Milan Bisevac est nominé au trophée de l'UNFP pour le titre de joueur du mois de janvier face à Loïc Remy et Olivier Giroud.
Bisevac, la droite décomplexéeTitulaire au poste d'arrière droit depuis l'arrivée de Carlo Ancelotti aux manettes du PSG, Milan Bisevac, qui a offert la victoire au club parisien lors de la dernière journée à Brest, est l'une des trouvailles du technicien italien, même s'il avait déjà occupé le poste par le passé. Et le Serbe, qui sera à nouveau aligné samedi soir face à Evian, a une belle carte à jouer malgré la concurrence. Au moins jusqu'à la fin de saison...

Vainqueur du tout premier titre de champion de l'histoire du PSG en 1986, Philippe Jeannol garde toujours un oeil attentif sur les prestations du club parisien et en particulier sur une arrière-garde dont il fut l'un des piliers sept saisons durant (1984-1991). Aussi, à l'heure d'analyser le nouveau PSG et en particulier les prestations de Milan Bisevac, l'avis de l'ancien défenseur désormais consultant mérite d'être entendu. "A droite, je doutais de la solution Bisevac, mais ce que j'ai vu à Brest m'a séduit", reconnaît-il dans les colonnes du Parisien.
Et s'il y en a un qui n'a pas douté du repositionnement de celui qui était considéré, de par leur passé commun à Valenciennes et du fait de la volonté persistante de son ancien entraîneur de le faire venir à Paris, comme un homme d'Antoine Kombouaré, c'est bien le successeur de ce dernier sur le banc parisien, Carlo Ancelotti. L'Italien en a ainsi fait un de ses hommes de base, titularisant systématiquement, sauf contre Sablé-sur-Sarthe, le Serbe au poste d'arrière droit. Une aubaine pour l'intéressé, surtout qu'il y a désormais abondance de défenseurs centraux à Paris (Bisevac donc, mais aussi Sakho, Lugano, Camara, Armand et désormais Alex).
"J'ai peu joué à ce poste au cours de ma carrière, confiait pourtant le Serbe au site du club parisien. Cela m'est toutefois arrivé en équipe nationale et à Lens, quand Jean-Pierre Papin en était l'entraîneur. Je suis un professionnel et je vais donner le meilleur de moi-même pour l'équipe, faire les efforts... Donner le maximum !" Des paroles qui ont été suivies d'actes, à l'image de sa prestation déjà aboutie face à Toulouse et de son but victorieux à Brest le week-end dernier, le sixième de sa carrière en Ligue 1. Malgré la concurrence de Jallet et de Ceara, l'ancien Valenciennois semble donc tenir la corde, et pourrait prolonger son exil à droite jusqu'à la fin de saison. Après, cela risque d'être plus compliqué.