Dready, 22 ans aujourd'hui
Mon pseudo vient de mon attirance vers tout ce qui entoure la culture Rasta, d'une chanson de Bob Marley et de la coiffure qui va avec, que je n'ai plus aujourd'hui. Quand mon pseudo est déjà pris je rajoute 973 derrière, en référence à mon département d'origine.
Je ne sais plus comment j'ai découvert Culture. Je n'avais pas vraiment l'habitude d'aller sur les forums. Mes seules expériences étaient infopsg et psgteam (

), mais j'en ai vite eu marre des ambiances de footix. Finalement j'ai trouvé un lieu beaucoup plus convivial
Sinon mon histoire avec le PSG est un peu particulière. Je suis fan de ce club depuis le milieu des années 90, parce que mon père y a joué. Je l'ai vu gagner des titres avec Paris et ça m'a fait rêver. Je ne me rappelle plus trop mes premiers match au Parc, j'y allais avec ma mère (elle avait pas le choix, mon père jouait

) quand j'avais 5-6 ans. Depuis quelques saisons j'y vais régulièrement, mais pas trop souvent malheureusement parce que j'ai pas vraiment d'amis footeux, et encore moins pour Paris (oui, j'ai des amis de merde...). Et je déteste aller seul au Parc...
Contrairement à la plupart d'entre vous, ce ne sont pas des souvenirs de vie en tribune ou de matchs mythiques qui nourrissent mon amour pour ce club. C'est surtout tout ce que j'ai vécu de l'intérieur, sans vraiment en être conscient. Quand j'allais à l'entraînement avec mon père, les blagues dans les vestiaires (surtout Algerino), les joueurs qui se moquent de moi parce que à 7 ou 8 ans je ne supportais pas la chaleur du Jacuzzi, mes frappes toutes molles (dans des ballons trop gros et trop durs pour mon pied) sur les gardiens en fin d'entraînement... Okocha qui m'offre ses crampons (que je n'ai jamais pu mettre car trop grands), Luis qui me soule, mes parties de ISS Deluxe avec le fils de Weah qui parle pas français, Kombouaré qui me répète tous les jours qu'il a un fils de mon âge, l'odeur du synthol dans la salle de kiné, etc...
Mes deux plus beaux souvenirs: le jour où je suis rentré sur la pelouse du Parc en tenant la main de mon père juste avant le match. Aucune idée de la date (peut-être 96) ni du match, juste le souvenir d'un Parc plein à craquer et de mon entrée en tenue de foot avec la fameuse musique de Phil Collins
La fête avec les joueurs et Yannick Noah après la victoire en Coupe des Coupes. Le trophée dans mes mains, sans savoir ce qu'il représente vraiment. Je me souviens d'avoir passé tout l'été à mater la cassette de la campagne européenne 1995/1996, je connaissais chaque buteur pour chaque match, alors que je n'ai su que longtemps plus tard ce qu'était la Coupe des Coupes.
Je n'avais pas vraiment conscience de ce que je vivais, mais tout voir de l'intérieur a fait que je me sens lié à ce club. Je ne connais certainement pas la vie des tribunes ou toute l'histoires autour du club, mais j'ai vécu des émotions tout aussi fortes que n'importe quel supporter. Sans vraiment suivre les résultats du club, je l'aimais. Déjà parce que je joue au foot depuis que j'ai 4 ans, mais aussi parce que j'avais l'impression que ça faisait partie de ma vie.
C'est pour ça qu'aujourd'hui j'ai du mal à aller voir les entraînements au Camp des Loges en tant que simple spectateur, alors qu'il y a 10 ans j'étais sur le bord du terrain ou dans les vestiaires avec les joueurs
Aujourd'hui je me dis que j'aurais bien aimé avoir conscience de tout ce que je vivais, mais d'un autre côté c'est ce qui fait la magie du truc. Sur le terrain je n'ai aucun souvenir d'un match ou de quelque chose qui m'a fait vibrer (durant les grandes années je veux dire), par contre je n'oublierai jamais que j'ai grandi avec le PSG
Aujourd'hui je me démerde pour regarder tous les matchs (même un match de coupe pourri contre une CFA), j'aime tout analyser, j'ai ce club dans la peau et je suis fier que mon père fasse partie de son histoire.
Bon, désolé pour le pavé... Je ne suis pas là pour faire ma pub ou un truc de ce genre, c'est pour ça que je ne suis pas arrivé en disant: "Salut, je suis le fils de machin", mais j'ai pris plaisir à lire les histoires des uns et des autres avec le club, et je me suis dit que la mienne étant particulière, c'était peut-être intéressant de la partager