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Montpellier verra Cavani
L’attaquant uruguayen, joueur le plus cher de la L 1, figure dans le groupe du PSG et devrait avoir du temps de jeu ce soir pour l’ouverture du Championnat.
IL SUFFIT D’AVOIR vu Edinson Cavani enchaîner les frappes pures, fortes et placées, du cou-de-pied, de l’intérieur ou de l’extérieur, mercredi, à Clairefontaine, pour comprendre que l’attaquant parisien n’était pas dans l’état d’esprit de se reposer à l’occasion de l’ouverture du Championnat face à Montpellier. Peut-être souffre-t-il encore d’un déficit physique, après avoir repris l’entraînement le 29 juillet, peut-être manque-t-il d’automatismes avec ses nouveaux coéquipiers alors qu’il a effectué ses premières séances collectives mardi, mais l’ancien joueur de Naples, transféré cet été pour 64 M€, ne semble pas enclin à patienter trop longtemps avant de signer ses débuts dans le foot français.
Sera-t-il titulaire, ce soir, sur la pelouse de la Mosson ? Il plane une incertitude à ce sujet, Laurent Blanc ne souhaitant prendre aucun risque avec un joueur qui n’a pas deux semaines de travail dans les jambes. « Ce serait bête de tout gâcher pour vouloir faire à tout prix un bout de match » , déclarait l’entraîneur du PSG, cette semaine. Mais une fois sa décision de convoquer Cavani dans le groupe actée, Blanc devrait l’accompagner d’une offre de temps de jeu minimum. Sinon, il aurait laissé son buteur à Paris pour peaufiner sa préparation.
LAVEZZI LE PLUS MENACÉ ?
Hier, lors de la dernière mise en place à huis clos, à Clairefontaine, Zlatan Ibrahimovic était associé à Ezequiel Lavezzi, ce qui laisse supposer que ce duo devrait être reconduit, ce soir, au coup d’envoi. Mais Blanc a lancé quelques fléchettes à l’endroit de l’attaquant argentin, peu en réussite samedi dernier, lors du Trophée des champions (2-1 face à Bordeaux). « Il doit travailler l’adresse devant le but, a insisté le technicien parisien. Peut-être est-ce un problème de fraîcheur, c’est possible. Mais il doit aussi travailler. » Le message est à peine déguisé, la menace à peine voilée. Si Lavezzi manque autant d’occasions à Montpellier que contre les Girondins six jours plus tôt, il pourrait céder sa place à son ancien coéquipier napolitain plus tôt que prévu. Mais Lavezzi n’est pas le seul que l’ombre de l’Uruguayen peut faire trembler. Sur le côté gauche du milieu de terrain, Javier Pastore va devoir faire plus que ce qu’il a démontré pendant la période de préparation. À l’exception de la rencontre contre le Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), « El Flaco » n’a jamais brillé. Interrogé sur son cas, Blanc a pourtant loué les qualités physiques de Pastore : « Sa préparation a été excellente. Je le découvre et je ne le savais pas à ce niveau physique. C’est l’un des rares joueurs à n’avoir manqué quasiment aucun entraînement depuis le 1er juillet. » Mais sur son rendement ? « Il y a quelques réglages à faire » , a-t-il convenu.
De l’animation offensive actuelle, le seul indiscutable, finalement, demeure Zlatan Ibrahimovic, même s’il semble éprouver quelques difficultés à digérer sa préparation. Mais sur un contrôle, une frappe, une passe, le meilleur buteur du dernier Championnat (30 buts) a prouvé, une nouvelle fois, à Libreville, qu’il était capable de remettre le PSG dans le sens de la marche. Il s’agira désormais de voir dans quelle mesure son association avec Cavani peut devenir la plus complémentaire possible. Ces deux-là n’ont encore jamais évolué ensemble lors des mises en place de la semaine.
Ils devraient avoir l’opportunité de se découvrir une première fois à Montpellier.
