Les dirigeants de grands clubs de football turcs ainsi que quelques sponsors distribueraient sciemment des billets gratuits à des hooligans bien connus des autorités. C’est en tout cas ce que révèle un récent rapport sur la prévention de la violence dans le milieu sportif du ministère de l’Intérieur.

En Turquie, la plupart des clubs de football ne répondent pas aux mesures de sécurité à mettre en œuvre selon le règlement officiel. Alors, le rapport du département de sécurité du ministère de l’Intérieur, tire la sonnette d’alarme et propose des solutions pour améliorer la situation. Selon les conclusions de l’enquête, les systèmes de surveillance dans les stades seraient particulièrement défaillants. Outre distribuer des places gratuites aux hooligans, les dirigeants de clubs encourageraient des individus à pénétrer dans les stades avec des articles interdits comme des torches inflammables.

Mais encore, des mesures punitives prises à l’encontre de certains clubs n'auraient pas été mises en application. Le département de sécurité incite ainsi la Fédération turque de Football (TFF) à prendre les décisions nécessaires afin de renverser la tendance. Hormis la mise en place de l’assignation des sièges, il propose, par exemple, aux clubs de football de mettre en place un système qui obligerait chaque personne à entrer des numéros d’identification lors de l’achat en ligne de billets. Ainsi, les hooligans interdits de stades ne pourraient pas acheter de places et donc menacer de perturber le bon déroulement des matchs et surtout la sécurité des spectateurs.

En outre, le ministère de l'Intérieur suggère à la TFF de préparer des brochures éducatives et de prévention de la violence dans le sport afin de les distribuer avant chaque exhibition. Le rapport recommande par ailleurs à la fédération d’assigner un nombre adéquat de personnel de sécurité spécial pendant des matchs de football. En clair, La TFF devrait réellement faire pression sur les clubs pour que ceux-ci prennent leurs responsabilités.

http://www.zamanfrance.fr/article/rapport-...-football-turcs

Depuis la fin de ta carrière de footballeur, on t'a vu très actif en Turquie, notamment à la TV, à la radio et au cinéma. Aujourd'hui, quelles sont tes principales activités ?

Actuellement je participe à des émissions sur Sportivi et Metro FM. Bientôt je vais commencer très prochainement une émission TV.

D'ailleurs, tu as déjà apparu un certain nombre de fois à la TV (Yok böyle Dans, Survivor, Beyaz Sov, publicités…). Quel a été ton meilleur et ton pire souvenir lors de toutes tes expériences ?

J’ai vraiment beaucoup apprécié de participer à toutes les émissions dans lesquelles j’ai été invité, mais Survivor a été une expérience très dure.

Et lors de ton passage à Besiktas, quel a été ton moment préféré et le pire ?

Je n’ai pas un plus beau souvenir en particulier, tous les matchs de Besiktas ont été magiques. Le souvenir le plus dur reste mon départ du club.

En dehors du stade Inönü, quel le lieu que tu préfères à Istanbul ?

Ma maison.

Pourquoi avoir justement décidé de t'installer en Turquie au lieu de rentrer en France, comme l'auraient fait d'autres joueurs ?

Parce que j’ai encore du boulot à terminer avec la Turquie et le peuple Turc.

Pourtant tu es un des rares Français à avoir tenté l'aventure Turque, alors même que chaque saison des dizaines de joueurs Français s'expatrient. Que leur dirais-tu pour les convaincre de signer dans un club Turc ?

Quand je suis venu en Turquie dans les années 2000, les Français me demandaient pourquoi j’étais parti en Turquie. Ce n’est que lorsque la Turquie commençait à avoir des succès sur la scène internationale que les Français envisageaient la possibilité d’y aller. Avant de venir à Besiktas, (Edouard) Cissé m’avait appelé. Je lui ai dit que s’il souhaitait devenir vraiment un homme, il devait jouer un derby ici.

