Juste pour le déversement de haine engendré de la part du "peuple des connards" ce mouvement à le mérite d'exister .
J'ai une déformation qui fait que je suis incapable de donner un avis que je considère pertinent sur quelque chose si je n'ai pas pris le temps de l'étudier personnellement,la seule personne en qui j'ai confiance pour me faire un avis c'est moi.
Là même moi qui suis un habitué de ce qui ce passe dans cette "famille politique" et qui a été, plus d'une fois et de 10 minutes sur une des places, je suis incapable d'avoir un avis tranché sur ce mouvement tellement il est divers et composé de différentes strates.
Est ce qu'on parle de la démarche politique des "intellectuels" à l'origine du mouvement?Du fonctionnement journalier des places dans leurs diversités? Des actions concrètes qu'ont permis le mouvement?Des gens en périphéries du mouvement?De son rôle dans l'élaboration d'une nouvelle conscience collective?Du rôle dans la lutte vs la loi Travail?Du questionnement du rôle et du pouvoir du citoyen dans la crise systémique?Des limites d'un mouvement horizontal sans ligne directrice qui tourne en rond?De ce que ça nous montre dans la fracture entre les différentes couches de la société,de la résignation et de l'abandon du politique ?De l’individualisme,du nombrilisme, de la division voir du sectarisme qui sévit au sein même de cette famille politique?De ce que ça nous montre du rejet de la démocratie et de la république d'une partie des politiques et du peuple?etc....
Le cœur de Nuit debout c'est le rassemblement d'individus qui se rendent compte qu'on est dans une bifurcation politique inévitable et que le système politique actuel n'y répond pas et se questionne donc sur comment on peut agir en tant que citoyen.
Le fait même qu'ils se questionnent pendant que la majorité se regarde le nombril, pour des raisons diverses,suffit à légitimer son existence.J'ai toujours plus de respect pour un citoyen actif que pour un passif.
J'ai fini avec mon aparté,je vous laisse au fleshlight, aux punks à chien et à ceux qui gèrent et participent aux cortèges depuis l'état d'urgence , par contre pas de slogan ni banderole de revendication de la part de ces nouveaux manifestants.
En revanche ces nouveaux venus dans les cortèges ont un toc qui les poussent à gazer sans raison apparente à intervalle régulier pour se se demander ensuite pourquoi les habitués sont vêtus de manière à pouvoir se couvrir les yeux et le nez ou pourquoi une minorité qui attend, et cherche à provoquer, ça répond par la violence.