DAMIEN DEGORRE
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Sirigu- Jallet, Alex, Silva ©, Maxwell- Lucas, Verratti, Matuidi, Pastore- Lavezzi ou Cavani, Ibrahimovic
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LE PSG ENTAME SA 40e SAISON d’affilée au sein de l’élite, la plus longue série en cours parmi les clubs de Ligue 1.
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LAURENT BLANC N’A GAGNÉ QUE 2 DE SES 10 DERNIERS MATCHES en tant qu’entraîneur de L 1 (pour 2 nuls et 6 défaites), c’était lorsqu’il dirigeait Bordeaux. En revanche, il n’a jamais perdu contre Montpellier (1 victoire, 1 nul).
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COMME LE NOMBRE DE MATCHES DIRIGÉS PAR JEAN FERNANDEZ, l’entraîneur de Montpellier. Ce qui fait de lui le technicien actuel le plus expérimenté en L 1.
Opta
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CES TROIS DERNIÈRES SAISONS, le champion de France en titre n’a jamais gagné lors de la première journée de L 1. En août 2010, l’OM avait perdu contre Caen (1-2), en 2011 Lille avait fait match nul face à Nancy (1-1), tout comme Montpellier contre Toulouse (1-1) en 2012.
24 %
C’est le pourcentage de victoires du champion de France en titre face à son prédécesseur depuis la saison 1982-1983 : 9 succès en 38 matches (pour 15 nuls et 14 défaites).
12
Il faut remonter à la saison 2001-2002, soit douze ans, pour voir le champion en titre (Nantes) s’imposer deux fois face à son prédécesseur ( Monaco) a u co u rs d ’ un même exercice (2-1 ; 2-1).
2,58
Comme le nombre de buts par match dans les rencontres opposant le champion en titre au champion précédent depuis la saison 1982-1983. 98buts ont été marqués en 38 rencontres.
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Comment Blanc s’y prend
L’ancien sélectionneur des Bleus a succédé à Carlo Ancelotti il y a un mois et demi sur le banc du PSG. Où il imprime son style par petites touches.
SON STATUT de second choix (le dixième dans les faits), son déficit d’expérience ou d’image par rapport à Carlo Ancelotti, sur fond de pression de résultats et de propriétaires qatariens impatients, ne constituent pas les meilleures conditions pour débuter et durer dans le costume d’entraîneur du PSG. Laurent Blanc le sait, il n’aura pas le droit à l’erreur et les deux années du contrat que lui a proposées le club de la capitale dans l’urgence le 25 juin ne le protègent pas. Mais « le Président » ne nourrit aucun complexe. Depuis le 1er juillet, au fil d’une préparation en Autriche puis en Suède, ponctuée par une première victoire face à Bordeaux lors du Trophée des champions (2-1, le 3 août), Blanc (47 ans) tente d’imposer sa personnalité, ses méthodes et ses principes de jeu, résolument offensifs. Il s’est astreint aussi à gommer son image de dilettante. En Autriche, alors que certains membres de son staff ont effectué quelques parties de golf sur leur temps libre, Blanc s’est abstenu. À l’entraînement et lors des matches de préparation, l’entraîneur du PSG a montré son autorité. Lors du premier match de préparation contre Sturm Graz (1-3, le 9 juillet), il n’avait pas hésité à pointer face aux médias les insuffisances de ses joueurs. Lors du deuxième face au Rapid Vienne (2-1, le 12 juillet), debout devant son banc, il n’avait pas cherché non plus à dissimuler son agacement face aux approximations techniques de Van der Wiel ou certains mauvais choix de Pastore. À la mi-temps contre Bordeaux, il n’a pas hésité à recadrer son groupe. Exigeant, déterminé, il donne