîneur. Bien droit dans ses bottes, un garçon qui ne faisait pas beaucoup de bruit, mais qui était quand même leader, qui était à l’écoute de tout. » Montpellier, pour Laurent Blanc, ce sont huit années riches chez les pros : la Coupe de France remportée en 1990 (avec Cantona), mais aussi un titre de champion de D 2 en 1987 — saison durant laquelle il inscrit tout de même 18 buts —, une montée en 1re Division et une première sélection en équipe de France en 1989. « Avec le président Nicollin, on a insisté auprès de Platini pour qu’il le prenne, témoigne Mézy. Cela m’a fait très chaud au coeur. Un Montpelliérain formé au club en équipe de France, c’était le premier, c’était un honneur pour nous. » Et puis, c’est à Montpellier que Blanc a été replacé en défense centrale où il allait briller plus tard. « Il y a longtemps que cela me trottait dans la tête, se souvient Michel Mézy. Cela ne s’était pas fait sans heurts. Il avait 23 ans, je comprenais que cela ne lui fasse pas plaisir. Je lui ai dit de jouer là, sinon, il ne jouerait pas. Ce n’était pas vrai, mais c’était pour son bien. »

Le Parisien
Varino
Citation
Montpellier verra Cavani

L’attaquant uruguayen, joueur le plus cher de la L 1, figure dans le groupe du PSG et devrait avoir du temps de jeu ce soir pour l’ouverture du Championnat.


IL SUFFIT D’AVOIR vu Edinson Cavani enchaîner les frappes pures, fortes et placées, du cou-de-pied, de l’intérieur ou de l’extérieur, mercredi, à Clairefontaine, pour comprendre que l’attaquant parisien n’était pas dans l’état d’esprit de se reposer à l’occasion de l’ouverture du Championnat face à Montpellier. Peut-être souffre-t-il encore d’un déficit physique, après avoir repris l’entraînement le 29 juillet, peut-être manque-t-il d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers alors qu’il a effectué ses premières séances collectives mardi, mais l’ancien joueur de Naples, transféré cet été pour 64 M€, ne semble pas enclin à patienter trop longtemps avant de signer ses débuts dans le foot français.

Sera-t-il titulaire, ce soir, sur la pelouse de la Mosson ? Il plane une incertitude à ce sujet, Laurent Blanc ne souhaitant prendre aucun risque avec un joueur qui n’a pas deux semaines de travail dans les jambes. « Ce serait bête de tout gâcher pour vouloir faire à tout prix un bout de match » , déclarait l’entraîneur du PSG, cette semaine. Mais une fois sa décision de convoquer Cavani dans le groupe actée, Blanc devrait l’accompagner d’une offre de temps de jeu minimum. Sinon, il aurait laissé son buteur à Paris pour peaufiner sa préparation.

LAVEZZI LE PLUS MENACÉ ?

Hier, lors de la dernière mise en place à huis clos, à Clairefontaine, Zlatan Ibrahimovic était associé à Ezequiel Lavezzi, ce qui laisse supposer que ce duo devrait être reconduit, ce soir, au coup d’envoi. Mais Blanc a lancé quelques fléchettes à l’endroit de l’attaquant argentin, peu en réussite samedi dernier, lors du Trophée des champions (2-1 face à Bordeaux). « Il doit travailler l’adresse devant le but, a insisté le technicien parisien. Peut-être est-ce un problème de fraîcheur, c’est possible. Mais il doit aussi travailler. » Le message est à peine déguisé, la menace à peine voilée. Si Lavezzi manque autant d’occasions à Montpellier que contre les Girondins six jours plus tôt, il pourrait céder sa place à son ancien coéquipier napolitain plus tôt que prévu. Mais Lavezzi n’est pas le seul que l’ombre de l’Uruguayen peut faire trembler. Sur le côté gauche du milieu de terrain, Javier Pastore va devoir faire plus que ce qu’il a démontré pendant la période de préparation. À l’exception de la rencontre contre le Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), « El Flaco » n’a jamais brillé. Interrogé sur son cas, Blanc a pourtant loué les qualités physiques de Pastore : « Sa préparation a été excellente. Je le découvre et je ne le savais pas à ce niveau physique. C’est l’un des rares joueurs à n’avoir manqué quasiment aucun entraînement depuis le 1er juillet. » Mais sur son rendement ? « Il y a quelques réglages à faire » , a-t-il convenu.

