Fin de mon CR du Whisky Live
Je mettrai en forme plus tard mais voilà pour le texte brut.
J’ai conscience d’être en retard par rapport au rythme de ManoCornuta qui a quasiment achevé son CR alors que je ne suis pas encore entré dans la salle principale. Mon compère s’excuse sur la qualité de sa prise de notes à ce moment là, je dois avouer que de mon coté j’ai cessé de prendre des notes depuis un bon bout de temps. Je croise des potes et ai des bribes de discussion joyeusement incohérentes avec eux, je passe d’un stand à l’autre en sautant partout je parle plus fort que d’habitude…
Autant vous dire que la reconstitution est donc de moins en moins aisée.
Nous suivons notre blogueur sympathique aux poches qui font gling jusqu’au stand de
Girvan. Apparement une distillerie qui produit du whisky pour
Grant 
Je suis un peu sceptique et je prends un verre que je sens, impression moyenne, je passe à un de mes potes qui goute direct et m’interroge du regard, « pourquoi on boit ça au fait ? » Je lui prends le verre des mains et je jette le contenu avant d’aller chercher un verre propre.
Devant la puissance de cet échec, je décide de ne plus rien écouter des conseils de notre blogueur sympathique et de n’en faire qu’à ma guise, ceci tout en restant courtois et en lui souriant niaisement pour marquer mon désintérêt poli.
C’est à peu prêt à ce moment là que Mano et moi auront une discussion sur le type en question et sur son rapport au whisky. Mano en a parlé et moi aussi, ce n’est pas notre conception mais malheureusement quand on commence à avoir une idée ou un préjugé en tête il est difficile de vous convaincre du contraire et vous ne retenez de toutes vos expériences que celles qui viendront confirmer ce que vous pensiez déjà. Fin de la parenthèse psychologique.
Comme nous sommes dans la salle principale le stand de
Midleton est sur place, il me semble que ce sont les seuls irlandais représentés. Pour ceux qui avaient lu mon CR de l’année dernière, c’est par un
Redbreast 21 ans que j’avais débuté mon exploration. Je suis avec le pote en question, nos palais sont déjà trop chargés et j’ai un peu peur de ne pas sentir grand chose tant il est vrai que le
Redbreast 21 n’est pas le plus puissant en bouche de la gamme, les 21 ans en fût l’ont adouci et les fruits sont censés se faire plus délicats et plus subtils.
Mais on s’en fout, on est là pour boire alors buvons, le
Redbreast 21 est extraordinaire, il a suffisamment de présence pour venir en douceur se réapproprier mon palais, les fruits légèrement confits sont présents en bouche, on est sur un whisky de dessert, la vanille se distingue derrière un mélange de cerise et de pèche blanche, le whisky tourne en bouche, évolue. Je suis moins emballé que lors de ma première dégustation, mais l’amour que je porte a cette distillerie, qui est le point dont je suis parti il y a une quinzaine d’année, et la nostalgie dont je suis maintenant baigné l’emportent sur le reste, je ferme les yeux, c’est un pur moment de bonheur !

Le problème dans ce genre de petits moments magiques c’est que même quand vous vous baladez dans une forêt de sequoia par une matinée ensoleillé d’avril, que vous vous dites qu’il n’y a pas de plus bel endroit au monde, et que vous inspirez à plein poumons pour profiter du parfum des fougères et de l’air pur ; il y a toujours un connard qui est passé deux heures plus tôt pour faire caca derrière un arbre.
Dans ce cas précis il s’agit de notre ami le blogueur au pantalon qui suinte, qui me répète pour la quatrième fois, comme s’il pensait vraiment que je n’avais pas entendu les trois premières, que ce Redbreast n’est pas terrible et qu’il ne distingue qu’une note de menthe et de violette. Pendant qu’il me confirme, fier d’avoir enfin réussi à capter mon attention, que c’est déjà ce qu’il avait ressenti lors de sa première dégustation il y a un an et qu’il l’avait écrit sur son blog ; je cherche des yeux un moyen de lui infliger une blessure létale pour mettre fin à cette discussion.