Si ton fils Noah devient un jour footballeur professionnel, est-ce que tu vas l'encourager de venir jouer en Turquie ?

La dernière fois que je l’ai emmené au stade Inönü, je lui ai dit « Ici, c’est ta maison ».

Est-ce que tu comptes un jour travailler de nouveau dans le monde du football ? Que ce soit comme entraîneur ou consultant ?

Non, cela ne m’intéresse pas.

A ce sujet, vu ta popularité auprès des supporteurs de Besiktas, as-tu déjà eu une offre de la part du club pour un poste dans staff technique ou administratif ?

Je viens tout juste de devenir membre du Congrès de Besiktas.

Si tu en avais eu le pouvoir, qu'aurais-tu changé ou apporté la saison passée pour améliorer les performances de Besiktas ?

Je n’ai pas vu d’équipe sur le terrain…

Qu'est-ce qui a manqué à Quaresma ou à Guti pour être le nouveau Nouma à Besiktas ?

Ils n’ont pas assez mouillé le maillot pour le club.

Pour toi, quel est le meilleur joueur en Turquie ?

Burak Yilmaz.

Et à Besiktas ?

Manuel Fernandes.

Désormais Besiktas repart sur de nouvelles bases avec notamment un effectif rajeuni, mais avec des cadres confirmés sur le départ. Comment vois-tu la saison à venir ?

Besiktas sera champion cette saison !

Pour terminer, est-ce que tu as un message pour les Turcs qui habitent en Europe ?

Revenez en Turquie !

Trabzonspor qui se fait sortir par Videoton, obscur club hongrois dont je n'avais pas entendu parler avant cette confrontation (0-0 à l'aller et au retour : Videoton se qualifie lors de la séance de tirs au but).

Bursaspor réussit également à ne pas se qualifier face à Twente puisqu'après avoir gagné 3-1 à l'aller, ils sont allés perdre 4-1 en Hollande au retour

Le seul représentant turc en Europa League sera donc Fenerbahçe : on connaitra les adversaires demain.

Quant à la LDC, on peut espérer que Galatasaray fasse 2ème du groupe H mais je les vois plus se battre pour une éventuelle 3ème place avec Braga et Cluj (je pars du principe que Manchester United devrait logiquement finir 1er de la poule).

On verra bien.

On a vraiment une mentalité de merde en Turquie : déjà on met des règles à la con comme la limitation de joueurs étrangers, pour "améliorer le football turc", est-ce que pour autant les résultats de l'équipe nationale s'en ressentent ?

Forcer les équipes à jouer avec des jeunes de centre de formation ça serait bien, au moins on fera vraiment quelque chose là, parce que les centres de formation en Turquie, c'est vraiment mort, y'a juste à voir combien de bons joueurs on sort d'un pays de 70 millions d'habitants et à côté, voir ce que font les 2 millions de turcs en Allemagne.
On est devenu l'équipe bis de l'Allemagne, j'en ai vraiment honte. On avancera jamais avec des abrutis ...

Et puis ouais, chaque année c'est la même chanson, on tombe contre un adversaire plus fort c'est "ooOOoo y'a quand même moyen de passer, ils ont perdu X joueur, changer d'entraîneur etc..." et on se prend une valise après.
Et quand c'est une équipe qui sort de nulle part on va dire que c'est bon c'est dans la poche, c'est bien turc ça de sous-estimer son adversaire.
Ensuite, ouais, on va dire qu'on fera mieux la prochaine fois et tout, mais bon, on est déjà un peuple qui se voit en finale après avoir franchi la phase de poule de l'EL, alors que généralement on va pas plus loin que les 1/4 ...

On est devenu l'équipe bis de l'Allemagne

Meireles, 4 ans à Fenerbahçe

Eliminé en barrages de la Ligue des champions par le Spartak Moscou, le Fenerbahçe a tout de même sorti le chéquier. Le club turc vient d'acheter Raul Meireles à Chelsea pour près de dix millions d'euros. Le milieu international portugais de 29 ans a signé un bail portant sur quatre saisons avec les Stambouliotes.

