Composition:
_______________Cibois
Georgen__Doucouré ©_Voyer__Ballo Touré
______________Callegari
__________Labissière_Konaté
Ikone___________________________Kanga
______________Edouard
Rentrées
Giacomini (Labissière sur blessure, 42 ème), Brydges (Ballo-Touré, 51 ème) et Essende (Konaté, 64 ème)
Le PSG entame pourtant plutôt bien son match, optant pour une ligne de récupération haute ce qui lui permet rapidement d'investir le camp adverse et de se procurer ses deux premières occasions franches dès les premiers instants de la partie: un débordement de Ballo-Touré côté gauche dont le centre tendu est repoussé dans les pieds de Georgen, qui à bout portant voit sa frappe fuir le cadre, et une action individuelle d'Ikone qui se joue de deux défenseurs avant de repiquer plein axe et armer un tir qui passe de peu à côté du poteau gauche du portier des visiteurs. Nous sommes à la dixième minute de jeu, et on se dit alors que cela pourrait rapidement bien se goupiller pour les protégés de François Rodrigues.
Ces deux occasions sont portant les deux seules réelles opportunités parisiennes durant la première demi-heure de jeu, les coéquipiers de Lorenzo Callegari connaissant bien des difficultés à trouver leurs attaquants en situation, ces derniers n'arrivant pas à se défaire de la tenaille rouge. Les parisiens n'ont pourtant pas de mal à prendre le dessus sur leurs adversaires au milieu du terrain, notamment grâce à l'activité de Konaté ou d'Ikone, dont les déplacements et la capacité à pouvoir accélérer le jeu posent de réels problèmes à leurs vis à vis du jour, mais cela manque globalement d'un peu de mouvement autour d'eux pour réellement faire vaciller une équipe avant tout venue pour défendre en bloc.
Alors que la mi-temps approche de son terme, c'est sur deux coups d'éclat de ce même Ikone que les locaux se procurent deux autres grosses situations. Sur la première, l'ancien bondynois déborde son vis à vis sur la gauche avant d'effectuer un centre pour Georgen dont la reprise est contrée au dernier moment par un défenseur, et sur la seconde, il est l'auteur d'un petit festival face à deux adversaires avant de voir son centre à ras de terre repris un peu maladroitement par Kanga, pourtant seul au second poteau. C'est sur cette dernière alerte sur les buts normands que la mi-temps est sifflé sur ce score de parité de 0 à 0. Un score qui ne reflète pas la domination territoriale parisienne mais qui ne semble sur le moment pas scandaleux non plus.
Le retour des vestiaires est l'occasion pour les parisiens de passer la vitesse supérieure. Rééquilibrés suite à la rentrée de Giacomini et un dispositif passant en 4/3/1/2, les partenaires d'Alec Georgen poussent sur les buts adverses et multiplient les situations de but. Tout d'abord, suite à un puissant rush de Kanga dont le centre est repris de façon hasardeuse par la tête de Edouard. Quelques minutes plus tard, ce même Edouard se joue de son vis à vis d'une jolie feinte mais voit sa frappe trop enlevée fuir le cadre. Jouant son va-tout, le coach parisien décide de faire rentrer Essende en lieu et place de Konaté afin d'apporter davantage de poids à l'attaque. Mais rien à faire, les attaquants parisiens continuent de se heurter au mur rouennais, qu'il s'agisse de Edouard, Kanga, Callegari ou Giacomini, tous voient leurs tentatives bloquées par un pied ou une main adverse.
C'est finalement sur un score nul et vierge que les deux équipes se quittent, ce qui est un peu dur au vu des efforts consentis par les parisiens notamment en seconde période, mais c'était malheureusement assez prévisible vu le manque d'application et de précision dans les trente derniers mètres.
Au niveau des joueurs, la charnière centrale n'a pas eu énormément à faire mais a été très sérieuse, Doucouré plus dans un rôle de premier relanceur, Voyer plus dans un rôle en couverture. Callegari a soufflé le chaud et le froid en première période avant de réaliser un second acte vraiment plein, avec beaucoup d'activité et de justesse, étant l'initiateur de la plupart des basculements de jeu parisiens. Konaté a sans doute été le meilleur milieu en première période, se révélant précieux dans la conservation du ballon et cassant plusieurs fois la ligne adverse ballon au pied avec une belle spontanéité. Moins en vue jusqu'à son remplacement. Ikone a été le meilleur offensif avec toujours autant de différences de réalisées sur ses débuts d'action, dans sa capacité à provoquer et à exploser, dommage que le dernier geste n'ait pas toujours suivi, même s'il aurait largement pu terminer avec une ou deux passes décisives. Du côté des rentrées, Giacomini a été l'auteur d'un intermède solide au milieu de terrain, montrant de la disponibilité et une certaine fluidité dans son jeu. Les autres n'ont soit pas eu grand chose à faire (Cibois), soit ils n'ont pas su se démarquer outre mesure.
Je voulais le poster comme article, mais vu que j'ai pas la mise en forme de la compo, je le poste ici en attendant reprise pour que ça fasse pas dégueulasse