Un de mes potes vient à mon secours en me proposant de sortir prendre l’air par une fenêtre ouverte, j’espère secrètement que notre nouvel ami me suive pour pouvoir le jeter du haut de ce magnifique troisième étage, mais il n’en fait rien, peut être a-t-il vu mon sourcil trembler…
Nous enchainerons au soleil par un Cask Strengh de chez
Midleton qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable.
Autant vous dire que la cohérence de notre dégustation est un projet avorté depuis trop longtemps pour qu’on tente une reprise en main de la colonie de vacances que nous composons actuellement, on se dirigera vers le stand de Suntory/Yamazaki situé à l’opposé exact de la pièce, pour tenter de percer les mystères de l’
Hakushu.
Dis comme ça je sais que ça ressemble à un groupe de gentlemen qui prennent une décision collective, mais sur le moment ça devait plus ressembler à une tribu d’enfants de 12 ans qui courent dans les couloirs parce que l’un d’eux à crié assez fort au milieu du brouhaha général « hé les copains, il y a les japonais là-bas ! »
L ‘année dernière je suis passé à coté du
Hakushu 18 ans, autant vous dire que je ne vais pas me laisser faire une seconde fois, avant cela on tente une percée par la gauche vers les
Suntory de base (belle base quand même). Il y a un monde fou, c’est les 80 ans de
Nikka, les gens se marchent dessus. Je goute un 21 ans de mémoire, que je ne prends pas le temps d’apprécier parce que je suis obnubilé par mon 18 ans
Hakushu.
Je parviens a rejoindre la partie
Hakushu du bar et je reconnais un vendeur de la maison du whisky je lui demande un 18 ans avec un peu trop d’empressement en lui expliquant que l’année dernière j’étais passé à coté, il m’encourage à passer du
distiller’s reserve au 12 ans avant d’aller sur le 18.
Plus aucune volonté, me voilà en train d’apprécier le
distiller’s reserve. Ca me rappelle vraiment son grand frère, c’est du fruit et c’est très frais il manque peut-être un peu de la tourbe du 12, ce qui fait que ça manque de complexité.
Je n’ai plus de volonté et mes potes sont éparpillés aux 4 coins de la salle, je crois que je recroise un type et que je discute whisky avec lui. On se trouve juste à coté de pas mal d’embouteilleurs indépendants et je me demande ce que je pourrais bien boire (si vous avez un peu suivit vous vous dites qu’il faut que je passe à l’Hakushu 18 ans mais dans l’état ou j’étais alors cette évidence ne s’est pas imposée à moi et je ne percuterai pas avant le lendemain que je n’ai finalement jamais gouté cet Hakushu.)
J’ai un verre à la main quand je retrouve Manocornuta, on parle, on réalise qu’il est 17h passée et que le match est commencé depuis un certain temps. But de Ben Yedder.

La je perds un peu de street créd vis à vis de mes potes mais je m’en fous.
Il e parle d’un superbe whisky que je m’empresse d’aller gouter.
Pour être tout à fait honnête j’avais oublié le nom de la distillerie avant de relire son CR mais pas l’embouteilleur.
Gordon and Macphail c’est vraiment de la très bonne came !
Signatory Vintage est également une très belle maison de négoce, j’aime beaucoup leur production qui est riche et variée, j’ai déjà dit à maintes reprises tout le bien que je pensais de cette distillerie. Je m’avance donc le verre vide et le cœur plein d’espoir.
Quelques cask strength à découvrir, j’en prends un pour commencer, un
glenburgie je crois (ou
glenlockie … j’arrive pas à me relire c’est atroce