Officiel : Meireles pour 4 ans à Fenerbahçe

C’est fait. Raul Meireles a signé à Fenerbahçe ce lundi, peu après 19h. Le milieu de terrain de 29 ans quitte donc Chelsea et s’engage pour quatre ans en Turquie. Un transfert à 10M€ pour Fenerbahçe qui boucle donc son recrutement estival en beauté. L’international portugais avait été recruté par les Blues il y a un an pour 13,5M€, en provenance de Liverpool.

Raul Meireles devrait être présenté sur FB TV (la chaine télévisée du club) dans la soirée.

Poussé vers la sortie à Lyon où il évoluait depuis huit saisons, le défenseur brésilien Cris a trouvé un accord avec Galatasaray, annonce le club turc ce lundi soir. L’indemnité de transfert du joueur de 35 ans s’élèverait à 1,25 millions d’euros, pour un contrat d’un an reconductible si Cris participe au moins à 25 matches cette saison.

Galatasaray : Cris remplacera Ujfalusi

Kolo Touré, Simon Kjaer ou encore Chivu ne seront finalement pas venus. C'est le Lyonnais Cris (35 ans) qui a trouvé un accord avec Galatasaray. Le club turc se cherchait dans l'urgence un remplacant à Tomas Ujfalusi, blessé depuis cette semaine pour plusieurs mois. A quelques heures de la remise des compositions à l'UEFA en vue de la Ligue des Champions, Galatasaray a donc recruté le défenseur brésilien Cris, poussé vers la sortie par l'Olympique Lyonnais.

Post effacé.

C'est quoi le rapport avec le football turc?

Quel rapport avec le championnat turc ?

C'est quoi le rapport avec le foot turc ?

C'était quoi le post du loukoum ?

Bruges/Dortmund en amical ou un autre ?

Alex quitte Fenerbahçe !

Présent depuis huit ans, capitaine et idole de Fenerbahçe depuis huit ans, Alex quitte le club. Le milieu offensif international brésilien a annoncé la résiliation de son contrat sur son compte twitter, ce qui fait suite aux vives critiques dont il a été l'objet de la part de son entraîneur. Alex fait l'objet d'un véritable culte de la part des supporteurs de Fenerbahçe, au point qu'une imposante statue de bronze du capitaine des Canaris avait récemment été inaugurée dans un parc municipal du quartier de Kadiköy, non loin du stade de l'équipe, sur la rive asiatique de la mégalopole turque. Auteur de 136 buts en 244 matches depuis son arrivé de Cruzeiro en 2006, il cherche désormais un nouveau club. A 35 ans.

L'equipe.fr

Alors que l'équipe nationale turque réalise son pire parcours qualificatif pour un grand tournoi depuis... 1994, l'entraineur de la sélection Abdullah Avci refuse de plier face à la critique. Pris pour cible à l'issue de la défaite face à la Hongrie mardi (3-1), l'entraineur turc a confirmé qu'il resterait bien à son poste contre vents et marées.

En quatre matches de parcours qualificatif, Abdullah Avci a cependant faite pire que son prédécesseur Guus Hiddink. Le Mondial 2014 semble déjà hors de portée et certains s'inquiètent à juste titre sur cette baisse de niveau du football turc. Une baisse de niveau qui n'est pas propre à l'équipe nationale puisque les clubs turcs ne brillent guère non plus sur la scène internationale. Après deux défaites en autant de rencontres de Ligue des Champions cette saison, l'entraineur de Galatasaray Fatih Terim était forcé de reconnaitre que «le niveau du championnat reste insuffisant pour la Ligue des Champions». Pas un scoop en soi même si il est regrettable de constater que les résultats des grands clubs turcs sont à la baisse depuis 10 ans... Cette saison, Galatasaray affiche un zéro pointé en LDC après deux matches, Fenerbahçe a été éliminé d'entrée par le Spartak, et Besiktas... exclu pour un an par l'UEFA suite à des irrégularités financières. Et les clubs d'Anatolie n'affichent guère plus de réussite. Bursa et Eskisehirspor sortis en préliminaires alors que Trabzonspor s'inclinait également contre une énigmatique formation de Videoton. Un tableau déprimant.

