Leo épluche les CV

Le dossier entraîneur enfin bouclé, le directeur sportif du PSG s’est relancé dans une campagne de recrutement haut de gamme.

C’EST L’UN DES POINTS noirs du printemps 2013 du Paris-SG. Pour l’heure, le recrutement n’a pas franchement avancé, en dépit du budget somptuaire dont disposent les dirigeants parisiens. Maintenant qu’il est doté d’un entraîneur, le club, qui a déjà dépensé 250 millions d’euros sur le marché des transferts depuis son rachat par Qatar Sports Investment (QSI) en juin 2011, devrait accélérer la cadence avec, dans le viseur, au moins un « Galactique » (voir par ailleurs) et quelques joueurs de niveau mondial. Les cibles étaient, semble-t-il, déjà identifiées lorsque Carlo Ancelotti était l’entraîneur.

Paris cherche unattaquant, un milieu, un défenseur central et deux latéraux. Le dossier le plus avancé serait celui du jeune arrière gauche Lucas Digne (19 ans), sous contrat jusqu’en 2017 avec Lille. L’accord entre les deux clubs serait proche et le montant du transfert avoisinerait les 15 M€. Toujours en défense, l’international brésilien du Barça Daniel Alves (33 ans, 2015) était entré dans les plans du directeur sportif Leonardo et de son président Nasser al-Khelaïfi après ses prestations de premier plan en quarts de finale de la C 1 face aux Parisiens (2-2, 1-1). Le PSG réfléchit aussi à associer, en charnière centrale, à son capitaine Thiago Silva, le Brésilien David Luiz (26 ans, Chelsea, 2017) ou Marquinhos (19 ans), sous contrat avec l’AS Rome jusqu’en 2017. Au milieu de terrain, la presse belge évoque avec insistance le nom d’Axel Witsel (24 ans, sous contrat jusqu’en 2017 avec le Zénith Saint-Pétersbourg). La piste Hernanes (28 ans), lié à la Lazio Rome jusqu’en 2015, est également explorée. Le meneur brésilien avait, en 2010, figuré sur les tablettes de Lyon, mais l’OL s’était rétracté en raison d’un tarif trop élevé.

Enfin, en attaque, le nom de l’Uruguayen Edinson Cavani (sous contrat avec Naples jusqu’en 2017 et dont la clause libératoire s’élève à 63 M€) continue de circuler avec insistance, mais le PSGsubit la concurrence féroce de Chelsea sur ce dossier.

R. B., A. C., J. T.

Peut-il rêver d’eux ?

Laurent Blanc se verra-t-il offrir un « Galactique » pour sa première saison parisienne ? Nous avons évalué la probabilité pour les trois ci-dessous

Wayne Rooney 25%
Fin mai , secouée par la volonté de départ de Carlo Ancelotti, la direction du PSG s’était réjouie de l’intérêt manifesté par Rooney pour une éventuelle venue à Paris. Alors que sir Alex Ferguson n’avait pas encore annoncé sa retraite, l’attaquant anglais, en conflit avec le manager écossais, avait demandé à être transféré cet été. Ce bon de sortie ne lui a pas été accordé. En cas de départ, MU préférerait sans doute voir Rooney filer au PSG plutôt qu’à Chelsea. Le joueur – qui gagne 11,5 M€ nets d’impôts par an – semble avoir un ordre des priorités inversé s’il devait quitter son club, pour un transfert estimé à 30 M€.

Cristiano Ronaldo 25%
Il est un peu une obsession de QSI, qui enverrait à l’Europe un nouveau signal de sa puissance et de ses ambitions en recrutant la mégastar portugaise. Depuis près d’un an, des contacts ont été amorcés par Nasser al-Khelaïfi (le président du PSG) avec Jorge Mendes, l’agent du joueur. Le Real Madrid a fait une priorité de prolonger et revaloriser son contrat pour le faire passer de 10 à 15 M€ nets d’impôts par an. Le PSG lui propose encore plus (18 M€) mais le joueur n’a pas encore donné un feu vert clair à un transfert qui pourrait avoisiner les 120 M€. À ce jour, Paris n’a pas abandonné ce rêve.

Lionel Messi 0.1%
En février, le quadruple Ballon d’Or a prolongé son contrat au Barça avec une clause libératoire estimée à 250 M€. Alors qu’il perçoit désormais 16 M€ nets d’impôts par an, le fisc espagnol s’est penché sur ses déclarations de revenus. Une fraude présumée évaluée à 4,1 M€, entre 2007 et 2009, a entraîné une mise en examen de l’Argentin. Convoqué avec son père, l e 17 septembre, par la justice espagnole, il se montrerait soucieux de régulariser sa situation. Cette procédure judiciaire incertaine pourrait-elle remettre en cause son avenir à Barcelone ? À priori, non. Mais le PSG, l’été dernier, avait déjà discrètement tâté le terrain…

Cabaye intéresse le PSG

Vingt-quatre heures après sa nomination comme entraîneur du PSG, Laurent Blanc a continué hier de plancher sur la saison qui s’ouvre lundi prochain avec la reprise de l’entraînement. Le Président, resté à Paris, a travaillé tout au long de la matinée dans son hôtel du VIIIe arrondissement en compagnie de Jean-Louis Gasset, son adjoint principal, et de Jean-Pierre Bernès, son agent.

Après s’être accordé une courte pause sur les coups de 13 heures, Blanc s’est ensuite rendu au Parc des Princes où il sera présenté officiellement cet après-midi à 15 heures. Lors de cette conférence de presse, il sera certainement question des contours de l’effectif parisien de la prochaine saison et donc du recrutement qu’il va devoir mener en collaboration avec Leonardo. A ce sujet, les deux hommes ont déjà prévu d’évoquer le cas de Yohan Cabaye, le milieu de Newcastle lancé au niveau international par Blanc.

Un milieu de terrain à renforcer

Aux yeux des responsables parisiens, l’ancien Lillois âgé de 27 ans possède le profil idoine pour un PSG qui a besoin de renforcer son entrejeu. Après la retraite de David Beckham, Paris ne peut aujourd’hui réellement compter que sur Blaise Matuidi et Marco Verratti dans ce secteur. Même s’il n’a pas obtenu de bon de sortie, Clément Chantôme a clamé ses envies d’ailleurs et Thiago Motta a été trop souvent blessé la saison dernière pour totalement rassurer ses dirigeants. Quant à Mohamed Sissoko et Mathieu Bodmer, tous deux de retour de prêts, ils n’ont guère convaincu la saison dernière. Début juin, certains journaux anglais ont fait état d’une offre de 15 M€ du PSG à Newcastle pour s’attacher les services du Français, acheté 5 M€ en 2011 et à qui il reste trois années de contrat. Une telle assertion est erronée. A ce jour, Paris n’a entamé aucune négociation avec le club de Premier League ni même avec le joueur. Mais le dossier Cabaye pourrait rapidement monter en haut de la pile.

Salvatore Sirigu, le gardien du PSG, s’est blessé à un genou mardi à l’entraînement. Actuellement à la Coupe des Confédérations avec sa sélection, le joueur italien a contracté « une légère entorse du genou droit qui sera évaluée dans les prochains jours », a expliqué la Fédération italienne.

Le Parisien

Le TFC attend pour Rabiot

Le TFC, qui a repris l'entraînement ce jeudi, ne sait toujours pas s'il comptera Adrien Rabiot dans ses rangs pour la saison à venir. Prêté par le Paris-SG ces six derniers mois, le milieu de terrain pourrait évoluer une saison supplémentaire en Haute-Garonne ou revenir chez les champions de France. «Pour le moment, l'affaire est au point mort, a annoncé Alain Casanova, l'entraîneur toulousain, en conférence de presse. Déjà il fallait que Paris définisse son entraîneur. Et qu'on attende le choix du club mais aussi celui d'Adrien et de ses proches».

Et si Digne préférait la Côte d’azur à Paris ?

SOUS CONTRAT avec Lille jusqu’en juin 2017, Lucas Digne, qui devrait quitter le LOSC à l’intersaison, est en contact depuis plusieurs semaines avec le Paris-SG. Un accord semblait même proche entre les deux parties. Mais l’intérêt de l’AS Monaco pour l’arrière gauche de dix-neuf ans pourrait sensiblement modifier la donne. Alors que le club parisien ne lui a pas garanti de statut et le placera en concurrence avec Maxwell, l’une des grandes satisfactions de la saison passée, Claudio Ranieri, l’entraîneur de l’ASM, semble prêt à l’installer à un poste de titulaire dès la reprise du Championnat. Si rien n’est encore arrêté, cet argument semble peser lourd, actuellement, dans l’esprit de l’international des moins de 20 ans, qui dispute la Coupe du monde de sa catégorie d’âge en Turquie (voir page 20). – S. Ta.

Digne a choisi Monaco

Lucas Digne a tranché. Le latéral gauche de Lille, convoité par le PSG et Monaco, a choisi de mettre le cap vers la Côte d’Azur. Les deux clubs les plus puissants de Ligue 1 lui proposaient un contrat de cinq ans mais il semble bien que l’ASM, avec 250 000 € mensuels, se soit montrée plus convaincante que le club de la capitale qui n’offrait « que » 200 000 € par mois.

Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du PSG, a tenté de relancer le joueur ces dernières heures mais sans succès. Digne, actuellement au Mondial des moins de 20 ans avec l’équipe de France, a donné sa parole aux dirigeants monégasques. Ces derniers devraient prendre contact avec leurs homologues lillois ce week-end, pour finaliser le transfert du défenseur âgé de 19 ans. Il ressort également que, dans ce dossier, le club de la capitale a traîné en longueur pour proposer une offre d’achat proche des 15 M€ que réclament les responsables nordistes. Le club du Rocher a su en profiter et, sauf improbable retournement de situation, l’espoir formé au Losc évoluera à Monaco la saison prochaine.

On peut cependant s’interroger sur ce choix, car si Digne a de fortes chances de s’assurer une place de titulaire à l’ASM, il ne jouera pas la Ligue des champions. Pour le club du milliardaire russe Dmitry Rybolovlev, c’est un beau succès remporté sur ce marché des transferts aux dépens d’un PSG qui peine à lancer son mercato.

A.H.

Digne tout proche d'un accord avec Monaco...

Comme révélé dans notre édition d'hier, Monaco a jeté son dévolu sur le Lillois Lucas Digne. Le club de la Principauté est même en passe de doubler le Paris-SG, lui aussi intéressé par le latéral gauche (19 ans, sous contrat jusqu'en 2017). La perspective d'être titulaire à l'ASM – ce qui ne sera pas le cas à Paris avec la concurrence de Maxwell – compte beaucoup pour le joueur, à un an de la Coupe du monde au Brésil, à laquelle il espère participer. Mais Monaco propose aussi un salaire très attractif. On parle d'une proposition à 270 000 euros brut mensuels, très supérieure aux 60 000 euros brut mensuels que touche Digne au LOSC. Le défenseur pourrait très rapidement signer un protocole d'accord avec l'ASM, soit depuis la Turquie, où il dispute actuellement la Coupe du monde des moins de 20 ans avec la France, soit à son retour. Monaco et Lille, qui demande 15 M€, devront alors s'entendre sur l'indemnité de transfert. – V.G.

THIAGO SILVA RÊVE DE BARCELONE

THIAGO SILVA a jeté le trouble sur son avenir après la finale de la Coupe des Confédérations contre l’Espagne (3-0), dimanche. Interrogé par la presse en zone mixte, le défenseur brésilien a d’abord révélé que l’entraîneur du FC Barcelone, Tito Vilanova, lui avait proposé de rejoindre le Barça en marge du quart de finale retour de Ligue des champions au Camp Nou face au PSG (1-1, le 10 avril). Avant d’affirmer qu’il n’y avait « pas de négociations » mais qu’il existait « une incertitude » . « Tito est un grand entraîneur, c'est un garçon que j’admire, a-t-il expliqué. Nous avons eu une brève conversation en Ligue des champions et il m’a proposé de venir jouer. Il n'y a pas de négociations mais, dans le football, on ne sait jamais. Là, je veux surtout profiter de mes vacances. Je suis heureux au PSG. Je parle tous les jours avec le président (Al-Khelaïfi). C’est difficile de partir d’ici. Contrairement à l’année dernière, où l’AC Milan voulait vendre, le PSG ne veut pas vendre, c’est une situation très différente. J’espère que cette situation va se régler rapidement afin de mettre fin à cette incertitude. » Des propos ambigus qui reflètent l’envie profonde de Thiago Silva de rejoindre le club catalan. Mais le « Monstre », sous contrat avec Paris jusqu’en 2017, sait que ses chances sont quasi nulles. Le PSG, qui l’a recruté pour 42 M€ (hors bonus) à l’AC Milan l’été dernier, ne veut pas en entendre parler : Nasser al-Khelaïfi l’a affirmé à nouveau jeudi dernier lors de la conférence de presse de Laurent Blanc. – A.C., E.F.

Cavani, cible numéro un du PSG

L'agent de l'attaquant uruguayen a rencontré Leonardo hier

Discret depuis le début du marché estival en raison des incertitudes pesant sur l’identité de son entraîneur, le PSG pourrait bien se réveiller et frapper un très grand coup dans les prochains jours. En effet, selon des informations venues d’Uruguay, l’agent d’Edinson Cavani (26 ans), Pierpaolo Triulzi, est arrivé à Paris hier matin, en provenance d’Amérique du Sud. Une rencontre avec Leonardo a été organisée dans la soirée. Il y a une dizaine de jours, alors même qu’il finalisait l’arrivée de Blanc à Paris, le directeur sportif parisien avait discuté du dossier de l’attaquant uruguayen avec le président de Naples, Aurelio De Laurentiis. Le PSG souhaite se renforcer offensivement afin d’épauler Ibrahimovic, puisque dans ce secteur de jeu, Lavezzi et Gameiro ne se sont pas affirmés comme des alternatives crédibles.

Le joueur le plus convoité du marché des transferts

Surnommé « El Matador », Cavani est une machine à buts. Par son style, il serait un complément idéal à Ibrahimovic qui aime décrocher et évoluer en soutien d’un attaquant. La star uruguayenne vient de débuter ses vacances après avoir décroché la quatrième place de la Coupe des Confédérations, où il s’est notamment illustré en inscrivant un doublé lors du match pour la 3e place, face à l’Italie. Il a évoqué les approches parisiennes avec son compatriote Diego Lugano, qui appartient toujours au PSG. La clause de départ du meilleur buteur de la dernière Serie A (29 réalisations) se chiffre à 63 M€. Une somme que la direction parisienne peut débourser. Les bonnes relations qu’entretiennent les deux clubs depuis le transfert l’été dernier de Lavezzi et l’organisation d’un match amical entre les deux formations, le 30 juillet prochain, peuvent faciliter la transaction. Mais évidemment, Paris n’est pas seul sur ce dossier. Cavani est actuellement le joueur le plus convoité du marché. On parle de lui à Manchester City, au Real Madrid mais, surtout, à Chelsea. Pierpaolo Triulzi était justement à Londres il y a huit jours. Paris semble être sa dernière escale avant de trancher l’avenir de son joueur. L’agent est en effet attendu aujourd’hui à Naples, selon « La Gazzetta dello Sport ». L’avenir d’Edinson Cavani pourrait être scellé dans les prochaines heures, même si le principal intéressé a laissé entendre, dimanche, qu’il souhaitait prendre son temps. « Je vais partir en vacances avec ma famille puis je reviendrai en Italie pour examiner la situation dans son ensemble », a-t-il déclaré après le match face à l’Italie.

