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Koh-Lanta : petits bobos et crises d’ego
« Pour la dernière fois, nous vous demandons de ne pas aller solliciter les équipes de tournage sous leur tente. » Denis Brogniart ne sourit pas en rappelant à l’ordre les sportifs. Le tournage du « Choc des héros » a commencé depuis trois jours au nord de la Nouvelle-Calédonie, et les membres de la production qui se relaient sur le campement des rouges sont harcelés de visites.
Six champions en terrain hostile
« C’est la première fois dans l’histoire du jeu qu’on ne respecte pas ces règles de distance. » Champion du monde ? Frank Leboeuf qui, dès la première épreuve sportive, réclame deux Doliprane aux cameramen, pour optimiser sa récupération. Quand on l’interroge sur le sujet, après le tournage, il élude. « J’ai aussi passé 24 heures avec un morceau de bois coincé entre les dents, en cherchant à me les brosser. Quand j’ai commencé à saigner, on a accepté de me donner du fil dentaire. Avant de me le reprendre. Comme si je pouvais le manger ou me pendre avec… »
Moins jovial, Djamel Bouras met, lui, les effectifs à l’épreuve de ses humeurs. Surtout les femmes. « Arrête de jouer à la maîtresse, ne me dis pas ce que j’ai à faire », lâche-t-il à l’assistante-réalisatrice, quand elle lui demande de s’asseoir. Quelques minutes plus tard, Denis doit lui réclamer un briquet, prêté pour allumer son flambeau, et que le judoka a sciemment omis de rendre. Un ange passe… le briquet retourne à sa place.
De retour à l’hôtel de la production, Yann Le Gac, le créateur des jeux, réétudie la prochaine épreuve. Plus tôt dans la journée, les sportifs ont mis en cause le tracé d’un parcours, jugé défavorable à leur équipe. « Ils sont hyper pointilleux sur tous les détails, ils ont l’habitude. Il ne faut absolument pas ouvrir la porte à la moindre suspicion. »
L’aventure, c’est l’aventure. Et pour les sportifs, elle avait commencé dès l’atterrissage en Nouvelle-Calédonie. Alors que les intempéries obligent à décaler de deux jours le tournage du naufrage et à boucler les participants dans des bungalows individuels. « Les anciens candidats étaient plutôt calmes, patients. Et les sportifs intenables. » La palme à Myriam Lamare, qui pour tuer le temps est allée s’entraîner à faire du feu derrière sa chambre et s’est entaillé la main en coupant un arbre.
leparisien.fr
Djamel Bouras, c'est grillé que c'est un bon connard avec une morale plus que douteuse... En plus son passé parle pour lui