De l’animation offensive actuelle, le seul indiscutable, finalement, demeure Zlatan Ibrahimovic, même s’il semble éprouver quelques difficultés à digérer sa préparation. Mais sur un contrôle, une frappe, une passe, le meilleur buteur du dernier Championnat (30 buts) a prouvé, une nouvelle fois, à Libreville, qu’il était capable de remettre le PSG dans le sens de la marche. Il s’agira désormais de voir dans quelle mesure son association avec Cavani peut devenir la plus complémentaire possible. Ces deux-là n’ont encore jamais évolué ensemble lors des mises en place de la semaine.

Ils devraient avoir l’opportunité de se découvrir une première fois à Montpellier.

DAMIEN DEGORRE



Citation
Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore- Lavezzi ou Cavani, Ibrahimovic



Citation
40
LE PSG ENTAME SA 40e SAISON
d’affilée au sein de l’élite, la plus longue série en cours parmi les clubs de Ligue 1.

2
LAURENT BLANC N’A GAGNÉ QUE 2 DE SES 10 DERNIERS MATCHES
en tant qu’entraîneur de L 1 (pour 2 nuls et 6 défaites), c’était lorsqu’il dirigeait Bordeaux. En revanche, il n’a jamais perdu contre Montpellier (1 victoire, 1 nul).

586
COMME LE NOMBRE DE MATCHES DIRIGÉS PAR JEAN FERNANDEZ,
l’entraîneur de Montpellier. Ce qui fait de lui le technicien actuel le plus expérimenté en L 1.
Opta



Citation
0
CES TROIS DERNIÈRES SAISONS
, le champion de France en titre n’a jamais gagné lors de la première journée de L 1. En août 2010, l’OM avait perdu contre Caen (1-2), en 2011 Lille avait fait match nul face à Nancy (1-1), tout comme Montpellier contre Toulouse (1-1) en 2012.

24 %
C’est le pourcentage de victoires du champion de France en titre face à son prédécesseur depuis la saison 1982-1983 : 9 succès en 38 matches (pour 15 nuls et 14 défaites).

12
Il faut remonter à la saison 2001-2002, soit douze ans, pour voir le champion en titre (Nantes) s’imposer deux fois face à son prédécesseur ( Monaco) a u co u rs d ’ un même exercice (2-1 ; 2-1).

2,58
Comme le nombre de buts par match dans les rencontres opposant le champion en titre au champion précédent depuis la saison 1982-1983. 98buts ont été marqués en 38 rencontres.



Citation
Comment Blanc s’y prend

L’ancien sélectionneur des Bleus a succédé à Carlo Ancelotti il y a un mois et demi sur le banc du PSG. Où il imprime son style par petites touches.