l’impression d’assumer et affiche sa confiance. « Comme Ancelotti, il est animé par l’esprit de la gagne », témoigne le milieu Blaise Matuidi. « Avec Ancelotti, il partage un peu la même philosophie de jeu et leurs méthodes de travail se ressemblent beaucoup, ajoute le défenseur Christophe Jallet. Bon, c’est vrai que Laurent parle un peu mieux le français que Carlo (il se marre), mais les deux, quand ils ont un message à faire passer, n’ont aucun problème. Professionnellement, c’est très proche. C’est du sérieux tous les deux. » Blanc a fixé des règles de vie. Parmi ces dernières, l’obligation pour tous les joueurs de s’exprimer en français. Luimême s’adresse à Lavezzi, Pastore ou Lucas en français. Mais comme ils ne le parlent (toujours) pas très bien, Blanc est obligé de faire des entorses et s’exprime aussi en italien ou en anglais avec Ibra. Depuis son arrivée, le nouvel entraîneur du PSG a aussi pris le temps de s’entretenir individuellement avec la plupart de ses joueurs pour leur dire s’ils comptaient ou pas sur eux. Il s’est toujours montré direct. Il a par exemple déclaré à Kevin Gameiro qu’il souhaitait qu’il reste mais lui a aussi signifié qu’il ne serait que numéro 3 dans la hiérarchie des attaquants, derrière Ibra et Lavezzi, alors que Cavani n’avait pas encore signé. Avec Sakho et Chantôme, il n’a rien promis, leur assurant seulement qu’ils seraient soumis à une concurrence juste. Pour l’instant, Blanc se sent à l’aise au PSG. Au point d’avoir déjà surpris certaines personnes au sein du club, étonnées ou désorientées par ses changements de planning à la dernière minute. Entre les horaires décalés, les entraînements annulés, d’autres rajoutés, les lieux déplacés, ses collaborateurs ont plutôt intérêt à consulter leurs boîtes mails ou leurs téléphones pour ne pas être largués. Avant le départ pour la tournée suédoise, les intendants parisiens ont dû rapatrier en urgence une grosse partie du matériel de Clairefontaine, où le PSG a pris ses quartiers pendant les travaux du Camp des Loges. Blanc avait décidé exceptionnellement de s’entraîner à Saint-Germain-en-Laye sur les installations de la CFA. Quatre jours plus tard, c’est la personne en charge des transports qui a eu la surprise de devoir annuler le vol Stockholm-Göteborg, prévu juste après le match contre Hammarby (2-0, le 23 juillet), pour en trouver un autre le lendemain matin.
A. C., D. D.
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ARRÊTÉ PRÉFECTORAL AUTOUR DE LA MOSSON
La préfecture de l’Hérault a publié un arrêté hier concernant le match Montpellier-PSG, ce soir à guichets fermés, qui interdit « à toute personne se prévalant de la qualité de supporter du PSG ou se comportant comme tel alors qu’elle est démunie de billet, ainsi qu’à toute personne ayant appartenu à une association de supporters du PSG dissoute d’accéder au stade de la Mosson et de circuler ou de stationner » dans un périmètre défini autour du stade.
MATUIDI : « IBRA M’A FAIT AVANCER. » – Le milieu parisien Blaise Matuidi entretient une relation privilégiée avec son coéquipier Zlatan Ibrahimovic et n’hésite pas à le taquiner de temps en temps. « Mais lui aussi me taquine, sourit l’international français. Il me taquine beaucoup même, mais c’est toujours dans le bon sens. De l’extérieur, les gens ont l’image d’un mec un peu distant, alors que ce n’est pas du tout le cas. Lorsqu’il engueule, lorsqu’il crie, c’est pour faire avancer l’équipe. Il m’a fait avancer. On peut dire que de jouer à côté d’un joueur comme lui, ça aide. » – D. D.
