Citation (CL @ 16/07/2014 16:06)

Commotion cérébrale en gros... D'ailleurs en football c'est géré n'importe comment avec les médecins qui les laissent gentiment reprendre la partie. Ils devraient réaliser de vrais tests avant de les autoriser à retourner sur la pelouse.
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Mondial 2014 : le KO de l'Uruguayen Pereira suscite la polémique
Publié le 20.06.2014, 17h56 | Mise à jour : 20h35
Le défenseur de l'Uruguay Alvaro Pereira a perdu connaissance lors du match contre l'Angleterre (2-1). Peu après l'heure de jeu, sa tête a heurté le genou de Raheem Sterling. La civière a été sortie par les soigneurs.
L'Uruguayen, titubant, a quitté le terrain. Avant de reprendre ses esprits et de réclamer avec véhémence son retour sur la pelouse auprès de son staff ! Cette attitude a suscité beaucoup d'interrogations.
La première d'entre elle est venue de la FIFPro, le syndicat international des joueurs de football professionnel. Sur Twitter, Andrew Orsatti, son président, a tiré la sonnette d'alarme. «Que Pereira ait été autorisé à jouer sans un examen approfondi de commotion cérébrale est juste épouvantable. Des vies sont en jeu. Fifa, réveille-toi», a-t-il écrit sur le site de microblogging.
Dans un communiqué publié ce vendredi, la FIFPro réclame une «enquête approfondie sur son propre protocole de commotion qui a échoué dans le cas d’Alvaro Pereira», en précisant que selon la règle «toute évaluation ne doit pas uniquement être menée par un médecin de l'équipe nationale», ce qui fut le cas lors d’Uruguay-Angleterre.
Le protocole de la Fifa en cas de choc s'appelle le Pocket SCAT. Il «consiste en une analyse des symptômes, une série de questions et un test d’équilibre. Si l’un des symptômes caractéristiques est identifié, le joueur a peut-être subi une commotion cérébrale et doit quitter le terrain. En règle générale, il est recommandé de pratiquer ce test après tout choc à la tête.» Il n'a clairement pas été réalisé pour Alvaro Pereira.
«Quand j'ai vu ses yeux, j'ai été effrayé»
«C’était un moment de folie, s’est justifié le joueur lors de la conférence d’après-match. Mais dans le feu de l’action, à chaud, vous ne pensez pas correctement. Le plus important, c’est que nous ayons gagné.» Après le choc, ses coéquipiers ont pourtant eu peur. «Quand j’ai vu ses yeux, j’ai été effrayé, raconte le gardien Fernando Muslera qui s’est vite approché de lui. Diego Godin et moi, on a appelé le médecin.»
«Cet incident appartient à une autre époque, limite barbare, explique à Libération Taylor Twellman, ancien joueur des Etats-Unis qui a subi cinq commotions cérébrales dans sa carrière et milite pour plus de contrôles dans le sport aujourd’hui. Quand un joueur est commotionné, il ne sait pas ce qui s’est passé. Il est très dangereux de se fier à lui.»
Au rugby, l'International Rugby Board (IRB) a également mis en place des mesures particulières. Là aussi, les polémiques ne manquent pas quand les règles ne sont pas appliquées. Ce fut notamment le cas en mai lors d'un match de Top 14 entre Toulouse et le Racing-Métro. Florian Fritz, international français, avait été mis KO et avait tout de même repris sa place.