Petit CR de ma cinquième saison en Serbie, avec l'OFK.
Alors que je voulais partir vers d'autres cieux, projet contrarié par ma cote sur le marché, cette année a présenté ma première vraie satisfaction : j'ai décroché la coupe de serbie, contre le Spartak SV, 2-0, à l'issue d'un match maitrisé de bout en bout.
Ce trophée n'avait jusqu'alors été remporté qu'une fois par le club de Belgrade, en 1954
Une nouvelle fois, cette saison sera pourtant la saison des regrets.
En effet, à la veille de la 23ème journée, le Partizan est solide leader avec 5 points d'avance sur un petit trio, composé de l'OFK, du Rad, et de l'Etoile Rouge., qui eux-mêmes comptent 8 points d'avance sur le 5 ème.
Et là, l'affiche : OFK - PArtizan. Voilà qui fleurt bon la chasse à cour de fin de saison.
Je gagne 1-0, en ayant bien bloqué leurs joueurs offensifs, et ayant fait preuve de réalisme.
Cette victoire laisse néanmoins un goût amer : je perds 3 joueurs, dont mes deux plus grands atouts offensifs jusqu'à la fin de la saison :
- Fassi, mon buteur argentin de 19 ans, dont le talent éclabousse déjà la SuperLigue de Serbie, avec 11 buts et 10 passes décisives

;
- Pavlovski, mon milieu offensif centre dont la vitesse lui confère une capacité à perforer les défenses sans égale dans mon effectif.
Bref, ce match marque paradoxalement mon éviction de la course au titre

: je terminerai finalement à une honorable 3ème place.
J'essaie alors une nouvelle fois de découvrir d'autres cieux, mais les clubs suceptibles de m'interesser, c'est-à-dire ceux avec davantage de moyens que l'OFK m'ignorent superbement, le Dynamo Zagreb me gratifiant d'un

de bien belle facture.
Finalement, je me dis que ce sera une année interessante dans la mesure où mon attaque devrait être mené par Fassi et Pavlik, un jeune de mon centre de formation avec une marge de progression par dégueu.
Je me renforce un peu en défense centrale, mon vieux grognard, Mijatovic, partant à la retraite. Je recrute Ademovic, qui me paraît bien complémentaire de mon jeune tchèque Sus.
Et le début de saison confirme que mon groupe gagne en maturité : je sors la Slavia Prague 2-0 à domicile, puis 1-1 à Prague, puis Terek, un club russe, 1-1 à dom, et 1-0 à domicile, avec une fin de match hallucinante, les russes partant à l'abordage et Fassi ratant deux face-face où, parti à la limite du hors-jeu du rond central, il bute tour à tour sur le gardien qui sort un arrêt de

puis le poteau
Mes fesses ont dit bravo jusqu'au bout, mais le Graal est là : les groupes de l'Europa League.
Bien évidemment, je suis dans le dernier chapeau. Et là les dieux du foot vont être avec moi :
- 3ème chapeau, je tire Fulham
- 2ème chapeau, le Lokomotiv Moscou
- 1er chapeau, Porto
Je sens que je vais voyager dans tous les sens du terme