SON STATUT de second choix (le dixième dans les faits), son déficit d’expérience ou d’image par rapport à Carlo Ancelotti, sur fond de pression de résultats et de propriétaires qatariens impatients, ne constituent pas les meilleures conditions pour débuter et durer dans le costume d’entraîneur du PSG. Laurent Blanc le sait, il n’aura pas le droit à l’erreur et les deux années du contrat que lui a proposées le club de la capitale dans l’urgence le 25 juin ne le protègent pas. Mais « le Président » ne nourrit aucun complexe. Depuis le 1er juillet, au fil d’une préparation en Autriche puis en Suède, ponctuée par une première victoire face à Bordeaux lors du Trophée des champions (2-1, le 3 août), Blanc (47 ans) tente d’imposer sa personnalité, ses méthodes et ses principes de jeu, résolument offensifs. Il s’est astreint aussi à gommer son image de dilettante. En Autriche, alors que certains membres de son staff ont effectué quelques parties de golf sur leur temps libre, Blanc s’est abstenu. À l’entraînement et lors des matches de préparation, l’entraîneur du PSG a montré son autorité. Lors du premier match de préparation contre Sturm Graz (1-3, le 9 juillet), il n’avait pas hésité à pointer face aux médias les insuffisances de ses joueurs. Lors du deuxième face au Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), debout devant son banc, il n’avait pas cherché non plus à dissimuler son agacement face aux approximations techniques de Van der Wiel ou certains mauvais choix de Pastore. À la mi-temps contre Bordeaux, il n’a pas hésité à recadrer son groupe. Exigeant, déterminé, il donne l’impression d’assumer et affiche sa confiance. « Comme Ancelotti, il est animé par l’esprit de la gagne », témoigne le milieu Blaise Matuidi. « Avec Ancelotti, il partage un peu la même philosophie de jeu et leurs méthodes de travail se ressemblent beaucoup, ajoute le défenseur Christophe Jallet. Bon, c’est vrai que Laurent parle un peu mieux le français que Carlo (il se marre), mais les deux, quand ils ont un message à faire passer, n’ont aucun problème. Professionnellement, c’est très proche. C’est du sérieux tous les deux. » Blanc a fixé des règles de vie. Parmi ces dernières, l’obligation pour tous les joueurs de s’exprimer en français. Luimême s’adresse à Lavezzi, Pastore ou Lucas en français. Mais comme ils ne le parlent (toujours) pas très bien, Blanc est obligé de faire des entorses et s’exprime aussi en italien ou en anglais avec Ibra. Depuis son arrivée, le nouvel entraîneur du PSG a aussi pris le temps de s’entretenir individuellement avec la plupart de ses joueurs pour leur dire s’ils comptaient ou pas sur eux. Il s’est toujours montré direct. Il a par exemple déclaré à Kevin Gameiro qu’il souhaitait qu’il reste mais lui a aussi signifié qu’il ne serait que numéro 3 dans la hiérarchie des attaquants, derrière Ibra et Lavezzi, alors que Cavani n’avait pas encore signé. Avec Sakho et Chantôme, il n’a rien promis, leur assurant seulement qu’ils seraient soumis à une concurrence juste. Pour l’instant, Blanc se sent à l’aise au PSG. Au point d’avoir déjà surpris certaines personnes au sein du club, étonnées ou désorientées par ses changements de planning à la dernière minute. Entre les horaires décalés, les entraînements annulés, d’autres rajoutés, les lieux déplacés, ses collaborateurs ont plutôt intérêt à consulter leurs boîtes mails ou leurs téléphones pour ne pas être largués. Avant le départ pour la tournée suédoise, les intendants parisiens ont dû rapatrier en urgence une grosse partie du matériel de Clairefontaine, où le PSG a pris ses quartiers pendant les travaux du Camp des Loges. Blanc avait décidé exceptionnellement de s’entraîner à Saint-Germain-en-Laye sur les installations de la CFA. Quatre jours plus tard, c’est la personne en charge des transports qui a eu la surprise de devoir annuler le vol Stockholm-Göteborg, prévu juste après le match contre Hammarby (2-0, le 23 juillet), pour en trouver un autre le lendemain matin.

A. C., D. D.



Citation
ARRÊTÉ PRÉFECTORAL AUTOUR DE LA MOSSON
La préfecture de l’Hérault a publié un arrêté hier concernant le match Montpellier-PSG, ce soir à guichets fermés, qui interdit « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du PSG ou se comportant comme tel alors qu’elle est démunie de billet, ainsi qu’à toute personne ayant appartenu à une association de supporters du PSG dissoute d’accéder au stade de la Mosson et de circuler ou de stationner » dans un périmètre défini autour du stade.

MATUIDI : « IBRA M’A FAIT AVANCER. » – Le milieu parisien Blaise Matuidi entretient une relation privilégiée avec son coéquipier Zlatan Ibrahimovic et n’hésite pas à le taquiner de temps en temps. « Mais lui aussi me taquine, sourit l’international français. Il me taquine beaucoup même, mais c’est toujours dans le bon sens. De l’extérieur, les gens ont l’image d’un mec un peu distant, alors que ce n’est pas du tout le cas. Lorsqu’il engueule, lorsqu’il crie, c’est pour faire avancer l’équipe. Il m’a fait avancer. On peut dire que de jouer à côté d’un joueur comme lui, ça aide. » – D. D.