ARNAUD HERMANT

Thiago Silva et la tentation du Barça

Dans l’euphorie de la victoire du Brésil en finale de la Coupe des confédérations, dimanche contre l’Espagne, Thiago Silva a passé une petite annonce à l’attention des dirigeants du PSG et du FC Barcelone, un club qui lui fait des appels du pied depuis un moment déjà. Il a d’abord tressé des lauriers à l’entraîneur du club catalan, Tito Vilanova. « Tito est un excellent entraîneur, un homme que j’admire, a-t-il clamé. Lors du match PSG - Barcelone en Ligue des champions, nous avons eu une brève discussion et il a m’a proposé de venir jouer avec eux (NDLR : le FC Barcelone) ».

Son agent ne nie pas un intérêt réciproque

Le capitaine du PSG et de la Seleçao ne s’est pas arrêté en si bon chemin et en a profité pour en remettre une petite couche. « Contrairement à l’année dernière, lorsque Milan voulait vendre, le PSG ne veut pas vendre. C’est une situation très différente. J’espère que la situation sera claire le plus tôt possible afin que cette incertitude prenne fin. » Et, hier, c’est Daniel Alves, défenseur du Barça et du Brésil, qui a évoqué cette idée sur les ondes d’une radio espagnole en confiant qu’il faisait tout son possible pour convaincre Thiago Silva de signer pour son club. Contacté pour réagir aux propos de son protégé, l’agent Paulo Tonietto ne nie pas un intérêt réciproque entre Thiago Silva et Barcelone. Mais il exprime des doutes sur la faisabilité d’un transfert : « C’est vrai que le Barça est un très grand club, mais Thiago a un contrat avec le PSG jusqu’en 2017, a-t-il glissé. Quitter Paris cet été me semble très difficile. » Difficile mais pas « impossible », comme il l’estimait il y a encore quelques jours. Jeudi dernier, à l’issue de la conférence de presse de Laurent Blanc, le président du PSG, Nasser al-Khelaifi, avait repris la parole pour garantir que Zlatan et Thiago Silva « ser[aie]nt toujours au PSG la saison prochaine ». Cela ressemblait à une promesse.

RONAN FOLGOAS

Convoité par Chelsea et le Real Madrid, Edinson Cavani est également en contact avec le Paris-SG. Leonardo a rencontré le week-end dernier à Paris l'agent de l'attaquant de Naples. Un joueur qui est parti en vacances après avoir disputé la Coupe des confédérations, sans avoir pris de décision quant à son avenir. Une arrivée au PSG, où évolue son ancien coéquipier Ezequiel Lavezzi, ne lui déplairait pas.

Le PSG pense de nouveau à Rodriguez

Doublé par Monaco dans le dossier Lucas Digne, le PSG cherche toujours un arrière gauche. Selon nos informations, Paris va réactiver la piste menant à Ricardo Rodriguez, le latéral gauche du VfL Wolfsburg. Les dirigeants allemands réclament près de 15 millions d'euros pour leur pépite.

Cavani, la bonne excuse ?

- Leonardo ne se serait presente a la commission pour "conclure un transfert imminent"
- JC Blanc: "Il a ete retenu par une possible operation sur un joueur aujourd'hui"
- depuis la nomination de L Blanc, Leonardo a "enfin pu s'engager sur le marche des transferts"
- cible Cavani: la Gazzetta parle d'une offre de 59ME, Blanc "j'adore ce joueur"
- Cabaye (reprise des propos de la conf de presse), departs attendus de Chantome, Bodmer, Sissoko
- Liste d'autres cibles sans precisions: Rooney, Cristiano, Marchisio, David Luiz.
- puis reprise des infos d'hier sur Silva

Cavani, accords en vue

Le PSG offrirait un salaire annuel de 10 M€ à l’international uruguayen et ne serait plus très loin de s’entendre avec Naples.

PENDANT QUE Laurent Blanc débarquait en Autriche avec un groupe de vingt-sept joueurs, dont la moitié ne devrait pas jouer un grand rôle cette saison – voire ne pas jouer du tout –, Leonardo s’envolait vers l’Italie pour essayer d’attirer le meilleur buteur de la Serie A la saison dernière (29 buts). Pendant une bonne partie de la journée, hier, le directeur sportif du PSG a discuté avec Aurelio De Laurentiis, le président de Naples, et les deux hommes se sont quittés avec des points de vue qui s’étaient considérablement rapprochés. Le dirigeant napolitain réclame 63 M€, le montant de la clause d’Edinson Cavani (26 ans), sous contrat jusqu’en juin 2017, et Leonardo ne serait vraiment plus très loin d’accéder à ses exigences pour obtenir la première recrue des champions de France cet été.

Pour le Brésilien, faire signer Cavani est un objectif depuis plusieurs semaines (voir L’Équipe du 14 mai), une idée qui confine à l’obsession. L’international uruguayen figurait déjà parmi les cibles du mercato parisien, catalogue hiver 2012. Il se peut, en revanche, que Cavani n’ait pas partagé tout à fait la même envie dans un premier temps. À Naples depuis trois ans, il rêvait davantage du Real Madrid ou d’un grand club anglais. De sources italiennes, De Laurentiis aurait signifié, hier soir, aux dirigeants madrilènes que s’ils souhaitaient s’offrir son buteur, ils devraient se manifester dans les prochaines heures. Seulement, le Real n’a jamais eu l’intention de se positionner sur Cavani cet été alors que Chelsea, très intéressé, ne paraît pas en mesure de lutter financièrement avec Paris.

DIGNE RELANCÉ, COENTRAO SURVEILLÉ

C’est donc en Ligue 1 que la probabilité de voir évoluer cet avantcentre, la saison prochaine, paraît la plus élevée. Le PSG lui offrirait un contrat de cinq ans et un salaire annuel de 10 M€, ce qu’il peut difficilement refuser. À Paris, Cavani retrouverait l’Argentin Ezequiel Lavezzi, avec qui il a évolué pendant deux ans sous les couleurs de Naples et avec lequel il a nourri une véritable complicité sur le terrain. Il pourrait aussi découvrir un jeune espoir français : Lucas Digne (19 ans).

La piste du défenseur latéral gauche de Lille a été réactivée récemment par les dirigeants parisiens , mis au parfum du ralentissement des négociations avec Monaco. L’ASM serait réticente à aligner 10 M€ pour racheter les quatre dernières années de contrat du Lillois. Paris l’est un peu moins. Mais si le latéral du LOSC ne venait pas dans la capitale, la piste Fabio Coentrao (Real Madrid, sous contrat jusqu’en 2017) serait relancée.

DAMIEN DEGORRE (avec J. T. ET G. D.)

« Thiago Silva n’a pas de prix »

Nasser al-khelaifi, président du PSG

Thiago Silva est attendu par le PSG « entre le 22 et le 25 juillet » lors du stage en Suède. Laurent Blanc s’est montré sans ambiguïté à ce sujet. Le capitaine parisien et de la Seleçao fait pourtant l’objet d’une cour assidue du FC Barcelone. Et certains de ses propos récents ont pu un peu semer le trouble. Au sein de la direction parisienne, on exclut totalement un départ du défenseur central. Nasser al-Khelaifi discute régulièrement avec ses joueurs, dont il est très proche. Voici deux jours, il a appelé Thiago Silva et lui a réaffirmé que, plus que jamais, il comptait sur lui. « Comme je l’ai dit le jour de la présentation de Laurent Blanc (jeudi dernier), Thiago Silva est un des très grands joueurs du PSG. Il va continuer avec nous la saison prochaine. C’est un des piliers de l’équipe, il donne beaucoup au club, nous a déclaré le président Al-Khelaifi. Thiago Silva n’a pas de prix. Pour toutes ces raisons, il va rester avec nous. » Thiago Silva a abondé dans le sens de son président à l’occasion de l’entretien accordé au site brésilien Globoesporte. « L’année dernière, il y a eu des spéculations et des discussions avec Barcelone. Elles n’ont pas abouti. Mais cette année, il n’y a rien eu, je suis très tranquille dans ma tête sur ces questions de transfert, déclare l’ancien Milanais. Jouer à Barcelone est un rêve pour tous les joueurs, mais pour le moment je suis très heureux au PSG. » Des paroles de nature à rassurer la direction du club et les supporteurs parisiens.

A.H.

Cavani quasi à Paris

Edinson Cavani devrait signer au PSG la semaine prochaine.

Seul un cataclysme pourrait, aujourd'hui, empêcher l’attaquant uruguayen Edison Cavani de rejoindre le Paris-SG. Les deux clubs se sont en effet mis d’accord vendredi sur son indemnité de transfert : 64 millions d’euros, bonus inclus. Reste maintenant au joueur, meilleur buteur en Série A la saison dernière (29 buts) qui semblait, au départ plus attiré par l’Angleterre, à donner son accord

Cavani, rendez-vous mardi ?

L’officialisation du transfert de l’attaquant international uruguayen de Naples au PSG pourrrait avoir lieu en début de semaine prochaine.

Cette fois, seul un cataclysme semble pouvoir empêcher l’arrivée d’Edison Cavani à Paris. Après s’être mis d’accord avec Naples, jeudi, sur le montant de l’indemnité de transfert (64 M€ bonus inclus) de l’attaquant international uruguayen (26 ans, sous contrat jusqu’en 2017), le PSG a repris contact, hier, avec l’agent du joueur pour peaufiner les derniers détails de cette arrivée. Un contrat de cinq ans, assorti d’une rémunération annuelle nette de 10 M€, attend le meilleur buteur de la dernière Serie A (29 buts). Et, de sources italiennes, son arrivée dans la capitale pourrait être annoncée mardi ou mercredi.

Qu’est-ce qui pourrait faire reculer Cavani d’ici là ? Une ultime relance de Chelsea, également intéressé par le joueur ? C’est ce qu’évoquait, hier, une partie des médias anglais. Depuis la fin de saison, l’Uruguayen clame plus souvent son attirance pour la Premier League que pour la L1, c’est un euphémisme, mais les négociations avec le PSG ont atteint un tel niveau, aujourd’hui, qu’il paraît très peu probable que Cavani tourne le dos aux champions de France, même si son agent, Pierrepaolo Triulzi, assure qu’ «il faut encore patienter ».

LEONARDO DIVISE DOHA ET PARIS…

La prudence dont ce dernier fait preuve tranche avec l’optimisme dans l’entourage du club parisien sur le sujet. Il est un peu moins grand sur le dossier du Lillois Lucas Digne. Même si le PSG a repris une tête d’avance dans la bataille qu’il livre à l’AS Monaco pour recruter le latéral gauche (19 ans, sous contrat jusqu’en 2017), l’issue est moins lisible. « Cela ne se fera pas ce week-end mais, oui, il y a une compétition entre Monaco et le PSG, reconnaît Michel Seydoux, le président du LOSC, qui réclame 10 M€ au moins pour céder son international des moins de 20 ans, qui dispute aujourd’hui un quart de finale de Coupe du monde (voir page 18). Mais personne n'évoque une troisième solution. C'est qu'il reste avec nous cette saison. Le club n'est pas en faillite, on a brillamment passé la DNCG. C’est donc une vraie solution possible. »

Si Paris échouait à attirer Digne, il pourrait accélérer sur la piste menant à l’international portugais Fabio Coentrao (25 ans, 2017), que le Real Madrid ne retiendra pas. Parce que le recrutement d’un latéral gauche est l’une des priorités de l’été pour le PSG, qui cherche aussi un défenseur central et un milieu défensif. Dans le premier cas, le Brésilien de l’AS Rome, Marquinhos (19 ans, 2017), semble avoir les faveurs de Leonardo, le directeur sportif parisien, qui avait déjà sondé le club italien en mai dernier. Montant réclamé ? 25 M€. Pour le second poste ciblé, « Leo » a déjà déclaré apprécier Yohan Cabaye (27 ans), lié à Newcastle pour encore trois ans, alors que la presse italienne faisait état, hier, d’un regain d’intérêt pour le milieu de l’AS Rome, Daniele De Rossi (29 ans, 2017).

Si Leonardo s’active sur le marché des transferts depuis la nomination de Laurent Blanc au poste d’entraîneur, il y a neuf jours, son silence depuis la fin du Championnat et sa suspension de toutes fonctions officielles alourdie à un an par la commission supérieure d’appel de la Fédération, jeudi, contribuent à nourrir des doutes sur son avenir. C’est dans ce contexte que le PSG a tenu à renouveler, hier, par un communiqué, « sa pleine et entière confiance » au Brésilien, qui avait bousculé Alexandre Castro, l’arbitre de PSG-Valenciennes (1-1, le 5 mai). Le club de la capitale a ajouté qu’il réfléchissait à « d’éventuels recours », au CNOSF par exemple.

Le PSG devrait néanmoins attendre, pour agir, que la commission de discipline de la Ligue se prononce à nouveau sur les trois points de retrait avec sursis qu’elle lui avait infligés, le 30 mai dernier, comme l’a recommandé l’instance de la FFF en appel. Mais ce soutien à Leonardo a une dimension clairement politique. Depuis son arrivée à Paris, en juillet 2011, l’ancien Milanais entretient régulièrement le flou sur son avenir. Aujourd’hui, deux courants s’affrontent dans les coulisses du club, entre Paris et Doha. Le premier assure qu’il n’est pas menacé et qu’il s’inscrit toujours dans la durée. Les actionnaires ne peuvent se payer le luxe de perdre leur figure de proue, surtout après le départ de Carlo Ancelotti au Real Madrid. Le second, relayé par les médias italiens, annonce à l’inverse que Leo pourrait donner sa démission à Nasser al-Khelaïfi, son président, après la clôture du marché des transferts, début septembre.

DAMIEN DEGORRE et ALEXANDRE CHAMORET avec M. GO.)