) j’en pense du bien mais ça nous avance pas à grand chose.
Plus intéressant, la gamme
un-chillfiltered collection propose un
ben nevis (Mano ne doit pas être avec moi sinon fatalement je lui aurait proposé, mais il bloque chez
Gordon and Macphail 
) un
Glenlossie et un
Caol Ila
Cette gamme développée exclusivement par
Signatory a été lancée en 1999. Les whiskys sont normalement filtrés avant la mise en bouteille pour éviter que les impuretés qui auraient pu se glisser dans le distillat ne passent dans la bouteille : les particules de bois, les impuretés et les matières grasses entre autres. Pour éviter le passage de ces dernières on va filtrer le whisky à basse température pour que les particules graisseuses se solidifient et ne passent pas le filtre. On obtient donc des whiskys assez limpides avec une belle couleur homogène et sans particules en suspension, cela peut aussi renforcer la sensation de présence alcoolique dans le whisky.
A l’inverse les whiskys non filtrés seront plus complexes, plus trouble et semblent plus liquoreux. La gamme
un-chillfiltered est moins diluée que les whisky traditionnels et présente donc une palette aromatique un poil plus large. C’est donc plus le procédé de mise en bouteille que je vais déguster que le whisky en lui même.
Le
Caol Ila me tend les bras : de l’iode léger, beaucoup de sel et quelques délicieuse notes florales, c’est léger aérien. C’est foutrement bon mais mon palais est trop tapé pour déceler les subtilités de la version non filtrée.
Je me souviens parfaitement avoir voulu enchainer ce Caol Ila de chez Signatory avec un Caol Ila de chez Gordon and macphail, ensuite ça va devenir plus confus. Je me souviens que le
Caol Ila de Gordon m’a réveillé la bouche, plus de tourbe, plus de pèche aussi, une pointe d’épice et de fruits, la pomme ? Si j’apprécie grandement les whiskys tourbés et le coté très marqué par l’iode, la fumée et le sel ; je suis décidément un fan absolu du subtil équilibre entre le fruité vif et l’iode légère qui se répondent dans la plupart des
Caol Ila que j’ai pu gouter.
Donc en vrac ensuite je ne sais plus trop dans quel ordre : Jean Christophe marque et on fait une petite danse de la victoire (en fait de l’égalisation :hanouna : ) avec ManoCornuta.
Je croise des potes qui me disent que d’autres potes sont ici et je me mets à les chercher partout et à voir des potes partout (mais je vous jure monsieur l’agent !!!) ; on va goûter les produits d’une nouvelle distillerie nommée Craigellachie ; je perds tout le monde et je me retrouve tout seul.
Concernant
Craigellachie, il s’agit d’une distillerie qui réservait l’ensemble de sa production aux blends. On peut gouter le 13 le 17 et le 21, j’opte pour le 17 ans. Un whisky assez typique du speyside, du fruit et de l’épice, c’est bon mais sans être incroyable. Assez classique. Très bien vendu par les articles sur le net, j’ai voulu goûter ça absolument, mais je suis un peu déçu.
Il commence à se faire tard, et il y a encore tant de whisky à goûter ! On se retrouve avec Mano, je sais qu’il devra nous quitter pour la fin de journée et assister à sa master Class (voir le CR de ManoCornuta). Je ne sais plus lequel de mes amis croisé cet après midi nous a dit qu’il fallait absolument se rendre sur le stand de
Bruichladdich pour goûter les deux versions du port Charlotte.
Port Charlotte a en effet édité deux versions différentes nommées
Scottish Barley et
Islay Barley. Comprenez par là des whisky fabriqués à partir d’orge malté exclusivement écossais et à partir d’orge malté ayant poussé uniquement sur l’Ile d’Islay sur laquelle la distillerie Port Charlotte a été reconstruite. Je dis reconstruite parce que la distillerie Port Charlotte, qui appartient à
Bruichladdich, était à l'origine la distillerie
Lochindaal qui avait cessé toute production en 1929. Les bâtiments ont été entretenus et maintenus en état et servaient d’auberge de jeunesse. C’est Jim Mc Ewan

