Plus lent que le précédent oui mais prenant malgré tout.

C'est du costaud

Tout se met en place doucement, le retour de Mike aux affaires (pas mauvaise la belle fille "one drop in the ocean"), celui de Chuck qui devrait mal se finir si Saul doit émerger un jour. Le flashback d'introduction était tellement violent pour Jimmy

Jimmy/Saul qui malgré lui a guéri son frangin de sa folie en le plongeant involontairement dans une affaire, vraiment pas de bol. Il était sur le point de toucher un joli chèque vu que les autres en face avaient plié et l'autre requin qui refait surface et demande 20M$. Là c'est mort, maintenant que son frère a retrouvé la raison il va retourner taffer au cabinet et Jimmy/Saul aura que ses yeux pour pleurer.

Sinon une vraie garce la belle fille de Mike. Genre ça joue la veuve éplorée sans le sou tout en sachant que le vieux est prêt à faire n'importe quoi pour elle et sa petite fille vu qu'elles sont tout ce qui lui reste.
Bon après c'est cool, ça va certainement amener un peu d'action dans le show vu qu'il va pas hésiter à mettre les mains dans le cambouis.

Le truc de la pancarte publicitaire, y en avait qu'une seule (super visible il est vrai ) et elle n'a tenu que quelques jours. Autant dire que tu restes pas dans l'inconscient collectif avec juste ça, surtout que des pubs pour les avocats y en a des tonnes aux US. Bon après il fait la une du quotidien et les news TV régionales aussi quand il sauve le type.

Moi le truc qui m'interpelle le plus c'est son frangin, dont y a vraiment aucune mention il me semble dans Breaking Bad.

Vous comprenez comment la fin? Chuck fait un malaise ou alors il est juste choqué en se rendant compte qu'il n'est plus malade?

On l'attendait tout l'épisode et pourtant c'est encore glaçant. La trahison du frère. L'acte fondateur de Saul Goodman. On y est

Le parallèle parfait entre le discours bad criminal / good criminal de Mike et l'inversion des rôles bad nice guy / good nice guy entre Hamlin et Chuck... Du génie !

Tout ce temps ce qui dérangeait le grand frère ce n'étaient pas les arnaques du petit comme on a pu le penser, mais sa prétention de classe, son "imposture" personnelle, la tâche qu'il représentait sur tout ce pourquoi le premier vivait. Malade de voir son frère avoir le culot de vouloir lui ressembler.
Mais Jimmy a maintenant tué le père le frère. Il n'est dès lors plus question de faire bien pour rendre fier son modèle, il va pouvoir assumer ses con-ries, et devenir l'avocat des badasses

Quel enculé le frangin. On se serait douté de rien jusqu'à la scène où il sort utiliser en scred le portable de Jimmy/Saul. Il pousse la putasserie très loin en assumant pas et faisant porter le chapeau à Hamlin. D'ailleurs on te fait comprendre qu'en fait c'est lui le big boss, suffit de voir comment ils sont au garde à vous quand il revient à HHM, tous les portables coupés, les lumières éteintes.

Sinon on retrouve le latino des premiers épisodes qui bossait avec Tuco et voulait la thune des Kettleman. Je sens qu'il va devenir récurrent lui. La rencontre avec Mike.

Et y a même Trevor de GTA 5 putain quand je l'ai vu débarquer j'me suis dis, nan? c'est lui? Putain de clin d'oeil, ça défonce.

@Ryan O'Reily (compliqué ton pseudo )
gros putain de +1 sur le bon criminel / mauvais criminel, au dessus tout simplement.

Le pétage de câble chez les vieux. Le Chicago Roof.

Bien kiffé tout le passage où il retourne voir son ancien acolyte à Chicago, les mecs sont doués pour l'embrouille. J'avais l'impression d'être devant un truc des frères Coen bizarrement.

On a enfin l'émergence de Saul Goodman en fin d'épisode quand il fait le choix de tout envoyer chier. Ca promet pour la saison prochaine.

Deux scènes au-dessus dans cet épisode.

La rencontre entre Jimmy et Hamlin, aux allures improbables quand on repense à la relation de conflit que la série nous avait présenté. Cette fois on sent la pudeur vexée du premier, qui cherche à rester le plus froid possible, s'heurter à l'excitation brouillonne des excuses d'un Hamlin peinant bien à justifier et accréditer sa sympathie, plus perdu encore sans le costume de méchant dont il s'accomodait au fond déjà fort mal. On est mal à l'aise, pour les deux. Le dialogue et le langage du corps sont subtils.

L'escalade du craquage à la maison de retraite Les réactions des vieux, beaucoup moins amorphes qu'imaginés
Un vrai beau moment d'acteur. A chaque fois qu'il part dans ses envolées lyriques, comme dans cette scène, le personnage de Saul à cette science du détail et cet passion de l'anecdotique qui caractérise ses discours C'est une qualité que j'aime beaucoup dans cette série et dans d'autres, ou dans le cinéma des frères Coen notamment puisqu'ils ont étés évoqué plus haut (d'ailleurs complètement d'accord avec la référence). Tu sens l'amour que les mecs qui écrivent ces choses-là portent à leur personnages.

J'ai rarement autant ri sur l’anecdote du "Chicago Sunroof"
Putain , j'imaginais la scène avec les gosses
J'aime la réalisation et le montage sur la semaine qu'il passe avec Marco a monter leurs escroqueries .
On commence a apercevoir les contour de "Saul" , lors du dialogue avec Mike.
La référence a Belize

Qui met en relation Mike et le mec qui se fait cambrioler?
D'ailleurs c'est quoi qu'il vole et revend à Nacho?

Je crois que Mike postule avec 2 autres mecs pour un boulot de garde du corps, et il les défonce pour prendre le job tout seul.

C'est le vétérinaire qui le met en relation, ils avaient fait connaissance a son arrivé a Albuquerque pour se faire soigner d'une blessure par balle. Le mec revendait des médocs si j'ai bonne mémoire.