Cavani, un nouveau monstre bientôt à Paris

Le championnat ne débute que dans un mois, mais le match PSG - Monaco est déjà lancé. Bien que rien ne soit encore officiel, Paris vient de reprendre l’avantage. En scellant pour près de 63 M€ la venue de l’Uruguayen Edinson Cavani dans la capitale, le PSG récupère le record du transfert le plus onéreux de l’histoire de la Ligue 1. Celui du Colombien Falcao, passé de Porto à Monaco pour 60 M€, n’aura tenu que quelques semaines. Mais El Matador, son surnom, ne se résume pas à une montagne d’argent. Cavani est d’abord et surtout un attaquant de classe mondiale.

Il a déjà joué avec Pastore et Lavezzi

Pour le grand public, son nom semble moins clinquant que ceux de Lionel Messi, Neymar ou encore Wayne Rooney. Cependant, l’Uruguayen était probablement le joueur le plus désiré par les grands clubs cet été. Les deux Manchester, United et City, le Real de Carlo Ancelotti et Chelsea lui ont fait les yeux doux. Lui-même se voyait sans doute davantage du côté de Madrid ou Londres. Mais sa clause libératoire fixée par Naples à 63 M€ a refroidi tous les courtisans. Tous… sauf le PSG.

A 26 ans, Edinson Cavani semble prêt à vivre les plus belles années de sa carrière. D’origine italienne par ses grands-parents paternels, il est donc considéré comme un joueur communautaire. Arrivé à 20 ans en Serie A, il a d’abord évolué à Palerme, où il a notamment croisé un certain Javier Pastore avant de signer à Naples en 2010 pour 17 M€ où son entente avec Ezequiel Lavezzi a longtemps régalé le stade San Paolo. Sous le maillot napolitain, il a inscrit 78 buts en championnat. La saison dernière, il a terminé meilleur buteur du championnat avec 29 réalisations. Prenant ainsi la succession de… Zlatan Ibrahimovic (28 buts avec l’AC Milan en 2011-2012).

Une fois ce dossier finalisé, le PSG aura lancé en beauté son mercato estival. D’autres dossiers vont suivre. Le nom du milieu brésilien de la Lazio Rome, Hernanes, a été cité, mais cette piste n’est pas prioritaire et le PSG n’a pas formulé la moindre offre. En revanche, les décideurs parisiens n’ont pas abandonné la piste Lucas Digne. Le PSG s’apprêterait à refaire une nouvelle offre à Lille pour arracher le jeune arrière gauche, qui dispute en ce moment le Mondial des moins de 20 ans en Turquie. L’affrontement entre Paris et Monaco se poursuit. Et ce n’est qu’un début…

CHRISTOPHE BÉRARD (AVEC ARNAUD HERMANT)

Avec Ibrahimovic, ce sera un feu d’artifice!

L’Italie envie de plus en plus le PSG. Au-delà de son potentiel financier désormais incomparable, c’est la perspective de voir côte à côte les deux meilleurs attaquants de ces dernières saisons en Serie A, Zlatan Ibrahimovic et Edinson Cavani, qui fait saliver les Italiens. Pour la presse transalpine, ce possible duo entre deux monstres est un gage de beau jeu. « Sincèrement, Ibra-Cavani, c’est un joli couple, s’enflamme Mimmo Malfitano, journaliste spécialiste de Naples. Ce sont les deux meilleurs attaquants du monde. C’est une paire que tous les Italiens auraient aimé voir jouer ensemble dans notre championnat. »

Malfitano a néanmoins un petit doute sur l’efficience de cette association. « Cavani a un peu les mêmes caractéristiques humaines qu’Ibra, note-t-il. Sur le terrain, il ne fait aucun sentiment et il réclame toujours le ballon. Il peut être assez méchant. Soit ils ont tous les deux l’intelligence de jouer ensemble, soit ils s’affrontent et, avec leurs ego, ce sera une bataille. »

Benoît Cauet, l’ex-milieu du PSG aujourd’hui entraîneur au centre de formation de l’Inter Milan, a une lecture plus optimiste. « Ce sera un duo de choc, analyse-t-il. Je pense qu’ils sont complémentaires. Cavani, un peu comme Lavezzi, aime les espaces et est capable de longues courses en se servant d’Ibra comme pivot. Le PSG peut parfaitement jouer en 4-3-3. Et cela offrirait un large choix à Laurent Blanc. » Pour Cauet, l’avantage que procurerait Cavani est assez évident. « A Naples, il a parfois permuté avec les autres attaquants, souligne-t-il. Et regardez les matchs de la sélection uruguayenne. Cavani joue sans problème avec Luis Suarez en se mettant sur un côté. »

Benoît Cauet balaye également l’hypothèse d’une querelle d’ego entre les deux attaquants. « Cavani a du caractère mais pas mauvais caractère, nuance-t-il. Il a gravi les échelons au fur et à mesure dans sa carrière. Ce n’est pas un enfant gâté. S’il devait venir à Paris, ce serait pour gagner des matchs. Pas pour se disputer avec un de ses coéquipiers. »

Cavani, buteur mais pas sectaire

L’attaquant de Naples, qui devrait devenir la première recrue du Paris-SG, a pris ses distances avec une secte évangélique mais n’a pas perdu la foi. Ni sa formidable grinta.

À LA FIN de la dernière Coupe des Confédérations, le 30 juin, Edinson Cavani a décidé de se couper du monde. Épuisé par une saison marathon (1), les rumeurs et les complications d’un divorce tumultueux, l’attaquant uruguayen de Naples (26 ans, sous contrat jusqu’en 2017) a dormi sous la tente et vécu de chasse et de pêche pendant une semaine sur le plateau d’Artigas, un parc national traversé par le fleuve Uruguay, à 500 kilomètres au nord de Montevideo, la capitale du pays.

Seul son père, Luis Alberto, a eu le droit de l’accompagner. Employé à l’entretien des forêts, ce dernier est celui qui a conduit ses premiers pas dans le football en Uruguay, un petit pays de 3 millions d’habitants qui compte 300 000 licenciés. Il fut son premier entraîneur à Salto, sa ville natale, où le jeune Edinson a côtoyé le petit Luis Suarez, un mois plus âgé, aujourd’hui son coéquipier en sélection.

La famille Cavani, d’ascendance italienne, doit au grandpère paternel, originaire de Maranello, fief de Ferrari, dans la province de Modène, d’avoir traversé un jour l’Atlantique, comme de nombreux immigrants, pour s’implanter au nord de l’Uruguay, à Salto. L’enfance du petit Edinson ? « J’ai toujours eu ce qui était nécessaire, a souvent raconté l’intéressé. J’aurais bien aimé un Coca-Cola ou une glace de temps en temps, mais j’ai toujours mangé à ma faim. »

Le ballon a toujours occupé une place importante chez les Cavani. Luis Alberto, le papa, dit le « Gringo », a tenté de passer professionnel, mais c’est Walter Guglielmone, le demi-frère de l’international uruguayen, plus âgé de neuf ans, qui, le premier, a décroché un contrat pro et porte actuellement le maillot de Beijing Technology (Division 2 chinoise). Edinson, lui, n’a « pas été remarqué tout de suite pour sa technique mais pour sa hargne, rappelle son père. Au Salto Uruguay FC, il a commencé par jouer défenseur puis milieu de terrain. Un jour qu’il manquait du monde, Edinson a joué 9 et, pour le motiver, je lui avais promis un hot-dog et un Coca à chaque but qu’il marquerait. Il en a inscrit sept ce jour-là et a failli me mettre en faillite ! »

La carrière de Cavani a réellement débuté au Danubio FC, un club où évoluait déjà son demifrère. Il n’avait que dix-huit ans, n’était pas titulaire mais, grâce à son volume de jeu, la saison suivante, sa dernière en Uruguay (2006 - janvier 2007), il prit une part importante dans la conquête du titre remporté par son équipe (Tournoi d’Ouverture).

Ce passage éclair a aussi été marqué par sa rencontre avec César Alejandro Gonzalez, un joueur argentin modeste, plus doué dans le prosélytisme que balle au pied et qui allait durablement influencer le cours de sa vie. Cavani, donc, mais aussi Walter Gargano, aujourd’hui milieu international uruguayen, et d’autres ont rejoint, sous l’influence de Gonzalez, la confrérie des Athlètes du Christ, une organisation évangélique née au Brésil en 1984 à laquelle appartiennent notamment Kaka et Claudio Taffarel, deux anciens champions du monde auriverde.

Si le garçon timide de ses débuts est devenu très religieux, au fil du temps et de ses années en Italie, où il a été transféré dès janvier 2007, il a fini par se démarquer de cette secte : « J’appartiens à l’Église évangélique, mais je n’aime pas l ’ appellation d’“Athlète du Christ”, a-t-il rappelé dans une longue interview à l’édition dominicale d’el Pais, quotidien de Montevideo. Moi, je suis un athlète pour le Christ. Je joue pour lui rendre gloire et le remercier de jouer au football. »

Son arrivée en Serie A, le premier grand virage de sa carrière, a bien failli déclencher une guerre d’agents entre l’Italie et l’Amérique du Sud. Une douzaine d’entre eux, procès à la clé, ont tenté de démontrer qu’ils étaient propriétaires des droits de celui qui portait déjà le surnom d’« el Matador » . Une embrouille inextricable qui a fini par profiter, en janvier 2007, à l’Italien Pierpaolo Triulzi, avec la complicité de Berta Gomez, la maman de Cavani, coiffeuse de profession. Contre 3,9 millions d’euros net payés à Danubio, Triulzi le place à Palerme. L’attaquant y reste trois saisons et demie avant de filer à Naples, en 2010.

Bonne pioche : Cavani totalisera 104 buts en trois saisons sous le maillot azur et terminera meilleur buteur du Championnat la saison dernière (29 buts). Il ne s’est pas contenté de conquérir le coeur des Napolitains : sur tous les menus des restaurants de la baie de Naples fleurit la pizza « Cavani Matador » (2).

Mais la marque de reconnaissance la plus significative est venue d’Oscar Tabarez, le sélectionneur uruguayen, qui a modifié pour lui le système de jeu de la Celeste et joue désormais la plupart du temps avec une pointe (Suarez) et deux attaquants de soutien (Forlan, Cavani). « Edinson est devenu un joueur indispensable, a expliqué Tabarez après la Coupe des Confédérations. C’est un lutteur-né, très technique et qui connaît par coeur les postes d’attaquant, de milieu et de latéral. Il est l’unique joueur capable de monter et de descendre à cette vitesse sur son côté. Il est le seul qui puisse gagner un duel comme latéral et quinze secondes après marquer un but. » Au mois de mai, Cavani, déjà perturbé par son divorce à sensation avec sa femme, Soledad, avait pourtant accusé deux contrariétés. D’abord, Tabarez, qui avait convoqué la Celeste en stage de préparation, lui refusa l’autorisation d’accompagner le président de la République, Pepe Mujica, à Rome pour rendre visite au nouveau pape, François, un moment très important pour lui. Ensuite, Diego Lugano, le capitaine, le prit pour cible en conférence de presse, deux mois après la défaite au Chili (0-2, le 26 mars), en qualifications pour la prochaine Coupe du monde (3) : « Que celui qui ne se sent pas concerné reste chez lui ! » Depuis, tout est rentré dans l’ordre. La qualité de ses récentes prestations au Brésil laisse augurer les plus grands espoirs. Paris, où l’officialisation de son transfert pour cinq ans et 64 M€ (bonus inclus) est attendue en début de semaine, semble avoir tiré le bon numéro.

GUY ROGER

(1) La défaite de l’Uruguay contre l’Italie (2-2, 2-3 aux tirs au but) dans le match pour la troisième place de la Coupe des Confédérations était le 59e match de Cavani, compétitions de club et sélection confondues.
(2) En fait, une calzone, chausson fourré à la mozzarella et au jambon.
(3) L’Uruguay est actuellement cinquième de la zone Amsud. Les quatre premiers sont directement qualifiés, le cinquième disputera un barrage contre le cinquième de la zone Asie.

ALEX VEUT RESTER À PARIS. – Sous contrat pour un an encore avec le Paris-SG, le défenseur brésilien Alex (31 ans) a déclaré hier à Stegersbach (Autriche), où son équipe est en stage, « vouloir rester au club » . Sa position a quelque peu évolué par rapport à ses envies de fin de saison, lorsqu’il envisageait un retour dans son pays. – D. D.

PSG : Cavani vaut-il vraiment 64 M€ ?


Edinson Cavani est-il plus fort que Neymar ? La question mérite d’être posée quand on compare le prix des deux joueurs. Le prodige brésilien (21 ans) a signé au FC Barcelone pour 57 M€. Pour s’attacher les services du buteur uruguayen, le PSG va verser 64 M€. Evidemment, la valeur d’un joueur ne se mesure pas seulement à un prix d’achat.
Cependant, dans une économie du football plutôt en crise, le montant du transfert de l’Uruguayen interpelle. Vaut-il vraiment autant? « C’est un débat sans fin qui peut vite tourner à la discussion de comptoir, sourit l’agent de joueurs Bruno Satin. Il faut juste savoir que la clause libératoire à plus de 63 M€ avait été fixée par Naples après une revalorisation salariale du joueur. Si elle avait été de 50 M€, le PSG aurait payé 50 et Cavani ne serait pas moins bon. »

Franck Belhassen, agent notamment de Zoumana Camara, est encore plus direct. « Un Picasso vaut-il 80 ou 100 M€? Je ne sais pas. La réalité est simple : si le PSG a payé ce prix pour Cavani, c’est qu’il les vaut. Les buteurs de son niveau sont rares et donc chers. En Europe, seuls trois ou quatre clubs ont désormais les moyens de s’offrir un tel joueur. Je me réjouis que le PSG amène un nouveau footballeur de classe mondiale en L 1. » Frédéric Guerra, qui gère notamment les intérêts des Lyonnais Gonalons ou Grenier, prend un peu plus de recul. « Avec des joueurs sud-américains, analyse-t-il, les prix sont toujours plus élevés, car le club vendeur n’est pas le seul propriétaire. Il y a aussi des sociétés qui en possèdent un certain pourcentage. Et chacun veut sa part du gâteau. »

Pour Guerra, le contexte particulier de la L1 a joué. « Le PSG aurait pu négocier, mais il y a aussi une part d’ego à dire qu’on a battu le record du plus gros transfert. Monaco l’avait récupéré avec les 60 M€ versés pour Falcao. C’est comme ces milliardaires qui veulent un yacht plus grand de 3 m que leurs concurrents, juste pour dire qu’ils sont les plus forts. »

Pour Frédéric Bolotny, économiste du sport, « le PSG a payé un prix hors marché. Mais cet achat sert aussi à la communication de l’Etat du Qatar et réamorce la pompe enclenchée avec la signature d’Ibrahimovic et bloquée par la longue recherche d’un coach. Les Qatariens n’ont pas jeté leur argent par les fenêtres. C’est d’abord un choix sportif. Ensuite, une différence de quelques millions d’euros par rapport au marché ne pouvait être un problème pour eux. »

Sur le départ, vraiment ?