Qu'est-ce que tu veux faire quand t'as des joueurs de fener dans ton équipe en particulier Volkan

Tout va bien

L’étrange départ d’Alex du Fenerbahçe

Via un message sur son compte Twitter, Alex, idole de Fenerbahçe, a annoncé la fin de son aventure avec le club turc. Après huit ans d’amour mutuel, c’est une drôle de fin. Pour autant, en Turquie, personne n’est dupe : l’éviction du joueur résulte d’un travail de longue haleine, mené par un coach jaloux. Explications.

« J’ai résilié mon contrat. C’est la signature la plus triste de ma vie. Fenerbahçe a perdu un joueur, mais il a gagné un supporter. Merci pour tout. » Une déclaration courte, en portugais, sur Twitter. La marque d’Alexsandro de Souza, plus connu sous le nom d’Alex, qui annonçait le 1er octobre dernier, son départ du club stambouliote. Soit dit en passant, le nombre de retweets est un record en Turquie. Il a même atteint la 6e place mondiale, après avoir été copié 53 000 fois. Surtout, subsiste l’interrogation. Parce qu’Alex était une idole au Fener, déchaînait les passions et amassait tous les records possibles depuis huit ans. Son attitude, toujours exemplaire sur et en dehors du terrain, avait également joué dans l’élaboration de son image de dieu vivant. A tel point que le 15 septembre dernier, ses supporters lui érigeaient une statue . Comme si ce geste, souvent adressé à des joueurs "partis", était prémonitoire. En fait, il était presque calculé. Cela faisait un moment que la situation d’Alex était compliquée, à Fernerbahçe. Des rapports tendus avec ses dirigeants, et surtout son coach Aykut Kocaman, sont en effet à l’origine de sa décision.

Le meilleur passeur de l'histoire du club

Avant qu’il ne débarque à Istanbul à l’été 2004, Alex n’est pas n’importe qui, chez lui au Brésil. Exceptionnel avec Palmeiras (1997-2002), il l’est tout autant à Cruzeiro (2002-2004), leader d’une équipe qui rafle trois titres en une saison. C’est avec ce statut de star qu’il débarque sur les rives du Bosphore. Mais les supporters du Fener sont plutôt méfiants, à son arrivée. Deux éléments motivent leur sentiment : le passage récent d’une autre pseudo star sud-américaine, Ariel Ortega (qui se battra avec ses collègues avant de se tirer), et la première expérience européenne ratée du Brésilien, deux ans plus tôt, à Parme (Alex n’y jouera que quelques semaines et cinq petits matchs, en conflit avec coach Prandelli). Pourtant, le joueur ne mettra que peu de temps à mettre tout le monde d’accord. Un regard sur ses stats suffit : pour sa première saison en Turquie, Alex marque 24 buts et distille 16 passes décisives. Sacrée base. Et s’il baissera un peu le pied statistiquement parlant les années suivantes (mis à part sa folle saison 2010/2011, 28 buts et 13 assists à la clé), il deviendra le leader technique du Fener. Spectaculaire, Alex est un milieu complet, avec la palette du "10" brésilien, et une évidente facilité face au but. Quand il va, le Fener va. Pas pour rien que sur les trois saisons où il a été le plus prolifique (2004/2005, 2006/2007 et 2010/2011), son club a remporté la Süper Lig. Au terme de sa carrière à Istanbul, Alex est donc le meilleur passeur de l’histoire du club, et le second buteur, derrière la légende Ziki Riza Sporel. Pour ce qui est des réalisations en championnat en revanche, un autre attaquant le devance. Ce mec, c’est l’actuel entraîneur des Canaris, Aykut Kocaman.

