Quelques articles :
Citation
Les ruses des internautes pour contourner Hadopi
La fin du P2P
Hadopi a été pensée pour lutter contre le téléchargement illégal au moment du boom du peer-to-peer (ou P2P). Or, ce mode de téléchargement n’est plus celui privilégié par les internautes. La proportion de téléchargement sur le P2P est passée, en deux ans, de 40% à 18% du trafic des fournisseurs d’accès à Internet, selon une étude américaine qui souligne le déclin rapide du P2P. Les internautes lui préfèrent désormais le streaming et dont le confort de visionnage a été largement amélioré, notamment grâce à l’explosion du haut débit.
Déjà en novembre 2008, une étude TNS Sofres notait le virage pris dans les habitudes de téléchargement des Français qui préféraient diversifier leurs sources. Depuis, les internautes ont opté pour des méthodes de téléchargement oubliées ou inconnues de la loi Hadopi (dont 13 sont listées sur le blog Kysban).
Le téléchargement direct plébiscité
Outre les réseaux P2P nouvelle génération, qui préservent l’anonymat des internautes, les internautes se tournent vers le «téléchargement direct». Plusieurs sites tels que Rapidshare, Megaupload, Sendspace, Sharebee, Mediafire ou encore LibertyLand sont facilement accessibles. Leur manipulation est simple puisque tout passe par des liens url pointant vers ce que l’on souhaite télécharger (musique, film, série…). Autre atout: ces liens s’échangent très facilement sur des blogs, forums ou par mail. La plateforme de blogs de Google bouillonne ainsi de liens illicites impossibles à surveiller.
Une simple requête sur Google suffit à apprécier l’étendue du téléchargement direct. Par exemple, «this is it rapidshare» renvoie à 29.500.000 sites. Et l’émergence de Google Wave, qui permet de créer ses forums persos et d’échanger facilement des liens, pourrait encore accélérer la tendance.
Autre piste: celle des newsgroups qui regroupent des communautés d’internautes. Ils permettent aux inscrits de s’échanger des liens officieux ou des fichiers à grande vitesse. Avec une particularité: celle de proposer des formules de téléchargement… payantes. Un concept étonnant puisque le principe du «piratage» est de consommer gratuitement. Portant, ces formules sont plébiscitées par les internautes puisqu’elles leur assurent un téléchargement illimité et crypté pour quelques euros par mois (19,95 euros par mois pour Giganews). Or, ces sites sont légaux, seul l’échange de fichiers soumis aux droits d’auteur est interdit.
Le cryptage, nouvel eldorado des internautes
Le téléchargement a bien changé. Si les internautes privilégiaient avant la rapidité et la simplicité d’échange de fichiers, ils réfléchissent aujourd’hui à la meilleure façon de protéger leurs arrières. Objectif: rendre son IP invisible. Certains sites, comme Share, Mute, ANts disposent de réseaux sécurisés qui cryptent les données des utilisateurs. Impossible de connaître le nom, la nature et le contenu d'un fichier transitant sur le réseau. Impossible donc pour les ayants-droit de prouver le dommage pour saisir l’Hadopi et la justice.
Citation
Top 10 des astuces pour contourner Hadopi
Ceux qui ont suivi l’actu savent que dernièrement, nos députés et nos sénateurs ont voté en faveur de la création d’Hadopi : la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet. Donc dès publication du décret d’application de cette nouvelle loi, Hadopi peut surveiller puis couper nos connexions en cas de téléchargements illégaux. Ah ouais ! Et qu’est-ce qui se passe si on utilise :
1. La connexion wifi du voisin : c’est parfaitement illégal, mais quand ce voisin s’appelle Quick ou MacDo et laisse sa connexion ouverte, c’est une invitation au crime.
2. Les connexions VPN sécurisées : c’est payant, ça ralentit un peu la connexion mais tout ce qui circule est crypté et votre IP reste cachée. 2 services sont en cours de préparation et visent justement cette faille d’Hadopi ipodah et ipredator.
3. Les réseaux peer to peer encryptés : Kommute paraît plein d’avenir et devrait s’améliorer après son adoption massive par le public, mais il en existe plein d’autres.
4. Les partages entre collègues : le prix des clefs USB ne cesse de baisser, leur capacité d’augmenter. Le bureau va devenir un monde de hacker !
5. Le F2F à la place du P2P : du Friend to Friend, un réseau d’amis qui ne partagent qu’entre eux, certains permettent de crypter ce que vous échangez entre vous comme open swarm.
6. Les direct download : les services de stockage de données sont devenus de plus en plus simples et permettent pour certains de télécharger complètement anonymement, souvenez vous du Top 10 des meilleurs sites pour regarder et télécharger gratuitement des séries.
7. Spotify : parce qu’il y a au moins dix bonnes raisons d’arrêter de télécharger des MP3 et d’écouter spotify, … vivement qu’ils sortent un service équivalent pour les séries TV et les films.
8. Les sites de streaming : Youtube et Dailymotion sont de plus en plus surveillés, mais saviez-vous qu’il existe tout plein de site sur lesquels vous pouvez regarder vos séries et films gratuitement en streaming.
9. Un deuxième disque dur ou un ordinateur avec le logiciel espion installé : sachez que si vous recevez un avertissement d’Hadopi vous aurez la possibilité de contester l’infraction en envoyant votre disque dur équipé du logiciel espion recommandé par Hadopi. Si à l’examen du disque aucune trace de piratage n’est retrouvée, vous recevrez une petite lettre d’excuse (signé par Albanel?). edit : en fait non, vous aurez la possilité de que dalle… désolé!
10. Les newsgroups encryptés : pour 10 à 15€ par mois environ, vous pourrez télécharger caché et à trés grande vitesse sur Giganews, PowerUsenet, Usenet.net ou encore UseNeXT, solution sûre en apparence mais moins dans les faits.