Ils sont plusieurs Parisiens à avoir manifesté, en public ou en privé, leur envie de quitter le club cet été. Pour le moment, ils sont toujours au PSG.

SOIT PARCE qu’ils ne jouaient pas assez, soit parce qu’ils ont été prêtés en janvier, plusieurs Parisiens avaient affiché, à l’issue de la dernière saison, leur intention de quitter le club cet été. Cinq semaines plus tard, avec l’arrivée de Laurent Blanc, certains ont pu reconsidérer leur position. La plupart sont en stage en Autriche depuis jeudi et préparent la saison avec l’intention d’en vivre une pleine.

GAMEIRO
Avec l'arrivée de Carlo Ancelotti, en décembre 2011, l'avant-centre international francais a quasiment tout perdu: sa place en club, chez les Bleus (il compte 8 sélections, 1 but) et un peu le moral, aussi. Malgré tout, lorsque le technicien italien a fait appel a lui en Ligue 1, Gameiro s'est montré décisif: huit buts en vingt-cinq matches, dont sept titularisations. Décidé a retrouver du temps de jeu, avec en ligne de mire la Coupe du monde 2014, il voulait quitter Paris fin mai. Mais la nomination de Blanc l'a incité a differer ses plans, histoire de voir si l'ancien sélectionneur des Bleus (2010-2012) compte sur lui. Il se peut, cependant, que l’arrivée d’Edinson Cavani le pousse définitivement vers la sortie. Où ? A priori, seul un club étranger est en mesure de s’offrir Gameiro, qui vient de changer d’agent et dont le salaire mensuel (330 000 € brut) constitue un obstacle pour les clubs de L 1.

JÉRÉMY MÉNEZ
Début mai, Jérémy Ménez était d’accord avec Monaco, où il pensait retrouver Claudio Ranieri, son entraîneur à l’AS Rome (de 2008 à 2010). L’international français (24 sélections, 2 buts) n’était plus heureux à Paris, où il ne représentait plus un premier choix. Mais, comme pour Gameiro, Ménez espère que l’arrivée de Blanc va redistribuer les cartes, surtout que Monaco ne paraît plus aussi chaud. Pourtant, la relation entre le Parisien et l’ancien sélectionneur a parfois été chaotique, notamment à l’Euro 2012. Ménez n’avait pas compris pourquoi Blanc ne l’avait pas titularisé contre la Suède (0-2), en phase de groupes, alors qu’il avait marqué contre l’Ukraine (2-0), lors du match précédent. Pour le moment, l’idée d’un départ n’est plus à l’ordre du jour, le joueur étant davantage occupé à soigner son dos.

CLÉMENT CHANTÔME
Déja, la saison derniere, il avait souhaité rejoindre Lyon, mais Ancelotti s'y était opposé. Même s'il a été régulierement utilisé (28 matches en L1, 6 en C1), Chantome veut plus au moment ou il se trouve aux portes des Bleus. La perspective de voir un autre milieu rejoindre Paris cet été devrait le conforter dans son désir d’ailleurs. Très concentré et impliqué depuis la reprise, il suscite l’intérêt de Lyon et de Marseille. L’OL aurait sa préférence.

MAMADOU SAKHO
Le défenseur central retrouve le groupe aujourd’hui à Stegersbach et attend de voir si le PSG recrutera un concurrent à son poste. Si c’est le cas, comme cela se dessine, Sakho ne devrait pas repousser ses envies d’ailleurs, comme il l’avait fait l’été passé. Il ne peut concevoir de passer à côté de la Coupe du monde après avoir regardé l’Euro 2012 à la télé, alors qu’il avait participé à toute la campagne de qualification. « Quand un joueur a envie de changer de club, il faut avoir des arguments pour le faire rester, assure Laurent Blanc. Il faut voir aussi quel est son statut dans l’équipe. S’il ne change pas, vous allez lui dire quoi ? » Liverpool suit toujours Sakho.

MATHIEU BODMER et MOHAMED SISSOKO
L’un avait été prêté à Saint-Étienne en janvier, l’autre à la Fiorentina, mais leurs émoluments n’ont pas permis à ces clubs de les garder. Les deux pourraient négocier une résiliation à l’amiable de leur dernière année de contrat (le PSG payant une partie de leur salaire) si jamais Blanc ne comptait pas sur eux. Plusieurs clubs de L 1 ont un oeil sur Bodmer alors que Sissoko rêve d’un retour en Angleterre, où il a évolué de 2005 à janvier 2008, lorsqu’il portait le maillot de Liverpool.

DAMIEN DEGORRE

Cavani, c’est imminent

LA CONCLUSION du transfert d’Edinson Cavani au PSG est imminente. Jeudi dernier, Naples, où l’attaquant international uruguayen (26 ans) est sous contrat jusqu’en 2017, et le club de la capitale ont trouvé un accord sur la base de 64 M€ (bonus inclus). Ce week-end, c’était Cavani et le PSG qui s’entendaient sur un contrat de cinq ans et un salaire net annuel de 10 M€. Reste maintenant à officialiser ce qui sera, sauf improbable retournement de situation, le premier transfert de l’été pour le PSG et le plus gros de l’histoire de la L 1. Vendredi dernier, les dirigeants parisiens espéraient faire l’annonce aujourd’hui ou demain. Il semblerait que ce soit plutôt pour demain. – D. D.

Le Real ne peut pas recruter au PSG

Leurs noms reviennent très souvent du côté de Madrid, mais Marco Verratti et Zlatan Ibrahimović n'auraient en réalité aucune chance d'y signer.

Même s'il a laissé filer son entraîneur Carlo Ancelotti dans la capitale espagnole, le PSG a au moins su tirer un maximum de contreparties de ce transfert non désiré.

Outre les sept millions d'euros versés par le club merengue, une clause révélée aujourd'hui par Le Parisien stipule une interdiction pour la Casa Blanca de lorgner du côté de l'effectif du club de la capitale.

En revanche, l'inverse ne serait pas vrai. La rumeur dit le club parisien intéressé par trois joueurs : Cristiano Ronaldo, Ángel Di María et Fábio Coentrão.

Le recrutement n’est pas menacé

La mission de Leonardo n’est pas encore tout à fait achevée. Du moins pas officiellement. Selon le communiqué publié par le PSG, il doit occuper son poste de directeur sportif jusqu’à « la fin de la période des transferts », soit le 2 septembre. En attendant, Leo s’active pour former cette nouvelle vague de recrutements, la cinquième depuis son arrivée au club en juillet 2011.

Plusieurs dossiers figurent au programme de ses prochaines semaines.

Il doit d’abord finaliser le transfert d’Edinson Cavani. Hier, il a rencontré à Paris l’agent du buteur uruguayen qui doit s’engager pour cinq ans et un salaire annuel de 10 M€. Leonardo souhaite ensuite conclure deux ou trois autres opérations. L’un des dossiers chauds concerne le poste de latéral gauche. Mardi soir, Leonardo a pris son téléphone pour convaincre Lucas Digne — qui est en Turquie pour le Mondial des moins de 20 ans — de ne pas signer à Monaco mais de rejoindre le PSG. Deux autres solutions existent pour ce poste : le Suisse Ricardo Rodriguez et le Portugais du Real Madrid, Fabio Coentrao. En milieu de terrain, le dossier Yoann Cabaye reste d’actualité. Mais la piste Daniele De Rossi prend de l’épaisseur. A très court terme, le mercato parisien ne devrait donc pas souffrir du départ programmé de son principal artisan. On imagine assez mal le dossier Cavani capoter à cause de l’annonce d’hier. Mais ce n’est pas l’idéal pour faire venir des grands noms de la planète foot à Paris. Pas idéal non plus pour les conserver. Le cas de Thiago Silva qui, selon la presse espagnole, se serait mis d’accord sur les termes d’un contrat avec le Barcelone, est le plus épineux.

Le Brésilien ne faisait pas l’unanimité dans le vestiaire

Comment un dirigeant déjà sur le pas de la porte peut-il convaincre un joueur qu’il faut rester dans la maison parisienne? Au-delà de ce cas particulier, la fin de l’ère Leonardo ne devrait pas bouleverser un vestiaire où il ne faisait pas l’unanimité. Bien moins que le départ d’Ancelotti. Des joueurs français voient même d’un bon œil cette nouvelle donne.

Ronan Folgoas (avec A.H.)

Manchester City s'invite dans la danse pour Ibrahimovic
INFO L'ÉQUIPE



Alors qu'il doit rejoindre le groupe parisien la semaine prochaine, Zlatan Ibrahimovic attire toujours les convoitises plus grands clubs européens. Après le Real Madrid, qui aurait rencontré Mino Raiola, l'agent du Suédois, mercredi, c'est au tour de Manchester City de se positionner sur le dossier. Le champion d'Angleterre 2012 était déjà très intéressé l'an dernier et cherche une pointure en attaque après les départs de Mario Balotelli (Milan AC) et de Carlos Tevez (Juventus Turin).

En ce qui concerne le cas Edinson Cavani, actuellement en vacances à Montevideo, l'issue est proche. Le joueur devrait passer sa visite médicale lundi à Paris et être présenté au plus tard mardi.

Le PSG se rapproche de Lucas Digne
Leparisien.fr

A.H. | Publié le 16.07.2013, 07h00

Avant de partir en vacances, Lucas Digne, 20 ans le 20 juillet, va évoquer aujourd’hui son avenir avec son entraîneur René Girard. Parallèlement, son agent doit rencontrer Nasser al-Khelaifi pour rapprocher les positions des deux parties. Paris a d’abord proposé au champion du monde U 20 un bail de cinq ans et 200 000 € mensuels. La nouvelle offre serait à peu identique à celle de Monaco (250 000 €).

Avec Lille, le club champion de France progresse aussi. Il aurait proposé entre 12 et 13 M€. Le Losc en veut 15. Après Cavani, Digne pourrait très bien être la deuxième recrue parisienne de cet été, à moins que ce ne soit le Brésilien Marquinhos. Un accord aurait été scellé entre l’AS Rome et le PSG à hauteur de 35 M€ selon les médias italiens. Il reste à finaliser l’engagement avec le joueur, également suivi par le Barcelone.

Monaco : Les alternatives à Digne

En cas de non-venue du Lillois Lucas Digne, Monaco reste positionné sur Fabio Coentrao (Real Madrid) et Luca Antonini (Milan AC).


En cas d’échec des négociations au sujet de Lucas Digne (19 ans, Lille), également courtisé par le Paris Saint-Germain, Monaco garde notamment le contact avec l’entourage de Fabio Coentrao (25 ans), le latéral gauche (ou milieu de terrain) du Real Madrid, dont le contrat expire en juin 2017. A l’image de l’Italien Luca Antonini (30 ans, Milan AC), l’international portugais fait partie des alternatives étudiées par le club de la Principauté. Il y a quelques semaines, l’ancien joueur du Benfica Lisbonne était même la priorité de l’ASM, qui a finalement jeté son dévolu sur l'international français U20.

Placé sur la liste des transferts, Fabio Coentrao peut aussi compter sur l’intérêt du… PSG. Son agent, Jorge Mendes, estime que son avenir devrait se dessiner en France. Tout dépend désormais de Lucas Digne.

Areola et Landre au RC Lens

Parce que les fonds d'Azerbaïdjan ne sont pas encore arrivés sur le compte de la nouvelle holding crée par Gervais Martel et l'homme d'affaires Hafiz Mammadov, holding qui détiendra le RC Lens, l'officialisation du retour de l'ancien président du club artésien pourrait être repoussée de vingt-quatre heures, de mercredi onze heures au lendemain. Cela permettra de respecter le délai légal qui suit tout virement de fonds, de procéder au closing (dernière étape de la vente d'une entreprise) et de faire parapher le nouveau contrat d'Antoine Kombouaré.

Jeudi, le nouvel entraîneur serait ainsi présenté au centre technique de la Gaillette à Avion (Pas-de-Calais) en compagnie de plusieurs recrues. En match de préparation, ce soir à Douai (18h30), deux d'entre elles au moins devraient débuter dans le onze de départ face aux Belges de Zulte-Waregem. Alphonse Areola, prêté par le PSG une saison, et tout frais champion du monde des moins de 20 ans, occupera le poste de gardien de but. A sa droite, Loïck Landre, 21 ans, lui aussi transfuge du PSG, devrait être le latéral droit titulaire de l'équipe nordiste cette saison.

PSG : Lucas Digne passe sa visite médicale
A.H. | Publié le 17.07.2013, 12h12 | Mise à jour : 12h17


Grand Stade Lille Métropole (Villeuneuve-d’Ascq), le 5 décembre 2012. Longtemps en balance entre Monaco et Paris, Lucas Digne va signer mercredi au PSG.

Lucas Digne le latéral gauche du PSG est tout près de s'engager avec le Paris Saint-Germain. Le latéral gauche de Lille, âgé de 19 ans, est en train de passer sa visite médicale à l'hôpital de la Pitié-Salpétrière. Il devrait signer dans la foulée un contrat de cinq ans pour un salaire de 260 000 € mensuels, le transfert avoisinnant les 15 M€.
Sacré champion du monde des moins de 20 ans dimanche, Digne est la deuxième recrue parisienne après Edinson Cavani présenté mardi. Il devrait dans un premier temps évoluer comme doublure derrière le Brésilien Maxwell. Depuis l’ouverture du mercato, il était convoité par le PSG et l’AS Monaco. Le club de la Principauté s’est retiré depuis l’arrivée d’Eric Abidal.

Digne : «Très heureux d'être ici»

Lucas Digne a passé sa visite médicale à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris avec succès cet après-midi. A sa sortie de l’hôpital, vers 13h40, le défenseur latéral de Lille (19 ans) nous a confié quelques mots avant de s’engouffrer dans un van du PSG. Le défenseur latéral gauche du LOSC doit signer un contrat de cinq ans. «On verra mais je suis très heureux d’être ici. Pour l’instant, tout se passe bien», a brièvement commenté le récent champion du monde des U20. Le PSG a trouvé un accord avec le LOSC à hauteur de 15 M€ (bonus compris). Digne percevrait un salaire de 250 000 euros par mois. Il devrait être officiellement présenté demain dans la journée. – A.C., H.N.

Les dossiers chauds s’accumulent

Avant son départ, Leonardo a laissé une feuille de route que les dirigeants suivent scrupuleusement. Après Cavani et Digne, Marquinhos est programmé pour devenir la troisième recrue parisienne en attendant un nouveau milieu de terrain. Chantôme est lui autorisé à partir, tandis que Verratti attend sa réévaluation. Le point sur les dossiers chauds du PSG.