Arrivé en juin 2010 pour remplacer Christoph Daum, Kocaman, cette ancienne gloire du Fener, a les faveurs du président Aziz Yildirim. Il a aussi ses idées. Car le coach n’apprécie pas la star Alex, et dès sa prise de fonction, lui préfère des joueurs plus jeunes (le Brésilien a alors 33 ans), comme Mamadou Niang, Issiar Dia ou Miroslav Stoch. Résultat : le club se fait sortir de la course à la Ligue des Champions par les Young Boys Berne, puis en barrages d’Europa League par le PAOK Salonique. Autant dire, des clubs très faiblards. Contraint de revoir ses plans, le coach appelle alors la vieille star à la rescousse. Pour rappel, il plantera 28 buts, et les Canaris seront champions. Ne pas croire, cependant, que cet élément tissera un lien entre les deux hommes. La saison passée, ils ont su faire abstraction, pour le bien de leur équipe. Mais cet été, le coach a posé de nouvelles conditions.

« Personne n’est au-dessus de Fenerbahçe. »

Certains médias turcs rapportent que Kocaman aurait révélé au Brésilien son intention de le mettre davantage sur le banc. Malgré ses 35 printemps, Alex n’est pas d’accord. Conséquence de cette mésentente, il sera exclu du groupe pour une dizaine de jours, ratant ainsi la double confrontation en barrage de Ligue des Champions face au Spartak. Durant ce laps de temps, le Fener accueillait aussi le Gaziantepspor en championnat (victoire 3-0). Scène irréelle durant la rencontre, le président Yildirim prend le micro, pour répondre aux chants des supportrices (les hommes étaient bannis des tribunes pour ce match), qui demandaient où était passée leur star : « Vous vous trompez. Respectez et soutenez les joueurs sur le terrain. Personne n’est au-dessus de Fenerbahçe. » Tandis que la situation s’envenime, le Brésilien, lui, ne fait qu’aggraver les choses. Suite à l’élimination en LDC (le Spartak gagnera 3-2 au cumul), il balance ainsi un tweet, où il s’en prend directement à son coach, le traitant de « jaloux ». La théorie avancée par la star, et reprise par les supporters et de nombreux médias, est que Kocaman ne voudrait pas voir Alex dépasser son nombre de réalisations en championnat. Les deux hommes ne s’entendaient pas, c’est de notoriété publique. Mais jusque-là… En tout cas, si tel était le désir du coach, il a été exaucé : Alex restera bloqué à 136 réalisations en championnat turc. Kocaman, lui, en est à 140.

Mais le mauvais traitement infligé à la star a déjà coûté au coach tout son capital sympathie. Le 29 septembre dernier, alors que le Fener est défait par le promu Kasimpasa (0-2), le stade entier chante son éviction. Kocaman, devant de telles proportions, se résoudra à poser sa démission. Mais le club refuse d’y donner suite. Comme par hasard, deux jours plus tard, Alex annonçe son départ... Les causes évoquées par le Brésilien sont logiquement de « mauvais rapports avec le coach ». Une version corroborée par le président Yildirim, qui est revenu sur leur dernière rencontre : « Alex voulait me voir. Il était censé arriver à 16h à notre rendez-vous, il a débarqué avec quinze minutes de retard en tweetant avec son Smartphone. Il n'a même pas regardé mon visage. Je lui ai demandé ce qu'il voulait. Il m'a répondu que l'entraîneur ne voulait plus de lui et m'a demandé mon opinion. Je lui ai dit qu'il devait faire ce qui serait le mieux pour lui. Alex voulait quitter le club et résilier son contrat. Personne ne peut être au-dessus du club, ni Alex, ni l'entraîneur, ni moi. Le joueur a également refusé qu'on lui rende hommage. Tant que je serai président, l'entraîneur Kocaman restera à son poste s’il le souhaite. » Une conclusion un peu triste. Alors qu’Alex est désormais proche d’un retour au Brésil, il n’aura pas eu droit aux célébrations qu’il méritait pour son départ d’Istanbul. Ne reste à l’un des milieux les plus sous-estimés de ces dix dernières années, que le souvenir des belles années. Et une putain de statue.