PAS DE RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL POUR LES FRANÇAIS DU PSG… – Aucun joueur de l’effectif parisien n’a été convoqué en équipe de France pour le déplacement en Belgique mercredi prochain. Jérémy Ménez est blessé (dos), Blaise Matuidi suspendu contre la Géorgie (le 6 septembre), Mamadou Sakho et Clément Chantôme ne jouent pas assez. Quant à Christophe Jallet, il pâtit de prestations insuffisantes. C’est la première fois depuis la Coupe du monde 2010 qu’aucun représentant du club de la capitale ne figure dans le groupe des Bleus. – D. D.



Citation
Paris, qui d’autre ?

Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé au point d’être le grandissime favori de la L 1. Monaco risquant d’avoir besoin de temps, l’OM, Lyon et quelques autres peuvent lui disputer la place de dauphin.


POUR LA PREMIÈRE fois dans l’histoire du football français, puisque le grand Red Star des années 1920 jouait en banlieue et que le Racing a seulement été sacré en 1936, Paris est enfin devenu une capitale.

Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé avec Cavani, Digne et Marquinhos. Il semble intouchable, comme le pensent aussi les acteurs de la L 1 (voir notre consultation page 4). L’impact du changement d’entraîneur ? Après Ancelotti, Blanc sait sûrement qu’on l’attend sur le management des stars et de leurs ego. Il en a connu? Oui, beaucoup, mais il n’était pas celui qui ne les faisait pas jouer. Mais s’agissant du jeu, la succession n’est pas si lourde. Avec le plus bel effectif de la L 1, le PSG s’est contenté d’être une équipe de contres. Blanc peut changer cela, il aime la possession et un certain style. Il a l’obligation de garder ce titre, ce que seul Lyon, depuis 1992, est parvenu à faire. Cela fait dix ans que l’on écrit cette phrase et il serait temps de passer à autre chose.

Le PSG, cette équipe en tournée qui va remplir les stades, et que la province va à la fois applaudir, sauf dans le Sud, et aimer voir perdre, devrait avoir Monaco, son cousin de fortune exotique, pour principal adversaire.

Champion de France en 1978, l’année de sa remontée en D 1, l’ASM aura du mal à faire aussi bien, même s’il reste un promu atypique. Il y a dans l’effectif de Ranieri, l’un des entraîneurs favoris pour avoir des ennuis très tôt dans la saison, des trous ou des doutes que le PSG n’a pas. Mais il yale magnifique Moutinho, c’est vrai, et Falcao, que nous sommes nombreux à évaluer plus haut qu’Ibrahimovic. Leur duel à distance peut être fantastique. Face à cette rivalité, cette saison Zlatan va peut-être courir, si cela se trouve.

Derrière, les prétendants sont connus. Il y a l’OM, bien sûr, renforcé par Payet et Imbula, déjà. Comme il gagnera moins souvent par un but d’écart, il devra augmenter sa marge pour gagner aussi souvent, mais c’est une équipe complète.

NICE, MONTPELLIER, LILLE, RENNES ET BORDEAUX SUSCITENT LA CURIOSITÉ

Il y a Lyon, qui n’est pas un favori unanime pour le podium alors qu’il en est tombé une seule fois depuis quinze ans, et qu’il vient de se qualifier pour la dix-septième saison d’affilée pour une Coupe d’Europe. Pour se sorti r de sa cure d’amaigrissement, il faut des jeunes exceptionnels. C’est l’austérité obligée qui a révélé les Nantais de 1995. À Lyon, certains jeunes sont exceptionnels. Mais ils devront l’être tout de suite.

Il y a aussi Saint-Étienne sans Aubameyang et avec Brandao qui lui chante Ramona, mais avec Tabanou et un Corgnet recentré qui peuvent valoir vingt buts à deux dans un contexte libéré.