Marquinhos en salle d’attente

Marquinhos a participé hier à un match amical de la Roma contre une sélection locale. Le PSG et le club romain sont tombés d’accord pour un transfert de 35 M€ (30 M€ pour le club italien et 5 M€ pour le représentant brésilien du joueur). Roberto Calenda, l’agent italien du défenseur central, a donc reçu l’autorisation de la Roma pour négocier avec Paris. Comme pour Cavani, le contrat doit porter sur cinq saisons. Très habile techniquement, Marquinhos est un défenseur au potentiel énorme souvent comparé à Thiago Silva. Il pourrait rapidement faire de l’ombre à Alex mais aussi à Mamadou Sakho qui, dans l’immédiat, n’envisage pas un départ. Le Français, en contrat jusqu’en 2014, a reçu de Laurent Blanc les garanties d’une concurrence équitable.

Verratti souhaite une augmentation

Le cas de Marco Verratti doit être évoqué en fin de semaine. C’est désormais Jean-Claude Blanc qui pilote ce dossier sensible puisque les deux parties n’ont toujours pas trouvé d’arrangement. Le jeune Italien perçoit environ 850000 par an, et réclame que son salaire soit aligné sur les tarifs en vigueur au PSG et sur sa valeur actuelle sur le marché des transferts (environ 25 M€). Ce dernier réclame un triplement de son revenu, soit environ 3 M€. Le PSG, via Leonardo, a proposé 2,2 M€ mercredi dernier, encore trop peu pour l’ancien joueur de Pescara qui n’exclut pas un départ si les discussions échouent. Naples a tenté de l’inclure dans le transfert de Cavani. Mais c’est surtout Manchester City qui s’est positionné concrètement.

Chantôme vers Lyon ?

Les dirigeants parisiens en quête d’un nouveau milieu de terrain ( Cabaye, De Rossi ?) ont ouvert la porte à Chantôme. L’OM s’est renseigné il y a deux semaines mais a reculé devant le prix de 10 M€ exigé par le PSG. De toute façon, le milieu parisien n’a pas fait de Marseille sa priorité et ambitionne plutôt d’évoluer sous les couleurs de Lyon. Le joueur souhaiterait un prêt d’une saison, mais le PSG veut un transfert sec que ne peut pas assumer l’OL à ce jour. Paris semble pourtant enclin à baisser ses tarifs à environ 6 M€ (+des bonus).

Le 18/07/2013 à 19:33:00
Foot Transferts Marquinhos arrive à Paris

Après Edinson Cavani et Lucas Digne, le PSG est sur le point de recruter un troisième joueur cette semaine : Marquinhos. Le défenseur brésilien de l'AS Roma est attendu à Paris dans la soirée.


Marquinhos est très proche du PSG. (L'Equipe)

L'arrivée de Marquinhos (19 ans) au Paris Saint-Germain n'est plus qu'une question d'heures. Le défenseur central brésilien a quitté jeudi Riscone di Brunico où l'AS Rome effectue actuellement son stage d'avant-saison. Le joueur romain devrait rallier dans la soirée Paris après que toutes les parties soient tombées d'accord dans la nuit de mercredi à jeudi.

L'ancien joueur du Corinthians devrait ensuite passer sa visite médicale vendredi matin avant de s'engager pour les cinq prochaines saisons avec le PSG. Le montant de l'indemnité de transfert s'élèverait à 32 millions d'euros plus trois millions d'euros de bonus. Le PSG a dépensé 79 millions d'euros pour recruter deux autres joueurs cette semaine : Edinson Cavani et Lucas Digne.

Marquinhos, dans les pas de son maître

Attendu à Paris hier soir, le jeune défenseur brésilien de L’AS Rome, qui a conquis l’italie en une saison, devrait pouvoir ainsi évoluer au côté de son modèle, Thiago Silva.

Le Paris-SG l'ignore sans doute mais, avec Marcos Aoas Correa dit Marquinhos, il s’apprête à recruter un numéro 10 (1). C’est avec ce nombre sur le dos, pour le moins baroque pour un défenseur, que le jeune prodige du Corinthians fit ses premiers pas en Copa Libertadores (l’équivalent sud-américain de la Ligue des champions), début 2012, à l’âge de dix-sept ans. Un drôle de choix de son entraîneur d’alors, Tite, qui voulait le voir récupérer le numéro d’Adriano (2), alors que Marquinhos avait, lui, opté pour le numéro 25. Une manière subliminale pour le technicien, peut-être, de signaler que son nouveau poulain n’était pas un joueur comme les autres.

Et pourtant... Prêté avec option d’achat à l’AS Rome à l’été 2012, Marquinhos (19 ans, sous contrat jusqu’en 2017) était arrivé en Italie dans une relative discrétion. En voyant son visage d’ado, son appareil dentaire et ses allures de freluquet (1,80 m, 79 kg tout de même), certains supporters étaient sceptiques. Un an plus tard, la seule interrogation qui perdure concerne l’étendue de son talent. « Mon truc, ce n’est pas d’être un grand défenseur costaud, expliquait-il en avril 2012. Alors je compense avec un bon placement, un bon jeu de passes, une bonne vitesse. Ça fait quand même pas mal de choses. »

Solide dans les duels, doté d’une excellente lecture du jeu (il fut surnommé « le roi de l’interception » au Brésil) et d’un excellent timing, il a profité de la confiance de Zdenek Zeman (limogé de son poste d’entraîneur en février) pour envoyer Nicolas Burdisso (32 ans) sur le banc. Surtout, il a conquis toute l'Italie, aujourd’hui convaincue de voir en lui un futur crack. Une gageure vue la saison compliquée traversée par l’AS Rome (6e de Serie A)… et en particulier sa défense (16e, 56 buts encaissés).

LE « MONSTRE » ET LE « MONUMENT »

En rejoignant les rangs galactiques du PSG, Marquinhos devrait confirmer sa trajectoire fulgurante, qui n’a connu, en fait, qu’un seul contretemps. À la fin de l’année 2010, il est appelé, à seize ans, par le staff du Corinthians (où il a débuté, à huit ans) pour effectuer la préparation de la saison suivante avec les pros. Après quelques jours au côté d’un certain Ronaldo, il retournera grossir les rangs des équipes de jeunes, avec lesquels il enlèvera la Coupe de Sao Paulo juniors avant de remporter, en tant que capitaine du Brésil, la Copa América des moins de 17 ans.

Ce n’est qu’en janvier 2012 qu’il sera lancé en équipe première. Six mois plus tard, il remporte la première Copa Libertadores de l’histoire du Corinthians (3)… depuis le banc. Avec le genre d’histoires cocasses qui arrivent à un prodige de dix-sept ans : avant le huitième de finale aller face à Emelec (0-0 ; retour : 3-0), il avait ainsi rejoint sur le fil ses coéquipiers en Équateur après avoir été bloqué à l’aéroport… car il n’avait pas d’autorisation parentale pour voyager à l’étranger.

Une précocité qui doit beaucoup à la maturité et au sérieux du garçon. Qui se nourrit des conseils de son grand frère, Luan, ancien espoir local. Au Brésil, nombreux sont ceux qui prédisent à celui que les tifosi de la Roma ont surnommé « le Monument », une place dans la défense de la Seleçao, au côté du « Monstre » Thiago Silva . Son modèle. « J’aime regarder ses matches, confiait Marquinhos l’an dernier. C’est un exemple pour tous les jeunes défenseurs. Je regarde ce qu’il réussit, ce qu’il rate aussi, pour continuer à m’améliorer. »

Présélectionné pour les Jeux Olympiques 2012, Marquinhos aurait pu former la charnière de ses rêves avec son idole à Londres. Mais il n’avait finalement pas été retenu. Grâce au PSG version Qatar, il va avoir tout loisir d’accélérer son apprentissage.

JOSÉ BARROSO (AVEC B. GH.)

Pourquoi Thiago Silva reste

Courtisé par Barcelone, le défenseur brésilien a obtenu une revalorisation de son contrat.

IL NE FAIT PLUS AUCUN doute que Thiago Silva (28 ans) restera au Paris-SG la saison prochaine et peut-être même jusqu’à la fin de son contrat, le 30 juin 2017. « Le président est quelqu’un de très sympathique, affirmait le “Monstre ” mercredi dans un entretien au média brésilien Globoesporte. Ça m’incite à rester. »

Ces déclarations tranchent avec le flou qu’avait répandu le joueur à la fin de juin. Ce changement de ton est à relier avec la visite de Paulo Tonietto à Doha la semaine dernière. L’agent de l’ancien Milanais y a rencontré Nasser al-Khelaïfi, décidé à mettre un terme aux spéculations autour d’un joueur dans le viseur du FC Barcelone.

Selon la presse espagnole, le club catalan avait même transmis une offre à 9 millions d’euros net par an au Brésilien, presque équivalente à son salaire parisien (9,5 M€). L’actionnaire du PSG aurait contre-attaqué en proposant une augmentation avoisinant 1,5 M€ net par an contre un engagement très clair de Thiago Silva de respecter l’intégralité de son contrat. Le deal ayant été accepté, le joueur a pu ensuite formuler ses déclarations apaisantes, reprises hier par le site Internet du PSG.

Le cas de Marco Verratti (20 ans, 2017) va, lui, revenir sur la table en début de semaine prochaine. Avant sa démission, Leonardo avait proposé de doubler le salaire du milieu international italien, qui touche actuellement 850 000 € net par an. Une offre refusée par le joueur, qui aspire à gagner au moins 3 M€. C’est Jean-Claude Blanc, le directeur général du PSG, qui sera désormais en charge de cet épineux dossier.

J. T.

Blanc a vu Ibra et Sakho

PAS DE ZLATAN IBRAHIMOVIC hier à Clairefontaine, où le Paris-SG s’entraîne durant les travaux de rénovation du Camp des Loges. Aux côtés de Gregory Van der Wiel, l’attaquant suédois était dispensé d’entraînement pour aller participer, dans la soirée, au jubilé de Mark Van Bommel, à Eindhoven. La veille, il avait participé à ses deux premières séances de l’été et s’était entretenu avec Laurent Blanc, son nouvel entraîneur. « J’ai demandé à Ibra de faire attention lors de ce jubilé, a expliqué le successeur de Carlo Ancelotti. De la même manière, il ne participera pas à l’intégralité des deux matches que nous disputerons en Suède (contre Hammarby, le 22 juillet, et le Real Madrid, le 27). »

C’est surtout sur l’avenir du buteur, sous contrat jusqu’en 2015, que Blanc a été questionné, hier. « Les rumeurs le concernant continueront jusqu’à la fin du mercato, a admis le coach. Comme pour Thiago Silva, je suis certain qu’il va rester. C’est ce qu’il m’a dit. » Au sujet de son association attendue avec Edinson Cavani, il a estimé que « les deux joueurs sont complémentaires » . « Après, il s’agira de concilier les caractères et les ego » , a-t-il ajouté.

Blanc a également eu un entretien avec Marco Verratti, sous contrat jusqu’en 2017 et dans l’attente d’une substantielle revalorisation (voir L’Équipe d’hier). « En parlant avec lui, je n’ai pas senti qu’il voulait partir » , juge l’entraîneur parisien.

Blanc, enfin, a fait le point avec Mamadou Sakho, sous contrat jusqu’en 2014 et en droit de s’interroger sur son temps de jeu avec l’officialisation, hier, de la signature pour cinq saisons de Marquinhos (19 ans), le défenseur central transféré de l’AS Rome pour 32 millions d’euros (+ 3 M€ de bonus). « Le joueur était demandeur d’une discussion. Le PSG, en tant que grand club, se doit d’avoir des grands joueurs à chaque poste. Ensuite, c’est la bagarre pour pouvoir devenir titulaire. Il faut juste que la concurrence soit saine . J’ai senti Mamadou réceptif » , a assuré Blanc, qui a souligné sa volonté de « dégraisser » l’effectif au fil de l’été : « Partir avec 32 ou 34 joueurs, ce n’est pas envisageable. »

J. T.

AREOLA DEMAIN A LENS – Alphonse Areola (sous contrat au PSG jusqu’en 2016) sera à Lens demain. Champion du monde des moins de 20 ans samedi dernier, le gardien signera son prêt d’un an (sans option d’achat) après sa visite médicale. Libéré de sa dernière année de contrat par le club artésien, l’attaquant Julien Toudic (27 ans), lui, s’est engagé hier pour un an plus un autre en option avec Zulte-Waregem (D1 belge). – G. D., S. Cr.

Paris va devoir degraisser

Une demi-douzaine de joueurs cherchent un nouveau club

Laurent Blanc a prévenu. Cette saison, il va s’appuyer sur un groupe de 25 joueurs de champs et 3 gardiens. Aujourd’hui, avec les 3 nouvelles recrues (Cavani, Digne, Marquinhos), l’effectif compte 32 éléments. Alors que 2 ou 3 joueurs pourraient encore être recrutés, au moins 6 départs devraient être opérés avant la clôture du marché estival des transferts. Le nouvel entraîneur parisien dispose de six défenseurs centraux : Thiago Silva, Marquinhos, Alex, Camara, Sakho et Lugano. Celui-ci va quitter le club dans les prochaines semaines, alors que son retour de vacances est programmé pendant le stage en Suède. Lugano et le PSG souhaitent mettre fin à une collaboration qui ne se sera pas avérée être un succès. Sakho pourrait aussi partir. A un an du terme de son contrat, l’international est enclin à tenter sa chance ailleurs. Si Blanc arrive à le convaincre de rester, Alex pourrait alors décider de trouver un nouveau club.

Chantôme et Gameiro déjà ailleurs

Le milieu de terrain est un autre secteur de jeu qui va aussi connaître des mouvements. Thiago Motta, Matuidi et Verratti sont indiscutables. Rabiot, qui dispute actuellement l’Euro des moins de 19 ans, plaît beaucoup à Blanc et pourrait aussi rester. En revanche, Bodmer, Sissoko et Chantôme ne seront pas retenus. Le premier nommé espère trouver un challenge intéressant (Rennes, Toulouse, Bordeaux). Si ce n’est pas le cas, il restera jusqu’en juin 2014 et sera ensuite libre de s’engager où il veut. Mohamed Sissoko souhaite aussi jouer davantage, mais ses prétentions salariales (il touche actuellement 2 M€ net annuels) lui ferment certaines portes. Quant à Clément Chantôme, il ne cache plus son désir de changer de club. Lyon tiendrait la corde dans son esprit, à moins qu’il ne rejoigne finalement l’Angleterre. En attaque, seul Gaimero devrait s’en aller. L’Espagne le veut, la réciproque est vraie. Deux clubs tentent de le convaincre : le FC Valence et le FC Séville. L’ex-Lorientais s’est déjà mis d’accord avec le club sévillan qui doit désormais discuter avec le PSG. Mise à prix : entre 7 et 8 M€.