C'est un point précieux que ramène Fenerbahçe d'Eskisehir, et nous retiendrons de ce match :

L’état d’esprit des joueurs de Fenerbahçe après avoir été réduit à dix pendant les 60 minutes de jeu restant et les 10 minutes additionnelles.
Raul Meireiles, qui nous a partagé sa grande classe technique et sa culture tactique
Le retourné de Moussa Sow sur l’excellent service de Dirk Kuyt
Les bons arrêts de Volkan Demirel
Dirk Kuyt, qui protège son entraineur sur le fait de jeu
Gokhan Gonul qui donne sa veste de survêtement au jeune qui l’accompagne au cérémonial et qui avait un peu froid

Ce qui est à oublier :
Le manque d’agressivité de l’équipe de Fenerbahçe ; le premier tacle à été réalisé à la 55ème minute par Joseph Yobo, et le second par Dirk Kuyt sur l’action qui précède le but
L’arbitre central

C’est en capitalisant sur cet état d’esprit, qu’Aykut Kocaman pourra tirer le maximum de ces protégés et emmener le club vers le haut du classement.

3 supporters turcs interpellés

Le Vélodrome a été le théâtre d'incidents ce jeudi soir entre supporters turcs et marseillais, dans l'enceinte même du stade. Ces incidents ont éclaté après le but inscrit par Fenerbahçe (40ème minute) dans le virage nord où avaient pris place des supporters français d'origine turque. Le directeur de la sécurité de l'OM, Guy Cazadamont, a pris l'initiative en lien avec la préfecture de faire intervenir les CRS qui ont pris place tout autour de la pelouse.

«Il y a eu une intervention rapide la part de la sécurité de l'OM et de la SIR (Section d'intervention rapide) de la police, explique t-il. A la mi-temps, on sentait que les supporters voulaient envahir la pelouse et j'ai demandé au Préfet une réquisition des forces de l'ordre. Il a donné son accord pour que les CRS se postent devant les tribunes. J'en ai parlé au coach, à José Anigo et au Président et ils étaient tous d'accord. C'était la bonne décision. Ce n'était certes pas une bonne image pour le sport mais le travail a été fait et des moyens ont été mis en œuvre devant la tribune Jean-Bouin et le virage. Je ne sais pas ce qui se serait passé si les Turcs avaient marqué un second but. On a anticipé. Il ne fallait pas hésiter.» Trois supporters turcs ont été interpellés pendant et après le match, deux pour jet de fumigènes et un pour avoir pénétré sur la pelouse.

La rencontre Olympique de Marseille - Fenerbahçe (0-1) cette semaine aura fait couler beaucoup d'encre en France. Frustrés par la défaite de l'OM, les médias de l'hexagone ont pointé du doigt la rencontre qui s'est disputée en tribunes entre les fans locaux et les quelques 2000 Turcs présents au stade Vélodrome jeudi. Et si l'attitude des supporteurs turcs, coupables de se réjouir après la (belle) ouverture du score de Bekir Irtegün, a été très vite mise en cause par les médias français, d'autres évenements semblent néanmoins avoir été traités avec plus de discretion.

En début de rencontre en effet, les joueurs de l'Olympique de Marseille eux-mêmes auront pris soin de faire monter la tension en sortant un drapeau arménien, bien caché en dessous de leur survètement, lors de leur passage devant la tribune turque. Un acte qui a échappé, volontairement ou non, aux différents médias mais pas aux supporteurs turcs présents qui ont pris la peine de filmer la scène à l'aide d'un téléphone portable.