le directeur de la production de
Bruichladdich qui aura l’idée de récupérer cette distillerie et de la rendre à sa fonction première. La distillerie a donc été entièrement démontée et remontée dans le village de Port Charlotte.
Bruichladdich peut ainsi grâce à cette seconde distillerie, mener plus loin son exploration et sa défense du terroir de l’Ile d’Islay en faisant un grand écart entre l’un des whisky les moins tourbé de l’Ile (le
Laddie Ten, goûté grâce à l’ami Rjay lors d'une réunion du club) et le whisky le plus tourbé l
’Octomore que je goûterai plus tard dans la journée…
Mais revenons aux deux Port Charlotte, j’apprécie le
Scottish barley qui montre une réelle force en bouche, la tourbe est omniprésente mais n’emporte pas la partie. Le
Islay Barley va me sembler plus iodé, plus médicinal aussi peut-être, mais concrètement sans notes et avec mes souvenirs plus que confus difficile de vous en parler avec certitude.
A coté de Port Charlotte se trouve le stand de
Kilchoman 
On goûte la production de l’année, on est 4 et on en prend 4 différents. Présentés comme souvent en version Cask Strengh j’ai un souvenir ému de
l’original cask strengh embouteillé cette année avec son étiquette verte, je me souviens avoir été surpris aussi par le
Port wood (viellissement en fût de porto) Difficile de vous en dire plus mais j’ai déjà dit tout le bien que je pensais de cette distillerie.
On s’était jurés de retourner au VIP pour goûter le
Laphroaig 15 ans version The artist, Je m’étais refusé à le boire avant d’avoir les deux pieds dans la tourbe pour préserver mon palais, force est de constater que la tourbe m’arrivant à mi cuisse, je peux aller le gouter sans risque.
J’avais déjà gouté ce whisky lors du précédent whisky live. Très très beau produit, fin et équilibré, le whisky est changeant, complexe, il évolue avec rapidité dans mon palais, on trouve pêle-mêle des notes de chocolat noir, de réglisse, des notes herbacés et médicinales, de l’iode, beaucoup de fumée, de la tourbe grasse et huileuse, difficile d’en faire le tour, ça doit changer à chaque dégustation

Je suis bluffé par ce whisky qui est à la fois frais et incroyablement puissant.
On se tourne ensuite vers les
Eléments of Islay.
Une maison de négoce spécialisée dans les Islay qui reprend le design du tableau des éléments de Mendeleïev (à la Breaking Bad pour les moins chimistes d’entre nous) les numéros sont en fait les cuvées de chacune des sélections. On trouvera ainsi Bw pour Bowmore, CI pour Caol Ila Lp pour Laphroaig…
Sont présentés un Caol Ila, un Bowmore et un Ardbeg, je vais goûter le premier et le dernier tandis que ManoCornuta va rejoindre Serge Valentin pour sa master Class Brora/Clynelish.
C’est sympathique mais c’est un cran en dessous du Laphroaig que je viens de déguster.
Ayant goûter tout ce qu’il y a de notable dans ce salon VIP on va retourner dans la salle principale. Je gouterai un
Highland Park appelé
Dark Origins, pas foufou. Viendront ensuite un ou deux
Talisker qui ne me laisserons pas un grand souvenir. Mon palais est saturé, je sens du café et bois beaucoup d’eau mais je ne suis plus très frais. On discute et on tente de comparer nos impressions sur les différents whiskys goûtés ce jour. On échange, on compare… On est au
Ardbeg qui me semble être parfait pour terminer mon chemin de tourbe. J’en ai d’ailleurs jusqu’au nombril mais j’ai toujours pied. Je mesure le chemin parcouru depuis mes premiers Islay dont la tourbe omniprésente me ravageait le palais.
Je me retrouve (toujours dans les bons coups

) devant le stand
Bruichladdich au moment ou un membre du très distingué club de la maison du whisky passe et discute avec le type qui tient le stand. Il sort d’un petit placard secret deux bouteilles d’
Octomore (que j’ai présenté i y a peu comme le whisky le plus tourbé du monde en terme de PPM. 167 PPM pour être précis ce qui est énorme, sachant qu’à 50/60 on a déjà de la belle tourbe bien grasse.) Une version dites
6.1 est la version classique de cet
Octomore et la version
6.3 est la version
Islay Barley (le 6.2 est apparemment maturé en fût de chêne aquitain c’est la version Limousin oak

) Les deux Octomore sont âgés de 5 ans.
Inutile de dire qu’une bouteille sortie sous mon nez est une bouteille à laquelle je goûte ! et que deux bouteilles sorties sous mon nez ne font pas exception à cette règle. Je suis avec mon pote de l’année précédente, la scène nous rappelle étrangement ce Talisker sans étiquette sorti sous le manteau lors du Whisky live 2013.
On prend un verre chacun et on échange. D’abord le
6.1 et on passera une marche pour le
6.3 qui annonce 258 PPM sur la balance.