ARNAUD HERMANT

Gameiro presque à Séville

Kevin Gameiro va bien quitter le PSG. (L'Equipe)

Sauf contretemps de dernière minute, Kevin Gameiro devrait s'engager avec le Séville FC. Egalement convoité par Malaga et Lyon, l'attaquant parisien a choisi l'Andalousie. Selon nos informations, les dirigeants des deux clubs se sont rapprochés et la transaction devrait tourner autour des 10 millions d'euros. Le joueur est presque tombé d'accord avec le club, qui disputera le 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Barré à Paris par Ibrahimovic et Cavani, il aura la lourde responsabilité de remplacer Alvaro Negredo, parti à Manchester City.

Gameiro tout proche du Séville FC

Avant la fin de la semaine, Kevin Gameiro (26 ans) ne sera certainement plus un joueur du Paris - SG. Dimanche soir \, ses dirigeants se sont sérieusement rapprochés de leurs homologues du Séville FC, qui souhaitent l’arrivée de l’attaquant français. Le montant du transfert serait inférieur à 10 M€. Gameiro, quant à lui, est quasiment d’accord avec le club andalou (qualifié pour le 3e tour préliminaire de la Ligue Europa), quelques détails restant à régler, notamment la durée de son contrat.

L’international français (8 sélections, 1 but) s’était engagé en juin 2011 pour une durée de quatre ans avec Paris. À l’époque, le buteur de Lorient (les Merlus avaient touché 11 M€ hors bonus) était sérieusement courtisé par le Valence CF. Tenté, le joueur avait finalement changé d’avis, convaincu par Laurent Blanc, sélectionneur à l’époque, que Paris était un meilleur choix pour sa carrière en bleu. Blanc, désormais entraîneur du PSG, ne retiendra pas le natif de Senlis (Oise). En Espagne, Gameiro a une vraie cote. Malaga s’est également renseigné. En France, Lyon, qui pourrait perdre Bafétimbi Gomis et Lisandro, a contacté les dirigeants parisiens et le joueur. Mais ce dernier a expliqué clairement que son avenir s’inscrivait à Séville, où il devrait avoir la lourde responsabilité de remplacer Alvaro Negredo (25 buts en Liga en 2012-2013), transféré à Manchester City.

Gameiro s’en va

Et si Kevin Gameiro ne passait qu’une seule journée en Suède avec le PSG ? Arrivé hier à Stockholm avec le reste de la délégation, l’attaquant pourrait, selon son entourage, en repartir dès aujourd’hui pour aller s’engager avec un nouveau club. Son transfert aurait été bouclé dans le courant de la journée. Vraisemblablement et sauf changement de dernière minute, c’est au FC Séville qu’il devrait signer. Depuis plusieurs mois, il rêve de la Liga. Malgré une saison passée compliquée, son profil suscite de l’intérêt. Lyon s’était positionné, de même que Newcastle. Après deux saisons dans la capitale, il semble que le temps soit venu pour Gameiro (26 ans) de tenter sa chance ailleurs.

A.H.

GAMEIRO EST À SÉVILLE. – Absent de l'entraînement du PSG hier matin, Kevin Gameiro (26 ans, sous contrat jusqu’en 2015) a quitté en début d'après-midi la Suède pour rejoindre Séville. L’attaquant doit passer aujourd’hui la visite médicale avant de s’engager pour quatre ou cinq saisons avec le Séville FC. « J’apprécie ce joueur depuis très longtemps, a commenté Laurent Blanc, mais c’était son choix de partir et ce choix semble compatible avec celui du club. Une nouvelle aventure devrait commencer pour lui à Séville, si son transfert se finalise. » – G. D.

Gameiro file à Séville

En quelques heures, Kevin Gameiro (26 ans) a traversé hier l’Europe, du nord au sud. Comme prévu (voir nos éditions d’hier), l’attaquant parisien a quitté la Suède, à la mi-journée, au deuxième jour de stage de son équipe, pour rejoindre l’Andalousie. Arrivé au PSG en juin 2011, il doit passer sa visite médicale aujourd’hui et s’engager dans la foulée avec le FC Séville pour cinq ans. Les deux clubs se sont entendus sur une indemnité d’environ 7 à 8 M€. Gameiro a, un temps, imaginé rester à Paris après la nomination de Laurent Blanc, qui lui avait fait confiance chez les Bleus. Toutefois, la signature d’Edinson Cavani l’a définitivement convaincu de partir.

A.H.

Alphonse Areola, 20 ans, le gardien du PSG, a été preté a Lens (Ligue 2) pour une saison.

Diego Lugano s’entraîne avec l’équipe amateur du PSG au camp des Loges. Le capitaine de la sélection uruguayenne, en quête d’un nouveau club, devrait rejoindre ses coéquipiers demain en Suède.

Mohamed Sissoko, 28 ans, milieu de terrain défensif du PSG, figure sur les tablettes de l’Olympiakos le Pirée (L 1 grecque) qui sont prêts à assumer son salaire de 2 M€ net annuels. En revanche, il semble disposer d’un budget plus serré pour le transfert.

Diego Lugano est tout proche de s’engager avec West Bromwich Albion. Le récent 8e de Premier League est disposé à verser 1,1 M€ au PSG pour recruter le défenseur uruguayen de 32 ans.

Toulouse n'oublie pas Rabiot
Alain Casanova assure que le mercato n'est pas terminé. (L'Equipe)


Après la grave blessure de Mihai Roman et le départ de Franck Tabanou à Saint-Etienne, Alain Casanova a fait point sur le mercato estival du Téfécé dans les colonnes de La Dépêche. «On ne peut pas dire que (le marché) soit terminé, aussi bien du côté des départs que des arrivées». Etienne Capoue, suivi par Cardiff City, et Cheick M'Bengué disposent de bons de sortie.
Au niveau des arrivées, Casanova n'a pas tiré de trait sur le dossier Rabiot, venu pour 6 mois la saison dernière en prêt. «Pour avoir des contacts avec Paris, je sais que la piste n'est pas totalement écartée, mais ça parait compliqué, il y a pas mal de clubs intéressés». Autre possibilité, l'arrivée du Lorientais Jouffre, «il nous intéresse mais il appartient à un club concurrent qui ne nous fera pas de cadeaux.»
Le Téfécé a déjà perdu quatre joueurs cet été, Djalo, Hermach et Rabiot, tous les trois en retour de prêt, plus Braaten en fin de contrat. Casanova a par ailleurs vu arriver Roman Mihai, Uros Spajic et Oscar Trejo.

A Paris, l’opération dégraissage attendra

L’avenir de plusieurs joueurs parisiens reste incertain

A part pour Sakho, ils sont promis non pas au banc de touche mais aux tribunes, où en ce mois d’août ils risquent de s’asseoir à chaque match s’ils sont retenus dans le groupe par Laurent Blanc. Tour d’horizon des temps de jeu en souffrance à Paris, où chaque cas semble particulier.

Mamadou Sakho, 23 ans. C’est la seule star actuelle du club susceptible de quitter le PSG. La situation est claire : il est au minimum barré par la charnière Thiago Silva-Alex. Mais le second, 31 ans, ne peut pas enchaîner toutes les rencontres. Il devra souvent souffler. Problème : Sakho sera à ce moment-là à la lutte avec la recrue Marquinhos pour s’imposer comme doublure. Bref, son temps de jeu ne va pas forcément s’épaissir cette saison, avec une possible Coupe du monde à disputer. Il a déjà raté l’Euro 2012 et il a compris.

Son choix est un crève-coeur : il faudrait d’abord quitter un club qu’il aime tant. Il faudrait ensuite en trouver un qui lui plaise et capable de payer son confortable salaire. Demain, il saura si Didier Deschamps le convoque pour l’amical Belgique - France du 14 août. Une absence de la liste pourrait constituer un déclic. Pour l’instant, il n’a pas prolongé son contrat (terme : juin 2014).

Clément Chantôme, 26 ans dans un mois. C’est l’autre enfant du club et il a encore moins de chances de jouer alors qu’il est à un âge charnière : ou sa carrière prend un nouvel essor ou elle en reste à ses promesses (1 sélection). Encore sous contrat deux ans, il a le potentiel pour s’imposer dans n’importe quel club français. L’OM et surtout Lyon s’intéressent à lui. Mais comme pour les autres joueurs de sa catégorie, il devra attendre le début de la L 1, que les clubs comptent leurs manques et les corrigent pour que la situation se débloque.

Adrien Rabiot, 18 ans. Toulouse, où il était prêté la saison dernière, n’a pas renoncé à lui offrir une nouvelle pige. Toute la L 1 connaît son potentiel. Blanc adore son profil, sans pouvoir lui promettre quoi que ce soit. Et Paris n’a peut-être pas fini son mercato alors qu’il a recruté dans toutes les lignes sauf au milieu (Cabaye ? De Rossi ?). Le vice-champion d’Europe des moins de 19 ans n’a pas envie d’attendre. Comme pour Chantôme, sa cote sur le marché va remonter d’ici à fin août.

Mathieu Bodmer, 30 ans. Le milieu, donc soumis à une féroce concurrence dans sa zone, reste serein. Ou une occasion se présente à un an de la fin de son contrat et il la saisit, sous forme de prêt ou de transfert sec. Ou il va au terme de son contrat, prêt à dépanner au besoin, pour intégrer le banc de touche ou participer à quelques matchs de coupes nationales.

Mohamed Sissoko, 28 ans. La saison dernière, son temps de jeu ne lui a pas plu et il a choisi de migrer à la Fiorentina à la trêve. Rien n’a vraiment changé pour lui. A un an de la fin de son engagement parisien, il doit trouver un club (forcément étranger) en mesure de payer un salaire annuel proche des 3 M€.

DOMINIQUE SÉVÉRAC

Au milieu, des transferts ?

Avant de recruter dans l’entrejeu, Paris veut se séparer de plusieurs joueurs. Certains dossiers avancent.

TOUS NE SONT PAS logés à la même enseigne et tous ne quitteront pas la capitale cet été, mais avant que le PSG ne se relance sur le marché des transferts, il tient à alléger son effectif de quatre ou cinq joueurs. Le champion de France en titre pourra alors songer à recruter un milieu, le secteur où il paraît le moins bien fourni pour assouvir ses ambitions. La piste menant à Yohan Cabaye (27 ans), sous contrat avec Newcastle jusqu’en 2016, pourrait être relancée, de mêmeque celle conduisant à l’international italien de l’AS Rome Daniele De Rossi (30 ans, lié jusqu’en 2017). Mais avant, il faut dégraisser.

CLÉMENT CHANTÔME (25 ans, lié jusqu’en 2015)
En tribune à Libreville pour le Trophée des champions, pas dans le groupe vendredi pour la première journée, l’avenir de Chantôme à Paris s’assombrit un peu plus au moment où le milieu avoue des ambitions internationales (il a été retenu une fois par Didier Deschamps). Pour lui, un départ semble inéluctable dans la mesure où, lorsque Thiago Motta est blessé, Laurent Blanc ne le convoque même pas. Un temps intéressé, l’OM n’a plus donné de nouvelles depuis l’arrivée de Giannelli Imbula. Lyon, en revanche, est à l’affût. En Angleterre, la piste Everton reste d’actualité.

MOHAMED SISSOKO (28 ans, lié jusqu’en 2014)
Son prêt de six mois à la Fiorentina, en janvier, ne l’a pas vraiment relancé. Sissoko se trouve aussi dans une impasse à Paris, où son entraîneur ne compte pas sur lui et où son salaire (320 000 € brut) constitue un écueil pour ses éventuels courtisans. L’international malien aimerait retrouver la Premier League. Cardiff, l’un des promus, est intéressé. En Grèce, l’Olympiakos, le seul club du pays capable de se l’offrir, a également pris contact.

MATHIEU BODMER (30 ans, lié jusqu’en 2014)
Comme Chantôme et Sissoko, Bodmer a dû se contenter d’un entraînement, vendredi à Clairefontaine, pendant que le reste du groupe prenait la route de Montpellier. Le milieu ne se formalise pas de cette situation et sait qu’elle n’est pas figée. Bien sûr, il préférerait avoir du temps de jeu, mais il n’est pas non plus disposé à accepter n’importe quelle solution. Pour l’instant, les clubs intéressés (Rennes, Betis Seville) jouent la montre en espérant que le joueur trouvera un accord à l’amiable avec Paris.

ADRIEN RABIOT (18 ans, lié jusqu’en 2015)
Pour le vice-champion d’Europe des – 19 ans, la situation est un peu différente. Blanc l’apprécie et aimerait le garder mais Rabiot veut du temps de jeu, ce que son entraîneur ne peut lui garantir. Les deux hommes doivent bientôt se rencontrer pour en discuter, ce qui ne permet pas, aujourd'hui, au jeune milieu de se positionner : « Pour l'instant, je ne sais pas, confiait-il vendredi soir. Aucune décision n'a été prise. Mais ce qui m'intéresse, c'est vraiment le temps de jeu, jouer, c'est juste ça. » Toulouse, Rennes et Saint-Étienne sont à l’affût.

DAMIEN DEGORRE (avec A. C.)

Paris vise Cabaye

Pas convaincu par ses deux premiers matches officiels, le PSG va réactiver son mercato : il veut au moins un milieu – l’international français semble en pôle – et un latéral droit.

PARIS DEVRAIT ANIMER les trois dernières semaines du marché d’été. Entre le Trophée des champions contre Bordeaux (2-1, le 3 août) et la première journée de Ligue 1 à Montpellier (1-1,vendredi), le début de saison des champions de France n’a pas vraiment séduit les plus hautes sphères du club, déterminées à renforcer de nouveau
leur effectif. Deux postes prioritaires ont été définis : un milieu de terrain et un latéral droit. Mais il est possible qu’un second milieu soit déniché avant le 2 septembre – Lassana Diarra (28 ans, sous contrat jusqu’en 2016) serait dans le viseur depuis l’annonce des difficultés financières de l’Anji Makhatchkala (voir L’Équipe du 8 août) – et il est possible aussi et qu’un défenseur central arrive également dans l’hypothèse où Mamadou Sakho quitterait le club, conformément à ses désirs.

Pour le milieu, un nom revient avec insistance : Yohan Cabaye. Leonardo, avant de démissionner, avait activé la piste menant à l’international français de Newcastle (27 ans, 21 sélections) sans aller jusqu’au bout. Paris devait dégraisser avant d’acheter. Mais le besoin d’un milieu de qualité était particulièrement patent vendredi à Montpellier et la réflexion des dirigeants parisiens les a conduits vers l’ancien Lillois, sous contrat avec les Magpies jusqu’en 2016. Apprécié par Laurent Blanc qui l’a lancé en équipe de France en 2010, Cabaye présente également l’avantage de bien connaître Blaise Matuidi, avec qui il évolue en sélection.