PAS DE RENDEZ-VOUS INTERNATIONAL POUR LES FRANÇAIS DU PSG… – Aucun joueur de l’effectif parisien n’a été convoqué en équipe de France pour le déplacement en Belgique mercredi prochain. Jérémy Ménez est blessé (dos), Blaise Matuidi suspendu contre la Géorgie (le 6 septembre), Mamadou Sakho et Clément Chantôme ne jouent pas assez. Quant à Christophe Jallet, il pâtit de prestations insuffisantes. C’est la première fois depuis la Coupe du monde 2010 qu’aucun représentant du club de la capitale ne figure dans le groupe des Bleus. – D. D.
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Paris, qui d’autre ?
Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé au point d’être le grandissime favori de la L 1. Monaco risquant d’avoir besoin de temps, l’OM, Lyon et quelques autres peuvent lui disputer la place de dauphin.
POUR LA PREMIÈRE fois dans l’histoire du football français, puisque le grand Red Star des années 1920 jouait en banlieue et que le Racing a seulement été sacré en 1936, Paris est enfin devenu une capitale.
Champion en titre, le PSG s’est encore renforcé avec Cavani, Digne et Marquinhos. Il semble intouchable, comme le pensent aussi les acteurs de la L 1 (voir notre consultation page 4). L’impact du changement d’entraîneur ? Après Ancelotti, Blanc sait sûrement qu’on l’attend sur le management des stars et de leurs ego. Il en a connu? Oui, beaucoup, mais il n’était pas celui qui ne les faisait pas jouer. Mais s’agissant du jeu, la succession n’est pas si lourde. Avec le plus bel effectif de la L 1, le PSG s’est contenté d’être une équipe de contres. Blanc peut changer cela, il aime la possession et un certain style. Il a l’obligation de garder ce titre, ce que seul Lyon, depuis 1992, est parvenu à faire. Cela fait dix ans que l’on écrit cette phrase et il serait temps de passer à autre chose.
Le PSG, cette équipe en tournée qui va remplir les stades, et que la province va à la fois applaudir, sauf dans le Sud, et aimer voir perdre, devrait avoir Monaco, son cousin de fortune exotique, pour principal adversaire.
Champion de France en 1978, l’année de sa remontée en D 1, l’ASM aura du mal à faire aussi bien, même s’il reste un promu atypique. Il y a dans l’effectif de Ranieri, l’un des entraîneurs favoris pour avoir des ennuis très tôt dans la saison, des trous ou des doutes que le PSG n’a pas. Mais il yale magnifique Moutinho, c’est vrai, et Falcao, que nous sommes nombreux à évaluer plus haut qu’Ibrahimovic. Leur duel à distance peut être fantastique. Face à cette rivalité, cette saison Zlatan va peut-être courir, si cela se trouve.
Derrière, les prétendants sont connus. Il y a l’OM, bien sûr, renforcé par Payet et Imbula, déjà. Comme il gagnera moins souvent par un but d’écart, il devra augmenter sa marge pour gagner aussi souvent, mais c’est une équipe complète.
NICE, MONTPELLIER, LILLE, RENNES ET BORDEAUX SUSCITENT LA CURIOSITÉ
Il y a Lyon, qui n’est pas un favori unanime pour le podium alors qu’il en est tombé une seule fois depuis quinze ans, et qu’il vient de se qualifier pour la dix-septième saison d’affilée pour une Coupe d’Europe. Pour se sorti r de sa cure d’amaigrissement, il faut des jeunes exceptionnels. C’est l’austérité obligée qui a révélé les Nantais de 1995. À Lyon, certains jeunes sont exceptionnels. Mais ils devront l’être tout de suite.
Il y a aussi Saint-Étienne sans Aubameyang et avec Brandao qui lui chante Ramona, mais avec Tabanou et un Corgnet recentré qui peuvent valoir vingt buts à deux dans un contexte libéré.