Le Nice de Puel, dans son nouveau stade, émarge au rang des sujets de curiosité et de nombreuses impatiences. Comme le Lille de Girard sans Payet, Chedjou ni Digne, le virage Montanier à Rennes, la greffe Jean Fernandez à Montpellier, l’évolution de Bordeaux vers un jeu plus aéré. Mais, pour le titre, c’est une autre affaire.

Le nom du champion risque d’être de moins en moins surprenant.

Vincent DULUC



Citation
Pour eux, c’est déjà joué

Les acteurs de la L 1 que nous avons consultés – joueurs, entraîneurs, présidents – voient le PSG surclasser le Championnat. Et Zlatan Ibrahimovic en rester le meilleur buteur.


BRUYAMMENT lancés par ses diffuseurs (Canal + et beIN Sport) ou par son organisateur, la Ligue de football professionnel, les messages de promotion de l’édition 2013-2014 de la Ligue 1 nous annoncent une compétition plus spectaculaire que jamais, une nouvelle version de « la Guerre des étoiles». Les arrivées – entre autres – d’Edinson Cavani au PSG et de Radamel Falcao à Monaco, pour respectivement 64 M€ et 60 M€, font clairement passer notre Championnat dans une autre dimension. La compétition sera-t-elle pour autant plus ouverte et indécise que les précédentes? Pas vraiment, à regarder de près les pronostics de ses acteurs – joueurs, entraîneurs, présidents – pour lesquels le PSG s’engage aujourd’hui sur une voie royale où il regardera ses rares concurrents dans le rétroviseur. Il serait donc encore trop tôt pour que la France puisse déjà au moins prétendre à un duel comme ceux qui rythment l’actualité de la Liga (FC Barcelone-Real Madrid) ou de la Bundesliga (Bayern Munich-Borussia Dortmund)… Au total, le champion de France en titre recueille près de douze fois plus de votes (!) que le nouveau riche monégasque, a priori désigné comme son principal challenger. Les treize entraîneurs qui ont daigné répondre à notre demande sont même unanimes : le PSG serait donc sans rival ! Probablement parce que les techniciens sont les plus à même de s’interroger sur les déséquilibres découlant du mercato monégasque, entre un potentiel offensif de feu et les interrogations qui subsistent quant à l’assise défensive d’une équipe qui n’a toujours pas son Thiago Silva.

Plus étonnant peut-être : Zlatan Ibrahimovic part très largement favori à sa propre success ion de meilleur buteur (30 réalisations la saison dernière) en dépit de la flamboyante concurrence interne – Cavani – et externe – Falcao –, ce dernier arrivant très en retrait dans les suffrages exprimés par les différents collèges de notre L 1…

On aurait alors pu penser qu’un Parisien serait forcément plébiscité p o ur devenir l e meilleur passeur d’une équipe armée pour marquer autant. Sur cette question, les Pastore, Lucas, Lavezzi ou Ménez arrivent pourtant assez loin dans la hiérarchie de nos consultés, qui regardent plutôt vers l’OM, et notamment Dimitri Payet ou Mathieu Valbuena, sans que l’on sache à qui seront dédiées leurs offrandes car il n’y a pas beaucoup de monde pour miser sur André-Pierre Gignac comme rival du grand Zlatan…

Le débat reste en revanche en suspens sur l’identité des trois futurs relégués. Les joueurs penchent pour un trio Guingamp, ETG et Reims, mais les entraîneurs ajoutent l’AC Ajaccio, Nantes et Sochaux à la liste de la peur. Bastia et Valenciennes ont aussi leurs partisans, car ce sont bien huit clubs qui disputeront cet autre Championnat, loin du PSG, même si un joueur de SaintÉtienne a cru marrant d’inclure les Parisiens dans la liste des candidats à la descente…



Citation
Meilleur buteur: 1. Ibra 48.8%, 2. Falcao 25.5%, 3. Cavani 18.5%

Je trouve pas les pourcentages pour champion, passeur, relegation. L'Equipe s'est foire?

L'Equipe
Ceci est une version "bas débit" de notre forum. Pour voir la version complète avec plus d'informations, la mise en page et les images, veuillez cliquer ici.
Invision Power Board © 2001-2025 Invision Power Services, Inc.