DANIEL ALVES RELANCÉ ?


La question n’est donc plus de dégraisser avant d’acheter (même si Mohamed Sissoko, Clément Chantôme et Mathieu
Bodmer ne semblent pas entrer dans les plans de Blanc)mais de renforcer une équipe pour satisfaire des ambitions élevées. C’est sans doute la raison pour laquelle l’hypothèse de recruter deux milieux a été évoquée par les dirigeants, au regard de la fragilité physique de Thiago Motta et du manque de fiabilité comportementale de Marco Verratti. Mais ce secteur ne serait pas le seul concerné par la deuxième vague parisienne sur le mercato.

Le PSG souhaiterait également s’offrir un latéral droit d’expérience. L’international brésilien de Barcelone Daniel Alves
(30 ans, sous contrat jusqu’en juin 2015), qui possède un passeport espagnol et n’occuperait donc pas une place d’extracommunautaire, a toujours été dans le collimateur du club de la capitale et sa prestation, lors du quart de finale aller de la Ligue des champions (2-2, le 2 avril), sous les yeux du cheikh Tamim, ne l’a pas discrédité, au contraire.
Seulement, le Barça, qui s’est vu opposer une fin de non recevoir par le PSG au sujet de Thiago Silva, pourrait ne pas se montrer très réceptif en cas de nouvelle approche.

D’autres latéraux pourraient alors intéresser Paris, à l’image de Bacary Sagna (Arsenal, 30 ans, sous contrat jusqu’en juin 2014) ou de Mathieu Debuchy (Newcastle, 28 ans, 2018), par exemple. Même si les prestations
de Christophe Jallet ont été jugées peu satisfaisantes jusqu’ici, une telle arrivée ouvrirait la porte à un départ vers l’Inter Milan de Gregory van der Wiel.

L’inter Milan insiste pour Van der Wiel

L’INTER MILAN est revenu à la charge concernant Grégory Van der Wiel, déjà approché en juillet. Le profil du latéral droit du PSG (25 ans) plaît à Walter Mazzarri, l’entraîneur de l’équipe italienne adepte du 3-5-2. Arrivé en provenance de l’Ajax Amsterdam l’été dernier, l’international néerlandais ne s’est pas réellement imposé à Paris où Carlo Ancelotti, l’ancien entraîneur, l’a utilisé avec parcimonie la saison passée (22 matches de L1 dont 17 titularisations).

Laurent Blanc semble partager le même point de vue. Le technicien lui a préféré Christophe Jallet face au Real Madrid (0-1, le 27 juillet), lors du Trophée des champions (2-1, contre Bordeaux, le 3 août) et à Montpellier (1-1, samedi dernier). Mino Raiola, le conseiller de Van der Wiel (300 000 € brut par mois, sous contrat jusqu’en 2016), travaille sur un prêt avec option d’achat. Le PSG ne s’y opposerait pas mais veut d’abord avancer sur le nom de son remplaçant. Le Barcelonais Daniel Alves (30 ans, 2015) est le favori. En cas d’échec, le PSG pourrait se pencher sur Bacary Sagna (30 ans, Arsenal, 2014) ou Mathieu Debuchy (28 ans, Newcastle, 2018).

A. C.

Sakho veut quitter Paris « à tout prix »

La rencontre prévue entre les conseillers de Mamadou Sakho et Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du PSG, a bien eu lieu hier. Au menu des discussions, l’avenir immédiat du défenseur central, sous contrat jusqu’en juin 2014 avec le club parisien. Le clan Sakho a relayé la volonté du joueur de quitter « à tout prix » le PSG avant la fin du mercato estival. Face à une concurrence qui s’annonce plus féroce que jamais, Sakho veut partir pour augmenter son temps de jeu et regagner une place en équipe de France.

Le club, par la voix d’Olivier Létang, a défendu une position intermédiaire. Non, le PSG ne souhaite pas vendre dès cet été son défenseur de 23 ans, formé au club. Mais oui, le PSG accepterait de laisser partir Sakho sous forme de prêt à condition qu’il accepte au préalable de signer une prolongation de contrat. Une stratégie qui viserait à augmenter la valeur marchande de Sakho avant un transfert définitif dans un an. Les négociations ne font donc que commencer. Du côté des clubs intéressés par le Parisien, Liverpool figure en pole position, surtout si les Reds se séparent du Danois Agger, convoité par le Barça. Le club catalan a lui aussi coché le nom de Sakho sur sa liste, mais en choix numéro 3.

Sissoko sur le départ

Laurent Blanc n’en fait aucun mystère : il souhaite restreindre son groupe à vingt-quatre éléments, vingt-cinq maximum. A ce jour, il dispose encore de vingt-sept joueurs. Des nouvelles arrivées n’étant pas à exclure d’ici à la fin du mercato (lire ci-dessous), plusieurs départs vont intervenir dans les semaines à venir.
En dehors de Mamadou Sakho qui a affirmé officiellement (par le biais de ses conseillers) sa volonté de quitter le PSG, trois autres joueurs ont assez ostensiblement été mis à l’écart par l’entraîneur parisien. Il s’agit de Mathieu Bodmer, Mohamed Sissoko et Clément Chantôme.
Aucun d’entre eux ne figurait ainsi dans les groupes retenus pour affronter Montpellier vendredi dernier et pour disputer le Trophée des champions contre Bordeaux une semaine plus tôt. Les deux premiers cités entament leur dernière année de contrat et le PSG ne fera pas de leur transfert une histoire d’argent. Il est ainsi très probable qu’ils quittent le club de la capitale gratuitement. Encore faut-il qu’ils retrouvent des projets intéressants, sportivement et financièrement. Ce n’est peut-être qu’une question de jours.

Il a refusé une offre de l’Olympiakos Le Pirée

L’opération « dégraissage » du PSG pourrait ainsi commencer avec le dossier Momo Sissoko, 28 ans. L’ancien capitaine parisien (au printemps 2012, il n’y a pas si longtemps) serait sur le point de s’engager avec Cardiff, le club gallois promu cette saison en Premier League. En début de semaine, il a refusé une offre des Grecs de l’Olympiakos Le Pirée, faute d’un accord financier. Proposé à plusieurs clubs italiens (Naples et l’Inter notamment), son nom circule en Serie A sans que cela débouche sur des propositions concrètes.

Dans ce contexte, le Franco-Malien pourrait se laisser séduire par les charmes du Championnat d’Angleterre et rebondir à Cardiff. Une décision serait imminente. Concernant Clément Chantôme, les discussions sont pour l’instant au point mort. « Clément se verrait bien à Lyon, mais les choses ne sont pas simples là-bas, glisse l’un de ses conseillers. L’OL ne bougera pas avant d’être qualifié ou pas en Ligue des champions et d’avoir réglé les situations de Gomis et Gourcuff. »

RONAN FOLGOAS

Paris veut muscler son côté gauche

Avec six éléments de haut niveau (Lucas, Ménez, Ibrahimovic, Cavani, Lavezzi et Pastore), huit en comptant les jeunes Ongenda et Coman, on pensait que l’armada offensive du PSG affichait complet. Pourtant, le club parisien étudie la possibilité de recruter encore dans ce secteur de jeu. Le profil de l’emploi ? Un joueur de couloir, gaucher de préférence, capable de percuter. Un peu le pendant de Lucas, sur le côté gauche. Le Real Madrid n’a pas renoncé à recruter Gareth Bale. Si l’opération aboutit, Angel di Maria sera alors sur le marché. L’Argentin répondrait parfaitement aux souhaits du PSG sauf que le quota de quatre joueurs extracommunautaires est déjà atteint à Paris. Un problème que ne soulève pas un joueur comme Nani. Le Portugais de Manchester United est en instance de départ et des contacts existent avec le PSG depuis le printemps dernier.

PSG : Sissoko vers une rupture de contrat aussi ?
Mathieu Bodmer (30 ans, lié jusqu'en 2014 avec le PSG), qui intéresse notamment le Séville FC, Rennes et Bordeaix, ne serait pas le seul à négocier une rupture de contrat pour faciliter un transfert. Mohamed Sissoko (28 ans, 2014) serait aussi dans ce cas. Face à Montpellier (1-1), vendredi dernier, le milieu, de retour de prêt à la Fiorentina, où i la peu joué, n'avait pas été retenu par son entraîneur, Laurent Blanc. Les Queens Park Rangers, Everton, l'Olympiakos Le Pirée et Besiktas s'intéressent à l'international malien.

Blanc confirme pour Sakho...
Hier, à l'issue de l'entraînement du PSG à Clairefontaine, Laurent Blanc a confirmé que Mamadou Sakho voulait partir. "C'est vrai, a commenté l'entraîneur parisien, il a fait part de son désir de trouver une solutions. Jusqu'au 2 septembre, on aura le temps de trouver une solution qui convienne aux deux parties." Le défenseur central (23 ans, sous contrat jusqu'en 2014) a pris la décision de quitter son club formateur en fin de semaine dernière (voir notre édition du 11 août). Des tractations avec Liverpool ont commencé mais l'international français (14 sélections) pourrait opter pour l'AC Milan. Le club italien aurait prévu de passer à l'offensive s'il se qualifie pour la Ligue des champions après ses matches de barrage contre le PSV Eindhoven (les 20 et 28 août). Le PSG ne s'opposera pas à la volonté de son défenseur.
Pour un transfert définitif, le club a fixé un prix de départ d'au moins 10 M€ (hors bonus). Mais il n'exclut pas non plus un prêt, si Sakho signe la prolongation de contrat qui lui a été soumise. Le dossier risque donc de traîner. Par ailleurs, le milieu Mohamed Sissoko (28 ans, 2014), absent hier à l'entraînement en raison d'"un problème personnel" (Blanc), serait proche de rebondir en Premier League. Il discute notamment avec Cardiff, mais c'est Stoke qui semble avoir une longueur d'avance. Egalement absent hier (coup à la poitrine), le milieu Clément Chantôme (25 ans, 2015) se dirigerait vers un prêt. Plusieurs clubs sont intéresés. A l'étranger : le Séville FC, Wolfsburg et Fulham. En France, Rennes et Lyon, qui serait la priorité du joueur.

... Et Nice pense à Bodmer
Mathieu Bodmer pourrait prendre la direction de Nice cet été. Le milieu parisien (30 ans, sous contrat jusqu'en 2014) est courtisé par le club azuréen. Mais l'OGCN n'est pas le seul sur les rangs. En France, Toulouse a également un oeil attentif sur l'ancien Stéphanois alors qu'à l'étranger, le Betis Séville et Stoke le suivent également.

Mince, toujours pas de régime…

Plusieurs joueurs parisiens destinés au banc sont très courtisés, mais les contacts noués tardent à se concrétiser.

SI LA VOLONTÉ de Laurent Blanc de travailler avec un effectif de vingt-quatre joueurs maximum tarde à se matérialiser, les prochains jours pourraient donner un coup d’accélérateur à l’opération dégraissage du PSG.

Il y a d’abord le cas Mamadou SAKHO (23 ans, lié jusqu’en 2014), voulu par Liverpool, l’AC Milan et surveillé par Lyon. La politique de transferts des deux derniers clubs cités dépendra de leur qualification pour la phase de groupes de la Ligue des champions. Si les Italiens éliminent le PSV Eindhoven lors du barrage, ils pourraient avoir les faveurs du défenseur central international français (14 sélections). Pour l’instant, ce sont les Reds, club à la surface financière la plus élevée des trois courtisans, qui tiennent la corde.

Il y a ensuite le dossier Clément CHANTÔME (25 ans, 2015). Depuis le début de la saison, le milieu international français (1 sélection) s’installe en tribunes les jours de match, une situation qu’il n’a pas envie de voir perdurer. Lui veut jouer pour réveiller sa candidature à une place en sélection. La piste Lyon aurait sa priorité, mais, comme pour Sakho, tout dépend de l'avenir européen de l’OL, opposé en barrage à la Real Sociedad (voir pages 2 et 3). En France, c’est Toulouse qui s’est récemment lancé dans la course. Le président Olivier Sadran a sondé l’entourage de Chantôme et l’idée d’un prêt a été évoquée. Cela pourrait être une solution pour cet autre joueur formé au PSG, très courtisé également en Angleterre (Everton, Crystal Palace et Fulham).

Mathieu BODMER (30 ans, 2014) ne manque pas non plus de sollicitations. Nice le suit toujours, Toulouse également, alors que le Betis Séville et Stoke sont des pistes à ne pas écarter. Enfin Mohamed SISSOKO (28 ans, 2014) pourrait voir ses rêves de retour en Premier League s’exaucer une fois son contrat avec le PSG résilié. Stoke est en pôle, Cardiff juste derrière.

Arsenal veut Cabaye

Les Gunners ont proposé 15 M€ (hors bonus) pour s’offrir l’international français de Newcastle. Le PSG pourrait réagir.

FINALEMENT, c’est Arsenal qui a déclenché les hostilités. Pour s’attacher les services de Yohan Cabaye (27 ans) et racheter ses deux dernières années de contrat à Newcastle, le club londonien a offert 15 M€(agrémentés de bonus). Les Magpies, qui jouaient hier à Manchester City, auraient repoussé cette première offre, selon le Newcastle Chronicle, réputé proche du club du nord de l’Angleterre. Mais, un an après avoir retenu leur Frenchie lorsque Tottenham avait offert une somme identique à deux jours de la clôture du mercato, les dirigeants de Newcastle devraient se montrer plus ouverts sur ce dossier et entamer prochainement des négociations.

UN COUP D’AVANCE SUR PARIS

Cela ne signifie pas pour autant que leur milieu international français (23 sélections, 1 but) prendra la direction d’Arsenal cet été. Parce que le PSG, qui a également coché le nom du joueur sur sa liste des renforts potentiels, pourrait très vite réagir. Laurent Blanc apprécie particulièrement Cabaye – il l’a dit et répété –, un joueur qu’il a convoqué pour la première fois chez les Bleus lorsqu’il en était le sélectionneur (Norvège-France, 2-1, le 11 août 2010) et qu’il souhaiterait voir rejoindre Paris avant le 2 septembre. Dans un premier temps, les dirigeants parisiens avaient choisi l’option de patienter encore un peu mais, face à cette première offensive d’Arsenal, ils pourraient être contraints de s’activer.