Le Nice de Puel, dans son nouveau stade, émarge au rang des sujets de curiosité et de nombreuses impatiences. Comme le Lille de Girard sans Payet, Chedjou ni Digne, le virage Montanier à Rennes, la greffe Jean Fernandez à Montpellier, l’évolution de Bordeaux vers un jeu plus aéré. Mais, pour le titre, c’est une autre affaire.
Le nom du champion risque d’être de moins en moins surprenant.
Vincent DULUC
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Pour eux, c’est déjà joué
Les acteurs de la L 1 que nous avons consultés – joueurs, entraîneurs, présidents – voient le PSG surclasser le Championnat. Et Zlatan Ibrahimovic en rester le meilleur buteur.
BRUYAMMENT lancés par ses diffuseurs (Canal + et beIN Sport) ou par son organisateur, la Ligue de football professionnel, les messages de promotion de l’édition 2013-2014 de la Ligue 1 nous annoncent une compétition plus spectaculaire que jamais, une nouvelle version de « la Guerre des étoiles». Les arrivées – entre autres – d’Edinson Cavani au PSG et de Radamel Falcao à Monaco, pour respectivement 64 M€ et 60 M€, font clairement passer notre Championnat dans une autre dimension. La compétition sera-t-elle pour autant plus ouverte et indécise que les précédentes? Pas vraiment, à regarder de près les pronostics de ses acteurs – joueurs, entraîneurs, présidents – pour lesquels le PSG s’engage aujourd’hui sur une voie royale où il regardera ses rares concurrents dans le rétroviseur. Il serait donc encore trop tôt pour que la France puisse déjà au moins prétendre à un duel comme ceux qui rythment l’actualité de la Liga (FC Barcelone-Real Madrid) ou de la Bundesliga (Bayern Munich-Borussia Dortmund)… Au total, le champion de France en titre recueille près de douze fois plus de votes (!) que le nouveau riche monégasque, a priori désigné comme son principal challenger. Les treize entraîneurs qui ont daigné répondre à notre demande sont même unanimes : le PSG serait donc sans rival ! Probablement parce que les techniciens sont les plus à même de s’interroger sur les déséquilibres découlant du mercato monégasque, entre un potentiel offensif de feu et les interrogations qui subsistent quant à l’assise défensive d’une équipe qui n’a toujours pas son Thiago Silva.
Plus étonnant peut-être : Zlatan Ibrahimovic part très largement favori à sa propre success ion de meilleur buteur (30 réalisations la saison dernière) en dépit de la flamboyante concurrence interne – Cavani – et externe – Falcao –, ce dernier arrivant très en retrait dans les suffrages exprimés par les différents collèges de notre L 1…
On aurait alors pu penser qu’un Parisien serait forcément plébiscité p o ur devenir l e meilleur passeur d’une équipe armée pour marquer autant. Sur cette question, les Pastore, Lucas, Lavezzi ou Ménez arrivent pourtant assez loin dans la hiérarchie de nos consultés, qui regardent plutôt vers l’OM, et notamment Dimitri Payet ou Mathieu Valbuena, sans que l’on sache à qui seront dédiées leurs offrandes car il n’y a pas beaucoup de monde pour miser sur André-Pierre Gignac comme rival du grand Zlatan…
Le débat reste en revanche en suspens sur l’identité des trois futurs relégués. Les joueurs penchent pour un trio Guingamp, ETG et Reims, mais les entraîneurs ajoutent l’AC Ajaccio, Nantes et Sochaux à la liste de la peur. Bastia et Valenciennes ont aussi leurs partisans, car ce sont bien huit clubs qui disputeront cet autre Championnat, loin du PSG, même si un joueur de SaintÉtienne a cru marrant d’inclure les Parisiens dans la liste des candidats à la descente…
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Meilleur buteur: 1. Ibra 48.8%, 2. Falcao 25.5%, 3. Cavani 18.5%
Je trouve pas les pourcentages pour champion, passeur, relegation. L'Equipe s'est foire?
L'Equipe