C’est incroyable ! Salé, marin, fumé, iodé, tourbé ! Un gout d’algue persistant, des céréales et de la terre plein la bouche… Ai-je vraiment envie d’aller plus loin ?
Le 6.3 est à 64° sa tourbe m’emporte comme une vague mais plutôt que de résister je décide de me laisser porter, après avoir été balloté par les flots marins je trouve sur la finale un arôme de chocolat amer, des herbes fraichement coupés et une persistance de tourbe assez incroyable. Respirer est un plaisir incroyable, je sens chaque mm2 de mon appareil respiratoire et mes sinus me demandent d’arrêter. Plus efficace qu’un jet de sterimar bien qu’un peu plus cher (259 euros les 70 cl) Cet Octomore 6.3 c’est la mer dans un verre, et c’est tellement bon ! Ca y'est j'ai de la tourbe jusqu'au cou et je n'ose pas baisser la tête de peur de me rendre compte que je n'ai plus pied.
Je découvre véritablement sur le tard cette Distillerie qui est l’une des plus créatives de l’ile d’Islay. Comme dit plus haut son single Malt très peu tourbé lui a valu de grandir à l’ombre des Laphroaig, Bowmore et autres Ardbeg et Kilchoman nouvelles venues. Elle a failli disparaître en 1995 victime de ce qu’on prenait à tort pour un manque de personnalité et Jim Mc Ewan , fraichement débarqué de la distillerie Bowmore s’est attaché à redonner à cette distillerie ses lettres de noblesse, il a d’abord réaffirmé le terroir et la spécificité de
Bruichladdich. Les alambics sont hauts et produisent naturellement un whisky plus léger, en apparence. Mais s’il est moins tourbé il est plus chargé en Iode. Les recherches récentes de créer un whisky 100% Islay ajoutent à ce coté respect du terroir et du produit. Cette distillerie est passée en une vingtaine d’années de moribonde à extrêmement novatrice et créative. La palette de sa production est incroyablement riche et variée. Ceci grâce à Jim Mc Ewan ! Chapeau bas !
On sortira alors que la cloche sonne et que l’on nous invite à quitter la maison de la mutualité. On nous offre un petit sac contenant un numéro de whisky magazine, les catalogue de la maison du whisky et deux trois autres goodies. Mano Cornuta est encore à sa master Class qui a visiblement pris du retard.
On se rassemble, je suis un peu flagada, la quantité d’alcool que nous avons absorbé est assez hallucinante et je dirais que j’ai du gouter personnellement à une quarantaine de whiskys différents. Je suis assez enthousiaste et je parle encore plus fort, mais c’est le cas de tout le groupe.
Pourtant il me semble qu’on sait se tenir et qu’on reste dignes, puisque certains visiteurs s’assoient sur les marches pour ouvrir sur le champ une des bouteilles à 200 boules qu’ils viennent d’acheter à la boutique et la goûter au goulot. Ces mecs s’envoient des cask strengh comme des punks s’envoient des bouteilles de Jenlain

J’hallucine un peu sur notre tenue avec la quantité d’alcool qu’on s’est envoyé, l’eau qu’on a cessé de boire n’y est sans doute pas pour rien.
Il faut qu’on mange, on a faim de viande ! On est enthousiastes, on ne tolère pas l’échec ! Mano finira par sortir et deux de mes potes s’éclipseront reste un amateur avec qui j’avais fait le 2013 et un expert plus Mano et moi. Samedi soir 19h40 comment vous dire que tous les restos qui servent de la viande sont fermés, on finit par appeler le Charbon rouge parce que je me souviens qu’un membre avait posté cette adresse sur le topic gastronomie (d’ailleurs j’en profite pour lui dire que mouais mais quand même bof, c’est pas mal mais c’est cher pour ce que c’est)
On file en métro, on sent le whisky à 15 mètres… On reprendra deux pichets de vins avec nos morceaux de bœufs. On discute on est joyeux, la conversation est difficile à tenir parce qu’on s’éparpille un peu, on est en mode fin de soirée à 20h30…
Le groupe éclatera après le resto, je terminerai avec mon pote comme l’année précédente, dans un pub à enquiller des pintes de Guinness.
Vivement l’année prochaine !