Pour l’heure, les Gunners ont un coup d’avance. Leur détermination à recruter un milieu de haut niveau a été renforcée par la récente blessure à la cuisse de Mikel Arteta, indisponible pour au moins un mois. Cabaye présente le profil technique du joueur recherché par Arsène Wenger et sa connaissance de la Premier League (il est à Newcastle depuis deux saisons) lui épargnerait une période d’adaptation. Pour l’ancien Lillois (2004-2011), retrouver un club susceptible de participer à la Ligue des champions (Arsenal affronte Fenerbahçe lors du barrage, voir page 2) dessine une nouvelle étape dans sa carrière, à un an de la Coupe du monde au Brésil. Paris, de son côté, présente la garantie d’être directement qualifié pour la phase de groupes et ses dirigeants sont convaincus de la nécessité de profiter des derniers jours du marché des transferts pour renforcer leur effectif (voir L’Équipe du 13 août). Ils n’avaient cependant pas forcément imaginé que les enchères commenceraient si tôt.

Paris cible trois renforts

Après son départ poussif en L 1, le club parisien va s’activer sur le marché des transferts

A deux semaines de la fin du marché des transferts (le 2 septembre à minuit), le PSG est sur le pied de guerre. Avec le retour de vacances de Jean-Claude Blanc en début de semaine, les grandes manoeuvres vont pouvoir prendre une tournure plus officielle. Hier matin, le directeur général délégué du club a fait signer une prolongation de contrat à Marco Verratti (lié désormais jusqu’en 2018 avec Paris). Principal artisan du mercato parisien depuis le départ de Leonardo mi-juillet, il s’attaque désormais aux dossiers plus sensibles des arrivées. Deux, voire trois profils de recrues sont actuellement à l’étude.

Un arrière droit

Ce n’est un secret pour personne, ce poste constitue à ce jour l’un des maillons faibles du casting parisien. Christophe Jallet, très performant ces deux dernières saisons, ne réalise pas un début de championnat à la mesure des exigences techniques de Laurent Blanc. Quant à son concurrent direct, Gregory Van der Wiel, il est clairement poussé vers la sortie. Dimanche, face à Ajaccio, l’international néerlandais, 25 ans, ne figurait même pas sur la feuille de match. Son entourage s’active en ce moment pour lui trouver un point de chute en Angleterre ou en Italie, où l’Inter Milan le suit toujours. Le vice-champion du monde pourrait être remplacé par son compatriote Ricardo Van Rhijn (Ajax Amsterdam), 22 ans, titulaire chez les Oranje et déjà courtisé par le gotha européen. Pour renforcer ce secteur du jeu, le PSG a coché d’autres noms dont celui de Bacary Sagna. A un an de la fin de son contrat avec Arsenal, le Français pourrait se laisser tenter par un nouveau challenge.

Un milieu de terrain

Le sujet divise en interne. Laurent Blanc est partisan d’un recrutement au poste de milieu récupérateur. Il songe en priorité à Yohan Cabaye. L’ancien sélectionneur n’a de cesse de complimenter celui qu’il a lancé en bleu à chaque fois qu’il est interrogé à son sujet. Mais il répète également qu’il faut dégraisser au milieu (Bodmer, Sissoko, Chantôme) avant de penser à recruter. La direction parisienne, elle, ne partage pas le même empressement. Aucune offre n’a été formulée à ce jour auprès de Newcastle alors qu’Arsenal vient de sortir du bois avec une proposition à hauteur de 15 M€. Selon nos informations, le joueur se dit séduit par le projet des Gunners où il a de grandes chances d’être titulaire. Au PSG, son statut serait probablement plus fragile.

Un attaquant côté gauche

Comme nous vous le révélions la semaine dernière (voir notre édition du 15 août), le PSG souhaite encore muscler le côté gauche de son attaque où les prestations en dents de scie de Javier Pastore interpellent. Le recrutement imminent de Gareth Bale par le Real Madrid pousse Angel di Maria vers la sortie. Or, le profil de l’Argentin plaît depuis longtemps au PSG. Mais son statut d’extracommunautaire pose problème. L’autre piste étudiée de manière plus sérieuse mène au Portugais Nani, formidable accélérateur de particules à gauche comme à droite, en partance de Manchester United.

RONAN FOLGOAS (AVEC F.S.)

« Difficile de trouver l’oiseau rare »

Jean-Michel Moutier, ancien directeur sportif du PSG

L’ancien directeur sportif du PSG (1991-1998 puis 2005-2006) se montre plutôt réservé sur l’opportunité de recruter un joueur avant la fin du mercato. L’ancien gardien de but estime que le groupe en place est déjà conséquent.

Au regard du début de saison du PSG, le club doit- il encore recruter ?
JEAN- MICHEL MOUTIER. Je ne pense pas. Il y a quand même déjà un effectif intéressant. Il faut surtout réussir à faire prendre la mayonnaise et intégrer l’ensemble de l’effectif. Y compris les joueurs sur lesquels vous ne comptez pas actuellement. Si vous prenez un joueur supplémentaire, il y a toujours un problème d’intégration et puis, il n’aura pas fait la préparation avec le reste du groupe. La Ligue des champions va arriver, les matchs vont s’enchaîner. C’est toujours compliqué.

A certains postes, les manques semblent pourtant évidents…
Mais c’est aussi dangereux d’empiler les joueurs. La difficulté pour Laurent Blanc, c’est que Leonardo et Ancelotti, qui ont choisi les recrues, ne sont plus là. Aujourd’hui, les très bons joueurs sont dans des grands clubs. Si Paris veut progresser, c’est quelqu’un du Real, du Barça ou d’un club de ce standing qu’il doit recruter. Mais au début d’une saison de Coupe du monde, ces gars- là ne viendront pas.

Même si on leur double leurs salaires ?
Mais ce n’est pas qu’une question d’argent. Ce n’est pas parce que vous augmentez Verratti qu’il est meilleur. C’est difficile de trouver l’oiseau rare disponible à cette période de l’année. Recruter fin août le bon joueur au bon poste, c’est une équation très compliquée.

Toulouse : Officiel pour Chantôme

Toulouse a officialisé l'arrivée du milieu de terrain parisien Clément Chantôme. L'international français débarque sous la forme d'un prêt sans option d'achat.


Après avoir récupéré Uros Spajic (Etoile Rouge Belgrade), Oscar Trejo (Sporting Gijon), Martin Braithwaite (Esbjerg) et Mihai Roman (Rapid Bucarest), Toulouse a officialisé la venue du milieu de terrain parisien Clément Chantôme (25 ans), qui intéressait aussi Lyon ou encore Wolfsbourg. Barré par Thiago Motta, Blaise Matuidi et Marco Verratti, le milieu de terrain international français – qui portera le numéro 6 – débarque sous la forme d’un prêt sans option d’achat. Apparu à vingt-huit reprises la saison passée en championnat (1 but), le natif de Sens va tenter de donner un nouvel élan à sa carrière sous les ordres d’Alain Casanova, l’entraîneur des coéquipiers de Jonathan Zebina.

« Le discours du coach a fait beaucoup »

« Je suis très content de rejoindre le Téfécé, explique Clément Chantôme. Mes objectifs sont simples. Je veux jouer énormément et aider le club à terminer dans les dix premiers. C’est un challenge à relever. Je suis très heureux de pouvoir venir ici. Il n’y a pas beaucoup de clubs qui évoluent en 3-5-2 cette saison. C’est un système qui me correspond vraiment. C’est fait pour pouvoir jouer et garder la balle. C’est ce qui fait mon style de jeu. C’est dommage, ils auraient du gagner contre Bordeaux (1-1, 2eme journée de Ligue 1). C’est comme ça le football. Je me vois très bien dans cette équipe. Je n’ai pas beaucoup discuté avec les joueurs du Téfécé. Je suis arrivé ce matin (mercredi), je ne me suis pas entraîné avec eux. Le discours du coach a fait beaucoup dans ma venue. Il me fait confiance, il avait vraiment envie que je vienne ici. Ça a penché dans la balance. C’est aussi un club familial qui correspond à mon état d’esprit. C’est une ville sympa. On va tout faire pour réaliser de belles choses. Je vais donner le meilleur de moi-même pour faire une faire une très grande saison et attendre les objectifs du club. »

Coup double avec Aguilar
En revanche, le club du président Olivier Sadran a fait une croix sur un autre joueur parisien : Adrien Rabiot (18 ans). Prêté la saison passée au Téfécé, l’international Espoirs français est visiblement parti pour prolonger l’aventure sous les couleurs des champions de France en titre. Laurent Blanc, le successeur de Carlo Ancelotti, a l'air de vouloir le conserver. Les Toulousains se consolent donc avec Clément Chantôme mais aussi Abel Aguilar (28 ans, Hercules Alicante). Un bail de trois ans attend l’international colombien. Montant de l’opération : 1,5-2 M€.

Chantôme, le pari toulousain

Le milieu relayeur, sous contrat au PSG jusqu’en 2015, a été prêté au TFC sans option d’achat.

APPROCHÉ UN TEMPS par Everton, puis par Fulham, Stoke et Crystal Palace, sondé par les Allemands de Wolfsburg et les Espagnols du Séville FC, Clément Chantôme a fait le choix de rester en France. Pas à Rennes ni à Lyon, plutôt tentés d’alléger leur effectif d’ici au 2 septembre et la fin du marché des transferts.

Le milieu axial formé au PSG porte désormais les couleurs de Toulouse, où il a participé, hier matin, à son premier entraînement sous les ordres d’Alain Casanova avant de regagner Paris pour finaliser son départ avec Olivier Létang, le directeur sportif adjoint du club parisien. Cela faisait trois semaines que l’entraîneur du TFC cherchait à recruter Chantôme, qui fêtera ses vingt-six ans le 11 septembre. Révélé avant-hier par L’Équipe, l’intérêt du club toulousain aura débouché sur un prêt sans option d’achat jusqu’au 30 juin 2014. Toulouse ne prendra pas à sa charge l’intégralité du salaire parisien du joueur, qui avoisine les 200 000 € brut par mois. Le PSG, auquel le milieu reste lié jusqu’en 2015, devrait donc en assumer une partie non négligeable. Mathieu Bodmer pourrait rejoindre Chantôme dans les prochains jours).

À Toulouse, où il sera présenté aujourd’hui à 13 heures, Chantôme est assuré de trouver ce que l’entraîneur du PSG, Laurent Blanc, ne pouvait lui garantir : du temps de jeu. Indispensable pour un joueur qui caresse encore l’espoir de retrouver l’équipe de France, près d’un an après sa première et unique sélection en amical contre le Japon (0-1, le 12 octobre 2012).

Sa venue s’inscrit dans un contexte de reconfiguration du milieu toulousain : après le départ d’Étienne Capoue à Tottenham la semaine dernière, le TFC a finalisé, hier, l’arrivée du milieu défensif Abel Aguilar (28 ans). Prêté la saison dernière au Deportivo La Corogne, l’international colombien a été acheté à l’Hercules Alicante pour 2 M€, somme dont le club italien de l’Udinese, où il avait signé en 2005, percevra la moitié.

J. T. (avec D. D.)

PARIS ACCÉLÈRE POUR CABAYE
Alors qu’ils avaient, jusque-là, fait le choix de patienter, les dirigeants du PSG ont décidé d’accélérer ces dernières heures sur le dossier Yohan Cabaye (27 ans, sous contrat jusqu’en 2016 à Newcastle). Le club de la capitale a transmis aux Magpies une offre supérieure à celle d’Arsenal, estimée à 15 M€, pour le milieu international. D. D. J. T.

Sakho pisté par un nouveau club italien

Mamadou Sakho ne manque visiblement pas d’offres. Déjà pisté par Liverpool, l’ex-capitaine du PSG, qui a demandé à quitter le club le 9 août dernier, est également suivi par plusieurs clubs italiens. L’AC Milan a marqué son intérêt pour le défenseur central mais à la seule condition de se qualifier pour la Ligue des champions. Une hypothèse envisageable car les Milanais sont en ballottage favorable après leur match nul (1-1) à l’extérieur, mardi, face au PSV Eindhoven en barrage aller.

Liverpool reste l’option numéro un

Selon nos informations, un autre club italien prestigieux, dont le nom n’a pas filtré, vient néanmoins d’entrer en piste. Une rencontre est d’ailleurs prévue ce week-end entre ce club et l’agent du joueur. Ce dernier doit aussi rencontrer aujourd’hui les dirigeants du PSG pour faire le point. Sakho souhaite toujours partir mais veut un transfert sec. Pas question pour lui de prolonger (il est sous contrat jusqu’en 2014) pour être prêté dans la foulée. Le club, qui n’a jamais fixé de prix pour un transfert, campe pour l’instant sur ses positions : il n’est pas vendeur. Sakho a d’ailleurs reçu un coup de fil de Nasser al- Khelaifi, le président du PSG, pour essayer de le faire changer d’avis. Pour l’instant, Liverpool reste l’option numéro un dans l’esprit de Sakho. Mais les Reds, comme les autres clubs, n’ont fait parvenir aucune offre officielle au PSG.

CHRISTOPHE BÉRARD

Mohamed Sissoko ne partira pas à Cardiff, promu en Premier League. A 28 ans, le milieu de terrain du PSG, sous contrat jusqu’en juin 2014, n’a pas trouvé d’accord financier avec le club gallois.

Direction Toulouse pour Chantôme

Placé sur la liste des départs au PSG, le milieu défensif Clément Chantôme a pris la direction de Toulouse ce mercredi. Arrivé par avion au petit matin, il a rejoint le centre d’entraînement du TFC. L'officialisation du prêt d'un an sans option d'achat a été faite par mercredi soir par le TFC. L'ex-Parisien portera le numéro 6.

«Quelques détails restent encore à régler», avait précisé l’entraîneur toulousain Alain Casanova en conférence de presse. Ces détails ont finalement été finalisés dans la soirée. Le joueur de 25 ans sous contrat à Paris jusqu'en 2015 était à la recherche de temps de jeu. Doté d'un effectif pléthorique, le club de la capitale a décidé de se séparer de certains de ses éléments.

Afin de ne pas prendre de risque sur le plan juridique, et parce que l’accord final n’était pas encore intervenu entre les deux parties, Chantôme n’a effectué qu’un léger footing, à l’écart du groupe professionnel qui prépare son déplacement à Monaco, prévu vendredi pour le compte de la 3e journée de Ligue 1.

Casanova : «Récupérer un tel joueur, c’est une chance extraordinaire»

«Récupérer un tel joueur, c’est une chance extraordinaire, a par ailleurs affirmé Casanova. Il ne pouvait pas se contenter de quelques minutes de temps de jeu, ici et là, à Paris. Surtout étant donnée son ambition, qui est de disputer la Coupe du monde l’an prochain. C’est un des meilleurs joueurs français qui nous rejoint.»

L’international français (1 sélection) formé au PSG a disputé 28 matches de championnat la saison dernière, dont 16 comme titulaire. L'an passé, le Parisien Adrien Rabiot avait déjà été prêté au TFC.